Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
11
Equations différentielles
Faire savoir
L’essentiel du chapitre
I. L’équation y’ +ay = 0 ( a réel)
Théorème 1
Les fonctions solutions de l’équation différentielle du premier degré y’ + ay = 0 ( a réel) sont les
fonctions x Ae-ax ( A réel quelconque).
Il existe une unique solution de cette équation vérifiant la condition initiale y(x 0) = y0 (x0 et y0 des réels
donnés).
Cette fonction est la fonction x y0ea(x x0 ) .
Le changement de fonction
Soit y une fonction affine sur R , et un réel, on définit alors la fonction Z par Z = ye-x, les
rudiments de calcul différentiel permettent d’avancer que :
y est une solution de l’équation différentielle y’’+ ay’ + by = 0 équivaut à : Z est solution de
l’équation :
a
Z’’ + (a +2)Z’ +(2 + a + b)Z = 0. Prendre = - s’impose ; nous voilà amenés à une équation
2
de référence, résumons :
a
x
Z ye
2
4
Démonstration
> 0 : Ecrivons = 2 ; un réel non nul.
a a
Les racines de l’équation caractéristique sont alors : r1 = ; r2 .
2 2
x x
De, Z’’= ( )Z et du théorème 2 nous tirons :A e 2 Be 2 (A ; B réels)
4
a a a
x ( )x ( )x
Avec Z = y e 2 , il vient : y = A e 2 ; soit y = A er1x Ber2x ( A ; B réels).
Be 2
a
= 0 : la racine double de l’équation caractéristique est r = - .
2
Nous avons, alors Z’’ = 0 d’où Z = Ax + B ( A, B réels)
a
x
La relation y = Z e 2 = Zerx conduit immédiatement à y =(Ax + B)erx ( A, B réels).
Solution Solution
Avec g(x) = -ex , il vient g’(x) = - ex, d’où g’(x) Posons g(x) = ax + b avec a, b réels, la fonction
-2 g(x) = ex, x (ax b) est solution de ( 1 )
la fonction g(x) = -ex est donc solution de E. signifie que : –a -6(ax +b) = -6x -1 ; on en déduit
Comme g’(x) -2 g(x) = ex pour tout réel x, il est aisément que a = 1 ; b = 0 ;
équivalent de dire f ’(x) -2 f(x) = ex ou la fonction x x est solution de (1).
f ’(x) -2 f(x) = g’(x) -2 g(x) L’égalité g’’(x) –g’(x) -6g(x) = -6x -1 vraie pour
d’une autre manière : f solution de E tout x, montre que f solution de (1) équivaut à
(f – g) ‘ - 2(f – g) = 0. f ’’ –f ’ -6f = g’’ –g’ -6g
Ainsi f est solution de E f – g solution de (E’). ou encore (f – g)’’ –(f – g)’ -6(f – g) = 0.
Les fonctions solutions de l’équation Ceci établi l’équivalence f est solution de (1)
y’ -2y = 0 étant les fonctions : f – g est solution de (2)
x Ae2x (A réel) . On en déduit que les les solutions de y’’ –y’ -6y = 0 sont les
solutions de( E) sont les fonctions A( e2x ex ). fonctions x Ae3x Be2x . On en déduit que
les solutions de (1) sont les fonctions :
x Ae3x Be2x +x : A et B réels quelconques.
Exemple. 3
Résoudre : y’’ +2y’ + 5y = 0
Solution
Les racines de l’équation caractéristique
r2 +2r + 5 = 0 sont les complexes conjuguées :
-1 +2i et -1–2i.
Nous en déduisons les fonctions solutions de cette équation différentielle qui sont
x e-x(Acos2x + Bsin2x) ( A ; B réels).
Exemples
1) Déterminer la fonction y telle que : 2) Le plan étant muni d’un repère oerthonormal
y’’ + 2y’ + 2y = 0 ; (xOy), existe-t-il une fonction f ayant les
y( 0) = 1 ; propriétés suivantes et si oui l’expliciter : f est
y’(0 ) = -1. solution de E : y’’ - 3y’ + 2y = 0
la courbe représentative de f passe le point
A(0 ; 1) et admet en ce point une tangente
parallèle à (Ox).
Solution Solution
L’équation caractéristique : Les conditions ci-dessus peuvent être résumées
r2 + 2r +2 = 0 a pour solution en :
-1 + i et -1 – i. f est solution de y’’ - 3y’ + 2 = 0 et f(0) = 1 ;
Les solutions de l’équation sont alors f ‘(0) = 0.
y = e-x(Acosx + Bsinx). Le théorème 4 affirme l’existence et l’unicité
Les conditions : d’une telle fonction.
y(0 ) = 1 et y’(0) = -1 conduisent à Explicitons
A = 1 et B = 0, donc la fonction cherchée est : L’équation caractéristique r2 -3r + 2 = 0 a pour
f(x) = e-xcosx. racines 1 et 2. Il existe donc deux réels A et B
tels que f(x) = Aex + Be2x.
Les conditions f(0) = 1 et f ‘(0) = 0 conduisent à
A + B = 1 et A + 2B = 0 d’où A = 2 et B = -1.
La fonction f est alors définie par f(x) = 2ex –e2x
.
Solution
Le bilan des forces appliquées sur le corps se résume au poids et à la force de freinage.
Le théorème fondamental de la dynamique permet alors d’écrire la relation (valable à chaque instant
t) :
mg –kv(t) = m(t) ( où (t ) est l’accélération à l’instant t).
En tenant compte de (t) = v’(t) on obtient
k
v’(t) + v(t) = g.
m
mg
Il est facile de voir que la fonction constante t
k
k
est une solution particulière de l’équation différentielle (1) : y’ + y = g.
m
k
t
Comme la solution générale de l’équation sans second membre est y = A e m ,
k
t mg
la solution générale de (1) est : t Ae m ,
k
mg
la condition initiale v(0) = 0 conduit à : A = ,
k
k
mg t
d’où l’expression de v : v(t) = (1 e m ) ,
k
mg
on vérifie que lim v(t) = v = ,
t k
v apparaît donc comme la vitesse limite du corps.
Solution
1) Choix du repère
L’axe horizontale (xx’) est muni d’un repère (O ; i ) où O est le point GO correspondant à la
position du centre d’inertie G du solide. Lorsque le ressort n’est pas tendu.
La position de g est alors repérée en fonction du temps t par son abscisse x(t) dans un repère :
G O G t x(t).i .
2) L’équation du mouvement
Bilan des forces exercées sur le système ‘’Solide ; Palette’’.
Ce système est soumis à son poids P , à la réaction R de l’axe orthogonal à l’axe, à la force T exercée
par le ressort : T = -k G O G = -k x(t).i et enfin à la force F' exercée par le liquide : F' f v =
f x '(t).i .
( A réel).
8) y’’ - 5y’ +6y = 5e ; (E) ;
2x