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Le droit communautaire peut être défini comme un ensemble de norme juridique édictée
par une organisation supra nationale dans le cadre d’un processus d’intégration régional
destiné à régir les membres d’un espace communautaire.
Le préambule est un exposé préliminaire des motifs qui ont guidés les législateurs dans
la rédaction des lois.
Le dispositif est le corps du traité c’est à dire l’ensemble des dispositions ayant un
caractère juridiquement obligatoire
Les protocoles additionnels sont des accords concluent par les ETATS membres
après l’entrée en vigueur du traité consultatif en vue de le modifier ou de le compléter.
Les articles de forme ou droit processuel ou clause finale, sont ceux qui prévoient
certains mécanismes de l’acte et la procédure à suivre ;il s’agit notamment des
dispositions relatives aux procédures d’adhésion ,d’amendement de signature, de
ratifications….
Les articles de fond ou clause de droit matérielle, sont ceux qui énoncent les droits
les plus importants et obligations.et prévoient les organes et leur attributions.
Les directives, sont celles qui lient les Etats membre destinataire.
Les règlements, ce sont des actes dérivé adopté selon le mode majoritaire. Des actes
de portée générale et obligatoire applicable immédiatement et directement.
Les décisions sont des actes obligatoires pour leur destinataire, quelles désignent
expressément. Elles n’ont pas de portée générale mais elles ont un effet direct.
Les actes additionnels complètent les traités mais sans les modifier
La ratification d’un traité : C’est le consentement des ETATS à être lié par le traité.
En tant que système juridique propre le droit communautaire s’intègre aux systèmes
juridiques nationaux des ETATS membres. Il ambitionne de réaliser une intégration de
ce système juridique en générant des droits et des obligations dans différents domaines
(consommation, transaction économique, environnement politique social , formation et
droit des citoyens) applicables aux membres d’un espace communautaire (Les ETATS
membres , les individus et les particuliers)
La base juridique des O.I sont les traites constitutifs. Les traités constitutifs sont les
fondements juridique de l’existence des O.I ils définissent les objectifs que les ETATS
membres se sont assignés dans le préambule. Ils commandent l’interprétation de
l’ensemble des traités. Au sommet de la hiérarchie des sources du droit communautaire,
ils doivent être toujours respectes car ils fixent les objectifs fondamentaux des
organisations d’intégrations.
Les normes communautaires interviennent dans les législations nationales soit pour les
harmoniser soit pour les ordonner. Dans certains cas, le droit communautaire complète
le droit interne et dans d’autres cas il le remplace.
Le droit communautaire a pour épicentre le continent européen ce qui lui valait d’être
appelé <<le droit des communautés européennes >> il devait ce nom à la création en
Europe dès 1951 de trois organisations internationales régionales
Alors que dans la coopération les partenaires se contentent d’unir leurs forces en vue de
réaliser une ou plusieurs opérations particulières. Chaque ETATS conserve donc sa
souveraineté en matière politique nationale ; les objectifs de la coopération sont précis et
concret. La base juridique des organisations d’intégrations est l’engagement des ETATS
sous forme de traités le droit émanent de cette base est le droit primaire
Le droit primaire est l’ensemble des traités constitutifs des organisations mais aussi
certains nombres de protocoles d’actes additionnel qui précisent et complètent les traités
originaires
Le droit dérivé est la production normative des institutions intégrées des organisations
d’intégrations. C’est un droit généré ou créé par l’organisation communautaire de
manière quasi-autonome et pris en application et pour l’application du traité constitutif et
des protocoles additionnels.
-les organes intergouvermentaux sont ceux composés des représentants des ETATS
membres. Leur membre agissent pour le nom et pour le compte de leurs ETATS
respectifs et n’expriment que les positions officielles de ces derniers .Ils expriment
juridiquement la volonté de l’organisation mais politiquement les positions collectives des
membres.au sein des organes intergouvermentaux , on différencie les organes
représentant les ministres, les organes représentant les chefs d’ETATS et de
gouvernement et d’autre organes portant sur la coopération financière et monétaire.
- les organes intégrés : les organes intégrés sont ceux qui jouissent d’une certaine
indépendance vis-à-vis des ETATS membres, ils sont dotés d’une autonomie et d’un
pouvoir d’initiative, ils sont composés des fonctionnaires et Agent de l’organisation qui ne
reçoivent pas d’ordre ou d’institutions émanant de gouvernement des ETATS membres.
Ceux-ci ne dépendent dans l’exercice de leurs fonctions que de l’organisation elle-même
pour le compte de laquelle elles agissent. les organes intégrés peuvent-être :
3-Une fonction normative leurs permettant d’édicter des actes de droit privé et de
modifier le droit primaire
Par contre les COMMISSIONS ont une figuration organique beaucoup plus étoffé pour
des raisons de spécialités
17-QUELLES SONT LES RÈGLES SUR LES QUELLES EST FONDÉ L’UE (L’UNION
EUROPÉENNE)?
Il s’agit des normes matérielles et procédurales au sein de l’Union européenne que sont :
-Les traités
-Les directives
-Les règlements
-La jurisprudence
-BENIN (5 sièges )
-GAMBI (5 sièges)
-GUINÉE BISSAU(5 sièges )
-TOGO (5 sièges )
-LIBERIA (5 sièges )
-GUINÉE (6 sièges )
-MALI (6 sièges )
-NIGER (6 sièges )
-GHANA(8 sièges )
Elles revoient aux règles qui gouvernent le processus décisionnel en droit international. Il
s’agit des règles accordant une place de choix principes d’égalité et de souveraineté des
ETATS. Ces règles sont fondées sur l’UNANIMITE et le CONSENSUS
—L’UNANIMITÉ : Le système de l’unanimité est un mode de vote que l’on retrouve très
généralement dans les organisations internationales en raison de sa comptabilité avec la
souveraineté des ETATS membres, il consiste pour les ETATS membres qui doivent se
prononcer sur une question à être tous de même avis
—CONSENSUS: Il est un système de décision sans vote formel dans lequel l’absence
d’objection de la part des ETATS membres vaux acceptation et adoption du texte, il
s’agite d’une unanimité tacite le texte devra néanmoins faire l’objet de compromis pour
éviter toute opposition lors de l’adoption finale .Sur le plan juridique une décision par
consensus à la même valeur que si un note était intervenu
Le droit communautaire est supérieur au droit national c.-à-d. en cas de conflits, ce serait
le droit communautaire qui primera. A contrario du droit international qui est celui qui
régit les rapports entre particulier ou entre particulier et Etat ou entre Etats ou organisme
international.
La compétence consultative: consiste pour les cours de justices a donné les avis
consultatifs sur les questions juridiques posés dans le cadre de leurs activités par les
organes et institutions communautaires.
Quant à L’avis consultatif : il s’assimile à une opinion émise par une juridiction
internationale à la demande d’un organe qualifié à cet effet pour éclairer cet organe sur
une question juridique.
La compétence contentieuse : est fondée sur l’existence d’un différend préjudiciable sur
le plan juridique et sanctionné par une décision obligatoire pour les parties.
23-QU’EST CE QUE L’ASPECT CONTENTIEUX ?
-le contentieux de l’annulation : il est ouvert contre un acte illégal d’une institution
communautaire.
-le contentieux de la plaire juridiction : ouvert non seulement pour l’annulation d’un acte
mais pour le paiement d’une indemnité.
-Majorité simple signifie lorsque la proposition pour être adoptée doit réunir le plus de
voix même si elle ne réunit pas le plus de voix
Ils désignent les modes couramment employé par les ETATS membres pour les prises
de décisions. Les ETATS ayant consenties à un abandon de souveraineté, on peut
comprendre qu’une majorité qualifié ou simple puisse imposer son point de vue à une
minorité dans l’intérêt de l’organisation.
L’intérêt de la majorité réside dans le fait que c’est un moyen de démocratiser la vie
politique internationale et d’éviter le blocage des décisions. C’est la volonté de la majorité
qui prime sans remettre en cause légalité des Etats qui dispose tous d’une voie dans les
organes où ils siègent.
-L’effet direct horizontal : lorsque la norme communautaire peut être invoqué dans un
litige entre particulier
26- Quelles sont les destinataires des décisions en droit communautaire au niveau
de la CEDEAO ?
Les destinataires du droit communautaire sont les particuliers, les entreprises, les
ETATS membres de l'organisation d'intégration .
Le droit communautaire se caractérise aussi à travers ses sources écrites et non écrites
Les sources écrites : le droit primaire (l’ensemble des traités constitutifs des
organisations et les protocoles additionnels et les actes additionnels) le droit dérivé (la
production normative intégré des organisations internationales) et les droits
conventionnels.
Les sources non-écrites :la jurisprudence (toutes les décisions rendues par les
juridictions communautaires) et les principes généraux (qui sont un certains normes à
savoir le principe de non-discrimination, le principe de solidarité, le principe d’égalité, le
principe de territorialité)
-Les deux catégories d’organes intégrés de type juridictionnel sont les organes de type
judiciaire et les organes de type arbitral.
-Les deux catégories d’organe judiciaire intégrer sont les cours de compte et les cours
de justice.
La CIJ soutient que toute organisation d’intégration est prévue par un traité multilatéral
qui présente les caractéristiques spéciales de celle-ci et que cette organisation a pour
objet de créer des sujets de droit nouveau doté d’une certaine autonomie, auquelle les
parties confient pour tâche la réalisation d’un but commun.
33-La conférence des chefs d'ETATS est suprême pour quoi n'a-t-elle pas
d'obligation sur la cour de justice ?
La cour de justice est un organe juridictionnel qui tranche des litiges alors que la
conférence est un organe politique qui prend des décisions politiques
L’OUA avait pour objectif le renforcement de l’unité et la coopération entre les ETATS
africains et malgaches
Source du droit dérivé, le règlement a une portée générale ,est obligatoire, est
directement applicable dans tout ETATS membre
-Les juges nationaux ne peuvent pas écarter le droit communautaire sous prétexte qu’il
est contraire au droit constitutionnel
-Le droit communautaire est intégré aux droits intérêts sans formalités de ratification et
les juges nationaux en obligation de l’appliquer
Cette institution, se veut très ambitieuse. Dans la mesure où elle n’entend pas se confier
dans une zone régionale ou sous régionales. Son ambition est continentale. Elle désigne
l’adhésion de tous les ETATS africains conscient aujourd’hui que l’unification de leur
différente législation est ultime pour favoriser la renaissance de leurs économies.
40-COMMENT LA PRIMAUTÉ DU DROIT COMMUNAUTAIRE SE MANIFESTE-telle
SUR LES NORMES NATIONALES ?OU LA HIERACHIE DES NORMES
COMMUNAUTAIRES SUR LES NORMES NATIONALES OU QU’ELLE EST LA
HIÉRARCHIE ENTRE LA NORME COMMUNAUTAIRE ET LA RÈGLE
CONSTITUTIONNELLE (NORME NATIONALE) ?
Il en résulte qu’en cas de conflit entre une norme communautaire et une norme
nationale. L’application de la norme nationale devra être écartée et faire prévaloir la
norme communautaire .Par conséquent, le juge national se trouve dans l’application
d’ignoré toute loi interne qui sera en contradiction avec une règle de droit communautaire
même antérieur.
Elles jouissent d’une valeur juridique qui permet de dominer toutes les normes
nationales. La primauté du droit communautaire implique que son insertion invalide toute
norme nationale existante ou postérieure.
Le droit primaire est constitué des traités instituant le cadre juridique communautaire
alors que le droit dérivé recouvre les instruments juridiques fondés sur les traités.
Le rapport entre le DC et le DN est celui des liens qui ont été établis entre eux afin qu’ils
se complètent mutuellement .les Etats membres de la communauté prennent toutes
mesures générale ou particulière propre à assurer les exécutions et obligations
découlant du traité ou résultant des actes de la commission régionale.