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MPSI1 (2022-2023) Série 15 Lycée Mohammed VI

Prof: Y. Omari Espaces vectoriels & Applications Linéaires CPGE -Kénitra-

Starting in Kn 2. Déterminez une fonction y0 : R → R telle que S0 = Vect(y0 ).

Exercice 1 – Considérons dans R3 les vecteurs x = (1, 1, 0), y = Exercice 9 – Soit E = R[X] et F le sous-ensemble de E des
(0, 0, 1), a = (1, 1, 1) et b = (1, 1, −1). Démontrez que Vect{x, y} = polynômes vérifiant :
Vect{a, b}
∃(a, b) ∈ R2 , P = aX 4 + (a + b)X.
Exercice 2 – On considère dans R3 les trois vecteurs x = Montrez que F est un sous-espace vectoriel et donnnez-en une base.
(1, 2, 1), y = (2, −1, −2) et z = (−1, 2, k). Déterminez k ∈ R de
sorte que z ∈ Vect{x, y}.
Exercice 10 – Soit E, F et G des K-espaces vectoriels. On sup-
pose que E + F = E + G, E ∩ F = E ∩ G et F ⊂ G
Exercice 3 – Soit F = {(x, y, z, t) ∈ R4 : 2x + y = 0, t = 1. Montrez que F = G.
−x + 3z} et G = {(x, y, z, t) ∈ R4 : x + 2y + 3z + t = 0}.
2. L’hypothèse F ⊂ G est-elle vraiment nécessaire ?
1. Montrez que F et G sont des sous-espaces vectoriels de E.
2. Déterminez F ∩ G et donnez-en une base.
Sous-espaces supplémentaires

Exercice 4 – Considérons dans R3 les vecteurs a =


Exercice 11 – Soit E = R[X] et considérons un polynôme Q ∈ E
(4, −5, 3), b = (2, 3, −2), c = (4, −16, 10) et d = (8, 1, −1).
non nul. Posons F = {P ∈ E : Q divise P }
On note F = Vect{a, b, c, d} le sous-espace vectoriel de R3
engendré par ces quatre vecteurs. 1. Montrez que F est un sous-espace vectoriel de E.
1. Déterminez les équations de F . 2. Déterminez un supplémentaire G de F et donnez-en une base.
2. Déterminez une base de F .
Exercice 12 – Soit n ∈ N∗ fixé. On considère les sous-ensembles
Exercice 5 – Soit E = R4 . Déterminez une base de chacun des Ea et Eb de l’espace vectoriel E = Kn [X], définis par Ea = {P ∈
sous-espaces vectoriels de E définis par les équations suivantes : K[X] : (X − a)|P } et Eb = {P ∈ K[X] : (X − b)|P }, où a et b
  désignent deux scalaires distincts.

 −3x + y + z + t = 0 
 x + 3y + 2z = 0 1. Démontrez que Ea et Eb sont des sous-espaces vectoriels de
x − 3y + z + t = 0 3x + 10y + 5z + t = 0
 
E.
x + y − 3z + t = 0 2x + 5y + 5z − t = 0
2. Prouvez l’existence d’un couple (c, d) ∈ K2 de scalaires tels

 

x + y + z − 3t = 0 y−z+t = 0
 
que c(X − a) + d(X − b) = 1.
3. En déduire que E = Ea + Eb . Ea et Eb sont-ils supplémen-
Exercice 6 – Soit E = R3 . On considère les sous-espaces vecto- taires ?
riels F1 , F2 , F3 de E engendrés par F1 = {(1, 1, 1), (2, 3, 1)}, F2 =
{(−2, 1, 1)} et F3 = {(4, 7, 1)}. F1 et F2 (resp. F1 et F3 ) sont-ils Exercice 13 – Démontrez que F et G sont des sous-espaces vec-
supplémentaires ? toriels de E supplémentaires, dans les cas suivants :
1. E = C 1 (R, R), F = {f ∈ E : f (0) = f 0 (0) = 0} et G =
Espaces vectoriels & sous-espaces vectoriels {ax + b : (a, b) ∈ R2 }
2. E = Kn , F = {x ∈ E : x1 + · · · + xn = 0} et G = VectK (u),
Exercice 7 – Dans chacun des cas suivants dire si F est un espace où u = (1, · · · , 1).
vectoriel.
1. F = {f : R → R : f est paire}
Familles de vecteurs
2. F = {P ∈ C[X] : do P > 3}.
3. F = {(x, y) ∈ R2 : xy = 0} Exercice 14 – Soit E un espace vectoriel. On suppose que (i, j, k)
4. F = {(x, y) ∈ R2 : x − y = 2}. est une base de E. Considérons les vecteurs u1 = i − 2j − 3k, u2 =
−i − j + 3k, u3 = −2i + k et u4 = i + 2j − k.
5. F = {f : R → R : ∀x, f (x + π) = f (x)}
1. La famille {u1 ; u2 ; u3 ; u4 } est-elle génératrice de E ?
6. F = {u ∈ RN : u est monotone}
2. La famille {u1 ; u2 ; u3 ; u4 } est-elle libre ? sinon, déterminez
7. F = {u ∈ RN : u est convergente}
une relation entre les vecteurs u1 ; u2 ; u3 ; u4 .
8. F = {f : R → R : f est croissante}
3. La famille {u1 ; u2 ; u3 } est-elle libre ? en ce cas, est-ce une
base de E ?
Exercice 8 – On considère l’équation différentielle linéaire y 0 +
2et y = 0. Exercice 15 – 1. Soit n ∈ N et définissons fn : R → R par ∀x ∈
1. Montrez que l’ensemble S0 des solutions est un R-espace vec- R, fn (x) = cosn x. Montrez que la famille F = {fn ; n ∈ N}
toriel. est libre dans F(R, R).

TD 15 1 MPSI 3
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2. Montrer que F := {fα ; α ∈ R} est libre dans F(R, R), où Exercice 23 – Soit E = R2 [X] et f : E → E qui à tout polynôme
fα (x) = |x − α|, pour tout x ∈ R et tout α ∈ R. P ∈ E associe le polynôme f (P ) tel que f (P )(X) = P (X + 1) +
P (X − 1) − 2P (X).
Exercice 16 – Famille de polynômes étagée en degré Soit 1. Montrez que f est linéaire.
E = K[X]. 2. Déterminez son noyau et son image.
1. Soit n ∈ N∗ . On considère une famille (P0 , P1 , · · · , Pn ) de
polynômes échelonnée en degrés, i.e. ∀k ∈ [[0, n]], do Pk = k.
Exercice 24 – Soit E = C∞ (R, R) et φ : E → E l’application
Montrez que (Pk )16k6n est une famille libre de E.
définie par ∀y ∈ E, φ(y) = y 00 − 4y 0 + 3y
2. On considère une famille (Pi )i∈I , une famille de E étagée en
1. Montrez que φ est un endomorphisme de E.
degré, ie,
2. Déterminez son noyau. φ est-il injectif ?
∀(i, j) ∈ I 2 , (i 6= j) ⇒ (do Pi 6= do Pj ).
Exercice 25 – Soit E = C(R, R) et φ l’application définie sur E
Montrez que (Pi )i∈I est une famille libre.
qui à toute fonction f ∈ E associe la fonction g : R → R, définie
par
Exercice 17 – Soit a ∈ K et n ∈ N. Z x
n ∀x ∈ R, g(x) = tf (t)dt
1. Montrez que la famille B = {1, (X − a), · · · , (X − a) } est 0
une base de Kn [X]. 1. Montrez que φ est un endomorphisme de E.
2. Soit p 6 n. Déterminez les coordonnées de P = X p dans la 2. Est-il injectif, surjectif ?
base B

Exercice 18 – Soit E = C ∞ (R, R). On considère la famille Formes linéaires


(fk )k∈N∗ d’éléments de E définie par
Exercice 26 – Soit E = C([0, 1], R). On définit J : E → R par
∀x ∈ R, fk (x) = sin(kx)
Z 1
Montrez que (fk )k∈N∗ est libre dans E. ∀f ∈ E, J(f ) = f (t)dt.
0

Exercice 19 – Montrez que X n , X n−1 (1 + X), X n−2 (1 + Montrez que J est une forme linéaire sur E.
X)2 , · · · , (1+X)n est une famille libre de Kn [X]. Est-ce une base ?
Exercice 27 – Soit E = C([0, 1], R). On considère l’application
Images et noyaux d’applications linéaires appelée fonctionnel le de Dirac δ : E → R, f 7→ f (0)
1. Montrez que δ est une forme linéaire sur E.
3 2
Exercice 20 – Soit f : R → R définie par 2. Les sous-ensembles {f ∈ E : f (0) = 0}, {f ∈ E : f (0) = 1}
de E sont-ils des sous-espaces vectoriels de E ?
∀(x, y, z) ∈ R3 , f (x, y, z) = (2x − y, y + z)

1. Montrez que f est une application linéaire. Exercice 28 – Soit E = R3 [X]. Soit F = {P ∈ E : P (1) =
P 0 (2) = 0}. Montrez que F est un sous-espace vectoriel de E et
2. Déterminez le noyau et l’image de f . f est-elle injective ? sur-
donnez-en une base
jective ?
Exercice 29 – Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel tel
Exercice 21 – 1. Démontrez qu’il existe une application li-
3 2 que pour tout x ∈ E, la famille {x, f (x)} est liée. Montrez que f
néaire f : R → R , unique telle que
est l’application nulle ou une homothétie vectorielle.
f (1, 0, 0) = (0, 1), f (1, 1, 0) = (1, 0), f (1, 1, 1) = (1, 1)
Isomorphismes et automorphismes
2. Explicitez pour tout triplet (x, y, z) ∈ R3 , f (x, y, z).
3. Déterminez l’image et le noyau de f . f est-elle injective ? sur- Exercice 30 – Soit E = Rn [X]. On considère T : E → E l’ap-
jective ? plication qui à tout polynôme P ∈ E associe le polynôme Q défini
par Q(X) = P (X + 1). Montrez que T est un automorphisme de
Exercice 22 – Soit n ∈ N∗ . On considère l’application f : E.
Cn [X] → Cn [X] qui à tout polynôme P ∈ Cn [X] associe le po-
lynôme f (P ) tel que f (P )(X) = XP 0 − P Exercice 31 – Soit n ∈ N∗ un entier naturel non nul et D :
1. Montrez que f est linéaire. Rn [X] → Rn [X] l’application qui à tout polynôme associe son
2. Déterminez ker f et Im f . polynôme dérivé.
1. Montrez que D est un endomorphisme de Rn [X].

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2. Considérons l’application Γ l’application de Rn [X] dans lui- Exercice 38 – Soient f et g deux endomorphismes d’un espace
même définie par vectoriel E qui commutent. Montrez que Im f et ker f sont stables
par g.
Γ = IdR[X] + D + D2 + · · · + Dn .

Montrez que Γ est un automorphisme de Rn [X] et déterminez Exercice 39 – Soient f et g deux endomorphismes d’un espace
son isomorphisme réciproque. vectoriel E.
1. Comparez ker f ∩ ker g et ker(f + g), Im(f + g) et Im f + Im g.
Exercice 32 – Soit E un K-e.v. et f ∈ L(E) un endomorphisme 2. Comparez ker f et ker f 2 , Im f et Im f 2 .
de E vérifiant
f 2 − 3f + 2IdE = 0L(E) Exercice 40 – Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E.
1. Montrez que f est un automorphisme et exprimez f −1
comme Montrez que
polynôme de f .
Im f ∩ ker f = {0E } ⇐⇒ ker f = ker f 2
2. Montrez que ker(f − Id) et ker(f − 2Id) sont des s.e.v supplé-
mentaires de E. et
E = Im f + ker f ⇐⇒ Im f = Im f 2
Projecteurs et symétries
Miscellaneous
Exercice 33 – Soit p : R2 → R2 l’application définie par
Exercice 41 – Soit E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) un en-
∀(x, y) ∈ R2 , p(x, y) = (4x − 6y, 2x − 3y) domorphisme de E vérifiant la relation
1. Montrez que p est linéaire. f 3 + 2f 2 − f − 2IdE = 0.
2. Calculez p ◦ p. En déduire que p est un projecteur.
3. Déterminez une base de ker p et de Im p. Démontrez que pour tout vecteur x de E, il existe un triplet
(a, b, c), unique tel que
Exercice 34 – Soit v = (v1 , v2 , v3 ) ∈ R3 un vecteur de R3 véri-

 a ∈ ker(f − IdE )
fiant v1 + v2 + v3 = 1. On considère l’application φ : R3 → R3

b ∈ ker(f + IdE )

définie par :  c ∈ ker(f + 2IdE )

x=a+b+c

∀x = (x1 , x2 , x3 ) ∈ R3 , φ(x) = x − (x1 + x2 + x3 ).v
On notera :
1. Montrez que φ est un endomorphisme de R3 .
2. Démontrez que φ est un projecteur. E = ker(f − IdE ) ⊕ ker(f + IdE ) ⊕ ker(f + 2IdE )
3. Précisez les éléments caractéristiques de φ.

Exercice 35 – Soient p et q deux projecteurs d’un K-espace vec-


toriel E.
1. Montrez que p + q est un projecteur si et seulement si p ◦ q =
q ◦ p = 0.
2. Supposons que p+q soit un projecteur, montrez que ker p+q =
ker p ∩ ker q et Im(p + q) = Im p ⊕ Im q.

Endomorphismes

Exercice 36 – Soit E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) un en-


domorphisme de E vérifiant pour un entier p ∈ N∗ f p = 0 et
f p−1 6= 0. Montrez qu’il existe un vecteur x ∈ E tel que la famille
{x, f (x), · · · , f p−1 (x)} soit libre.

Exercice 37 – Soit E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) un en-


domorphisme de E vérifiant la relation f 3 = −f . Montrez que

E = ker f ⊕ Im f.

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