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Cet œuvre s’adresse à toutes les femmes. Particulièrement, aux jeunes


filles : élèves et étudiantes et à toutes les filles mères
I. LES DROITS DE MANIÈRE GÉNÉRALE
A. Droit comme acte de soumission (Droit objectif)
B. Droit comme acte de reconnaissance (Droit subjectif)

II. LA NÉCESSITÉ DE RECONNAÎTRE À LA FEMME LES DROITS SIMILAIRES À L’HOMME

III. LA PROTECTION DES DROITS DE LA FEMME CONTRE TOUT ATTEINTE


A. La protection au niveau international
➢ Par les traités internationaux
➢ Par les textes communautaires
B. La protection au niveau interne
➢ Par la constitution
➢ Par les lois
➢ Par les règlements

IV. ÉGALITÉ DES DROITS ET PARITÉ, DEUX NOTIONS SIMILAIRES MAIS PAS IDENTIQUES
A. Notion de l’égalité des droits
B. Notion de la parité
I. LES DROITS DE MANIÈRE GÉNÉRALE

Il est assez simple pour un individu de dire que j’ai tel ou tel droit que d’en connaitre la teneur.
La notion de droit est encore plus complexe que ne peut sembler l’être. Car, la question de
reconnaissance des droits implique d’abord et avant tout à cerner la notion de droit en dépit des
multiples règles qui régissent la société. C’est la question de l’identification de la règle de Droit.
Entendu cela, le Droit est l’ensemble des règles de conduite, qui dans une société, gouvernent les
relations des hommes entre eux, et s’imposent à eux, aux besoins, par le moyen de la contrainte
étatique. Ainsi, la règle de droit se distingue des autres règles de conduite par son caractère coercitif.
C’est-à-dire, répressive en cas de violation. Car, seul la règle de droit implique une sanction des
autorités en cas de violation. La morale par exemple, est une règle de conduite dont la sanction est
laissée au soin de la conscience ou la religion qui parle d’une sanction qui serait divine. Par
conséquent, la femme peut demander la reconnaissance de ses droits qu’en vertu des normes
juridiques légalement reconnues.
La définition du droit est assez simple mais, encore plus complexe à comprendre. On pourrait
se poser la question de savoir : le droit est-il ce qui est interdit à l’Homme ? ou tout ce que l’Homme
a le doit de Faire ? De cette question, nous évoquerons la règle de droit comme acte de soumission ;
avant de l’assimiler à un acte de reconnaissance.

A. Droit comme acte de soumission (Droit objectif)

Dans un premier sens, le droit est défini comme l’ensemble des règles de conduite, qui dans
une société, gouvernent les relations des Hommes entre eux, aux besoins, par le moyen de la
contrainte étatique. Autrement dit, le droit est l’ensemble des règles destinées à organiser la vie en
société. Son objet est donc de réglementer le comportement des sujets de droit, qui sont (les
individus). Pris à son sens objectif, le droit vise donc à déterminer ce qui est permis ou pas pour que
la vie en société soit possible. Par exemple, l’interdiction faite aux femmes de se marier avant 18 ans
et aux hommes avant 21 ans par l’article 128 du code de la famille congolaise. Par là, aucune fille sous
prétexte de ses droits peut invoquer sa liberté de se marier à 12 ans par exemple. Dans cette même
lancée, une femme qui n’a pas atteint 35 ans ne peut pas se dire discriminer de la course à la
présidence en raison de son genre. Car, le droit fixe l’âge légal pour être candidat ou candidate de la
course à la présidence à 35 ans.

A. Droit comme acte de reconnaissance (Droit subjectif)


Pris dans son sens subjectif, le droit subjectif est assorti du mot sujet, pour désigne une
prérogative individuelle reconnue à telle ou telle personne. Il s’agit par exemple du droit à l’éducation
; du droit de travail ; du droit de grève, du droit au logement, du droit de prendre part à la vie politique
etc. Dans l’ancien temps, la femme avait du mal à se faire reconnaitre ses droits. Elle était pure et
simplement écarter de certaines fonctions et exclut à exercer certains métiers en raison de sa
féminité. C’est pourquoi d’ailleurs, dans le pays de la civilisation Française ou qui parlent la langue de
Molière, la plupart de nom des métiers et des fonctions les plus importantes sont nommées au
masculin.
L’exemple la plus flagrant qu’on peut citer aujourd’hui est la désignation d’une femme professeur qui
continue à être appeler madame le professeur alors qu’on sait dans la traditions Française, tous les
mots qui ont leur masculin en « eur » forment leur féminin en « trice » ou en « seuse ». Tel que :
directeur ; directrice ou prêteur ; prêteuse. Par le droit subjectif, la femme peut ainsi demander la
reconnaissance de l’ensemble de ses droits au même titre que les autres individus. Notamment,
l’homme. Toutefois, il faut retenir que ces deux façons d’appréhender le droit ne sont pas antagoniste
mais plutôt complémentaire. Pour comprendre ces deux facettes du droit, l’article 1240 du code civil
français dispose : « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui
par la faute duquel il est arrivé à le réparer. » C’est une règle de droit civil qui édicte le principe de
la responsabilité civile du fait personnel (c’est le droit objectif qui oblige toute personne à réparer
une faute qu’elle aurait commise). Le titulaire du droit objectif qui est donc sujet de droit va
demander réparation en vertu du droit qui lui est accordé à agir (c’est le droit subjectif).

II. LA NÉCESSITÉ DE RECONNAÎTRE À LA FEMME LES DROITS SIMILAIRES À L’HOMME

A ce jour plusieurs textes internationaux garantissent aux femmes les mêmes droits que les
hommes, on parle de l’égalité des droits. Notamment, proclamer par l’article premier de la
déclaration universelle des droits de l’homme. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en
dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les
autres dans un esprit de fraternité. » Article 2 stipule : « Chacun peut se prévaloir de tous les droits
et de toutes les libertés proclamées dans la présente Déclaration, sans distinction aucune,
notamment de race, de couleur de sexe... » Ces textes de droit international, reconnaissent à la
femme toutes les facultés dont dispose l’homme et permet donc, de la placer au même niveau que
l’homme. Question est de se poser, que signifie avoir les mêmes droits ? A cette question, en France
par exemple, avec l’ordonnance du 10 février 2016, l’âge de la majorité pour contracter un mariage
a été revu à 18 ans pour les deux sexes au nom de l’égalité. Article 144 du code civil français « Le
mariage ne peut être contracté avant dix-huit ans révolus. » Cette loi a donc une visée sociale : lutter
contre les inégalités qui pourraient exister entre l’homme et la femme.
Dans cette même lancer, la femme d’aujourd’hui n’est plus considérer comme une simple
ménagère. Une personne à qui, la seule charge est l’entretien du ménage ou du foyer. Étant un être
distinct de l’homme, la femme a le droit d’avoir les mêmes droits que l’homme. Notamment, en
matière civile et politique. En matière civile par exemple aujourd’hui, dans le domaine éducatif la
scolarité est obligatoire non seulement pour l’homme, mais aussi pour la femme. Car, tous deux, ils
ont droit a un avenir meilleur. En matière de travail, aucune distinction sera faite entre l’homme et la
femme dans le recrutement, dans l’occupation des fonctions et même en matière de salaire. C’est
dans cette perspective que l’article 80 du code de travail congolais dispose : « A condition égales de
travail, de qualification professionnelle et de rendement le salaire est égal pour tous les travailleurs
quels que soient leur origine, leur sexe, leur âge et leur statut. » En matière parentale, en France, le
port du nom n’est plus qu’une question de paternité ou la garde l’enfant n’est plus l’exclusivité de la
mère. Le nom de famille a été réformé en France, par la loi du 4 mars 2002. Depuis là, les parents
peuvent transmettre soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit les deux reliés par un double
trait d’union.
Au Congo, plusieurs efforts sont consentis pour assurer la protection des droits de la femme,
voire même au mépris des droits qui sont reconnus à l’homme. Article 128 du code de la famille
congolaise : « L’homme avant 21 ans révolus et la femme avant 18 ans révolus, ne peuvent
contracter mariage. » Mais toutefois, le fossé n’est toujours pas créé dans un but discriminatoire,
parfois, les facteurs sociaux arrivent à jouer un rôle. Par exemple, difficile est d’admettre qu’un jeune
homme de dix-huit (18) ans au Congo puisse avoir les moyens de se marier.

III. LA PROTECTION DES DROITS DE LA FEMME CONTRE TOUT ATTEINTE

Les droits de la femme entrent dans le sillage des droits qui sont fondamentaux à l’individu.
Par ces droits, on entend une catégorie des droits dont, la protection est assurée par la constitution
et les textes internationaux, et que même le législateur ne peut déroger.

C. La protection au niveau international


➢ Par les traités internationaux
➢ Par les textes communautaires
D. La protection au niveau interne
➢ Par la constitution
➢ Par les lois
➢ Par les règlements

IV. ÉGALITÉ DES DROITS ET PARITÉ, DEUX NOTIONS SIMILAIRES MAIS PAS IDENTIQUES

A. Notion de l’égalité des droits

La notion de l’égalité des droits et celle de la parité sont deux notions très similaires mais,
pas identiques. Tout d’abord, la notion de l’égalité de droit s’apparente a accordé les mêmes droits à
toutes les personnes se trouvant dans une situation similaire. Par exemple, si une bourse doit être
accordée à un jeune homme qui aurait satisfait son bac avec douze (12) de moyenne, dans les mêmes
conditions cela devra également être accordée à une jeune fille qui aura satisfait son bac avec douze
(12) de moyenne, au nom de l’égalité des droits. Ainsi, l’article 2 de l’acte uniforme relative au droit
commercial général stipule : « Est commerçant celui qui fait de l’accomplissement des actes de
commerce par nature sa profession. » A travers cet article, on comprend donc, libre est aux hommes
et aux femmes d’être commerçant dès lors qu’ils accomplissent des actes de commerce, sans
distinction aucune. Notamment de sexe ou de genre.
B. Notion de la parité

La notion de la parité implique ipso facto la question de la capacité. Dire qu’une chose est
pareil à l’autre, reviendrait donc à dire que telle chose à la même capacité que telle l’autre ou telle
personne à la même capacité que telle autre personne. Cela n’est pas tout à fait vrai, d’autant plus
que la femme c’est un être faible. C’est en ce sens là que le code de la famille admet une suprématie
du mari sur la femme. Article 168 du code de la famille : « Le mari est le chef de la famille. Il exerce
cette fonction dans l’intérêt commun du mariage et des enfants... » le deuxième alinéa de ce même
article dispose : « La femme remplace dans sa fonction de chef de famille s’il est hors d’état de
manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence, de son éloignement ou s’il
abandonne volontairement la vie commune ou pour tout autre cause. »

SOCIETE DE DROIT SOCIETE SANS DROIT

SOCIETE SOCIETE

Homme Femme Homme Femme

Droit Absence de Droit

Egalité Equilibre Inégalité Désequilibre

Les mêmes Discrimination


chances De la Femme

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