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– LFA
– LFR
– L REGL
•LOF
•LFA
•LFR
•LR
LOF
• Le fondement juridique de la LOF est posé par la constitution qui stipule que le parlement
vote la loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique
LFA(LOF 15)
- Acte de prévision
- Évaluation
- Acte qui énonce
- D’autorisation
• c'est l'ensemble des ressources et des charges annuelles qui sont prévus et autorisées.
"rectificatives",
• Les lois de finances rectificatives sont présentées en parties ou en totalité dans les mêmes
formes que la loi des finances de l'année.
LFR 15
• Elles interviennent
• pour corriger au cours de l'année les évaluations des charges et des ressources établies par la
loi de finances de l'année
• Seules les lois rectificatives peuvent, en principes, modifier les dispositions budgétaires.
LFR
• C’est une loi de finances qui rectifie au cours de l’année les dispositions de la LF initiale
LFR
• Le nombre des lois de finances rectificatives n'est précisé dans aucun texte,
LOI DE REGLEMENT 15
LOI DE REGLEMENT 15
LOI DE REGLEMENT 98
• C’est une loi de finances qui constate les décalages entre les
• délai de 2 années
• Le principe de l’autorisation
• Le principe de l’équilibre
• Le principe de l’annualité
• Le principe de l’unité
Le principe de l’équilibre
Le principe de l’équilibre
• Article 20 LOF15
Le principe de l’équilibre
• Article 9 LOF15
– Le solde budgétaire prévisionnel est fixé notamment sur la base des hypothèses selon
lesquelles le projet de loi de finances de l'année a été élaboré.
– Le solde budgétaire prévisionnel est calculé sur la base de la différence entre les ressources
hors produits des emprunts, et les charges hors dépenses relatives aux amortissements de la dette à
moyen et long terme.
l’autorisation.
• Consistance du principe
– Ce principe consiste dans l’obligation faite à l’appareil exécutif de n’entamer la mise en œuvre
du budget qu’après son approbation par le pouvoir législatif, ce qui revient évidemment à conférer à
la loi la force qui doit lui revenir.
l’autorisation.
• Support juridique
l’autorisation.
– Des dispositions spécifiques sont prévues en cas de non approbation du projet de loi de
finances dans les délais réglementaires.
l’autorisation.
• Afin d’assurer la pérennité de la marche des services publics qui ne peut évidemment pas
souffrir d’interruption, l’article 50 de la Constitution ainsi que l’article 35 de la loi organique des
finances ont prescrit, dans les même termes, les dispositions à prendre en cas de défaut de vote du
projet de budget de la part du Parlement ou en cas de défaut de sa promulgation avant la fin de
l’année budgétaire en raison de sa soumission au Conseil Constitutionnel.
• Dans de tels cas, « le Gouvernement ouvre, par décret, les crédits nécessaires à la marche des
services publics et à l’exercice de leur mission, en fonction des propositions budgétaires soumises au
Parlement ».
• Pour ce qui est des recettes, le traitement qui devrait leur être réservé en cas de non
approbation ou non promulgation du budget dans les délais réglementaires n’a fait l’objet d’aucune
mention dans la première loi organique des finances en date du 21 Joumada II 1383 (9 Novembre
1963).
• Cette omission a été corrigée dans la loi organique des finances du 1er Chaâbane 1390 (3
Octobre 1970) qui a stipulé dans son article 9, paragraphe 2 ce qui suit :
• « Dans ce cas, les recettes continuent à être perçues conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en vigueur les concernant à l’exception, toutefois, des recettes dont la
suppression est proposée dans le projet de loi de finances. Quant à celles pour lesquelles ledit projet
prévoit une diminution de taux, elles seront perçues au nouveau taux proposé ».
• La Constitution du 23 Mouharram 1392 (10 Mars 1972), dans son article 49, paragraphe 3, a
consacré textuellement cette disposition.
• « Pour l’application de l’alinéa précédent, les dispositions relatives aux recettes dont la
suppression est proposée dans le projet de loi de finances ainsi que celles pour lesquelles ledit projet
prévoit une diminution de taux sont reprises dans un décret. Il est mis fin à l’application dudit décret
dès l’entrée en vigueur de la loi de finances ».
Le principe de l’annualité
– loi de programme ,
– autorisation de programme,
– et report de crédit
Principe de l’annualité
Le principe de l’unité
• Document unique
• ARTTICLE 8 LOF 15
• Il est fait recette du montant intégral des produits, sans contraction entre les recettes et les
dépenses, l'ensemble des recettes assurant l'exécution de l'ensemble des dépenses.
• Toutes les recettes et toutes les dépenses sont imputées au budget général.
• Peuvent être intégrées parmi les composantes du budget de l'Etat, les recettes et les
dépenses relatives à la gestion des fonds publics résultant de certains comptes de trésorerie et qui
sont fixés par la loi de finances selon les conditions prévues par voie réglementaire.
• Toutefois, certaines recettes peuvent être affectées à certaines dépenses dans le cadre des
budgets des services de l'Etat gérés de manière autonome, des comptes spéciaux du Trésor ou de
procédures comptables particulières telles que prévues aux articles 34 et 35 ci-dessous.
• La règle de non-affectation, qui interdit l’affectation d’une recette à une dépense déterminée.
Elle implique de verser toutes les recettes dans une caisse unique où l’origine des fonds est
indéterminée. Elle permet à l’autorité budgétaire de conserver son pouvoir de décision et de gérer les
fonds publics en respectant les notions de solidarité et d’unité nationales. Elle connaît toutefois
quelques dérogations (ex : les budgets annexes ou les comptes d’affectation spéciale qui retracent
des dépenses bénéficiant d’une affectation particulière de recettes, sous réserve qu’elles soient, par
nature, en relation directe).
• Consistance du principe
• Support juridique
• Consistance du principe
– A cet effet, les différents départements ministériels sont tenus de soumettre leurs projets de
budgets sectoriels respectifs au Parlement pour approbation.
– Ces projets de budgets, qui sont établis avec suffisamment de détails pour permettre au
Parlement de prendre connaissance de la nature exacte des dépenses envisagées constituent, une
fois approuvés et consacrés par la loi de finances, une référence de base pour les ordonnateurs ainsi
que pour les différents organes de contrôle pour s’assurer de la régularité des dépenses engagées
qu’il s’agisse du budget général ou des autres composantes de la loi de finances.
• Support juridique
– Néanmoins, l’obligation de respecter la spécialité des crédits peut être déduit des éléments
ci-après :
– 1. la loi organique des finances a tenu à préciser les modalités de répartition des dépenses
budgétaires abstraction faite du niveau de regroupement des crédits qui sert de base au vote
parlementaire.
– Quant à leur vote, il s’effectue, conformément à l’article 39 de cette même loi organique,
pour ce qui est par exemple du budget général, par titre et, à l’intérieur d’un même titre, par chapitre
sans descendre au niveau des articles, paragraphes et lignes qui composent le chapitre.
• Support juridique
– 2. Le Décret du 9 Moharrem 1420 (26 Avril 1999) relatif à l’élaboration et à l’exécution des
lois de finances a de son coté tenu à établir des limites précises aux possibilités laissées au
Gouvernement pour modifier en cours d’année l’affectation des crédits ouverts et a énoncé les
procédures à mettre en œuvre pour opérer des virements de crédits entre rubriques ainsi que cela
est exposé en détail dans le chapitre consacré aux prérogatives de l’appareil exécutif pour modifier le
budget.
– En effet, la répartition des crédits tant au sein des morasses budgétaires qu’à l’intérieur des
programmes d’emploi est effectuée avec un niveau de précision et de détails qui ne laisse pas de
marge de manœuvre pour une déviation de la destination initiale des crédits ouverts.
Principe de sincérité
• Article 10 LOF 15
• Les lois de finances présentent de façon sincère l'ensemble des ressources et des charges de
l'État.
• La sincérité des ressources et des charges s'apprécie compte tenu des informations
disponibles au moment de leur établissement et des prévisions qui peuvent en découler.
• Article 45 LOF 15
– Des virements de crédits peuvent être effectués à l'intérieur d'un programme et entre les
programmes d'un même chapitre dans les conditions et selon les modalités fixées par voie
réglementaire.
III. Structure de la LF
• Structure juridique de la LF
– BGE
– SEGMA
– CST
la première partie
• La loi de finances de l'année comprend deux parties.
– -les dispositions relatives aux ressources publiques que la loi de finances peut créer, modifier
ou supprimer;
– -les dispositions relatives aux charges de l'Etat, aux services de l'Etat gérés de manière
autonome et aux comptes spéciaux du Trésor;
la première partie
• -l'évaluation globale des recettes du budget général, des budgets des services de l'Etat gérés
de manière autonome et des catégories des comptes spéciaux du Trésor;
• -les plafonds des charges du budget général, par titre, de l'ensemble des budgets des services
de l'Etat gérés de manière autonome groupées par dépenses d'exploitation et dépenses
d'investissement et des comptes spéciaux du Trésor, par catégorie.
• Le tableau d'équilibre est présenté de manière à faire ressortir l'intégralité des éléments de
l'équilibre budgétaire et des besoins de financement.
La première partie
• et ce en précisant que la loi de finances doit comporter les dispositions relatives aux
ressources publiques qu’elle peut créer, modifier ou supprimer,
• et l’évaluation globale des recettes du budget général, et des catégories de comptes spéciaux
de trésor.
Forme
• Alors que c’est par titre c’est à dire
• les limites des dépenses au titre des comptes spéciaux de trésor sont ventilées par catégorie
• le détail chiffré des dépenses ne peut être débattu que lors de la discussion de la seconde
partie c’est à dire une fois qu’il y a accord sur le fil conducteur de la politique budgétaire à appliquer
En d’autres termes,
• Elles sont retracées dans un tableau qui retrace les grandes catégories de charges et de
ressources de l’Etat autorisés par la loi de finances.
• Une fois que le tableau qui fixe les plafonds des charges et l’équilibre général, et qui se trouve
habituellement au début du second titre de la première partie, est adopté
• c’est la une survivance historique du principe du vote annuel des recettes fiscales
• En fait le ministre des finances est autorisé de procéder à des opérations d’emprunts et le
gouvernement est libre d’utiliser la faculté qui lui est accordé.
La seconde partie,
• le détail chiffré des dépenses ne peut être débattu que lors de la discussion de la seconde
partie c’est à dire une fois qu’il y a accord sur le fil conducteur de la politique budgétaire à appliquer
• La deuxième partie arrête:
– -par service, les dépenses des services de l'Etat gérés de manière autonome;
Titre premier :
II/Ressources affectées
I. BUDGET GENERAL
(Tableau de synthèse)
En somme,
• Sur cette structure de la loi de finances se greffe une autre structure cette fois ci comptable
puisque elle scinde la loi de finances en deux documents à savoir le Budget Général et les Comptes
Spéciaux du Trésor,
BGE
• le budget a été défini pour la première fois par l’article 5 du dahir du 6 août 1958 portant
règlement sur la comptabilité publique qui lui même s’inspire de l’ancien texte français du 31
mai1862[.
• Cet article définit le budget comme étant « l’acte par lequel sont prévus et autorisées les
recettes et les dépenses annuelles de l’Etat et des autres services que la loi assujettit aux mêmes
règles ».
Le décret royal du 21 avril 1967 en donne une précise dans son article second
– les dépenses et les recettes annuelles de l’Etat qui ne font pas l’objet d’une affectation
spéciale
Le BG
• la première focalise l’attention sur les ressources qui sont présentées dans le tableau A selon
une classification à la fois administrative(chapitre, article) économique(paragraphe);
• la seconde concerne les dépenses qui sont ventilées en dépenses de fonctionnement( Titre I),
dépenses d’investissement(Titre II) et dépenses au titre de la dette publique(TitreIII).
– les dépenses relatives aux charges communes y compris les dépenses de la dette viagère
• Les dotations affectées aux dépenses résultant de l’exécution des plans de développement
approuves par le
parlement ;
• Les dépenses non prévues par le plan de développement et programmées dans la loi de
finances, destinées à la préservation, la reconstitution ou l’accroissement du patrimoine national.
Les dépenses d’investissement comprennent :
• Les dotations affectées aux dépenses résultant de l’exécution des plans de développement
approuves par le
parlement ;
• Les dépenses non prévues par le plan de développement et programmées dans la loi de
finances, destinées à la préservation, la reconstitution ou l’accroissement du patrimoine national.
La loi programme
• Elle constitue la passerelle entre le plan et la loi de finances. En fait, le nouveau décret royal
a conservé la définition donnée par l’ancien texte qui stipule ceci :
ne sont votées qu’une seule fois lors de l’approbation du plan par le parlement
La loi programme
La loi programme
• Il faut cependant souligner que le vote du parlement limite la loi-programme au rang d’un
engagement moral :
– En d’autres termes, « les lois programmes ne permettent par elles même l’engagement des
dépenses.
– Elles ne sont que de simples intentions auxquelles le gouvernement veut donner une forme
solennelle en les faisant approuver par le parlement.
La loi programme
• pour l’application des lois-programmes et dans les limites fixées par la loi de finances de l’année,
– Ces autorisations prennent la forme soit d’autorisation de programme, soit d’ouverture des
crédits
– ART. 14. – Pour les opérations d’investissement qui s’exécutent sur plus d’une année, les
dépenses y afférentes peuvent donner lieu à des crédits de paiement et des crédits d’engagement.
– La réalisation des objectifs tracés par le gouvernement nécessite à nouveau les
autorisations nécessaires ; ce sont les autorisations programmes
• « les plans approuvés par le parlement ne peuvent donner lieu à des engagements de l’Etat
que dans les limites fixées par la loi de finances de l’année ».
• La LOF98, lorsqu’elle évoque l’autorisation de programme dans son article 25, elle se
différencie du dahir de 1972 en insistant sur son rôle dans la détermination coût global et maximum
des projets
d’investissement prévus
– qui constituent la limite supérieure des dépenses que les ordonnateurs sont autorisés à
engager pour l’exécution des investissements prévus
• les crédits de paiement augmentés le cas échéant des crédits reportés,interdits en général
mis à part les crédits de paiement disponibles au titre des dépenses d’investissement qui sont
reportés selon les modalités fixées par voie réglementaire, et des fonds de concours constituent la
limite supérieure des dépenses susceptibles d’être ordonnancées dans le cadre de l’année
budgétaire.
• les morasses budgétaires fournissent la ventilation selon une optique administrative plus
poussée(par article :par direction), • une optique fonctionnelle (paragraphe)
NB
La dette
• Les dépenses au titre de la dette comprennent d’après l’article 16 de la NLOF, d’une part, les
dépenses en intérêt et commissions se
• d’autre part, les dépenses relatives aux amortissements de la dette publique à moyen et long
terme( Cf Annexe D).
Des recettes
• Pour La première partie du Budget général, le tableau « A » annexé à la loi de Finances donne
la ventilation détaillée des recettes par chapitre, article et paragraphe du Budget Général et des
SEGMA et par compte des comptes
spéciaux du trésor
• le produit des exploitations et des participations financières de l’État dans les bénéfices des
établissements publics
autonome (SEGMA)
• - les services de l'Etat non dotés de la personnalité morale, dont certaines dépenses, non
imputées sur les crédits du budget général, sont couvertes par des ressources propres.
• - L'activité de ces services doit tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des
services donnant bien a rémunération
• -Les services de l'Etat gérés de manière autonome sont crées en vertu de l'article 45 de la
constitution.
• Ce sont des comptes budgétisés dans la loi des finances mais dotés d'une individualité
budgétaire.
• Ils sont prévus et autorisés et exécutés en même temps que le budget général et les budgets
annexes.
• Il s'agit donc d'une mise hors budget de certaine services justifiés par l'idée qu'il est inutile de
les faire apparaître dans le le budget annuel compte tenu du caractère exceptionnel ou provisoire de
ces opérations destinés à s'équilibrer à plus ou moins longue échéance.
• Soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d'un lien de cause à
effet réciproque entre la recette et la dépense, ne peuvent être commodément incluses dans le cadre
du budget général;
• Soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur continuité
d'une année budgétaire sur l'autre;
• Soit de garder trace, sans distinction d'année budgétaire, d'opérations qui se poursuivent
pendant plus d'une année.
• En gros les opérations des comptes spéciaux sont assimilées à des opérations de trésorerie et
par conséquent échappent au vote des assemblées.
• Pour certain auteur, à l'origine ces comptes ont été le moyen d'échapper aux règles de la
comptabilité publique et de dissimuler le déficit budgétaire.
A: Élaboration
B: Exécution C: Contrôle
– L’ensemble de ces divisions est placé sous l’autorité de l’un des adjoints au Directeur du
budget.
• • avant le 31 juillet, le ministre chargé des finances expose devant les commissions des
finances du Parlement, le cadre général de préparation du projet de loi de finances de l'année
suivante. Cet exposé comporte aussi l'évolution de l'économie nationale, l'état d'avancement de
l'exécution de la loi de finances en cours à la date du 30 juin, les données relatives à la politique
économique et financière et la programmation budgétaire triennale globale.
• • Début octobre : Suivi de l’adoption des orientations générales du projet de loi de finances
de l’année au conseil des ministres ensuite au conseil du gouvernement ;
• • Les 22 jours suivants le vote du projet par la chambre des représentants ou l’expiration du
délai imparti : le Gouvernement saisit la Chambre des conseillers qui se prononce sur le projet ;
• • Les 6 jours suivants le vote du projet par la chambre des conseillers ou l’expiration du délai
imparti : Adoption finale du projet de loi de finances par la chambre des représentants dans le cadre
de la deuxième lecture. • • Si au 31 décembre, la loi de finances de l'année n'est pas votée ou
n'est pas promulguée, le gouvernement ouvre, par décret, les crédits nécessaires à la marche des
services publics et à l'exercice de leur mission, en fonction des propositions budgétaires soumises à
approbation. Dans ce cas, les recettes continuent à être perçues conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en vigueur les concernant à l'exception, toutefois, des recettes dont la
suppression est proposée dans le projet de loi de finances. Quant à celles pour lesquelles ledit projet
prévoit une diminution de taux, elles seront perçues au nouveau taux proposé
B: Exécution du budget
6. Loi de règlement.
• La comptabilité publique s’entend de l’ensemble des règles qui régissent, sauf dispositions
contraires, les opérations financières et comptables de l’Etat, des Collectivités locales, de leurs
établissements et de leurs groupements et qui déterminent les obligations et les responsabilités
incombant aux agents qui en sont chargés .
• la mise des opérations financières sous la responsabilité de deux ordres d’agents : les
ordonnateurs et les comptables ;
• la séparation des ordonnateurs et des comptables dont les fonctions sont incompatibles.
• Est ordonnateur public de recettes et de dépenses, toute personne ayant qualité au nom d’un
organisme public pour engager, constater, liquider ou ordonner soit le recouvrement d’une recette,
soit le paiement d’une dette.
• Est comptable public, tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter au nom d’un
organisme public des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement de titres, soit au moyen
de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virement interne d’écritures, soit, encore, par
l’entremise d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou
surveille les mouvements ».
– les sous-ordonnateurs ;
• De droit, les ministres sont ordonnateurs des recettes et des dépenses de leur département,
ainsi que des services de l’Etat gérés de manière autonome, des budgets annexes et des comptes
spéciaux qui leur sont rattachés.
• Toutefois, des décrets peuvent instituer ordonnateurs, des directeurs généraux ou des
directeurs lorsque les nécessités du service le justifient.
• Les ordonnateurs peuvent déléguer leur signature par voie d’arrêté soumis au visa du
Ministre des Finances
• Les gouverneurs et les chefs des services extérieurs des Ministères sont des sous-
ordonnateurs de l’Etat pour les crédits qui leur sont délégués par les Ministères concernés.
• Des ordonnateurs suppléants peuvent être désignés pour exercer les fonctions
d’ordonnateurs délégués ou de sous-ordonnateurs en cas d’absence ou d’empêchement de ces
derniers.
• Les comptables publics se répartissent en deux catégories : – les comptables du Trésor qui
disposent d’une compétence générale
et consulaires.
– Et les autres comptables dont les compétences sont circonscrites dans des secteurs
spécifiques.
» Il s’agit de comptables qui ont des compétences spéciales pour la manipulation des deniers publics.
C’est le cas des receveurs comptables des douanes et des impôts indirects, des receveurs comptables
de l’enregistrement et du timbre, des conservateurs de la propriété foncière, des secrétaires greffiers
près les juridictions et des receveurs de Barid Al Maghrib.
• 1.2 : la séparation des deux fonctions d’ordonnateur et de comptable
– la nécessité de consacrer une sorte de division du travail entre les ordonnateurs et les comptables
en raison des différences de nature entre les responsabilités incombant aux uns et aux autres et entre
les aptitudes exigées pour l’exercice de leurs fonctions respectives :
• Ainsi, les ordonnateurs sont chargés de prendre des décisions revêtant la forme d’actes
administratifs générateurs de recettes et de dépenses et de donner l’ordre de les exécuter
financièrement ;
• De leur coté, les comptables interviennent pour exécuter cet ordre qu’il s’agisse de payer une
dépense ou de recouvrer une recette, c'est-à-dire qu’ils effectuent des opérations de caisse ou de
mouvements de fonds.
• Il faut à cette occasion souligner que le fait que l’ordonnateur donne l’ordre et que le
comptable l’exécute ne signifie nullement qu’il existe un lien de subordination entre eux.
• Bien au contraire puisque la philosophie du système mis en place dans ce domaine repose
justement sur l’indépendance des comptables vis-à-vis des ordonnateurs.
– la nécessité d’exercer un contrôle des opérations effectuées par l’ordonnateur pour s’assurer de leur
régularité et de la saine application des procédures exigées pour l’exécution de l’ordre de dépense ou
de recette. Ce contrôle incombe au comptable.
– Cet exercice peut s'effectuer soit pour les ressources soit pour les charges.
– En ce qui concerne les ressources, il s’agit de recettes qui font l’objet de déclarations de la
part des débiteurs eux-mêmes, sans aucune intervention des ordonnateurs comme c’est la règle pour
certains impôts directs et indirects tels que l’impôt général sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la
taxe sur la valeur ajoutée, ou de redevances perçues sans émission préalable de titres par les
ordonnateurs.
– « Le Ministre des Finances dresse, par voie d’arrêté, la liste des dépenses qui peuvent être
payées sans ordonnancement préalable ».
• L’exercice par des agents administratifs relevant des ordonnateurs de certaines fonctions de
comptables.
– « Des régisseurs et des payeurs délégués peuvent être chargés, pour le compte des
comptables publics, d’opérations d’encaissement ou de paiement dans les conditions fixées par
instruction du Ministre des Finances.
– Ils sont nommés par arrêté conjoint du Ministre des Finances et du Ministre intéressé ».
– Entre dans le même cadre la fonction des payeurs délégués ou billeteurs dont le rôle consiste
à recevoir des comptables publics certaines rémunérations revenant à des agents d’un même service,
à charge pour eux d’en assurer le paiement entre les mains de leurs bénéficiaires.
– La situation de gestion de fait est traitée dans l’article 16 du Décret Royal du 21 Avril 1967
susvisé qui stipule ce qui suit :
– « Sans préjudice des dispositions pénales en vigueur, toute personne qui effectue, sans titre,
des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement de valeurs intéressant un organisme
public est constituée comptable de fait.
– Le comptable de fait est soumis aux mêmes obligations et contrôles et assume les mêmes
responsabilités qu’un comptable public ».
– Les intéressés sont en particulier tenus de soumettre leurs comptes à la Cour des Comptes
quelles que soient les causes qui les ont conduits à se placer dans la position de comptable de fait,
qu’il s’agisse d’une intention délibérée de fraude, ou de simple ignorance des interdictions légales ou
réglementaires.
B: Exécution de la LF
– Premièrement : la liquidation
– Troisièmement : le recouvrement
• Premièrement : la liquidation
– - Sa matérialité consiste à s’assurer de la réalité des situations et des faits sur lesquels sont
fondées les créances publiques de différents ordres résultant de l’application des lois, règlements,
décisions de justice ou conventions relatives à certains faits tels que l’acquisition d’un revenu, l’achat
ou la vente d’un bien, le bénéfice d’une prestation publique ou d’une denrée fournie par les services
publics… ;
– - Sa dimension juridique est liée au fait de garantir que ces situations et faits entrent bien
dans le champ d’application des dispositions juridiques donnant naissance à ces créances dont la
perception est effectivement autorisée par la loi de finances.
– L’opération de liquidation des droits vise à déterminer le montant des créances publiques sur
la base des données disponibles sur la nature de l’activité exercée, le volume des transactions
réalisées et les bénéfices constatés par exemple et l’application aux chiffres correspondants des
barèmes en vigueur.
recettes
– Les ordres de recettes sont émis sur la base des résultats des opérations de constatation et de
liquidation.
– Toutefois, d’autres instances sont habilitées à émettre des ordres de recettes. C’est le cas des
amendes et condamnations pécuniaires prononcées par les cours et tribunaux et les amendes
administratives prononcées dans le cadre du contrôle des prix.
– Les ordres de recettes diffèrent dans leur forme et dans leur force exécutoire.
recettes
• Les formes des ordres de recettes diffèrent selon la nature des créances qu’ils recouvrent.
28 Moharrem 1421 (3 Mai 2000) portant code de recouvrement des créances publiques, les ordres
de recettes peuvent être rangés sous deux catégories :
recettes
– qui consistent dans des listes comportant le nom des débiteurs et l’indication de la dette de chacun
d’eux. Il s’agit :
» des sommiers de surveillance qui portent sur les produits et revenus domaniaux .
» des extraits de sommiers des droits constatés pour les droits d’enregistrement et de timbre ;
» des extraits de jugements ou d’arrêts de débit émis par la Cour des comptes.
– Les réductions ou annulations doivent être prononcées par les mêmes autorités qui ont mis
en recouvrement les créances indues.
recettes
recettes
• Sont exécutoires dès leur émission les rôles d’impôts, les états de produits, les ordres de
recettes émis par les receveurs de l’enregistrement au titre la taxe judiciaire et ceux relatifs aux
produits du domaine de l’Etat.
• Par ailleurs, « les arrêts de débit émis par la Cour des Comptes sont revêtus de la forme
exécutoire, dès qu’ils sont devenus définitifs ».
recettes
• ils sont rendus exécutoires, à la diligence des comptables assignataires, par le Ministre des
• Troisièmement : le recouvrement
– Avant d’entamer les opérations de recouvrement, le comptable concerné procède à leur prise
en charge après s’être assuré de leur régularité conformément aux dispositions de l’article 10 du
Décret Royal portant règlement de la comptabilité publique ainsi libellé :
• Modes de recouvrement
• Troisièmement : le recouvrement
– Modes de recouvrement
– par versement spontané pour les droits au comptant ; au vu de déclarations des redevables
pour les impôts déclaratifs ;
• soit par voie de recouvrement forcé dans les conditions fixées par la loi.
• Troisièmement : le recouvrement
• En cas d’impossibilité d’exécution des ordres de recettes pour des raisons spécifiques, leur
apurement peut intervenir au moyen de l’une des procédures ci-après :
• ➝ la remise gracieuse totale ou partielle de créances par la voie de la grâce Royale pour les
amendes et condamnations pécuniaires ou par Décret du Premier Ministre sur proposition du
Ministre des Finances pour les autres créances ;
• ➝ l’admission en non valeur en cas d’insolvabilité des débiteurs ou leur disparition définitive.
Cette admission est prononcée, par délégation du Ministère des Finances par :
– ou par le Ministre des Finances lui-même ou son délégué pour les créances autres que celles
afférentes aux impôts et au domaine de l'Etat ;
– ➝ la prescription qui se traduit par l’arrêt des poursuites à des fins de recouvrement.
• Les délais de prescription, qui dépendent de la nature des créances concernées, se résument
comme suit :
– 4 années pour les impôts et taxes assimilées ; – 5 années pour les produits du domaine de
l’Etat ;
– Toutefois, la prescription est interrompue par toute initiative prise par le comptable ou les
services de greffe des juridictions du Royaume en vue de la mise en œuvre des procédures de
recouvrement forcé.
• L’exécution du budget au niveau des dépenses passe par deux phases principales :
• Une fois les crédits mis à la disposition des Administrations, ces dernières entament la phase
d’exécution des dépenses publiques. Celle-ci passe par les quatre étapes suivantes :
– L’engagement – La liquidation
– L’ordonnancement – Le paiement
• L’engagement
– « l’engagement est l’acte par lequel l’organisme public crée ou constate une obligation de
nature à entraîner une charge ».
– C’est donc un acte juridique qui donne naissance, à l’encontre d’une personne publique, à
une obligation destinée à se résoudre en une charge budgétaire.
– De ce fait, l’engagement « ne peut être pris que par l’ordonnateur agissant en vertu de
pouvoirs » précis.
– Chaque engagement « doit rester dans la limite des autorisations budgétaires et demeurer
subordonné aux décisions, avis ou visas prévus par les lois ou règlements ».
• L’engagement
– Les actes d’engagement effectués par les ordonnateurs sont soumis au visa préalable des
contrôleurs centraux des engagements de dépenses placés auprès de chaque Ministère
– et ceux effectués par les ordonnateurs sont soumis au visa préalable des contrôleurs
préfectoraux ou provinciaux des engagements de dépenses.
• La liquidation
– C’est au cours de cette phase que l’existence de la créance et le montant à payer sont définis
de façon certaine à travers la vérification des documents qui en constituent le support.
– Le Ministre des Finances dresse, par voie d’arrêté, la liste des dépenses qui peuvent être
payées sans ordonnancement préalable ».
• Le paiement
– Aux termes des trois premiers paragraphes de l’article 41 du Décret Royal portant règlement
de la comptabilité publique:
– Si « le paiement est l’acte par lequel l’organisme public se libère de sa dette », le comptable
assignataire, qui assume la responsabilité de cette tâche, est tenu, avant de s’en acquitter, de
s’assurer, sous sa responsabilité, que les conditions requises pour l’exécution régulière de la dépense
ont bien été remplies.
– Aussi, conformément aux dispositions de l’article 11 du Décret Royal du 21 Avril 1967 susvisé,
est-il tenu de procéder aux contrôles suivants :
– Contrôle de la disponibilité des crédits et de l’exacte imputation des dépenses sur les
rubriques budgétaires destinées à les supporter ;
– Contrôle du respect des règles de prescription et de déchéance qui sanctionnent le retard des
créanciers à faire valoir leurs droits. En règle générale, toutes les créances sont prescrites à la fin de la
troisième année civile suivant celle au cours de laquelle elles ont pris origine ;
– Le paiement peut être effectué soit par les comptables assignataires eux-mêmes, agissant
comme caissiers, soit par leurs subordonnés ou correspondants, opérant pour leur compte.
– « Les règlements sont faits par remise d’espèces, de chèques, par mandats postaux, par
virements bancaires ou postaux ».
– niveau de l’ordonnateur ;
• Il convient de relever qu’il s’agit essentiellement d’un contrôle centré sur la régularité et
destiné donc à s’assurer que les lois, règlements et procédures en vigueur ont été scrupuleusement
respectés lors de l’engagement de la dépense, étant précisé que l’opportunité de celle-ci est
consacrée à l’amont, c'est-àdire lors des discussions budgétaires, par son intégration dans des
morasses ou, le cas échéant, dans les programmes d’emploi des crédits.
priori
priori
– Le contrôle interne des Ministères relève de la responsabilité des Ministres, ordonnateurs des
dépenses de leurs départements respectifs.
– En cette qualité, ces derniers sont tenus de contrôler l’action menée par leurs collaborateurs
et plus particulièrement les ordonnateurs délégués et les sous-ordonnateurs pour la réalisation des
objectifs assignés à leurs départements dans les meilleures conditions possibles, c'est-à-dire dans le
double souci d’une gestion rigoureuse des crédits mis à leur disposition et d’une bonne préservation
du patrimoine de l’Etat dont ils ont la garde.
priori
priori
– Le contrôle effectué par les services de la Trésorerie Générale du Royaume à l’occasion de l’examen
des ordonnances de paiement présentées par l’ordonnateur porte sur :
posteriori
posteriori
• Contrôle de l’Inspection Générale des Finances (IGF) – Le contrôle de cette dernière s’exerce sur les
services comptables et les comptables publics relevant de l’Etat, des Collectivités Locales et des
Etablissements publics ainsi que sur les comptes tenus dans les registres comptables des
ordonnateurs et de l’ensemble des administrateurs.
– L’IGF est également chargée d’évaluer les comptes et les états financiers afférents aux projets et
programmes bénéficiant de financements de la part d’organismes internationaux ou régionaux.
posteriori
– Cette dernière est chargée des missions suivantes : – ➝ exercer la fonction de contrôle
supérieur de l’exécution des lois de finances ;
– ➝ assurer le contrôle de la gestion des organes entrant dans le cadre de son champ
d’intervention et apprécier la qualité de cette gestion.
• Le contrôle politique exercé par le Parlement sur l’action du pouvoir réglementaire constitue
l’aspect le plus important du contrôle extérieur appliqué à la gestion des fonds.
• Il est évident qu’il ne peut y avoir de réalisations concrètes en l’absence de fonds publics
utilisés de la meilleure façon possible.
• Le contrôle parlementaire peut prendre la forme d’une action permanente et répétitive qui
précède ou accompagne l’exécution des lois de finances comme c’est le cas pour :
• le vote de la loi de finances y compris la loi de règlement dans les conditions prévues par la
Constitution et la loi organique des finances ;
• les questions écrites et orales soumises au Gouvernement et auxquelles ce dernier est tenu
de répondre conformément à l’article 56 de la Constitution.
• Il peut également prendre la forme d’actions ponctuelles qui présentent un caractère plus ou
moins exceptionnel comme c’est le cas pour :
• les commissions parlementaires d’enquête qui sont le cas échéant constituées conformément
à l’article 42 de la Constitution ;
• Sur la base d’une ossature juridique précise et d’une expérience enrichie au fil de l’expérience
parlementaire du Maroc, le contrôle financier du Parlement gagne du terrain et confirme l’ancrage de
la transparence et la tendance à l’édification de l’Etat de droit et des institutions.
– Ces prérogatives relèvent de deux ordres de compétences reconnues par la Constitution comme
possibilités liées à des circonstances précises.
• A cet effet, la Constitution, dans son article 55, premier paragraphe dispose ce qui suit :
• « Le Gouvernement peut prendre, dans l’intervalle des sessions, avec l’accord des
commissions concernées des deux Chambres, des décrets-lois qui doivent être, au cours de la session
suivante du Parlement, soumis à ratification de celui-ci ».
• Parmi les décrets-lois susceptibles d’être promulgués dans l’intervalle des sessions, figurent
ceux destinés à rectifier les lois de finances.
• Cette éventualité demeure ouverte bien qu’il n’y ait pas été fait recours jusqu’à présent.
• « Une loi d’habilitation peut autoriser le Gouvernement, pendant un délai limité et en vue
d’un objectif déterminé, à prendre par décret des mesures qui sont normalement du domaine de la
loi. Les décrets entrent en vigueur dès leur publication, mais ils doivent être soumis, dans un délai
fixé par la loi d’habilitation, à la ratification du Parlement. La loi d’habilitation devient caduque en cas
de dissolution des deux Chambres du Parlement ou de l’une d’entre elles ».
• Sur cette base, le Parlement autorise et habilite le Gouvernement chaque année, dans le
cadre de la loi de finances à prendre les mesures suivantes :
• Mesures douanières à caractère urgent ou impliquant l’effet de surprise pour prévenir des
actions spéculatives ou autres que certains opérateurs économiques pourraient être tentés
d’effectuer.