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Etude et dimensionnement d’une

microcentrale photovoltaïque alimentant un


moulin à manioc dans un milieu rural
INTRODUCTION
1. Contexte et justification :
De nos jours il n’est pas concevable de transformée manuellement une matière
première comme le manioc en produit fini. En effet le rendement de la
transformation manuelle est médiocre et demande beaucoup d’énergie humaine.

C’est ainsi que les machines appelée broyeurs ont vu le jour. Ces machines
servent a transformée un produit comme le manioc de l’état solide a l’état de
suspension ou sous forme de poudre.

Cependant, les broyeurs consomment beaucoup d’énergie, ce qui les rend plus
facile à exploiter dans les zones urbaines ou la fourniture en énergie est à la
portée de tout le monde. La situation n’est pas la même dans tous les pays. Dans
certains pays, le réseau national qui alimente certaine zone urbaine est très
instable.

Par contre, l’exploitation de ses machines dans les milieux ruraux est plus
problématique à cause du manque d’énergie. Dans ces régions rurales les
entrepreneurs ont recours aux centrales de secours tel que les centrales
thermique, éoliennes, photovoltaique, etc. … pour atténuer le problème
d’énergie. Ce dans ce contexte que nous étudiant le dimensionnement d’une
microcentrale photovoltaique alimentant un moulin a manioc dans un milieu rural
en république du Congo.

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2. Problématique :
La transformation des produits agricole est considère comme l’un des moteurs du
développement économique du Congo. Selon L’OMS le Congo produit plus de 1,5
million de tonne de manioc par an. Un rapport rédigé en 2009 indique La Banque
Mondiale et ses partenaires comptaient mobiliser les ressources du secteur privé
afin d’améliorer de façon significative la sécurité alimentaire du Congo en
augmentant de 242 000 tonnes la production annuelle de manioc du Congo.

Cependant, plusieurs contraintes notamment celle dite technologique freine les


initiatives de transformation des produits agricoles au Congo.

Par exemple, la pénibilité de l’extraction et la faible productivité de la production


traditionnelle du manioc à partir des bassines et des toiles en nylon constituent
l’une des contraintes de la technologie artisanale de transformation du manioc en
amidon. Cette opération soumet les fabricants aux courbatures, a une fatigue
permanente et a une perte de temps importante.

Ainsi, vu la forte croissance du marché du manioc et de l’amidon ainsi que les


contraintes liées à la production de ces deux produits qui continu d’être
artisanale, il est urgent de mécaniser les processus de production. La réussite
Cette de mécanisation passe par l’utilisation des microcentrales des productions
d’énergie tel que les microcentrales photovoltaique

3. Objectif :

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Vu la problématique ci-dessus, la présente étude a pour objectif d’étudier et de
dimensionne une microcentrale photovoltaique alimentant un moulin a manioc
dans un milieu rural en république du Congo.

4. Méthodologie :

5. Délimitation du travail :

6. Division du travail :

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CHAPITRE I : Généralité sur les broyeurs
I.1 Introduction
Ce chapitre présente en premier lieu l’étude des caractéristiques des
matériaux à broyer ainsi que leur mode de fragmentation, en second
lieu on va présenter les critères de choix d’un broyeur, les différents
types existant sur le marché et leur domaine d’utilisation et comment
les classer, afin qu’on puisse choisir un broyeur le mieux adapté pour le
broyage des Maniocs.

I.2 Le broyage
Le broyage est une opération unitaire visant à fragmenter un matériau pour en
réduire la taille afin de lui donner une forme utilisable ou d’en se séparer les
constituants. A cette fin, le matériau est soumis à des sollicitations mécaniques
qui entrainent une augmentation de son énergie libre.

Cette énergie, lors de la fragmentation peut être transformée suivant différents


processus en énergie élastique (mettant en jeu les défauts de réseaux qui

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donnent naissance à la fissuration), en énergie de surface (progression des
fissures et génération des fractures), et divers autres formes d’énergie (avec
comme possible conséquences l’amorphisation superficielle ou massique des
solides cristallins, l’agglomération, les transitions polymorphiques, les réactions
mécanochimiques).

I.3 Définition d’un broyeur :

Un broyeur est une machine ou appareil dont la fonction est de broyer, de


concasser, de réduire à l’état de particule.

I.4 Autre Définition d’un broyeur

Un broyeur est une machine de broyage des matériaux qui est constitué
généralement en deux parties suivante :

I.4.1. Partie mécanique

Qui comporte une trémie, des axes, des utiles de broyage (couteaux, lames,
matériaux …), un réducteur de vitesse, et une carcasse qui assure l’assemblage de
tous ces éléments.

I.4.2. Partie électrique :

Qui contienne un circuit de commande (tableau de commande), et un circuit de


puissance (moteur électrique ou thermique).

I.5 Types de broyeurs et concasseurs

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Il existe plusieurs critères pour cataloguer les broyeurs, soit selon le mode de
broyage et on trouve des broyeurs rotorique ou statorique, ou selon les utiles de
broyage que ce soit des marteaux, des billes, ou des couteaux…etc.

I.5.1 Broyeurs à couteaux

Définition

Le broyeur a couteaux permet la destruction/réduction des matières


souples. Avec une précision et une netteté remarquables, la
granulométrie à la sortie peut aller jusqu’à 1mm.

Fonctionnement

Parfois appelés granulateurs, ils mettent en œuvre un système rotor-stator qui


cisaille le produit broyé. Leur capacité de prod1uction dépend de la puissance
fournie (de l’ordre de 250 à 1500 watts), de la vitesse du rotor ainsi que de la
longueur et du nombre des couteaux dont la forme peut aussi éventuellement
varier. Ces appareils sont particulièrement recommandés pour le traitement des
matériaux fibreux tels que les légumes, les plantes aromatiques et certaines
épices mais aussi pour les matières plastiques et papier. Les tailles obtenues sont
généralement de l’ordre de 1 à 6 mm A titre indicatif, les débits peuvent être très
importants et dépasser plusieurs dizaines de tonnes à l’heure comme lors du
broyage des betteraves en sucrerie. Certains appareils sont ; unis de dispositifs
d’alimentation permettant d’introduire des pièces de grandes taille.

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Image I.1 : schéma d’un broyeur à couteux

Caractéristique :

La technique du broyeur a couteaux SM100 de fond utilisé, ils sont évacués puis
collectés dans le bac de récupération. La vitesse de rotation du rotor à 1390
tr/min pour 50 Hz (1690 tr/min pour 60 Hz) assure un broyage soigneux, rapide et
produit peu de poussières. La puissance du moteur est de 1500 watts.

I.5.2 Broyeur à marteaux

Définition

Appareil permettant de réduire des produits de masse moyenne à lourde


en percutant la matière par des marteaux pendulaires. La granulométrie
finale peut aller de moyenne (20mm) à fine (200µm).

Fonctionnement

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Le broyeur a marteaux est composé d’un rotor assemblé axialement, tournant
dans une chambre de broyage dont la partie inferieur est un tamis. Le produit
introduit dans la chambre est frappé par les marteaux en rotation rapide, et
quitte la chambre lorsqu’il peut passer à travers le tamis du fond.

Ils produisent une réduction de taille par impact entre les particules et une
surface dure. Les principaux facteurs régissant le procédé sont :

-la taille et la forme du tamis associé

-le type de marteaux.

-la vitesse périphérique des marteaux (20 à 60m.s-1)

Image I.2 : Les différents types du broyeur à marteaux

Caractéristique

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 Débit: fonction de la finesse de la grille (environ 100 kg/h pour une
grille de 1,2 mm)
Les grilles les plus courantes ont des perforations de 0,7 à 1,5 mm
(maxi 5 mm)
 Capacité trémie: environ 5 kg de grains
 Poids : 120 kg
 Moteur électrique: 3 kW

I.5.3 Concasseur à cône

Définition

Fonctionnement

Les concasseurs giratoires sont utilisés pour les roches dures et très dures et
d’après leur destination sont divisés concasseurs grossiers, intermédiaires et fins.

Dans tous les types de ces concasseurs le minerai est écrasé entre une couronne à
axe vertical (stator ou cône fixe) et un noyau conique (rotor ou cône mobile) dont
l’axe est animé d’un mouvement spécial : point supérieur fixe, point inferieur
tournant dans un plan horizontal. La superficie du cône mobile en rapprochant de
celle du cône mobile écrase le minerai se trouvant entre elles. Lors du recul de la
superficie du cône mobile de celle du cône fixe s’effectue le déchargement du
produit concassé sous l’action de la pesanteur.

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Image I.3 : schéma d’un concasseur à cône

Caractéristique

On distingue trois types de concasseurs giratoires d'après leurs constructions


(img.I.9) :

-concasseur giratoire à arbre vertical fixe (img.I.4. a) ;

-celui à arbre suspendu fixé à l'articulation en haut (img.I.4. b) ;

-celui à arbre à console soutenu en bas (img.I.4.c) ;

Actuellement, à l'échelle industrielle les constructions des concasseurs giratoires


présentées par les schémas 11.b et 11.c sont plus répandues.

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Image I.4 : Schémas cinématiques des concasseurs giratoires

1 – cône fixe (stator). 2 –cône mobile (rotor). 3 – commande. 4 – suspension


articulée supérieure. 5 -suspension articulée inférieure. 6– distributeur.

I.5.4. Concasseur à mâchoire

La chambre de concassage est constituée par deux mâchoires disposées en V dont


l’une est fixe et l’autre mobile. Cette dernière est articulée autour d’un axe
horizontal qui peut être placé à la partie supérieure de l’appareil ou à la partie
inférieure. Les mâchoires opèrent entre deux plaques latérales. Les matériaux
sont concassés par compression et s’évacuent par gravité (Blazy et Jdid, 1991).

Selon le mode de transformation d’un mouvement vertical, créé par un système


excentrique ou bielle, en un mouvement de battement périodique communiqué à
la mâchoire mobile.

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Image I.5 : Les composants d’un concasseur à mâchoire

On distingue deux types de concasseur à mâchoire :

A. Concasseurs à mâchoire à simple effet ou simple bielle

Dans ce type de concasseur les battements sont obtenus par l’action d’un arbre à
excentrique actionnant une mâchoire mobile dont la partie inferieure est rendu
solidaire d’un volet.

B. Concasseurs à mâchoire à double bielle

Ces types de concasseurs possèdent deux volet ou plaques d’articulation,


communiquent le mouvement à la partie inférieure de la mâchoire suspendue.

Dans les deux types de concasseurs, l’angle de prise est de 20 à 27. La cohésion
volets mâchoires est assurée par une barre de liaison munie d’un ressort placé à
l’extérieur du bâti.

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L’énergie est conservée grâce à un volant rotatif solidaire de l’arbre horizontal
(Blazy et Jdid,1991)

Image I.6 : Schéma d'un concasseur à mâchoire

I.5.5. Concasseur à percussion

Les concasseurs à percussion utilisent une technique qui consiste à concasser le


produit alimenté par choc plutôt que par pression. Le phénomène d’attrition est
également utilisé dans ce type de concasseur par le réglage des écrans. Les grands
concasseurs à percussion présentent une capacité de l’ordre de 1500t/h.

Le rotor du concasseur est généralement équipé de marteaux ou de couteaux, en


fonction du type de matériau à concasser. Les couteaux seront préférés au
concassage des matériaux mous, élastique, fibreux ou collants (argile par
exemple) tandis que les marteaux seront préférés pour des matériaux durs et
abrasifs (roches par exemple).

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Cette machine combine l’énergie de rotation avec l’énergie de percussion pour
concasser les matériaux. Si les granulats ne sont pas cassés par la percussion des
blocs. L’énergie supplémentaire emmagasinée lors de la frappe permet de les
casser lors de la rencontre avec les marteaux du rotor (ou couteaux).

Cette machine fonctionne généralement en continu.

Il y’a une différence fondamentale entre le matériau concassé par compression


(précédemment introduit) ou par impacte. Dans le matériau concassé par
compression, des contraintes internes restent et peuvent aider à une deuxième
réduction de taille. L’impact, lui, donne une fracture directe sans qu’il ne reste des
contraintes internes.

Image I.7 : Schéma du concasseur à percussion

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I.5.6. Broyeur à boulets

Définition :

Constitué d'un cylindre en rotation sur son axe horizontal, contenant


une charge de boulets, dans lequel on introduit un matériau à broyer
finement.

Fonctionnement :

Cette classe est représentée essentiellement par les tambours, broyeurs à boulets
ou à libres.

Prenons le cas d’un broyeur à boulets continus qui met en œuvre un mode de
fragmentation complexe ou interviennent simultanément des forces de
frottement, d’écrasement et de percussion. Il se compose d’un tambour cylindro-
conique revêtu intérieurement de plaques de blindage et partiellement rempli de
corps broyant (ici, des boulets mais des galets ou des barres sont également
employés). La rotation du broyeur provoque le brassage du matériau à traiter
avec les boulets.

Le broyage peut s’effectuer en voie sèche avec boulets.

La nature et la quantité de corps broyant sont en fonction de la nature du


matériau à traiter et de ses granulométries d’entrée et de sortie.

Le broyeur travaille généralement en association avec un appareil de classification


(boucle fermée avec un crible ou un hydro cyclone) destiné à retirer du produit
broyé les particules ayant atteint la taille désirée et ne renvoyer au broyage que
les fractions n’ayant pas encore atteint ce degré de finesse (charge circulante).

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Image I.8 : Schéma du broyeur à boulets.

Caractéristique :

Technologie
À boulets
Orientation
Horizontal
Applications produit
Pour verre, pour céramique
Vitesse de rotation
Max: 85 rpm (534 rad.min-1)

Min: 50 rpm (314 rad.min-1)


Puissance moteur
1 kW, 2 kW (1 hp)
Longueur de la machine
600 mm, 800 mm, 1 000 mm, 1 250 mm (24 in)

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Largeur de la machine
600 mm, 800 mm (24 in)
Hauteur de la machine
1 000 mm, 1 025 mm (39 in)
Poids de la machine
150 kg, 210 kg, 400 kg, 500 kg (331 lb)
I.5.7. Broyeur à cylindres

Définition :

Appareil dans lequel on réalise l'opération de broyage. Dans les broyeurs à


cylindres, la matière est écrasée entre deux cylindres en acier à axes
parallèles tournant en sens inverse.

Fonctionnement :

Dans ce type de broyeurs le broyage s’effectue par l’écrasement ininterrompu


avec la trituration du minerai par les cylindres tournants dans les sens inverses.
On utilise ces concasseurs pour les minerais de moyenne à dureté élevée.

Les cylindres de broyage à haute pression correspondent en quelque sorte à la


nouvelle génération des concasseurs à rouleaux, et sont de plus en plus présents
dans l’industrie extractive. L’avantage de ce dernier est que l’espace entre les
cylindres est modulable tandis que pour le modèle précèdent, il était fixe. Grâce à
l’électronique, l’écart entre les rouleaux peut être module suivant le type de
roche extraite traité.

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Image I.9 : Schéma cinématique du broyeur à cylindres lisses.

Les cylindres sont revêtus par les bandages en acier de manganèse et tournent
dans les paliers. L'un des axes de rotation est fixe et l'autre est mobile et
maintenu par le paquet de ressorts ce qui assure la protection du concasseur
contre les corps non concassables. Les cylindres peuvent être dentés ou lisses,
sont entraînés en rotation par une transmission à courroie trapézoïdale par
l'intermédiaire du moteur électrique.

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Image I.10 : Schéma cinématique du broyeur à cylindres dentés.

Caractéristique :

Le broyeur à cylindres est disponible en une, deux ou trois étapes de


broyage. La capacité est comprise entre 10 et 60 t/h avec une puissance
motrice comprise entre 22 et 55 kW (moteur avec commande à courroie
trapézoïdale et engrenage). On peut choisir entre des longueurs de cylindre
de 1000 mm et 1500 mm et entre des diamètres de 300 ou 400mm. Ainsi, tout
objectif, toute capacité, toute qualité de produit et beaucoup d’autres critères
peuvent être atteints. Tous les cylindres sont fabriqués en acier spécial, en
fonte en coquilles. La construction modulaire du broyeur à cylindres assure
une utilisation variable.

I.5.8. Broyeur à disques FFC-37

Définition :

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Fonctionnement :

Ils se caractérisent par l’interchangeabilité de couples rotor-stator (broches,


disques de cisaillement) qui leur donne une grande diversité d’applications.

Il existe deux catégories principales de broyeur a disque, ceux avec des surfaces
moulées et ceux avec surface planes. L’équipement des deux catégories se
compose de disques ronds parallèles les uns aux autres. Le matériau est alimenté
en continu dans l’espace entre le disque rotatif au niveau de l’axe de la chambre
de broyage et projeté par force centrifuge entre le disque fixe du stator. Selon le
type de machine, l’un ou les deux disques peuvent tourner. Dans le cas où les
deux disques tournent, le deuxième disque tourne en sens inverse. Dans es
broyeur a boche, les disques ont plusieurs broches métalliques, placés
symétriquement e concentriquement sur les surfaces du disque. Les broyeurs à
disques plat peuvent être verticaux ou horizontaux.

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Image I.11 : schéma cinématique du broyeur à disque

Caractéristique :

- Vitesse de rotation de l'arbre principale : 3600 tr/min

- Diamètre extérieur de rotateur : 370 mm

- Nombre de vitesse oblate de la coiffe : 4 p.c.

- Nombre de vitesse d'articulation de la coiffe : 8 p.c.

- Cercles des engins carrés de la roue dentée : 2 cercles

- Pas entre vitesse oblat et écran : 16.5 mm

- Taille du tamis : 3.6/1.2-0.6 mm

- Dimensions (L*l*h) : 1050*680*1325 mm

- Moteur : 11 kW

- Poids avec moteur : 224 kg

I.6 Conclusion sur les broyeurs

Finalement les broyeurs en général quel que soit leurs types ou leurs tailles, sont
des machines mécaniquement impressionnantes et leur fonction ne s’arrête pas
là. Elle apparait aussi dans leur simplicité en même temps, et leurs modes de
fragmentation consistent à soumettre le solide à fragmenter à une contrainte
crée par des forces de cisaillement. Par conséquent, ils nous permettent de
réduire le volume.

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Dans notre étude nous allons utiliser le broyeur a marteau qui est prévu pour le
manioc, maïs etc…très souvent utiliser pour les broyages fin.

CHAPITRE II. DIMENSIONNEMENT D’UNE MICROCENTRALE


PHOTOVOLTAIQUE ET LA MACHANE A BROYER

II.A : DIMENSIONNEMENT D’UNE MICROCENTRALE PHOTOVOLTAIQUE

II.1 Présentation de l’installation :

appareils Nombres Prix Fréquence Puissance Energie


unitaire ou durée (KW) (kWh)
d’utilisation
quotidienne
Lampes 3 25 12h/j 0,075kw 0,9kwh
Moteur 1 3000 12h/j 3kw 36kwh
Total= 3,075kw 36,9kwh

1- Bilan des puissances :


-Puissance totale : 3,075kw
-énergie totale :36,9kwh
3- calculs et choix des éléments du système :
a- Energie à produire
Ec 36 , 9
Ep= k → 0 , 65
=56,769kw

Ep=56,769 KW

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b- Puissance crête Pc du générateur PV l’autonomie de 5jours en cas de mauvais
temps :
Ir=5
Ep=56,769 kw
Ep 56,769
Pc= Ir →Pc= 5 =11,354 kwc
Pc=11,354 KWC

A partir de la puissance crête des panneaux déterminer panneau Mono Solar


(RAGGIE) le nombre des panneaux solaire nécessaires à l’installation.

Puissance crête d’un panneau Mono Solar (RAGGIE) est de 0,640 kw.

N = Pc / puissance crête unitaire panneau =11,354/0,640= 18panneaux

Nombre=18 panneaux

c- Calculer la capacité des accumulateurs nécessaires à ce système ainsi que leur


nombre :
C : capacité de la batterie en ampère. Heure (Ah)
EC : énergie consommée par jour (kWh/j)
N : nombre de jour d’autonomie
D : décharge maximale admissible (0,8 pour les batteries au plomb)
U : tension de la batterie (V)
Ec . N 36 , 9 x 5
C= D . U → C= 0 , 8 x 24 =9,609 kWh

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C=9,609 kWh

Le parc batterie sera constitué d’accumulateur de 2 V chacun, le système


fonctionnant sous 24 V les accumulateurs seront couplés en série.
Nbre = 24 / 2 = 12 accumulateurs
Nombre = 12 accus

II.2 Choix des câbles :


C’est sur la partie courant continu de l’installation que les intensités sont les plus
importantes, c’est donc dans cette partie que se pose le problème des pertes
joules et des chutes de tensions dans les câbles. On vous demande donc de
déterminer les sections des câbles entraînant le moins de chute de tension
possible entre les panneaux et l’onduleur-chargeur, mais aussi entre les batteries
et l’onduleur-chargeur.
Données complémentaires :
• Chute de tension maximale entre panneaux –→ boîte de raccordement ; boîte
de raccordement –→ onduleur et batterie –→ onduleur = ∆U = 2%
• Puissance nominale de l’onduleur P NOM = 1 KW
• Conducteurs en cuivre (ρ = 1,6 10-8 Ω.m).

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a) Calculez le courant de sortie d’un panneau à sa puissance nominale :
I = P/U =640/ 24 = 7 A

I=26,66 A

b) Déterminez la section des conducteurs entre les panneaux et le boîtier de


raccordement :
∆U = 24 x 0,02 = 0,48 V donc R max de la ligne R= ∆U /I = 0,48 / 7= 0,068 Ω
S = (ρ.L) /R= (1,6 10-8. 14) / 0,092 = 2.10-6 m² soit un câble d’une section de 2
mm² on prendra donc des câbles de 2,5 mm²
c) Calculez le courant circulant entre le boîtier de raccordement et l’onduleur :
La puissance crête du champ photovoltaïque Pc = 12 x 640 = 7,68 kW
I = Pc / U = 11354 / 24 =473 A

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d) Déterminez la section des conducteurs entre le boîtier de raccordement et
l’onduleur : ∆U = 24 x 0,02 = 0,48 V donc R max de la ligne R= ∆U /I = 0,48 / 473 =
0,00101 Ω
S = (ρ.L) /R= (1,6 10-8. 20) / 0,00101 = 31.10-4 m²
Soit un conducteur d’une section minimale de 42 mm² (section normalisée 50
mm²)
e) Calculez le courant circulant entre les batteries et l’onduleur lorsque celui-ci
débite sa puissance nominale :
I max batteries = P max onduleur / U batterie = 1000 / 24 = 42 A
F) Déterminez la section des conducteurs entre le parc batterie et l’onduleur :
∆U = 24 x 0,02 = 0,48 V donc R max de la ligne R= ∆U /I = 0,48 /42 = 0,0114 Ω
S = (ρ.L) /R= (1,6 10-8. 8) / 0,0114 = 11.10-5 m²
Soit un conducteur d’une section minimale de 11 mm
II.3 Schéma électrique :
• Branchements des panneaux
• Couplage des batteries et raccordement à l’onduleur

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27
II.B : DIMENSIONNEMENT DE LA MACHINE A BROYER

Image de la machine a broyer (moulin)

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Image moteur asynchrone

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II.4 Devis estimatif :
Compléter ci-dessous le devis estimatif des principaux composants de
l’installation photovoltaïque.

Désignation Nombre Prix unitaire Sous total

Moteur asynchrone 1 150.000 FCFA 150.000 FCFA


Moulin 1 150.000 FCFA
Panneaux 640w 18 120.000 FCFA 2.160.000 FCFA
Batterie 12 100.000 FCFA 1.200.000 FCFA
Onduleur 1 85.000 FCFA 85.000 FCFA
Lampes LED 25w 3 2000 FCFA 6000 FCFA
Prises 2 500 FCFA 1000 FCFA
Câbles 2x 2,5 mm2 84m 500 FCFA 42.000 FCFA
Câbles unipolaire 25 8m 2.000 FCFA 16.000 FCA
mm2
Articles de connexions 1 60.000 FCFA 60.000 FCFA
et de pontage des
batteries
Boite de raccordement 1 48.750 FCFA 48750 FCFA
des panneaux et
cosses
Total= 3.768.750 FCFA

Nb : la mains d’œuvre n’est pas inclus

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CHAPITRE III. MAINTENANCE PREVENTIVE DE LA MACHINE ET LES
PERSPECTIVES

III.1 Plan de maintenance préventif

Pour veiller au bon fonctionnement de nos matériels nous avons prévu un plan de
maintenance préventive systématique :

Types Périodes Equipements Durée


d’interventions d’intervention
Apres dix (10)  Moteur
jours de asynchron
inspection fonctionnement e 2h30
 Broyeur
 Batterie
 onduleur
Apres dix (10)  Moteur
jours de asynchron
Contrôle fonctionnement e 2h30
 Broyeur
 Batterie
 onduleur
Apres dix (10)  Moteur
jours de asynchron
Visite fonctionnement e 2h30
 Broyeur
 Batterie

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 onduleur
Nb : Notre installation subira trois (03) types d’intervention chaque mois.

III.2 Les perspectives :

Faire un petit tableau de comparaison entre un moulin alimenté par un réseau


principal, un groupe électrogène et une microcentrale photovoltaïque

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CONCLUSION :
Le travail qu’on a présenté porte sur l’étude et dimensionnement d’une
microcentrale photovoltaique alimentant un moulin a manioc dans un milieu rural,
afin d’assurer totalement la transformation du manioc de l’état solide a l’état de
suspension. Les premiers objectifs ont été d’effectuer une étude générale sur les
différents types des broyeurs, d’évaluer les potentialités de chaque broyeur et de
proposer le broyeur adapté à notre étude.

Dans un deuxième temps nous avons dimensionné une microcentrale


photovoltaique, afin de définir le nombre total des outils, des matériels a utilisés et
de connaitre le cout général de notre étude.

Puis nous avons établi un plan de maintenance pour éviter tout risque de panne ou
d’arrêt inopiné de notre installation.

Et en suite nous avons fait une perspective des différents formes d’énergie, pour
bien réaliser l’importance et l’avantage de l’énergie photovoltaique.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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TABLE DE MATIERES

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