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Chapitre 7- Les personnes et les incapacités

Section 1- Les personnes physiques

3 points :
- personnalité juridique
- éléments d'identifications des personnes physique
- capacité juridique des personnes physiques

I- La personnalité juridique

notion de personne VS personnalité juridique.

On fait une différence entre les choses et les personnes. Une personne juridique c’est
quelqu’un qui est apte d’être titulaire de droits et d’obligations.

A- L’acquisition de la personnalité juridique

Quand est-ce que j'acquiers la personnalité juridique ? A la naissance, je nais vivant et


viable et donc je peux considérer que je suis une personne juridique, j’ai des droits et des
obligations. Cette personnalité juridique rétroagit avant la naissance, on va la faire remonter
dans le temps avant la naissance. Selon la maxime, l’enfant simplement conçu doit être tenu
pour né chaque fois qu’il y va de son intérêt, dit autrement l’enfant pas encore né peut avoir
des droits mais aucune obligations. On fait ça pour l’héritage comme par exemple un couple
va accoucher mais le père meurt 3 jours avant l’accouchement. Pour que la rétroaction
agisse il faut que ce soit bénéfique pour lui et il faut des conditions et notamment il faut que
l’enfant naisse vivant et viable selon l’article 9 du code civil. Dans l’exemple donné si on se
rend compte que l’enfant n'est pas viable alors la rétroaction ne pourra pas avoir agit

B- La perte de la personnalité juridique

On la perd au décès. A partir du décès on n’est plus une personne juridique mais cela ne
veut pas dire que l’on perd tous nos droits lors du décès. Les funérailles et le choix de là où
on veut être enterré dépendent de la personne. On doit traiter le corps d’une personne
décédée avec respect. Les droits inhérents à la personne ne sont pas perdus.

II- Les éléments d’identification des personnes physiques

Il y en a 5 :
- le nom
- le prénom
- le sexe
- le domicile
- la nationalité

A- Nom (repartir sur le mariage nom d’usage)


Il est issu d’un rapport de filiation, il s’impose. C’est un élément d’identification d’une
personne, c’est l’élément le plus important car il nous rattache au groupe familial. Avant on
prenait nécessairement le nom du père mais on a évolué et maintenant on parle du nom de
famille. On peut avoir le nom de famille du père, de la mère ou des deux accolés dans le
sens que l’on veut dans la limite d’un nom chacun.

Deux façons de l'attribuer :


- soit par un lien de filiation (lien que l’on fait avec une personne : filiation biologique
ou adoptive)
- soit par l’autorité administrative pour l’enfant qui naît sous X. Elle donne 3 prénoms
et le dernier est le nom de famille

L’attribution est provisoire.

Pour le changement de nom, il y a un principe d’immutabilité du nom de famille c'est-à- dire


que l’on ne peut pas le changer. Par le mariage on peut acquérir un nom d’usage qui
disparaît au moment du divorce sauf si on fait une demande devant le juge pour garder le
nom d’usage.
On peut modifier le nom de famille sous la modification d’un lien de filiation, de l’effet du
mariage et l’hypothèse de l'intérêt légitime selon l’article 61 du code civil nous disant que
toute personne peut changer son nom dès lors qu’elle justifie d’un intérêt légitime.

Il est immuable, indisponible et obligatoire.

B- Prénom

C’est un élément d’identification de la personne. La différence avec le nom c’est son


attribution car le prénom est libre choix des parents selon article 57 du code civil. On peut la
changer de manière limitée si on justifie d’un intérêt légitime selon l’article 60 du code civil
(prénom ridicule, quand on nous appelle par un autre prénom depuis notre enfance). La
déclaration de naissance c’est dans les 3 jours suivant la naissance et l’officier de l’état civil
l’accepte ou le refuse selon l’atteinte à l'intérêt de l’enfant. Le changement de prénom peut
se faire si on change de sexe pour un interet légitime.

C- Sexe

C’est un élément de personnalité. On l’invoque à plusieurs niveaux. C’est un élément


d’identification de la personne on est soit femme soit homme. Le sexe est binaires donc cela
veut dire que l’on a pas le choix à la naissance d’être soit un homme soit une femme. En
droit nous sommes genré. On peut changer de sexe quand on est un cas de transexualisme.

Dans le cas des personnes qui naissent intersexuel, avec les deux sexes, les paretns
doivent choisir le sexe de l’enfant.

D- Domicile
Selon l'article 102 alinéa 1 du code civil le domicile est le lieu du principal établissement
d’une personne, donc le siège de la personne. C’est le lieu du siège légal de la personne
que l’on doit différencier de la résidence. Il n’est pas immuable. On a un domicile et on peut
avoir plusieurs résidences. Le domicile est choisi librement par la personne, le principe c’est
le domicile volontaire. Mais il y a des exceptions notamment le domicile légal qui nous ait
imposé comme par exemple le cas du mineur non émancipés (article 108-2 du code civil), le
majeur sous tutelle qui est domicilié chez son tuteur donc le tuteur reçoit le courrier et les
personnes qui servent ou travaillent habituellement chez autrui comme par exemple jeune
fille au pair, les fonctionnaires nommés à vie qui ont des fonctions et qui sont domiciliés là
où elles exercent leur fonction donc on a des logements de fonctions et enfin on a ceux qui
vivent sur les bateaux, les forains qui peuvent choisir une des communes dont le nom figure
sur une liste dressée par l’administration. Avoir un domicile est une nécessité sauf cas des
sans domiciles fixes, il faut avoir l’unicité, la fixité et l'inviolabilité. La question d’avoir un
domicile à des questions pratiques et essentielles.

E- Nationalité

Elle fait partie de notre état civil. C’est le lien juridique qui rattache une personne à un état.

III- La capacité juridique des personnes physiques

Deux points :
- celle des mineurs
- celle des majeurs

La capacité juridique est différenciée par les incapacité de jouissance qui sont spéciales
(l’attitude d’acquérir des droits, toute personne physique est apte a avoir des droits et des
obligations) et l'incapacité d’exercice qui peuvent être générale ou spéciales (attitude d’une
personne à exercer des droits, la personne est titulaire du droit mais ne peut pas l’exercer
seule, elle peut être titulaire du droit mais ne pas l’exercer lui même).

Le mineur a une incapacité générale d’exercice, il ne peut rien faire tout seul.

A- La capacité juridique des mineurs

1- Les mineurs non émancipés

C’est celui qui a moins de 18 ans, il a une incapacité générale d'exercice, il ne peut rien faire
sans ses représentants légaux qui sont ses parents. Cette représentation légale par les
parents c’est ce que l’on appelle l'administration légale qui est le fait que les parents qui ont
l'autorité parentale gèrent le patrimoine du mineur selon l’article 382 et 382-1 du code civil.
L’administration légale est gérée par les parents qui ont l’autorité parentale donc les deux ou
par un parent. S’il n’y a plus de parents, on passe sous le régime de la tutelle. Les parents
ce sont eux qui passent les actes (création compte bancaire). Il y a des actes où les parents
doivent obtenir l’autorisation du juge selon l'article 387-1 (liste). Il faut cette autorisation lors
de la vente de gré à gré d’un immeuble ou d’un fond de commerce appartenant au mineur.
Dans le cas d’un emprunt au nom du mineur il faut contracter l’accord du juge mais
également dans le fait d’accepter purement et simplement une succession qui revient au
mineur ou encore constituer gratuitement une sûreté au nom du mineur pour garantir la
dette d’un tiers. Certains actes sont totalement interdits même avec autorisation du juge
comme par exemple on ne peut pas céder à titres gratuits les biens ou les droits des
mineurs (article 387-2 du code civil), on peut pas/interdiction d’acquérir d’un tiers un droit ou
une créance contre le mineur, on ne peut pas exercer le commerce ou une profession
libérale au nom du mineur.

On a la possibilité d'une certaine latitude en tant que mineur sur les actes de la vie courante,
les actes pour lesquels l’usage autorise le mineur à agir seul comme par exemple emmener
aller acheter une baguette de pain à son enfant. Cependant tout ce qui dépasse un certain
seuil, on ne peut pas le faire.

Il existe d’autres actes que seuls les mineurs peuvent faire avec le concours de ses
administrateurs ou pas comme par exemple la reconnaissance de son enfant. Des actes
supposent qu’il agisse avec le concours de ses parents notamment pour le consentement au
mariage quand on a moins de 18 ans on peut se marier et il faut l’accord des parents, en
cas d’adoption quand on a plus de 13 ans et pour le changement de prénom il faut
l’autorisation des parents et que le mineur soit d’accord.

Des cartes que le mineur peut faire seul comme par exemple ouvrir un livret d’épargne sans
ses parents, on peut retirer à partir de 1- ans de l’argent seul sur ce livret sauf opposition du
représentant légal, on peut donner notre accord à un contrat de travail en autonomie à partir
de 16 ans.

L’administration légale c’est le droit/fait de gérer, d'administrer les biens du mineur et


cela n’appartient qu' aux parents titulaires de l’autorité parentale.

En contrepartie, les parents bénéficient de la jouissance légale jusqu’aux 16 ans de l’enfant.


L’administration légale dure jusqu’à la majorité. La jouissance légale c’est le fait en
contrepartie de pouvoir bénéficier des revenus du biens/patrimoine du mineur pour satisfaire
son éducation et dans l'entretien de l’enfant. Les parents peuvent bénéficier du taux d'intérêt
des mineurs. C’est un droit qui n’est accordé qu’aux parents jusqu’à 16 ans. C’est un
privilège familial du fait qu’il gère les biens du mineur.

2- Les mineurs émancipés

Le mineur peut être émancipé à partir de 16 ans. La demande d’émancipation ne peut


intervenir que par le représentant légal du mineur. Ce n’est pas le mineur qui demande à
être émancipé, ce sont ses parents qui font la demande. Pourquoi 16 ans ? Car le mineur
peut commencer à rentrer dans la vie professionnelle. C’est l’âge où cesse le droit de
jouissance légale. S’il n’y a plus de parents (cas d’un décès par exemple), c’est le conseil de
famille qui fera la demande. C’est le juge des tutelles des mineurs qui est le juge aux affaires
familiales (JAF) qui décide de si le mineur peut être émancipé ou pas. Selon l’article 413-2
du code civil, on émancipe un enfant que s’il existe de juste motifs. Les justes motifs
peuvent être un contrat de vente (moi et ma famille habite à Lyon mais j’ai signé un contrat
de travail à Bordeaux), un conflit avec les parents mais ce sont les parents qui doivent faire
la demande… La plupart du temps, les motifs concernent le travail.

Le mineur émancipé est émancipé de plein droit par le mariage selon l’article 413-1 du code
civil. Si on est pas dans le cas du mariage, il faut faire une demande au JAP qui va décider
s’il y a des effets d’émancipation.

Les effets de l’émancipation : elle procure la pleine capacité juridique : il peut tout faire mais
ne pas voter, ne pas conduire. En contrepartie, il doit assumer ses dettes seul car il n’a plus
la responsabilité de ses parents.

Limites : un mineur émancipé ne peut pas exercer d’activité commerciale et ne peut pas
rédiger un contrat de mariage.

B- La capacité juridique des majeurs

Si on a la pleine capacité juridique à 18 ans on se gère seul et on gère seul notre


patrimoine. Dans le cas où un parent verse une pension alimentaire, si l’enfant fait des
études le parent doit encore verser la pension jusqu’à la fin de ses études.

Il peut y avoir l’incapacité juridique des majeurs.

1- Les principes juridiques de la protection des majeurs

3 principes juridiques directeur sont posés pour ouvrir une mesure de protection :
- Nécessité : dire que les mesures qui restreignent la capacité juridique doivent être
réduites au strict nécessaire. Ce principe explique qu’il faut nécessairement un
certificat médical pour ouvrir une mesure de protection juridique qui va constater
l’altération des facultés mentales et/ou corporelles de nature à empêcher
l’expression du consentement. Cette exigence on la retrouve au sein du code civil, ce
certificat médical circonstancié que l’on retrouve, à l’article 431. On retrouve cette
obligation aussi à l’article 425 du code civil.
- Subsidiarités : elle intervient en dernier lieu, si on a une autre façon de protéger la
majeur on utilise cette solution. En matière de mariage, selon l’article 217 et 219 du
code civil on nous dit que le conjoint peut être représenté par son conjoint.
- Proportionnalité : ça nous renvoie à l’article 428 du code civil qui nous dit que la
mesure (alinéa 2) doit être proportionnée et individualisée en fonction du degré
d’altération des facultés personnelles de l’intéressé. On va choisir une mesure de
protection juridique en fonction de l’altération.

Une fois qu’on a ses 3 principes, une demande doit être formulée au juge des contentieux
de la protection qui doit être accompagné du certificat médical circonstancié. Cette demande
peut émaner des proches (membres de sa famille), du procureur ou lui-même. Le juge va
décider si oui ou non on peut prendre une mesure de protection et laquelle. Il va nommer un
tuteur ou un curateur, celui-ci peut être choisi par la chose à protéger également sinon ça
sera le juge qui va décider.
Un ordre est établie par la loi, d’abord on va donner la priorité au conjoint concubin ou qui
est lié par un acte, si le conjoint ne veut pas on va demander à la famille et en dernier
ressort on demande à des associations qui ont pour fonctions de gérer les fonctions de
tuteurs ou curateurs. Elles ont pour mission de gérer le patrimoine, elles agissent dans
l'intérêt de la personne.

Un autre organe intervient, c’est le conseil de famille qui est composé d’au moins 4
membres : le tuteur ou curateur, le subrogé tuteur qui va surveiller le tuteur et de remplacer
le tuteur et de membres de la famille qui sont généralement des proches. Ce conseil de
famille peut se prononcer parfois sur certains actes à effectuer. Il est important car dans
certains actes il faut l’avis du conseil de famille.

2- Les différents régimes de protection des majeurs

Le juge peut rendre une décision d’ouverture de protection qui sont sous 3 régimes :

La sauvegarde de justice est le régime le moins contraignant. La personne conserve sa


capacité juridique donc elle peut passer tous les actes qu’elle veut, elle n’a pas perdu sa
capacité juridique. On considère que cette personne a besoin d’une protection temporaire
nécessitant une représentation dans certains cas particuliers. Elle conserve ses droits et
pouvoirs sous réserve de ceux présentés au mandataire. C’est une mesure qui dure 1 an,
renouvelable une fois et c’est une décision prise par le juge des contentieux de la protection
et dans certains cas par le procureur de la République. Dans certains cas, il peut avoir le
désignation d’un mandataire spécial. Cette mesure va protéger le majeur car il est autorisé à
postériori. Il va être autorisé à mettre en œuvre deux actions : la rescision pour lésion
(permet d’obtenir l'annuité) et la réduction pour excès (réduire à de plus juste proportions le
prix notamment dans le cas des dépenses disproportionnés par rapport au majeur donc on
va réduire les capacités du majeur).

La tutelle c’est de la représentation. La durée est de 5 ans, renouvelable. On peut de


manière exceptionnelle la prononcer pour 10 ans directement. La tutelle est le régime le plus
contraignant. On peut faire 10 ans si les facultés mentales ne vont pas du tout s’améliorer.
Elle fait l’objet d’une mesure de publicité. Elle suppose que soit mise en place en tuteur et
c’est surtout dans ce cadre là que l’on va avoir le conseil de famille. Dans le cadre de la
tutelle, le tuteur vient représenter le majeur donc il agit au nom et pour son compte. Le
majeur ne peut pas faire beaucoup d’actes seuls, généralement il fait les actes avec son
tuteur. Sur les actes de disposition il faut qu’il soit effectué par le tuteur et dans certains avec
l’autorisation du conseil de famille ou à défaut avec l’autorisation du juge des contentieux de
la protection. Sur les actes conservatoires et d’administrations le tuteur peut les accomplir
seuls sans autorisation du juge ou du conseil de famille sauf sur certains actes qui sont
strictement personnels que le tuteur ne peut jamais accomplir même avec autorisation c’est
notamment exercer le commerce ou exercer une profession libéral au nom de la personne
protégé.

La curatelle est un système plus important, on estime que la personne doit être assistée
d’une manière continue dans les actes importants de la vie civile. C’est de l’assistance dans
la vie de tous les jours. Elle est prononcée par le juge des contentieux de la protection
pendant 5 ans, renouvelable tous les 5 ans et à titre exceptionnel on peut proposer une
mesure de curatelle pour 20 ans selon l’article 442 du code civil. Elle fait l’objet d’une
publicité dont elle est mentionnée sur notre acte l’acte de naissance de la personne. Cette
curatelle va faire que le juge des tutelles va désigner un curateur qui va assister. Elle peut
être normale/simple ou renforcée (le curateur va assister le majeur protégé mais on est dans
des actes encore plus restreints). Comment marche la curatelle ? Le majeur protégé peut
faire seul les actes d’administrations cependant l’acte peut faire l’objet d’une rescision pour
lésion et il peut être annulé si il a été passé alors que le majeur aurait dû être assisté. L’acte
de disposition ne peut être fait qu’avec le curateur et si ce n’est pas le cas, l’acte est nul de
plein droit.

Les actes passés moins de 2 ans avant la publicité de la mesure de protection juridique
peuvent être réduits. C’est notoire c'est-à- dire que le contractant en avait connaissance.

L’article 414-1 du code civil qui nous dit que pour contracter il faut être sain d’esprit.

Il existe un mécanisme qui est le mandat de protection future. On va organiser en avance


une prochaine/potentielle altération des facultés mentales. Je prévois par avance la
personne en avance que l’on va désigner quand je ne pourrais plus gérer mes propres
intérêts. Ce mandat verra le jour si la personne a des problèmes donc il se peut que ce
mandat ne se mette jamais en place.

Section 2- Les personnes morales

On distingue 3 choses :
- la personnalité juridique
- la capacité juridique
- l’individualisation des personnes morales

Les personnes morales c’est un groupement de biens ou de personnes qui acquièrent la


personnalité morale c'est-à -dire la personnalité juridique donc elles acquièrent un
patrimoine. Ces groupements sont particulièrement importants et ils ont une existence
juridique qui leur est propre.

I- La personnalité juridique

A- L’acquisition de la personnalité juridique

Cette acquisition est hétérogène donc elle n’est pas comme nous qui acquérons notre
personnalité juridique à la naissance. Les sociétés vont acquérir leur personnalité juridique
au moment de leur immatriculation au RCS (registre du commerce et des sociétés). Pour les
syndicats et les associations la situation n’est pas la même. Pour les syndicats ils vont
l’acquérir au jour du dépôt en mairie et pour les associations c’est lorsque leur
création/statut est publié au JO. Pour les fondations reconnues d’utilité publique, la
personnalité juridique n’est effective que du jour de l’entrée en vigueur du décret qui les
reconnaît.
B- La perte de la personnalité juridique

La personnalité juridique des personnes morales peut être perdue de plusieurs façons :
- une dissolution à l’arrivée du terme comme par exemple on dit que notre société est
valable 20 ans. Au bout de 20 ans la société est dissoute donc c’est l’arrivée du
terme que l’on a inscrit dans la convention
- une dissolution volontaire pour dissoudre avant l’arrivée du terme
- une dissolution involontaire avant l’arrivée du terme c’est notamment le cas de la
faillite (procédure collective donc liquidation judiciaire mais cela peut être aussi dans
le cas du décès d’un des associés ou encore lorsque l’objet social de la société
disparaît).

II- La capacité juridique des personnes morales

Article 1145 du code civil qui nous dit que la capacité juridique des personnes morales est
limitée par les règles applicables à chacune d’entre elles c’est à dire que la capacité
juridique de la personne morale va dépendre de son champ d’activité qui est défini par ses
statuts et la loi. La capacité juridique dépend de notre champ d'activité et de ce que
prévoient les statuts et la loi. Il y a une capacité de jouissance et une capacité d’exercice qui
est le fait de savoir comment faire valoir mes droits par l’intermédiaire des personnes
physiques habilitées à représenter l’entreprise.

III- L’individualisation des personnes morales

Une personne morale on l'individualisme comme une personne physique.

Elle a 3 éléments d'identifications : l’acte de naissance d’une société est son cubisme
(nationalité, domicile et le nom) :
- Le nom c’est ce que l’on appelle la domination sociale de la société. Le nom est
librement choisi par les associés. Il ne faut pas que ce soit un nom qui porte à
confusion donc qui peut porter confusion avec d'autres sociétés déjà existantes et
qui ne portent pas atteinte à l'intérêt public. Il faut qu’il soit conforme à l’ordre public.
- Le domicile c’est le siège social de la société, c’est là où on peut la localiser.
- La nationalité est importante pour savoir la juridiction qui est compétente. On la
connaît par rapport au siège social.

Compétences attendues :
- justifier l’existence de la personnalité juridique
- connaître les attribut de la personne juridique (éléments d’identifications)
- savoir analyser la capacité juridique d’une personne physique et morale
- pouvoir connaître/choisir/identifier les éléments de la procédure de la mesure de
protection et quels sont les différents régimes de protection

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