Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Feuille 1
1 Sous-espaces de Rn ou de Cn
Exercice 1. Plans dans l’espace.
1. Dans R3 , on considère l’ensemble P = {(x, y, z)|x + 3y + 5z = 0}. Montrer que
c’est un sous-espace vectoriel de R3 et en donner une base.
2. On pose v1 = (−1, 0, 3) et v2 = (1, 1, 2). Montrer que c’est une famille libre, non
génératrice. Déterminer une équation du sous-espace qu’elle engendre.
Exercice 2. Dites si la famille F est libre, génératrice, et si elle forme une base de E
dans les cas suivants :
1 −1 3
1. F = 0 , 3 , −3 et E = R3 .
2 2 2
2. F = {X 3 − 2X 2 + X + 3, 2X 3 − 2X 2 + 5X, −X 3 + X 2 + 1} et 1 E = R3 [X].
½ µ ¶ µ ¶ µ ¶¾
1 1 −1 4 2 −4
3. F = I2 , , , et E = M2 (R).
0 1 −1 3 3 1
1
Feuille 1 UPMC 2009–2010 LM270
2
LM270 UPMC 2009–2010 Feuille 1
3 Théorème du rang
Exercice 9. Soit V un R-espace vectoriel de dimension n.
1. Soit f : V → R une forme linéaire non nulle sur V . Quelle est la dimension de
Ker(f ) ?
2. Soit φ : V → R une forme linéaire nulle sur Ker(f ). Montrer qu’il existe λ ∈ R tel
que φ = λf . Indication : soit v ∈ V tel que v 6∈ Ker(f ), considérer f (v) et φ(v).
3. Soit g : V → R une forme linéaire non multiple de f . Quelle est la dimension de
Ker(f ) ∩ Ker(g) ? (On pourra considérer la restriction de g à Ker(f )). Montrer que
l’application
V → R2 , v 7→ (f (v), g(v))
est surjective.
Exercice 10. Considérons l’application linéaire u : R4 → R3 définie par
x1
x2 x 1 + 2x 2 + 3x 3 − x4
7→ x1 + x2 + x3 + x4
x3
x1 − x3 + 3x4
x4
Déterminer le noyau et l’image de u.
Exercice 11. On note B = (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 . Soit u l’endomor-
phisme de R4 dont la matrice dans B est
−1 1 0 1
0 0 1 1
1 −1 1 0
0 0 −1 −1
Déterminer Ker(u) et Im(u).
Exercice 12. Soient E = Rn [X] l’espace des polynômes de degré ≤ n et φ l’application
qui à tout P ∈ E associe P + P 0 (où P 0 est le polynôme dérivé de P ). Montrer que φ est
surjective (on pourra montrer que φ est injective).
3
Feuille 1 UPMC 2009–2010 LM270
{v ∈ End(E) | F ⊆ Ker(v)}
Qu’en conclut-on ?
Exercice 16. Montrer que le R-espace vectoriel E des suites (un )n∈N de nombres réels,
n’est pas de dimension finie. Indications : on pourra montrer que R[X] est isomorphe à
un sous-espace de E, ou bien considérer l’endomorphisme ∆ de E qui envoie toute suite
(un )n∈N sur la suite (un+1 )n∈N .
4
LM270 UPMC 2009–2010 Feuille 1
5
Feuille 1 UPMC 2009–2010 LM270