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Introduction :
Nous avons connu une campagne présidentielle ou les enjeux ont rarement été aussi
cruciaux et décisifs pour l’avenir. En effet, aujourd’hui le monde fait face à de
nombreux défis : la crise sanitaire, le réchauffement climatique et le conflit russo-
ukrainien. De nombreuses démocraties occidentales et notamment en France voient
leur taux d’abstention augmenter, ce qui nous amène à la question suivante :
L’abstention est-elle l’aveu d’un échec démocratique ?
L’abstention ne représente pas l’aveu d’un échec démocratique :
Contre-arguments :
- « C’est important de voter » Oui mais ce n’est pas en déposant un bulletin
dans une urne que notre quotidien changera du jour au lendemain. C’est
d’ailleurs pour ça qu’il y a des mouvements militants, car c’est plus par l’action
et non par le vote que les choses changent.
Conclusion :
En somme, l’abstention n’est pas l’aveu d’un échec démocratique. Au contraire, le
phénomène d’abstention sert à la démocratie et permet d’exposer ses limites
notamment en termes de représentation. Ainsi, voter utile et s’acheter une bonne
conscience en votant pour quelqu’un qui ne nous convainc pas, serait un acte de
refus à notre idéal. Si l’abstention, plus qu’un acte protestataire, devenait un acte
politique, porteur d’une vision nouvelle ? Cette réflexion fera l’objet d’un Manifeste de
l’abstention écrit par Antoine Buéno.