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EAMAC/2013 M.DIOP
Formation initiale
Introduction générale
La météorologie se fonde sur des séries de mesures effectuées à l’aide d’instruments et de systèmes de
plus en plus élaborées.
Les mesures exécutées à l’aide des instruments et de systèmes d’instruments reposent sur l’application de
principes physiques(l’expansion thermique du mercure n’est d’autre que la déformation volumique en
fonction de la température qu’on retrouve dans les corps liquides, solides : bilame, résistances).
Ainsi l’outil qui sert à mesurer l’instrument a fondamentalement une propriété physique qui subit des
mutations des déformations, en fonction de celles de la variable météorologique. L’élément sensible de
l’instrument ou capteur, qui est en contact direct avec à la variable à mesurer, livre un signal perceptible
dans un processus de mesure expliqué par un principe théorique( l’expérience de Torricelli, les loi de
NEWTON,LAPLACE etc…, les effets thermoélectroniques : SEEBECK, JOSEPHSON, THOMSON,
PELTIER.
Du baromètre à mercure capteur liquide au baromètre numérique capacitif ou piézo-résistif
( capteur à contrainte), c’est l’effet du poids d’une colonne d’air, masse d’air, sur le capteur le mercure ou
Le condensateur et la base théorique est la Loi de NEWTON.
Les instruments de mesures qui matérialisent les différentes méthodes de mesure qui sont issues des
principes de mesure.
D’un même principe de mesure, la base théorique, on conçoit plusieurs méthodes ou instruments selon les
apports technologiques.
En formation initiale TM , le cours doit axer sur ce schéma, avec un volume horaire 80 h .
En formation initiale TSM, le cours doit axer sur ce schéma, avec un volume horaire 70 h
Plan du cours
1° Notions de Métrologie (science de la mesure)
Les abris météorologiques
Grandeurs et Unités de mesure ;
Mesures directes, Mesures indirectes
Diagramme d’un instrument de mesure
Comportement dynamique d’un instrument de mesure
Particularité de la mesure d’une variable météorologique
(Représentativité, station météorologique).
2° Mesures
Mesures des variables météorologiques – pour chaque mesure variable
Il faut :
2-1 : Définir la variable
2.2 : Unités et grandeurs de mesure
2.3 : Les différents principes de mesure( Nb : ne pas confondre Principe de mesure et méthodes de
mesure- La méthode est plus connue c’est elle qui détermine l’action de mesure et que la base de la
mesure c’est le principe- Plusieurs méthodes du fait des apports technologiques peuvent issues du même
principe).
Les méthodes de mesure issues des différents principes.
2.4 : Sources et causes d’erreurs pour chaque méthode de mesure et Comment y remédier ou
comment minimiser les erreurs irréversibles.
3∎ Méthode de mesure =
Définitions et Unités de mesure : 1-Définitions : La température est une notion intuitive qui prend naissance
dans la sensation de chaud et de froid. Cette notion subjective est inséparable de la notion de transfert
d’énergie.
L'atmosphère
L'atmosphère terrestre est un système
système thermodynamique
minutieusement ajusté et qui s'autogère depuis quelques milliards
d'années. L'énergie qui produit et entretient les phénomènes
atmosphériques est issue du Soleil. Cette énergie est notamment
transmise sous forme électromagnétique et essentiellement sous forme
de chaleur.
Le Soleil constitue notre unique source d'énergie sans laquelle la
majorité des organismes vivant sur Terre seraient voués à une morte
certaine en l'espace de quelques années. Seuls subsisteraient les
organismes les plus simples et extrêmophiles.
1- L'énergie rayonnée par les autres corps célestes est négligeable; toutes les planètes et leurs satellites ne font
que réfléchir la lumière qu'ils reçoivent du Soleil. Seul Jupiter et dans une moindre mesure Saturne émettent
La capacité électrique entre les deux armatures sera une fonction de la différence de température (Tinterm –
Tcenter).
THERMOMETRES A LIQUIDE
Principe
Le mercure est le liquide thermométrique le plus employé car il présente comme avantage de pouvoir être
obtenu avec une très grande pureté, d'être pratiquement inaltérable et de ne pas mouiller le verre. Son seul
inconvénient est son point de solidification relativement élevé (- (-38,8°C) mais en revanche, il a un point
d’ébullition (vaporisation) élevé (356,9°C). Pour les mesures
mesures des basses températures il est remplacé par l'alcool
éthylique ou le toluène qui ont des points de solidification beaucoup plus bas (-
(-117,3 et -95,1°C respectivement)
mais des points d'ébullition peu élevés (78,5°C pour l'alcool éthylique et 110,5°C pour
pour le toluène). Par ailleurs,
ces liquides sont moins stables chimiquement (lente décomposition sous l'effet de la lumière solaire) que le
mercure.
Dans tous les thermomètres, le liquide thermométrique contenu dans un réservoir s'élève dans une colonne
capillaire en fonction de la température. Cela est possible car les liquides ont un coefficient de dilatation
volumique qui est nettement supérieur à celui du verre (mercure : 1,81 10-4; alcool : 10,6 10-4; toluène 9,16 10-4;
verres durs : 0,25 10-4; Pyrex : 0,1 10-4). A l'opposé du réservoir, le tube capillaire débouche dans
une petite ampoule de sécurité qui permet au thermomètre de résister sans dommage à des températures
supérieures à celles pour lesquelles il a été construit.
Le thermomètre à maximum est destiné à l'indication de la plus haute température obtenue pendant une
période déterminée. Un système employé est un rétrécissement du tube à faible distance du bulbe.
Lorsque la température
température augmente, le mercure se dilate et est forcé de traverser l'étranglement. Mais
lorsque la température diminue, le mercure se contracte, le filet de mercure se casse à l'étranglement.
Ainsi la colonne reste sur place et indique la plus haute température atteinte.
période donnée. Un système employé est le thermomètre à alcool, ayant un petit index
immergé dans l'alcool du tube capillaire. Lorsque la température diminue, l'index est
repoussé vers le réservoir (bulbe) par le ménisque concave de l'alcool. Mais si l'alcool
se dilate sous une poussée de température, il coule sur les côtés de l'index laissant celui-
celui-ci
thermomètre ordinaire
T maxi.
étranglement
thermomètre à maximum
index T mini.
thermomètre à minimum
Il s'agit de deux lames de métaux ou d'alliages différents, souples, soudés ou collés l'un contre l'autre, dans le sens
de la longueur. Ces deux plaques de métal soudées par laminage à froid, sont très souvent de l'invar et du nickel
ayant un coefficient de dilatation différent. Leur dilatation étant différente, l'objet se déforme avec la montée en
température.
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
R bulbes contenant N2 sous pression élevée ; affichage sur manomètre ; liaison par capillaire
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
* Thermomètre métallique
* Thermomètre à bilame
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
* Thermomètre à thermistance
P RT = A exp( B / T)
[-60, 400°C] pour oxyde de Ni, Mn ; Exceptionnellement ==> 1 100°C (Zn, Sn) ; domaine privilégié [-
[-60, 100°C] ; précision ± 1% EM (qq 10K) ou ± 0,1
C
K
grande sensibilité ; on peut déceler facilement qq10-2 K ; encombrement réduit (~ thermocouples) ; pas de Pb de résistance des fils de jonction
jonction (RT =
A
qq103W)
I fidélité assez médiocre (> 100° et pour cycles thermiques) ; (assez) mauvaise interchangeabilité ; non linéaire
C intervalles [0,1 - 300 K] ; étendues de mesure qqK ; Germanium "étalon" ; précision 1,5 % EM.
A bonne sensibilité ; faible dimension ; mesures simples pour les basses températures
I non linéaire ; absence de relation fiable R = f(T) ; peu fidèle pour C (meilleure pour Ge) ; interchangeabilité mauvaise
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
> 800 à 1 000°C pour PDF et P2C ; > ambiante ==> PRT, PRS ; précision PDF : 2 % EM ; qq10K
C
sont courants
A mesure sans contact ; simple ; automatisation possible pour PRT, PRS, P2C
étalonnage délicat ; correction d'émissivité e et possibilité d'erreurs "énormes" (qq 10 K) à cause de e ;
I dérive des récepteurs photosensibles (PRS)
7-capteurs capacitifs.
capacitifs.
P : principe de base
R : réalisations
C : caractéristiques
A : avantages
I : inconvénients
P La capacité électrique entre les deux armatures sera une fonction de la différence de température
Ce thermomètre est constitué de trois parties métalliques coaxiales.
Le cylindre intérieur, qui est plein, est introduit dans un tube, lui-
lui-même placé dans un autre tube qui sert de
R boîtier extérieur. Le cylindre intérieur et le cylindre intermédiaire sont les deux armatures d’une capacité
dont la valeur est mesurée de manière continue par un oscillateur électronique. Les cylindres sont séparés par
un fil d’amiante afin de minimiser la distance entre eux tout en évitant le risque de contact électrique.
La différence de temps de réponse des diamètres des cylindres intermédiaire et
C
intérieur modifie par conséquent la capacité.
Ce thermomètre permettant de mesurer les petites variations de
A
température à une température de plus de 300°C.
I
Cours Instruments de mesure météorologiques Moctar DIOP EAMAC 2013
Variable 2-
2-
MESURE DE L’HUMIDITÉ
ATMOSPHÉRIQUE RELATIVE.
1--Principe basé sur le s variations de dimensions d’un capteur organique hygroscopique EX
hygromètre à mèches de cheveux.
Un certain nombre de matières organiques comportant de longues chaînes moléculaires ont la propriété
d'adsorber (adsorption : pénétration superficielle d'un gaz ou d'un liquide dans un solide ou dans un autre
liquide) des molécules d'eau et de s'allonger ou de se rétracter avec l'humidité de l'air. C'est le cas des cheveux
humains dont la longueur augmente de 2 à 2,5% lorsque l'humidité relative de l'air passe de 0 à 100%.
Quel que soit le type de cheveu, il existe une relation relativement constante avec l'humidité de l'air.
Pour limiter les variations possibles d'un cheveu à l'autre (de l'ordre de 15%), ils sont généralement regroupés
en faisceaux. Un hygromètre classique fonctionne sur le principe d'une double mèche de cheveux tendue
verticalement. L'allongement du capteur est amplifié par un double jeu de leviers. Le signal reçu est enregistré
graphiquement sur le papier recouvrant le tambour.
L'allongement des cheveux n'est pas linéaire mais peut être ajusté par une courbe logarithmique.
D'autres matières peuvent être utilisées comme le Nylon, le coton ou le péritoine de bœuf ou de porc.
Les hygromètres à capteur organique présentent de nombreux inconvénients du point de vue métrologique et
leur utilisation tient surtout à leur simplicité et leur faible coût. Leur précision est limitée (± 5%) et
l'étalonnage doit être répété fréquemment.
Causes et sources d’erreurs :
Avant lecture, un petit ventilateur intégré est enclenché afin d'aérer les deux thermomètres. Il est alors possible
d'élaborer des équations psychrométriques et de déduire le taux d'humidité de l'air par interpolation avec une
courbe de saturation.
L'équation du psychromètre
s'écrit :
Cette équation n'est pas rigoureuse car elle ne tient pas compte de la ventilation qui influe pourtant sur le
coefficient psychrométrique.
La vitesse de ventilation n'est pas contrôlée. Ce sont les moins précis et les tables psychrométriques établies
pour ce type d'appareils se basent le plus souvent sur une vitesse du vent de 1,5 m/s-.
La ventilation des réservoirs des thermomètres est assurée par la rotation du psychromètre. Ces appareils servent
Dans son principe, un hygromètre capacitif est constitué par une lame de polymère hygroscopique sur laquelle
sont déposées deux électrodes métalliques poreuses, l'ensemble constituant un condensateur.
Lorsque le polymère adsorbe les molécules d'eau, son volume augmente et la distance entre les électrodes
s'accroît, ce qui se traduit par une variation de capacité du condensateur. Le signal mesuré correspond aux
variations de fréquence du capteur.
Ces hygromètres ont une réponse linéaire à ± 1% entre 0% et 80% d'humidité relative. Au-delà; la linéarité
où :
Qk étant la charge de la borne k et Vk son potentiel électrique (k = 1 ou 2). La borne au potentiel le plus élevé
(borne positive) est donc chargée positivement. La charge « totale » d'un condensateur
condensateu Qt = Q1 + Q2 est donc
nulle. Procédant par influence électrostatique, le courant « pénétrant » par une borne ressort à l'identique par
l'autre borne, bien que les armatures soient séparées par un isolant.
Il devient alors possible de définir algébriquement une relation entre le courant circulant dans la branche et la
dérivée temporelle de la tension :
La valeur de la tension aux bornes du condensateur en régime transitoire en fonction du temps pour un système du
premier ordre est définie par la relation suivante:
dans un circuit ayant un condensateur en série avec une résistance. En connaissant les valeurs de tension initiales et
finales, on peut en déduire le temps .
La charge électrique emmagasinée par un condensateur est proportionnelle à la tension appliquée entre ses deux
armatures. Aussi, un tel composant est-ilil principalement caractérisé par sa capacité,, rapport entre sa charge et la
tension.
La capacité électrique
électrique d'un condensateur se détermine essentiellement en fonction de la géométrie
des armatures et de la nature du ou des isolants ; la formule simplifiée suivante est souvent utilisée
pour estimer sa valeur :
avec S : surface des armatures en regard, e distance entre les armatures et ε la permittivité du diélectrique.
La recherche de la plus forte capacité pour les plus faibles volumes et coût de fabrication conduit à réduire autant
que possible l'épaisseur d'isolant entre les deux armatures ; comme la tension de claquage diminue également dans
da
la même proportion, il y a souvent avantage à retenir les meilleurs isolants.
Ce détecteur est relié au circuit de régulation de la température et commande alors le réchauffement du miroir.
le miroir et il suffit alors d'enregistrer sa température à l'aide d'un microcapteur thermique, délivrant un signal
électrique.
Ces hygromètres fonctionnent généralement pour une gamme de température allant de -80°C à +100°C avec
une incertitude qui peut être réduite à ± 0,2°C. Les seuls inconvénients de l'instrument sont son prix élevé et sa
complexité.
Point de rosée
Td=Tr dew point
Le point de rosée ou température de rosée est la température la plus basse à laquelle une masse d'air peut être
soumise, à pression et humidité constantes, sans qu'il se produise une formation d'eau1 par saturation.
Cours Instruments de mesure météorologiques Moctar DIOP EAMAC 2013
La notion de point de rosée est une notion de base importante dans le fonctionnement des sécheurs frigorifiques
d'air comprimé et de la condensation atmosphérique créant les hydrométéores.
Définition et Principe
Le point de rosée est une donnée thermodynamique caractérisant l’humidité dans un gaz. gaz. Le point de rosée de l’air
est la température à laquelle la pression partielle de vapeur d'eau est égale à sa pression de vapeur saturante2. Il
s'agit donc de la température à laquelle il faut refroidir
refroidir un volume d'air, à pression et humidité constantes, pour
qu'il devienne saturé.
saturé
L'air contient toujours une certaine proportion de vapeur d'eau. La pression partielle exercée par cette vapeur est
égale ou inférieure à une valeur maximale qui dépend de la température ambiante2. Si l’air humide est
progressivement refroidi à pression constante, la pression de vapeur d'eau ne change pas mais la valeur maximale
diminue jusqu'à ce que les deux deviennent égales. La température de rosée correspond à la saturation de l'air et
tout refroidissement subséquent conduit à l’apparition d’eau sous phase liquide2. C'est le phénomène de
condensation,, qui survient lorsque le point de rosée est atteint et que des sites de nucléation sont disponibles, qui
crée les nuages, la brume et la rosée en météorologie.
météorologie. La condensation atteint de la même manière les parois des
bâtiments . Ce phénomène est le principe moyen de mesure mis en œuvre dans
3
dans les hygromètres à condensation,
encore appelés hygromètres à point de rosée.
Lorsque la température est inférieure au point de congélation,, l'air peut devenir saturé par rapport à l'eau et
donner des gouttelettes surfondues,, ou saturé par rapport à la glace et donner de lala gelée blanche. Dans ce second
cas, la température de saturation est appelée point de givrage.. Ce dernier est plus chaud que le point de rosée à ces
températures car la pression de vapeur saturante par rapport à la glace est plus basse que par rapport à l'eau
liquide. Ceci mène la vapeur d'eau à se déposer plus généralement sous forme solide
solid que liquide sous le point de
condensation .4
Calcul
Domaine de validité :
avec :
Cours Instruments de mesure météorologiques Moctar DIOP EAMAC 2013
• a = 17,27 et b=237,7 [°C].
Autre formule
Historique du baromètre
inition de la pressi
Définit ssion
La pression est une grandeur dérivée du système international. Elle est définie
comme le quotient d’une force par une surface.
Par définition, on a la relation P =F où P s’exprime en Pa, F en N et S en m².
:
S
La pression atmosphérique mesurée en météorologie correspond à la somme de deux
pressions distinctes : Patm = Phydrostatique + Phydrodynamique
La pression hydrostatique correspond au poids de la colonne d’air s’exerçant sur une
surface déterminée et s’étendant jusqu’au sommet de l’atmosphère. Elle décroît avec
l’altitude : environ –1 hPa tous les 8 à 10 mètres entre 0 et 3000 mètres d’altitude puis
on observe une diminution plus faible.
La pression hydrodynamique est la pression créée par un fluide en mouvement. Elle
est
1
définie par la relation Phydrodyn = × ρ × v 2 avec P en Pa, ρ en kg/m3 et en m²/s².
2
: amique v2
Le pascal
BAROMÈTRE À MERCURE
À quoi sert-il?
Le baromètre est composé d'un tube de verre contenant du mercure et dont l'extrémité
ouverte (en bas) repose dans un bassin rempli de mercure. Une échelle graduée
permettant de lire la pression se trouve sur le tube de verre.
Unités de mesure
C'est en 1644 que l'Italien Torricelli a l'idée de remplir un tube de verre de mercure, de
le boucher avec un doigt et de le retourner dans un bassin rempli de mercure.
Et alors?
Et alors, Torricelli observe que le mercure ne s'écoule pas dans le bassin, et qu'il en reste
toujours environ 76 cm dans le tube, et ce, quelle que soit la hauteur du tube. Il en déduit
alors que c'est l'air qui fait pression sur le bassin et empêche le tube de se vider. C'est-à-
dire que la pression de l'air contrebalance le poids du mercure. Voilà comment Torricelli
inventa le baromètre à mercure. Torricelli était l'élève de Galilée.
Le baromètre "TONNELOT" ou
également appelé "A ECHELLE COMPENSEE" se
distingue du baromètre FORTIN par la
compensation de l'échelle graduée de mesure
déduite de la variation de hauteur de mercure
de la cuve. C'est un appareil de station.
Les capsules anéroïdes (ouou capsules de Vidie) fonctionnent suivant ce principe : ce sont
de petites capsules étanches en forme de disque à parois minces, dans lesquelles le vide a
été fait afin de mesurer la pression atmosphérique ; cette mesure s'effectue là aussi par
l'intermédiaire d'un ressort de retenue qui s'allonge ou se contracte en fonction des
déformations élastiques imposées à la capsule par les variations de la pression.
1- Définitions :
L’évaporation est la perte d’eau sur une surface libre à la température inférieure à la
température d’ébullition. C’est le phénomène physique par lequel l’eau d’une surface
humide et libre passe dans l’atmosphère sous forme de vapeur à une température
inférieure à la température d’ébullition.
L’évaporation par une surface humide et sur les surfaces d’eau libres dépend des
facteurs suivants :
-l’énergie calorifique disponible (rayonnement solaire et terrestre)
-le gradient de tension de vapeur entre la surface évaporante et l’environnement
-la vitesse du vent au niveau de la surface de l’eau
-les dimensions de la surface évaporante
-les variations de la pression atmosphérique
-l’état de la surface évaporante
2-Principes de mesure
Le principe est basé sur la mesure d’une perte en eau par variation de niveau
d’eau sur une surface horizontale libre avec ventilation naturelle= bacs ou bassins
.
L’avantage principal des bacs est leur économie et leur facilité d’installation; leur
inconvénient est la difficulté d’évaluer les effets du rayonnement direct et le transfert de
chaleur à travers les parois.
4. Le bac Colorado
2-Unités de mesures
Elle est constituée d'un mât, auquel est attaché un manchon conique en tissu, fermé à son
extrémité, composé de cinq anneaux alternant trois rouges et deux blancs.
Chacune de ces bandes de couleur, lorsque gonflée par les vents, correspond à environ 5
nœuds (environ 9 km/h) ; le manchon est donc à l'horizontale lorsque le vent souffle à
plus de 25 nœuds (environ 45 km/h). Cela donne une estimation relativement précise de
la vitesse du vent.
Ce dispositif, très simple, est situé à proximité de la piste des aérodromes. En effet, un
avion décolle et atterrit face au vent ; la plupart des avions ne peuvent pas décoller ou
atterrir lorsque le « vent de travers » est trop important. La manche à air reste utilisée sur
les petits aérodromes ; sur un aérodrome contrôlé, les données météorologiques sont
transmises par radio et les paramètres sont mesurés avec précision.
Le plus simple des anémomètres de ce type consiste en une plaque carrée ou circulaire
maintenue en face du vent par une girouette. On mesure la force exercée par le vent sur la
plaque. Les instruments de ce type sont très précis pour les vents faibles ou lors de
variations lentes de celui-
celui-ci.
3-5 L'anémomètre à coupelle a été inventé par John Thomas Romney Robinson.Robinson.
Il se compose de 3 demi-
demi-coquilles (de la taille d'une balle de baseball) disposées sur des
bras horizontaux disposés à 120 degrés et montées sur un axe vertical équipé d'un
Lorsque le vent souffle, il rencontre alternativement une coupelle creuse puis bombée.
Selon les lois de l'aérodynamique, un creux oppose plus de résistance qu'une forme
bombée au passage de l'aire. Cette différence provoque la rotation de l'anémomètre.
l'anémomètre
Less deux grands mérites de cet anémomètre sont sa simplicité et pratiquement l'absence
d'une limitation dans la gamme de vitesses mesurables ; mais s'il est utilisé sans
équipement d'enregistrement de données électroniques, une rafale courte mais violente
n'est
est pas enregistrée. Malheureusement, quand Robinson a présenté son anémomètre, il a
déclaré que la taille des coupelles et la longueur des bras n'avaient pas d'influence sur le
résultat de la mesure. Cette affirmation était apparemment confirmée par quelques
quelq
expériences indépendantes. Il s'est avérée plus tard que le rapport entre la vitesse du vent
et la dimension des coupelles (le facteur) n'est pas constante et dépend en grande partie
de la dimension de coupelles et de la longueur des bras. Il en découle
découle que les valeurs
citées dans les publications officielles du 19 siècle comportent des erreurs allant jus qu'à
e
60%.
Ressemblant à de petits avions, ils sont couplés à une girouette et s'orientent dans la
direction du vent. L'hélice, qui mesure la vitesse du vent, tourne autour d'un axe
horizontal.
Parmi les types d'anémomètres moins courants, on trouve des anémomètres constitués de
deux hélices tournant autour de deux axes fixes, horizontaux et perpendiculaires. On
calcule la force et la direction du vent en corrélant les vitesses de rotation des deux hélices
aussi pour les éoliennes.
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3-7-l'anémomètre à thermistance : principe basé sur la variation de la résistance
d’un semi-conducteur alimenté par un courant ( une thermistance c’est résistance
variable en fonction de la température) en fonction du vent.
Il existe aussi des anémomètres à ultrasons. La mesure du vent est basée sur la mesure de
la durée de déplacement d'une onde ultrasonore. Deux couples de transducteurs
ultrasoniques sont alternativement émetteurs et récepteurs d'un train d'onde ultrasonique.
Les temps de transits aller et retour sont mesurés et on en déduit, par différence, la
vitesse du vent le long de l'axe formé par les deux transducteurs. L'intérêt de ce type
d'anémomètre est de ne pas avoir de pièces en mouvement
mouvement et de pouvoir mesurer un
vent turbulent.
Le vent soufflant dans l'ouverture du tube provoque une pression qui peut se transmettre
à n'importe quel instrument. Le tube peut être guidé par une girouette.
Pratiquement, le système peut être sensible à n'importe quel vent qui peut faire tourner
la girouette. Son avantage est qu'il peut être installé à des endroits d'accès difficile comme
en haut d'un poteau avec le dispositif d'enregistrement à son pied.
Il peut être installé sans avoir besoin d'entretien durant des années.
Le tube de Pilot doit son nom au physicien français Henri Pilot (1695-1771) qui fut le
premier en 1732 à proposer une “machine pour mesurer la vitesse des eaux courantes et
le sillage des vaisseaux”. Le concept est repris et amélioré par Henry Darcy puis par
Ludwig Prandtl qui pense à utiliser le tube dans une canalisation pour mesurer les
vitesses locales d'écoulement des fluides. En aéronautique du point de vue technologique,
il est le successeur du système Etévé. Le tube de Pilot est un élément constitutif du
système anémo barométrique.
Il est constitué de deux tubes coudés concentriques dont les orifices, en communication
avec le fluide dont on veut mesurer la vitesse, sont disposés de façon particulière. L'un,
placé orthogonalement, a une vitesse relative v égale à la vitesse du fluide et une pression
statique ps égale à la pression ambiante. L'autre, placé dans le sens de l'écoulement, a
une vitesse relative nulle et une pression totale pt, somme de la pression dynamique et de
COURS INSTRUMENTS (MESURES METEOROLOGIQUES) EAMAC-mise à jour 21-01-2013- M.DIOP Page 41
la pression statique. La différence entre ces pressions donne la vitesse air de laquelle on
peut déduire la vitesse sol, ces deux paramètres étant des informations primordiales
primordiales pour
le pilote qui en a besoin pour calculer son déplacement dans l'espace (navigation) et la
consommation de son véhicule (aéronef)
3-11-
11- Anémomètre à fil chaud On chauffe un fil métallique en y faisant traverser un
courant électrique. La résistance électrique augmente avec la température. Le fil est
refroidi par le vent. Plus le vent souffle fort, plus le fil est refroidi et plus la résistance
électrique diminue.
Cet effet fut présenté par Christian Doppler en 1842 dans l'article Über das farbige
Licht der Doppelsterne und einige andere Gestirne des Himmels, confirmé sur les sons
par le chercheur néerlandais Christoph Hendrik Diederik Buys Ballot (en utilisant des
musiciens jouant une note calibrée sur un train de la ligne Utrecht-Amsterdam), et fut
également proposé par Hippolyte Fizeau pour les ondes électromagnétiques en 1848.
L'effet Doppler se manifeste par exemple pour les ondes sonores dans la perception de la
hauteur du son d'un moteur de voiture, ou de la sirène d'un véhicule d'urgence. Le son est
différent selon que l'on est dans le véhicule (l'émetteur est immobile par rapport au
récepteur), que le véhicule se rapproche du récepteur (le son devient plus aigu) ou qu'il
s'éloigne (le son devient plus grave). Reconstitution du passage d'une voiture
Cet effet est utilisé pour mesurer une vitesse, par exemple celle d'une voiture, ou bien
celle du sang lorsqu'on réalise des examens médicaux (notamment les échographies en
obstétrique ou en cardiologie). Il est d'une grande importance en astronomie car il
permet de déterminer directement la vitesse d'approche ou d'éloignement des objets
célestes (étoiles, galaxies, nuages de gaz, etc.). Indiquons toutefois que le décalage vers le
rouge cosmologique, qui traduit la fuite apparente des galaxies et constitue une preuve de
l'expansion de l'espace, est d'une autre nature : il n'est pas justiciable d'un traitement
Doppler car il est dû (de façon imagée) à un étirement de l'espace produisant lui-même
un étirement des longueurs d'onde (la longueur d'onde d'un rayonnement suivant
fidèlement la taille de l'Univers).
2-Différentes
Différentes méthodes de mesure des précipitations :
Captation des précipitations sur 400cm2, contenance 190mm pour le modèle 7.6L
et 270mm pour le modèle 10.8L.
L’appareil est réglé pour minimiser l’erreur aux faibles intensités de précipitations ;
•Cône de captation
Collecteur et jar
entonnoir
Durite d’évacuation
Précipitations
cône
1
rotation pour
une masse d’eau
> 20 g (8g)
2
Temps d’écoulement
2
≅ 0,4 seconde
Les erreurs instrumentales sont multiples ; elles ont presque toutes pour conséquence de
sous-estimer les quantités précipitées. On distingue :
-Les pertes par mouillage (environ 0,5 %) : déficit équivalent à l'eau qui humecte
les parois intérieures du pluviomètre.- Les caractéristiques et à l’état du cône de
réception (mouillage),
Les erreurs d'observation sont en principe systématiques mais ne sont pas trop graves du
moment que l'on ne change pas d'observateur (possibilité de corrections).
• Les erreurs de positionnement de l'appareil (on peut avoir une bonne mesure mais
de quelque chose de "faux").
• Les erreurs de représentativité spatiale ou d'échantillonnage sont difficiles à
estimer, car nous ne savons pas dans quelle mesure les quantités recueillies
ponctuellement sont représentatives du volume total d'eau précipitée sur
Il est ainsi possible d'évaluer en temps réel l'intensité de l'averse et sa distribution spatiale
et de prévoir la quantité de pluie sur la surface concernée. Le radar utilise la réflexion
par les hydrométéores (en particulier les gouttes de pluie) d'ondes électromagnétiques
dont les longueurs d'onde vont de 5 à 10 cm et permet d'atteindre, à un instant donné,
une carte des réflexivités très liée à celle de l'intensité des précipitations.
2-5- Les Détecteurs de précipitations Avec une résistance (grille= plaque) qui
varie en fonction des précipitations.
Un important effort de recherche est enfin mené pour estimer les précipitations à partir
d'images satellitaires (visible, infrarouge, micro-ondes). Ces différentes mesures sont
intimement liées à une échelle de temps et/ou d'espace et leurs résultats ne sont pas
immédiatement comparables en raison de l'intermittence et de la variabilité des champs
précipitant et c'est plutôt de leur combinaison qu'il faut attendre une amélioration de
l'estimation des précipitations à toutes les échelles intéressant l'hydrologie.
1-
DEFINITIONS : L’Insolation c’est la durée de l’ensoleillement elle est
très liée au rayonnement du soleil et à
Énergie solaire l’éclairement de la voute céleste.
2-Instruments de
mesure
L'héliographe automatique
Il permet l'enregistrement de la durée d'insolation dans les
stations météorologiques automatiques. Il existe deux types
d'héliographes automatiques.
Le pyranomètre
3- SOURCES D’ERREURS
3-1 Défaut de concentricité entre la sphère et le support de
l’héliographe CAPMBELL
1- Définitions de la visibilité
Les salissures sur les blocs optiques engendrent, quant à elles, une visibilité
plus élevée que celle attendue. En effet, de par son principe de
fonctionnement, la POM est inversement proportionnelle au signal diffusé
reçu.
La mesure peut également être perturbée par la présence de certains aérosols.
Fonctionnement du Lidar :
Son fonctionnement est le même que celui du radar, la différence étant le
domaine spectral dans lequel il travaille et le type de faisceau utilisé : alors
que le radar fonctionne dans le domaine des ondes radio, le lidar couvre en
particulier le domaine du visible, et également les domaines ultraviolet
(UV) et infrarouge (IR), d'autre part, le lidar utilise un faisceau laser, tandis
que le radar utilise un faisceau électromagnétique classique, non polarisé.
Un lidar se compose d'un système laser chargé d'émettre l'onde lumineuse,
d'un télescope qui récoltera l'onde rétrodiffusée par les particules
rencontrées, et d'une chaîne de traitement qui quantifiera le signal reçu.
Le Lidar utilise un laser et un récepteur optique. Un système de contrôle
transmet un faisceau laser constitué d'une impulsion courte mais intense de
lumière cohérente. Le faisceau est élargi pour éviter qu'il ne diverge et est
ensuite dirigé dans l'atmosphère. A mesure qu'il se propage il est dispersé
par les molécules atmosphériques, en particulier par l'azote et les aérosols
(gouttes d'eau et de glace, ozone, poussières, sel, etc.).
La lumière réfléchie est captée par le miroir du télescope et collectée soit
par un détecteur CCD ou une sonde optoélectronique. Le signal est ensuite
filtré pour éliminer les signaux ne provenant pas du laser (lumières d'un
avion, etc.) et de tout signal parasite pouvant saturer le détecteur. Le filtrage
peut être électronique ou assuré par un obturateur mécanique.
La quantité de lumière est enregistrée en fonction du temps. Les signaux
subissent ensuite un traitement numérique et sont analysés puis stockés sur
ordinateur. Chaque fois qu'un faisceau quitte l'atmosphère, une nouvelle
impulsion est transmise et le cycle recommence.
Équation Lidar
FONCTIONNEMENT DU LIDAR
Son fonctionnement est le même que celui du radar, la différence étant le domaine
spectral dans lequel il travaille et le type de faisceau utilisé : alors que le radar fonctionne
dans le domaine des ondes radio, le lidar couvre en particulier le domaine du visible, et
également les domaines ultraviolet (UV) et infrarouge (IR), d'autre part, le lidar utilise un
faisceau laser, tandis que le radar utilise un faisceau électromagnétique classique, non
polarisé. Un lidar se compose d'un système laser chargé d'émettre l'onde lumineuse,
d'un télescope qui récoltera l'onde rétrodiffusée par les particules rencontrées, et
d'une chaîne de traitement qui quantifiera le signal reçu.
Dans les grandes lignes le Lidar utilise un laser et un récepteur optique. Un système
de contrôle transmet un faisceau laser constitué d'une impulsion courte mais intense de
lumière cohérente. Le faisceau est élargi pour éviter qu'il ne diverge et est ensuite dirigé
dans l'atmosphère.
A mesure qu'il se propage il est dispersé par les molécules atmosphériques, en particulier
par l'azote et les aérosols (gouttes d'eau et de glace, ozone, poussières, sel, etc).
La lumière réfléchie est captée par le miroir du télescope et collectée soit par un
détecteur CCD ou une sonde optoélectronique. Le signal est ensuite filtré pour
éliminer les signaux ne provenant pas du laser (lumières d'un avion, etc) et de tout
signal parasite pouvant saturer le détecteur. Le filtrage peut être électronique ou
assuré par un obturateur mécanique.
La quantité de lumière est enregistrée en fonction du temps. Les signaux subissent
ensuite un traitement numérique et sont analysés puis stockés sur ordinateur. Chaque fois
qu'un faisceau quitte l'atmosphère, une nouvelle impulsion est transmise et le cycle
recommence.
ÉQUATION LIDAR
L'expression de la distribution verticale du signal lidar rétrodiffusé est donnée par
l'équation suivante (Collis and Russel, 1976) pour un faisceau laser de longueur d'onde
Remarque
La méthode la plus efficace pour observer les nuages (genre, base, sommet) demeure
l'avion.
l'avion. Les météorologistes ont toujours la possibilité de demander aux pilotes en
circuit au-dessus
dessus de l'aéroport ou de l'aérodrome un compte-rendu
compte rendu d'observation
(PIREP, etc.).
etc.).