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La capacité du contracter

Contenu
Introduction
I. La notion de la capacité
a. La définition de la capacité
b. Les types de capacité
II. La notion de l’incapacité
a. Les types d’incapacité
b. La sanction de l’incapacité
Introduction

Selon l’article 1101 du Code Civil, le contrat est un accord de volontés entre deux
ou plusieurs personnes destinées à créer, modifier, transmettre et éteindre des
obligations.

Combien de condition pour faire le contrat valable ?


Selon l’article 1128 du Code Civil, sont nécessaires à la validité d’un contrat :
 1o Le consentement des parties
 2o La capacité de contracté
 3o Un contenu licite et certain.

Mais avant la réforme 2016, il y a 4 conditions comme :


 Le consentement des parties
 La capacité de contracter
 L’objet
 La cause.
Après la réforme, l’objet et la cause sont devenues le contenu licite et certain.

Particulièrement, selon l’article 1123 du Code Civil, précise que toutes les
personnes peuvent contracter si elle n’en est pas déclarée incapable par la loi.
C’est-à-dire, toutes les personnes peuvent contracter sauf en cas d’incapacité
prévue par la loi

I. La notion de la capacité
a. La définition de la capacité
La capacité est l’aptitude d’une personne à acquérir des droits et à les exercer,
selon l’article 1123 du Code Civil.

En général, toutes les personnes peuvent contracter si elle

b. Les types de capacité


La capacité juridique a deux types :
 La capacité jouissance : est l’aptitude à être sujet de droits et obligations.
Ex : le droit à la vie, le droit à une éducation, la liberté expression…
 La capacité d’exercice : est l’aptitude à exercer un droit dont est titulaire
sans avoir besoin de l’assistance ou de la présentation d’un tiers. Elle
suppose que l’on tient la personnalité juridique.
Ex : Le pouvoir vendre un bien dont on est propriétaire, les mineurs,
l’émancipé sont des sujets de droit ayant la personnalité juridique qui
ne dispose pas de capacité d’exercice de droit qui ils

II. La notion de l’incapacité


Selon l’article 1145 alinéa 1er nouveau du Code Civil, toute personne physique peut
contracter sauf en cas d’incapacité prévue par la loi.
La personne incapacité prévue par la loi comme :
 Le mineur non-émancipé
 Le majeur protégé.

Le mineur non-émancipé : il est moins de dix-huit ans qui ne peut pas conclure un
contrat par soi-même, il faut le représentant car moins de la connaissance,
réfléchie, expérience…
Le majeur protégé : il est la personne majeure qui connaît une altération de ses
facultés mentales mais aussi corporelles, il n’a pas capacité pour conclure un
contrat. Il est prévu trois mesures d’intensité variable destiné à protéger le majeur :
 La sauvegarde de justice
 La curatelle
 Le Tutelle.
1/ La sauvegarde de justice : Selon l’article 491 du Code Civil précise que peut être
place sous la sauvegarde de justice le majeur qui pour l’une des causes prévues à
l’article 490 a besoin d’être protégé dans les actes de la vie civile. Il s’agit d’une
mesure préventive.
2/ La curatelle : Selon l’article 508 du Code Civil nous dit que lorsqu’un majeur
pour l’une des causes prévues à l’article 490 sans être hors d’État d’agir lui-même
a besoin d’être conseillé ou contrôlé dans les actes de la vie civile, il peut être placé
sous un régime de curatelle.
3/ La tutelle : Selon l’article 492 du Code Civil, une tutelle est ouverte quand un
majeur pour l’une des causes prévues à l’article 490 a besoin d’être représenté
d’une manière continue dans les actes de la vie civile.

a. Les types d’incapacité


i. L’incapacité de jouissance
L’incapacité de jouissance est l’inaptitude à être sujet de droits et d’obligations,
c’est-à-dire à être partie à un acte juridique.
Ex : le tuteur ne peut pas acquérir les biens du mineur (selon le Code Civil, article
509-1o).
L’incapacité de jouissance est divisée en deux :
 L’incapacité de jouissance générale
 L’incapacité de jouissance spéciale.

! Il n’y a pas d’incapacité générale de jouissance qu’on appelle l’esclave c’est-à-


dire pourtant sur tous les actes juridiques et sur tous les droits car elle conduirait à
la négation de la personnalité.

Les notions fondamentales du droit des incapacité… (to be continued)

L’incapacité de jouissance générale : porte sur tous les actes de la vie juridique de
la personne.
L’incapacité de jouissance spéciale : est limitée à un acte ou à un type d’actes.

ii. L’incapacité d’exercice


L’incapacité d’exercice est l’inaptitude à exercer et à mettre en œuvre les droits
dont on est titulaire.
Ex : le majeur sous tutelle ne peut pas acquérir un bien sans autorisation.

Les droits dont le mineur ou le majeur protégé sont ainsi privés peuvent être
exercés par l’intermédiaire d’un représentant.

L’incapacité d’exercice peut par conséquent être :


 Générale
 Spéciale.

b. La sanction de l’incapacité
La sanction de principe d’un acte passé par un incapable mineur ou majeur est la
nullité relative c’est-à-dire de protection seul l’incapable ou son représentant peut
l’invoquer, le cocontractant ne pourra jamais l’invoquer. L’article 1125 de Code
Civil « les personnes capables de s’engager ne peuvent opposer l’incapacité de
ceux avec qui ils ont contracté ». L’annulation de l’acte est le principe mais on
peut parfois dérogés aux conditions normales ou aux effets normaux de la nullité.

Point de départ 5 ans pour demander en justice pour faire la nullité les actes ou le
contrat. Compter :
 Du jour de la majorité ou de l’émancipation (pour les actes faits par un
mineur)
 Du jour où il en a eu connaissance alors qu’il était en situation de les refaire
valablement (pour les actes faits par les majeurs protégés).

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