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Campus de Genève
N° 4: 2018-2019
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Résumé
Notre développement économique, politique, social et surtout vivre dans la paix, dépendent
étroitement des compétences ou de la compréhension des citoyens. Nous avons constaté que
les pays qui accordent la priorité à l’accès à l’éducation et au maintien de la qualité de
l’information se trouvent dans une situation plus stable que les pays qui n’en font pas une
priorité. Dans cette recherche, nous avons tenté d’identifier les compétences nécessaires pour
un pays afin que ses citoyens puissent vivre dans la paix et le développement, quelles que soient
leurs origines, religions ou idéologies politiques. « Doctrina est vitae » (L’éducation, c’est la
vie), disaient déjà les Romains. Cette affirmation est d’actualité, car les pays considérés comme
développés sont ceux qui ont un indice élevé de populations éduquées. En revanche, les pays
en voie de développement sont caractérisés par un nombre très bas de personnes éduquées. Au-
delà de l’éducation générale, il convient de mentionner le rôle central joué par l’éducation à la
citoyenneté dans le développement d’un pays, à cause de son impact transformationnel sur les
comportements des populations. Cet impact procède de la mise en œuvre d’un certain nombre
de compétences, de critères, de situations, d’outils et de paramètres d’évaluation, lesquels
forment ce que l’auteur qualifie de « grille des compétences d’apprentissage à la citoyenneté ».
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Problématique :
La situation de l’éducation, en général, et de l’enseignement supérieur, en particulier, est
considérée comme non-prioritaire dans les pays en voie de développement. Malheureusement,
tout développement dépend d’une bonne éducation. Beaucoup de pays souffrent non seulement
de l’absence d’une éducation de qualité, mais également d’un manque d’accessibilité de leurs
citoyens à celle-ci. Beaucoup d’entre eux souffrent de ne pas pouvoir étudier.
Ils bloquent alors l’avancement du pays et créent d’autres problèmes au niveau de la sécurité,
de l’économie, de la politique, du social, et surtout du taux d’augmentation du chômage. En
effet, une grande partie de la population est active mais, au lieu de créer du travail, elle va en
chercher. Or, si tout le monde cherche du travail, il n’y a que très peu de places de travail. Ce
qui crée un impact négatif direct sur les ressources de l’Etat. « Les enjeux des sociétés actuelles
sont pour la plupart caractérisés par la complexité et s’inscrivent dans des interdépendances à
l’échelle mondiale. Face à la mondialisation, l’éducation à la citoyenneté se doit d’élargir son
champ d’étude des niveaux local, régional et national à la dimension mondiale. C’est pour
répondre à cette exigence que nous mettons l’accent ici sur l’éducation à la citoyenneté
mondiale ».2
Selon le document (UNESCO , 2014) UNESCO Education Strategy 2014-2021, environ 774
millions d’adultes, dont deux tiers de femmes, ne savaient ni lire, ni écrire en 2011. Plus de 50
% de cette population adulte analphabète vivait en Asie du Sud et de l’Ouest, et un quart environ
en Afrique subsaharienne ; 10 pays représentent à eux seuls 72 % du total. En Afrique
subsaharienne, le nombre d’adultes analphabètes a, en réalité, augmenté de 37% au cours des
vingt dernières années pour atteindre 182 millions en 2011. Selon ces prévisions, le total
mondial sera encore de 743 millions en 2015, soit une baisse de 16% seulement par rapport à
1
Education à la citoyenneté mondiale : https://www.education21.ch/fr/edd/approches/education-a-la-citoyennete-mondiale
2
http://www.globaleducation.ch/globallearning_fr/pages/BA/BA_Re.php
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la période de référence 1985-1994 en matière de données sur l’alphabétisme (UNESCO,
2014b). Il s’agit de l’objectif de l’éducation pour tous (EPT) le plus difficile à atteindre.
Bien que l’analphabétisme soit principalement concentré dans les pays en développement et
fortement peuplés, il s’agit d’un problème qui continue de toucher le monde entier. Les pays
développés présentent eux aussi d’importantes poches de pauvreté, où des évaluations indiquent
que pas moins d’un adulte sur cinq, soit environ 160 millions de personnes, possède des
compétences très faibles en matière d’alphabétisme, ne sachant pas lire, écrire et calculer
efficacement dans la vie quotidienne (UNESCO, 2012).
L’alphabétisme, au-delà d’être une compétence de base, est également un pré-requis pour
accéder à toutes les formes et à tous les niveaux d’apprentissage tout au long de la vie, ainsi
qu’un fondement d’une éducation de qualité pour tous.
Le fait d’être dépourvu des compétences alphabétiques de base est un facteur qui conduit à être
exclu de bien des aspects de l’existence, et qui revêt d’importantes dimensions de genre et de
pauvreté. Les gouvernements et les bailleurs de fonds se préoccupent insuffisamment de
l’alphabétisme. De manière générale, moins de 3% du budget national de l’éducation est
consacré à des programmes d’alphabétisation et d’éducation des adultes (UNESCO, 2011).
Pour être effectif, l’enseignement supérieur demande, par essence, de la durée, une certaine
lenteur, de la stabilité, de la tranquillité et même un minimum de confort. L’éducation est l’un
des plus importants leviers en matière de développement. C’est aussi, l’un des mécanismes les
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plus efficaces pour garantir la paix et la stabilité d’un pays. « Nous vivons dans un monde en
rapide évolution et de plus en plus interdépendant, dans lequel le savoir et l’innovation sont des
facteurs majeurs de développement. »3
Selon Burridge et al, l’éducation et l’enseignement supérieur sont aussi importants que l’eau
pour assurer la vie. Dans le cadre de notre recherche, nous avons constaté que l’ensemble du
développement économique, politique, social, d’un pays, dépend en grande partie de
l’éducation qui va impacter l’environnement général du pays et par ce biais l’ensemble de la
région. Bien évidemment l’éducation prend sa source au niveau de la maternelle, mais nous
avons limité notre recherche à l’enseignement supérieur.
Dans le cadre de notre recherche, nous avons identifié certaines des parties prenantes telles que
les citoyens qui sont directement affectés par la guerre. Une société bien éduquée, capable de
distinguer entre le bien et le mal, tentera d’éviter certains conflits afin de pouvoir vivre en paix.
La population afghane souffre d’un manque d’éducation ce qui ouvre la possibilité à certains
groupes rebelles de convaincre les jeunes de commettre des actes contraires à la paix.
3
Stratégie de l’UNESCO : L’éducation 2014-2021.
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d’une très faible pénétration, ainsi que souligné par plusieurs rapports, dont ceux de la Banque
mondiale, l’UNESCO, et ce que nous observons aussi par notre expérience empirique.
L’ensemble des parties prenantes, dans les secteurs privés et publics, ressentent la faible
utilisation ou la quasi-absence de développement technologique, pourtant d’une nécessité
absolue aujourd’hui afin d’éviter un retard important dans la productivité et par là même dans
la compétitivité. Les différents niveaux éducatifs ressentent l’absence des moyens pour former
les étudiants dans l’utilisation des technologiques de base. Nous n’avons identifié aucune
théorie mettant en avant le fait acquis que les sociétés des pays en voie de développement
doivent rester figées. «Dans l’environnement compétitif et dynamique des économies modernes
de la connaissance, les politiques éducatives occupent une place centrale et, si elles sont
opportunes, peuvent remplir des fonctions qui échoient traditionnellement à l’investissement
où aux politiques de protection sociale ».4
« Les quatre piliers d’un enseignement de qualité tels qu’ils ont été définis par
l’UNESCO (2000) permettent de jeter les bases d’une stratégie qui pourraient aider à
relever ce défi, malheureusement, ceci n’est pas le cas en Afghanistan et dans beaucoup
de pays en voie de développement.
4
http://www.eenee.de/fr/eeneeHome/Economics-of-Education.html
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le raisonnement, le sens esthétique, les valeurs spirituelles, les capacités physiques et
l’art de la communication. Il doit encourager un mode de vie sain, le goût du sport et
des loisirs, l’appréciation de sa propre culture, le respect d’un code éthique et moral,
l’art de se faire valoir et de se défendre, et la capacité de rebondir.
Résultat :
Sous les recommandations de l’Organisation des Nations Unies (ONU), la responsabilité
internationale des gouvernements et des dirigeants politiques en matière de la jouissance du
droit à l’éducation est de trouver la solution rapide et durable à ce défi afin de mieux intégrer
la communauté internationale qui surveille d’une part, la jouissance effective des droits qui sont
énumérés dans les deux instruments fondamentaux. Il s’agit des mécanismes des rapporteurs
spéciaux qui surveillent l’application et la conformité des politiques publiques qui sont aussi
bien « Le Pacte des Nations Unies relatif aux droits économiques sociaux et culturels » que
« Le Pacte des Nations Unies relatif aux droits civils et politiques ». « On peut affirmer que
face à l’avenir incertain et aux multiples défis que connaissent les Etats post-conflit ayant
engendré des conséquences irréversibles, et souvent irréparables, l’éducation peut apporter un
ultime atout pour rétablir, à travers la liberté et la justice sociale, les conditions d’une prévention
et d’une gestion équilibrée des conflits. Elle permet alors de progresser, en respectant les
conditions de durabilité du développement, vers des idéaux de paix espérée.»6
« Les connaissances générées par l’économie de l’éducation peuvent donc aider les
gouvernements à optimiser leurs politiques à travers des choix mieux renseignés, contribuant
par là-même à atteindre l’objectif d’une croissance soutenue et équitable mobilisant tous les
citoyens. »7
Selon UNESCO Education Strategy 2014-2021, les responsables politiques doivent étudier les
moyens de mieux exploiter le potentiel des technologies de l’information et de la
communication (TIC) dans l’éducation. La présence d’infrastructures durables et les questions
de financement, de contenus et d’assurance-qualité représentent, dans ce domaine, des enjeux-
clés, de même que la question des moyens disponibles pour développer et mettre en œuvre des
politiques pluridimensionnelles en matière de sécurité et d’éthique en ligne.
5
Colloque international Education, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique, Yaoundé, 6 au 10 mars 2006,
Milène Trabelsi et Jean-Luc Dubois
6
Colloque international « ducation, violences, conflits et perspectives de paix en Afrique, Yaoundé, 6 au 10 mars 2006,
Milène Trabelsi et Jean-Luc Dubois
7
http://www.eenee.de/fr/eeneeHome/Economics-of-Education.html
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L’éducation à la citoyenneté permettra d’acquérir de nouvelles connaissances qui vont
directement impacter la vie économique, politique et sociale du pays. « L’éducation a pour
fonction première de transmettre un héritage et d’enseigner les principes éthiques et les cadres
de droits (national et international) qui déterminent le vivre ensemble. Mais la société,
aujourd’hui plus que jamais, est confrontée à des changements rapides et à des défis qui
s’inscrivent dans des systèmes complexes à l’échelle mondiale. Ces défis exigent des choix de
société auxquels le citoyen doit être en mesure de participer. Or, à eux seuls, la transmission et
l’enseignement ne suffisent plus : l’éducation à la citoyenneté doit permettre d’exercer de
nouvelles compétences : entrer dans la complexité, gérer l’incertitude, se situer, imaginer des
solutions nouvelles et participer à leur mise en œuvre. »8
L’expérience générale de la vie et le cours ordinaire des choses démontrent que quand les
citoyens qui vivent et travaillent dans une société donnée sont très éduqués, il y a moins de
conflits, de guerres, car ils sont capables de résoudre leurs problèmes par la discussion, le
dialogue, les ententes communes. L’exemple de pays où le dialogue social est un vecteur
principal de la gouvernance, comme en Suisse, Norvège, Suède, etc., est plus qu’appréciable.
Une société bien éduquée ne peut être qu’une société démocratique parce qu’elle compte
constamment sur la capacité et les comportements de ses citoyens ; et chaque citoyen se sent
important pour son pays.
Si nous prenons le cas de l’Afghanistan aujourd’hui, il s’agit d’un pays très riche au niveau de
ses ressources naturelles, mais le pays se trouve dans une pauvreté extrême. Notre analyse
apporte deux explications à cette situation : la pauvreté du savoir, tout d’abord, qui ne permet
pas aux citoyens de contribuer au développement du pays et de bien utiliser leurs compétences
et leurs droits ; la pauvreté des dirigeants, d’autre part, qui ne sont concentrés que sur le pouvoir
au lieu de se concentrer sur la façon dont ils pourraient aider leur population. En toile de fond,
on voit se dessiner un tableau où les dirigeants politiques profitent de la naïveté et du faible
niveau d’éducation de leurs concitoyens pour se maintenir au pouvoir et jouir de leurs avantages
induits.
8
Charly Maurer, L’éducation à la citoyenneté, Fondation Éducation et Développement, 2008, 4 pages.
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Les conclusions de nos recherches montrent qu’il est impossible de développer un pays sans
donner la priorité à l’éducation. Pour illustrer notre méthode de travail, nous avons développé
une grille de compétences pour aider ce pays à développer un système de formation à distance
et devenir un Etat stable.
Citoyen actif. Participer positivement Vivre ensemble et L’éducation est la Stabilité et paix
à son épanouissement contribuer ensemble première source pour Vivre ensemble sans
individuel qui va à son propre devenir un citoyen conflit
impacter par la suite, à développement et à actif, positif et Progrès de la société
des échelles différentes celui du pays. compréhensif.
notamment familiale,
clanique, tribale,
ethnique et nationale, le
développement du pays
tout entier, au lieu de se
concentrer uniquement
sur ses intérêts
personnels.
Connaitre soi- Etre capable de s’auto Utiliser des valeurs Les écoles, les Communication non
même son évaluer, de comprendre positives pour soi- universités et violente
importance et ses son importance, soi- même et pour sa l’environnement Evolution personnelle
valeurs. même, ses valeurs et famille ; laisser la professionnel nous
celles qu’il faut encore chance à tous les permettent d’être avec
développer. membres de sa les autres et de
famille d’optimiser comprendre nos
leurs capacités. valeurs et celles des
autres.
Connaitre ses Comprendre Respect mutuel, quels Education Eviter les violences et
droits, ainsi que l’importance de ses que soient l’âge, le vivre dans la paix
ceux des autres. droits fondamentaux sexe et/ou la
ainsi que ceux des croyance.
autres.
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La possibilité de Prendre ses Etre actif dans la vie Donner la chance de Participer au
prendre des responsabilités pour sa sociale, économique manière égale à tous développement
responsabilités famille et dans la et politique, lorsque les citoyens sans socioéconomique
société et comprendre souhaité aucune forme
sa propre contribution d’exclusion.
Incidence sur les Distinguer entre le bien Etre capable de Education et Respect du droit et des
droits de l’Homme et le mal, et prendre comprendre les application des droits libertés fondamentales
conscience de ses actes sanctions et les de façon égalitaire Eviter toutes sortes de
vis-à-vis des autres. conséquences quand conflit
on enfreint les règles
de droit
Se servir (d’outils) Compétence Utilisation, dans ses Education Résultats plus rapides
des nouvelles instrumentale activités, des et efficaces
technologies de technologies
l’information et de adéquates pour
la communication faciliter les tâches ; si
(TIC) de manière nécessaires,
interactive transmettre les « Best
(langue, practices », les
technologie) bonnes pratiques
Interagir dans des Compétence sociale Participation à la vie Education Etre capable de
groupes quelles que soient la sociale dans sa travailler en groupe,
hétérogènes. religion et/ou la commune, village, quelles que soient les
croyance Transcender ville, etc. origines et/ou les
les différences. croyances
Savoir, Savoir- Connaître son passé, se Se concentrer sur Education Avoir une vision pour
faire, Savoir-être concentrer sur le l’avenir au lieu de se la vie, selon ses
et Savoir-devenir présent et créer son concentrer sur les capacités.
avenir. sujets inutiles.
Exemplarité Etre un citoyen actif et Motiver les autres, Action positive des Montrer aux autres
contributif grâce à ses afin qu’ils soient citoyens que les citoyens sont
actions. aussi actifs dans la importants pour le
vie. pays.
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Conclusion
Nous avons retenu qu’il est très difficile, et même impossible de respecter les normes de
citoyenneté ou de mise en place de la démocratie ou de respect des droits de l’homme dans un
pays sans mettre l’accent sur les compétences des citoyens actifs et compréhensifs. Nous avons
constaté que dans beaucoup de pays, il y a des conflits s entre les politiciens (points de vues de
l’idéologie politique), mais ils arrivent à discuter. à négocier et avoir le pouvoir par des droits
démocratiques, car ce sont les citoyens. La carence de réflexions des citoyens dans le choix de
leurs dirigeants et sur la politique de ceux-ci dans les pays en voie de développement est à la
source de nombreux conflits, y compris des guerres civiles. D’où l’importance de mettre
l’accent sur l’apprentissage à la citoyenneté, qui permet aux populations de prendre en charge
leurs destinées par une participation active à la vie de la nation. Pour cela, l’éducation devrait
accorder une priorité au développement des compétences des citoyens, dont la connaissance de
soi, de son importance et de ses valeurs ; la connaissance de ses droits et de ceux des autres ; la
capacité de s’exprimer ; la connaissance de son pouvoir ; l’égalité et la liberté ; la possibilité de
prendre ses responsabilités ; la primauté des droits de l’homme ; la compréhension des
phénomènes liés à la mondialisation ; la centralité de la famille ; l’usage de nouvelles
technologies de l’information ; le savoir, le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-devenir ;
l’autonomisation et l’exemplarité. Ces éléments comportent, chacun, des critères, des
situations, des outils et paramètres d’évaluant formant la grille des compétences du citoyen
devant servir d’instrument d’apprentissage à la citoyenneté.
Pour qu’un pays puisse se développer au point de vue économique, politique et social, les
dirigeants politiques doivent mettre avant tout dans leurs priorités un plan d’action sur les
compétences des citoyens. Cette contribution facilitera les tâches des dirigeants actuels et futur.
Dans le cas contraire, le gouvernement transmettra la pauvreté de génération en génération.
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A propos d’auteur
M. Djawed Sangdel, professeur de Leadership et d’Entreprenariat
Président de SWISS UMEF UNIVERSITY - GENEVE
A propos de SARCEO
Le Centre Suisse de la recherche appliquée aux entreprises et les organisations (SARCEO)
entreprend de la recherche transversale avec des chercheurs internationaux spécialisés dans
l’amélioration significative de la performance des entreprises et des organisations, à travers la
mise en place de processus technologiques et de développement ainsi que de nouvelles
approches à l’organisation humaine dans un environnement complexe et mouvant. Cette
recherche trouve aussi une application dans les relations internationales dans des domaines
comme la promotion de la paix, le développement économique et social, la conservation de
l’environnement et l’impact de l’éducation sur l’inclusion. SARCEO édite la Revue de la
Gouvernance des Entreprises et Organisations, sur une base annuelle, ainsi que des Notes
d’orientation, de manière régulière (Research Policy Papers).
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Château d’Aïre 185-187 route d’Aïre, 1219 Aïre - Geneva - Switzerland • T. +41 (0) 22 732 07 12 • info@umef-university.ch
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