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Introduction
I. La notion de la capacité
a. La définition de la capacité
b. Les types de capacité
II. La notion de l’incapacité
a. Les types d’incapacité
b. La sanction de l’incapacité
Introduction
Selon l’article 1101 du Code Civil, le contrat est un accord de volontés entre deux
ou plusieurs personnes destinées à créer, modifier, transmettre et éteindre des
obligations.
Particulièrement, selon l’article 1123 du Code Civil, précise que toutes les
personnes peuvent contracter si elle n’en est pas déclarée incapable par la loi.
C’est-à-dire, toutes les personnes peuvent contracter sauf en cas d’incapacité
prévue par la loi
I. La notion de la capacité
a. La définition de la capacité
La capacité est l’aptitude d’une personne à acquérir des droits et à les exercer,
selon l’article 1123 du Code Civil.
Le mineur non-émancipé : il est moins de dix-huit ans qui ne peut pas conclure un
contrat par soi-même, il faut le représentant car moins de la connaissance,
réfléchie, expérience…
Le majeur protégé : il est la personne majeure qui connaît une altération de ses
facultés mentales mais aussi corporelles, il n’a pas capacité pour conclure un
contrat. Il est prévu trois mesures d’intensité variable destiné à protéger le majeur :
La sauvegarde de justice
La curatelle
Le Tutelle.
1/ La sauvegarde de justice : Selon l’article 491 du Code Civil précise que peut être
place sous la sauvegarde de justice le majeur qui pour l’une des causes prévues à
l’article 490 a besoin d’être protégé dans les actes de la vie civile. Il s’agit d’une
mesure préventive.
2/ La curatelle : Selon l’article 508 du Code Civil nous dit que lorsqu’un majeur
pour l’une des causes prévues à l’article 490 sans être hors d’État d’agir lui-même
a besoin d’être conseillé ou contrôlé dans les actes de la vie civile, il peut être placé
sous un régime de curatelle.
3/ La tutelle : Selon l’article 492 du Code Civil, une tutelle est ouverte quand un
majeur pour l’une des causes prévues à l’article 490 a besoin d’être représenté
d’une manière continue dans les actes de la vie civile.
L’incapacité de jouissance générale : porte sur tous les actes de la vie juridique de
la personne.
L’incapacité de jouissance spéciale : est limitée à un acte ou à un type d’actes.
Les droits dont le mineur ou le majeur protégé sont ainsi privés peuvent être
exercés par l’intermédiaire d’un représentant.
b. La sanction de l’incapacité
La sanction de principe d’un acte passé par un incapable mineur ou majeur est la
nullité relative c’est-à-dire de protection seul l’incapable ou son représentant peut
l’invoquer, le cocontractant ne pourra jamais l’invoquer. L’article 1125 de Code
Civil « les personnes capables de s’engager ne peuvent opposer l’incapacité de
ceux avec qui ils ont contracté ». L’annulation de l’acte est le principe mais on
peut parfois dérogés aux conditions normales ou aux effets normaux de la nullité.
Point de départ 5 ans pour demander en justice pour faire la nullité les actes ou le
contrat. Compter :
Du jour de la majorité ou de l’émancipation (pour les actes faits par un
mineur)
Du jour où il en a eu connaissance alors qu’il était en situation de les refaire
valablement (pour les actes faits par les majeurs protégés).