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Chapitre 1
Les modes de scrutin
Introduction
C’est une technique de répartition du nombre des sièges des députés en fonction
du nombre des suffrages exprimés par les électeurs.
Le problème de tout système électoral est le suivant : comment compter les voix
et départager les candidats à une élection ? Les électeurs votent-ils pour le
candidat ou le parti ?
Autrement dit, le problème consiste à obtenir une répartition des sièges entre les
différents représentants qui correspond autant que possible à la volonté
électorale.
Généralement nous avons deux choix :
C’est le système anglais, également pratiqué aux Etats Unis et dans les autres
pays anglo-saxons, dans le cadre de petites circonscriptions à un seul siège.
Le système majoritaire à un tour : Est déclaré élu le candidat qui a obtenu le plus
de voix. ex : on a 84 000 suffrages exprimés pour un siège à pourvoir et 3
candidats A , B, C.
A : 38 000 voix, B : 40 000 voix, C : 6000 voix.
Le candidat B est élu à la pluralité des voix et il n’était pas nécessaire qu’il
obtienne la majorité absolue.
Ce mode de scrutin permet, en principe, de dégager une majorité parlementaire
nette, dans la mesure où il est lié au bipartisme. Mais il peut aussi arriver de
manière tout à fait exceptionnelle que le parti qui obtient le plus de sièges ne soit
pas celui qui a obtenu le plus de voix dans le pays.
Ex : ( en juin 1987 l’alliance des libéraux et du SDP en Grande Bretagne avec 7.
339.912 voix , soit 23% des suffrages n’a obtenu que 22 sièges , soit 3.5% ,
alors qu’avec 1.029.778 voix , soit 35% des suffrages exprimés , le parti
travailliste obtenait 229 sièges , c’est-à-dire dix fois plus).
Ce mode de scrutin entraine des désistements et des alliances électorales dont les
résultats sont souvent différents de ceux que donnerait le scrutin majoritaire à un
tour.
Dans un tel système, l’électeur se prononce au premier tour pour le candidat de
son choix même s’il n’a aucune chance de l’emporter et au deuxième tour s’il
n’a pas de chance de voir son candidat du premier tour en lice, il porte
généralement son suffrage sur le candidat le moins éloigné de ses opinions ou
encore sur le candidat le mieux placé pour tenir en échec le candidat à qui il veut
barrer la route. D’où la formule bien connue : au premier tour on choisit, au
second tour on élimine (le vote utile).
Ce système postule donc un scrutin de liste, les listes préétablies par les
appareils politiques doivent comporter autant de candidats qu’il existe de sièges
à pourvoir dans la circonscription.
Il est ensuite procédé à la répartition de ces sièges entre les listes en compétition
en divisant par le quotient électoral le nombre de suffrages obtenus par chaque
liste. Mais pratiquement cette opération ne peut jamais être réalisée en une seule
fois car, après la première répartition, il subsiste toujours des restes, c'est-à-dire
des voix non représentées et des sièges non pourvus. Il faut donc procéder à une
nouvelle répartition.
Deux systèmes peuvent être utilisés : la répartition des sièges au plus fort reste
ou à la plus forte moyenne.
La plus forte moyenne se trouve dans la liste E qui récolte la quatrième siège
et dispose de 3 élus.
Attribution du cinquième siège :
Liste A : 10 000/1 : 10 000
Liste B : 16 000 /2 : 8000
Liste C : 4000/1 : 4000
Liste D 12 000 /1 : 12 000
Liste E : 41 000 /3+1 : 10 250
Liste F : 7000/1 : 7000
Le cinquième siège est attribué à la liste D
Introduction
Tout régime politique n’est que la résultante du jeu des forces politiques et plus
particulièrement d’un ou plusieurs partis, dans le cadre institutionnel tracé par la
constitution. En ajoutons à cela les facteurs historiques, idéologiques et
économiques qui présentent une importance considérable.
Sur le plan institutionnel, ils aménagent le pouvoir de telle sorte que son
exercice demeure modéré, et pour cela, s’efforcent de réaliser un double
équilibre, d’une part, entre l’autorité et la liberté, et d’autre part, entre les
organes directifs chargés d’élaborer et conduire la politique nationale, et les
organes délibérants chargés de contrôler les précédents.
En effet, il existe deux principaux régimes, d’une part, ceux qui cherchent à
réaliser l’équilibre des pouvoirs exécutif et législatif en organisant leur
collaboration et en dotant le gouvernement et les assemblées de moyens
d’actions réciproques, c’est la voie du régime parlementaire. Et d’autre part, en
cherchant à réaliser l’équilibre des pouvoirs en les assurant qu’ils demeureront
en fonction pendant toute la durée préfixée de leurs mandats et en évitant qu’ils
ne disposent , les uns par rapport aux autres, de moyens d’actions décisifs, c’est
la voie du régime présidentiel.
Il faut signaler aussi, l’existence de régimes d’assemblée et de régimes mixtes.
Ils sont apparus au milieu du XVIII siècle en Grande Bretagne, au début du XIX
siècle en France, un peu plus tard dans les autres pays.
La naissance du régime parlementaire se situe, dans chaque pays, au moment
précis où un pouvoir royal encore fort mais déclinant doit composer avec des
organes représentatifs en pleine expansion. C’est pourquoi ce régime apparait
dès le début comme un régime libéral et de notables, parce qu’il est lié au
suffrage censitaire.
La mise en place de ce régime a été lente et progressive, bien que la théorie de la
séparation des pouvoirs ait joué un rôle non négligeable dans cette mise en
place, toutefois ce régime a procédé de l’enchaînement des circonstances, de la
pression des événements.
Tout régime parlementaire peut être défini comme un régime dans lequel le
gouvernement doit disposer à tout moment de la confiance de la majorité
parlementaire.
1- La dissociation des organes exécutifs et la procédure du
contreseing
Elle est impliquée par l’esprit même du régime parlementaire, qui exige, que le
gouvernement et la majorité soient étroitement soudés. C’est ainsi que les
ministres sont normalement choisi parmi les parlementaires et qu’ils ont accès
aux assemblées. Le gouvernement a l’initiative législative et participe
activement à l’élaboration de la loi.
C’est sous sa forme dualiste que le régime parlementaire a d’abord été pratiqué,
le roi ne faisait pas que régner il gouvernait aussi, pour une part.
En ce régime, le gouvernement est politiquement responsable devant
l’assemblée et devant le roi qui participe activement à l’exercice du pouvoir.
En effet, ni la révocation du chef du gouvernement par le chef de l’Etat, ni sa
censure par l’assemblée ne pourraient suffire à rétablir l’harmonie.
C’est pourquoi le régime dualiste est justement critiqué, il ne présente aucun des
avantages attendus du régime parlementaire, puisqu’il met directement en cause
le chef de l’Etat et peut conduire au blocage. Ainsi, il fut abandonné par tous les
pays qui l’ont pratiqué.
La double responsabilité politique ne subsiste plus que dans les régimes mixtes.
2- Le régime parlementaire biparti et les régimes parlementaires
multipartis
Deux procédés sont utilisés pour rationaliser ces régimes. D’une part, on
s’efforce de donner au gouvernement, lors de sa formation, la plus large majorité
possible, pour cela le chef du gouvernement, doit se présenter devant
l’assemblée élue, lui présenter son gouvernement et exposer son programme,
pour en obtenir le vote d’investiture à une majorité qualifiée.
D’autre part, on s’efforce d’obliger les députés à bien réfléchir avant de
contraindre un gouvernement à la démission. C’est pourquoi la mise en cause de
la responsabilité politique du gouvernement est précédée de formalités qui
constituent autant d’obstacles : un délai de réflexion, une majorité qualifiée, la
désignation concomitante d’un gouvernement successeur.
Ce régime se caractérise par une grande unité, dans le sens où il est peu pratiqué
par les Etats occidentaux, si l’on exclut les régimes présidentialistes
(concentration des pouvoirs au niveau de la présidence) d’Afrique et
d’Amérique latine, il s’agit essentiellement du modèle américain.
Ce régime est apparu à la fin du 18 eme siècle, avec la constitution des Etats
Unis de 1787, en d’autres termes, il s’est instauré plus d’un demi-siècle après
l’établissement du régime parlementaire de la Grande Bretagne, tout en naissant
dans une conjoncture bien distincte.
Ce régime se présente comme la traduction systématique des pensées des
lumières, tout particulièrement la théorie de la séparation des pouvoirs de
Montesquieu.
Même si le régime présidentiel émane de la pratique observée dans les décennies
qui suivirent l’adoption de la constitution américaine, mais en le comparant avec
le régime parlementaire, il demeure beaucoup plus la résultante d’une volonté de
ceux qui ont rédigé la constitution, que d’une accumulation des faits et
événements.
Il s’agit d’un régime lié à la réflexion sur le pouvoir, comme en témoigne sa
constitution, surtout dans ses trois premiers articles consacrés à la séparation des
pouvoirs.
La spécificité du régime présidentiel tient du fait que les instances exécutives (le
président et les collaborateurs) disposent de la plénitude du pouvoir exécutif, et
les organes législatifs (les assemblées) disposent pleinement du pouvoir
législatif, et ce tout au long de leurs mandats.
Ceci étant, aucun organe ne peut interférer dans l’exercice des attributions
dévolues à l’autre : le président ne peut pas légiférer, et les assemblées ne
peuvent nullement intervenir en matière exécutive.
D’autre part, aucun organe ne peut exercer une pression à l’égard de l’autre : le
président n’a pas la compétence de prononcer la dissolution de l’assemblée, et
celle-ci ne peut mettre en cause la responsabilité politique du président. Après
l’élection, chaque organe demeure au pouvoir pour la durée de son mandat.
D’ailleurs l’institution de la vice-présidence s’explique par la volonté d’achever
le mandat du pouvoir exécutif en cas de disparition du président.
Ces régimes sont relativement récents et ne se sont implantés que depuis un peu
plus d’un demi-siècle pour la Finlande, nettement moins pour les autres. Ils
procèdent tous d’une constitution écrite mais doivent beaucoup à la pratique.
Il existe des différences de fonctionnement entre ces régimes de même type
institutionnel, du point de vue de la constitution les similitudes sont évidentes,
bien que le président puisse disposer de pouvoirs plus ou moins importants.
Mais si on considère la réalité politique, on constate que certains présidents vont
au-delà de leurs pouvoirs constitutionnels et que d’autres demeurent en deca de
ce que leur permet la constitution.
C- Le fonctionnement des régimes mixtes et le problème de leur
cohérence
Dans certains pays, les difficultés sont éludées parce que le président renonce en
fait à tenir le rôle moteur qui pourrait être le sien. L’explication est structurelle.
C’est le cas le plus fréquent, celui de l’Autriche, de l’Irlande, de l’Islande, qui
bien qu’élisant un président au suffrage universel direct ont des régimes se
rapprochant, à des degrés divers, du régime parlementaire.
Entre 1986 et 1988, puis entre 1993 et 1995, lorsqu’un président a eu à affronter
une majorité et un gouvernement dont les convictions politiques étaient
contraires aux siennes, il a fait figure de chef de l’opposition tout en laissant le
premier ministre gouverner (la cohabitation).
Les grandes luttes politiques du VXII siècle, marquées par les révolutions de
1648 et 1689 et soutenues par le parlement contre la dynastie absolue des Stuart,
forment le point de départ de l’évolution. Sans doute le parlement existait déjà.
Il se composait d’une chambre haute (les Lords) où siègent prélats et barons, et
d’une chambre basse (les Communes) où siègent chevaliers et bourgeois.
1689 marque le début d’une évolution vers un parlementarisme modéré et
raisonnable. Dans le même temps, de grands textes sont adoptés en vue de
protéger les droits individuels (pétition des droits de 1628, Bill of rights de
1689).
C’est la constitution d’un cabinet politiquement responsable devant les
communes qui va œuvrer à l’établissement du régime parlementaire au XVIII
siècle. Au départ les ministres ne sont que de simples membres du conseil privé
sans existence collective.
Mais lorsque, en 1714, les princes allemands montent sur le trône, ils ignorent la
langue anglaise et se désintéressent des affaires du royaume. Le cabinet acquiert
alors une existence autonome, sous l’autorité du premier ministre, et se détache
du conseil privé.
Les ministres ne sont d’abord qu’individuellement responsables devant le
parlement pour les actes de leur gestion. C’est une responsabilité purement
pénale.
A partir de 1689, la simple menace de l’impeachment va conduire les ministres à
se retirer lorsqu’ils se sentent désapprouvés par les Communes. Ainsi, une
responsabilité politique et collégiale a priori se substitue à une responsabilité
pénale et individuelle a posteriori.
Le cabinet est désormais un organe solidaire dirigé par le premier ministre,
politiquement responsable devant les Communes et non devant le roi. Celui-ci
qui conserve le droit de dissoudre les Communes.
Ce nouveau système était libéral mais pas démocratique, son support électoral
demeurant très restreint. Par étapes progressives des réformes interviennent en
1832, 1867, 1872,1884 pour étendre le droit de suffrage et garantir la sincérité
du vote. C’est en 1918 que le suffrage universel masculin et féminin fut adopté.
Dans le même temps une redistribution s’opérait entre les différents organes,
ceux que leur recrutement se situait hors circuit démocratique étaient
pratiquement écartés de l’exercice du pouvoir ( la monarchie et la chambre des
Lords) . Seuls conservent une importance politique les Communes, le Cabinet et
aussi les deux grands partis compétents.
Il y a une filiation directe entre le parti conservateur et le parti des tory des
origines, de même que le parti libéral et le parti des whigs. Mais, le parti libéral,
dont le rôle a été si important au XIX siècle, a été pratiquement éliminé par le
parti travailliste.
Ainsi, le système des deux partis, rompu par l’apparition, à l’extrême fin du XIX
siècle, du Labour Party, s’est lentement reconstitué par l’éviction progressive,
notamment au cours de la période comprise entre les deux guerres mondiales,
qui a été une période de tripartisme, de l’un des partis en présence.
Il est à signaler aussi l’existence des électeurs flottants, c’est-à-dire, ceux qui ne
suivent pas fidèlement l’un des deux partis en compétition. C’est donc une
minorité qui détermine l’issue des élections.
Depuis 1945, aucun des deux partis conservateur et travailliste n’a obtenu la
majorité absolue des voix, mais l’effet grossissant du scrutin est tel qu’un faible
écart des voix suffit à déterminer, le plus souvent, une différence sensible sur le
plan des sièges.
Le scrutin peut aussi donner lieu à des résultats surprenants. En effet, il peut
arriver qu’un parti minoritaire en voix obtienne la majorité absolue des sièges.
Pour ce qui est du parti conservateur, il comporte environ 500 000 adhérents, le
leader est élu par le groupe parlementaire selon une procédure qui a été assez
largement modifiée en 1974 et qui le place dans une certaine mesure, sous le
contrôle du groupe.
Pour sa part, le parti travailliste a deux catégories bien distinctes d’adhérents,
d’une part , les syndicats peuvent adhérer collectivement, mais leurs membres
doivent s’ils veulent devenir membres du parti , confirmer individuellement, par
le paiement d’une cotisation. D’autre part, il y a les adhérents directs, constitués
en section locale. Les syndicats assurent le soutien financier.
En 2006, le parti revendiquait 450 000 adhérents.
Le régime politique des Etats unis est marqué par le rôle primordial des
élections, et par l’organisation du pouvoir qui concilie efficacité et libéralisme,
dans le sens où le président assume un rôle de direction avec des limites évitant
tout arbitraire.
- La constitution :
La constitution des Etats Unis est la plus ancienne constitution écrite et date du
17 septembre 1787.
Le texte initial est divisé en 17 articles, les trois premiers traitent du pouvoir
législatif fédéral (le congrès), du pouvoir exécutif fédéral ( le président) et du
pouvoir judiciaire fédéral.
La constitution met en place un système fédéral qui contient des dispositions
visant à protéger les Etats fédérés, et ce à travers l’institution de la chambre
fédérale (le sénat).
Concernant le Sénat l’article 1, section 3 indique qu’il est composé de deux
sénateurs pour chaque Etat, chacun d’eux disposant d’une voix.
La constitution des Etats unis est rigide, les deux procédures de révision prévues
par l’article 5 demeurent complexes. La constitution peut être révisée soit sur
l’initiative du Congrès par le vote des deux chambres à la majorité des deux
tiers, soit sur l’initiative des législateurs des deux tiers des Etats par une
convention spécialement élue à cet effet.
Dans les deux cas, les amendements adoptés doivent être ratifiés par les trois
quarts des Etats. En effet, c’est toujours la procédure impliquant une initiative
du Congrès qui est utilisée. Autrement dit, les révisions intervenues l’ont été sur
initiative fédérale.
Il est à signaler que ces procédures portent les traces des doctrines du contrat
social qui ont dominé le 18 eme siècle et qui ont inspiré la constitution
américaine, dans le sens où le pacte originel ne peut être modifié que par un
accord qui doit tout de même faire l’objet d’une large majorité.
- Les amendements :
La pratique politique :
Le fédéralisme américain :
- La forme fédérale américaine participe de manière efficace à l’équilibre
du système politique.
La constitution américaine instaure des institutions fédérales et trace ainsi les
principes de la répartition des compétences entre l’Union et les Etats fédérés.
C’est le contenu du 10 eme amendement selon lequel « les pouvoirs qui ne sont
pas délégués aux Etats unis par la constitution ni refusés par elle aux Etats sont
conservés par les Etats respectivement ou par le peuple ».
Autrement dit, l’Union bénéficie de compétences d’attribution et les Etats de
compétence de droit commun.
Il est à signaler ici que l’évolution politique a été en faveur des compétences de
l’Union qui se sont accrues. L’évolution a donc été favorable à l’Union, preuve
en est les interventions du pouvoir fédéral dans des secteurs où il n’intervenait
pas (économie, social).
- Quant aux Etats fédérés ils sont en nombre de 50, dont la superficie, la
population et la richesse restent variables, mais restants entre eux sur pied
d’égalité aussi bien au niveau juridique qu’au niveau politique.
- Le bipartisme américain :
Le système électoral :
Ce sont les Etats qui sont compétents pour déterminer les règles relatives aux
élections, la législation électorale peut varier d’un Etat à un autre.
Toutefois, la compétence de principe des Etats ne les autorise pas à contrecarrer
les dispositions constitutionnelles qui traitent les élections, dont on peut citer : le
12 eme amendement sur l’élection présidentielle, le 15 eme interdisant les
discriminations électorales pour des raisons de race, de couleur ou de condition
antérieure de servitude, le 17 eme sur l’élection des sénateurs au suffrage
universel, le 19 eme interdisant les discriminations électorales en fonction du
sexe …
- Le président
Le Congrès
Le Sénat quant à lui est l’organe spécifiquement fédéral, il assure aux Etats une
représentation égale quelle que soit leur importance (deux sénateurs par Etat).
Les sénateurs sont élus au suffrage universel direct, leur mandat est de six ans et
ils sont renouvelés par tiers tous les deux ans.