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Quelle est la conséquence relative à l'adoption par le parlement du

projet de loi portant reddition des comptes?


La conséquence relative à l'adoption par le parlement du projet de loi
portant reddition des comptes est que le gouvernement est tenu de
présenter et de rendre des comptes sur l'utilisation des ressources
publiques. Cela signifie que le gouvernement doit fournir des
informations détaillées sur ses dépenses, recettes et investissements aux
membres du parlement et au public. Cette reddition de comptes permet de
renforcer la transparence et l'obligation de rendre des comptes du
gouvernement envers les citoyens.
Comment se fait la répartition des impôts et taxes provinciaux d'intérêt
Commun ?
La répartition des impôts et taxes provinciaux d'intérêt commun est
généralement déterminée par des lois et règlements établis au niveau
national. Cependant, la répartition spécifique peut varier d'un pays à
l'autre.
En règle générale, les impôts et taxes provinciaux d'intérêt commun sont
collectés par le gouvernement provincial ou territorial et sont utilisés
pour financer les dépenses publiques au niveau local. Cette répartition
est souvent basée sur un système de péréquation fiscale, qui vise à
réduire les disparités de revenus et de ressources entre les différentes
provinces ou régions.
Le gouvernement central peut transférer une partie des revenus fiscaux
collectés au niveau national aux gouvernements provinciaux. Ces
transferts peuvent se faire selon différentes méthodes, telles que le
partage des revenus fiscaux, où une certaine proportion des recettes
fiscales est automatiquement allouée aux provinces, ou par des programmes
de subventions spécifiques pour financer des projets ou des services
provinciaux d'intérêt commun, tels que la santé ou l'éducation.
La répartition des impôts et taxes provinciaux d'intérêt commun peut
également varier en fonction des compétences et responsabilités dévolues
aux provinces par la constitution ou les lois nationales. Par exemple,
certaines provinces peuvent avoir des pouvoirs de taxation plus étendus
que d'autres, ce qui peut influencer la répartition des revenus fiscaux.
Il est important de noter que chaque pays a son propre système de
répartition des impôts et taxes, et les détails spécifiques peuvent
différer. Il est donc nécessaire de se référer aux lois et
réglementations nationales pour obtenir des informations précises sur la
répartition des impôts et taxes provinciaux d'intérêt commun dans un pays
donné.
en quoi consiste le pouvoir d’un ordonnateur en matière de finances
publiques ?
Le pouvoir d'un ordonnateur en matière de finances publiques consiste
essentiellement à engager, liquider et ordonnancer les dépenses
publiques. L'ordonnateur est une autorité responsable de la gestion des
fonds publics et de la vérification de la légalité et de la régularité
des dépenses engagées par une entité publique.
Dans le cadre de ses responsabilités, l'ordonnateur doit s'assurer que
les dépenses sont conformes aux règles et procédures en vigueur. Il doit
notamment vérifier que les dépenses sont justifiées, légales, régulières
et qu'elles respectent les crédits budgétaires alloués.
L'ordonnateur émet les ordres de dépenses, également appelés ordres de
paiement, qui sont des documents officiels permettant d'engager des
dépenses publiques. Ces ordres sont généralement émis sur la base d'un
dossier comprenant des pièces justificatives et des documents
contractuels.
L'ordonnateur est généralement une autorité administrative ou politique
qui a reçu délégation de pouvoir de la part de l'autorité compétente,
telle qu'un ministre des Finances ou un chef de service public.
L'ordonnateur est tenu de respecter les principes de transparence, de
probité et de bonne gestion des deniers publics.
En résumé, le pouvoir d'un ordonnateur en matière de finances publiques
réside dans sa capacité à engager, liquider et ordonnancer les dépenses
publiques, tout en veillant à ce qu'elles respectent les règles et
procédures en vigueur.
Qui promulgue la loi de finances de l’année en RDC ?
En République démocratique du Congo (RDC), c'est le Parlement qui
promulgue la loi de finances de l'année. La procédure budgétaire en RDC
implique l'adoption d'un projet de loi de finances élaboré par le
gouvernement, qui est ensuite soumis au Parlement pour examen et
adoption.
Le projet de loi de finances est généralement présenté par le ministre
des Finances et doit passer par différentes étapes de discussion et de
vote au Parlement. Les députés ont le pouvoir d'apporter des
modifications au projet de loi de finances, d'ajouter des amendements ou
de proposer des ajustements aux allocations budgétaires.
Une fois que le projet de loi de finances est adopté par le Parlement, le
président de la République, en tant que chef de l'État, doit promulguer
la loi. La promulgation est l'acte par lequel le président reconnaît
officiellement l'adoption de la loi de finances et lui confère force de
loi.
La loi de finances promulguée fixe alors les recettes et les dépenses de
l'État pour l'année en question et constitue le cadre budgétaire qui
guide l'exécution financière de l'administration publique tout au long de
l'année.

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