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L’alimentation du broyeur
Notes
Optimisa tion
tion des broyeurs
broyeurs à
b o u le ts
L’alimentation du broyeur
Les matières à broyer
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Granulométrie des matières
u La finesse coûte de l’énergie !
– La finesse peut s’exprimer par exemple grâce au d 80
des particules,
– réduisons, trois fois de suite, d’un facteur 10, la taille
d’une particule de clinker,
énergie nécessaire
Il faut seulement 2 kWh/t
30 mm 3 mm pour passer de 30 à 3 mm
Notes
Notes
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Granulométrie des matières
u ... elle influe sur l’efficacité du broyage. Il faut
éviter :
les blocs de plus de 50 mm
+ +
des tailles de constituants
très différentes
clinker laitier calcaire
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Granulométrie des matières
Exemple de perte d’efficacité :
u Gros blocs de calcaire, en CPJ (25% calcaire)
– cause : concasseur, usé ou déréglé, laisse 10%
de blocs entre 50 et 150 mm
– conséquences au broyeur :
t travail de la charge très perturbé,
t bouchages, marche très irrégulière,
t chute de production (15%).
– solutions :
t maintenir le concasseur en état,
t mettre en place un criblage.
Notes
Notes
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Granulométrie des matières
Autre exemple :
u Dégradation du d80 clinker de 15 à 20 mm
et , malgré une augmentation d’énergie théorique
négligeable....
– conséquences :
t perte d’efficacité de broyage => pertes de production.
– solutions :
t on devrait ajouter au C1 des boulets >90 mm mais NON!
t maintenir les conditions de cuisson,
t maintenir le refroidissement et le concassage clinker.
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Humidité des matières
u Tous les broyeurs sont concernés
– crus,
– combustibles,
– ciments à forts taux d’ajouts.
Notes
Notes
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Humidité des matières
u pour le maintien des conditions de fonctionnement
au broyeur :
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Humidité des matières
u Conséquences - Remèdes
Notes
u Les conséquences les plus fréquentes d'une humidité trop forte sont des collages dus
au coating entre particules, entre matière et boulets, blindages, cloisons; ce sont aussi
les risques d'obturation des lumières de cloisons, avec une réduction des possibilités
de transfert de la matière, et de ventilation. Dans tous les cas, il y aura des instabilités
de marche du broyeur, parfois des difficultés au niveau de l'élévateur (si la matière
sortie broyeur est encore à plus de 1% d'humidité par exemple).
u Finalement, ce sont des pertes de production, d'énergie et dans certains cas des
pertes de finesse de plus ou moins longue durée.
u Enfin, si l'un des constituants est très humide, et si ce constituant a une meilleure
broyabilité que les autres (cas d'un CPJ avec calcaire très humide), la limite globale
admissible pourra être réduite.
Notes
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Humidité des matières
u Conséquences - Remèdes
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Température des matières
u Un optimum qui concerne surtout le clinker est à
rechercher
t dans le cas de ciments avec ajouts, un clinker chaud aide au
séchage dans la chambre 1
t mais il est préferable de ne pas dépasser 70°C en ciment pur
sinon risque de déshydratation excessive du gypse
t inversement, il faut éviter un clinker trop froid avec une forte
ventilation car on risque de ne pas former assez de semi-
hydrate dans le ciment
u Pour un bon contrôle :
– maitriser le refroidissement clinker et gérer le stock
– utiliser le(s) broyeur(s) ciment en continu
Notes
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Broyabilité des matières
u Généralités
– pour les crus : la broyabilité dépend de la carrière
d’origine
t pour la plupart des crus, l’énergie de broyage industrielle est
de : 13 + 3 kWh/t
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Broyabilité des matières
u Généralités
– la mesure Lafarge de broyabilité est relative, et liée à
la finesse recherchée
t crus et charbons : la broyabilité s’exprime en valeurs assez
constantes des rejets à 90-100 µm et 200 µm
t clinker : la broyabilité s’exprime à une finesse Blaine ou
bien à un passant 8 µm donné
exemple: “moyenne Lafarge”
SSB 3000: 35 kWh/t au broyeur
SSB 3500: 46 kWh/t au broyeur
Généralités
u La notion de broyabilité est très importante, mais pas facile à définir.
u Pour la plupart des crus, qui sont en moyenne trois fois plus faciles à broyer que les
clinkers, on peut dire que l'énergie de broyage industrielle en broyeur à boulets se situe
dans une gamme de 10 à 16 kWh/t (énergie prise par le broyeur et non pas par
l'ensemble de l'atelier).
u Au contraire, pour un clinker, la broyabilité varie beaucoup d'une usine à l'autre, et
éventuellement aussi au cours du temps selon les conditions de cuisson.
Notes
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Broyabilité des matières
u Clinker,
– la broyabilité d’un clinker dépend beaucoup de la cuisson
et de la composition chimique (cru + combustible)
– parmi les facteurs les plus importants :
t saturation en chaux,
ü 1% de bélite en plus = + 0,4 kWh/t,
favoriser C3S
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Broyabilité des matières
Clinker ,
u Les facteurs qui influencent le plus la broyabilité d'un clinker sont liés aux conditions de
sa cuisson, qui doivent dans tous les cas être régulières.Les matières premières
d'origine interviennent, indirectement, dans la mesure de leur aptitude à la cuisson
(plus elles sont faciles à cuire, moins il y a de risque de surcuisson et plus le clinker
sera facile à broyer).
u Parmi ces facteurs :
– La saturation en chaux :
t pour un clinker donné, l'augmentation de la bélite entraîne une
augmentation de l'énergie de broyage pouvant atteindre 0,4 kWh/t par %
de bélite en plus. Il faut donc favoriser l'alite ou le SO3.
u Conditions de cuisson
– Les conditions de cuisson : on évitera la surcuisson, on essaiera d'avoir une
zone courte et chaude de façon à obtenir de petits cristaux d'alite favorables à la
broyabilité.
– Pour maintenir ces conditions favorables, il faut un refroidissement rapide.
– Enfin, le niveau de SO3 : les combustibles de substitution donnent souvent un
niveau de sulfates élevé : on risque alors de réduire la broyabilité, s'il y a un
excès de sulfate par rapport aux alcalins. Un compromis est à trouver car SO 3
augmente aussi la réactivité du clinker.
u En résumé :
– La broyabilité d'un clinker dépend beaucoup de la cuisson, il faut éviter d'abord
les fortes variations, coûteuses en énergie de broyage.
– Conditions de cuisson et de refroidissement : avoir une zone courte (dans les
fours à voie sèche) et un début de refroidissement rapide, donne de petits
cristaux favorables à la broyabilité et la réactivité du clinker. Au contraire, la
surcuisson rend le broyage plus difficile; en outre, elle limite les résistances et
augmente les temps de prise du ciment.
Notes
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Importance de la régularité
u Un broyeur a besoin d’une alimentation constante
en qualité et quantité
– Cela implique le contrôle
t des stocks, des trémies,
t de la fiabilité des extracteurs et des transporteurs,
t de la fiabilité, précision, justesse des doseurs.
u Limiter le nombre de produits
t il est impossible d’optimiser l’installation pour plusieurs
produits très différents, et donc souhaitable de spécialiser
les broyeurs par produit.
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Résumé
u La finesse coûte de l’énergie
– plus le produit est fin et plus il est coûteux à
produire
– l’énergie de broyage augmente plus vite que la
finesse
u Optimiser l’alimentation concerne :
– la granulométrie
– l’humidité
– la température
– la broyabilité
– la régularité
Post Sevilla - Module 5 1 6
Notes
Importance de la régularité
u Pour conclure, insistons sur le fait qu'il ne suffit pas de respecter en moyenne toutes les
conditions relatives à la granulométrie, l'humidité, la température, la broyabilité des
matières à broyer.
u L'optimisation d'un broyeur à boulets nécessite avant tout une alimentation constante
en qualité, et aussi en quantités :
t totale (débit d'alimentation)
t relative (proportions des constituants)
-> cela implique le contrôle strict :
ü des stocks, des trémies, (éviter les mélanges...)
ü de la fiabilité des extracteurs et des transporteurs, (interaction avec
granulométries, humidités ...)
ü de l'adaptation aux débits, de la fiabilité, de la précision et de la
justesse des doseurs (réétalonnages périodiques).
ü des transitions.
u Limiter le nombre de produits:
– il est difficile d'optimiser l'installation (les équipements internes et les réglages
aérauliques - broyeur, séparateur) pour plusieurs productions différentes.
– Si on doit fabriquer un grand nombre de produits très divers, il faudra si possible
les répartir en groupes homogènes sur deux ou plusieurs broyeurs plus ou moins
spécialisés.
Résumé
u L’énergie de broyage augmente plus vite que la finesse
Energie kWh/t
Finesse Blaine
Notes
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Résumé
u Granulométrie
– pas de gros blocs de plus de 50 mm
– granulométrie similaire des composants d’un
mélange cobroyé
– granulométrie stable
– pour le clinker l’objectif est d’avoir d 80 = 15 mm et
pas plus de 5% plus gros que 25 mm
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Résumé
u Humidité
Elle doit être considérée dans tous les cas mais
sa limite dépend de l’atelier de broyage et de la
finesse à atteindre
Valeurs de référence :
– en circuit ouvert : humidité < 2%
– en circuit fermé et suivant la charge circulante
l’humidité peut aller jusqu’à 4 à 7%
Résumé
Résumé
Notes
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Résumé
u Température
– Broyage ciment :
t un clinker chaud peut aider à sécher les ajouts
t un clinker très chaud risque d’entrainer une trop forte
déshydratation du gypse
t un clinker froid ne permettra pas une déshydratation
suffisante
t le bon niveau de température sortie broyeur pour une
déshydratation correcte du gypse est d’environ 95°C
mais il dépend de l’installation
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Résumé
u Broyabilité
– Energie nécessaire au broyage :
t pour les matières premières 10 à16 kWh/t
Résumé
Résumé
Notes
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Résumé
u Régularité
– l’alimentation du broyeur doit être stable
t quantité
t qualité de chaque composant
t proportions de chaque composant
Notes
Résumé
Notes