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f (M) = AM − MA.
Exercice 2:
On note Bc = (P0 , P1 , P2 ) la base canonique de R2 [X] et on considère f l’endomorphisme de R2 [X]
dont la matrice dans la base Bc est :
1 0 1
A= 0 1 0 .
1 1 1
1. Déterminer une base et la dimension du noyau de f .
2. Déterminer une base et la dimension de l’image de f .
3. L’application f est-elle bijective ?
4. On pose E2 = {P ∈ R2 [X]/f (P ) = 2P }. Déterminer une base et la dimension de E2 .
5. Soit P = aX 2 + bX + c, (a, b, c) ∈ R3 , un polynôme quelconque.
Exprimer f (P ) en fonction de a, b et c.
Exercice 3:
On considère R2 [X] muni de sa base canonique (P0 , P1 , P2 ) ainsi que l’application f ∈ L (R2 [X], R2 )
définie par :
f (P0 ) = (1, 0) f (P1 ) = (2, −1) f (P2 ) = (−3, 1).
1. Déterminer une base et la dimension de ker(f ).
2. Déterminer une base et la dimension de Im(f ).
3. L’application f est-elle bijective ?
4. Expliciter f (P ) pour P polynôme quelconque de R2 [X].
Exercice 5:
Soient E un K-espace vectoriel, f et g deux endomorphismes de E.
1. Montrer que ker(f ) ⊂ ker(g ◦ f ).
2. Montrer que ker(g ◦ f ) = ker(f ) ⇐⇒ Im(f ) ∩ ker(g) = {0}
3. Montrer que Im(g ◦ f ) ⊂ Im(g).
4. Montrer que Im(g ◦ f ) = Im(g) ⇐⇒ Im(f ) + ker(g) = E.
5. On suppose que E est de dimension finie. Montrer que les proposition suivantes sont équivalentes.
Sous-espaces stables
Exercice 6:
Soient f et g deux endomorphismes de E qui commutent : f ◦ g = g ◦ f .
Montrer que Im(f ) est stable par g.
Exercice 7:
1 1 0
On considère f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à la matrice M = −1 2 1.
1 0 1
1. Montrer que le plan P d’équation y + z = 0 est stable par f .
2. Déterminer une base (−
→
v ,→
−
w ) de P.
3. On pose →−
u = (1, 1, 1). Montrer que (→
−
u,−→v ,→
−
w ) est une base de R3 .
4. Déterminer la matrice de f dans la base (−
→
u ,−
→v ,−
→
w ).
Que remarquez-vous sur la forme de la matrice ?
2 0 0 3
Exercice 9:
Soit E = R3 et (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de E. Soit f l’endomorphisme de E défini par :
f (e1 ) = 2e2 + 3e3 f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3
Projecteurs, symétries
Exercice 10:
On se place dans R2 [X]. On pose M = X − 1, N = X 2 − 1 et L = X 2 − X + 1.
On pose de plus F = Vect(M, N) et G = Vect(L) et on note s la symétrie par rapport à F parallèlement
à G et p la projection sur F parallèlement à G.
1. Montrer que R2 [X] = F ⊕ G
2. Déterminer s(P ) et p(P ), avec P = aX 2 + bX + c, en fonction de a, b et c.
Exercice 11:
3 4 4
Soit f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à la matrice : A = −1 −1 −2.
−1 −2 −1
Montrer que f est une symétrie vectorielle et déterminer ses caractéristiques géométriques.
Exercice 13:
Déterminer la matrice de f relative aux bases canoniques des espaces considérés :
1. f ∈ L (R5 , R2 ) définie par f (x1 , x2 , x3 , x4 , x5 ) = (2x1 − 4x3 + 5x5 , −x1 + 2x2 − 3x3 − x5 )
2. f ∈ L (R2 [X]) définie par f (P ) = (X − 1)P ′ + P
1 2
3. Soit A = . On considère f ∈ L (M2 (R)) définie par f (M) = AM.
3 4
(On cherchera la matrice de f dans la base (E1,1 , E1,2 , E2,1 , E2,2 ) )
Exercice 14:
6 10 11
3
1. Expliciter l’endomorphisme de R dont la matrice relative à la base canonique est 2 6 5 .
−4 −8 −8
1 1 0
2. Expliciter l’endomorphisme de R2 [X] dont la matrice relative à la base canonique est 0 1 2.
0 0 1
Exercice 15:
Soit (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 . On définit l’endomorphisme ϕ de R4 par ϕ(ei ) = ei+1 pour
1 6 i 6 3 et ϕ(e4 ) = e1 .
1. Montrer sans calcul que ϕ est un automorphisme.
2. Déterminer la matrice A de ϕ dans la base canonique.
3. Calculer l’inverse de ϕ. En déduire la valeur de A−1 .
Exercice 16:
Soit n un entier naturel non nul fixé. On considère la fonction f définie sur R[X] par :
Exercice 18:
Soient E = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0} et F = {(x, y, z) ∈ R3 /x = −y = z}.
1. Montrer que R3 = E ⊕ F .
2. Soit p la projection sur E parallèlement à F . Déterminer la matrice de p dans la base canonique de
R3 .
3. Soit s la symétrie par rapport à E parallèlement à F . Déterminer la matrice de s dans la base
canonique de R3 .
Exercice 20:
Soit E un R-espace vectoriel de dimension 2n (n ∈ N∗ ). On considère f un endomorphisme de E tel
que f ◦ f = 0.
On suppose, de plus, qu’il existe des vecteurs u1 , . . . , un tels que la famille (f (u1), . . . , f (un )) est libre.
1. Montrer que dim(Im(f )) > n.
2. Montrer que la famille (u1 , . . . , un ) est libre.
3. Montrer que ker(f ) = Im(f ).
4. Montrer que E = ker(f ) ⊕ Vect(u1 , . . . , un ).
Correction de l’exercice 2:
1. Par définition ker(f ) = {P ∈ R2 [X]/f (P ) = 0}.
Notre problème ici est que nous ne connaissons pas de façon explicite f (P ). Il faut utiliser la matrice
A:
f (P ) = 0 ⇔ MatBc (f ) × MatBc (P ) = MatBc (0).
c
En écrivant P sous la forme P = aX 2 + bX + c, on a MatBc (P ) = b . Donc :
a
c 0 c+a=0
c = −a
f (P ) = 0 ⇔ A × b = 0 ⇔ b=0 ⇔ .
b=0
a 0 c+b+a=0
Correction de l’exercice 3:
1. Par définition ker(f ) = {P ∈ R2 [X]/f (P ) = (0, 0)}.
Encore un fois on ne connait pas ici f (P ) pour P quelconque, mais la donnée de f (P0 ), f (P1 ) et
f (P2 ) nous permet d’écrire la matrice de f relatives aux bases canoniques B1 de R2 [X] et B2 de
R2 :
1 2 −3
MatB1 ,B2 (f ) = .
0 −1 1
On peut donc résoudre f (P ) = 0, avec P = aX 2 + bX + c en écrivant :
f (P ) = f (aP2 +bP1 +cP0 ) = af (P2 )+bf (P1 )+cf (P0 ) = a(−3, 1)+b(2, −1)+c(1, 0) = (−3a+2b+c, a−b)
fa (e′1 ) = ae′1
fa (e′2 ) = e′2
fa (e′3 ) = e′2 + e′3
a 0 0
Donc on en déduit que Ta = 0 1 1
0 0 1
Correction de l’exercice 5:
1. Soit →
−
u ∈ ker(f ). On a alors :
g ◦ f (−
→
u ) = g (f (−
→
u )) = g(0) = 0
Donc −
→u ∈ ker(g ◦ f ).
En conclusion ker(f ) ⊂ ker(g ◦ f ).
2. • Sens direct :
Supposons que ker(g ◦ f ) = ker(f ). Soit − →u ∈ Im(f ) ∩ ker(g).
On sait alors que g( u ) = 0 et il existe a ∈ E tel que −
→
− →
− →u = f (− →
a ).
→
− →
− →
−
Or on remarque que g u ) = g ◦ f ( a ) = 0. Donc a ∈ ker(g ◦ f ) = ker(f ).
Ainsi f (−
→a ) = 0 et donc −→
u = 0.
On a bien Im(f ) ∩ ker(g) = {0}.
• Réciproque :
Supposons que Im(f ) ∩ ker(g) = {0}.
On sait déjà que ker(f ) ⊂ ker(g ◦ f ).
Soit −
→u ∈ ker(g ◦ f ). On a donc g(f (− → u )) = 0, et donc f (−→u ) ∈ Im(f ) ∩ ker(g)
→
− →
−
Ainsi, f ( u ) = 0 et donc u ∈ ker(f ).
En conclusion ker(f ) = ker(g ◦ f ).
3. Soit −
→u ∈ Im(g ◦ f ).
Alors il existe −
→a ∈ E tel que −→u = g ◦ f (− →
a ) = g (f (−
→
a )).
→
−
Donc u ∈ Im(g).
Ainsi Im(g ◦ f ) ⊂ Im(g).
4. • Sens direct :
Supposons que Im(g ◦ f ) = Im(g).
→
− →
−
Soit −
→
u ∈ E. On cherche à écrire −
→u sous la forme f (−
→
a ) + b avec −
→a ∈ E et b ∈ ker(g).
Analyse : Supposons que cette décomposition existe.
→ →
−
On aurait alors g(−
→
u ) = g ◦ f (−
→
a ) et b = − u − f (−
→
a ).
Synthèse : Comme g( u ) ∈ Im(g) = Im(g ◦ f ), il existe −
→
− →
a ∈ E tel que g(−
→
u ) = g ◦ f (−
→
a ).
Correction de l’exercice 6:
On doit ici montrer que g(Im(f )) ⊂ Im(f ).
Soit −
→
u ∈ Im(f ). On sait alors qu’il existe −
→
a ∈ E tel que −→
u = f (−→a ).
Donc on a g(− →
u ) = g(f (−
→
a )). Or f et g commutent donc g(− →
u ) = f (g(− →
a )).
→
−
Ainsi g( u ) ∈ Im(f ).
On a donc montré que g(Im(f )) ⊂ Im(f ) c’est-à-dire que Im(f ) est stable par g.
Correction de l’exercice 7:
Il est intéressant ici d’exprimer tout d’abord f (x, y, z) = (x + y, −x + 2y + z, x + z)
1. Les vecteurs de P sont de la forme (x, y, −y). De plus f (x, y, −y) = (x + y, −x + y, x − y) =
(x + y, −x + y, −(−x + y))
Donc f (x, y, −y) ∈ P.
Ainsi P est stable par f .
2. On a P = Vect((1, 0, 0), (0, 1, −1)). On pose − →v = (1, 0, 0) et −
→
w = (0, 1, −1).
→
− →
−
La famille ( v , w ) est génératrice de P et libre (deux vecteurs non proportionnels) donc c’est une
base de P.
3. On montre facilement que la famille (− →
u ,→
−
v ,−
→
w ) est libre.
La famille ( u , v , w ) est donc une famille libre de trois vecteurs et dim(R3 ) = 3 donc (−
→
− →
− →
− →
u ,−→
v ,−
→
w)
est une base de R3 .
4. Première étape :
f (−
→u ) = (2, 2, 2) = 2−
→
u + 0−
→v + 0−
→
w
f ( v ) = (1, −1, 1) = 0 u + 1 v + (−1)−
→
− →
− →
− →
w
→
− →
− →
− →
−
f ( w ) = (1, 1, −1) = 0 u + 1 v + 1 w
Correction de l’exercice 8:
Uniquement avec la forme de la matrice, on peut affirmer que F = Vect(X, X 2 ) est un sous-espace
stable par f .
En effet grâce à la matrice de f on sait que :
f (1) = 1 − 2X 2 + 2X 3
f (X) = 2X − X 2
f (X 2 ) = 3X − X 2
f (X 3 ) = −1 + 4X + 3X 3
Donc on a bien f (X) ∈ F et f (X 2 ) ∈ F , et comme (X, X 2 ) est une base de F on peut affirmer que
f (F ) ⊂ F .
Correction de l’exercice 9:
1. Une application linéaire est entièrement déterminée par les images des vecteurs d’une base de E.
Comme on nous donne ici f (e1 ), f (e2 ) et f (e3 ), on définit bien une unique application linéaire.
Explicitons cette application.
Pour tout vecteur −→
u = (x, y, z) ∈ R3 on a − →u = xe1 + ye2 + ze3 .
−
→
On a donc f ( u ) = xf (e1 ) + yf (e2 ) + zf (e3 ) car f est une application linéaire.
Ainsi, pour tout (x, y, z) ∈ R3 on a :
f (x, y, z) = x(2e2 + 3e3 ) + y(2e1 − 5e2 − 8e3 ) + z(−e1 + 4e2 + 6e3 ) = (2y − z, 2x − 5y + 4z, 3x − 8y + 6z)
2. Il suffit ici d’utiliser l’énoncé qui nous donne f (e1 ), f (e2 ) et f (e3 ).
0 2 −1
On a donc MatB (f ) = A = 2 −5 4
3 −8 6
3. a) Par définition ker(f − id ) = {−
E
→
u ∈ R3 /(f − id )(−E
→u ) = 0}.
On souhaite montrer que f (ker(f − idE )) ⊂ ker(f − idE ).
Soit −
→
u ∈ ker(f − idE ). Cela signifie que (f − idE )(− →u ) = 0 donc que f (− →u)=− →u.
On veut montrer que f ( u ) ∈ ker(f − idE ). Pour cela nous devons calculer (f − idE )(f (−
→
− →
u )).
→
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
On a (f − idE )(f ( u )) = f (f ( u )) − f ( u ) = f ( u ) − f ( u ) = 0 car f ( u ) = u .
Donc f (−
→
u ) ∈ ker(f − idE ), et ainsi ker(f − idE ) est stable par f .
b)
−x + 2y − z = 0
(x, y, z) ∈ ker(f −idE ) ⇔ f (x, y, z)−(x, y, z) = (0, 0, 0) ⇔ 2x − 6y + 4z = 0 ⇔ · · · ⇔ x = y = z
3x − 8y + 5z = 0
f (a−
→u +− →v ) = f (a(r, s) + (w, z)) = f (ar + w, as + z)
= (2(ar + w) − (as + z), 3(ar + w) + (as + z))
= (2ar + 2w − as − z, 3ar + 3w + as + z)
→
− →
−
et af ( u ) + f ( v ) = a(2r − s, 3r + s) + (2w − z, 3w + z)
= (2ar − as + 2w − w, 3ar + as + 3w + z)
On a donc f (a−
→
u +−
→
v ) = af (−
→
u ) + f (−
→
v ), c’est-à-dire f est une application linéaire.
f est donc un endomorphisme de R2 .
(ii) Déterminons ker(f )
ker(f ) = {(x, y) ∈ R2 /f (x, y) = (0, 0)}. Or :
2x − y = 0
f (x, y) = (0, 0) ⇔ ⇔x=y=0
3x + y = 0
0 0 1 0
3. ϕ−1 (e1 ) = e4 , ϕ−1 (e2 ) = e1 , ϕ−1 (e3 ) = e2 ,ϕ−1 (e4 ) = e3 .
0 1 0 0
0 0 1 0
Donc A−1 = 0 0 0 1.
1 0 0 0
Ainsi f est une application linéaire de R[X] dans R[X], c’est-à-dire un endomorphisme de R[X].
2. Au lieu de montrer que pour P quelconque dans Rn [X], f (P ) ∈ Rn [X], comme nous avons facilement
accès à une base de Rn [X], (sa base canonique (P0 , . . . , Pn )), il suffit ici de montrer que pour tout
k ∈ J0; nK, f (Pk ) ∈ Rn [X].
Or on a f (P0 ) = −nX ∈ Rn [X] car n > 1.
Et pour tout k ∈ J1; nK, f (Pk ) = (X 2 + 1)kX k−1 − nX k+1 = (k − n)X k+1 + kX k−1.
Lorsque k < n, on a bien k + 1 6 n donc f (Pk ) ∈ Rn [X], et f (Pn ) = nX n−1 ∈ Rn [X].
Donc pour tout k ∈ J0; nK, f (Pk ) ∈ Rn [X] et ainsi Rn [X] est stable par f .
3. On peut remarquer que f (X n+1 ) = (X 2 + 1)(n + 1)X n − nX n+2 = X n+2 + (n + 1)X n .
Donc f (X n+1 ) 6∈ Rn+1 [X] donc Rn+1 [X] n’est pas stable par f .