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Titre II.

Les domaines du droit privé

Chapitre 1 : Les obligations

Elles peuvent être contractuelles ou extra contractuelles. Elles peuvent naître d’un contrat
ou naître en dehors de la conclusion de tout contrat.

Section 1 : Le contrat

Accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modi er, à
transmettre ou à éteindre des obligations. Figure à l’article 1101 du code civil.

I. Principes généraux et types de contrats

A. Principes

• Principe de la liberté contractuelle. Chacun est libre de contracter ou de ne pas


contracter. Chacun est libre de choisir son co-contractant. Chacun peut déterminer le
contenu et la forme du contrat dans les limites qui sont xées par la loi.

Article 1102 du code civil: principe de liberté contractuelle.

• Principe de bonne foi, article 1104. Les contrats doivent être négociés, exécutés et
formés de bonne foi. Il faut avoir un comportement loyal lorsque l’on conclu un
contrat. 


• Principe de la force obligatoire du contrat. Article 1103 du code civil. Le contrat


tient lieu de loi à ceux qui les ont fait.

B. Les types de contrats


• Des contrats consensuels, distingués des contrats solennels et des contrats réels.

Les contrats consensuels c’est lorsque deux volontés se rencontrent. Il est formé par le
seul accord des parties.

Les contrats solennels sont ceux dont les conditions dans la conclusion sont xées par la
loi. Exemple: la donation s’e ectue devant un notaire.

On parle aussi de contrat réel, celui dont la formation est subordonné à la remise de la
chose. 

• Contrats synallagmatiques: qui font naître des obligations à chaque partie. Exemple: un
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contrat de vente. 

Ces contrats s’opposent aux contrat unilatéraux qui comportent une obligation à la
charge d’une seule partie. Exemple: un contrat de donation. 

• Il existe aussi des contrats aléatoires, contrats dont les e ets, quant aux avantages et
aux pertes dépendent d’un événement incertain. Exemple: le contrat d’assurance. 

Opposés aux contrats commutatifs, qui prévoit des prestations équivalentes. 


II. Formation et e ets

A. Formation


Les contrats sont soumis à des conditions de validité qui sont énoncés dans le code civil
à l’article 1128 et suivants. Ce sont les conditions relatives à la volonté, à la capacité, au
contenu du contrat, et parfois à la forme du contrat.

1. La volonté

Les parties béné cient de l’autonomie de la volonté. C’est en relation avec


l’individualisme libéral. Chaque individu va par sa volonté décider des obligations qu’il va
s’engager à respecter. La volonté est un principe très important qui va s’exprimer à
di érentes égards même s’il y a de plus en plus de lois impératives en matière de droit du
travail...

Elle doit exister, elle doit être saine, éclairée. Principe très fort.

a) La volonté doit exister

En présence d’un contrat unilatéral, c’est la manifestation d’une seule volonté. Lorsqu’on
est en présence d’un contrat bilatéral il doit y avoir la manifestation de deux volontés, et
c’est l’accord de ces deux volontés qui forment un contrat.

La volonté de s’engager doit émaner de quelqu’un qui est capable de discernement. Pour
exprimer sa volonté il faut être sain d’esprit.

La volonté émane de l’auteur de l’acte mais elle peut aussi émaner d’un représentant de
l’auteur de l’acte. Dans ce cas l’acte juridique est passé par une personne à la place et
pour le compte d’une autre personne: le représenté.

Cette représentation peut être l’objet d’un contrat, par contrat on va charger quelqu’un de
nous représenter, c’est le contrat de mandat. On dit que le mandant charge le mandataire
de le représenter en son nom et pour son compte. La représentation est donc
contractuelle.

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La représentation peut être légale: c’est la loi qui va désigner un représentant. Ce peut
être le représentant d’une personne majeure incapable ou typiquement la loi revoit que
les parents représentent leurs enfants. Les e ets de cet acte seront subis sur le
patrimoine de la personne qui est représentée.

b) La volonté doit être saine

Cette volonté doit être exempte de tout vice. Elle ne doit pas être viciée. En droit, il existe
ce que l’on appelle les vices du consentement, déclinés aux articles 1130 suivant du
code civil. Tout vice d’un consentement peut entrainer la nullité du contrat.

Les vices du consentement sont au nombre de 3:

• -  L’erreur: opinion qui est contraire à la réalité. Si notre consentement est fondé
sur une erreur c’est lorsqu’une personne consent à un acte mais elle se trompe sur
l’un de ses éléments essentiels. On peut se tromper sur l’authenticité de l’objet du
contrat de vente. Il peut aussi y avoir erreur sur la nature, sur la personne du
contrat. 


• -  Le dol: emploie d’un moyen frauduleux pour obtenir le consentement d’une
personne. Exemple: dissimuler d manière arti cielle l’état de notre véhicule.
Manœuvre dolosive en matière immobilière. Cette manœuvre dolosive peut résulter
d’une action, l’utilisation de mensonge, mais aussi le silence. 


• -  La violence: exercer une contrainte sur la volonté d’une personne pour obtenir
son consentement. Cette violence doit être déterminante pour le consentement
pour être considérée comme un vice. 

- La volonté doit être éclairée. 

De plus en plus pour conclure un contrat on va béné cier d’un certain nombre
d’informations qui doivent gurer dans notre contrat ou qui gurent sur le produit
qu’on doit acheter. C’est le rôle de l’étiquetage d’un produit, des mentions
informatives. Et dans certaines professions, l’obligation d’informer le client sont
assez contraignante: banque, notaire... 


Certains contrats s’accompagnent de délais. Ils ne pourront valablement être conclus que
si l’une des parties a disposé d’un délais su sant au cours duquel elle a pu examiner
l’o re. Exemple: crédit pur un achat immobilier. Cette o re ne peut être acceptée avant
un délais de 10 jours, imposé par la loi.

Il y a aussi le droit à la rétractation. L’une des parties va pouvoir revenir sur son
engagement en rétractant son consentement, et ce après la conclusion du contrat. Les
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délais sont des délais xés par la loi mais il y a parfois des o res allant au delà de ces
derniers.

2. La capacité

La capacité et à l’inverse l’incapacité c’est l’aptitude ou l’inaptitude à être titulaire de


droits et à les exercer.

Toute personne est en principe capable juridiquement sauf les mineurs non émancipés et
sauf certains majeurs protégés.

a) Le mineur

L’âge de la majorité en France c’est 18 ans. En dessous de 18 ans pour conclure un


contrat il faut un représentant légal. Généralement le représentant légal du mineur c’est le
parent, celui qui dispose de l’autorité parentale.

Ce représentant va passer les actes au nom et au compte du mineur, notamment les
actes au béné ce du mineur: les actes conservatoires du patrimoine du mineur. Pour les
actes les plus graves, pour les actes de disposition, il faut une autorisation du juge.

Il existe des cas prévus par la loi, dans lesquels le mineur peut agir lui même. S’il a plus
de 16 ans il peut conclure un contrat de travail, dans des conditions encadrées par la loi.

S’il a plus de 13 ans le mineur doit consentir à son adoption.

Le mineur qui devient parent peut aussi reconnaître un enfant.

b) Le majeur protégé

Autre incapacité juridique. C’est celui qui va faire l’objet d’une mesure de sauvegarde de
justice. Plusieurs degrés de sauvegarde organisé:

• -  Tutelle: mesure judiciaire destinée à protéger une personne majeure et tout ou


partie de son patrimoine dès lors que cette personne majeure n’est plus en état de
veiller sur ses propres intérêts. Il va donc y avoir désignation d’un tuteur qui va
représenter cette personne dans les actes de la vie civile. Une personne peut être
placée sous tutelle du fait de l’altération de ses capacités mentales ou lorsqu’une
personne est physiquement incapable d’exprimer sa volonté. Le régime de la tutelle
est le régime le plus protecteur, celui qui fait l’objet d’une mesure de tutelle ne peut
passer seul aucun acte juridique qui seront passés par le tuteur, qui devra obtenir
dans les cas le plus graves l’autorisation du conseil de famille. 


• -  Curatelle: également une mesure judiciaire de protection. Mais le majeur n’est


pas hors d’état d’agir lui même mais il a besoin d’être conseillé ou d’être controlé
dans certains actes de la vie civile. Plusieurs degrés de curatelle, qui vont s’adapter
à la pathologie, à l’état de santé de la personne sous curatelle. Il existe la curatelle
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simple, la personne va accomplir seule les actes de gestion courante comme la
gestion de son compte bancaire, la souscription de contrats de base (assurance...);
en revanche pour les actes les plus importants doit être assistée de son curateur. Il
existe aussi des curatelles renforcées: le curateur va recevoir les ressources de la
personne et elle va régler ses dépenses sur un compte ouvert au nom de celle ci. Il
a également la curatelle aménagée: le juge va xer en amont les actes que la
personne va pouvoir faire seule ou pas, selon la pathologie... il existe quelques
atténuations, le majeur sous curatelle peut se marier et reconnaitre un enfant. 


3. Le contenu de l’acte

Grande diversité de contrats. Le contrat peut créer ou modi er un droit. Reconnaître un


enfant donne le droit à l’enfant de porter e nom de la personne.

Le contrat peut transmettre un droit. Exemple: contrat de testament.

Le contrat peut entrainer l’extinction d’un droit; renoncer à un droit. Exemple: renoncer à
un droit de propriété; une remise de dette.

Le contenu du contrat doit être compatible avec le respect de l’ordre public et les bonnes
moeurs, xées par la loi.

4. La forme de l’acte

Même si en principe les actes juridiques ne sont pas soumis à des règles de forme sauf
disposition contraire. C’est la règle du consensualisme.

Il existe un certain nombre de formalités prévues par le droit notamment dans certains
cas, par exemple pour les actes solennels, ce sont des actes grave pou lesquels on va
exiger des formalités qui sont destinées à attirer l’attention de celui qui contracte sur
l’importance de cet acte et à éclaire le consentement, laisser le temps de la ré exion.

Ces formalités peuvent être la nécessité de conclure cet acte devant un notaire, il faut
que ce soit un acte authentique.

Certains contrats doivent être par écrits, lorsqu’un écrit est exigé par la loi, si cet écrit
n’est pas valable ou n’existe pas alors le contrat est considéré comme nul.

Il existe des formalités de publicité. Certains actes juridiques ne seront opposables au


tiers que s’ils ont été publiés.

Il existe en n des formalités scales, pour la conclusion de certains actes juridiques il va y


avoir un versement de droit, les droits d’enregistrement. On va verser une certaine
somme d’argent au service des impôts. C’est le cas par exemple pour la vente d’un fond
de commerce.

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L’acte sera considéré comme nul s’il ne respecte pas les conditions précédentes. C’et à
dire qu’il y aura un anéantissement rétroactif de l’acte. Le contrat sera considéré comme
n’ayant jamais été conclu.

B. Les e ets

Pour connaitre les e ets du contrat il faut savoir ce que les parties ont réellement voulu
ce qui peut causer un problème d’interprétation. Tout les contrats oblige les parties.

1. Interprétation du contrat

Opération par laquelle on va préciser le sens du contrat en cas de lacunes, en cas


d’ambiguïté ou de contradiction.

On parle ici du contenu du contrat.

À défaut d’accord entre les parties l’interprétation est e ectuée par le juge. Le code civil
donne des directives au juge pour interpréter le contrat aux articles 1188 et suivant du
code civil.

Le principe qui préside c’est celui selon lequel le contrat s’interprète d’après la commune
intention des parties plutôt qu’en s’arrêtant au sens littéral des termes.

Le juge quand il interprète le contrat doit rechercher l’intention commune des parties,
c’est à dire l’intention que les parties avaient au moment de la conclusion du contrat.
Cette intention réelle doit l’emporter sur le sens littéral du contrat parce que parfois on
conclut des contrats sans vraiment lire les contrats et en comprendre tous les termes.

En particulier c’est le cas lorsqu’il y a une contradiction entre une clause manuscrite (ou
clause de style, habituelle) et une clause imprimée, que l’on retrouve dans certains
contrats. La clause manuscrite, habituelle, va l’emporter sur la clause imprimée parce
qu’elle est censée mieux interpréter la volonté réelle.

Cette intention peut être facilement décelable dans le contrat mais parfois elle peut être
indécelable. Dans ce cas le contrat va s’interpréter selon le sens que lui donnerait une
personne raisonnable placée dans la même situation.

Lorsqu’une clause est susceptible de deux sens, parfois une qui lui fait produire un e et
et l’autre qui prive au contraire d’e cacité, on va plutôt retenir le sens qui fait produire
des e ets à cette clause. Les clauses du contrat s’interprètent les unes par rapport aux
autres.

L’idée est d’avoir une cohérence de l’intention commune des parties.

On voit l’importance du rôle du juge, qui a ici un rôle de créateur du droit. Il peut parfois
interpréter le contrat en ajoutant des obligations, notamment il le fait au pro t de la partie
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faible,; exemple: le consommateur dans un contrat de consommation, ou l’assuré dans
un contrat d’assurance.

Le juge par ailleurs n’est pas lié par la quali cation que les parties donnent au contrat et il
va pouvoir requali é dans certains cas les contrats.

2. Le contrat oblige les parties

Les contrats tiennent lieu de loi à ceux qui les ont fait. Principe de la force obligatoire des
contrats. Le contrat ne peut pas être unilatéralement révoqué. Le contrat doit être
exécuté de bonne foi.

Parfois les parties peuvent prévoir dans leur contrat des clauses de révocation. La loi
peut organiser dans certains cas des cas de révocation unilatérale.

Lorsque les parties concluent un contrat elles tiennent compte des circonstances
actuelles de conclusion du contrat et elles peuvent aussi intégrer de modi cations
prévisibles.

Il peut y avoir des circonstances imprévisibles qui interviennent et qui rendent l’exécution
du contrat beaucoup plus di cile que les conditions qui avaient été convenue à l’origine.
Un événement imprévisible ne rend pas impossible l’exécution du contrat, mais
beaucoup plus di cile. On n’est pas dans la force majeure mais dans l’imprévision
(exemple: crise économique, con it armé, guerre qui intervient...). L’imprévision qui a été
jusqu’à très récemment intégrée par l’ordonnance de février 2016.

La théorie de l’imprévision est un changement de circonstances imprévisible au moment


de la conclusion du contrat, un changement qui rend l’exécution du contrat
excessivement onéreuse pour l’une des parties, et un changement de circonstances qui
n’était pas assumée dans le contrat. Dans ce cas on peut invoquer la théorie de
l’imprévision, notamment pour se dégager des obligations du contrat.

Le raisonnement vaut a fortiori pour le cas de force majeures.

Le contrat a des faits entre les parties et parfois on va pouvoir opposer ce contrat au
tiers, cette opposabilité au tiers peut dépendre de certaines formalités.

3. Le non respect des obligations.

Lorsqu’une partie ne respecte pas ses obligations il existe des sanctions énumérés à
l’article 1217 du code civil. Lorsque l‘une des parties ne respecte ses obligations le co-
contractant peut:

- Refuser d’exécuter ou suspendre l’exécution de sa propre obligation. Un peu le


principe de l’adage « oeil pour oeil, dent pour dent ».

- Poursuivre l’exécution forcée en nature de l’obligation. Il peut donc contraindre le


débiteur à e ectuer la prestation pour laquelle il s’était engagé. L’exécution forcée c’est
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faire appel à des huissiers, au juge pour qu’il prononce l’exécution forcée de ce
contrat.

- Solliciter une réduction de prix. Il peut accepter une exécution imparfaite du contrat
mais en contre partie accepter une réduction proportionnelle du prix.

- Provoquer la résolution du contrat. On va mettre n au contrat, à toute obligation qui


existe entre nous. Il existe généralement la clause résolutoire qui va prévoir qu’on met
n au contrat à partir du moment où l’une des parties ne respecte pas ses obligations.
Parfois cette résolution peut être judiciaire, on va saisir le juge pour demander qu’il soit
mis n à la réalisation d ace contrat. La résolution n’est pas la nullité. On y met n pour
l’avenir avec la résolution alors qu’avec la nullité cela reviendrait à dire que le contrat
n’a jamais existé, la nullité c’est aussi pour le passé avec la résolution on ne remet pas
en question ce qui a déjà été fait.

- Demander réparation des conséquences de l’inexécution. C’est la responsabilité


contractuelle. On peut demander des dommages et intérêts parce que le co-
contractant n’a pas respecté ses obligations.

Section 2 : La responsabilité extracontractuelle


Les obligations qui peuvent naître entre deux individus en dehors de toute conclusion
d’un contrat.

Responsabilité qui découle des faits juridiques, et non pas des actes.

Les faits juridiques sont les agissements volontaires ou involontaires qui créent des
obligations non recherchées par l’auteur. 

Celui qui cause intentionnellement ou par maladresse des dommages va être obligé de
réparer.

I. La notion


Lorsqu’une personne cause un dommage à autrui la victime de ce dommage peut lui en
demander réparation. Il en est ainsi lorsque le dommage provient du fait personnel de
celui dont la responsabilité est engagée, c’est à dire une faute volontaire ou une simple
inadvertance. 

Il en est ainsi également lorsque ce dommage résulte du fait des choses, qui sont sous la
garde de celui ou celle dont la responsabilité est engagée ou lorsque le dommage est
causé par des personnes qui agissent pour celui ou celle dont la responsabilité est
engagée. 

L’objet de la responsabilité civile c’est de replacer la victime autant que possible dans la
situation antérieure au moyen d’une réparation en nature si elle est possible ou au moyen
d’une réparation par équivalent. 

La responsabilité on dit qu’elle est civile dans le sens où elle entraine une obligation de
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réparer le dommage et elle se distingue ici de la responsabilité pénale (réparer un trouble
causé à l’ordre public).

II. Les dommages réparables

A. Dommage matériel


C’est le dommage qui est causé aux biens, et de manière plus générale le dommage
causé au patrimoine de la victime.

Peut être une perte de revenu, des dégâts causés sur une voiture... 


Ce dommage matériel englobe la perte subie et les éventuels gains manqués.

C’est aussi le dommage qui porte atteinte à l’intégrité physique de la personne.



Il y a des dommages à caractères économiques, qui la plupart du temps sont classés
dans les dommages matériels: le coût des soins médicaux pour une victime; l’incapacité
de travail, qui peut être permanente ou temporaire, partielle ou totale; les frais
d’obsèques.

Les autres dommages sont plutôt immatériels, et la discrétion entre dommage immatériel
et matériel est ténue.

Dans les dommages immatériels on retrouve: le préjudice dû à la douleur physique; un


préjudice esthétique. Le préjudice d’agrément: cet acte causé nous prive d’un plaisir de
la vie: pratique d’un art, d’un sport... Préjudice sexuel également.

B. Dommage moral

Préjudice qui découle d’une atteinte à l’honneur de la personne, de l’atteinte à la vie


privée. Tout ce qui est lié aux droits de la personnalité.

Aussi et surtout le préjudice d’a ection: le chagrin causé par le décès d’un être cher ou la
déchéance de cet être cher; mais aussi la mort d’un animal.

Éléments, préjudices moraux pris en considération depuis la n du XIX° siècle. On


estimait avant que « les larmes ne se monnayent pas ».

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