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INTRODUCTION

La République démocratique du Congo étant un véritable état de droit, doit


reposer sur l’amélioration des magistrats, paradoxalement il se constate que le
budget alloué au pouvoir judiciaire a été revu à la baisse par rapport à l’exercice
budgétaire passé.

Pour ce faire, les réintégrés et les magistrats à recruter ne sont pas budgétisés
étant donné que le gouvernement n’a pas pris en compte le budget du pouvoir
judiciaire tel que lui transmis.

De tous les trois pouvoirs, pouvoir judiciaire a toujours été considéré comme
le moins pris en compte alors qu’il est un véritable moteur du développement d’un
véritable état de droit
La constitution du 18 février 2006 dispose que le pouvoir judiciaire est
indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, cette proclamation constitue
une garantie de la séparation des pouvoirs principaux fondamentaux dans une
société démocratique.

Le Conseil supérieur de la magistrature élabore le budget du pouvoir


judiciaire, il propose :

 Les recrutements des magistrats


 Elaboration du budget
 Rotation des magistrats
 La proposition des nominations

En effet pour assoir notre réflexion sur les bases suffisamment solides, il convient de
revenir en premier lieu sur l’origine et la signification de la notion de séparation des
pouvoirs qui est paradoxalement l’un des concepts juridiques les plus connus du
grand public et l’un des moins étudiés des juristes.

L’idée selon laquelle il est préférable de partager le pouvoir étatique entre


différents organes n’est pas nouvelle, elle était mise en œuvre dans bon nombre de
système politiques dès l’antiquité. L’autorité publique était repartie entre différentes
assemblées et magistratures.

La séparation des pouvoirs doit donc découler de la structure institutionnelle


d’un état, de préférence par le moyen d’une constitution qui prévoit que ces pouvoirs
soient exercés par des titulaires différents dans le but de se prémunir de
l’autoritarisme.
LA DOTATION DU POUVOIR JUDICIAIRE

En ce qui concerne la dotation du pouvoir judiciaire par rapport aux autres


dans l’exercice du budget de 2023, le gouvernement entend moderniser le système
de traitement et de transfert des données judiciaires et pénitentiaires, mettre en
place un parquet national financier en vue de lutter efficacement contre la corruption
et les crimes économique et améliorer des conditions des détenus dans les prisons.

Ainsi les actions suivantes sont envisagées au cours de cette période, il s’agit :

 La numérisation des services judiciaires et pénitentiaires


 La construction du parquet national financier
 La construction du bâtiment abritant la direction générale de la brigade
antifraude.
 La reconstruction de la prison de BUMBA
 La réhabilitation de la prison centrale de MATADI ET MBANZA NGUNGU
 La construction de la prison centrale de Lisala
 La reconstruction du mur de clôture de la prison de BOMA de la
réhabilitation de 20 Cellules

Par ailleurs, au cours de cette période, le gouvernement entend assurer la


mesure de réduction de mode de vie, en vue de dégager les marges budgétaires
supplémentaires pour couvrir les investissements publics dans le secteur de la justice
et prendre en compte de façon échelonnée, les différents barèmes salariaux des
agents et fonctionnaires de l’état, et cela dans le souci d’améliorer leurs conditions
sociales.
Le Premier ministre, jean-Michel Sama Lukonde est attendu ce mardi 1er novembre à
l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés sur le projet du budget
2023. L’Assemblée nationale a débuté, vendredi 28 octobre, l’examen général du projet de
loi des finances pour l’exercice 2023.

Dans la présentation de l’économie de ce texte, le Premier ministre a souligné que le budget


2023 est élaboré dans un contexte de crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et à Kwamouth
(Mai-Ndombe), de la grogne sociale avec multiples grèves, mais aussi de la crise alimentaire
occasionnée par le caractère dépendant de notre système alimentaire.

Les 14 milliards de dollars américains(USD) de ce budget, sous examen, devraient donc être
affectés prioritairement aux secteurs de la défenses et sécurité, des infrastructures et du
social pour répondre efficacement à tous ces problèmes que connait la République,
estiment les députés.

D’après l’analyse du document 6 du projet du budget 2023, sur les 14 milliards USD, le
Gouvernement affecte plus de 33 % aux dépenses des administrations publiques, 22 % aux
affaires économiques, 18 % à l’enseignement et 10, % à la santé.

La défense du pays sera assurée avec près de 7 % alors que la justice, l’ordre et la sécurité
publics fonctionneront avec environ 5 % du budget.

Des 33% des administrations publiques, la présidence, le gouvernement et le Parlement ont


près de 8%, environ 10 %  sont alloués aux affaires financières et budgétaires et 3 % à
l’organisation des élections.

Sur les 22 % des affaires économiques, près de 6 % sont affectés à l’agriculture et l’élevage, 3
% au développement rural, près de 3% à l’économie générale et échange, 2 % au transport
routier et 2% à l’électricité ainsi que près de 2 % aux travaux publics.

Quant aux 18, 49 % de l’enseignement, l’EPST et l’ESU ont tous ensemble moins de 5%. Les
13, 56% restant sont alloués aux autres affaires concernant l’enseignement. 

De même, sur les 10 % de la santé, moins de 2 % seulement sont affectés au


fonctionnement de tous les services sanitaires de base. Les 8 % autres, vont aux autres
affaires concernant la santé

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