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parties :
- 1ère partie : Les instruments juridiques
du commerçant
- 2ème partie : Les sociétés commerciales
1ÈRE PARTIE – LES INSTRUMENTS JURIDIQUES DU
COMMERÇANT
Acheteur (Détaillant-
Débiteur)
LAZRK
M/se= 30 000 dh
Échéance :15/3/10
Fournisseur (Grossiste)
LAKHDR
Exemple
Bénéficiaire
LAHMR Le tiré
LAZRK
M/se= 30 000 dh
Échéance :15/3/10
Le tireur
LAKHDR
2 – Fonctions :
Nous envisagerons :
d’abord, les aspects techniques,
ensuite, les systèmes de protection du
chèque.
§ 1 – LES ASPECTS TECHNIQUES
A – NATURE ET FONCTION DU CHÈQUE
Le chèque est un effet par lequel le
tireur dispose de ses fonds déposés
chez le tiré (qui est obligatoirement
une banque), en effectuant des
retraits à vue, soit à l’ordre de lui-
même, soit à l’ordre du bénéficiaire.
Deux remarques :
Le chèque est obligatoirement
tiré sur un banquier,
il est payable à vue (dès sa
présentation) et à ce titre il ne
peut comporter une mention
d’échéance de paiement.
Néanmoins, le chèque n’est
pas une monnaie ; sa remise
n’est pas libératoire tant qu’il
n’est pas encaissé et n’opère
pas novation de la créance.
Par ailleurs, contrairement à la lettre
de change, il n’est pas commercial
par la forme ; il est commercial ou
civil suivant la nature de l’opération
en exécution de laquelle il a été émis.
B – LES CONDITIONS FORMELLES
a – Les mentions obligatoires
Les mentions obligatoires que doit comporter le
chèque sont :
- la dénomination de «chèque» ;
- l’ordre de paiement pur et simple (payez) ;
- la somme à payer en chiffres et en lettres ;
- le nom du tiré (la banque) ;
- le lieu du paiement (adresse de l’agence bancaire) ;
- le lieu et la date de création ;
- le nom et la signature du tireur.
Spécimen de chèque
b – Les mentions facultatives
Ce sont les mentions que les parties demeurent libres
de porter sur le chèque :
- Le nom du bénéficiaire : Contrairement à la lettre
de change, il n’est pas obligatoire de mentionner le
nom du bénéficiaire sur le chèque, car le chèque peut
être émis au porteur ou en blanc, sans aucune
indication, il est alors considéré émis au porteur ; il
peut aussi être stipulé payable à personne
dénommée ou à son ordre (chèque nominatif), dans
ce cas le bénéficiaire ne peut le transmettre que par
endossement ;
Chèque nominatif
RIBABANK Dh 10 000
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
F . Labiad
Chèque au porteur
RIBABANK Dh 10 000
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
F . Labiad
Chèque en blanc
RIBABANK Dh 10 000
A l’ordre de …………………………………………………………………………………………
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
F . Labiad
- La clause non endossable ou
non à ordre : Cette clause interdit
l'endossement translatif de propriété
du chèque, par conséquent, elle
n'empêche pas l'endossement par
procuration.
Elle ne peut toutefois être utile que lorsque
le chèque est nominatif ; puisque le chèque
au porteur ou à blanc est transmissible par
simple tradition.
Cette clause peut être utilisée dans deux
objectifs :
Comme sécurité (en cas de perte ou de vol),
Et comme preuve du paiement des dettes
(au moyen du relevé bancaire)
Chèque nominatif non endossable
NE RIBABANK Dh 10 000
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
Compte n° 34728902398 F. Labiad
Chèque en blanc non endossable!
NE RIBABANK Dh 10 000
A l’ordre de …………………………………………………………………………………………
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
Compte n° 34728902398 F. Labiad
- Le barrement : Il consiste à tracer sur le recto
du chèque deux barres parallèles, il ne sera
alors payé qu’à un banquier ou à un client du
banquier. Ainsi, le porteur d’un tel chèque ne
pourra se faire payer qu’en l’endossant par
procuration à son banquier qui
approvisionnera son compte du montant du
chèque encaissé par ledit banquier.
Chèque barrée
RIBABANK Dh 10 000
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
Compte n° 34728902398 F. Labiad
Comme il ne peut être payé qu’à une
banque, le chèque barré a été conçu pour
éviter les risques de perte ou de vol des
chèques ; mais l’effet de cette technique
reste limité puisqu’il est possible
d’endosser le chèque barré au profit d’un
bénéficiaire de bonne foi.
Chèque barré NE
NE RIBABANK Dh 10 000
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
Compte n° 34728902398 F. Labiad
- La certification : (le chèque
certifié) Elle remplace l’acceptation
en matière de lettre de change.
Comme le chèque est payable à vue,
il n’a pas besoin d’être accepté ;
l’article 242 interdit expressément
l’acceptation du chèque.
La certification est faite par la banque
tirée qui porte au recto du chèque la
mention « certifié » et sa signature.
Elle doit alors bloquer la provision
correspondant au montant du chèque au
profit du porteur, mais seulement
jusqu’au terme du délai de présentation
qui est de 20 jours.
Chèque certifié
RIBABANK CERTIFIE
Dh 10 000
RB
Payez contre ce chèque dix mille dh ……………………………………………………
A Rabat, le XX / X/XXXX
Payable à
Rabat 5 Av Mohammed V Farid LABIAD Signature
F . Labiad
C – LA PROVISION DU CHÈQUE
a - Le contenu de la provision
La provision est une somme d’argent mise
à la disposition du tireur chez le tiré au
moment de la création du chèque.
La provision du chèque peut être
constituée par :
√ le dépôt de fonds chez la banque (c’est-
à-dire par le versement de sommes
d’argent),
√ la remise d’effets de commerce pour
escompte ou pour encaissement (mais
la provision dans ce cas ne sera constituée
qu'après inscription de leur montant sur
le compte du client),
√ elle peut aussi résulter d’une ouverture
de crédit (à distinguer avec les
facilités de caisse).
b - Le moment de l’existence de la provision
Contrairement à la lettre de
change dont la provision n’est
exigible qu’à l’échéance, le chèque
doit avoir provision dès le
moment de la présentation du
chèque au paiement (art. 316).
E – LA CIRCULATION DU CHÈQUE
Rappelons que le chèque au porteur ou à blanc
se transmet par tradition. S’il est nominatif, il
est transmissible par endossement :
- soit par endossement translatif de propriété ;
- soit par endossement à titre de procuration (au
profit des banques en pratique).
Mais l’endossement du chèque ne peut jamais
être fait en garantie (à titre pignoratif).
§ 2 – LES SYSTEMES DE PROTECTION
DU CHEQUE
En tant qu’effet de commerce, le chèque
bénéficie naturellement de la protection
du système cambiaire, mais il se distingue
en outre par une protection traditionnelle
et spéciale d’un système pénal auquel s’est
greffé récemment un autre système, mais
bancaire cette fois.
A – LE SYSTEME CAMBIAIRE
a – La présentation au paiement
Elle peut se faire dès le jour de l’émission
puisque le chèque est payable à vue. Le porteur
dispose néanmoins d’un certain délai pendant
lequel il doit présenter le chèque au paiement
sous peine de perdre son droit au recours
cambiaire.
Les délais sont actuellement de 20 jours de
l’émission pour les chèques émis au Maroc, et
de 60 jours pour les chèques émis à l’étranger.
Après l’expiration du délai de
présentation, s’il a provision, le tiré est
tenu quand même de payer (article 271)
sous peine d’une amende de 5000 à 50 000
dhs (article 319).
Or en pratique, le délai de validité du
chèque est désormais fixé à 1 an et 20 jrs
sans savoir sur quelle base juridique .
Si la provision est insuffisante, le tiré a
désormais l’obligation de proposer au
porteur le paiement jusqu’à concurrence de
la provision disponible ; dans ce cas, ce
dernier ne peut pas refuser ce paiement et
doit délivrer une quittance au tiré et
mention de ce paiement partiel doit être
faite sur le chèque (art. 273).
Il faut dire qu’actuellement dans la
pratique, les banques refusent tout
paiement, même s’il ne s’agit que d’une
insuffisance dérisoire. Et comme cette
obligation, à la différence de la
précédente, est dépourvue de sanction,
elle n’a pas beaucoup de chance d’être
appliquée.
b – Le protêt
A défaut de paiement, le porteur doit faire
dresser protêt, comme en matière de
lettre de change, pour pouvoir exercer
son recours cambiaire.
Le protêt doit être fait avant l’expiration
du délai de présentation ; et si celle-ci a
lieu le dernier jour du délai, il peut être
établi le premier jour ouvrable suivant.
c – Les délais de prescription
L’article 295 a prévu trois délais de prescription en
fonction des parties en présence :
- Pour les actions du porteur contre les endosseurs,
le tireur et les autres obligés la prescription est de 6
mois à partir de l’expiration du délai de
présentation.
- Pour les actions des divers obligés les uns contre
les autres la prescription est de 6 mois à partir du
jour où l’obligé a remboursé ou du jour où il a lui-
même été actionné en justice.
- Enfin, pour l’action du porteur contre le tiré le
délai de prescription est d’1 un à partir de
l’expiration du délai de présentation.
d – Les recours cambiaires
Lorsque le porteur aura accompli ses
obligations de vigilance, il peut alors exercer ses
recours cambiaires contre toutes les personnes
obligées en vertu du chèque. Celles-ci sont en
effet tenues solidairement envers le porteur.
Ce dernier peut agir contre ces signataires
individuellement ou collectivement et sans
avoir à respecter l’ordre dans lequel ils se sont
obligés.
Cependant, en cas de déchéance, le porteur
négligent ne perd pas tous ses droits, il
conserve :
- une action de droit commun contre les
différents obligés ;
- une action cambiaire contre le tiré qui a
provision ;
- une action cambiaire contre le tireur qui n’a
pas fait provision.
Or, celui-ci reste passible du pénal.
Il convient cependant de signaler que ces règles ne
s’appliquent que pour l’exercice de l’action
cambiaire car, pour l’exercice de l’action pénale :
- le porteur n’a pas besoin de faire dresser protêt ;
- et l’action publique ne s’éteint pas par les délais
de prescription de l’action cambiaire. Étant donné
que nous sommes dans le domaine délictuel,
l’infraction ne s’éteindra que par la prescription
correctionnelle de 5 ans.
B – LE SYSTEME BANCAIRE
a – Les obligations des banques
1 – Lors de l’ouverture des comptes
Nos textes actuels obligent désormais
les banques, préalablement à
l’ouverture des comptes, de vérifier
l’identité des postulants (personnes
physiques ou morales) par le moyen
de documents officiels.
L’établissement bancaire doit
ensuite, et préalablement à la
délivrance du premier chéquier,
consulter Bank Al-Maghrib (B.M.)
sur les antécédents bancaires du
postulant (les incidents de paiement
et leurs suites).
2 – Lors des incidents de paiement
En cas d’incident de paiement,
c’est-à-dire de refus de paiement
d’un chèque pour défaut ou
insuffisance de provision, la
banque tirée doit adresser une
lettre d’injonction au tireur par
laquelle, elle l’invite :
- à lui restituer, ainsi qu’à toutes
les banques dont il est le client,
les formules de chèques en sa
possession et en celle de ses
mandataires ;
- et de ne plus émettre pendant
10 ans des chèques autres que
les chèques de retrait et les
chèques certifiés.
Le tiré qui a refusé le paiement
doit alors déclarer l’incident à
B.M. (SCIP)
L’article 309 al. 1 oblige les
banques, lorsqu’elles refusent de
payer un chèque, de délivrer au
porteur un certificat de refus de
paiement.
b – La réparation de l’incident
La loi permet au titulaire du
compte qui reçoit l’injonction de
retrouver la faculté d’émission des
chèques à condition de
régulariser l’incident et de payer
une amende forfaitaire.
1 – La régularisation
Pour recouvrer sa faculté d’émission, le
tireur a le choix entre deux procédés de
régularisation :
- soit la régularisation directe : c’est-à-dire le
règlement du montant du chèque impayé entre
les mains du porteur, il doit alors présenter le
chèque acquitté au tiré ;
- soit la régularisation indirecte : en constituant
une provision suffisante et disponible pour le
règlement du chèque par les soins du tiré.
2 – L’amende forfaitaire
Après la régularisation, le tireur doit
s’acquitter d’une amende forfaitaire dont
le taux dépend du nombre de répétition
des incidents de paiement : (art. 314)
- à la 1ère injonction, le taux de l’amende
est de 5 % du montant du chèque impayé.
- à la 2nde injonction, ce taux est de 10 %.
- et, à partir de la 3ème injonction, il est de
20% .
Mais, la régularisation n’empêchera
pas le tireur d’être poursuivi
pénalement.
PLAN
Il s'agit de :
La société en nom collectif,
Et la société en commandite simple.
Section 1 – LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF
§ 1 – LES CARACTERES GENERAUX
A – LE CAPITAL ET LA RESPONSABILITÉ
On examinera
d'abord, le directoire,
Ensuite, le conseil de surveillance.
A – LE DIRECTOIRE
a – Conditions
ne peut comprendre plus :
de 5 mbres appelés directeurs,
Et 7 si les actions de sté st cotées à bourse,
ms lorsque K ne dépasse ps ≤ 500 000 dh,
fonctions du directoire p-ê exercées p,
directeur unique.
nommés p, CS pr durée de 4 ans à défaut
de dispositions statutaires.
Ttfs, qd statuts déterminent durée du
mandat des directeurs, cette durée ne p-ê
inférieure à 2 ans ni dépasser 6 ans.
st rééligibles.
st obligatoiremt des pers, phys, (/s peine
de nullité de leur nomination) qui, à la
différence des administrateurs, peuvent ê
choisies en dehors des actionnaires.
peuvent dc ê choisis parmi salariés de sté,
c'est d'ailleurs l'essence même de ce mode
d'administration.
Afin d’assurer l’indépendance du
directoire par rapport au conseil
de surveillance, règle posée p, loi
s/ SA : non-cumul de f(x) ds 2
organes.
Art, 86 interdit formellement, en effet, aux
membres de ce dernier de siéger au
directoire, et s’il arrive qu’un membre du
conseil de surveillance soit désigné au
directoire, sa nomination ne serait pas
nulle, mais il serait simplement et
automatiquement mis fin à son mandat au
sein du conseil de surveillance dès son
entrée en fonction.
Et, lorsqu'une pers. morale mbre
du CS représentée p, pers, phys, =
interdit à cette dernière de faire
partie du directoire.
C’est l’acte de nomination
établi par le conseil de
surveillance qui fixe le
montant et le mode de
rémunération de chacun des
membres du directoire.
Lorsqu’un salarié devient membre du
directoire, il ne perd pas le bénéfice
de son contrat de travail, par
conséquent, rien n’empêche à ce qu’il
perçoive un salaire en plus de sa
rémunération en tant que membre
du directoire.
b – Cessation des fonctions
Par dérogation à la règle du parallélisme
des pouvoirs, les membres du directoire,
qui sont nommés par le conseil de
surveillance sont révoqués par
l’assemblée ordinaire des actionnaires ;
ils ne peuvent cependant être révoqués
par le conseil de surveillance que si les
statuts le prévoient.
Contrairement encore aux
administrateurs, qui peuvent être
révoqués ad nutum, la révocation
des membres du directoire donne
lieu à des dommages intérêts si
elle n’intervient pas pour justes
motifs.
c – Pouvoirs du directoire
Ils sont identiques à ceux du directeur
général (étendue, dépassement de l’objet
social, engagement de la société,
limitations statutaires).
Tt le collège (directoire) est cpdt
responsable des décisions prises p.
chacun de ses membres.
Iexiste ttfs limite supplémentaire à leur pvoir.
En effet, une autorisation du conseil de
surveillance est nécessaire pr actes de
disposit° importants.
st cautions, aval, constitution de sûretés,
cession d’immeubles p, nature, cession de
participations.
Mais le dépassement des limites statutaires
nécessite l'agrément de l'assemblée générale.
Si CS refuse de donner son autorisat°,
directoire peut saisir AG pr trancher..
délibérations du directoire st réglées
p, statuts (fréquence des réunions,
quorum, majorité, etc.).
sté représentée p. pt du
directoire nommé & révoqué
en tant que tel p. CS.
Par ailleurs, comme le directoire exerce ses
fonctions /s ctrl du conseil de surveillance :
il doit établir à l’intention de ce dernier un
rapport trimestriel sur la gestion sociale,
et lui présenter annuellement, ainsi qu'à
l'assemblée générale annuelle, un certain
nombre de documents visés par l’art 141
notamment l’inventaire et l’état de synthèse et
présente un rapport aux actionnaires lors de
l’assemblée générale ordinaire annuelle.
B – LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
a – Conditions
Les mêmes règles gouvernent le conseil
d'administration et le conseil de surveillance en
ce qui concerne :
capacité,
rémunération,
le nombre minimal et maximal de conseillers,
les conditions de nomination,
la durée de leur mandat,
la tenue des réunions…
Co administrateurs, mbres du CS p-ê
révoqués à tt mmt p. AGO.
ont aussi dr. de démissionner ds mm
condit°.
mbres du CS p-ê des pers. morales, à
condit° d'ê représentées p. pers, phys.
À noter que Pt & vice-président du conseil
de surveillance d-ê obligatoiremt pers.
phys.
b – Pouvoirs
f(x) pcple du CS réside ds ctrl permant de
GE de sté p. directoire (art. 104).
peut, à tte époque d’an,, dmder
communication et copie de ts docs que
juge utiles afin de les consulter ou vérifier.
Il reçoit rapport trimestriel et des
documents annuels (notamment
l'état de synthèse) du directoire et
possède des pvoirs spécifiques
(autorisations spéciales, nominations
des membres du directoire,
répartition des jetons de présence,
etc.).
Section 3 - LA SITUATION DES ASSOCIÉS
§ 1 – LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
Afin de lutter contre l'absentéisme lors
des assemblées générales et de surmonter
les problèmes de l'éloignement
géographique, la nouvelle loi a prévu la
possibilité pour les statuts de considérer
présents, pour le calcul du quorum et de
la majorité, les actionnaires qui
participent aux assemblées générales par
visioconférence.
Mais il n'empêche qu'il est possible pour
tout actionnaire de se faire représenter par
un autre actionnaire, par son conjoint ou par
un ascendant ou un descendant.
D'un autre côté, il est désormais possible de
prévoir dans les statuts que les actionnaires
puissent voter par correspondance au moyen
d'un formulaire.
A - L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
se tient, co pr ttes stés, ds 6 mois suivant
clôture d’exo.
conditions de quorum st de 1/4 des actions s/
1re convocation ; lorsque l’assemblée ne peut
valablement délibérer, il doit être procédé à une
deuxième convocation, auquel cas, aucun
quorum n’est requis.
Les décisions sont prises à la majorité
des voix (la moitié plus une).
Tt associé peut participer aux
assemblées, ms quelque fois statuts
exigent mini d’act° qui ne p-ê supéri à
10.
Après lecture des rapports des
dirigeants et du commissaire aux
comptes, les résolutions sont mises
aux voix (approuvées ou rejetées).
À la fin de la séance, on dresse un
procès-verbal de réunion que chaque
associé peut consulter.
Les attributions d’AGO st importantes.
Elles concernent notamment :
approbation des comptes,
partage des bénéfices,
nomination et la révocation du CA et CS,
éventuellemt du directoire, etc.
B – LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
EXTRAORDINAIRES
Elles ont pour objet la modification des statuts, ce qui
concerne aussi bien :
id, de sté (dénomination, siège social…),
que les règles de son fonctionnement (pvoirs des
dirigeants, tenues des conseils, des assemblées,
etc.),
ou encore ses possibilités de transformation
(augmentation ou réduction du K, fusion, scission,
etc.),
voire même sa dissolution.
S/ 1re convocat° quorum de 1/2 des
actions,
et du quart sur deuxième convocation ;
sinon, comme la loi ne permet pas de
réduire ce quorum, cette deuxième
assemblée est reportée à une date qui ne
peut dépasser les deux mois de celle à
laquelle elle avait été convoquée.
Rappelons que les statuts peuvent
augmenter ces quorums, co pr tte
autre assemblée, mais ils ne
peuvent en aucun cas les réduire.
Il en est de même pr règles de
majorité.
majorité des 2/3 des voix dt
disposent les actionnaires
présents ou représentés est
nécessaire pour prendre une
décision.
Ttfs, certaines décisions ne peuvent être
décidées qu’à l’unanimité des actionnaires
; il en est ainsi de l’augmentation du
capital par majoration de la valeur
nominale des actions, à moins qu’elle ne
soit réalisée par incorporation de réserves
ou de bénéfices…
§ 2 - LES TITRES EMIS PAR LES SA
Ce sont les valeurs mobilières ; elles sont en
principe négociables, c'est-à-dire qu’elles peuvent
être cédées librement et sans formalités
particulières, sauf exceptions prévues par les
statuts.
Rappelons que les statuts ne peuvent soumettre les
actions cotées en bourse à l'agrément de la société.
On distingue essentiellement les actions et les
obligations, sans oublier les nouveaux certificats
d'investissement.
A - LES ACTIONS
Ce sont des titres qui permettent à
l’actionnaire d’être titulaire de droits :
pécuniaires (dividendes, boni de
liquidation),
et non pécuniaires (droit de vote, de
communication, d’information, etc.).
On distingue plusieurs catégories
d’actions telles que :
- les actions à vote double :
Elles confèrent à leurs titulaires le double des
voix accordées aux actions ordinaires, ces
actions ont pour but de récompenser les
actionnaires fidèles, c'est-à-dire dont les
actions sont entièrement libérées et pour
lesquelles il est justifié d'une inscription
nominative depuis deux ans au moins au
nom du même actionnaire.
- les actions à dividende prioritaire
sans droit de vote :
leurs titulaires ont une priorité par
rapport aux titulaires d’actions
ordinaires pour la distribution d’un
premier dividende et, en contrepartie,
ils sont privés du droit de participer aux
assemblées générales et d’y voter ;
- les actions d’apports : c'est-à-dire des
apports en nature ; etc.
B - LES OBLIGATIONS
Ce sont des titres négociables qui représentent
une créance à long terme sur la société et
donnent droit à la perception d’intérêts (alors
que les actionnaires ne sont pas assurés de
toucher un dividende annuel).
La valeur nominale des obligations ne peut être
inférieure à 50 dh, et à 10 dh pour les sociétés
dont les titres sont cotés en bourse.
Leurs titulaires ne disposent pas du droit de
vote.
L’obligation joue donc un rôle
important dans la vie financière des
sociétés ; c’est pourquoi, afin d’attirer
des capitaux, les sociétés ont été
conduites à créer des types
d’obligations donnant droit à des
avantages spécifiques.
Ainsi, certaines obligations ne donnent droit qu’à un
intérêt fixe, d’autres offrent, en plus, une participation
aux bénéfices (obligations participantes), de même
qu’il existe des obligations convertibles en actions et
des obligations avec bons de souscription d’actions,
qui permettent à leur titulaire de devenir actionnaires
de la société émettrice[1].
[1] - Ces nouvelles obligations, bien que non
réglementées par la loi, elles sont susceptibles de
connaître un grand essor en pratique.
- Les obligations convertibles en actions
(OCA)
ce sont des obligations qui permettent à
leurs titulaires de demander, à tout
moment ou à certaines périodes
déterminées fixées par le contrat
d'émission, à les convertir en actions.
C'est la raison pour laquelle leur taux
d'intérêt est plus faible que celui des
obligations ordinaires.
- Les obligations à bons de souscription
d'actions (OBSA) :
ce sont des obligations auxquelles, lors de leur
émission, sont attachés des bons qui donnent
droit à la souscription à un certain nombre
d'actions, dans des conditions et des délais fixés
préalablement. Le bon de souscription a une
autonomie par rapport à l'obligation ; il peut
non seulement permettre la souscription
d'actions, mais il peut être cédé à un tiers. Leur
taux est également inférieur à celui des
obligations ordinaires.
À la différence des obligations convertibles, les
titulaires des OBSA ne sont pas obligés, à l'arrivée
des délais de libération des actions, d'opter entre
la conservation de leur situation d'obligataire et
l'acquisition de la qualité d'actionnaire.
Autrement dit, les OBSA ne prennent pas fin avec
la libération des actions objet des bons de
souscription ; dans les délais fixés, le titulaire des
OBSA reste obligataire même après avoir acquis la
qualité d'actionnaire en cumulant ainsi les deux
qualités jusqu'à la fin du délai de remboursement
des obligations.
Dans les deux cas (OCA ou OBSA), il
y a augmentation du capital, la valeur
des actions étant celle de la date des
libérations, elle est généralement
prévue dans le contrat d'émission.
C - LES CERTIFICATS D’INVESTISSEMENT
Ce sont des actions démembrées qui ont
pour fonction de procurer des dividendes
à de nouveaux actionnaires qui ne
possèdent pas de droit de vote, ce dernier
étant représenté par des certificats de
vote, ils sont répartis entre les anciens
actionnaires pour éviter des changements
de majorité.
Section 4 - LES MOYENS DE
CONCENTRATION
Elles concernent l’ensemble des
techniques de concentration
utilisées par les sociétés dans le
but d’améliorer leur capacité de
production.
Il existe essentiellement trois :
1. La fusion : constitue un des moyens le
plus utilisé ; on distingue deux procédés :
1-1/ la fusion pure et simple qui consiste
pour deux sociétés à associer leurs actifs
pour se fondre juridiquement dans une
nouvelle société,
1-2/ et la fusion - absorption qui permet
à une société de s’approprier le capital
d’une autre société qui disparaît
juridiquement (il s’agit du cas le plus
fréquent).
2. La fusion - scission : c’est
lorsqu’une société se scinde en
deux ou plusieurs autres sociétés
nouvelles.
3. L’apport partiel d’actifs : c’est
une technique, enfin, qui consiste
pour une société à apporter une
partie de son patrimoine à une autre
société tout en conservant sa
structure juridique d’origine.
Remarque sur la dissolution des S.A.:
Outre les causes communes à toutes les sociétés,
les SA doivent être dissoutes :
- si le nombre des actionnaires devient inférieur à 5
pendant plus d’un an,
- lorsque le capital devient inférieur au minimum
légal,
- ou enfin si les capitaux propres deviennent
inférieurs au quart du capital social et qu’ils ne
sont pas constitués dans les deux ans à hauteur au
moins du quart du capital social.