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Gouvernance locale ------------------------------------------------------------------------------------------2020 / 2021

Gouvernance locale
1- Rappel des fondements des finances publiques :
Définition : c'est l'étude des règles et opérations relatives aux deniers publics.

Objet : il est composé des dépenses (leurs objets, montants et modes d’exécution), des recettes (leurs
sources, montants et mode de recouvrement) et de l'application des recettes aux dépenses (le
comment).

Objectif : évaluer les dépenses publiques dans une approche d’optimisation.

Question principale : avec la croissance des besoins d'intérêt général d'une part, et la rareté des
ressources d’une autre, comment adapter les besoins aux ressources ?

 deux procédés s'imposent : soit d’optimiser les dépenses, soit de répartir les ressources. Une bonne
répartition des recettes implique une meilleure rentabilité fiscale (éviter l’évasion fiscale).

Finances publiques et droit administratif : les finances publiques dépendent de la structure


organisationnelle de l’administration, ainsi que des règles financières appliquées.

Finances publiques et ordres juridiques internationaux : Au niveau national, les législations dépendent
l’une de l’autre, alors qu'au niveau international, plusieurs règles juridiques deviennent standardisées
(Forum Shopping dans lequel on choisit la meilleure législation).

Loi de finances : c’est une loi qui détermine, pour chaque année budgétaire, la nature, le
montant et l'affectation de l'ensemble des ressources et des charges de l'Etat, ainsi que
l'équilibre budgétaire et financier qui en résulte. Elle tient compte de la conjoncture
économique et sociale qui prévaut au moment de sa préparation, ainsi que des objectifs et
des résultats des programmes qu'elle détermine. Nous pouvons distinguer trois types de LF :
- Loi de l’année : Elle prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire,
l'ensemble des ressources et charges de l'Etat. Elle est élaborée par référence à une
programmation budgétaire triennale actualisée chaque année en vue de l'adapter à l'évolution
de la conjoncture financière, économique et sociale du pays.
- Loi rectificative : elle modifie, exclusivement en cours d’exercice, les dispositions de la LF de
l’année. Elle est présentée dans les mêmes formes que la loi de finances de l'année, et son
projet de loi (PLFR) est voté par le Parlement dans un délai n’excédant pas 15 jours après son
dépôt par le Gouvernement sur le bureau de la Chambre des Représentants.
- Loi de règlement : Constate et arrête le montant définitif des recettes encaissées, des
dépenses dont les ordonnances sont visées, se rapportant à une même année budgétaire. Elle
approuve le compte de résultat de l’année, et affecte au bilan le résultat comptable de
l’exercice ; ratifie les crédits supplémentaires ; constate et autorise à titre de régularisation les
dépassements des crédits ouverts et ouvre les crédits nécessaires pour les régulariser tout en
donnant les justificatifs nécessaires. Aussi, cette loi constate l'annulation des crédits n'ayant
pas été consommés. Son projet de loi (PLRLF) est déposé annuellement, en priorité, sur le
bureau de la Chambre des représentants, au plus tard, à la fin du premier trimestre du
deuxième exercice qui suit celui de l'exécution de la loi de finances concernée. Ce projet doit
être accompagné de toutes les justifications éventuelles.

Recettes de l'Etat : elles sont composées de recettes fiscales, et de recettes non fiscales.

FSJES Ain Sebaa --------------------------------------------------------------------------------------- Pr. REZZOUQ Tarik


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Charges de l’Etat : Trois types de dépenses existent :

- Les dépenses du Budget général : fonctionnement, investissement et dette publique ;


- Les dépenses des SEGMA ;
- Les dépenses des CST ;

Principes fiscaux : Égalité devant l’impôt, Légalité devant l’impôt (respect des principes juridiques) et
Neutralité de l’impôt (éviter la surcharge des personnes).

Phases d’élaboration de LF :

Principes des finances publiques :

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- Principe de l’annualité : Le gouvernement doit se présenter devant le Parlement de façon


périodique afin de confirmer les autorisations qui lui sont accordées pour lever des fonds
publics et rendre compte de l’usage qui en a été fait.
- Principe de l’unité : C’est l’unité du budget afin de répond à l’exigence de l’appareil législatif
de voir l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat groupées dans un document unique
de façon à lui permettre d’avoir une vision précise et globale de la situation des finances
publiques.
- Principe de l’universalité : Les ressources et charges doivent être comptabilisées chacune de
son côté de façon à ce qu’il n’y ait pas de compensation entre les recettes et les dépenses (par
exemple, il ne faut pas déduire les frais de recouvrement prélevés par l’État du montant des
impositions). Ainsi, il n y aura pas de compensation budgétaire : on inscrit le montant total des
recettes et des dépenses et non pas des soldes.
- Principe de Spécialité : d’une part, il faut Préciser le montant et la nature des opérations
prévues par la loi de finances, ce qui implique une nomenclature budgétaire appropriée. Ainsi,
Crédits ouverts de manière détaillée, spécialisés par programmes depuis la mise en œuvre de
la LOLF, et sont tous rattachés à un objet spécifique de dépense, qui ne doit pas être dénaturé
en exécution par le gouvernement.. D’autre part, il ne faut pas conférer (par le parlement) un
caractère absolu à l’autorisation de dépenses consentie au Gouvernement pour l’empêcher
de disposer de crédits ouverts en toute liberté. Cette autorisation est liée à l’obligation
d’affecter les fonds à la couverture de dépenses déterminées.
- Principe de Sincérité : il s’agit d’une part de la sincérité budgétaire : La pertinence des
hypothèses qui président à la préparation de la loi de finances, la présentation sincère au
niveau de la loi de finances de l'ensemble des ressources et des charges de l'État et la
présentation des lois de finances rectificatives en cas de modifications significatives des
priorités et des hypothèses de la loi de finances. D’autre part, il s’agit de la Sincérité
comptable : veiller au respect des principes et des règles comptables en s’assurant notamment
de la sincérité des enregistrements comptables et du respect des procédures et de la qualité
des comptes publics.

Le budget de l’État :

Le budget de l’État est un document retraçant l’ensemble des ressources (ou recettes) et dépenses de
l’État pour une année civile (du 1er janvier au 31 décembre). Il est élaboré par le gouvernement et
voté par le Parlement à la session d’automne de l’année civile précédant son application sous forme
d’un Projet de Loi des Finances (PLF). Le budget de l’État est composé de trois segments :
- Le Budget Général ;
- Les Services de l’État Gérés de Manière Autonome;
- Les Comptes Spéciaux de Trésor ;

Budget Général

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SEGMA

CST

Le solde budgétaire :

Il existe trois situations du solde budgétaire :

- Le déficit budgétaire : Dépenses > Recettes .


- L’équilibre budgétaire : Dépenses = Recettes.
- L’excédent budgétaire : Dépenses < Recettes.

2- Le budget de l’État dans la théorie économique


la théorie libérale (classique) :

L’État se contente des fonctions régaliennes (Armée, Justice, Police), les relations économiques et
sociales dépendent du Marché, moins d’intervention de l’Etat, et surtout, le budget doit être équilibré:
Ressources de l’État = Dépenses de l’État. Ainsi, le Budget devient neutre, et la vérification de
l’équilibre Recettes = Dépenses devient permanente. Les Recettes et dépenses restent limitées
(l’impôt comme ressources principale pour couvrir les dépenses seulement).

la théorie Keynésienne :

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Dans cette théorie, l'intervention de l’Etat dans Relations économiques et sociales est forte, d’où le
risque d'une crise de financement et de légitimité…Les Dépenses ont des effets Multiplicateur et
Accélérateur : Plus de Dépenses (Déficit) implique plus de soutien de l’activité économique pour
stimuler la croissance et l’emploi.

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Dans une économie ouverte, une partie de la production nationale est exportée alors que nous
importons auprès du reste du monde aussi. On suppose aussi que les impôts prélevés sont
proportionnels au revenu. On note alors :

La théorie de l’impôt :

Selon cette théorie, l’impôt a des incidences sur :

- Le marché des biens : Les taxes imposées aux acheteurs et aux vendeurs sont équivalentes.
- Le marché du travail : Le marché du travail est le marché sur lequel se confrontent les offres
(émanant des travailleurs, qui proposent leur force de travail) et les demandes de travail
(émanant des employeurs, qui cherchent à embaucher). À l’instar d’une taxe, les cotisations
sociales, qu’elles soient à la charge des employeurs (cotisations patronales) ou à la charge des
employés (cotisations salariales), sont supportées par les employeurs et par les employés.
- Le marché des capitaux :
Un impôt sur les revenus de l’épargne se traduit par une diminution de l’offre de capital : le
taux d’intérêt réel augmente et la quantité de capital disponible diminue. Cette diminution du
capital disponible conduit à une diminution de la productivité du travail (moins
d’investissements), donc à une diminution du salaire réel.
Un impôt sur les bénéfices des entreprises se traduit par une diminution de la demande du
capital, une diminution du taux d’intérêt réel et de la quantité de capital disponible. Cette
diminution du stock de capital disponible a les mêmes effets que dans le cas précédent. Il
s’ensuit que la fiscalité sur le capital a un impact indirect sur les revenus du travail.
- Le surplus économique :
Le surplus du consommateur: la différence entre le prix auquel le consommateur était prêt à
acheter un bien et le prix du marché.
Le surplus du producteur: la différence entre le prix du vente et le prix auquel le producteur
était prêt à vendre un bien.

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- Le rôle de l’élasticité prix :


L’élasticité-prix de la demande permet de mesurer la réaction de la demande (D) à une
variation de prix (P) entre deux périodes (T1 et T0 par exemple). Elle se calcule ainsi :
(𝐃𝟏 − 𝐃𝟎 )⁄𝐃𝟎
𝐞𝐃/𝐏 =
(𝐏𝟏 − 𝐏𝟎 )⁄𝐏𝟎
L’élasticité-prix de l’offre permet de mesurer la réaction de l’offre (O) à une variation de prix
(P) entre deux périodes (T1 et T0 par exemple). Elle se calcule ainsi:
(𝐎𝟏 − 𝐎𝟎 )⁄𝐎𝟎
𝐞𝐃 =
𝐏 (𝐏𝟏 − 𝐏𝟎 )⁄𝐏𝟎

Si la demande est élastique, un vendeur aura des difficultés à répercuter totalement une
hausse de l’impôt sur les acheteurs, car la quantité demandée diminue fortement quand le
prix augmente. Dans ce cas, le degré de répercussion est faible (et vice versa). De même, le
vendeur répercutera faiblement une baisse de l’impôt, parce qu’il suffit d’une faible baisse du
prix de vente pour accroître fortement la quantité demandée (et vice versa).

La théorie de l’emprunt public :

Dans cette théorie, on peut distinguer entre deux courants :


- Ceux qui sont contre l'emprunt public (oui pour le financement de la dette publique par
l’impôt) : l’impôt est préférable à l’emprunt car ce dernier induit un phénomène d’illusion
fiscale, déresponsabilise le citoyen et réduit l’investissement privé, sans oublier qu’il présente
un fardeau pour les générations futures.

- Ceux qui sont pour l’emprunt public (oui pour le financement de la dette publique par
l’emprunt) : L’emprunt équivaut à l’impôt, n’influence pas les générations futures et réduit les
fluctuations économiques.
3- Problèmes de mesure de la dette publique :
On peut citer quatre problèmes majeurs de mesure de la dette publique :

- L’inflation;
- Les engagements non pris en compte : Certains engagements de l’État n’apparaissent pas
comme élément de la dette publique. Nous pouvons donner à titre d’exemple les
engagements étatiques suivant :Prestations de retraite des fonctionnaires ; Système de
sécurité sociale ; Crédits TVA.
- Les actifs immobilisés de l’État : Quant un ménage emprunte pour acheter une maison,
personne ne considère qu’il encourt un déficit budgétaire. Analogiquement dans la logique
comptable, la variation simultanée d’un élément d’actif immobilisé et de financement
permanent n’impacte en rien la situation financière ou le résultat de l’entreprise. La limite de
cette correction consiste à la complexité de sa mise en œuvre (Identification, évaluation,
dépréciation …).
- Le cycle conjoncturel : Les recettes fiscales de l’État sont liées à la conjoncture économique.
Ce constat implique que l’État emprunte plus lors des récessions conjoncturelles vu que le
niveau d’activité baisse (les impôts aussi baissent si le niveau de la production baisse). En cas
de récession, les dépenses de l’État augmentent pour relancer partiellement l’économie.

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4- La politique budgétaire :
La politique budgétaire consiste à utiliser certains instruments budgétaires (dépenses publiques,
endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur la conjoncture économique. Pour une
grande partie des économistes, la actions de la politique budgétaire constitue des stabilisateurs
automatiques. Parmi les instruments de cette politique, on trouve :

- les stabilisateurs automatiques : Lorsque l’économie est en récession, le montant des recettes
fiscales diminuent automatiquement (Presque tous les impôts sont liés à l’activité
économique). Inversement, lorsque l’économie est en croissance, le montant des recettes
fiscales augmentent automatiquement.
- Les actions de la politique budgétaire :

Malgré les avantages cités, les politiques budgétaires présentent des limites et des effets
négatifs sur l’activité économique :

En matière de politique de relance :

Risque d’inflation : La hausse des dépenses va augmenter le revenu global, créant ainsi
une demande supplémentaire sur le marché des biens et services, chose qui va
stimuler la hausse générale des prix (Inflation).

Endettement public : La politique budgétaire de relance préconise que les dépenses


doivent dépasser les recettes. Quand l’État accroît ses dépenses sans augmenter ses
recettes, un déficit apparaît qu’il faut financer. Ainsi, le recours à une politique de
relance conduit l’État à l’endettement et aggrave la dette publique.

Effet boule de neige : c’est un effet qui surgit dès qu’il y a aggravation du taux
d’endettement et s’arrête dès la stabilisation ou diminution de celui-ci.

Effet d’éviction : Le financement du déficit budgétaire par emprunts pose le problème


de l’effet d’éviction. La pression sur la demande de la monnaie pousse le taux d’intérêt
à la hausse jusqu’à ce que l’équilibre du marché de la monnaie soit restauré. Or
l’investissement privé réagit négativement à une élévation du taux d’intérêt. Ainsi, par
ses retombés monétaires, l’intervention publique contribue à « évincer »
l’investissement privé. C'est-à-dire, le déplacement des ressources d’épargne
disponibles vers le secteur public au détriment des autres agents économiques.

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Dégradation des comptes extérieurs : Une politique de relance keynésienne provoque


une augmentation de la demande, ce qui risque de favoriser les entreprises étrangères
et augmenter les importations (aggravation du déficit de la balance commerciale).

En matière de politique Rigueur :

Ralentissement de la croissance : Une politique de rigueur va freiner la croissance


économique, que ce soit avec une baisse des dépenses (Baisse de la demande
intérieure) ou avec l’augmentation des recettes (Par exemple, une hausse des impôts
aura comme effet de baisser le revenu disponible, donc moins de consommation et
d’investissement).

Chômage : Le ralentissement de la croissance économique signifie la baisse de la


production nationale et donc l’augmentation du chômage. Moins de production
implique moins de facteur travail.

Pression fiscale : L’augmentation des recettes fiscales dans le cadre d’une politique de
rigueur peut limiter les marges des entreprises, voir même décourager les
investissements et l’emploi. La fiscalité freine ainsi l’acte d’investir  Baisse des I.D.E.
La pression fiscale se calcule par le rapport :
𝑹𝒆𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒔𝒄𝒂𝒍𝒆𝒔
𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒇𝒊𝒔𝒄𝒂𝒍𝒆 =
𝑷𝑰𝑩
Cet indicateur mesure la part des recettes fiscales prélevées par l’État de la richesse créée
par l’économie nationale pendant la même année.

Effet de Laffer : Dans un premier temps, la hausse du taux s’accompagne d’une


progression des recettes mais, à partir d’un certain seuil, en raison d’effets «
désincitatifs » (on décide de travailler moins) et du développement d’activité parallèle
(marché noir), le total des recettes va baisser.

En somme, « Trop d’impôt tue l’impôt ».

5- Principales réformes des finances publiques au Maroc :

Privatisation des finances publiques.

Élargissement des finances publiques (collectivités, associations…).

Réforme de la LOF en 2015.

6- Cadre conceptuel de la gouvernance locale

- La gouvernance

« La gouvernance est l'exercice d'une autorité politique, économique et administrative pour gérer les
affaires de la société. C'est un concept large qui recouvre les structures organisationnelles et les
activités du gouvernement central, régional et local, le parlement et les institutions, les organisations
et les individus que comprend la société civile et le secteur privé dans la mesure où ils participent
activement et influencent la conception de la politique publique qui affecte tout le peuple ». (UNDP,
1996.).

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- La performance

« la performance est la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la
variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement)
ou au sens large du processus qui mène au résultat (action) ». (A. BOURGUIGNON, 2000).

- Les Partenariat Public Privé

« Un PPP est l’ensemble des relations qui s’établissent entre le secteur privé et les organismes
publics, souvent dans le but de faire appel aux ressources et/ou à l’expertise du secteur privé et de
contribuer ainsi à obtenir et à fournir des actifs et des services publics » (Banque Européenne ,2004).

7- Le Nouveau Management Public (NMP) :

La vive opposition entre la logique marchande et la logique civique qui sous-tend ces critiques est
d'ailleurs à l'origine des difficultés de légitimation du nouveau management public tant auprès des
citoyens qu'auprès des agents du secteur public.

Parmi les récents apports des chercheurs marocains dans le domaine du Management Public, nous
citons l’article « Management Public et Innovation : l’expérience marocaine» de son auteur Hafida
NIA , dont elle insiste sur la nature du milieu socioéconomique comme facteur de création de
l’innovation, et donc d’un avantage concurrentiel et compétitif.

L’histoire du NMP est d’origine britannique (1980), avant que ce courant de pensées soit adopté par
d’autres pays ayant cumulé une longue expérience en terme de recours au secteur privé, que ce soit
pour la gestion des administrations ou des services publics.

- Avantages du NMP :

Rationnaliser les dépenses publiques grâce à l’introduction de la fonction du contrôle de


gestion dans l’administration publique.

meilleure implication des managers », due au pouvoir qui leur est donné et à la
reconnaissance du travail de leurs équipes.

améliore la qualité des services publics, minimise leurs coûts, affecte mieux les recettes
publiques

améliore la simplification des démarches administratives à suivre, (en plus des avantages de
la régionalisation)...

l’Etat trouve au NMP une alternative pour justifier ses actes vis-à-vis du citoyen (loi 54- 05,
loi 86-12…)

- Limites du NMP :

Limites quant aux principes

La fonction stratégique

La fonction financière

La fonction Marketing

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La fonction des ressources humaines

- Contradiction des objectifs du NMP

Objectifs du NMP Objectifs contradictoires du NMP


Augmenter la capacité du gouvernement à Laisser les managers gèrent + Avoir un service public qui dépend des
orienter le travail de l’administration besoins de l’usager
Augmenter la flexibilité et l’innovation et L’usager a besoin de ressentir un service public stable
la confiance de l’usager
Faire des économies Augmenter la performance, donc investir
Responsabiliser de plus le gouvernement Réduire la sphère de son intervention
Motiver le personnel Réduction de l’effectif et changement du statut fonctionnaire
Moins de charges de travail en papier : Accountability : obligation de faire des reportings spécifiques
moins de reporting…etc.
Décentralisation Disparité des buts
Plus de qualité Moins de coûts
Plus d’efficacité Plus d’obligation de comptes rendus

8- L’Etat, le régulateur

- Régulation par tarification au cout marginal

- Régulation Ramsey-Boiteux

- Régulation par tarification au « Cost-of-service »

- Régulation par tarification au « Price-cap »

- Régulation « hybrides » de partage des revenus

- Régulation par coût du service « Rate-of-return »

- Régulation par comparaison aux concurrents

9- Le secteur privé… l’exécutant !

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