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Familles libres, génératrices, bases,

0 sous-espaces vectoriels
1. Dans IR3, on considère les vecteurs :
u1 = (2, 1, 3) u2 = (3, 5, −2) u3 = (− 5, −13, 12)
1
v = (−6, −17, 17) w = (1, 1, 1) 0 = (0, 0, 0).
1°) Le vecteur v est-il combinaison linéaire des vecteurs
u1, u2, u3 ? Cette combinaison linéaire est-elle unique ?
2°) Le vecteur w est-il combinaison linéaire des
vecteurs u1, u2, u3 ?
3°) Déterminer l'ensemble des triplets (x, y, z) de
nombres réels tels que :
x.u1 + y. u2 + z.u3 = 0.
En déduire une expression de u3 en fonction de u1 et
u2.
4°) Soit U = (a, b, c) un vecteur quelconque de IR3.
Déterminer une condition nécessaire et suffisante
portant sur a, b, c pour que U soit combinaison linéaire
de u1, u2, u3.
2. Pour chacune des familles de vecteurs de IR2
suivantes, dire si elle est libre, liée, génératrice, si elle
est une base de IR2 :
( (1, 2) , (1, −1) ) ; ( (1, 4) ) ; ( (0, 0) ) ;
( (1, −2) , (2, 3) , (1, 0) ) .
3. Mêmes questions pour les familles de vecteurs de IR3 :
( (1, 2, 1) , (1, 0, −1) ) ;
( (7, 6, 9) , (1, 4, 6) , (3, 6, 2) ) ;
( (3, 6, 2) , (6, 12, −4) ) ;
( (2, 4, −6) , (−3, −6, 9) ) ;
( ( 3, 6, 2) , (1, 0, 3), (a, b, c) ) .
4. Soit B = (e1, e2, e3) la base canonique de IR3 . Soit
u = (1, 1, 1) , v = (1, −1, 0) , w = (−1, 1, −1) .
1°) Montrer que B' = (u,v,w) est une base de IR3 .

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2°) Trouver les coordonnées de e1, e2, e3 dans la base Applications linéaires, matrices,
5.
B'.
Soit E l'espace vectoriel des fonctions de IR dans IR.
Parmi les sous-ensembles de E suivants, dire quels
sont les sous-espaces vectoriels de E :
2 9.
images, noyau
Soit f l'endomorphisme de IR3 défini par :
f ( (x, y, z) ) = (z + y – x, x + z – y, x + y – z)
3
les fonctions bornées ; 1°) Ecrire la matrice A de f dans la base canonique B
les fonctions dérivables ; de IR3.
les fonctions continues ; 2°) Déterminer la matrice de fof par les deux méthodes
les fonctions paires ; suivantes :
les fonctions monotones ; a) en calculant les images par fof des vecteurs de
les foncions positives. la base canonique ;
6. Déterminer une base et la dimension de chacun des b) en calculant le produit AxA.
sous-espaces vectoriels de IR3 suivants : 3°) En déduire fof(x, y, z) pour tout (x, y, z) dans IR3.
F1 = { (x, y, z) ; 2x + y – z = 0} 10. Dans l'espace vectoriel IR2, on considère les
F2 = { (x, y, z) ; 2x = 0 ; 3y – z = 0 } vecteurs suivants :
F3 = { (x, y, z) ; x – z = 0 ; 3y – z = 0 } u = (1, 1) ; v = (1, −1).
F4 = { (x, y, z) ; −x –y + z = 0 ; 2x + y – 5z = 0} 1°) Montrer que B' = (u, v) est une base de IR2.
F5 = { (x, y, z) ; 2x – 3z = 4y – 5x } 2°) Soit f un endomorphisme de IR2 vérifiant
F6 = { (x, y, z) ; −x +2y = y +6z = 3z – 2x } . f(u ) = (2, 3) et f(v) = (4,5) . Expliquer pourquoi f est bien
7. Soit E l'espace vectoriel des suites numériques. défini.
Montrer que F = {(un) ; ∀n ∈ IN un+2 = 3un+1 + 4un } est 3°) Soit (x, y) un vecteur de IR2. Déterminer en fonction
un sous espace vectoriel de E. de x et y les réels a et b tels que
8. Résoudre le système linéaire : (x, y) = a.u + b.v. En déduire la matrice A' de f dans la
base B'. Calculer f(2u+3v).
(1 − λ) x + y + z = 0 4°) Soit B = (e1, e2) la base canonique de IR2. Montrer

 x + (1 - λ )y -z =0 1 1
que e1 = 2 (u+v), e2 = 2 (u–v).En déduire f(e1) et f(e2),
 x - y + (1 - λ )z = 0
 puis la matrice A de f dans la base canonique B.
On discutera suivant la valeur de λ . On montrera qu'il Calculer f(x,y) pour (x,y) quelconque dans IR2.
existe deux valeurs de λ pour lesquelles l'ensemble 11. Soit f l'endomorphisme de IR3 dont la matrice dans
des solutions est un sous-espace vectoriel non réduit la base canonique (e1, e2, e3) de IR3 est :
au vecteur nul. On explicitera une base de chacun de  2 − 2 − 2
ces sous-espaces vectoriels.  
A =  −1 3 1 
 −1 − 1 1  .
 
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1°) Déterminer une base et la dimension de Ker(f) et de b) Montrer que u est bijective.
Im(f).
2°) On pose
v1 = e1 – e2 v2 = e1 + e3 v3 = e2 – e3 .
Montrer que (v1, v2, v3) est une base de IR3. Déterminer
4 3°) Déterminer la matrice de u2 = uou dans la base B.
Montrer que cette matrice est combinaison linéaire de
M et I. En déduire une relation entre u, u2 et id.
Déterminer la matrice de u−1, bijection réciproque de u.
5
la matrice de f dans cette nouvelle base. 15. On considère l'espace vectoriel IR3 muni de sa base
12. Soit l'endomorphisme de IR3 dont la matrice dans canonique B = (e1, e2, e3). Soit
la base canonique est : C = (u1, u2, u3), avec :
1 1 1 u1 = (1, −2, 2) u2 = (0, 3, −2) u3 = (0, 4, −3).
  1°) Montrer que C est une base de IR3.
M= 
1 3 5
5 3 1 2°) Soit f l'endomorphisme de IR3 défini par :
  f(e1 ) = u1 f(e2 ) = u2 f(e3 ) = u3 .
Déterminer une base et la dimension de Ker(f) et de Expliciter la matrice A de f dans la bas canonique B.
Im(f). Montrer que f est bijective.
13. Soit f l'endomorphisme de IR3 dont la matrice dans 3°) Déterminer la matrice de f 2 dans la base B. En
déduire la matrice A−1.
la base canonique est : 4°) Résoudre le système linéaire :
 1 0 1
  x = λ.x

M = 
1 1 0 + + =λy
  - 2x 3y 4z
 0 1 1 2x - 2y - 3z = λ z
Déterminer Ker(f). En déduire que f est un isomorphisme de 
IR3. On discutera suivant la valeur de λ . On montrera qu'il
Déterminer Im(f). Trouver la matrice de f −1 dans la base existe deux valeurs de λ pour lesquelles l'ensemble de
canonique de IR3. solutions est un sous-espace vectoriel non réduit au
14. Dans l'espace vectoriel IR3 muni de sa base vecteur nul. On explicitera une base de chacun de ces
canonique B = (e1, e2, e3), on considère les trois sous-espaces vectoriels.
vecteurs : 5°) Soit D = (v1, v2, v3), avec :
f1 = (1, 1, 1) f2 = (1, 1, −1) f3 = (1, −1, 1). v1 = (0, 1, −1) ; v2 = (1, −1, 1) ; v3 = (1, 1, 0).
1°) Montrer que C = (f1, f2, f3) est une base de IR3. Montrer que D est une base de IR3. Déterminer la
2°) On considère u l'endomorphisme de IR3 défini par matrice de f dans la base D.
les relations :
u(e1) = f1 u(e2) = f2 u(e3) = f3.
a) Expliciter la matrice M de u dans la base
canonique B.

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Inverse d'une matrice, puissance 1°) Calculer B2, puis Bn, pour tout entier n supérieur ou

n-ième d'une matrice


16. Pour chacune des matrices suivantes, dire si elle est
inversible ou non. Dans le cas où la matrice est
6 égal à 2.
2°) Exprimer A comme combinaison linéaire de B et de
7
I, et en déduire l'expression de An pour tout n supérieur
ou égal à 1 (attention à la justification).
inversible, calculer son inverse :  5 0 − 6
 
 3 0 2  1 1 1 2 3 7 19. On considère la matrice : M =  3 1 3 .
      3 0 4 
0 0 5  
A=
5 0 7  ; B =  0 1 1 ; C =
1 0 5   0 0 1   ; 1
    0 0 1  1°) Calculer A = 3 .(M – I), puis A2.
 4 3 2  4 3 2 −1 1 −1 2°) Montrer qu'il existe une suite de nombres (un) telle
     
D=
2 −1 0
;D=  2 − 1 0  ; E =  2 −2 − 2 que :
1 2 1  1 2 1  3 −7 − 1  ∀n ∈ IN Mn = I + un.A
    
3°) Calculer un, puis Mn, pour tout n dans IN.
Du résultat concernant la matrice E, déduire la solution
20. On donne les matrices :
du système linéaire suivant :
1 0 0  0 0 0
− x + y − z = − 2   
I =  0 1 0  , J =  2 0 0 .

 0 0 1  1 1 0
 2x − 2 y − 2z = 4    
 3x − 7 y − z = 10 1°) Calculer J2 et J3. En déduire Jk, k entier supérieur ou
 égal à 3.
17. Pour chacune des questions ci-dessous, A est une 2°) On pose T = 2I + J. Donner pour tout n dans IN
matrice vérifiant la relation donnée. Dire dans chaque l'expression de Tn.
cas si A est inversible ou non. Si A est inversible, 21. On considère les suites (un) et (vn) définies par
exprimer A-1 en fonction de A et I. (On supposera au leurs premiers termes u0, v0 et par les relations de
besoin que A est une matrice non scalaire, c'est à dire récurrence : (n ∈ IN)
qu'elle n'est pas égale à k.I, où k est un nombre réel.)
u n +1 = 6u n − v n
1°) A2 – 5A + 6I = 0 2°) A3 + 2A = I 3°) A2 = −A 
4°) (A – I).(A +2I) = 0 5°) (A – I).(A +2I) = −2I; v n +1 = u n + 4vn
6°) A3 = 0; 7°) A3 = I. 1°) Montrer qu'il existe une matrice A telle que pour tout
18. Soit A et B les matrices : n dans IN :
 2 1 1 1 1 1  u n +1  u 
      = A. n  .
A =1 2 1 B = 1 1 1 .  v n +1   vn 
1 1 2 1 1 1
    2°) En déduire que, pour tout n dans IN :

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un  u  2°) Exprimer M2 en fonction de M et I. Montrer par
  = A n . 0 
 vn 
n
 v0 
.
3°) Calculer A en écrivant A = 5I + J, où J est une
matrice à déterminer, puis en calculant J2.
8 récurrence que pour tout M dans IN :
Mn = un.M + vn.I, où (un) et (vn) sont deux suites vérifiant
: u0 = 0, v0 = 1, et , pour tout n dans IN :
u n +1 = - 2u n + v n
9
4°) Pour tout n dans IN, exprimer un et vn en fonction de

n, u0, v0. v n +1 = 3u n
22. On considère la suite (un) définie par ses deux premiers 3°) Soit sn = un + vn. Montrer que (sn) est une suite
termes u0, v0 et pour tout entier n supérieur ou égal à 2 constante. En déduire que (un) est une suite
: (1) un = un−1 + 2un−2 . arithméticogéométrique. Calculer un en fonction de n.
1°) Montrer que la suite (xn) définie par : 4°) Exprimer vn, puis Mn, en fonction de n.
xn = un + un−1 est géométrique. En déduire l'expression
1 0 0   −1 0 0
de xn en fonction de u0, u1, n.    
0 2 −1  0 − 4 3 .
2°) Montrer que la suite (yn) définie par : 24. Soit A =   et M =  0 − 9 8
yn = un − 2un−1 est géométrique. En déduire l'expression  0 3 − 2  
de yn en fonction de u0, u1, n. 2
1°) Calculer A ; montrer que A est inversible et calculer
 1 − 1 − 1 son inverse.
 
3°) Soit la matrice : A =  − 1 1 − 1 . Montrer que pour
2°) Montrer que M est combinaison linéaire de A et I.
 − 1 −1 1  3°) Montrer qu'il existe deux suites (un) et (vn) telles que
 
l'on ait , pour tout n dans IN :
tout n dans IN:
Mn = un.I + vn.A .
a n bn bn  Que valent u0, u1, v0, v1 ? Trouver les relations de
 
bn an bn  récurrence vérifiées par (un), (vn).
n
A =  , pour des suites (an) et
a n 
4°) Montrer que (xn) et (yn) définies par :
bn bn
(bn) qui vérifient (1).
x n = u n + v n

4°) En déduire les valeurs de an, bn, puis l'expression y n = u n − v n
de An.
sont deux suites géométriques dont on précisera le
premier terme et la raison.
 2 − 2 1 5°) En déduire les expressions de xn, yn, puis de un, vn
 
2 − 3 2
Soit la matrice M = 
en fonction de n.
23. .
 −1 2 0
6°) Ecrire la matrice Mn en fonction de n.
7°) Utiliser ce qui précède pour trouver en fonction de n
1°) Vérifier : (M – I).(M +3I) = 0. En déduire que M est
l'expression des suites (an),
inversible et calculer son inverse.

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a 0 = 1 26. On considère les matrices :



(bn), (cn) définies par les relations : b 0 = 2 et,

a n +1 = - a n
c = 3
 0 10 1 0 0

I=


0 1 0
 0 0 1

1 1 1
 
, J = 1 1 1
1 1 1
 
 2 / 3 1/ 6 1 / 6 

11

et M =  1 / 6 2 / 3 1 / 6  .
 1/ 6 1/ 6 2 / 3
 
 1°) Exprimer J 2, puis pour tout entier n supérieur ou égal à
b n +1 = - 4b n + 3c n 2,Jn en fonction de J.
∀n ∈ IN :  .
c n +1 = - 9b n + 8c n 2°) En déduire que, pour tout entier naturel n :
25. 1 1 1
Mn = 2 n + 3 − 2 n ) J
On considère les matrices I (1
 0,1 0,4  1 0
 
M =  0,9 0,6  et I=  0 1 
   
27. Calcul des puissances successives de la matrice :
1°) Calculer la matrice M2. 1 − 2a a a 
 
2°) Montrer qu'il existe trois nombres réels non tous  a 1 − 2a a 
M(a) = où a représente un nombre
nuls a, b, c tels que la matrice  a a 1 − 2a 

a.M2 + b.M + cI soit la matrice nulle. réel.
3°) Plus généralement, montrer qu'il existe trois 1. Montrer que pour tous réels a, b, on a :
nombres réels non tous nuls et indépendants de l'entier M(a).M(b) = M(a + b − 3ab).
n tels que, pour certaines valeurs de n que l'on 2. En déduire les valeurs de a pour lesquelles la matrice
précisera, la matrice a.Mn + b.Mn−1 + c.Mn−2 soit la M(a) est inversible et exprimer son inverse.
matrice nulle. 3. Déterminer le réel a0 non nul tel que [M(a0)]2 = M(a0).
an cn  4. On considère les matrices : P = M(a0) et Q = I – P, où I
 
4°) Soit Mn =  b n d n  . Montrer que les quatre suites
désigne la matrice carrée unité d’ordre 3.
a) Montrer qu’il existe un réel α, que l’on exprimera en
(an), (bn), (cn), (dn) sont solutions d'une même équation fonction de a, tel que :
linéaire du type : M(a) = P + α Q.
un = x.un−1 + y.un−2. b) Calculer P2, PQ, QP, Q2.
5°) Résoudre cette équation ; On explicitera un en c) Pour tout entier naturel n non nul, montrer que [M(a)]n
fonction de u0, u1. s’écrit comme combinaison linéaire de P et de Q.
6°) Calculer les coefficients de la matrice Mn. Quelles d) Expliciter alors la matrice [M(a)]n.
sont les limites de ces coefficients lorsque n tend vers 28. On considère les deux matrices carrées réelles d'ordre
+∞ ? quatre suivantes :

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1 0 0 0  1 1 − 1 − 3 b. En déduire an et bn en fonction de n, pour tout entier
   
0
I=

0

0
1 0 0
0 1 0

0 0 1 
; K =
 1 1 1 − 2
 0 −1 0

1 
 1 1 0 − 2



12 n supérieur ou égal à 1.
c. Donner l’expression de An en fonction de A, A², n,
pour tout entier n supérieur ou égal à 1. 13
1°) a) Calculer K2.
b) En déduire que la matrice K est inversible et D’autres Espaces Vectoriels
déterminer K−1. 30. Soit IR2[x] l'ensemble des polynômes sur IR, de
2°) Soient a et b deux nombres réels. On note M la degré inférieur ou égal à 2.
matrice définie par M = aI + bK. 1°) Montrer que IR2[x] est un espace vectoriel sur IR.
Montrer : M2 = −(a2 + b2)I + 2aM. 2°) Soit P ∈ IR2[x] . Montrer que P + P' ∈ IR2[x] (P'
b) En déduire que, si (a, b) ≠ (0, 0), alors la matrice M désigne le polynôme dérivé de P).
est inversible, et exprimer son inverse comme 3°) Soit ϕ : IR2[x] → IR2[x] P → P + P'.
combinaison linéaire de I et M. a) Montrer que ϕ est un endomorphisme de IR2[x].
c) Application : donner l'inverse de la matrice b) Déterminer ker(ϕ). En déduire que ϕ est un
1 + 2 1 −1 − 3  automorphisme de IR2[x].

 1 1+ 2 1 −2  c) Déterminer la matrice M de ϕ dans la base

−1
 canoique de IR2[x]. Calculer M−1. En déduire la solution
 0 2 1  polynômiale de l'équation
 1 1 0 − 2 + 2 
 P + P' = X2 + X + 1.
29. On note M 3(R) l’ensemble des matrices réelles d’ordre 31. IRn[x] désigne l'espace vectoriel de polynômes de
3 et on considère les matrices suivantes de M3(R) : degré n à coefficients réels.
 1 0 0 1 1 1  1°) Soit Q0 le polynôme définie par Q0(x) = x+1. Montrer
   
I =  0 1 0  , A = 1 0 0  que si P est un polynôme de IRn[x], alors
 0 0 1 1 0 0  P o Q0 est un élément de IRn[x].
   
1. Calculer A² et A3, puis vérifier : A3 = A² + 2A. Expliciter P o Q0 si P(x) = x2, si P(x) = 2x +3.
2. Montrer que la famille (A, A²) est libre dans M 3(R) . 2°) Montrer que φ : IRn[x] → IRn[x]
3. Montrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 1, il P → Q tel que Q = P o Q0
existe un couple unique (an,bn) de nombres réels tel est un endomorphisme de IRn[x] .
que : An= anA+bnA², et exprimer an+1 et bn+1 en fonction Calculer φ(2x + 3), φ(x2).
de an et bn. 3°) Déterminer les images par φ des vecteurs
4. Ecrire un programme, en Pascal, qui calcule et affiche 1, x, x2, ... , xn de la base canonique de IRn[x] .
an et bn pour un entier n donné supérieur ou égal à 1. 4°) Soit ψ : IRn[x] → IRn[x]
5. a. Montrer, pour tout entier n supérieur ou égal à 1 : an+2 = P → P o Q1 avec Q1(x) = x − 1.
an+1 + 2an. Montrer que ψ est bien un endomorphisme de IRn[x].
Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre

Calculer ϕ o ψ , ψ o ϕ. Extraits de sujets d’examen


5°) En déduire que le tableau de Pascal d'ordre n est
une matrice inversible et déterminer son inverse !
Expliciter avec n = 5.
32. On désigne par Pn l'espace vectoriel des fonctions-
14 Exercice 1
Soit la matrice d’ordre n définie par
1 2 3 n
15
polynômes de degré inférieur ou égal à n. Celui-ci est 0 1 2 n 1
rapporté à sa base canonique M 0 0 1 n 2
(e0, e1, ... , en), définie par
e0(x) = 1 , e1(x) = x, ... , en(x) = xn. 0 0 0 1
1°) Etude d'un endomorphisme de l'espace vectoriel Pn. Montrer que M est inversible et calculer son inverse.
On désigne par a un nombre entier fixé, et on définit, Exercice 2
pour toute fonction-polynôme appartenant à Pn, la
Soit E l’ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal
fonction Ta P définie par :
à 3.
Ta P(x) = P(x + a).
1) Montrer que E est un espace vectoriel. Donner la base
a) Prouver que Ta P est élément de Pn, et prouver
canonique de E, en déduire sa dimension.
la linéarité de l'application Ta associant à toute fonction
2) On considère la famille des polynômes :
P appartenant à Pn la fonction Ta P appartenant à Pn.
x x 1
b) Déteminer la matrice Ma de l'endomorphisme Ta P0 x 1 ; P1 x x ; P2 x ;
dans la base canonique de Pn, et prouver l'inversibilité 2!
x x 1 x 2
de Ma et de Ta. P3 x .
c) Déteminer, pour a ≠ 0, la (ou les) valeurs(s) 3!
Montrer que est une base de E.
propre(s) λ de Ta et les fonctions-polynômes P
3) Trouver les composantes dans la base du polynôme
associées (qui vérifient donc Ta P (x) = λ P(x) pour tout
Q(x) = 4 + 3x – 2x2 + x3.
nombre réel x).
2°) Composition des endomorphismes Ta, a ∈ .
a) Etant donnés des nombres entiers a, b, Exercice 3
déterminer les endomorphismes composésTa o Tb et Tb Soient u, v, w, trois vecteurs libres de IR3.
o Ta, et en déduire que (Ta)−1 = T−a. λ1 et λ2 IR, f un endomorphisme de IR3 défini par
b) Expliciter ainsi le carré et l'inverse de la matrice f( u ) = λ1u , f( v ) = λ2v , f( w ) = λ2w.
M1. Ecrire en particulier la matrice M1 et son inverse 1) Montrer que le système (f( u ), f( v ), f( w )) forme une
dans le cas n = 4. base de IR3.
2) Ecrire la matrice de f dans la base ( u, v, w ). En
déduire la matrice de f n.
3) Ecrire la matrice de f dans la base canonique de IR3
pour u 1, 0, 1 , v 1, 1, 1 , w (2, 1, 0).
Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre
Exercice 4 2) Déterminer la matrice M de φ dans la base B0.
Soit B0 la base canonique de IR3 et soient :
u
α
0, 0, 1 , v
1, 0, 0 , β
1, 1, 1 , w (1, 1, 1),
1, 1,0 , γ 1, 1,1 .
16 3) Pour quelle(s) valeur(s) de α, φ est elle bijective ?
Déterminer alors la matrice M-1 de φ-1.
4) Pour α = 1, déterminer une base de Ker φ. En déduire
dim Ker φ.
17
1) Montrer que B1 = ( u, v, w et B2 = ( α , β , γ ) sont des
Six vecteurs de IR3.
Exercice 7
Calculer le déterminant d’ordre n suivant
2) Déterminer les composantes de α , β , γ dans la base B2.
bases de IR3.
1 2 22 2n-2 2n-1
3) Déterminer les composantes de u, v, w dans la base
n-1
2 1 2 2n-3 2n-2
n-2 n-1
B2. 2 2 1 2n-4 2n-3
Dn =
4) Soit f un endomorphisme de IR3 telle que sa matrice
dans B1 soit :
1 0 1
A= 1 1 1 2 22 23 2n-1 1
0 1 0
Ecrire la matrice A’ de f dans la base B2. Exercice 8
Exercice 5 Pour a IR, soit fn(a), n IN, n 3 l’endomorphisme de l’ev
Soit le déterminant d’ordre n : (sur IR) IRn muni de sa base canonique
2 4 2n 2 2n B0(n) = (e1 , e2 , … , en) défini par :
2 2 4 2n 2 fn a e1 fn a e2 a-1 en-1 aen
2 2 2 2n 4 fn a e2 fn a e3 a-1 en-2 aen-1

On note An(a) la matrice de fn(a) et ∆n(a) = det [An(a)].


Dn = fn a ei 1 a en-i+1 en-i+2 en-i+3 pour i ≠ 1; 2

4
2 2 2 2 1) Chercher An(a)
Donner une relation entre Dn et Dn-1. En déduire Dn.
2) Soit g un endomorphisme d’un ev E sur un corps
Exercice 6 commutatif K.
On considère le IR – espace vectoriel E des polynômes de a) Montrer que Ker g et Im g sont deux sev de E.
degré inférieur ou égal à 2. Soit b) Nous supposons que E est muni de sa base
B0 = {1, x, x2} la base canonique de E. Soit φ l’application canonique B = (b1 , b2 , … , bp), p IN*, montrer que
définie par [φ(P)](x) = xP’(αx) – 2P(x + 1), α IR et P’ Im g est engendré par le système
désigne la dérivée de P. (g(b1), g(b2), … , g(bp)).
1) Montrer que φ est un endomorphisme. 3) Déterminer une base de Ker [f3(1)] et de Im [f3(1)].

Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre

n
4) Montrer par récurrence que

18 fn ei aen-i i n où a IR* et fn en ei
19
n(n 1)
∆n a 1 a n( 1) 2
i=1
5) Pour quelle(s) valeur(s) de a fn(a) est-il surjectif ? Dans 1) Etablir la matrice An de fn dans la base canonique Bo(n).
ce cas, donner Ker [fn(a)], Im [fn(a)] et leur dimension 2) Trouver Ker fn le noyau de fn . Que dire de fn ?
respective. 3) Notons ∆n le déterminant de An .
6) i) Montrer que le système a) Trouver la relation entre ∆n et ∆n-1
Sn = (e2 + e3 , e3 + e4 , … , en-1 + en , en) est libre.
b) Calculer alors ∆n .
ii) Montrer que Sn est un système générateur de
4) Notons An-1 la matrice inverse de An
Im [fn(1)]. Conclure.
Trouver la matrice An-1.
En déduire la dimension de Ker [fn(1)] et une base de Ker
[fn(1)]. Exercice 11
Exercice 9 I) Soient E un IR – ev muni de sa base canonique
IR3 espace vectoriel sur IR muni de sa base canonique IB0 = (e1 , e2 , … , en ) et f un endomorphisme de E. Soit
(e1 , e2 , e3). Soient u, v, w trois vecteurs non nuls de IR3 ; N = (k1 , k2 , … , kp ) une base de Kerf et soit
α, β, γ IR deux à deux distincts et f un endomorphisme de B = (k1 , k2 , … , kp , ep+1 , ep+2 , … , en ) une autre
IR3 avec : base de E.
f(u) = αu ; f(v) = βv ; f(w) = γw. 1) Montrer que u E, f u < f(ep+1 ), f(ep+2 ),…, f(en )

Montrer que le système (f#ep+1 $, f#ep+2 $, … , f en )


1) a) Montrer que le système {u , v} est libre. >
b) Montrer que le système IB = {u , v , w} est une autre 2)
base de IR3.
2) On donne u = (1, -1, 1), v = (1, 0, 1), w = (1, 1, 0) ; α = est libre.
1, β = 2, γ = 3. Conclure sur les dimensions
a) Trouver les matrices A et B de f respectivement dans II) Soit fn (x) un endomorphisme de IRn IR – ev muni
la base IB0 et IB. de sa base canonique B0 n = (e1 , e2 , … , en ),
b) Soit t = (1, 2, 3) un vecteur de IR3. Trouver les défini par :
coordonnées de f(t) dans la base IB0 puis dans IB. fn x ei = x – 1 s – x – 2 ei i = 1, 2, … , n
n
c) Pour n IN, calculer An et Bn.
où s = ek et x IR
Exercice 10 k=1
On considère IRn (n 3) (ev sur IR) muni de sa base 1) Etablir Mn (x) la matrice dans B0 n de fn x .
canonique B0(n) = (e1 , e2 , … , en ) et fn un endomorphisme 2) Calculer detMn (x).
de IRn défini par : 3) Trouver un vecteur γ en fonction de s tel que (γ) soit
une base de Imfn (2).
En déduire dim Kerfn (2).

Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre


4) a) Trouver la condition nécessaire et suffisante sur n 4

20 f k ( s) où s =
21
k
x, y, z pour que t = xe1 + ye2 + ze3 appartienne à T= ej et f = f%f%…%f k termes
Kerf3 (2). k=0 j=1
0
b) Soit B = (u, v, w) une autre base de IR3, Et f = Identité. Exprimer T en fonction de n et de s
u = 1, 1, 1 ; v = (1, 0, 1) et w = (–1, 0, 1) et soit α un c) Après avoir calculé M2 , Mk k IN, trouver
vecteur de coordonnées a, b, c dans B, trouver la l’expression en fonction de n de la suite (vn)
condition nécessaire et suffisante sur a, b, c pour que définie par (I + M)n = I + vn M
α Kerf3 (2). n IN où I = matrice unité d’ordre 4.
5) Posons M3 2 = M ; s = e1 + e2 + e3 2) Pour a, b, c et d réels quelconques, calculer detM
et A = 2I – M. sous forme de produits de 7 facteurs.
a) Calculer M2 puis Mk , k IN Exercice 13
b) Déterminer les expressions de un et vn en Soit le IR – ev IRn muni de sa base canonique
fonction de n terme général respectif de deux
B0 n = (e1 , …, en ) et soit fn (a, b, c) où a, b IR et c IR*,
suites un et (vn ) telles que
l’endomorphisme de IRn défini par
An = un I + vnM, n IN et en déduire le vecteur
fn (a, b, c) ei = c ei + b en i = 1, 2, …, n – 1 et
An (3s) en fonction de un , vn et s. n

fn (a, b, c) en = a ek
Exercice 12 k=1
I - Soit E un espace vectoriel sur un corps K, F et G deux Notation : Mn (a, b, c) : Matrice de fn (a, b, c) dans B0 n ,
∆n (a, b, c) = det Mn (a, b, c)
sev de E tels que F∩G = {0}. Soient (u) une base de F et
(v1 , v2 ) une base de G.
1) Etablir Mn (a, b, c)
Montrer que (u, v1, v2) est un système libre de E. 2) Calculer ∆n (c, 0, c) et en déduire le sev Imfn (c, 0, c)
II - Soit f un endomorphisme de (IR – ev) muni de la base 3) a) Déterminer la relation de récurrence entre
canonique B0 = (e1 , e2 , e3 , e4 ) de matrice M dans B0 ∆n (a, b, c) et ∆n-1(a, b, c)
2
a+b+c ab+ac+bc 3abc a2 +b +c2 b) En déduire l’expression de ∆n (a, b, c) en fonction
1 b+c+d bc+bd+cd 2 2
M= 3bcd b +c2 +d de n.
3 c+d+a cd+ca+da 3cda
2
c2 +d +a2 4) Soit B = (u, v, w) une autre base de IR3 telle que
d+a+b da+db+ab 3dab
2
d +a2 +b
2 u = 1, 1, 0 , v = 1, 1, 2 et w = (1, 1, 2)
Notation f = f3 1, 2, 1 et M = M3 (1, 2, 1)
1) Pour a = b = c = d = 1
a) Calculer f u , f v , et f(w) et en déduire D, matrice de f
a) Déterminer une base de Imf puis une base de
dans B.
Kerf
b) Calculer D2 , D3 puis Dn n IN*
b) Soit T le vecteur de IR4 défini par
Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre

Calculer P-1 l’inverse de la matrice de passage de B0 3 à B Exercice 15


et écrire tout court la relation entre Mn et Dn.

3
Exercice 14
Le IR – ev IR est muni de sa base canonique
22 n
Le IR – ev IR (n pair) est muni de sa base canonique
B0 n = (e1 , …, en ) et soit un endomorphisme de IRn défini
par : fn a, b ei = aei + ben-i+1 i = 1, 2, …, n
23
B0 = {e1 , e2 , e3 } et soient u(1, 1, 1), v(0, 1, 1), (a et b non nuls)
w(1, 1, 0) ; Notons Mn(a, b, c) la matrice de fn(a, b) dans B0(n)
et ∆n = det Mn(a, b, c).
d1 0, 2, 1 , d2 2, 2, 3 , d3 2, 1, 0 ; α 1, 1, 1 ,
1) Etablir Mn(a, b, c).
β 1, 0, 1 , γ(0, 2, 1) neuf vecteurs de IR3. 2) a) Trouver une base de Kerf2 (1, 2) puis une base
1. Vérifier que les systèmes B1 = u, v, w , B2 = (d1 ,d2 , d3 ) de Imf2 (1, 2).
et B3 α, β, γ) sont tous des bases de IR3. b) Trouver Kerf2 (1, 1).
Soit un endomorphisme de IR3. Notons Mi i = 0, 1, 2, 3
ou s = e1 + e2 ; f = f % f % f % f
4
3) Exprimer le vecteur f2 a, b (s) en fonction de a, b et s
respectivement la matrice de f dans i = 0, 1, 2, 3. Soient P2 (4)
la matrice de passage de B0 à B2 et P3 la matrice de 4) M2( 1, 1) = M et A = M – 2I.
passage de B0 à B3 ; on donne : a) Calculer M2, M3 puis Mk, k IN.
a a b
b) En déduire les expressions de un et vn en fonction de
M1 = a b a a, b IR
n si (un) et (vn) sont des suites telles que An = un I + vn
b a a
2. Pour i = 1, 2, 3 déterminer les coordonnées de di dans M n IN.
B1 , puis calculer f(di) en fonction de a et b. 5) ∆n = ∆n(a, b).
3. Trouver la matrice M2 a) Déterminer la relation entre ∆n et ∆n-2 .
-1 b) En déduire l’expression de ∆n en fonction de n, a et
4. Déterminer P2 l’inverse de P2
b.
5. Pour a = 2 et b = 1
-1
5.1) Trouver M2 l’inverse de M2 . Soit n IN*, calculer
Exercice 16
&M2 ' en fonction de n.
-1
n 1) Calculer le déterminant de la matrice d’ordre 4
suivante

M = (b – a d – a c + d c )
5.2) Ecrire M0 en fonction de M2 et P2 , de même M3 en b–a b+c c+d d
-1
fonction de M2 , P2 et P3 ainsi que M3 en fonction de
c+d d–a b–a b
-1
M2 , P2 et P3 . c + d b + c b – a –a
2) Pour la suite de l’exercice, a = b = c = d = 1.
Le IR – ev IR4 est muni de sa base canonique

Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre


B0 = (e1 , e2 ,e3 , e4 ) et soit B = (u1 , u2 , u3, u4) une autre base
Exercice 18
de IR4 telle que u1 = e1 + e2 ; u2 = e2 + e3 ; u3
u4 = e4 .
Soit l’endomorphisme de IR4 de matrice A dans B telle que
PA = M où P est la matrice de passage de B0 à B.
24
e3 + e4 ;
Soit le IR ev IR3 muni de sa base canonique
B0 = (e1 , e2 , e3 ) et soit l’endomorphisme de IR3 défini par
f(ui) = i ui i = 1, 2, 3
25
u1 = 1, 1, 0 , u2 = #1, –1, 1$, u3 = (1, 0, –1).
2.1) Déterminer P-1 l’inverse de P. En déduire les 1) a) Soit le système de vecteurs B = (u1 , u2 , u3) avec
coordonnées de e1 ; e2 ; e3 ; e4 dans B.
2.2) Ecrire f(u1) ; f(u2) ; f(u3) et f(u4) sous forme de Montrer que B est une base de IR3, écrire la matrice de f
combinaison linéaire de u1 ; u2 ; u3 et u4. dans la base B.
2.3) Ecrire la matrice A0 de f dans B0 b) Montrer que f est bijective
2.4) Pour n IN, trouver l’expression de An0 en fonction de c) Pour i = 1, 2, 3 ; soit vi le vecteur de IR3 défini par
An et P.
& ui + vi ' Kerf
f(vi) = ui Montrer que le vecteur
1
Exercice 17 i
Le IR – ev IRn est muni de sa base canonique 3
n
B0(n) = (e1 , …, en ) et soit f n un endomorphisme de IR 2) Posons s = ej
défini par fn(ei ) = (a1 – 1) e1 + (ai+1 – 1) ei+1 + s j=1

i = 1, 2, …, n – 1 a) Calculer les coordonnées de f(s) dans B


n b) Soit s1 IR3 tel que f(s1) = s, calculer les
et fn en = a1 – 1 e1 + s où s = ej i , ai IR. coordonnées de s1 dans B.
j=1
1)Ecrire la matrice de passage Mn de f n dans B0(n).
2)Soit n = 3. Nous supposons que
a1 = 0 et a2 = a3 = 1.
a)Déterminer Imf 3 et Kerf 3 en précisant à chacune
sa base.
b)Posons M3 = M. Calculer M2 et M3. En déduire
Mk avec k IN*.
c) Déterminer (I + M)n où n IN* et I est la matrice
unité.
3)Déterminer det(Mn). Dans quel cas f n est il
bijectif ?

Exercices d’Algèbre Exercices d’Algèbre

Exercice 19 Exercice 20
n
Le IR – ev IR (n pair) est muni de sa base canonique
B0(n) = (e1 , …, en ) et soit f n(a, b, c) où a, b, cIR,
l’endomorphisme défini par pour tout i = 1, 2, … , n ;
26 L’espace vectoriel IRn sur IR est muni de sa base canonique
B0 = (e1 , …, en ) et soit f n un endomorphisme de IR
défini par :
n 27
n n

fn(a, b, c)(ei ) = (a – c)ei + (b – c)en-i+1 + cs où s = ej fn ei = – 9ei + n ei i =1, 2, …, n


j=1 i=1
Notons Mn la matrice associée à fn dans B0
Notons Mn(a, b, c) la matrice de fn(a, b, c) dans B0(n) et
1) Etablir M2 , M3 puis Mn
∆n (a, b, c) = det (Mn(a, b, c)) n
1) Etablir les matrices M2(a, b, c) et M4(a, b, c) puis
2) Pour n fixé, soit s le vecteur de IRn s = ei
Mn(a, b, c).
Calculer fn2 s = fn % fn (s)
i=1
2) Montrer que le système K = (e1 e2 , e2 e3) est une
3 Calculer ∆n le déterminant de Mn . Trouver la valeur de
base de Kerf4(0, 0, 1) et trouver une base de Imf4(0, 0,
1) (écrire les vecteurs de cette base comme
4 Chercher une base du sous espace vectoriel Kerf3
n pour laquelle fn n’est pas bijectif.
combinaison linéaire de ei i = 1, 2, 3, 4)
3) Notons A = M4(0, 1, 0)
5 a) Chercher une base du sous espace vectoriel Imf3
(noyau)
a) Calculer A2 et en déduire A-1 l’inverse de A.
b) I étant la matrice unité d’ordre 4, trouver u0 et v0 puis
(Image)
les relations de récurrence entre un+1 , vn+1 , un et vn si
b) Déterminer une condition nécessaire et
(un) et (vn) sont les suites telles que
suffisante portant sur x, y, z pour que
(2I – 3A)n = un I + vn A n IN
u = (x, y, z) vecteur quelconque de IR3

6 a) Trouver M4 la matrice inverse de M4


appartienne à Imf3
c) Trouver l’expression de un et vn en fonction de n en
-1
montrant d’abord que les suites (sn) et (dn) définies
par : b) Trouver M-1 n la matrice inverse de Mn lorsque fn
Sn = un + vn n IN est bijectif.
dn = un – vn n IN
sont des suites géométriques
4) Notons ∆n = ∆n (a, b, 0)
a) Montrer que ∆n = (a2 – b2) ∆n-2 n ≥ 4
b) En déduire l’expression de ∆n en fonction de n, a et
b.

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