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• LOF
• LFA
• LFR
• LR
LOF
• Définit l’objet et le contenu de la LF
• Ses règles de préparation
• Ses modalités de vote
• Ainsi que certaines règles relatives a son
exécution
• Le fondement juridique de la LOF est posé par
la constitution qui stipule que le parlement vote
la loi de finances dans les conditions prévues
par une loi organique
la loi organique du Juin 2015 a élargi
l'objet de la loi de finances.
LFA(LOF 15)
La loi d finances de l’année:
- Acte de prévision
- Évaluation
- Acte qui énonce
- D’autorisation
- Pour une année budgétaire
- L’ensemble des ressources et des charges de
l’État
- Par référence à la programmation budgétaire
prévue par l’article 5
Dans cette formule
• Elles interviennent
• pour corriger au cours de l'année les évaluations des
charges et des ressources établies par la loi de
finances de l'année
• et les adapter aux nécessités de la conjoncture.
• Seules les lois rectificatives peuvent, en principes,
modifier les dispositions budgétaires .
LFR
• C’est une loi de finances qui
rectifie au cours de l’année les
dispositions de la LF initiale
• Même conditions que la loi de
finances initiale
LFR
• Le nombre des lois de finances rectificatives
n'est précisé dans aucun texte,
• mais la pratique révèle qu'il peut y avoir
• une, deux (Maroc), trois ou quatre (France)
Lois rectificatives pour une même année
budgétaire.
LOI DE REGLEMENT 15
LOI DE REGLEMENT 15
LOI DE REGLEMENT 98
• C’est une loi de finances qui
constate les décalages entre les
prévisions et les
réalisations( cours des comptes)
• Même conditions que la loi de
finances initiale.
• délai de 2 années
B: Les principes budgétaires
• Le principe de l’autorisation
• Le principe de l’équilibre
• Le principe de l’annualité
• Le principe de l’unité
• Le principe de l’universalité et son
corollaire le principe de la non
affectation
• Le principe de la spécialité des crédits
Le principe de l’équilibre
• Article 20 LOF15
• En vue de préserver l'équilibre des finances de
l'Etat prévu à l'article 77 de la Constitution, le
produit des emprunts ne peut pas dépasser la
somme des dépenses d'investissement et du
remboursement du principal de la dette au titre
de l'année budgétaire. Le Gouvernement peut
procéder aux opérations nécessaires à la
couverture des besoins de trésorerie.
Le principe de l’équilibre
• Article 9 LOF15
– Le solde budgétaire prévisionnel est fixé
notamment sur la base des hypothèses selon
lesquelles le projet de loi de finances de
l'année a été élaboré.
– Le solde budgétaire prévisionnel est calculé
sur la base de la différence entre les
ressources hors produits des emprunts, et les
charges hors dépenses relatives aux
amortissements de la dette à moyen et long
terme.
Principe de l’antériorité de
l’autorisation.
• Consistance du principe
– Ce principe consiste dans l’obligation faite
à l’appareil exécutif de n’entamer la mise
en œuvre du budget qu’après son
approbation par le pouvoir législatif, ce qui
revient évidemment à conférer à la loi la
force qui doit lui revenir.
Principe de l’antériorité de
l’autorisation.
• Support juridique
– Le principe de l’antériorité de l’autorisation
s’appuie sur l’article premier de la loi
organique des finances qui dispose que « la
loi de finances…. autorise, pour chaque
année budgétaire, l’ensemble des ressources
et des charges de l’Etat,…. »
Principe de l’antériorité de
l’autorisation.
• ARTTICLE 8 LOF 15
• Il est fait recette du montant intégral des produits, sans contraction
entre les recettes et les dépenses, l'ensemble des recettes assurant
l'exécution de l'ensemble des dépenses.
• Toutes les recettes et toutes les dépenses sont imputées au budget
général.
• Peuvent être intégrées parmi les composantes du budget de l'Etat,
les recettes et les dépenses relatives à la gestion des fonds publics
résultant de certains comptes de trésorerie et qui sont fixés par la
loi de finances selon les conditions prévues par voie réglementaire.
• Toutefois, certaines recettes peuvent être affectées à certaines
dépenses dans le cadre des budgets des services de l'Etat gérés de
manière autonome, des comptes spéciaux du Trésor ou de
procédures comptables particulières telles que prévues aux articles
34 et 35 ci-dessous.
Le principe de l’universalité et son corollaire le
principe de la non affectation