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Contexte et objectifs :
Corollaire de ce succès, des conflits d’usage et des incivilités vis-à-vis des personnels d’accueil ont
augmenté depuis septembre 2008, de pair avec la difficulté à prévenir la hausse des incidents liés à
la sécurité des usagers et la conservation de leurs biens ou des biens publics (vols et
dégradations).
Ainsi entre septembre 2008 et mai 2010, il a été constaté de l’ordre de 70 actes répréhensibles :
o 24 vols signalés par les usagers,
o 21 cas d’incivilités ou comportements déviants,
o 6 dégradations sur matériel,
o 4 agressions verbales très vives ou agressions physiques (fumigène),
o une quinzaine de remarques répétées d’excès de bruit par incivilité.
C’est dans ce contexte que la direction des équipements collectifs d’agglomération a mis en place
divers process de régulation et souhaiterait compléter ce plan d’actions par l’installation d’une
vidéosurveillance à la piscine.
En effet, les conditions légales préalables à l’installation d’une vidéosurveillance dans un lieu public
comme la piscine de Buisson Rond sont remplies. Selon la loi n°95-73 du 21 janvier 1995, la mise
en place d’une vidéosurveillance dans un lieu public est subordonnée à des finalités « de
protection des bâtiments et installations publics et de leurs abords ainsi que de prévention des
atteintes à la sécurité des personnes et des biens, (…) y compris dans les lieux et établissements
ouverts au public exposés à des risques d’agression ou de vol ».
L’activité de la piscine générant des recettes en liquidité notamment rend de plus le site exposé,
entres autres, aux délits et au vol d’argent.
L’installation d’un système de caméras dans les lieux stratégiques de la piscine a comme objectif
premier de permettre la prévention des actes d’incivilité et de délinquance par effet dissuasif.
A défaut, il pourra servir pour identifier une personne auteur d’une infraction.
Zones surveillées :
Les zones surveillées seraient donc judicieusement choisies en fonction des contraintes
réglementaires.
Autorisations administratives :
L’autorisation préfectorale définira les délais de conservation des images autorisées, durée
pendant laquelle les personnes intéressées et concernées par l’enregistrement (usagers) ont un
droit d’accès.
L’information obligatoire des usagers sera faite par voie d’affichage conformément à la
règlementation.
Financement :
Il est proposé de déposer une demande de subvention au FIPD (Fonds Interministériel pour la
Prévention de la Délinquance) pouvant s’élever à 80% du montant HT de la dépense
subventionnable, pour la totalité du programme (investissement et mesures associées de
fonctionnement).
Vu l'article 4 alinéa 2-V des statuts de Chambéry métropole, qui dispose que la Communauté
d'agglomération est compétente en matière de construction, d'aménagement, d'entretien et de
gestion d'équipements culturels, sportifs et de loisirs d'intérêt communautaire,
Vu la délibération n° 027-09 C du Conseil communautaire du 22 avril 2009 déléguant au Bureau
la prise de toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des
accords-cadres et marchés de travaux, de fournitures ou de services, quel que soit leur montant,
et l’autorisation des demandes de subventions,
Vu le Code des marchés publics, et notamment son article 28,
Vu la loi n°95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité,
Vu le décret n°96-926 du 17 octobre 1996 relatif à la vidéosurveillance pris pour l'application des
articles 10 et 10-1 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation
relative à la sécurité,
le président,
Louis Besson