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UNIVERSITE CLERMONT AUVERGNE

LICENCE – NIVEAU 1
AES-DROIT-ECONOMIE-GESTION

Introduction à l’économie
Chapitre 1 : Découverte de la science économique

Partie 3 - Les facettes de l'économiste, de l'économie et de la pensée économique


Enseignant : Sébastien Marchand, Maître de conférences en économie
(sebastien.marchand@uca.fr)

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Plan du chapitre I

1. Partie 1 - L’économie et la science économique


1.1. La science économique : une science humaine
1.2. La science économique et la façon dont elle mène son étude
1.3. La science économique et son domaine d'étude
2. Partie 2 – Quelques principes pour comprendre l'économie
2.1. Comment les individus prennent-ils leurs décisions ?
2.2. Comment les individus interagissent-ils ?
3. Partie 3 – Les facettes de l'économiste, de l'économie et de la pensée économique
3.1. L'économiste : analyse positive et analyse normative
3.2. L'économie : macroéconomie et microéconomie
3.3. La pensée économique : orthodoxes et hétérodoxes

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3. Partie 3 – Les facettes de l'économiste, de l'économie et de la pensée économique

3.1. L'économiste : analyse positive et analyse normative

L’économiste a deux côtés indissociables quand il manie sa science à l’image des deux faces d’une même
pièce. Autrement dit, il a deux rôles lors du processus de production de la connaissance qui s’exerce au travers
de deux analyses : l’analyse positive et l’analyse normative. NB : le document 2 du dossier de TD n°1 de Paul
Samuelson (économiste américain du 20ème siècle) reprend cette distinction.

Analyse positive : l’économiste est « scientifique » quand il s'attache uniquement à l'étude des faits et décrit
le monde économique tel qu'il est en mettant de côté ses opinions personnelles et valeurs morales, et en
utilisant une méthode scientifique reconnue par ses pairs (il ne juge pas, il observe et décrit). Ici, l’économiste
utilise donc un processus de modélisation avec une méthode et des outils qui l’aide à produire des
connaissances donc des explications du réel. Le processus mis en place et les connaissances acquises sont
critiquables par ses pairs. Une question épineuse qui stimule le débat entre économistes est de savoir si
l’usage d’une méthode par rapport à une autre repose sur des postures normatives (comme des valeurs
morales ou des opinions personnelles) a priori (c’est-à-dire non consciente ou volontairement cachée). Si c’est
le cas, le processus de modélisation de la réalité et les connaissances acquises peuvent être biaisées par cela.

Analyse normative : l’économiste est également « homme/femme politique » quand il cherche à influencer la
réalité en formulant des recommandations et décrit le monde économique tel qu'il devrait être selon ses
opinions personnelles, ses valeurs morales mais aussi ses recherches en tant qu’économiste « scientifique ».
Lors de la formation d’un économiste, il est encouragé sur la base de ses résultats à formuler des
recommandations qui peuvent aider à modifier la réalité dans un sens qui lui paraît pertinent selon ses valeurs
morales. Par exemple, un groupe d’économistes qui révèle que la protection des droits de propriété des
parcelles agricoles et forestières des agriculteurs permet de lutter contre la déforestation peut faire du
lobbying pour encourager un renforcement de la protection des droits de propriété du foncier agricole pour
préserver la forêt. De nombreux économistes sont des conseillers de décideurs politiques dans ce cadre-là. Il
y a notamment en France le Conseil d’Analyse Economique (https://www.cae-eco.fr/) qui conseille le 1er
ministre et le Council of Economic Advisers aux Etats-Unis (https://www.whitehouse.gov/cea/).

Alfred Marshall (économiste britannique 1842-1924) résumait cette double posture de


l’économiste avec l’expression suivante :

« L’économiste doit avoir la tête froide mais le cœur chaud ».

Il doit analyser scientifiquement la réalité mais aussi intervenir pour la modifier selon ses
valeurs. Le document en ligne sur le site du cours « Chapitre 1 – Partie 3 » (disponible ici) de
Niall Kishtainy reprend cette idée1. Pour être plus précis, l’auteur cherche à expliquer ce
qu’est la science économique et évoque le rôle de l’économiste à cette occasion.

1
Il s’agit du premier chapitre du livre de Niall Kishtainy, Une (petite) histoire de l'économie, De Boeck, 2019.

3
John Maynard Keynes (célèbre économiste britannique ; 1883-1946) définit l’économiste de la façon
suivante à l’occasion de son essai biographique sur Alfred Marshall que la femme de ce dernier lui à demander
suite au décès de son époux :
« Il [l’économiste] doit être mathématicien, historien,
homme d’État, philosophe à un certain niveau. Il doit
comprendre les symboles et parler en mots. Il doit observer le
particulier en termes généraux et toucher l’abstrait et le
concret du même élan de la pensée. Il doit étudier le présent à
la lumière du passé et à l’usage de l’avenir. » Essays in
Biography (1933), p. 141 (sur Alfred Marshall)

Pour terminer, cette vidéo de Cité de l’économie (https://www.citeco.fr/ ) permet de comprendre un peu mieux
le rôle des économistes :

https://www.youtube.com/watch?v=0VW0UZKESQw

3.2. L'économie : macroéconomie et microéconomie

L'économie est une discipline qui, comme beaucoup d'autres, s'étudie à des niveaux différents. En physique,
certains s'intéressent à l'univers (l'astrophysique) tandis que d'autres étudient l'infiniment petit (la physique
quantique - comportement des atomes et des particules). En biologie, des chercheurs travaillent sur la
biologie moléculaire constitutif des organismes vivants alors que d'autres étudient la biologie évolutionniste
qui s'intéresse à l'évolution des espèces au cours du temps. L'économie est, elle aussi, étudiée à des niveaux
différents : un niveau micro et un niveau macro.

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Microéconomie :

Comme nous l’avons vu dans la partie 1 lorsque nous avons abordé les principes de la science économique,
l’étude des décisions prises par les individus et de leurs interactions forment la microéconomie. Parmi celle-
ci, l’analyse des choix des producteurs et des consommateurs ainsi que l’analyse du fonctionnement du
marché sont des éléments centraux. A ce titre, vos premiers cours de microéconomie porteront sur ces
aspects.

La microéconomie a donc pour mission d’expliquer le comportement des individus (dans leurs prises de
décisions et dans la coordination de leurs choix) dans le monde de rareté des ressources. Ainsi, la
compréhension de ce comportement passe par une analyse qui repose sur les principes abordés dans les
parties 1 et 2. Par exemple, la microéconomie consiste à étudier comment l’individu parvient à atteindre le
plus haut niveau de besoin sous contrainte de ressources limitées (ex. le consommateur cherche à maximiser
son utilité sous contrainte de revenus) dans le cadre d’une analyse coût-bénéfice qui repose sur une
rationalité instrumentale.

L’un des outils phares des microéconomistes est l’outil mathématique qui permet de réduire le comportement
des individus au seul comportement de recherche du plus grand besoin sous contrainte de ressource (NB :
mathématiquement, cela revient à maximiser une fonction « objectif » (ex. le profit d’une entreprise, l’utilité
d’un consommateur) sous contrainte (des facteurs de production d’une entreprise, du revenu d’un
consommateur) : vous ferez cela en microéconomie au cours des semestres suivants).

Macroéconomie :

Il s’agit ici de l'étude des phénomènes qui affectent l'économie dans sa globalité. Autrement dit, il s’agit
d’étudier l’environnement économique des individus. Nous retrouvons ici les théories de la croissance
économique, de l’inflation, du chômage, du commerce extérieur, des inégalités, de la finance, du taux de
change, etc.). La macroéconomie consiste donc à modéliser l’économie (c’est-à-dire les choix des individus et
leur coordination) à un niveau macroéconomique c’est-à-dire le plus souvent régional ou national.

Les économistes utilisent pour ce faire des agrégats globaux : le PIB pour représenter la production, les
dépenses publiques, l’épargne nationale, etc. C’est au niveau macroéconomique que les économistes
étudient aussi l’effet des politiques économiques (ex. impact des impôts sur les inégalités).

Remarques :
1. Ces deux facettes de l'économie sont fortement liées car les changements macroéconomiques d'une
société proviennent des décisions des millions d'individus qui la constituent. La macroéconomie a
nécessairement des fondements microéconomiques (cf. l’individualisme méthodologique évoqué dans la
partie 1). Par exemple, un macro-économiste qui souhaite étudier l'effet de l'investissement des
entreprises sur la croissance économique doit nécessairement connaitre les déterminants de celui-ci (ex.
revenus générés par l’investissement, coût de l’emprunt, … qui répondent à des choix rationnels des
producteurs).

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2. Bien que ces deux niveaux aient un lien évident, ils n'en sont pas moins clairement distincts pour les
économistes. En économie comme dans n'importe quelle autre science, le global dépend du particulier
mais utilise ses propres méthodes et répond à ses propres questions. En physique par exemple,
l'astrophysique est en quelque sorte construite sur la physique quantique (l'univers est fait d'atomes et
de particules) mais répond à ses propres questions (ex. comment l’univers a-t-il été créé ?) et utilise ses
propres méthodes (la radioastronomie par exemple en cosmologie). De manière similaire, la
microéconomie et la macroéconomie traitent de questions différentes mais liées et utilisent leurs propres
méthodes ce qui expliquent pourquoi elles sont enseignées, bien souvent, dans des cours séparés. Vous
le constaterez dès le prochain semestre !
Enfin, il est possible de présenter la science économique au travers des thèmes/champs d’étude. L’image
suivante est une capture d’écran de la façon dont Wikipédia présente la science économique. Ainsi, il y a des
économistes dans plusieurs champs d’étude où nous retrouvons des macroéconomistes et des
microéconomistes. Par exemple, votre enseignant travaille entre autres sur l’économie agricole et l’économie
du développement.

3.3. La pensée économique : orthodoxes et hétérodoxes


La science économique est sujette à des débats idéologiques entre économistes sur des questions de forme
(méthodologie) et de fond (idée). Ces oppositions et les prises de position qui en découlent créent des écoles
de pensées (exemple keynésien versus monétaristes en matière de politique monétaire) qui sont parfois
influentes (orthodoxie), parfois marginalisées (hétérodoxie). Depuis la naissance de la science économique
comme science autonome des autres sciences sociales (concrètement cela veut dire que l’économie devient
une discipline enseignée à part entière et les intellectuels s’intéressant à cette discipline sont clairement
identifiés comme économistes) au début du 19ème siècle, les économistes se sont affrontés sur de nombreux
terrains.

Remarque – pour aller plus loin : n’hésitez pas à lire cet article publié sur le site The conversation suite à la
publication d’un livre intitulé « Le négationnisme économique » (écrit par deux économistes français Pierre
Cahuc et André Zylberberg) : https://theconversation.com/heterodoxes-contre-orthodoxes-zero-partout-chez-les-
economistes-88127

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Nous aborderons ici deux thèmes qui permettent de comprendre les querelles entre les économistes : (1)
celui de la méthode scientifique utilisée et (2) celui de l'autonomisation de la science économique dans les
sciences sociales/humaines (NB : dans la suite du cours, nous verrons que les économistes sont en désaccords
sur les idées également ; par exemple, sur l’origine de la valeur d’un bien dans le chapitre 2 ou encore le rôle
du marché dans le chapitre 4). Sur ces deux aspects (méthode et autonomisation), voir le texte en ligne de
Sylvie Morel, Le capitalisme : cet impensé des économistes orthodoxes, Argument, vol. 11 - Printemps-été
2009 ( à noter que ce texte est étudié dans le cadre du dossier n°2 de TD étudié lors de la 2ème séance).

1. Sur le terrain de la méthode, il y a deux façons de faire de la science économique : partir de la raison du
chercheur ou de l’observation de la réalité

Il y a tout d'abord les partisans de la méthode hypothético-déductive à partir de laquelle une théorie générale
(c’est-à-dire une relation causale entre deux ou plusieurs phénomènes réels (cf. début du chapitre sur ce
qu’est un raisonnement scientifique)) est déduite d'hypothèses abstraites (on dit que la théorie est
déterminée a priori, à partir de la raison du scientifique et non de son observation de la réalité) puis
confrontée à la réalité. L'économie est, selon cette méthode, à l'instar des sciences dures, axiomatique, c'est
à dire qu'elle repose sur des principes de bases appelés axiomes/hypothèses qui peuvent parfois s'éloigner
de la réalité mais qui sont supposés universels ou très largement répandus (exemple : l'hédonisme (= la
recherche du plaisir), la rationalité (une action qui fait sens), la décroissance de l'utilité marginale). Ces
axiomes permettent de restreindre la réalité à une dimension particulière pour la rendre intelligible
(compréhensible) en établissant des théories qui embrassent le plus grand nombre de contextes (avoir la
théorie (donc l’explication) la plus générale/universelle possible). Ces théories (non pas les axiomes) sont
ensuite confrontées à la réalité pour tester leur véracité de trois façons (sans cette dernière étape, la théorie
serait « mythologie ») : (1) par l'expérimentation (aller sur le terrain et provoquer le phénomène à expliquer
puis vérifier si la théorie est juste), (2) par le biais des politiques économiques (demander à un gouvernement
de mener une politique qui permet de tester la théorie), et (3) par l'expérience passée (recueillir des données
sur le phénomène à étudier).

Ainsi ce qui compte ici est de dé-complexifier la réalité (l'économie n'est pas un reportage) par des hypothèses
parfois jugées comme trop éloignées de la réalité pour bâtir des théories abstraites mais explicatives des faits
le plus largement possible. Ces théories abstraites deviennent des lois universelles, a-temporelles, a-
historiques étant donné qu'elles reposent sur des hypothèses éloignées d'une réalité bien particulière.

Il convient en quelques sortes de comprendre les comportements généraux des êtres humains sous les
hypothèses émises. Plus celles-ci sont simplificatrices de la réalité, plus la théorie est générale. L'homme
complet est réduit à sa dimension économique la plus pure (ex. il est maximisateur sous contrainte ; cf. le
raisonnement de l’économiste évoqué dans les parties 1 et 2). Par exemple, on construit la théorie de la
consommation à partir de l'hypothèse simple que les consommateurs veulent maximiser leur
utilité/satisfaction sous contrainte de leurs revenus. Même si d'autres motivations poussent le consommateur
à acheter, l'économiste a pour but d'avoir un modèle du comportement du consommateur pour expliquer
correctement leurs décisions tout le temps et en tout lieu. L'objectif est par exemple d'anticiper le
comportement du consommateur suite à une hausse de la TVA (qui augmente le prix).

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La seconde façon de faire de la science est d'utiliser l'approche inductive qui consiste à induire le général ou
l'abstrait du particulier2. Plus précisément, il s'agit d'induire des théories de la réalité contrairement à la
première approche selon laquelle la réalité sert à tester les théories. L'observation de la réalité et non
l'établissement d'hypothèses est ici le point de départ qui est historiquement daté et géographiquement situé.
De l’observation de la réalité et des récurrences/répétitions entre les phénomènes observés, le scientifique
en induit une théorie explicative de la relation entre ces phénomènes. L'homme n'est pas ici réduit à sa simple
dimension économique. L'homme est un homme complet qui inscrit son action dans le temps, sur un territoire,
il est animé par des valeurs autres que marchandes et est fait de son histoire. Cette façon de faire de
l'économie implique donc que les théories bâties sont contextuelles, propres à une époque et un lieu.
L'économie n'est plus universelle mais devient historique et sociale. Le particulier s'oppose ici au général et
renvoie au second champ de débat entre les économistes : l'autonomisation de la science économique.

2. Sur le terrain de l'autonomisation, les économistes ne sont en effet pas tous d'accords sur la place de la
science économique par rapport aux autres sciences humaines (notamment la sociologie et la politique).

La pensée dominante actuelle (orthodoxe - enfin tout dépend dans quel pays on se trouve) pense que
l'économie est dissociée des autres sciences en cela qu'il est possible de comprendre le fonctionnement de
l'économie sans prendre en compte les autres composantes de la société (l'homme économique). En la
déconnectant, en la dé-complexifiant des autres dimensions de l'homme, on rend le raisonnement intelligible
et on peut contrôler en quelques sortes sa rigueur. Elle est l'économie pure. Cette vision de l’économie nourrit
une vision et une pensée analytique (en décomposant les dimensions d’un problème) des phénomènes à
étudier.

Au contraire, certains économistes pensent qu'il est impossible de dissocier l'économie du reste de la société
car l'économie n'est qu'un élément de la société et est en quelque sorte encastrée en elle, elle est l'économie
humaine (l'homme complet). A l'instar de la sociologie et de la politique, l'économie est une composante des
sociétés humaines et la compréhension de son fonctionnement demande à connaitre le fonctionnement de
la société comme un tout. Cette vision de l’économie nourrit une vision et une pensée systémique des
phénomènes à étudier.

Sur ces deux points (méthode et autonomisation), les économistes s'affrontent mais il y en a bien d'autres
que ce soit sur la méthode (rôle des mathématiques, individualisme méthodologique ou holisme) ou bien sur
les idées (l’origine de la valeur entre classiques et néo-classiques, le chômage entre keynésiens et néo-
classiques, l'inflation entre keynésiens et monétaristes, les solutions à la lutte contre la pollution entre les
économistes de l’environnement et les économistes écologiques, etc.).

2
Les mots induction et déduction sont parfois déroutants. Par déduction, il faut comprendre « tirer les conséquences d’une chose
générale pour comprendre une chose particulière ». Par induction, il s’agit de « tirer les conséquences d’une chose particulière pour
comprendre une chose plus générale ». Par exemple, si j’observe plusieurs fois que A + B font C, j’en induis qu’en général C est la
somme de A et B. En revanche, si je lis dans un livre que C est la somme de A et B, j’en déduis que dans un contexte particulier si
j’observe A et B, la somme des deux fera C. Bref, la déduction va du général au particulier alors que l’induction va du particulier au
général. Un autre exemple. Si je constate quand je fais chauffer de l'eau au niveau de la mer, puis à une altitude de 1700 mètres,
enfin à une altitude de 3000 mètres que la température à laquelle se produit l'ébullition est respectivement de 100 degrés Celsius,
94 et 89, j’en induis que la température d'ébullition de l'eau varie en fonction de l'altitude, et plus généralement de la pression
atmosphérique. Si je lis la définition suivante de l'ébullition dans un manuel de physique-chimie: "Un liquide entre en ébullition
lorsque la pression de sa vapeur saturante est égale à la pression qu'il supporte", j'en déduis que la température de l’eau ne sera
pas la même pour cuire un œuf dur au sommet du Mont Blanc ou sur une plage à Ibiza. Dans les deux cas, on tire des conclusions
de façon logique et donc scientifique !
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Il existe donc plusieurs écoles des idées économiques qui ont évolué depuis la « naissance » de la science
économique comme science autonome au début du 19ème siècle.

Pour avoir un aperçu de cette évolution (NB : les étudiants en licence économie auront un cours sur la pensée
des idées économique en troisième année) :
▪ le document en ligne (dossier « Chapitre 1 – Partie 3 ») intitulé « Fresque histoire pensée éco » qui propose
une synthèse des écoles de pensée en économie : à télécharger ici.
▪ la vidéo d’un enseignant-chercheur en économie sur les grandes écoles contemporaines :

https://www.youtube.com/watch?v=ZsPnw0qESCk

▪ la fresque de la Cité de l’économie sur l’histoire de la pensée économique : https://www.citeco.fr/histoire-


pensee-economique/index.php
▪ les deux articles de Gille Dostaler présents en ligne dans le dossier « Chapitre 1 – Partie 3 » :
(1) Orthodoxie et hétérodoxie : une vieille histoire, Alternatives Economiques, 57, 2003 (en
ligne sur l’ENT) et (2) Paul A. Samuelson, le dernier généraliste, Alternatives
Economiques, 239, 2005 (en ligne sur l’ENT).
▪ Michael Goodwin et Dan E. Burr., Economix. La première histoire de l'économie en BD. Les
Arènes, 2013 (les deux premiers chapitres notamment) et disponible à la BU

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