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Q1: L'intérêt et la raison d'être du principe de la séparation des ordonnateurs et des

comptables ?
les fonctions d'ordonnateurs sont incompatibles avec celles des comptables. L'intérêt
de cette règle est de faciliter les contrôles et par là même de lutter contre la fraude, en
interdisant que le même agent puisse engager une dépense et la payer, ou décide
d'une recette et la recouvrer

Q2 : Définir le budget en comparaison avec la loi de finances ?


le budget est un acte législatif qui autorise la perception des recettes et l’engagement
des dépenses ; un acte prévisionnel à caractère approximatif étant donné les
fluctuations économiques ;un acte limité dans le temps (année),un document qui
constate les dépenses et les recettes de l’Etat ;un moyen fondamental d’exécution de
la politique
La loi de finances comprend à côté du budget de l'Etat, les budgets gérés de manière
autonome et les comptes spéciaux du trésor.

Q3:Quelles sont les objectifs de la réforme de la loi organique des finances ?


Les principaux objectifs de la réforme de la LOF sont les suivants:
L’adaptation aux nouvelles dispositions constitutionnelles dans le domaine des
finances et son accompagnement de la nouvelle dynamique de la régionalisation
avancée;
Le renforcement du rôle de la loi de finances comme principal outil de mise en œuvre
des politiques publiques et des stratégies sectorielles afin d'assurer le développement
économique et social durable et la répartition équitable des fruits de la croissance tout
en conservant l'équilibre financier du pays;
Le renforcement de l'efficacité, l'efficience et la cohérence des politiques publiques,
L’amélioration de la qualité du service public fourni au citoyen et la maitrise de la
dépense y afférente, ainsi que la responsabilisation des gestionnaires en ce qui
concerne la réalisation d'objectifs justifiant les moyens financiers affectés ;
L'amélioration de l'équilibre financier, le renforcement de la transparence des finances
publiques et la simplification de la lisibilité budgétaire
L'accroissement du rôle du parlement dans le contrôle financier, dans l'évaluation des
politiques publiques et dans l'amélioration de la qualité du débat budgétaire.
Q4 : quel est l'impact de la réforme des finances publiques sur la gestion budgétaire
La loi propose de se baser sur le principe d'objectifs et de résultats dans la gestion
des finances publiques, ce qui exige la réforme de la nomenclature budgétaire pour
passer d'une approche normative des dépenses à une présentation par programme et
projet/action, tout en évoquant la dimension régionale.

Q5 : Quel est la fonction du ministère des finances dans le processus d'élaboration de


la loi de finances, ?
La fonction du ministère des finances dans le processus d’élaboration de la loi de
finances est l’élaboration de la loi de finances et le suivi de sa mise en oeuvre et de son
exécution effective
Q6: Quel est l'intérêt du contrôle politique
Le contrôle politique est exercé par le parlement.
L'objectif du contrôle parlementaire est de contraindre le gouvernement à rendre
publiquement des comptes sur l'exécution du budget que le parlement lui a
confié.
L'effectivité du contrôle parlementaire doit être vérifiée au stade du vote initial de la
loi de finances de l'année (contrôle a priori) ainsi que lors de l'examen des
projets de lois rectificatives (contrôle en cours de gestion), et enfin lors
d'examen de la loi de règlement (contrôle a posteriori).

Q7: Définir les différents types de lois de finances ?


Il existe trois catégories de loi de finances:
La loi de finances de l'année,
Les lois de finances rectificatives
La loi de finances de règlement.

Q8 : Définir le budget et la loi de finances.


Le budget : Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses annuelles de l’Etat.
La loi de finances : La loi de finances est définit comme étant celle qui prévoit, évalue,
énonce et autorise, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des ressources et des
charges de l’Etat, dans la limite d’un équilibre économique et financier qu’elle définit

Q9: Le principe de spécialité et le principe de l'unité et leurs dérogations.


Le principe de spécialité : Le principe de spécialité est un principe lié à la présentation
et au vote des crédits.
Il suppose que les crédits soient présentés puis adoptés avec un niveau de détail
(spécialisation)
Les autorisations relatives aux dépenses sont spécialisées, c'est-à-dire que les crédits
ne peuvent être utilisés que pour une catégorie précise de dépenses.
Les crédits ouverts par la loi de finances sont affectés à une dépense déterminée.
Chaque crédit doit donc être utilisé pour satisfaire le besoin pour lequel il a été voté.
L'autorisation d'un crédit ne porte pas seulement sur un montant mais également sur
un objet.
Il n'est pas possible d'utiliser des crédits ou surplus de crédits pour un objet différent.

Les crédits alloués par la loi de finances doivent être spécialisés en fonction de :
De leur nature juridique (fonctionnement, investissement, dette) ;
Leur affectation (par ministère et compte spécial) ;
Et par leur destination (nature de dépense).

Les dérogations au principe de la spécialité des crédits :


Les virements de crédits : changement de la nature de la dépense
Les transferts de crédits: Le transfert modifie le destinataire du crédit
Cependant, des assouplissements ont été apportés. Il est parfois possible au pouvoir
réglementaire de virer (changer d'objet) ou de transférer des crédits
(changer de destinataire).
Le principe d’unité : Ce principe exige que l’ensemble des dépenses et des recettes doit
être présenté dans un seul document.
Le principe de l’unité budgétaire veut que toutes les recettes et toutes les dépenses de
l’Etat soient présentées dans un seul document.
Ce principe permet d’avoir une vision claire de la situation financière de l’Etat.
Le principe de l’unité budgétaire vise à faciliter le contrôle du budget par le parlement.
Lorsque toutes les dépenses et toutes les recettes figurent dans un seul document, elles
sont faciles à contrôler.

Les dérogations au principe de l’unité budgétaire:


La budgétisation: cette technique consiste à alléger le budget général de l’Etat en
reportant certaines des dépenses, qu’il supportait jusque là, vers les budgets
annexes, les SEGMA et les CST.

Q10: La procédure du vote de la loi de finances.


La loi de finances de l'année est élaborée par référence à la programmation budgétaire
triennale. Ainsi, le processus de préparation du projet de loi de finances de l'année
englobe les étapes suivantes :

Avant le 15 mars, le Chef du gouvernement invite par circulaire, les ordonnateurs à


établir leurs propositions de programmations budgétaires triennales assorties
d'objectifs et d'indicateurs de performance;

Avant le 15 avril, les départements ministériels et institutions transmettent, au


ministère chargé des finances, les propositions de programmations budgétaires
triennales se rapportant à leurs budgets, aux budgets des services de l'Etat gérés de
manière autonome qui leur sont rattachés et aux comptes d'affectation spéciale dont
ils sont ordonnateurs.

Avant le 15 mai, lesdites propositions sont examinées en commissions de


programmation et de performance;

Avant le 15 juillet, le ministre chargé des finances expose, en Conseil du


gouvernement, l'état d'avancement de l'exécution de la loi de finances en cours et
présente la programmation triennale des ressources et des charges de l'Etat ainsi que
les grandes lignes du projet de loi de finances de l'année suivante;

avant le 31 juillet, le ministre chargé des finances expose devant les commissions des
finances du Parlement, le cadre général de préparation du projet de loi de finances de
l'année suivante. Cet exposé comporte aussi l'évolution de l'économie nationale, l'état
d'avancement de l'exécution de la loi de finances en cours à la date du 30 juin, les
données relatives à la politique économique et financière et la programmation
budgétaire triennale globale.

Invitation, par circulaire du Chef du gouvernement, des ordonnateurs à établir leurs


propositions de recettes et de dépenses pour l'année budgétaire suivante;

Septembre-début octobre: Centralisation et examen des propositions des


départements ministériels en particulier en ce qui concerne les recettes, les dépenses,
les projets de performance dans le cadre des commissions budgétaires et montage du
projet de loi de finances et des documents qui l'accompagnent;

Début octobre : Suivi de l'adoption des orientations générales du projet de loi de


finances de l'année au conseil des ministres et ensuite au conseil du gouvernement ;

Au plus tard le 20 octobre de l'année budgétaire en cours : dépôt du projet de loi de


finances de l'année au bureau de la chambre des représentants ;

Les 30 jours suivants le dépôt du projet : La Chambre des représentants se prononce


sur le projet de loi de finances de l'année ;

Les 22 jours suivants le vote du projet par la chambre des représentants ou l'expiration
du délai imparti : le Gouvernement saisit la Chambre des conseillers qui se prononce
sur le projet ;

Les 6 jours suivants le vote du projet par la chambre des conseillers ou l'expiration du
délai imparti : Adoption finale du projet de loi de finances par la chambre des
représentants dans le cadre de la deuxième lecture.

Si au 31 décembre, la loi de finances de l'année n'est pas votée ou n'est pas


promulguée, le gouvernement ouvre, par décret, les crédits nécessaires à la marche
des services publics et à l'exercice de leur mission, en fonction des propositions
budgétaires soumises à approbation. Dans ce cas, les recettes continuent à être
perçues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur les
concernant à l'exception, toutefois, des recettes dont la suppression est proposée dans
le projet de loi de finances. Quant à celles pour lesquelles ledit projet prévoit une
diminution de taux, elles seront perçues au nouveau taux proposé
Q11 :Décrire les avantages et les limites du contrôle de l'inspection générale des
finances ,
L’inspection générale des finances est un corps supérieur d'inspection des finances
publiques créé par un texte de loi du 14 avril 1960 qui fixe de manière précise ses
attributions, missions et prérogatives. Placée sous l'autorité directe du Ministère de
l'Economie et des Finances, l'I.G.F exerce de larges prérogatives en matière de contrôle et
d'audit. A cet effet, l'I.G.F a pour pouvoir :
 Effectuer les vérifications des services de caisse et de comptabilité, deniers et
matières, des comptables publics et, de façon générale, des agents de l'Etat, des
collectivités locales, des établissements et entreprises publics et de tout organisme
public ;
 Contrôler la gestion des comptables publics, des ordonnateurs, des contrôleurs et
de tout administrateur pour s'assurer de la régularité, de la sincérité, et de la
matérialité des opérations enregistrées dans leurs comptes ;
 ils apprécient, par ailleurs, la qualité de leur gestion, la réalisation des objectifs
assignés, les moyens utilisés, les coûts des biens et services produits et leurs
performances économiques et financières ;
 Contrôler la gestion des entreprises et des établissements publics.
 Contrôler la gestion des sociétés concessionnaires ou gérantes d'un service public
de l'Etat ou d'une collectivité publique ;
 Contrôler la gestion des sociétés, syndicats, associations ou entreprises de toute
nature et d'une façon générale les personnes morales qui bénéficient du concours
financier de l'Etat, des collectivités publiques ;
 Auditer et émettre une opinion sur les comptes des projets financés par les
Gouvernements étrangers ou par des organismes financiers internationaux ou
régionaux dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale ;
 Procéder, à la demande du Gouvernement ou du Ministre des Finances, à
l'évaluation de politiques publiques à caractère financier ou budgétaire ;

Q12 : Décrire les étapes d'exécution des recettes


- Cette exécution passe par 3 phases :

 liquidation : Elle a pour objet la vérification de la réalité de la recette et d’arrêter le


montant de la dépense correspondante.

 émission d’orde des recettes : Elle est faite sur la base des résultats des opérations
de constatation et de liquidation et n’appartient qu’aux ordonnateurs.

 recouvrement des créances publiques :


 soit à l’amiable
 soit par voie de recouvrement forcé
Q13: Décrire la responsabilité du comptable dans le cadre de l'exécution de la loi de
finance
Les comptables sont responsables personnellement et pécuniairement d'opérations
dont ils sont chargés.
Le comptable est responsable de sa caisse sans qu'il soit nécessaire qu'une faute ait
été prouvée.
Dès lors qu'un déficit ou un manquement en deniers est constaté ou qu'une dépense
a été irrégulièrement payée, la responsabilité pécuniaire du comptable est engagée
La responsabilité du comptable ne peut être mise en jeu que par le ministre des
Finances ou juge des Comptes.

Q14 : Définir les phases d'exécution des dépenses publiques


- Cette exécution passe par 2 phases :

1) mise des recettes à la disposition des ordonnateurs au niveau central et


déconcentré.

2) utilistation effective des crédits, qui se déroule en 4 étapes :

 engagement (créer ou constater une obligation de nature à entraîner une


charge)

 liquidation (vérifier la réalité des dettes et arrêter le montant de la dépense)

 ordonnancement (donner l’ordre de payer la dette de l’organisme public)

 paiement (libère l’organisme public de sa dette)

Q15 Définir le principe de l'universalité;


C’est un principe selon lequel l’ensemble des recettes couvre l’ensemble des
dépenses.
Le budget doit contenir toutes les dépenses et toutes les recettes.
Les dépenses et les recettes doivent figurer dans le budget dans leur totalité.
Ce principe implique deux exigences :
La règle dite du produit brut ou la non-compensation qui veut que les dépenses et les
recettes figurent dans leur montant intégral. Elle prohibe les contractions
entre les recettes et les dépenses,
La non-affectation: il n'est pas possible d'affecter une recette particulière à telle
dépense particulière.

Q16 :Quel est la spécificité des finances publiques par rapport aux finances privées;
En réponse à cette question, il est nécessaire de rappeler que les finances publiques et
les financer privées sont confrontés aux même problèmes : problème de comptabilité,
problème de d’emprunt, problème de la trésorerie etc. La divergence peut
se faire au niveau de la gestion :
Les finances publiques, cherchent la satisfaction de l’intérêt général, le secteur public
dispose d’un moyen de contrainte
que n’ont pas les personnes privées. L’Etat peut vivre sur un déficit.
Exemple : le secteur public peut ramener de l’argent juste en t’imposant de payer des
impôts. Et il est dans l’obligation de
prévoir ces dépenses et ses recettes en suivant une procédure rigide.
Les finances privé, cherche la satisfaction de l’intérêt personnel, contrairement au
secteur public, le secteur privée ne peut
rien imposé aux citoyens, il peut juste les persuader avec des publicités.
(Pour acheter leurs produits pas exemple). Une entreprise ne peut pas vivre sur un
déficit.
-Q17 :Définir les différentes catégories de lois de finances;
Il existe trois types de lois de finances
La loi de finances de l'année ;
Les lois de finances rectificatives ;
la loi de règlement

Q18 : Quel est le rôle du gouvernement dans le processus de préparation de la loi


finances
Si au 31 décembre, la loi de finances de l'année n'est pas votée ou n'est pas
promulguée, le gouvernement ouvre, par décret, les crédits nécessaires à la marche
des services publics et à l'exercice de leur mission, en fonction des propositions
budgétaires soumises à approbation
Q19 : Définir la notion de programme prévu par la loi organique des finances;
Un programme est un ensemble cohérent de projets ou actions relevant d’un même
département ministériel ou d’une même institution et auquel sont associés des
objectifs définis en fonction des finalités d’intérêt général ainsi que des indicateurs
chiffrés permettant de mesurer les résultats escomptés et faisant l’objet d’une
évaluation qui vise à s’assurer des conditions d’efficacité, d’efficience et de qualité
liées aux réalisations.

Q20:Comment se font les prévisions des recettes publiques fiscales et non fiscales,
Les recettes de L'ÉTAT proviennent de deux sources :
1- Les recettes non fiscales : sont principalement les revenus du patrimoine, les
revenus de
l'activité industrielle et commerciale, les rémunérations des services rendus et les
emprunts contractés
2- Les recettes fiscales c’est-à-dire les impôts qui forment le grand pourcentage des
recettes totales

Q21: Quel est le rôle de la cours des comptes.


La cour des comptes se charge du contrôle de la sincérité des ressources et des
charges.
Q22: Le contrôle des comptables sur les ordonnateurs,
Le comptable public, avant d'effectuer le règlement doit procéder à une série de
vérifications sur la qualité de l'ordonnateur ou de son délégué, sur la disponibilité des
crédits, sur l'imputation des dépenses, sur la justification du service fait, etc.

Q23: Définir un compte spécial du trésor


Ce sont des comptes budgétisés dans la loi de finances mais dotés d’une individualité
budgétaire.
Ils sont prévus et autorisés et exécutés en même temps que le budget général.

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