Droit subjectif

Il s’agit des prérogatives reconnues par le Droit objectif aux individus ; les prérogatives sont des
droits dont les individus peuvent se prévaloir dans leur relation entre eux (droit de liberté, droit de
santé …).

Les sujets du Droit :

Les personnes physiques :
+ Identification et location de personne physique :
Etat civile : ensemble des règles destinées à officialiser et consigner les faits fondamentaux des
personnes physiques, c’est un document administratif obligatoire pour les nationaux.

Registre de l’état civile : chaque bureau communal a son propre registre quand transmet à la fin de
l’année au procureur du roi un livret est délivré à l’intéressé est doit être présenter à l’état civile
chaque fois quand on peut désirer y a porter une modification, des copies intégrales ou des
extraits.

+ Les actes à déclarer :

Acte de naissance : la déclaration se fait au pré de l’officier de l’état civile de lieu de naissance dans
un délai ne dépasse pas 30 jours.

La naissance lors d’un voyage : la déclaration se fait après d’un agent. Pour les étrangers quand la
naissance se fait au Maroc le nouveau-né peut être inscrit au Maroc avec la mention de son acte de
nationalité.

Le mariage et sa dissolution : l’officier de l’état civile inscrit les mentions principales de l’acte de
mariage de l’acte de naissance de chaqu’un des époux aux référence de sa consignation au registre
de mariage de tribunal. La même règle est applicable en cas de dissolution.

Le décès : il doit déclarer auprès de l’officier de l’état civile au lieu il se produit par un conjoint (le
père, la mère, le frère, le grand père…) c’est l’autorité locale qui s’occupe (Pacha, Caïd)

+ Le nom et le prénom :
Le nom patronymique : pour les musulmans est une règle récente avant en ajoute le prénom de
père (Ben).

*Le nom ne doit pas être prénom, doit être celui de père, ne doit pas être ridicule ou à consence
étrangère.

Le prénom : il doit avoir des caractères marocains, il précède le nom, il ne peut être changer que
par action juridique.

+ Le domicile :
Domicile réel : là où il a sa résidence ou il travaille (lieu où il traite ses affaires) ou encore là où elle
a ses intérêts, la personne est contactée au lieu de son habitation lorsqu’il s’agit d’une affaire
concernant sa famille ou qui touche son patrimoine personnel. Lorsqu’il s’agit de question se
rapportant à son travail, il est contacté au lieu où il l’exerce.
 + La capacité : le régime de la capacité juridique
C’est l’aptitude qu’a une personne à jouir des droits dès sa naissance jusqu’à sa mort d’une part
« Capacité de jouissance », et d’exercer ses droits et assumer des obligations résultantes de ses
actes d’autre part « Capacité d’exercice ».

La pleine capacité d’exercice : s’acquiert par toute personne ayant atteint l’âge de la majorité légal
fixé à 18 ans sauf pour le dément, le prodigue, le faible d’esprit. Toutefois, le mineur de -18 ans
peut bénéficier d’une déclaration d’émancipation ou d’une autorisation d’une partie de ses biens.

Déclaration d’émancipation : c’est une connaissance anticipée de la pleine capacité d’exercice à

l’âge de 16 ans et qui montre le signe de maturité, elle est conférée par le tribunal à la demande de
l’intéressé ou de son représentant légal.

L’autorisation : le mineur ayant atteint l’âge de 12 ans de discernement peut recevoir de son
représentant légal, une partie de ces biens administrer à titre d’essai.

+ L’incapacité juridique d’exercice :
On distingue entre 2 catégories :

- Les personnes qui ne jouissent d’aucune capacité :

L’enfant qui n’a pas atteint l’âge de discernement fixé à 12 ans.

Le dément (c’est la personne qui complétement perdue la raison), les actes passés par ces
personnes sont nuls et nul d’effet.

- Les personnes dont l’exercice est limité :

L’enfant ayant atteint l’âge de discernement.

Le prodigue (c’est la personne qui dilapide ses biens par des dépenses, sans utilité et d’une
manière qui porte préjudice à lui-même ou sa famille).

Le faible d’esprit (la personne atteinte d’un handicape mentale qui l’empêche à maitriser ses
pensées et ses actes).

+ Représentant légal :
Tous les tuteurs légaux sont des représentants légaux mais les représentants légaux ne sont pas
des tuteurs légaux. Le tuteur légal c’est le père après il y a la mère et le juge.

Tuteur testamentaire : Personne de signée par le père ou la mère par le testament.

Tuteur datif : En absence des deux tuteurs le tribunal choisit un tuteur datif il doit choisir les aptes
des proches parents à d’enfant, le tuteur datif est choisi parmi les autres proches parents, si non
parmi les tiers.

Les personnes morales :

Elles sont également des sujets de droit, c’est u groupement de personne ou des biens constituer
pour réaliser un but déterminer. Il est doué par le droit objectif d’une personnalité juridique
distincte de celle de ses membres de la même façon que la personne physique, la personne morale
a des droits et des obligations et un patrimoine destinait.
 + Personne morale privée :
Se sont des groupements de personnes ayant un but commun, on distingue les personnes morales
privé (société, association, fondation, syndicat)

*SNC : société en nom collectif

*SCS : société en commandité simple

*SARL : société à responsabilité limitée

*SA : société anonyme

Déf de la société  : La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en
commun leurs biens ou leur travail ou tous les deux à la fois en vue de partage le bénéfice qui
pourra en résulte.

+ Les sources du droit subjectif :

Le fait juridique : est un événement quel conque volontaire ou nom qui produit un effet juridique
on remarque dans cette définition l’absence de la volanté.

3 types de fait juridique :

- Evénement ponctuel
- Lien personnel
- Résulte de l’écoulement de temps

Acte juridique : c’est une manifestation de volontés qui a pour objet et pour l’effet de donner des
obligations civiles on constate tout de suite la différence entre l’acte juridique et le fait juridique
l’accent est mis sur le facteur volonté.

La notion du contrat : c’est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’oblige envers
une ou plusieurs autres personnes à donner ou à faire ou à ne pas faire quelque chose.

 Contrat synallagmatique : Il crée des obligations réciproques à la charge des parties

chaqu’une à la fois débiteurs et créancier, ex : contrat du banquier.
 Contrat unilatéral : Il ne fait n’être d’obligation qu’a la charge d’une seul des parties cette
partie ni que débitrice et l’autre ni que créance, ex : contrat de prêt.
 Contrat à titre gratuit : L’une des parties procure un avantage à l’autre partie sans rien
recevoir en autre partie.
 Contrat à titre onéreux : Chaque partie fourni quelque chose à l’autre en échange d’une
conte partie considéré comme équivalente.
 Contrat commutatif : Ses prestation sont certaine définitivement détermine l’hors de la
conclusion du contrat.
 Contrat consensuel : Il est formé par le seul échange des consentants sans aucune
condition de forme ne soit opposé c’est le principe en droit marocain.

Les conditions de valable un contrat :

 La capacité
 La cause
 L’objet
 Le consentement, les vices de cela (l’erreur, le dol, la violence, lésion).