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Au cours de la période 2023-2025, la politique budgétaire en matière des dépenses vise :

- le relèvement des défis du développement du pays, notamment dans le cadre de la


poursuite de la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 Territoires
;

- l’amélioration des conditions sociales des fonctionnaires, policiers et militaires ;

- la poursuite de la sécurisation de la partie Est du pays (Nord Kivu et Ituri) et le


renforcement de l’autorité de l’Etat ;

- la relance des entreprises publiques en difficulté ;

- l’organisation des élections générales dans le délai constitutionnel ;

- la poursuite de la politique de la fiscalité pétrolière négative ;

- la poursuite des réformes des finances publiques.


A côté de la poursuite de ce programme, un accent sera maintenu sur les secteurs sociaux,
notamment dans le secteur de l’éducation à travers sa politique de gratuité de l’enseignement
primaire et dans le secteur de la santé par l’effectivité de la couverture santé universelle. Un
accent sera également maintenu dans les secteurs porteurs de croissance en vue d’accélérer le
processus de l’émergence du pays, notamment par l’amélioration de la couverture en eau et
en électricité ainsi que l’interconnexion du pays.

Par ailleurs, au cours de la période 2023-2025, le Gouvernement entend assurer la mesure de


réduction de train de vie, en vue de dégager des marges budgétaires supplémentaires pour
couvrir les investissements publics dans les secteurs précités et prendre en compte, de façon
échelonnée, les différents barèmes salariaux des agents et fonctionnaires de l’Etat, dans le
souci d’améliorer leurs conditions sociales.

Les dépenses sécuritaires devront concerner notamment le renforcement des moyens


logistiques de la Police et de l’Armée ainsi que la poursuite du recrutement de nouvelles
unités, en vue de combler les vacances occasionnées par le démembrement des provinces. (Le
Cadre Budgétaire 2023-2025)
DONNEES IMPORTANTES

Le Premier ministre, jean-Michel Sama Lukonde est attendu ce mardi 1er novembre à
l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés sur le projet du budget
2023. L’Assemblée nationale a débuté, vendredi 28 octobre, l’examen général du projet de
loi des finances pour l’exercice 2023.

Dans la présentation de l’économie de ce texte, le Premier ministre a souligné que le budget


2023 est élaboré dans un contexte de crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et à Kwamouth
(Mai-Ndombe), de la grogne sociale avec multiples grèves, mais aussi de la crise alimentaire
occasionnée par le caractère dépendant de notre système alimentaire.

Les 14 milliards de dollars américains(USD) de ce budget, sous examen, devraient donc être
affectés prioritairement aux secteurs de la défenses et sécurité, des infrastructures et du
social pour répondre efficacement à tous ces problèmes que connait la République,
estiment les députés.

D’après l’analyse du document 6 du projet du budget 2023, sur les 14 milliards USD, le
Gouvernement affecte plus de 33 % aux dépenses des administrations publiques, 22 % aux
affaires économiques, 18 % à l’enseignement et 10, % à la santé.

La défense du pays sera assurée avec près de 7 % alors que la justice, l’ordre et la sécurité
publics fonctionneront avec environ 5 % du budget.

Des 33% des administrations publiques, la présidence, le gouvernement et le Parlement ont


près de 8%, environ 10 %  sont alloués aux affaires financières et budgétaires et 3 % à
l’organisation des élections.

Sur les 22 % des affaires économiques, près de 6 % sont affectés à l’agriculture et l’élevage, 3
% au développement rural, près de 3% à l’économie générale et échange, 2 % au transport
routier et 2% à l’électricité ainsi que près de 2 % aux travaux publics.

Quant aux 18, 49 % de l’enseignement, l’EPST et l’ESU ont tous ensemble moins de 5%. Les
13, 56% restant sont alloués aux autres affaires concernant l’enseignement. 

De même, sur les 10 % de la santé, moins de 2 % seulement sont affectés au


fonctionnement de tous les services sanitaires de base. Les 8 % autres, vont aux autres
affaires concernant la santé.
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L’Assemblée nationale congolaise a adopté samedi, à l’unanimité des 402 députés


présents, le projet de budget du pouvoir central pour l’année 2023, en nette hausse
par rapport à celui de l’année en cours, ont rapporté dimanche des médias kinois.
Ce projet de loi de finances pour l’exercice 2023 est présenté par le gouvernement
en équilibre en recettes et en dépenses à hauteur de 32.034,7 milliards de francs
congolais (15,8 milliards de dollars) soit un taux d’accroissement de 44,0% par
rapport à la loi de finances 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de FC (10,7 milliards
de dollars).
Cette Loi de finances votée en première lecture sera envoyée pour une seconde
lecture au Sénat (la chambre haute du parlement de la République démocratique du
Congo) qui pourrait l’amener à plus de 16 milliards de dollars, selon le site
d’information 7sur7.cd.
Lors de la présentation du texte, fin octobre, le Premier ministre congolais Jean-
Michel Sama Lukonde Kyenge avait insisté sur l’accroissement de 45,8% des
crédits alloués aux investissements, la régression de 14,3% des frais de
fonctionnement des institutions – qui consomment plus de la moitié du budget
national – par rapport à l’exercice 2022, le renforcement des parts de crédits dans le
secteur de la défense et de la sécurité de 10,4% pour principalement la mise en
œuvre de la loi de programmation militaire en vue de la montée en puissance des
forces armées ainsi que de la redynamisation de l’industrie militaire.
Il avait également noté l’accroissement « significatif » des crédits alloués aux
secteurs sociaux et porteurs de croissance, notamment dans l’agriculture (110,5%),
la pêche et l’élevage (205,7%), la santé (62,1%) et l’éducation (39,1%).
Une part est également affectée à l’organisation des élections générales –
présidentielle, législatives et provinciales -, censées se tenir le 20 décembre 2023,
selon le calendrier récemment publié par la Commission électorale nationale
indépendante (Céni).

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