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COUR SUPREME REPUBLIQUE DU MALI

……………………………… UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI

PARQUET GENERAL

REQIUISITOIRE N________________/PG-CS

AFFAIRE : Kankou Keita ,Banka Traoré et autres ;

CONTRE

Mamou keita , Maire de Krounikoto ;

NATURE DE L’AFFAIRE : DESIGNATION DE JURIDICTION

LE PROCUREUR GENERAL PRES LA COUR SUPREME ;

Vu la loi N°2011 du 15 juillet 2011 portant réorganisation judiciaire en


République du Mali ;

Vu la loi N°96-071 du 16 décembre 1996 portant la loi organique fixant


l’organisation , les règles de fonctionnement de la cour suprême ainsi que la
procédure suivie devant elle ;

Vu les dispositions du code de procédure pénale (CPP) et celles du code de


procédure civile commerciale et sociale (CPCCS) ;

Vu le dossier de l’affaire sus visée .

Vu la requête en date du 21 JANVIER 2013 du procureur de la république de


Kita tendant à la désignation d’une juridiction pour connaître des suites
judiciaires de l’affaire ;

-Attendu qu’il résulte de la procédure que le Maire de Krounikoto le Sieur


Mamou Keita, susceptible d’être inculpé pour coups et blessures , était, au
moment des fais survenus dans la commune rurale de Krounikoto, le maire de
la dite Commune ,et, par conséquent officier de police judiciaire au sens des
dispositions de l’article 33 du code de procédure pénale .
-Attendu qu’aux termes de l’article 623 du code de procédure
pénale : « Lorsqu’un officier de police judiciaire , ou un délégué du
gouvernement , est susceptible d’être inculpé d’un crime ou d’un délit qui
aurait été commis dans la circonscription où il est territorialement compétent ,
hors ou dans l’exercice de ses fonctions , le procureur de la République saisi de
l’affaire présente , sans délai, requête à la chambre criminelle de la cour
suprême , qui procède et statue comme en matière de règlement de juges, et
désigne la juridiction chargée de l’instruction ou du jugement de l’affaire.

La chambre criminelle se prononce dans la huitaine qui suit le jour auquel la


requête lui est parvenue ».

Attendu qu’au regard de tout ce qui précède , il y a lieu de procéder à la


désignation d’une juridiction autre que celle du lieu de l’exercice de l’officier de
police en cause pour le traitement judiciaire de l’affaire.

Attendu que dans le cas d’espèce la juridiction de Bafoulabé est facilement


accessible aux parties ; qu’il convient en conséquence de la désigner.

PAR CES MOTIFS

-Requiert qu’il plaise à la chambre criminelle de la cour suprême :

-Désigner la justice de paix à compétence étendue de Bafoulabé pour


connaître des suites judiciaires de l’affaire.

-Réserver les dépens.

Fait en notre cabinet à Bamako, le 30 Septembre 2013

P/LE PROCUREUR GENERAL

L’AVOCAT GENERAL

TAMBA NAMORY KEITA

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