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INTRODUCTION AU

DROIT
ANTHROPOLOGIE DU
DROIT PAR
RAPPORT AU TRAVAIL
SOCIAL
Le travail social est encadré par un cadre juridique, qui en fixe un statut, des compétences et des limites.
Les travailleurs sociaux construisent et exigent de nouvelles règles (ex. contrat de jeune majeur). LE rôle
même du travailleur est inscrit dans la réalité juridique. C’est tout le travail de la norme, autour de la
norme. Le droit est l’ensemble des règles nécessaire à la vie en société. Une société sans droit n’existe
pas. Le droit est indispensable à la vie en société.

La déontologie s’applique à une profession, elle est plus large que le droit puisqu’elle prend en compte
également les usages de cette profession. Elle est aussi en partie moral.

1. Les droits du travail social

Le travail social est une notion complexe qui regroupe une série d’acteurs, d’institutions et
d’interventions. Le travail social est l’ensemble des interventions visant à promouvoir l’autonomie des
personnes, favoriser la participation à la vie citoyenne, par des actions de prévention, de protection,
d’accompagnement et de projet individuel et/ou collectif, en étant à l’écoute. Il fait l’objet d’évaluation et
d’expertise social, les travailleurs sociaux font de la prospective social, ils analysent des phénomènes et
les font remonter. Ils participent aussi au contrôle social et à l’amélioration du bien-être général. Pour
améliorer le bien-être général le droit est un des moyens, mais pas le seul.

La déontologie renvoie à des modèles de comportements, de conduite, de savoir être et de savoir-faire.

Le droit du travail social est tripode, il est fondé sur 3 piliers. Le premier pilier est composé des acteurs, un
corps disparate. Les travailleurs sociaux sont très rarement seul, les statuts juridiques de ces
professionnels sont variables. Deuxième pilier, les conduites à tenir, les processus, le travailleur social est
formé à ces processus, il a une déontologie, il peut négocier le droit, puisqu’il en connait les tenants et
aboutissants. Le troisième pilier est constitué des enjeux de politiques sociales, de société, d’avenir. C’est
la déontologie qui sert de guide à l’action des travailleurs sociaux.

Il y a eu une évolution du travail social. Aujourd’hui le travailleur social va tacher de renouer le lien social.
Tous les travailleurs sociaux ont la tâche de maintenir le fil avec la société, aussi difficile que cela soit.
C’est protéger les individus et les accompagner dans la société. Aujourd’hui la société ne va plus de soi il
faut réparer le tissus social. Les travailleurs sociaux sont les médiateurs de la société.

Et les droits de l’humain dans tout cela. Le travail social et droit de l’humain sont indissociable.

2. Les branches du droit

On parle de droit privés et de droit public. Le droit privés c’est le droit qui gouverne les rapports entre les
particuliers.

Le droit privés

 Le droit civil, qui gouvernent les plus quotidiens de la vie en société et ses conséquences
patrimoniales (ex. la famille, le contrat).
 Le droit commercial, l’ensemble des opération qui sont accompli pour l’exercice du commerce.
 Le droit de la sécurité sociale, l’ensemble des règles qui assurent la protection de l’ensemble de la
population contre les risques sociaux et charges familiales (ex. allocation familiales, garde
alternée).
 Le droit internationale privé, ensemble des règles applicables aux personnes privées dans les
relations internationales (ex. divorce entre ressortissant de pays différent).
 Le droit du travail. L’ensemble des règles ayant pour base les relations de travail existant entre
un employeur et ses salariés et régissant les rapports individuels ou collectifs.

Le droit public

 Le droit pénal (droit hybride), l’ensembles des règles ayant pour but la sanction des infractions. Il
concerne les particuliers (leur protection) mais aussi l’Etat (éviter la loi du Talion).
 Le droit constitutionnel, les règles organisant le fonctionnement de l’Etat, des pouvoirs publics
(ex. pouvoir du président de la république, la France est une et indivisible).
 Le droit international public, ensembles des règles gouvernant les rapports interétatique et
celles définissant l’organisation, le fonctionnement et les pouvoirs des organismes nationaux (ex.
traité de paix entre deux pays).
 Le droit fiscal, règles qui gouvernent les recette et les dépenses de l’Etat, des administrations (ex.
les impôts).
 Le droit européen, ensemble de traités, actes pris par le Conseil ou la Commission et du droit issu
des accords externes conclu par le Communauté avec les Etats ou des organisation tiers (ex. la
politique agricole commune).
 Le droit administratif, règles qi définissent et organisent les administrations et les service
publiques, qui précisent leurs modalités de fonctionnement et leur rapport avec les particuliers.

3. Les sources du droit

Les acteurs de l’Etat de droit

La constitution de la 5ème république du 4 octobre 1958 organise la séparation des pouvoirs entre les
différents acteurs (la constitution de la 5ème république fait référence dans son préambule à la déclaration
des droit de l’homme et du citoyen de 1789 et au préambule de la Constitution de 1946).

La constitution organise l’Etat de droit, elle fixe les principes de fonctionnement de l’Etat et délimite les
pouvoirs respectifs de l’Etat et des citoyens.

Tout le fonctionnement de l’Etat est basé sur la séparation des pouvoirs. On a créé le Conseil
Constitutionnel qui a pour fonction de veiller à la conformité des lois à la constitution. Il est constitué de 9
membres nommer pour 9 ans, il est renouveler par tiers tous les 3 ans (par le président, par le parlement,
par le sénat).

Les sources Internationales

Les traités : Il doivent être ratifiés par le parlement ou par référendum. Ils ont une autorité
supérieur à celle de la loi s’ils sont d’application réciproque dans la pays cosignataire.

Les traités européens : la source première est constitué par les traités européens. La cour de
justice des communautés européennes a affirmé le principe de la primauté de la règle communautaire sur
la règle nationale.

Les règlements qui sont d’application immédiate pour tous les Etats membres.

Les directives qui laissent aux Etats Membres concernés le choix des moyens pour les faire
appliquer en conformités des droits nationaux.
Les sources nationales

La première des sources est la Constitution.

La Loi est une règles impérative et générale.

En France, c’est une règle juridique à valeur obligatoire adoptée soit par le parlement, soit par
référendum. L’initiative appartient concurremment au Premier Ministre et aux membres du Parlement
(article 39 de la Constitution).

Les ordonnances article 38 de la constitution

Le gouvernement put demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pour une
période limitée, des mesures qui sont du domaine de la Loi.

Les ordonnances sont d’application immédiate dès leur parution.

Les décrets

Décision exécutoire à portée générale ou individuelle signé soit par le Président de la république, soit par
le 1er ministre. Le règlement d’exécution a pour finalité de définir les conditions d’application de la Loi et
du Règlement autonome. Les ministres, les préfets et les maires prennent des arrêtés dans la limite de
leurs compétences.

Arrêtés ministériels, préfectoraux et municipaux

Emanant d’un ou plusieurs ministres ou d’autre autorités administratives.

Autres sources du droit

La jurisprudence, c’est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Le pouvoir judiciaire applique
la règle de droit. Il veille à son interprétation. Il a l’obligation de rendre une décision.

La coutume, c’est une règle de droit non écrite, elle est issue d’un usage général (spécifique à une région
ou une profession) et prolongé. Elle a acquis dans les esprits force de loi comme s’il y avait un texte écrit
l’imposant.

La doctrine, c’est l’ensemble des travaux des juristes sur ce qu’est le droit.
La Hiérarchie des normes
Les traités européens
Les règlements et directives européens
La constitution
Les traités internationaux
Lois-ordonnances
Les décrets
Arrêtés ministériels préfectoraux et municipaux
Circulaires et instructions ministériels

4. Les grands principes de l’organisation du système


judiciaire

Nul ne peut se faire justice lui-même, La justice est une service public gardienne des libertés individuelles
de l’Etat de droit, elle doit être impartial et indépendante.

Il y a eu des changements en matière de tribunaux, qui ont pour objectif de moderniser et de simplifier le
fonctionnement judiciaire (loi du 23 mars 2019) :

 Le recours obligatoire à un mode alternatif de règlement des litiges. Le recours à la médiation


peut être enjoint par le juge, à tout moment de la procédure.
 L’extension des possibilités de représentation obligatoire (ex. par le conjoint, le concubin, la
famille). Le principe c’est l’obligation de constituer un avocat. La constitution emporte élection de
domicile.

https://cdad-cotedor.justice.fr/juridictions/organisation-de-la-justice/lorganisation-des-juridictions-
francaises/

Les juridictions civiles

Le conseil de prud’hommes : Il règle les litiges entre salariés et employeurs.

Le tribunal de commerce : Il règle les litiges entre commerçants et sociétés commerciales ou lors
des actes de commerce.
Le tribunal judiciaire : Il règle toutes les affaires civil et commerciales pour lesquelles les
compétences n’est pas attribué, en raison de la nature de la demande, à une autre juridiction. Il se divise
en juges des contentieux de la protection, juge de l’exécution et la chambre de proximité :

- Le juge des contentieux de la protection est compétent en protection des majeurs, des baux
d’habitation, surendettement et crédit à la consommation.
- Le juge de l’exécution connait des difficulté relatives aux titres exécutoires et des
contestations qui s’élèvent à l’occasion des mesures conservatoires, même si elles portent
sur le fond du droit, à moins qu’elles n’échappent à la compétence des juridiction de l’ordre
judiciaire.
- La chambre de proximité, qui s’occupera des petits litiges.

Les juridictions pénales

Tribunal de police : Contraventions passible d’amende ou d’autres peines.

Tribunal correctionnel : Délits passibles d’emprisonnement jusqu’à 10 ans et d’autres peines.

Cour d’assises : Crimes (infractions les plus graves) passibles de la réclusion jusqu’à la perpétuité.

Les modifications

La création de a cour criminelle : jugera en 1ère instance les crimes punis de 15 ou 20 ans de
réclusion criminelle lorsque l’accusé n’est pas en situation de récidive. Pour l’heure elle existe à titre
expérimentale pour une durée de 3 ans.

On ne peut pas faire appel pour des sommes en dessous de 5000 euros. En matière possible l’appel est
toujours possible.

La cour de cassation : c’est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, elle ne règle pas les
litiges elle vérifie seulement que la loi est correctement appliqué.

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