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Master: Etudes Internationales et Droit International

Matière : Le Droit des traités internationaux

Exposé sous thème :

Realisé par : Supervisé par :


Hicham Bennaj Pr. Tbitbi El Mokhtar
Rafik Ghanim

Année universitaire : 2017-2018


Plan
Introduction
I- Définition du traité
A- Définition coutumière/Convention de Vienne de
1969
B- Les éléments constitutifs de la définition
II- Le développement historique des traités
internationaux
A- Les facteurs
B- Les étapes
Introduction

Les traités sont un domaine très important du


droit international.
 les traites internationaux occupent la première
place dans la liste limitative des sources du
DIP.(Article 38 du statut de la CIJ)
 La convention de Vienne sur le droit des
traités de 1969 codifie les traités et les relations
internationales juridiques entre les Etats ; Il s'agit
d'un traité-loi qui a codifié les coutumes
internationales en matière de traités entre États
Quelle est la
définition du
traité ?

Quel est son


développement
historique?
 Quelle définition on peut donner aux traités
internationaux?
 Quel est leur développement historique?
I- Définition du traité
A- Définition coutumière/Convention de Vienne de
1969
 Il est bien connu qu’il n’existe aucun vocabulaire
précis pour désigner les traités internationaux et que des
termes tels que : traité, convention, accord,
protocole peuvent être employés indistinctement.
 : « un traité est une manifestation de volontés concordantes
imputables à deux ou à plusieurs sujets de droit
international et destinée à produire des effets de droit selon
les règles du droit international ».
 Convention de vienne sur le droit des traités du 23
mai 1969
L'article 2 paragraphe 1, a. de la convention de
Vienne de 1969 inclut dans sa définition du traité
certains éléments formels qu'ils complètent
heureusement sa définition coutumière. Selon cette
définition l'expression « traité » s'étend d'un accord
international conclu par écrit entre Etats et régi par le
droit international qu'il soit consigné dans un
instrument unique ou dans deux ou plusieurs
instruments connexes, et quelle que soit sa
dénomination particulière.
B- Les éléments constitutifs de la définition
Il doit y avoir des
volontés
concordantes

L’accord doit être


gouverné par le il faut un sujet de
droit international droit international
public

« effets juridiques »
II- Le développement historique des traités internationaux
A- Les facteurs
 Des facteurs (paragraphe 1) très importants ont produit trois
principales étapes (paragraphe 2) de l’évolution historique des
traités internationaux ;
 La cause fondamentale de ce développement est la solidarité
croissante des divers éléments de la société internationale :
solidarité mécanique des divers Etats qui fait que tout
changement de l’un d’eux modifie l’équilibre de tous les rapports
de force au sein du système, solidarité des intérêts généraux de
l’espèce humaine qui fait que celle-ci affronte des problèmes qui
ne peuvent, pour être résolus, qu’être abordés de front
simultanément, solidarité des individus dans la formation de la
culture et de l’opinion publique. C’est ainsi que dans ce
mouvement les nations, d’abord fermées les unes aux autres,
s’ouvrent progressivement et engendrent ce milieu externe
auquel elles sont appelées à se soumettre par des accords et des
conventions.
 Le progrès des institutions politiques nationales,
soumises à une différenciation croissante des
organes et à une participation accrue des
gouvernés à la gestion de la chose publique, sera de
bien des façons à l’origine d’une plus grande variété
d’instruments conventionnels. D’une part le
consentement politique au traité met en cause des
organes plus nombreux, d’autre part la nécessité de
conclure une masse d’accords sur des sujets de plus
en plus techniques invite à une simplification des
procédures, dans le moment même où toutes les
activités et tous les « ministères » de l’Etat
participent plus directement à la vie
internationale.
 Les grands facteurs de l’évolution du phénomène
conventionnel se ramènent donc au traité multilatéral et à
l’organisation internationale, engendrés par la solidarité
internationale croissante ; il est cependant nécessaire
d’attirer l’attention sur l’importance en la matière de la
pratique internationale et souvent de la pratique la plus
anonyme, à savoir celle des services de protocole et des
services juridiques, tant nationaux qu’internationaux
(secrétariats d’organisations internationales notamment).
Ce sont ces services qui ressentent directement les
pressions de la solidarité internationale et s’efforcent
d’imaginer les solutions les plus économiques et les plus
réalistes.
B- Les étapes
A : De 1815 à la première guerre mondiale
 L’idée, suivant laquelle un traité qui lie dans les mêmes termes
des Etats différents constitue un acte juridique unique,
commence à apparaître lors du Congrès de Vienne en 1815.
 La première convention multilatérale a été l’Acte final du
Congrès de Vienne du 9 juin 1815, dressé dans le but de " réunir
dans un instrument général " les dispositions essentielles des
traités bilatéraux conclu pendant le Congrès de Vienne de 1815.
On y a joint comme " partie intégrante " les traités cités en
annexe. Il s’agissait donc pour cette première convention
multilatérale d’un traité général récapitulatif.
Le premier traité multilatéral directement négocié comme tel
sera le traité de paix de Paris, du 30mars 1856, mettant fin à la
guerre de Crimée, dont furent signataires non seulement les
belligérants, mais aussi la Prusse et l’Autriche qui étaient restées
neutres.
B : Entre les deux guerres mondiales
 Dans cette période c’est la Société des Nations qui va constituer la
forme essentielle de l’organisation internationale autour de laquelle
l’évolution du droit des traités va se polariser.
 La solidarité internationale croissante exige des traités de plus en plus
nombreux et conclus souvent rapidement. La procédure de conclusion
des traités prendra donc des formes simples et fera souvent l’économie
du chef de l’Etat, le ministre des Affaires étrangères ou le chef du
gouvernement.
 L’organisation internationale et en son sein particulièrement le
secrétariat allaient jouer un rôle croissant en matière de traités. Tout
d’abord, il était normal que l’Organisation devienne dépositaire de
nombreuses conventions multilatérales, car elle disposait, pour tenir
une fonction internationale comme celle de dépositaire, de
fonctionnaires internationaux ; ensuite, elle allait jouer dans la genèse
de nombreuses conventions un rôle important. L’organisation
internationale permanente avec ses ressources matérielles, ses
fonctionnaires et ses experts avait une vocation toute naturelle à fournir
un cadre pour la préparation des conventions internationales.
 C’est enfin au cours de cette période qu’apparaît
dans l’histoire des traités internationaux un
phénomène tout nouveau, lié au développement
de la personnalité internationale de l’organisation
et à ce titre encore très exceptionnel.
L’organisation internationale peut elle-même être
appelée à conclure certains accords
internationaux.
 C : Depuis 1945
 Le phénomène de l’organisation internationale, au sens technique du terme, va
prendre un caractère presque explosif, et commander notamment toute
l’évolution du droit des traités.
 Avec la multiplication du nombre des organisations internationales et
l’accroissement de leurs interventions, les accords conclus entre une
organisation et une autre organisation et ceux conclus entre une organisation et
un ou plusieurs Etats se sont multipliés et la pratique des secrétariats
internationaux démontre leur rôle créateur.
 Les organisations internationales, et spécialement les Nations Unies, ont repris
avec succès les efforts de codification. Parfois l’œuvre accomplie ne relève que
d’une manière tout à fait impropre de la codification. Mais portant sur des
matières si nouvelles que l’on peut difficilement y voir une codification :
convention sur le génocide, certaines conventions humanitaires, conventions
sur le droit de l’espace, etc. Mais les Nations Unies ont, de plus, mis sur pied un
mécanisme permanent et général de codifications qui repose sur quelques
formules simples : choix par l’Assemblée générale des matières à codifier, étude
et préparation de projets d’articles par un organe subsidiaire, examen par
l’Assemblée générale de l’activité annuelle de la Commission, consultation par
la Commission en cours de travail des gouvernements et organisations
internationales intéressés, soumission du projet d’articles révisé à la lumière
des observations des gouvernements à l’Assemblée générale qui décide le plus
souvent la convocation d’une conférence aux fins d’élaboration d’un traité.
 Des efforts ont été entrepris par les Nations Unies pour
la codification du droit des traités lui-même. Amorcé
au sein de la Commission du droit international dès
1950, ralenti jusqu’en 1961 par les travaux relatifs au
droit de la mer et aux immunités diplomatiques, il
entra dans une phase très active en 1961 pour aboutir à
la Conférence de Vienne sur le droit des traités (1968 et
1969) et à la Convention sur le droit des traités de 1969.
conclusion
Les traités internationaux sont des règles de droit
négociées par plusieurs États dans le but de s’engager
mutuellement, les uns envers les autres, dans les
domaines qu’ils définissent (défense, commerce,
justice...).
Il revient aux Constitutions des pays concernés de
définir quelles sont les autorités compétentes pour
conduire la négociation et pour ratifier les traités. Elles
définissent également la portée des normes
internationales vis-à-vis du droit interne et les
modalités de leur intégration au sein de la hiérarchie
des normes.
bibliographie
 Paul Reuter, Introduction au droit des traités, Paris,
1972.
 Suzanne Bastid. Les traités dans la vie internationale.
In: Politique étrangère, 1985. p 1016-1018.

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