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ZINEB CHAABANI

Chapitre 1 : les principes budgétaires


Comme son nom l’indique, une loi de finances est avant tout une loi publiée au Journal Officiel de la
Royaume. Il s’agit d’une loi qui indique, pour une année donnée, la composition du budget de l’État :
elle décrit notamment les recettes de l’État, les dépenses programmées pour l’année ainsi que le solde
du budget de l’État tel qu’il est estimé initialement. Les lois de finances sont des documents majeurs
dans l’établissement du budget de l’État. Elles fournissent des informations quantifiées, non seulement
sur les recettes et dépenses de l’État, mais aussi sur l’emploi dans la fonction publique.

Le budget : Le budget et l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses
annuelles de l’Etat et des autres services que la loi assujettit aux mêmes règles.

L’adoption des lois de finances a progressivement été soumise au respect d’un ensemble de principes
budgétaires destinés à encadrer l’action de l’Etat en matière de finances publiques. A l’origine, ces
principes, au nombre de six – l’autorisation, l’annualité, l’unité, l’universalité, la spécialité et
l’équilibre- avaient exclusivement pour but de permettre au Parlement de contrôler les dépenses et les
recettes publiques.

La loi de finance est l’ensemble des règles et des études qui forment pour chaque année
budgétaire l’ensemble des ressources et des charges de l’État, dans la limite d’un équilibre
économique et financier qu’elle définit. Il existe 3 types de la loi de finance :
a. La loi de finance de l’année : Elle prévoit et autorise pour chaque année budgétaire,
l’ensemble de ressources et des charges de l’État.
b. La loi de finance rectificative : a pour but de corriger la hausse ou la baisse des dépenses et
recettes preuves en loi de finance initiale en compte tenu de l’évolution de la conjoncture
économique et financière.
c. La loi de finance de règlement : Elle vient à posteriori pour constater les différences des écarts
entre les prévisions et les réalisations.
La loi organique relative à la loi de finances de la finance :
La loi organique de financement public définit l’objet et le contenu de la loi de finance, ses règles
de présentation, ses modalités de vote, ainsi que certaines règles relatives à son exécution et son
fondement juridique.

Le principe d’autorisation : Le consentement à l’impôt constitue le fondement de la souveraineté du


parlement. Les recettes comme les dépenses doivent être autorisées par les élus, cette autorisation doit
être spécialisée et détaillée. - L’autorisation des recettes : Chaque année le parlement doit se prononcer
sur le système fiscal à faire prévaloir en votant la loi fiscale donnant ainsi au gouvernement de percevoir
les impôts correspondant au barème fiscal. Dans la pratique ce principe subit quelques exceptions
notamment par les budgets annexes et les comptes spéciaux du trésor (C.S.T) - L’autorisation des
dépenses : Cette autorisation est spéciale limitative, temporaire et n’entraîne pas l’obligation de
dépenser elle est spéciale par ce qu’elle est donnée au cours d’une dépense déterminée ou au niveau du
chapitre qui constitue l’unité de base cette règle de spécialisation et introduite de sorte à ce que les
crédits ouverts ne soient pas globalisés mais repartis par division ou subdivision dans le budget.
L’autorisation est temporaire elle s’apparente à la règle de l’annualité.

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Le principe d’annualité = périodicité : ce principe paraît extrêmement simple, il consiste à fixer à


une année la durée de l’objectif budgétaire ; l’autorisation budgétaire est valable pour toute l’année,
mais pour un an seulement. Mais ça existe des dépenses d’investissement dont la durée de réalisation
dépasse le cadre annuel.

Le principe d’unité suppose que toutes les recettes et les dépenses figurent dans un le projet soumis à
la probation du parlement, il implique aussi le document qui retrace ces opérations et qui suppose que
le budget est soit en excédent R>D , équilibre R=D, déficit R<D.

Le principe d’universalité implique que toutes les opérations de dépenses et de recettes soient
indiquées dans leur intégralité et sans modifications dans le budget. Cela rejoint l’exigence de
sincérité des documents budgétaire. Ce principe contient :
- Le principe de non-compensation : les dépenses et les recettes doivent être inscrites dans le budget
pour leur montant intégral, c’est-à-dire brut. Il n’est donc pas possible d’inscrire un solde, après
contraction de telles ou telles dépenses et recettes relativement à une activité ou une mission
déterminée. Cette exclusion de ce que l’on appelle le produit net a pour but de permettre au Parlement
d’avoir une connaissance détaillée de toutes les opérations.
- Le principe de non-affectation : Ce principe implique qu'aucune recette ne soit affectée directement
au financement d’une dépense particulière. Autrement dit, l’ensemble des recettes font masse et
couvrent l’ensemble des dépenses, et ce de façon indifférenciée.

Le principe de l’équilibre : ce principe ne constitue pas une obligation juridique même si la définition
de la loi de finances fait référence à la notion de l’équilibre financier et économique lors de
l’élaboration du budget. Ce principe implique que les dépenses ne doivent pas dépasser les recettes
financièrement afin d’assurer un équilibre budgétaire, mais actuellement le déficit budgétaire ne
constitue plus une catastrophe financière mais cet équilibre a été remplacé par un équilibre
économique afin de réaliser un développement économique.

Chapitre 2 : le processus d’élaboration, de vote et d’exécution du budget de l’Etat

A- La phase de programmation :
-Avant le 15 Mars N-1 ; diffusion aux ministres l’élaboration des propositions budgétaires.
-Avant le 15 Mai de N-1 : Examen des propositions par les commissions de programmation
et de performance.
-Avant le 15 Juillet N-1 ; définition des grandes lignes du projet de loi des finances.

B- La phase de consultations : consultations avec le parlement.

C- La phase d’élaboration et d’arbitrage :

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D- La phase d’adoption :
Octobre N-1 :
-délibération ( ‫ ) التداول‬des orientations générale du PLF par le conseil des ministres
-Adoption ( ‫ ) إقرار‬du PLF par le conseil du gouvernement
20 Octobre : Dépôt du PLF au bureau de la chambre des représentants
Octobre-Décembre :
Examen et vote du PLF par la chambre des représentants
-Examen et vote du PLF par la chambre des conseillers
-Adoption définitive par la chambre des représentants après examen des amendements de la
chambre des représentants.

Partie II
CHAPITRE I : Les justifications économiques des prélèvements obligatoires :

Les prélèvements obligatoires permettent la redistribution des hauts revenus vers les bas revenus
par le principe d’instauration du barème d’impôts sur les revenus. La redistribution peut
être verticale, horizontale, intersectorielle et intergénérationnelle.

1- L’efficacité du SPO (système du prélèvement obligatoire) :

La courbe de Laffer ( ce qui est en gras est suffisant comme résumé de LAFFER)

La courbe de Laffer, représente l'idée qu'"à un moment donné l'impôt tue la confiance"
L'économiste américain Arthur Laffer, à la fin des années 1970, avait émis l'idée que « trop
d'impôt tue l'impôt » et avait tenté de théoriser ce qu'il nommait « l'allergie fiscale », à l'aide
de la courbe qui porte son nom et qui veut montrer qu'à partir d'un certain montant, les
prélèvements obligatoires incitent les contribuables, soit à réduire leur activité, soit à frauder.
D'autres économistes avaient en leur temps déjà mené une réflexion sur ce phénomène, comme
Adam Smith qui suggérait le phénomène en écrivant : « L'impôt peut entraver l'industrie du peuple
et le détourner de s'adonner à certaines branches de commerce ou de travail » ; et surtout Jean-
Baptiste Say qui concluait « qu'un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte». La courbe
d'Arthur Laffer représente donc une relation négative entre les recettes fiscales de l'État et le taux
marginal d'imposition à partir d'un certain taux. Elle illustre l'idée selon laquelle il existe un niveau
maximal de taxation (t*) au delà duquel le produit de l'impôt diminue 2 et l'effet désincitatif sur
l'offre de travail l'emporte sur les recettes attendues.

Deux effets rentrent en jeu:

Un effet de revenu qui incite les agents à travailler plus afin de retrouver le niveau de salaire
qu'il disposait avant l'augmentation des impôts

Un effet de substitution substituer les loisirs au travail.

.La courbe d’offre d’épargne se déplace vers la gauche, équilibre à un niveau d’intérêt plus élevé,
diminution de l’I global. Au total, l'économie de l'offre est l'économie de l'incitation à travailler et

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à investir par une baisse de la pression fiscale. Parallèlement, les prestations sociales doivent
diminuer pour rétablir l'incitation au travail (lutte contre le chômage). Un taux d'imposition trop
élevé entraîne : • une baisse de l'investissement = baisse de l'activité économique = baisse des
profits = baisse de l'Impôt sur les Sociétés = baisse des recettes fiscales • une baisse du travail =
baisse de l'activité économique = baisse des salaires = baisse de l'Impôt sur le Revenu des Personnes
Physiques = baisse des recettes fiscales.

2- Les frais occasionnés par le SPO :

Les prélèvements obligatoires peuvent occasionner des coûts que les contribuables doivent
supporter :

Couts administratifs : des coûts engendrés par la mise en place du système de réglementation et
fonctionnement.

Coûts d’adaptation à la réglementation : par exemple aux USA pour encaisser 100 dollars ils coûtent
360 dollars.

3- La légitimité et l’équité des SPO :

Un SPO est légitime s’il respecte les principes suivants :

Le principe de bénéfice : la charge fiscale doit être supportée en fonction des avantages personnels
que les individus retirent des biens et services.

Le principe de la capacité contributive : la charge fiscale doit être supporté par ceux qui ont le plus
des moyens quelques soient leurs utilisations des biens et services collectifs.

CHAPITRE II : La diversité des impôts au Maroc


I- Notions générales communes
"L'impôt est une prestation pécuniaire, requise des particuliers par voie d'autorité, à titre définitif et
sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques. Au Maroc, la source principale des
recettes publiques sont des recettes fiscales, il existe au Maroc une diversité d’impôts, malgré cette
diversité ; ces impôts se caractérisent par plusieurs spécificités qui sont :

1- Le fait générateur de l’impôt : c’est-à-dire l’évènement qui crée la dette fiscale : il peut s’agir d’un
acte juridique (comme la présentation de l’acte de vente d’un immeuble à la formalité de
l’enregistrement en matière de droits de mutation) ou d’une opération économique (comme la date
de livraison de la marchandise en matière de TVA). Ensuite, il faut déterminer L'assiette de l'impôt qui
désigne la somme retenue pour déterminer la base de calcul d'un impôt ou d'une taxe. Un barème ou
un taux est ensuite appliqué à cette somme afin de déterminer le montant de l'impôt. La somme des
revenus et des bénéfices imposables d'un foyer fiscal constitue par exemple l'assiette de l'impôt sur
le revenu.
2- Le principe de la territorialité : L’application de la loi fiscale dans l’espace, Chaque Etat a sa propre
législation fiscale qu'il applique sur son territoire. La loi fiscale obéit donc au principe de territorialité
qui implique son application sur le territoire de l'Etat qui l'a instituée et ce, à raison des revenus
générés sur ce territoire ou des biens qui y sont situés. Elle concerne dans ce cas toutes les personnes

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qui ont des revenus ou des biens sur le territoire de cet Etat, quelle que soit leur origine, leur
nationalité ou leur résidence.
3- La liquidation et le recouvrement :
La liquidation : consiste à calculer le montant dû par le contribuable en appliquant un taux
d’imposition sur une base imposable =assiette imposable. Le recouvrement : L'établissement de
l'impôt se fait en plusieurs étapes. La première consiste à déterminer la matière imposable et à
l'évaluer. Il s'agit en l'espèce des opérations relatives à "l'assiette" de l'impôt. Puis en second lieu, on
procède au calcul de l'impôt en fonction du taux ou du tarif prévu par la loi. Il s'agit là de la
"liquidation". Enfin, la somme fixée pour chaque contribuable doit être versée au Trésor; on appelle
cette opération le "recouvrement". Le recouvrement est l'opération qui consiste à faire passer l'impôt
des mains du contribuable dans celle de l'Etat.

II- Les différentes catégories d’impôts au Maroc

1/ La TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée, est un impôt indirect sur la consommation dont le taux normal
est de 20 %. C’est le consommateur final qui paye la TVA lorsqu’il achète un bien ou service. Les
entreprises ne sont pas soumises à cette taxe mais servent d’intermédiaire entre l’État et le client.
L’Ese facture la TVA aux clients : c’est ce qu’on appelle la TVA collectée. Les clients vont payer de la
TVA. L’Ese va donc la collecter pour la reverser ensuite à l’Etat.

Les taux de TVA au Maroc : 7 % : Eau, électricité, produits pharmaceutiques, opérations bancaires
....14 % : Travaux immobiliers, transports de voyages ....20 % : Tous autres produits et services, c'est
le taux normal.

2/ L’impôt général sur le revenu : IGR Il est institué au Maroc depuis 1989, les revenus imposables
doivent faire l’objet d’une déclaration annuelle, l’IGR concerne les personnes physiques ayant leur
domicile fiscale au Maroc, il frappe le revenu global qui correspond à l’addition des différents
revenus catégoriels nets. Ces revenus sont :

Revenu professionnel : les bénéfices réalisés par les personnes physiques et provenant de
l’exercice des professions commerciales, industrielles et artisanales, des professions de
promoteur immobilier, de lotisseur de terrains, ou de marchand de biens ; d’une profession
libérale. Revenu agricole : Sont considérés comme revenus agricoles, les bénéfices réalisés par un
agriculteur. Revenu salarial : Sont considérés comme revenus salariaux : • les salaires ;• les
indemnités et émoluments ;• les remboursements forfaitaires de frais et autres• rémunérations
allouées aux dirigeants des sociétés ; les pensions Revenu foncier : Les revenus provenant de la
location des immeubles bâtis et des constructions de toute nature ; des propriétés agricoles, y
compris les constructions et le matériel fixe et mobile y attachés. Revenu des capitaux mobiliers :
ce sont les produits des actions et revenus assimilés, distribués par les sociétés soumises à l’I.S
comme les dividendes.

3/ L’impôt sur les sociétés : L'impôt sur les sociétés ou l'impôt sur les bénéfices est un impôt
général qui concerne la totalité du revenu fiscal acquis par les sociétés. Il est calculé à taux
proportionnel sur le bénéfice fiscal de la société selon des règles d'assiette en grande partie
communes à toutes les entreprises. L'IS est un impôt annuel, calculé et liquidé spontanément par

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la société. Le résultat est constitué par la différence entre le total des produits et des charges
relatifs à l’exploitation.

L’IS représente 6 à 7% des recettes du budget général de l’Etat.

37 % : Taux fixé pour les établissements de crédit, Bank Al Maghrib, la Caisse de Dépôt et de
Gestion, les sociétés d’assurance et de réassurance, et les sociétés de crédit-bail.

Chapitre III : La structure des dépenses

l’Etat agit comme un agent non financier, il dispose des ressources propres (les impôts, les revenus du
domaine public et procède à des dépenses civiles ou militaires. Parfois, l’Etat se compte comme un
intermédiaire financier càd il prête. Les dépenses publiques se répartissent comme suit :

- Les dépenses de fonctionnement (50%-60%) :

- Les dépenses d’investissement (10%-20%) :

- Les dépenses de la dette (20%-30%) :

Le budget tant à devenir un moyen d’intervention économique et sociale, vu qu’on est passé d’un Etat
circonscrit à certaines tâches à un Etat inséré dans l’asphère économique, cette insertion découle de ce
qui est convenu d’appeler l’Etat providence.

Chapitre IV : La rationalisation du choix budgétaire : Qu’est-ce que c’est la RCB :

Par la RCB, le gouvernement cherche une grande efficacité dans sa prise de décision, par ailleurs la
limitation des ressources publiques face à la croissance des besoins collectifs nécessite une utilisation
plus rigoureuse des moyens. Il doit s’efforcer de répartir au mieux les ressources dont il dispose afin
de remplir efficacement son rôle par la mise en place des règles de management public : réaliser le
maximum d’économie sur les dépenses. Pour les réaliser, il est recommandé de mieux réfléchir aux
objectifs et à l’utilisation des moyens adéquats. RCB, est une méthode qui fixe un cadre analytique au
processus décisionnel des pouvoirs publics. Autrement dit, un moyen de répondre à la question "
Comment l'État doit-il intervenir ?

La RCB prévoit quatre étapes initiales : l’étude, la décision, l’action et le contrôle. À l'issue de ce
processus, une étude est menée, elle suivi par une prise de décision, ensuite il faut appliquer un
contrôle qui fournira des renseignements utiles aux autres réflexions en cours.

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La traduction budgétaire de ce processus est le budget de programme qui permet : Une explication des
objectifs - Une affectation rationnelle des moyens- Un contrôle de l’action - Une projection multi-
annuelle de sa mise en oeuvre.

L’effet de l’éviction : C’est une thèse majeure dans l’explication de la prééminence des mécanismes
du marché sur les interventions de l’Etat. Les thèses de l’éviction considèrent que toute extension de
l’activité économique publique se traduit par une contraction de l’activité économique privée il y a
donc une éviction des dépenses privées par les dépenses publiques. L'effet d'éviction est d'une
manière générale la conséquence de l'extension des activités du secteur public au détriment du secteur
privé. Sous ce terme sont pointés — les excès d'un interventionnisme d'État qui entraverait, voire «
évincerait » le secteur privé de certaines de ses possibilités d'action. Les économistes libéraux
notamment utilisent cet argument pour critiquer les politiques budgétaires expansionnistes.
L'éviction directe résulte « d'une augmentation des dépenses publiques induisant une contraction des
dépenses privées. Ainsi, en situation de plein-emploi, si l'augmentation du Budget de l'État
s'accompagne d'une augmentation des impôts, les ménages sont incités à réduire leur demande privée
en fonction de la réduction de leur revenu après impôt ».

L'éviction indirecte (ou financière) est constatée « lorsque les entreprises privées sont partiellement
évincées du marché financier par les emprunts lancés par l'État pour financer le déficit budgétaire. (…)
l'intervention étatique provoque une hausse du taux de l'intérêt qui renchérit le coût des ressources
financières des entreprises et les dissuade d'investir. »

La loi de finances 2018 :

Loi de finances 2018 : Le budget de l’Etat est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les ressources
et les charges annuelles de l’Etat. Il est structuré autour de 3 composantes : budget général, budgets
des services de l’Etat gérés de manière autonome et budgets des comptes spéciaux du trésor.

Le budget se prépare sur quatre étapes, tout d’abord ; la phase de programmation du budget triennale
selon le cadre de dépense à moyen terme pour le ministre chargé des finances l’expose en conseil du
gouvernement, puis il passe par la consultation du parlement avec l’envoi de la lettre de cadrage , ensuite
le budget doit être évalué par une commission budgétaire lors de la phase d’arbitrage pour passer à
l’élaboration et enfin il est soumis à des délibérations pour qu’il soit adopté le 1 er janvier N.( résumé du
processus de l’élaboration de la LF)

La loi de finances a pour but la réalisation d’un taux de croissance de 3.2%, la poursuite de la réduction
du déficit budgétaire à 3%, ainsi que la maitrise de l’inflation à hauteur de 1.5%, dans le cadre d’un prix
du Gaz à 380$/tonne(Hypothèses qui précèdent la LF). Compte tenu de l’importance des stratégies
sectorielles pour l’économie nationale, la loi de finance leurs réserve une enveloppe de 23.49MMDH
répartie comme suit : 10.24MMDH en faveur des énergies renouvelables, 11.30MMDH pour le plan
Maroc vert et 1.95MMDH pour le plan d’accélération industrielle.

Pour les stratégies sociales se verront attribuer un budget de 10MDH à titre


d’investissement.59.29MMDH seront destinés à l’enseignement, 14.79MMDH pour la santé et
2.83MMDH à l’habitat.. La loi des finances pour l'année 2018 a apporté plusieurs nouveautés d'un
point de vue fiscal. L'un des principaux changements concerne les droits de timbre, le droit de timbre
sur le passeport passera de 300 à 500 dirhams. Ce timbre est amené à devenir électronique, Les véhicules
à moteur électrique ou hybride (électrique et thermique) seront exonérés de droit de timbre lors de la
première immatriculation et la progressivité de l'IS entre en vigueur (10% pour la tranche du chiffre

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d'affaires inférieure à 300.000 dirhams, 20% pour la tranche comprise entre 300.001 et 1 million de
dirhams, et 31% pour celle dépassant le million de dirhams).

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