VETERINARY PRACTICE
MANAGEMENT
V eterinarians are not immune from having
personal issues affect their professional
lives and businesses. Veterinarians are not
immune from marital difficulties that may
affect their businesses and assets, and put
their futures in the hands of third parties. In
the attached article, written by Brian Ausman
DVM, MBA, LLB, the role of marriage
contracts, legal sound and mutually fair
John Tait
documents that can protect veterinarian and spouse, “just
in case,” is discussed. Please note that this article has
been written from the perspective of the laws in Ontario
but the issues raised have value for any Canadian
professional.
Affairs of the
heart — Marriage
contracts for
professionals
Brian Ausman
Veterinarians should be aware of the issues
with which marriage contracts have been
developed to date. Clearly, the decision
to enter into such a contract is highly per-
sonal and influenced by your specific sit-
uation and values. Marriage contracts are
r
just one of several legal tools that can be Dr./ D Brian Ausman
used to address your specific needs. This
article is not intended to replace legal advice, which, by
necessity, is dependent on the specific facts of every case.
You and your soul mate are contemplating marriage
or cohabiting. Perhaps the most compelling argument
for a marriage contract is simply that, at this point in
your relationship, when your hearts are most open,
you should agree on how you will treat each other,
should you ever decide to go your separate ways.
A cohabitation agreement is ideal for couples choos-
ing simply to live together, rather than marry. Yet the
breakup of so called “common law” relationships can be
just as devastating as that of a traditional marriage,
thus making any such agreement equally important.
The common perception that, after 3 years of cohabi-
tation, a common law relationship bestows both the
rights and responsibilities of marriage is wrong. Statuary
rights to claims in division of property are given to mar-
ried persons only.
Veterinary Teaching Hospital, Ontario Veterinary College,
University of Guelph, Guelph, Ontario N1G 2W1.
Dr. Brian Ausman, Nelson, Watson, 183 Norfolk Street,
Guelph, Ontario N1H 4K1.
Can Vet J Volume 44, January 2003
GESTION D’UNE CLINIQUE
VÉTÉRINAIRE
L
es vétérinaires ne sont pas à l’abri des
problèmes personnels qui troublent la vie
professionnelle et les affaires. Pas plus
qu’ils ne sont à l’abri des problèmes con-
jugaux qui risquent d’avoir des répercus-
sions sur leur entreprise et leurs biens, et
d’hypothéquer leur avenir. Rédigé par
Brian Ausman, D.M.V., M.B.A., L.L.B.,
l’article qui suit traite du rôle du contrat de
mariage, un document juridique qui a pour
but de protéger équitablement les deux parties, en l’oc-
currence le vétérinaire et son conjoint, au cas où. Veuillez
noter que cet article a été rédigé en tenant compte des lois
de l’Ontario. Toutefois, les questions soulevées présen-
tent un intérêt pour les professionnels de tout le pays.
Les affaires de cœur
— Les contrats de
mariage pour les
professionnels
Brian Ausman
Les vétérinaires devraient savoir de quoi
traitent les contrats de mariage. La déci-
sion d’employer un tel contrat est évidem-
ment très personnelle, et elle est influencée
par votre situation et vos valeurs. Le con-
trat de mariage n’est qu’un outil juridique
parmi d’autres qui peuvent répondre à
vos besoins. Cet article ne vise pas à rem-
placer les conseils juridiques, qui, oblig-
atoirement, dépendent de chaque cas.
Vous et l’âme sœur envisagez le mariage ou la coha-
bitation. L’argument le plus convaincant en faveur du
contrat de mariage est probablement le fait que, au
présent stade de votre relation, alors que tout va bien,
vous devriez convenir de la manière dont vous agirez l’un
envers l’autre si vous décidez un jour de vous séparer.
Un accord de cohabitation est idéal pour les couples
qui vivent ensemble sans être mariés. Néanmoins, la
rupture de conjoints de fait peut être aussi difficile que
celle des époux, d’où l’importance de l’accord de coha-
bitation. La croyance selon laquelle, après trois ans de
vie commune, les conjoints de fait ont les mêmes droits
et privilèges que les époux est erronée. La loi ne confère
le droit au partage des biens qu’aux époux.
Dans le cas des unions libres, la propriété des biens
relève de la confiance plutôt que de droits prévus par la
loi. Par conséquent, si votre conjoint de fait nie vos
droits à la propriété des biens, vous devez démontrer ces
Veterinary Teaching Hospital, Ontario Veterinary College,
Université de Guelph, Guelph, Ontario N1G 2W1.
Dr Brian Ausman, Nelson, Watson, 183 Norfolk Street, Guelph,
Ontario N1H 4K1.
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 Claims to ownership of assets in common law rela-
tionships are based, in law, on trust principles rather than
property rights. Consequently, if a common law partner
challenges your ownership rights, you have the burden
of establishing the framework for your rights before the
courts, they are not protected by statute as they are in
marriages.
With respect to marriage contracts, many people
approach a lawyer a few weeks before their marriage
wanting a simple marriage contract; but, after all the
options have been explained, they find that a few
weeks does not allow sufficient time to complete the
agreement. Unfortunately, marriage contracts tend to be
more complicated and take more time to work out than
most people expect.
What a marriage contract can accomplish
There is no such thing as a “standard marriage contract.”
A marriage contract is best tailored to the needs and
wishes of the parties. Marriage contracts can deal with
very discreet matters, such as only the disposition of a
professional practice, or be all-encompassing and deal
with all aspects of property and support. The most
common form of agreement is the “what’s mine and
what’s yours agreement,” where, if the couple separate,
ownership of property will govern division of property.
So, if the parties want to share the value of any property
on separation, they simply put it in joint names. Section
52 of Ontario’s Family Law Act sets out what can be
included in a marriage contract.
“A man and woman who are married to each other, or
intend to marry, may enter into an agreement with
respect to the rights and obligations under the mar-
riage, or on separation, annulment, or dissolution of the
marriage on death, including:
• Ownership in or division of property (aside from the
matrimonial home discussed below);
• Support obligations for spouses only (not children);
• Right to direct education and moral training of the
children to some extent;
• Any other matter in the settlement of their
affairs.”
Marriage contracts are a special form of contract
whereby a duty of good faith is placed on both parties
during negotiations. Thus, a key necessity of marriage
contracts is financial disclosure. Your partner must
be told about all your income, assets, debts, and lia-
bilities, at the time of the agreement. People often do not
like discussing their financial affairs, because, in doing
so, it “feels” too much like a commercial transaction and
not a marriage contract. However, failure to disclose can
make the agreement voidable at the option of the other
partner.
What a marriage contract cannot accomplish
Dealing with issues surrounding young children
can be the most emotionally difficult and painful
aspect of divorce. The right to direct education and
moral training of the children can be agreed to in a
marriage contract. However, it is important to remem-
ber that you cannot deal with such issues as custody
of, support for, and access to children in a marriage
contract.
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droits devant les tribunaux; ils ne sont pas protégés
par la loi, comme c’est le cas des droits pour les époux.
Quant au mariage, beaucoup de gens s’adressent à un
avocat ou à un notaire quelques semaines avant le
mariage pour obtenir un simple contrat, mais après
avoir pris connaissance de toutes les possibilités, ils
s’aperçoivent que quelques semaines ne suffisent pas à
produire le document. Malheureusement, les contrats de
mariage ont tendance à devenir plus complexes et il
faut en général plus de temps pour les libeller.
Ce qu’un contrat de mariage peut réaliser
Le contrat de mariage «standard» n’existe pas. Ce
document doit être adapté aux besoins et aux vœux des
parties. Il peut traiter de questions très pointues, comme
l’aliénation d’une clinique, ou traiter de tous les aspects
de la propriété et du soutien mutuel des époux. La
forme la plus courante du contrat de mariage définit ce
qui appartient à chacune des parties, et ce contrat
détermine le partage des biens en cas de séparation. Par
conséquent, si un couple veut partager la valeur d’une
propriété, il lui suffit d’inscrire les deux noms sur le titre
de propriété. L’article 52 de la Loi sur le droit de la
famille de l’Ontario stipule ce qui peut être inclus dans un
contrat de mariage :
«Un homme et une femme qui sont mariés ensemble ou
qui ont l’intention de se marier peuvent conclure un
accord afin de convenir de leurs obligations et droits
respectifs dans le cadre du mariage ou lors de leur
séparation, de l’annulation ou de la dissolution du
mariage, ou du décès, y compris :
• la propriété ou le partage de biens;
• les obligations alimentaires;
• le droit de diriger l’éducation et la formation morale
de leurs enfants, mais non le droit de garde ou de
visite;
• toute autre question relative au règlement de leurs
affaires.»
Les contrats de mariage sont particuliers, et leur
négociation exige la bonne foi des deux parties. Ainsi,
l’un des éléments essentiels de la négociation est la
divulgation de la situation financière. Votre conjoint doit
tout savoir sur vos revenus, vos biens, vos dettes et vos
obligations au moment où le contrat est signé. Beaucoup
de gens n’aiment pas discuter de leurs finances à cette
occasion, car ils ont l’impression de conclure une trans-
action commerciale plutôt qu’un contrat de mariage.
Toutefois, l’omission par un des époux de divulguer
certains faits peut donner à l’autre le droit de révoquer
le contrat.
Ce qu’un contrat de mariage ne peut pas réaliser
Lors d’un divorce, les questions entourant les jeunes
enfants peuvent être très difficiles à régler sur le plan
émotif. Le droit de participer à l’éducation et à la for-
mation morale des enfants peut être inscrit dans le con-
trat de mariage. Toutefois, soulignons que le contrat
ne peut pas traiter de la garde des enfants, de leur sou-
tien et des droits de visite.
Le «foyer conjugal», c’est-à-dire l’endroit où la
famille habite, occupe une place particulière dans le
droit de la famille. Il s’agit généralement du bien le
plus important de l’un ou l’autre des époux, ou des
Can Vet J Volume 44, January 2003
 Where the family resides is the “matrimonial home,”
and it occupies a special position in family law. It is usu-
ally the single item of greatest value owned by either or
both spouses during their relationship. Typically, cou-
ples tend to view it as an asset belonging to both, at least
while the relationship is ongoing. But the matrimonial
home is more than a valuable asset, it is the focal point
of family life, and family members often develop deep
emotional attachments to it. Further, the right to occupy
the matrimonial home satisfies a basic human need,
namely, accommodation. If young children are involved,
they have schooling, neighborhood, and friendship
ties. These ties are particularly important during fam-
ily break-up, as frequently it occurs at a time in the
child’s life when the child needs continuity and stability.
In order to reflect the importance of the matrimonial
home, current laws are not governed by reference to
ownership alone. Thus, one of the most important
exceptions to a marriage contract is that it cannot be used
to limit certain rights in the matrimonial home. You can-
not, for example, waiver your rights to possession of the
matrimonial home.
However, this exception does not mean that one of a
couple cannot waive a right to equalization of the
value of a matrimonial home that one of them owns on
the date of marriage. Furthermore, people often deal with
sale and possession of the matrimonial home in marriage
contracts and ask the court to follow their expression
of intent.
For professionals, it is worthwhile to note that the
courts have ruled that contracts of employment, degrees,
and licences should not be considered proprietary items
capable of division for the purpose of equalizing fam-
ily assets.
Where marriage contracts are especially
important
In reality, parties usually enter into a marriage contract
when they are concerned about protecting the interests
of third parties, such as practice partners or children
from former marriages. A party who owns a house on
the date of the marriage may want a marriage con-
tract, since, without one, the other party would get
one half of the value of the house on separation, if
they both occupied it as the matrimonial home.
Often people who own a number of assets on the date
of marriage want a marriage contract simply to confirm
what each party owns at the date of marriage and the
value of such assets. This eliminates a lot of problems
years down the road, if the couple separate. Each
partner will know the value of the property that each
brought into the marriage and that this will be taken
into consideration should they split.
Typically, people with significant assets, such as
a professional practice, or who are entering a second
marriage want a marriage contract that clearly sets out
their property rights on death and will prevent their chil-
dren from starting a court action to get more from the
other spouse than is provided in the parent’s will.
Since every marriage (even the successful ones) will
come to an end in one of 2 ways (separation or death)
and since issues of family law arise in both scenarios,
couples with significant assets have good reason
Can Vet J Volume 44, January 2003
deux, pendant l’union. En général, les couples considèrent
le foyer comme un bien commun, au moins tant que
dure l’union. Cependant, le foyer conjugal est davantage
qu’un bien de grande valeur : c’est le cœur de la vie
familiale, et les membres de la famille y sont fortement
attachés. En outre, le droit d’occuper le foyer conjugal
répond à un besoin humain fondamental, celui du gîte. Si
le couple a de jeunes enfants, ces derniers ont des liens
avec une école, des voisins et des amis. Ces liens sont par-
ticulièrement importants s’il y a rupture, car cette rup-
ture se produit souvent à un stade de la vie des enfants où
ils ont besoin de continuité et de stabilité. Compte tenu
de l’importance du foyer conjugal, les lois actuelles
n’en traitent pas que sous l’angle de la propriété. Par
conséquent, le contrat de mariage a ceci de particulier
qu’il ne peut pas limiter certains droits relatifs au foyer
conjugal. Ainsi, un conjoint ne peut pas renoncer à son
droit de propriété du foyer conjugal.
Toutefois, cette particularité ne signifie pas qu’un
membre du couple ne peut pas renoncer à son droit de
partager également la valeur du foyer conjugal qui était
la propriété de l’un des époux à la date du mariage. De
plus, les gens incluent dans leur contrat de mariage
des dispositions sur la vente et la propriété du foyer
conjugal, et ils demandent aux tribunaux de tenir compte
de leurs intentions.
Dans le cas des professionnels, soulignons que les
tribunaux ont décidé que les contrats de travail, les
diplômes et les permis d’exercice ne peuvent pas être con-
sidérés comme des biens divisibles pour les besoins du
partage du patrimoine familial.
Là où le contrat de mariage est particulièrement
important
En général, les parties qui veulent protéger les intérêts
de tiers, comme des partenaires d’affaires ou les enfants
nés d’un mariage précédent, signent un contrat de
mariage. Une personne qui possède une maison à la
date de son mariage peut vouloir un contrat de mariage
puisque, sans ce contrat, l’autre partie obtiendrait la
moitié de la valeur de la maison au moment de la sépa-
ration, si cette maison est le foyer conjugal.
Souvent, les gens qui possèdent des biens le jour de leur
mariage veulent un contrat qui confirme simplement ce
que chaque partie possède avant le mariage et la valeur
de ces biens. Cette mesure élimine de multiples problèmes
si le couple se sépare par la suite. Chaque partenaire con-
naît la valeur des biens apportés dans l’union, et cette
valeur est prise en compte au moment du partage des
biens, le cas échéant.
En général, les gens qui ont des biens importants,
comme une clinique, ou qui se marient pour la seconde
fois veulent un contrat de mariage qui décrit claire-
ment leurs droits de propriété à leur décès, et qui
empêche leurs enfants de recourir aux tribunaux pour
obtenir plus de l’autre conjoint que ce qui est prévu
dans le testament du parent décédé. Puisque toutes les
unions, même les plus harmonieuses, prennent fin un jour
(par la séparation ou le décès des époux), et que des ques-
tions de droit familial se posent dans les deux cas, les cou-
ples qui ont des biens importants ont de bonnes raisons
85
to worry about the family law implications of their
remarriage.
Strategies for exploring these issues
Lawyers are not experts in affairs of the heart, so it is
not unheard of for marriage counsellors and other
professionals to be involved in helping a couple to
decide if a marriage contract is right for them. For
some, a marriage contract may not be right in their
current situation, but it may be useful to them sometime
in the future.
Symbols express ideas and feelings. A marriage
contract for some symbolizes the rational ability of a
couple to have a business partnership. For others, mar-
riage contracts symbolize betrayal, lack of trust, or
insecurity. Symbols are the emotional meaning and
interpretation with which we see the world. To be
meaningful, any framework for discussing marriage
contracts must acknowledge the importance of symbols
and incorporate them as an integral component of those
discussions.
One suggested framework for discussing marriage
contracts is, first, to know your own and your future
spouses’ personal values and, second, to decide what
outcome you both can be comfortable with, before
attempting to work out these issues. For example, if you
value relationships first and property second, you may
decide not to have a marriage contract. Or, if you dis-
cover that your future spouse would be terribly offended
if you were to discuss property issues surrounding a
hypothetical marriage breakdown, you may also decide
not to have a marriage contact. On the other hand,
you may decide that the reasons why you, as a profes-
sional, should consider a marriage contract, such as con-
cerns over protecting your practice assets or partnership
issues, outweigh the reasons not to have a contract.
While a marriage contract may not be right for your
situation, exploring the ideas outlined might suggest
legal or business issues that you should clear up before
you get married. For example, if you are getting married
and choose to enter into a marriage contract, it is a
good idea to keep an ownership file, as proof of any
valuable assets you own on the date of the marriage.
While this information is readily available today, years
down the road, it is often impossible to obtain.
Perhaps the simplest advice for broaching this topic
is to hand to your significant other a copy of this article
and ask him or her to read it, and then to let you know
what he or she thinks.
86
de se préoccuper des implications de leur remariage
du point de vue du droit familial.
Stratégies d’examen de ces questions
Les avocats et les notaires ne sont pas experts des
affaires de cœur, de sorte qu’il arrive que des con-
seillers matrimoniaux ou d’autres intervenants aident le
couple à décider si tel ou tel contrat de mariage convient.
Il se peut que le contrat ne convienne pas dans l’immé-
diat, mais qu’il soit utile plus tard.
Les symboles représentent des idées et des senti-
ments. Pour certaines personnes, le contrat de mariage
représente la capacité d’un couple de mener rationnelle-
ment une entreprise conjointe. Pour d’autres, le contrat
de mariage est synonyme de trahison, de méfiance ou
d’insécurité. Les symboles traduisent l’angle émotif
sous lequel nous envisageons le monde. Pour être signi-
ficative, la négociation d’un contrat de mariage doit
tenir compte de l’importance des symboles.
L’un des moyens d’aborder la négociation du contrat
de mariage est de commencer par examiner vos propres
valeurs personnelles et celles de votre conjoint, puis
de définir le type de contrat avec lequel vous serez tous
deux à l’aise, puis de travailler à produire ce contrat.
Ainsi, si vous attachez beaucoup plus d’importance à la
relation qu’aux biens, vous pourriez choisir de ne pas
avoir de contrat de mariage. Ou bien, si vous découvrez
que votre futur époux serait très perturbé par la discus-
sion d’une éventuelle rupture, vous pourriez aussi décider
de ne pas avoir de contrat. Par contre, vous pourriez
déterminer que les raisons pour lesquelles vous devriez
envisager de signer un contrat de mariage, par exemple
pour protéger votre entreprise ou vos partenaires d’af-
faires, pèsent davantage dans la balance que celles de ne
pas en avoir.
Même si un contrat de mariage n’est pas indiqué
dans votre situation, l’examen des notions présentées ici
pourrait soulever des questions d’ordre juridique ou
commercial que vous devriez régler avant de vous
marier. Ainsi, si vous vous mariez et choisissez d’avoir
un contrat, il est préférable de conserver un dossier
décrivant les biens importants qui vous appartiennent au
jour de votre mariage. Cette information peut être évi-
dente aujourd’hui, mais dans de nombreuses années,
elle sera peut-être impossible à obtenir.
Le conseil le plus simple sur la manière d’aborder cette
question est peut-être de remettre à votre douce moitié
une copie de cet article, puis de l’inviter à le lire et à vous
faire part de ses commentaires.
Can Vet J Volume 44, January 2003