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FONDEMENT DU DROIT PUBLIC ET PRIVÉ

Introduction
1. La notion de droit

A. Etymologie latine
• directum -> ensemble de lois / de règles
• ius / iuris -> le droit (ex : juridique, juge, juriste)

/!\ dans notre société, depuis 2 à 3 siècles, le droit et la juridiction sont omniprésents et
gouvernent nos existences de notre naissance jusqu’à notre mort
> dès notre naissance, il y a des règles de droit qui s’imposent quant à la filiation de
l’enfant avec ses parents, ou encore quant à sa nationalité
> durant notre vie : obligation de voter apd 18 ans, obligation de respecter les limites de
vitesse, contrats de vente à chaque achats
> à notre mort, des règles de droit s’imposeront quant à notre héritage

/!\ le droit évolue en fonction des évolutions sociétales et intervient dans des sphères
activités humaines dans lesquelles on n’aurait jamais cru voir le droit intervenir (ex: décision du
conseil de classe) -> hyper productivité normative : surproduction de textes de loi

B. Polysémie du terme droit

Discipline intellectuelle
-> vise à apprendre le droit

Droit naturel
-> droit de la nature humaine (+philo que droit)
-> ensemble de valeurs, de principes fondamentaux, non écrit
-> encrés soit dans la nature des choses, soit dans la nature de l’homme
-> ex: on rend la chose que l’on a empreinté à l’autre, interdiction de tuer
-> expriment un idéal supérieur de justice des valeurs fondamentales
-> règles de droit universel, immuable

/!\ ce n’est pas parce qu’une règle est remise en cause / n’est pas respectée par certains
comportements individuels que celle-ci n’existe pas

3. Droit positif
-> règles de droit telles qu’elles sont donnée / posée par les institutions de l’état qui sont
autorisées / habilité à produire celle-ci dans une société donnée et dans un ordre particulier

/!\ relatif à l'espace (droit belge pas égal au droit français) et au temps (droit belge de 1800 pas
égal au droit belge de 2000)

Positif ? Fait référence aux positivisme en sciences humaines


-> doctrine qui se réclame de la seule connaissance des faits

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a. Droit objectif
-> ensemble des règles juridiques applicables dans un ordre juridique donné (ex:
droit belge) -> point de vue extérieur

Règles juridiques ? Règles qui prescrivent un comportement, qui formulent une obligation
de se comporter d’une manière particulière sous peine de sanction
-> oblige a faire certaines choses (vous devez)
-> permettent certaine choses (vous pouvez)
-> interdissent certaines choses (vous ne pouvez pas)

/!\ toutes les règles juridiques ne sont pas forcément étatique (produite par l’état)

/!\ toutes les règles qui existent ne sont pas forcément juridiques (ex: savoir-vivre,
orthographe, déontologique)

/!\ le droit étatique a le monopole de la contrainte physique légitime mais uniquement par
les forces mandatée par l’état

Ordre juridique ? ensemble règles destinée a un groupement humain défini (corps social
défini), capable de s’organiser avec ses propres organes, qui fixe lui même les règles qui fixent
cette organisation

Caractéristiques :

1. Obligatoire
-> Règles impérative : s’imposent à ses destinataire sans qu’ils ne puissent disposer
d’une quelconque marge de manœuvre
-> règles qui protègent l’intérêt général, public, privé (catégorie de personnes
vulnérables)
ex: interdiction de la prostitution, protège le salarier de son employeur

2. Coercitive
-> assortir une sanction d’une règles juridique
- Sanction en nature possible -> virer un squatteur
- Sanction en nature impossible -> réparation par équivalent financier
- Réparation du dommage -> remettre les choses dans leur pristin état

3. Générale et abstraite
-> S’applique a toutes les personnes
-> S’applique a une catégorie abstraite de personnes
-> Vocation a durer dans le temps

/!\ la règle est tout de même précise, se sont les catégorie de personnes visées
qui sont floues

/!\ il existe des règles de droit individuelle s’adressant a une personne bien définie
ex: article de droit s’adressant au roi

=> garantie contre l’arbitraire

/!\ certaines règles vont être plutôt abstraites et général car ont pour but d’imposer à
certains individus un comportement de base
ex: p587

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b. Droit subjectif
-> pouvoirs d’action conféré à une personne morale par le droit objectif qui devient
alors sujet de droit (ex: « j’ai le droit de… ») sous une protection judiciaire
-> ex : voir CC, Art. 544
-> faculté d’exiger d’un tiers une prestation (un créancier exige quelque chose d’un
débiteur) ou une abstention déterminée
-> un koteur est débiteur de son loyer mais créancier du droit de jouir de
ses droits

/!\ puise ses règles dans le droit objectif MAIS pas nécessairement dans l’autre sens

/!\ le droit n’est pas binaire (obligatoire ou pas) -> il est nuancé

C. Structure d’une règle de droit


=> suit une logique hypothético-déductive
1. Si X, -> hypothèse
2. alors Y -> conséquences juridiques = dispositif
ex: si je me gare mal alors j’aurai une amande, article 393 du code pénal

=> champ d’application : personnel, matériel, territoriale

/!\ dépend de la circonstance de fait ( nature )

3 sortes de dispositifs -> obligation : un parents dois s’occuper de son enfant


-> faculté : un employer a la possibilité de mettre fin a son contrat de travail
-> interdiction

2. Les sujets de droit et les attributs de la personnalité

A. Sujet de droit

-> Titulaire de droit et d’obligation


-> possédant l’aptitude à être un sujet actif (créancier) ou passif (débiteur)
=> personnalité juridique

/!\ faire la différence entre personne et chose (ex: animal)

1. Catégories de personnes possédant la personnalité juridique

a. Les personnes physiques :


=> tout être humain de sa naissance a sa mort (cérébrale)
-> dois être né vivant
-> doit être né viable
voir articles 725 et 906 CC
/!\ moyen-age : mort juridique (abolie en 1831)

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b. Les personnes morales :
=> entité abstraite, immatérielle
=> groupement de biens ou de personnes
=> personnalité juridique attribuée par le droit objectif
/!\ personnalité juridique distinct de celle des membres qui compose se
groupement
-> personnalité juridique d’une association indépendante de celle des
membres
=> sujet de droit et d’obligation
=> jouis d’un patrimoine personnel
=> ne reçois pas d’allocations sociales, ne peut pas faire de donations sans contre
partie
/!\ sponsoring apporte de la pub -> contre partie

/!\ à besoin de personnes physiques pour fonctionner


-> les organes de la société qui agirons a son nom et pour son compte

/!\ si une personne physique créatrice d’une personne morale utilise le capital de
son entreprise à des fins personnelles = Abus de biens sociaux ou
détournement de fond

Droit privé -> crées par des particuliers


-> respect des conditions prévues par le droit objectif
-> société, association, fondation
A. 1.1 A. 1.2 A. 1.3 -> code de société

Droit public -> crées par des autorités publiques


-> contribue a la conduite et l’administration de l’état
1. Territoriales : les régions, les communauté, les provinces
2. Etablissement public : CPAS, ONSS, etc
3. Entreprise publiques autonomes : proximus, SNCB, etc

2. Capacité des personnes

a. Capacité de jouissance :
-> aptitude du sujet de droit à être titulaire de droits et d’obligation
-> pour TOUT le monde
SAUF si sanction infligée
-> limitée dans le temps
ex: déchéance du permis de conduire
ex: indignité successorale (A 727 CC)
ex: personnes emprisonnées + de 10 ans sont interdites sur listes
électorales

b . Capacité d’exercice :
-> aptitude a mettre en oeuvre les droits et obligations
-> pour TOUT le monde
SAUF si incapacité
-> personnes dites incapables qui auront donc un représentant légal
ex: mineures
ex: personnes atteintes d’une infirmité (maladie mentale, etc) (A. 489 CC)

/!\ pour personnes morale : géré par les organes de la personne morale

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3. Les attributs de la personnalité juridique

a. Patrimoine des personnes :


-> ensemble des droits et obligations patrimoniaux des personnes
ex droit : ma créance + mon droit de propriété sur un immeuble
ex devoir : mon empreint hypothécaire
-> ensemble indivisible
-> ne peut être transféré dans sa totalité QUE pour cause de mort
-> gage commun de tout les créanciers
=> mon créancier a un droit sur l’ensemble de mon patrimoine dans le cas ou je
suis incapable de rembourser ma dette
/!\ SAUF sur les biens insaisissables (A 1408 CJ)
ex: machine a laver, luminaires

/!\ la distribution entre les créanciers se fait de façon a obtenir une égalité entre
ceux ci toute en tenant compte de cet ordre 1. ONSS et Etat (privilégiés)
2. Créancier hypothécaire (banque)
3. Les autres -> ce qu’il reste est départagé selon
une règle de proportionnalité

EXEMPLE CONCRET : j’ai 4 millions d’actif


j’ai 6 millions de passif -> 3 pour Banque
-> 2 pour Mr X
-> 1 pour Mr Y
1° La banque récupère tout l’argent qu’elle a prêté si cela est possible (ici, oui)
2° 2/3 du reste pour Mr X
3° 1/3 du reste pour Mr Y

/!\ il est possible d’hériter de dettes et de créances -> possibilité de refuser l’héritage

b. Les droits subjectifs :


-> prérogative nous permettant d’exiger d’un tiers qui est tenu de lui donner
satisfaction
-> le débiteur n’a aucune marge de manoeuvre par rapport au créancier

Les droits patrimoniaux -> valeur patrimoniale valable en argent


-> peuvent être vendus, donnés, transmis aux héritiers ou saisis par des
créanciers

I. Droits de créances -> un créancier peut exiger quelque chose d’un


débiteur
-> obligation de faire / ou pas
-> n’est pas opposable l’égard de tous

II. Droits réels -> res/rei = la chose en latin -> porte sur des choses
-> donne une maitrise sur une ch corporelle meuble
-> principaux (propriété/démembrement)
OU accessoires (gages, hypothèques)
usus ? Fructus ?

Les droits extra-patrimoniaux -> valeur non chiffrable


-> opposable a toutes personnes

Les droits intellectuels -> droit réel sur des choses immatérielle
-> droit d’auteur, brevet, etc

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3. Les branches du droit

A. Droit public
Droit constitutionnel

a. Notion -> règles fondamentales d’organisation de l’état et des autres collectivités


politiques
-> droits fondamentaux reconnus aux citoyens

b. Contrôle -> cour constitutionnelle

c. Sources -> constitution belge, doit électoral, louis de reformes institutionnels, finance
publique

Droit administratif

a. Notion -> organisation et activité de l’administration dans le but d’assurer la


satisfaction des interêts publics
-> règles de procédures destinées a mettre fin aux contentieux
administratifs
-> ex: droit de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire, de
l’environnement, de l’énergie, de la fonction publique, scolaire, des
étrangers, etc )

b. Contrôle -> conseil d’état et juridictions administratives

Droit fiscal

a. Notion -> règles relatives aux impôts (collecte, contribution, etc)

b. Contrôle -> directeur régional des contribution, cours d’appel et tribunaux de


première instance

Droit de la sécurité sociale

a. Notion -> prise en charge de certains risques sociaux ( maladie, chômage,


vieillesse, etc)
-> prise en charge de certaines situation de pauvreté

b. Action concrète -> prestation contributive (allocation de chômage, pension -> il


faut cotiser pour y avoir droit )
-> prestation non contributive (revenu d’intégration sociale ->
pour tout le monde

c. Contrôle -> juridiction du travail (tribunal du travail et cour du travail)

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Droit pénal

a. Notion -> droit pénal matériel : crée, modifie ou supprime les infractions pénal
et définit la sanction de l’auteur
-> droit de la procédure pénale : mise en ouvre concrète de la procédure
pénale

b. Type d’infractions -> contravention = 1-25€ l’amende et/ou 1-7 jours de prison
-> délits = 26-+ € d’amende et/ou 8-50 jours de prison
-> crime = 26-+ € d’amende et/ou min 5 ans de prison

c. Controle -> contravention = tribunal de police


délits = tribunal correctionnel
crimes = cour d’assises

/!\ contravention ≠ infraction au code de la route


-> il y aussi d’autre contravention
ex: tapage nocturne

d. Principes fondamentaux -> nul peine ne peut être appliquée si il n’y a pas de lois pénale
-> interprétation stricte (couteaux ≠ arme a feu)
-> un texte n’est pas censé rétro-agir (s’applique qu’au
situation actuel ou futur et pas passée -> On ne condamne
pas l’acte de quelqu’un qui n’était pas illégal lorsqu’il a été
commis même si maintenant il est illégal)

B. Droit privé
Droit civil

a. Notion -> droit commun des rapports entre les personnes privées
-> ex: droit des personnes (statut juridique), de la famille (nom de famille), des
obligations, des succession, etc
/!\ ses branches se sont petits a petit autonomisées

b. Branches -> droit des personnes : statut juridique


-> droit de la famille : mariage, divorce, filiation
-> droit des biens (art 516 CC, art 528 CC)
-> droit des obligations : contrat
-> droit des successions
-> droit des donations et libéralités (art 901 CC)
-> droit des régimes matrimoniaux (art 215 CC)
-> droit de la responsabilité civile

c. Contrôle -> juge de paix, tribunal de première instance et sur d’appel

d. Source -> code civil

Droit du travail

a. Notion -> règles relative aux relations individuelles et collectives entre l’employé et
l’employeur placé dans un lien de subordination

b. Contrôle -> tribunal du travail et cour du travail

c. Source -> convention collective de travail


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Droit commercial et économique

a. Notion -> règle relative au statut et à l’activité des commerçants et aux actes que la loi
qualifie d’actes de commerce

b. Contrôle -> tribunal du commerce et cour d’appel

c. Sources -> code de commerce, de sociétés, de droit économique

Droit judiciaire

a. Notion -> droit de la procédure civile


-> règles relates a la composition, au fonctionnement et aux compétence des
cours et tribunaux
-> règles quand au déroulement des actions judiciaires

c. Source -> code judiciaire

Droit international privé

a. Notion -> règles des situations liées au droit privé mais mettant en jeu deux ou plusieurs
législation nationale (-> situation de concours)
-> arbitre les concours entre les législations nationales susceptibles de
s’appliquer à cette situation de droit privé
-> détermine quel est la loi applicable lors d’une situation de concours de
législation à cet situation de droit privé
-> détermine la compétence du juge belge pour les conflit entre étrangers
lorsqu’il y a un lien avec la Belgique
-> détermine les effet en Belgique des jugements rendus a l’étranger
(= détermine exequatur des jugement étrangers)
-> ART 5, 35bis, 26 Code de droit international privé

b. Sources -> code de droit international privé


-> conventions internationales

4. Les fonction du droit

A. Fonction de normalisation
-> une règle juridique prescrit ce qui doit/ peu être
-> contenue normatif du droit
-> le droit est formateur de modele aux quels se référés
-> le droit se donne pour mission de normaliser les comportement des gens selon des types
prédéterminer dans les règles juridiques
-> tout comportement d’un sujet de droit qui s’éloigne de la règles juridique va être considéré
comme un comportement déviant, anormal

B. Fonction de conciliation
-> la fonction du droit est de contribuer à l’établissement et au maintient d’un ordre public, d’un
équilibre harmonieux alors que les groupes sociaux sont de nature plutôt hétérogène

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C. Fonction de stabilisation
-> la multitude des interêts dans un groupe social tend à instaurer une instabilité
-> il appartient au droit de dégagé des solutions qui soient équilibrée mais aussi durables
-> c’est parce quelle droit engendre une certaine permanence qu’il va contribuer à stabiliser les
rapports sociaux
-> le droit tranquillise et sécurise
-> le droit doit permettre une stabilité et une sécurité maximale tout en restant flexible
-> le droit doit être stable mais pas rigide et doit pouvoir évoluer avec les normes sociale et le
groupe social

5. L’état de droit

A. Notion
-> toute personne est soumise au droit ainsi que l’état lui même
-> l’action publique est entièrement canalisée par les réglées de droit

Exigence formelle (auto-limitation)


-> l’état doit respecter formellement les règles de droit
-> l’état quand il édicte des règles limites lui même sa capacité d’agir
/!\ peut être insuffisante pour faire barrage à certains régimes
ex: l’état nazi était un état de droit durant les années 30 à 40 selon cette exigence
ex: la France sous Vichy était un état de droit selon cette exigence

Exigence matérielle (hétérolimitation)


-> respect de règles matérielles qui sont inspirée par un système de valeurs liée aux droits
fondamentaux / droit de l’homme (liberté de penser, de cultes, droit à la vie, etc)
-> importance que les droits fondamentaux soient consacrés par la législation de l’état de droit et
aient une place fondamentale, qu’ils soient une des bases du droit de cet état
-> l’état doit protéger les droits fondamentaux
-> bloque l’état pour certains changements
ex: si la Belgique veut remettre en place la peine de mort alors elle doit modifier sa
constitution et trahir des traités internationaux qu’elle a signés et qui l’interdisent

B. Séparation des pouvoirs


-> pouvoir = ensemble des autorités publiques qui ont une fonction spécifiques (Montesquieu)
-> pouvoir constitués = organisées par la constitution de l’état
-> dans un état de droit le pouvoir DOIT être constitué
-> le pouvoir est séparé en 3 instances : législatif, exécutif et judiciaire

Pouvoir législatif
-> édicte les règles sous forme de lois
-> chambre des représentants, le sénat, le roi
-> élaboration de lois
-> approuvé ou pas les traité internationaux
-> exerce le contrôle sur le pouvoir exécutif
-> pouvoir d’enquête (parlementaire)

Pouvoir exécutif
-> gouvernements
-> exécute les lois
-> adopte des règlements = règles de droit générale et abstraite mais nécessaire a l’application
de la loi
-> dirige lia politique extérieur
-> maintient l’ordre
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Pouvoir judiciaire
-> juge
-> tranche les litiges en appliquant les règles juridique a des cas concret, particuliers

=> cette séparation permet d’éviter que chacun des 3 pouvoirs abuse du pouvoir dont il dispose
=> les 3 pouvoirs collaborent entre eux, établissent un certain équilibre
-> la séparation est donc relative, n’est pas étanche

Influences des pouvoirs les uns sur les autres


-> le pouvoir législatif peu influencer le pouvoir exécutif notamment a l’aide d’une enquête
parlementaire
-> le pouvoir législatif peu influencer le pouvoir judiciaire a travers l’établissement de lois
-> le pouvoir exécutif peu influencer le pouvoir législatif puisqu’il participe en partie a l’élaboration
des lois
-> le pouvoir exécutif peu influencer le pouvoir judiciaire puisque c’est lui qui nome les magistrats
-> le pouvoir judiciaire peut influencer le pouvoir exécutif puisqu’il peu juger des parlementaires

C. Hiérarchie des normes


-> dans un état de droit les règles de droit inférieures doivent respecter les règles de droit
supérieures

Hiérarchie

La constitution
Normes casi-constitutionnelles <
Lois spéciales et décrets spéciaux
Normes législatives <
Lois, décret, ordonnances

Arrêtés royaux, arrêtés ds gouvernements, arrêtés ministériels

Normes réglementaires Règlements et arrêtés provinciaux

Règlements et arrêtes communaux

Contrats

D. Responsabilité des pouvoirs publics


-> possibilité de trainer l’état devant les tribunaux
-> avant le XXe siècle il était inimaginable de porter plainte contre l’état

Evolution historique
-> 1920 : responsabilité de l’état pour faute du pouvoir exécutif
-> 1970 : responsabilité de l’état pout faute du pouvoir judiciaire
-> 2006 : responsabilité de l’état pour faute du pouvoir législatif

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Les sources des règles générales et abstraites -
Les règles nationales
1. Les règles écrites
-> s’applique a tout les faits et tout les droit qu’elle est sensée réglementer

A. les règles unilatérales = règles non-négociables

La constitution

a. Caractéristiques

La suprématie -> règle suprême de tout état


-> acte fondateur de tout état
-> toutes les autres règles étatique doivent y être conformées
-> comprend les règles organisationnelles et protectrices
-> contenu fondamental
-> vocation à la stabilité
-> texte comprenant un nombre de règles relativement limités

La généralité -> texte concis


-> peu de détail
-> peu d’autant plus s’adapter à beaucoup de situation

La stabilité -> peu modifié grâce à sa généralité malgré des évolutions sociétales

b. Le pouvoir constituant originaire

Notion -> pouvoir qui a adopté a l’origine la constitution


-> comprend des règles pour sa modification dans le future

L’indépendance de l’État belge -> 4 octobre 1830 : premier acte juridique belge qui proclame
l’indépendance de la Belgique adopté par un
gouvernement provisoire
-> 6 octobre 1830 : élection d’un congrès national qui va discuter
le texte de la constitution
-> 4 novembre 1830 : démarrage des discutions sur le texte de la
constitution

La constitution du 7 février 1831 -> très libéralisme et innovante


-> donne beaucoup d’importance aux libertés
-> entrera en vigueur le jour d’entrée au pouvoir du régent en
attendant l’élection d’un roi
-> 4 juin 1831 : montée au trône du roi Leopold I
-> 21 juillet 1831 : prestation de serment du roi
-> mise en place d’une monarchie constitutionnelle

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c. Le pouvoir constituant dérivé

Notion -> pouvoir qui a pris les décision après l’adoption de la constitution

Révision de la constitution -> 1. Déclaration de révision de la constitution


-> textes a révisez choisis par le roi et la chambre
2. Dissolution des chambres + élections législatives
3. Modification (ou pas) de la constitution
-> projet de texte = initiative du pouvoir exécutif
-> proposition de textes = initiative du pouvoir législatif
Révision de l’article 195 de la constitution -> après la modification de la constitution il faut des
élections fédérales

/!\ pour réviser la constitution il faut minimum 2/3 de la chambre et du sénat qui soit
présent et que dans les 2/3 des personnes présentes votent pour cette révision

/!\ aucune révision de la constitution ne peut se dérouler sur 1 législature


-> pourquoi ? Pour donner l’occasion au peuple de dire oui (même majorité élue)
ou dire non (autre majorité élue)

=> limites aux droits du régent : Art. 196 et Art 197 de la Constitution

Les normes de l’autorité fédérale

Au début -> état unitaire = système de pouvoir centralisé au niveau national


-> faveur au profit des pouvoirs locaux
-> population majoritairement flamande
-> bourgeoisie majoritairement francophone

1873 -> un juge peu parler flamand

1878 -> première utilisation du néerlandais dans les école primaire

1898 -> adoption de la lois de l’équivalence entre les lois française et néerlandaise
adoptées par le parlement

1919 -> adoption du suffrage universel masculin


-> arrivées de nombreux parlementaires flamands au parement national

1945-50 -> révolutions fédéralistes

Fin 1950’s -> certaines communes deviennent bilingues

Début 1960’s -> fixation de la frontière linguistique


-> adoption de lois gérant l’emploi des langues en Belgique
-> après recensement de la population certaines communes deviennent
majoritairement francophones surtout autour de Bruxelles

1970-71 : première réforme de l’état


-> état fédéral = pouvoir législatif divisé
= autorité fédérale et entités de collectivités fédérales
-> communautarisation de l’enseignement (en partie) et de la culture
-> mise en place des communauté (Art 2 constitution) puis des régions

1980 : deuxième réforme de l’état


-> extension des compétences des communauté aux matière personnalisables
ex: santé, aide sociale, accueil des immigrés
-> communauté germanophone dispose de ses propres institutions

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1983 : troisième réforme de l’état
-> communautarisation complète de l’enseignement
/!\ sauf pesions des profs, exigeante minimale des diplômes, obligation scolaire

1992-93 : quatrième réforme de l’état


-> reconnaissances des communautés et régions
-> transfert de compétences
-> fédéralisation des relations internationales
-> province de brabant divisée en brabant wallon et brabant flamand
2001 : cinquième réforme de l’état
-> transfert de compétences vers les entités fédérées
-> régionalisation de l’agriculture et du commerce extérieur
ex: les bourgmestres ne sont plus nommés par le roi

2012-14 : sixième réforme de l’état


-> longue crise politique
-> nouveaux transferts de compétences vers les entités fédérées

=> 5e et 6e réforme -> révisent les lois de financement

Chambre des représentants -> ART 61 - 66 de la constitution

Sénat -> ART 67 - 73 de la constitution

a. Les normes législatives

Le pouvoir législatif fédéral -> 3 branches : Roi, Chambre des représentants, Sénat
-> législation = la loi
= règle juridique émanant de la volonté unilatérale de la
chambre, représentants, du roi et du Sénat

La loi ordinaire -> projet de texte = initiative du pouvoir exécutif


-> proposition de texte = initiative du pouvoir législatif
= initiative du roi et des 2 assemblées
-> loi formelle = règle adoptée selon les formes d’une loi
= contenu non traditionnel
-> ex: lois budgétaires, immobilières, etc
-> loi matérielle = ??
-> 2 ou 3 branches : Roi, Chambre des représentants, (Sénat)
-> cas précis dans la constitution
Art 74 : lois monocamérales
Art 77 : lois bicamérales
Art 78 : lois bicamérales virtuelles

-> Elaboration : 1. Initiative

2. Contrôle préventif du conseil d’état (donne son avis)


-> qualité des lois
-> compatibilité avec les autre règles
-> respect du principe de la hiérarchie des normes
-> utilité du texte (éviter les redondance)
-> qualité rédactionnelle des textes juridiques
/!\ obligatoire si c’est un projet de lois sauf cas d’urgence
-> même si dispense -> vérification du respect des règles de
répartition des normes + utilisation de la bonne procédure
/!\ facultatif si proposition de lois sauf si
-> la majorité d’u groupe linguistique demande l’avis
-> au moins 1/3 des membres de l’assemblée le demande
/!\ il s’agis d’un avis, on peu ne pas en prendre compte

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3. Travaux et votes
-> travaux sont menés par des commissions thématiques
-> pour les votes, nécessité de 2 quorum
-> min 76 personnes présentes a la chambre
/!\ si bicamérale virtuelle : + 31 sénateurs
-> avoir la majorité des suffrages exprimés

4. Sanction et promulgation royale


-> le roi donne son avis
/!\ le roi est juridiquement irresponsable
-> les décisions du roi doivent être contre-signé par un
ministre pour devenir factuel et ce sous son autorité
-> sanction d’un texte : le roi (3e branche du pouvoir
législatif) marque son accord sur le texte a adopter
-> promulgation : le roi (pouvoir exécutif) authentifie le texte,
confirme qu’il a été fait selon les normes, et ordonne
l’exécution de ce texte
/!\ le roi ne peu pas refuser une loi

5. Publication
-> étape obligatoire pour que le texte de loi soit opposable,
que les citoyens soient obligés a le respecter
-> le texte entre en vigueur 10 jours après sa publication

La loi spéciale -> datent de la fédéralisation de l’état belge


-> servent a régler la question de la répartition des compétences entre
région est communauté
-> sont nécessairement des lois bicamérales intégrale
-> Exigence 1. Majorité du groupe linguistique présent
2. Majorité des votes au seins de chaque groupe
3. Majorité de 2/3 des votes au total

b. Les normes réglementaires

-> Le roi est les chef du pouvoir exécutif


-> pouvoirs limités par la Constitution

Le pouvoir exécutif fédéral = fonction réglementaire


-> pouvoir général d’application de la loi
-> le roi doit faire les règlements et arrêtés nécessaires afin de
permettre l’exécution de la loi
-> fonction réglementaire arrivée par la loi

Les arrêtés royaux -> fonction réglementaire

Les arrêtés ministériels -> même principe que les arrêtes royaux
SAUF -> pris au nom propre du ministre ou des secrétaires d’État
-> existence de mesures réglementaires plus précises
-> mise en place de formulaires spécifiques etc
-> toi respecter les arrêtes royaux

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Les normes des collectivités fédérées

a. Le fédéralisme

Notion -> répartition des compétences en plusieurs unité de pouvoirs


-> pouvoir fédéral VS les pouvoirs fédérés
-> critères :

1. Loi de l’égalité -> égalité entre les entités fédérés, les collectivités fédérée et
l’autorité fédérale
-> exclus un rapport de hiérarchie entre elles
-> elles sont indépendante les unes des autres
=> une loi fédérale ne vaut pas plus que le décret d’une
communauté

2. Loi de participation -> toutes les entités fédérée participent à la conduite des
états fédéraux
-> sont représenté au parlement fédérés

3. Loi de coopération -> existantes de mécanismes permettant la coopération


entre les entités fédérées et avec l’autorité fédérale

De l’état unitaire à l’état fédéral -> Fin 1960’ : début


-> par étapes
-> révision de la constitution
-> transmission des compétences de l’autorité fédérée vers les
entités fédérées

Collectivités fédérées -> 3 régions


-> 3 communautés
-> 2 commissions communautaires (francophone et néerlandophone)

b. La répartition des compétences

Principes 1. Attribution -> par institution


-> en vertu de la loi
-> autorités fédérales
-> const. Art. 35 (pas encore en vigueur)

2. Exclusivité -> s’exclut entre elles


-> pour chaque situation, il n’y a qu’un collectivité compétente
-> plusieurs collectivités sont compétentes pour un même
territoire mais pas pour une même situation
-> Code BAC p209 : elles peuvent déborder mais que si c’est
nécessaire pour appliquer nos propres pouvoir

3. Externalité -> les collectivités sont compétente dans l’exercice de leur compétences
au niveau international

4. Proportionnalité -> un législateur ne dois pas rendre ni impossible ni compliqué


l’exercice par l’autre autorité fédérée de ces propres compétences
-> ne pas se mettre des bâtons dans les roues

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Compétences matérielles des communautés -> l’essentiel est dans la constitution

Compétences matérielles des régions -> Loi spéciale du 8 aout 1990, art 6
-> const. Art. 39

Transfert de l’exercice de compétences -> const. Art. 138 et 139


-> ouvrent la possibilité de transfert de compétences
entre entités fédérées
-> nécessité de plusieurs décret - de ceux qui cèdent
- de ceux qui reçoivent

c. La Région wallonne

Le Parlement -> Namur


-> pas de dissolution possible
-> adoption de décrets

Le Gouvernement -> pouvoir législatif (avec Parlement) + exécutif (seul)


-> adoption d’arrêtés de gouvernement

d. La Communauté française

Le Parlement -> Bruxelles


-> adoption de décrets

Le Gouvernement -> pouvoir législatif (avec Parlement) + exécutif (seul)


-> adoption d’arrêtés de gouvernement

e. La Communauté et la Région flamande

Le Parlement -> Bruxelles


-> adoption de décrets

Le Gouvernement -> pouvoir législatif (avec Parlement) + exécutif (seul)


-> adoption d’arrêtés gouvernementaux

f. La Région bruxelloise

Le Parlement -> Bruxelles


-> adoption de décrets

Le Gouvernement -> Bruxelles


-> adoption d’arrêtés gouvernementaux

16
e. La communauté germanophone

-> collectivité très minoritaire : -1% de la population


-> profit indirect du transfert de compétences
-> Statut réglé par la loi fédérale ordinaire de 1983
-> composée des 9 communes de langue allemande

Le Parlement -> Eupen


-> 25 élus directs
-> monocaméralisme
-> législature de 5 ans
-> élection d’un belge, majeur, d’une commune germanophone (LSIB, Art 12)
-> adoption de décrets + a les compétences pour l’aménagement du territoire et
l’organisation des communes germanophone

Le Gouvernement -> Maximum 5 membres élus par le Parlement


-> adopte des arrêtés de gouvernement

Les normes des collectivités locales

a. Les principes constitutionnels

Décentralisation -> provinces et communes ont une identité juridique propre


-> contrôle exercé par l’autorité supérieure

Compétences -> intérêt communal et provincial sauf celles déjà attribuées aux Régions,
Communautés ou au fédéral

Missions -> confiées par le fédéral

Contrôle de tutelle -> légalité et opportunité

Membres des conseils communaux et provinciaux -> élus directement par la population

Législature -> tous les 6 ans

Publicité -> séances des conseils, budgets et comptes ouverts a tous


-> réunions collège communal a huit clos

Condition d’éligibilité aux élections locales -> droit européen


-> droit de votes des étrangers hors E.U aux
communales SI 5 ans sur le territoire + signer nue
déclaration d’engagement de respect de la
constitution belge et des droits de l’homme

Consultations populaire provinciales et communales -> ouvert a tous si + 16 ans


= ± référendum

17
b. Les provinces

Conseil provincial -> 47 à 84 membres élus directs (proportionnellement aux habitants)


-> législature de 6 ans
-> prise de décisions d’ordre général
-> vote des regelants provinciaux
-> établis le budget provincial
-> adopte des règlements provinciaux et ordonnances de polices
-> publie des bulletins provinciaux
Collège provincial = députation permanente
-> 7 membres élus par le conseil provincial
-> adopte des règlements et des ordonnances de police publiés dans le bulletin
provincial
-> gestion journalière
-> exécution des décisions du conseil

Gouverneur -> représentant de l’autorité de tutelle au sein de la province


-> choisi par le gouvernement régional et sur avis conforme de conseil des ministres
-> législature de durée indéterminée
-> assiste aux réunions du collège provincial
-> commissaire du gouvernement fédéral
-> commissaire du gouvernent régional = contrôle de tutelle
-> adopte des règlements et ordonnances provinciales
-> normes réglementaires
-> publiées dans le bulletin provincial propre a chaque province
-> entre en vigueur 8 jours après la publication

c. Les communes

Conseil communal -> pouvoir législatif


-> adopte des règlements et ordonnances

Collège communale -> charge de la gestion journalière ou des situations urgentes de la commune
-> adopte des règlements

Bourgmestre -> désigné par le conseil communal


-> officier de l’état ciivil = personne constatent chaque action civil
-> responsabilité de la police administrative
-> sécurité / santé / tranquillité publique
-> premier magistrat de la commune
-> représentant des gouvernements
-> adopte des normes réglementaires et arrêtes de police

18
La cohérence au sein des règles unilatérales

a. Le risque d’incohérence juridique

-> ex: conflits de compétences entre entités fédérées, violation de normes


supérieur
-> mise en place d’une autorité de contrôle de la hiérarchie des compétences

b. Les controles a priori

-> préviens les atteintes a la cohérence du système

Section de législation du Conseil d’État -> compétence d’avis


-> pas d’obligation du gouvernement de suivre l’avis
-> produit des avant projets de loi/décret/ordonnance
-> produit des propositions de loi/décret/ordonnance
-> produit des projets d’arrêtés réglementaires
-> contrôle obligatoire sauf en cas d’urgence

Autorité de tutelle -> intervention préalable a l’a norme communale ou provinciale


-> avant la mise en place de cette norme par l’autorité de tutelle
-> soumission de la norme a la région
Si autorisation et approbation avant la sortie règlement -> adopté
Si refusé -> suppression de la norme

c. Les controles a posteriori

-> restitution de la cohérence au système juridique

Cour institutionnelle -> 1980 : création du juge constitutionnel


-> remet en question un norme constitutionnelle

Conseil d’État -> contrôle les normes a valeur réglementaire


-> gère les contentieux administratif

Cours et tribunaux de l’ordre judiciaire -> en cas d’un arrêté non conforme aux lois un juge peu
écarter l’application d’un règlement administratif
-> les cours et tribunaux ne peuvent alors plus en tenir
compte ni se baser dessus

Autorité de tutelle -> capacité de l’autorité exerçant le pouvoir de tutelle sur une province ou une
commune de suspendre ou annuler une orme provinciale ou communale

=> tous ces mécaniques permettent de diminuer les risques d’incohérence juridique

19
B. Application des règles unilatérales

Application dans le temps


-> non immuables
-> changer et évoluent avec la conception de la société
-> Si changement : nécessité d’en conciliation entre anciennes et nouvelles normes

a. Effet rétroactif
-> règle applicable a tous les éléments passé, présents et futurs

b. Effet immédiat
-> règle applicable aux éléments présents et futurs
-> règle applicable aux effets des éléments passés

c. Effet différé
-> règle applicable uniquement aux éléments futurs

Application dans l’espace


-> dépend de l’endroit
-> espace interne = application dans l’ace des normes de droit national
-> espace international = droit international privé = situation d’extranéité

Pourquoi ?
-> multiplicité des normes juridiques (nationales, internationales, intra-étatiques)
-> facilité de déplacement et possibilité de nouage de relation juridique
internationale -> augmentation des cas d’éléments juridiques étrangers

Critères de rattachement

1. Territorialité -> une partie des règles nationales


-> application a toutes situation juridiques
-> se déroulant sur le territoire
-> peu importe la nationalité des personnes concernées

2. Personnalité -> application aux nationaux


-> quelque soit l’endroit
-> droit national

3. Résidence habituelle -> application a tout résident du pays


-> peu importe la nationalité

4. Volonté des parties -> choisi par les personnes concernés


-> soumission partielle au droit national choisi

20
Inapplication des règles écrites

a. Abrogation
-> abolition d’une règle
-> mettre fin a l’application d’une loi
-> selon la même procédure ce vote que pour son adoption
-> ne vaut que pour le futur

1. Abrogation tacite -> expresse


-> explicite
-> adoption d’une loi annonçant l’abrogation d’une autre

2. Abrogation implicite -> adoption de nouvelle règle abrogeant implicitement les ancienne
-> nouvelles dispositions contredisants les anciennes
-> volonté d’abrogation part l’incompatibilité d’une règles nouvelle
ou ancienne

b. Annulation
-> effet rétroactif
-> par l’intervention d’un autre organe / autorité que l’autre même

C. Les règles négociées

Conventions collectives de travail

Quoi ? -> accord écrit


-> durée variable
-> appliquée par une ou plusieurs organisations de travailleurs (syndicats) et une
ou plusieurs organisations d’employeurs
-> contient des règle concernant les relations de travail dans les entreprises (jours
de congé, etc)

Niveaux d’applications

-> 1 seule entreprise

-> plusieurs entreprises

-> 1 branche d’activé = convention sectorielle


-> une commission paritaire négocie la convention
-> pas d’intervention de l’état, négociation entre les acteurs

-> plusieurs secteur et nationale


=> Conseil national du travail entrez acteurs privés
-> demande d’approbations par le gouvernement fédéral
-> par la commission paritaire si intersectorielle
-> applications tous présent et représenté ou non
-> se rapproche d’un contrat ou règlement

21
Accords de coopération (LSRI Art. 92 bis)
-> de plus en plus nombreux en Belgique
-> sorte de contrat

Acteurs -> gouvernement

But -> négocier un accord entre différents gouvernements


-> État, Communauté, Régions

Publication -> non obligatoire

Adoption -> une fois le contenu (pouvant être législatif) de la convention approuvé par les
différentes assemblées législative
-> valeurs ± égale a une règle
car conventions négociée entre gouvernements
+ valeur de décret si approbation des assemblées concernées
=> assentiment des chambres concernées

22
Les règles non écrites
-> ≠ sources de droit dérivées

A. Coutume
-> importance historique considérable
-> règle de droit qui se dégage d’une pratique constante et uniforme chez une majorité de
personnes aillant la conviction que la manière d’agir qu’impose la coutume est obligatoire
-> se distingue de la coutume du simple usage = application sans conviction
-> ne fait pas l’objet d’un processus de création règlementé mais spontané
Problématiques
-> sécurité juridique
-> controverse autour de l’existence la coutume
-> controverse autour de la portée de cette coutume, au détail de la règle
-> relative au lieu
-> varient selon les régions et villes
Rôle
-> marginalisé par les normes écrites
-> CC remplace toute coutume
/!\ existence de coutume constitutionnel
-> ex : quand une gouvernement démissionne il doit se limiter aux affaires courantes

B. Principes généraux du droit


-> celui que le juge va considéré comme principe juridique
-> trouvable dans aucun texte particulier
-> pas de référence a une disposition juridique particulière

Exemples
-> droit de la défense
-> sécurité juridique
-> hiérarchie des normes
-> principe de proportionnalité
-> principe de l’interprétation stricte de la loi pénale

Caractéristiques
-> pas de règle écrite
-> plusieurs textes font un application particulière d’un principe général
/!\ principe général reste indépendant
-> s’applique a des situations aléatoires et fort différenciées les unes des autres
-> affirmation d’un fondement d’ordre juridique
-> protègent les particuliers contre d’éventuels abus des pouvoir publics

23
Rôle

1. Production de la norme
-> comble les lacune du système juridique
-> lorsque certaines situations ne sont pas réglée par des normes précises
-> CJ, Art 5 : oblige le roi a statuer sinon déni de justice
-> résous les contradiction entre plusieurs règles
-> hiérarchie des normes

2. Interpretation de la norme
-> justification d’une norme
-> ex : pour les loi misent en place pendant la guerre

3. Application de la norme
-> encadre l’exercice des droit subjectif
-> encadré l’ouvre administrative / le travail de l’autorité
-> ex : limite l’abus de droit avec le principe de proportionnalité

Place dans la hiérarchie


-> rang législatif
-> même valeur que la loi
/!\ ne peuvent pas contredire la loi
-> la règle écrite prime sur la règle non-écrite
-> prime sur les normes réglementaire et les normes en dessous des normes réglementaires

/!\ certaine ont plus de poids que la loi


-> ex : principe de continuité de l’État
-> actives de la constitution déduits de là
-> ex : principe de séparation des pouvoirs
-> articles de la constitutions déduits de là

24
La jurisprudence

A. Pouvoir judiciaire
Jurisprudence = voie de disposition générale
-> l’ensemble des décisions rendue par les juridictions
-> sont écrient
-> sont publiées
-> règle générale qui se dégage des motifs d’une décision individuelle
-> idées et tendance générale
-> source de droit
/!\ débats
/!\ non obligatoire (CJ, Art. 6) = aucune autorité juridique
/!\ a une autorité de faits considérable
-> lorsqu’elle est constante
-> encore plus lorsqu’elle est dite de juridiction supérieure

Place du pouvoir judiciaire


-> identifié dans la constitution (Const., Art. 40)
-> juge et tranche via des décisions individuelles
-> jugement au niveau national
-> par les cours et tribunaux
/!\ jugement internationaux n’appartenant pas au pouvoir judiciaire
-> cours internationale des droits de l’homme
-> cours constitutionnelle
-> pouvoir d’État

Principes constitutionnels
-> Const., Art 144 et 145

Acteurs du procès

a. Magistrat du siège / assise


-> tranche
-> juge ou conseillé
-> cours = rend un arrêt
-> tribunal = rend un jugement
-> nommé par le Roi

b. Magistrat debout
-> ministère public = parquet
-> représente les interêt de la société
-> veille au respect des loi et a l’ordre public
-> tribunal correctionnel = procureur du roi
-> cours d’appel = procureur général
-> cours de cassation = avocat général
-> cours du travail = auditeur du travail
-> recherche l’infraction
-> ordonne les devoirs d’enquête
-> poursuis les suspect
-> applique la loi pénale
-> guidé par le principe d’opportunité de poursuite (peu classer sans suite)

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c. Avocat
-> mission de conseil
-> celui que l’on contacte avant les problème
-> mission de présentation devant les tribunaux
-> présence non obligatoire
-> Loi salduz : droit de consulté un avocat

-> offre une aide juridique


-> totale ou partielle selon les revenus

1. De première ligne -> pas de revenu maximum du justiciable


-> conseil
-> gratuit
2. De deuxième ligne -> désignation d’un avocat
-> revenu maximum
-> = avocat prodéo ou « avocat commis d’office »
/!\ pas vraiment commis d’office car on peut en charger

d. Greffier
-> assiste le magistart
-> prend note, rôle de secrétaire
-> nommé par le roi

e. Huissier
-> dresse et signifie les exploit de justice
-> exploit de justice = mode normal de transmission d’info entre parties
-> signifié = communiqué officiellement (comme un recommandé)
-> met en exécution les décisions de justices
-> apporte la conclusion du jugement aux parties
-> apd signification du jugement on compte les intérêt, etc
-> seule personne habilité par le roi a effectuer des constats matériels / factuels

Autorité de chose jugée


-> une décision ne s’applique qu’a la situation jugée
-> un juge ne sera jamais emmené a statué 2 fois sur la même affaire avec les même partis
-> pour protéger la sécurité juridique
-> autorité relative : ne vaut que pour les partis présent au litige
-> Voie de recours pour avoir une deuxième décision qui se substituera a la première

Ordinaire

1. Appel -> demande a une juridiction supérieure de prendre une nouvelle décision pour
remplacer celle qu’une des partie critique
-> alors on repart a zéro
-> seconde degré de juridiction
-> doit se faire un mois a partir de la signification du jugement
= délais d’appel

2. Opposition -> suit un jugement rendu par défaut


-> quand l’accusé n’est pas là et n’est pas défendu

26
Extraordinaire

1. Pourvoi en cassation
-> juge si une décision de justice est légale
-> si on a appliquée la bonne loi et qu’on l’a bien interprétée
-> rejet = l’autre juridiction a bien appliqué / interprété la Loi
-> accepte = l’autre juridiction a mal appliqué / interprété la loi
-> la cours de cassation casse l’arrêt d’appel
-> envoie du dossier a une cours d’appel autre part
/!\ pas obligée de prendre l’affaire
-> si l’autre cours d’appel donne un jugement contraire
-> deuxième pourvoi de cassation
-> envoie du dossier a une cours d’appel autre part
/!\ obligation

2. Tierce opposition
-> action d’opposition introduite par un tiers
-> si le jugement a un impact sur ce tiers

Fonctionnement du procès

Principe du contradictoire
-> toute les parties doivent avoir le temps de prendre connaissance des éléments
possédée par l’autre parti
-> droit de la défense
/!\ appellation trompeuse car vaut pour les deux partis

Principe d’égalité des armes


-> toute les parti doivent avoir a leur disposition les conditions favorable pour
développer correctement et également leurs thèses
-> ex : temps nécessaire
-> droit de la défense

Principe de la publicité des audiences


-> toute audience est publique
SAUF lorsque la publicité peut être dangereuse pour l’ordre et les moeurs

Principe d’obligation de statuer


-> du juge
-> dans un certain délais, raisonnable

Principe de la publicité du jugement


-> jugement donné publiquement

Principe de motivation d’un jugement


-> un jugement doit être motivé
-> le magistrat doit rappeler la cause jugement
-> le magistrat doit rappeler les norme et loi qu’il a utilisé pour rendre son jugement
=> oblige le magistrat a faire une travail transparent de recherche sérieuse

27
C. Principe d’organisation judiciaire
Compétences territoriale

a. Canton
-> plus petite division territoriale judiciaire

b. Arrondissements
± = aux provinces

c. Cours d’appel
-> 5 en Belgique
-> ressorts couvrent 1 ou plusieurs provinces

d. Cour de cassation
-> 1 pour toute la Belgique

Compétences matérielles

a. Tribunal de première instance

1. Tribunal civil

Compétences ordinaires -> juridiction de droit commun


-> litiges civile de plus de 2500 €

Compétences spéciales -> contestation d’impôts


-> recours aune amande administrative

Juge des saisies -> contestation des saisies opérés par les huissiers

Appel d’une décisions -> au près des chambres civiles de la cour d’appel

2. Tribunal de la famille et de la jeunesse

Chambre de la famille

Chambre de la jeunesse -> protections des mineurs en danger et des mineurs délinquants
/!\ possibilité de dessaisissement lorsque l’infraction est
grave -> transmission de l’affaire a une juridiction pour adulte

Appel d’une décision -> devant la cour d’appel correspondante

3. Tribunal correctionnel

Compétences pénales -> délits


-> appel des jugement rendu par le tribunal de police

Appel d’une décision (délits) -> Chambre pénales de la cours d’appel

4. Tribunal de l’application des peines

Compétences -> contrôle l’application des peines


-> assure un suivis des peines

Appel d’un décision -> IMPOSSIBLE


-> pourvoi en cassation en dernier ressort

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b. Justice de paix

1. Compétences générales -> litiges civils


-> litiges commerciaux
-> max 5000€

2. Compétences spéciales -> contentieux locatif


-> contentieux entre co-propriétaires
-> contentieux avec un fournisseur d’énergie
-> contentieux avec un service de télécommunication
-> pas de maximum du montant

3. Appel d’une décision -> OUI : si l’enjeux du litige dépasse 2000€


-> NON : si l’enjeu du litige est en-dessous de 2000€
MAIS possibilité de pourvoi en cassation /!\ ≠ appel

c. Tribunal de police

1. Infraction pénales -> contraventions

2. Compétence civile -> réparation des dommages d’un infraction au code de la route

3. Appel d’une décision -> pénale : tribunal correctionnel


civile : tribunal de premières instance

d. Tribunal du travail

1. Composition -> juges professionnels et juges sociaux

2. Compétences -> contentieux des relations du travail


-> relatifs aux contrats de travail
-> contentieux de la sécurité
-> accidents du travail, maladies professionnels, sécurité sociale
-> règlement collectif de dettes

3. Appel d’une décision -> au près de la cour du travail

e. Tribunal de commerce / de l’entreprise

1. Composition -> juges professionnel et « consulaires »

2. Compétences -> juge des contestation entre entreprise


-> entreprise = personne juridique qui poursuis de manière durable un but
économique avec une offre durable de bien ou services
-> contestation relative a un ou plusieurs actes accompli dans un but
économique
-> contentieux du droit des sociétés
-> création, gestion, liquidation
-> faillites et réorganisation judiciaire

3. Appel d’une décision -> devant la chambre des entreprise de la cour d’appel

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f. Cour d’assises

1. Composition -> 1 président, 2 assesseurs et 12 jurés

2. Compétences pénale -> crimes et délits politiques


-> délits de presse (non-raciste)

3. Appel d’une décision -> IMPOSSIBLE


-> possibilité de prouvai en cassation
/!\ non permanente

g. Cour d’appel

1. Compétence générale -> appel des décisions du tribunal de première instance et du tribunal de
commerce en premier ressort

2. Compétences spéciale -> litiges concernant les entreprise de réseaux (télécom, ferroviaire)
-> cour du marché
-> jugement des ministres et magistrats
-> privilège de juridiction

h. Cour du travail

1. Composition -> conseillers et conseillers sociaux

2. Compétence -> appel des décisions rendues en premier ressort par le tribunal du travail

i. Cour de cassation

1. Compétence -> CJ, Art. 608

2. Cassation avec renvoi -> renvoie en cassation jusqu’à ce qu’on trouve un terrain d’entente

30
L’acte juridique privé
La notion d’acte juridique privé

A. Définition
-> manifestation de volonté
-> opérée par une personnel physique ou morale
-> dans l’objectif de créer des effets juridiques découlant du droit objectif
= contr at

B. Composition
Negotium
-> contenu de l’acte
-> conclusion d’un accord
-> acte juridique a proprement parlé
-> substance de l’accord juridique
-> ex : pour une testament = volonté de la personne pour l’avenir de ses biens

Instrumentum
-> papier sur lequel on a rédigé le contenu
-> matérialisation de la preuve juridique

/!\ disparition de l’instrumentum ne rend pas l’acte inexistant


/!\ sans cette preuve un contrat devient compliqué a prouver

C. Différence entre acte juridique et fait juridique


Fait juridique
-> fait commis volontairement (meurtre) ou involontairement (accident de voiture)
-> auteur de ce fait n’a pas souhaiter inscrire les conséquences de ces actes dans la sphère
juridique

Acte juridique
-> le ou les auteurs de ces actes on la volonté d’inscrire ces actes et démarches dans la sfectre
du droit et d’en payer toute les conséquences qui en découlent

31
Les principes applicables à l’acte juridique privé

A. Principe d’autonomie de la volonté


= principe de la liberté contractuelle
-> au niveau de la formation et la définition du contenu de l’acte juridique
-> la volonté individuelle est au coeur de l’élaboration du contrat
-> les personnes morale et physiques disposent de liberté pour créer leur propre règles juridiques
-> liberté très large
-> chacun pour refuser un contrat
-> choix des co-contractant
-> choix du contenu du contrat

Limites de la liberté contractuelle


-> pour protéger la partie la plus faible de la relation contractuelle
-> ex : emprunteur par apport a la banques

Loi d’ordre publiques


-> loi qu’une société considère comme touchant aux interêt essentiel a l’état et la
communauté et fixent les bases économique et sociales de la société
ex : accès a certaines professions

Bonne moeurs
-> moral coutumière et tradition
/!\ en évolution constante avec l’état d’esprit
-> ensemble des valeurs morale déterminant comme appartenant a un groupe a un
moment donné

Lois impératives
-> impose des règles auquel les partis ne peuvent pas déroger
ex : close obligatoire dans un contrat de bail (3mois de préavis avant de partir)

Obligation de contracter
= contrat forcé
-> loi oblige de passer un contrat
ex : obligation d’avoir une assurance responsabilité civile

B. Principe de consensualisme

-> au niveau du processus de la formation du contrat


-> un contrat est formé entièrement par le seul échange de consentement sans devoir respecter
un formalisme particulier
-> volonté manifestée explicitement ou implicitement
-> pas d’instrumentum particulier

/!\ donc si pas de signe explicite de non-volonté de contracté un contrat alors on peu considéré
que vous accepter de contracter

Exceptions

Acte solennel
-> souvent c’est l’obligation d’un écrit
-> pour que la partie la plus faible se rende bien compte de la portée de l’acte
ex : bail, crédit a la consommation, contrat de mariage
ex : obligation délaisser 14 jours pour renvoyer un produit acheté a distance
32
Acte réel
-> contrat dépendant de la remise d’une chose
ex: contrat de prêt ou de dépôt

C. Principe de la convention-loi
-> niveau de la valeur de l’acte juridique
-> le contrat a une force obligatoire qui lie les partis au contrat
-> contrat obligatoire de la même manière qu’une loi le serai pour les parties
Exceptions
-> motivée par le but de protéger une des parties

1. Délai de réfection pour le consommateur après avoir un conclut un contrat a distance

2. Juge peur modifier certains éléments du contrat

D. Principe de relativité des actes juridiques


-> contrat n’ont d’effet qu’entre les partis contractante
-> contact ne nuit pas aux tiers / n’impacté pas un tiers
-> contrat ne peut pas être revendiquer

Exceptions

Stipulation pour autrui


-> engagement d’un promettant a un stipulant au bénéfice de quelqu’un d’autre
-> opération triangulaire dans laquelle les partis s’accordent pour faire naitre a
charge du promettant un droit de créance au profit de la tierce personne
ex : contrat d’assurance vie
-> contrat de monsieur X avec une assurance vie au bénéfice de madame Y

Action directe
-> mécanisme permettant de faire fonctionner l’assurance
-> cas où la loi prévois qu’un droit de créance propre et direct a une personne peut
être réclamer par son débiteur au débiteur de la personne
-> ex : victime d’un accident de la route est créancier direct de celui qui a commis
l’accident, celle ci peu réclamer son dommage aux frais de la compagnie
d’assurance de l’auteur (débiteur du débiteur de la victime)
-> Loi du 25 juin 92

E. Principe d’exécution de bonne foi


-> le juge quand il interprète le contrat doit le faire en fonction de l’intention qu’avait les parties au
moment de la rédaction de celui ci
-> application beaucoup plus ample
-> suppose la bonne foi au moment de la négociation du contrat
-> parties sont raisonnables et équitables
ex: ne pas faire d’abus de droit

Abus de droit
-> exercice d’un droit dépassant manifestement les limites de l’exercice normal de ce droit par
une personne habituellement prudente et diligente
ex: lorsqu’un créancier poursuis un contrat dans le seul but de nuire son débiteur
-> sanction : imposer un exercice normal de son droit et/ou la réparation de conséquences de cet
exerce abusif
33
Typologie des contrats

A. Contrat unilatéral VS bilatéral

Unilatéral
-> déclaration de volonté d’une personne
-> entraine des effets juridiques
-> ex : testament, reconnaissance d’une naissance

Bilatéral
= contrat synallagmatique
-> rencontre de la volonté de deux ou plusieurs personnes (multilatéral)
-> créancier et débiteur

B. Contrat a titre gratuit VS a titre onéreux


Gratuit
-> contrat sans intentions libérales
-> code civil s’en méfie
Ex : prêt sans inter, hébergement gratuit, dépôt gratuit, etc

Onéreux
-> contrat avec intentions libérale

C. Contrat commutatif VS aléatoire (CC, Art 1104)


Commutatif
-> la valeur de la compensation finale entre les partis est fixé lors de la signature du contrat

Aléatoire
-> compensation finale pour chaque partie n’est pas déterminée au moment de la signature du
contrat et dépend du hasard
Ex : contrat d’assurance

D. Contrat consensuel VS solennels et réel


Consensuel
-> sans instrumentum déterminé

Solennel - Réel
-> avec instrumentum obligatoire

E. Contrat non intuitu personae VS intuitu personae


Non intuitu personae
-> identité du débiteur apporte peu voire pas du tout
Ex : remboursement de dettes
-> un membre de la famille peu le faire

Intuitu personae
-> identité personnelle du co-contractant est décisive
Ex : bail
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F. Contrat instantané VS successif
Instantané
-> l’ensemble des droits et obligation sont d’application des la signature du contrat
Ex : contrat de vente classique

Successif
-> des droits et obligations viennent successivement et après la signature du contrat
Ex : bail

G. Contrat de gré à gré VS d’adhésion


De gré a gré
-> les parties on réellement pu négocier le contenu du contrat
Ex: vente d’un immeuble

D’adhésion
-> lorsque les négociations sont inexistantes
-> seul choix du co-contractant : accepter le contrat tel quel ou pas
Ex : contrat de prêt avec une banque

35

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