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Sommaire :

1°/ Principes généraux de fonctionnement : p4à9

A – Cahier des Charges, p4

B – Analyse fonctionnelle (SADT), p5

D – Caractéristiques significatives. P5à9

2°/ Analyse technologique du système : p 9 à 18

A – Eléments constitutifs de l’égrappoir, p 9 à 15

B – Etude d’un élément électrique : le MAT. P 15 à 18

3°/ Gammes de produits disponibles : p 19 à 24

A – Les marques des produits, différents constructeurs, p 19 à 24

B – Les gammes des produits. P 24

4°/ Application : p 25 - 26

5°/ Annexes : p 27

6°/ Glossaire – Bibliographie p 30 et 31

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1°/ Principes généraux de fonctionnement :

A – Cahier des Charges

I. Utilisation :

L'égrappage et le foulage ne sont pas des opérations absolument indispensables. De nos


jours, elle devient automatiquement évidente pour une meilleure qualité du vin.
En ce qui concerne l'égrappage, cette opération comporte des avantages et des inconvénients.
Il n’y a pas de règle générale. Cependant on peut retenir que l’égrappage provoque :

 l’augmentation du degré alcoolique,


 l’augmentation de la coloration,
 un vin plus souple,
 une fermentation plus délicate,
 une durée de conservation raccourcie,
 et rend le pressurage plus difficile.

II. Règles techniques, code du travail :

La machine est soumise au code du travail dont les règles suivantes : R233-53 , R233-85 et
R233-84.

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B – Analyse fonctionnelle (SADT)

Le but premier de l’égrappoir est de trier les grappes de raisin afin de séparer le raisin de la
rafle, jetant la rafle et gardant le raisin.

En entrée on a donc la grappe récupérée qui entre dans l’égrappoir venant directement des
bacs ou par tapis roulant.

En sortie, on a la rafle séparée du raisin.

D – Caractéristiques significatives

En 2005-2007 à été mené une grande étude concernant les égrappoirs afin d’optimiser la
qualité de l’égrappage et de mieux appréhender les meilleures conditions d’utilisation des
appareils en récolte mécanique.

Cinq paramètres ont été particulièrement étudiés :

- Débit d’alimentation de l’érafloir,


- Vitesses de rotation des batteurs,
- Comparaison de deux modèles de cages,
- Diamètres des perforations de la cage,
- Qualité de la matière première.

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III. Le débit d’alimentation :

Des essais ont été réalisés sur du Cabernet Sauvignon en 1996.


On fait varier le débit d’alimentation en intervenant sur le variateur de la vis du conquet*.
Les réglages des vitesses de rotation des batteurs et de la cage sont adaptés au débit
d’alimentation et sont réalisés par le constructeur.

Incidence du débit d’alimentation sur la qualité de l’éraflage. Appareil ( 15 – 20 t/h)

Les résultats confirment que le début d’alimentation de l’appareil a une incidence directe
sur la qualité de l’éraflage. L’appareil utilisé à 8 t/h est moins efficace. Un début
d’alimentation plus élevé 17 t/h est mieux adapté.
Lorsque l’appareil est sous-alimenté, la vendange (rafles + baies) séjourne plus longtemps
dans la cage. L’entraînement de la vendange est dans ce cas moins satisfaisant et une quantité
plus importante de débris de rafles passe dans la vendange encuvée.

Incidence du débit d’alimentation sur la qualité de l’éraflage. Appareil ( 15 – 20 t/h)

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I. Variation de la vitesse des variateurs :

C’est l’un des principaux paramètres de réglage d’un érafloir.

Incidence de la vitesse de rotation des batteurs sur la quantité de débris végétaux encuvés

On remarque qu’une vitesse de rotation trop élevée des batteurs (réglage inadapté) a pour
conséquence une diminution de la qualité de l’éraflage avec une baisse de l’efficacité
(augmentation du pourcentage de débris et rafles dans la vendange encuvée) et une
augmentation de la brutalité (éclatement très important des baies et dilacération des rafles).
Le réglage de la vitesse de rotation des batteurs doit être raisonné en fonction du débit
d’alimentation de l’érafloir et de la qualité de la matière première. Pour les 12 à 15 t/h (tonnes
par heures), les meilleurs résultats sont obtenus avec des vitesses de rotation faibles, 220 ou
260 trs/min (tours par minutes).

Incidence de la vitesse de rotation des batteurs sur la brutalité de l’érafloir :

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II. Qualité d’éraflage selon des modèles de cage :

Les résultats sont variables et semblent liés à la qualité de la matière première. Sur les
deux modèles de l’érafloir les cages inox en tôles perforées à emboutis profonds ont permis
d’obtenir une qualité d’éraflage plus satisfaisante.
L’efficacité est meilleure et la dilacération* des rafles , en cours d’éraflage, est plus faible.
Les différences sont en moyenne non significatives.

III. Diamètre des perforations de la cage :

On remarque nettement l’incidence, dans ce cas du diamètre des perforations. L’analyse de


variance réalisée sur l’ensemble des données fait apparaître des différences significatives sur
les quatre paramètres, permettant de discriminer la qualité de l’éraflage.
Dans cet essai, la cage inox à trous emboutis de diamètre 22 mm, permet d’éliminer plus de
débris végétaux , cependant, les perte de vendange sont un peu plus importantes, il en est de
même de la brutalité et de l’intensité de dilacération des rafles.
Cependant, la dimension des perforations dépend du cépage et du diamètre des baies
notamment . De plus, le nombre de perforations de la cage doit également être pris en
considération.

Incidence du diamètre des perforations de la cage :

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IV. Qualité de la matière première :

Le mode de récolte intervient également sur les conditions d’utilisation de l’appareil, la


qualité de vendange différant. Le réglage de l’appareil doit donc être reconsidéré lorsque le
moindre changement intervient.

Pourcentage en poids d’éléments herbacés dans la vendange

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2°/ Analyse technologique du système :

A – Eléments constitutifs de l’égrappoir :

L’égrappoir n’est pas une machine très compliquée, elle est constituée principalement :

- de la trémie d’alimentation,
- de la cage ou grille avec le capot à deux battants,
- le batteur dans la cage avec sa vis,
- le bac à rafles pour certain égrappoir,
- le moteur électrique
- le moto variateur et la porte,
- le tout sur des jambes avec roues donc freins.

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I. La trémie d’alimentation :

La trémie sert à recevoir directement les grappes de raisin afin de les faire tomber dans la
partie intérieure de l’égrappoir au niveau de la vis.

Les deux principes fondamentaux de la trémie sont :


- l’encombrement,
- l’alimentation.

I.1 L’encombrement :

On ne choisit évidemment pas la trémie correspondante à l’égrappoir puisque celle-ci est


directement liée à la machine. On choisit donc la machine selon les conditions de vendanges,
s’il y a plus ou moins de tonnes de grappes à fouler à l’heure.
Ici, la longueur B représente la largeur de la trémie.

I.2 L’alimentation :

Certains égrappoirs sont aussi munis d’une trémie orientable de 90° sur chaque coté. Cela
permet une meilleure alimentation et un travail plus rapide car la vendange est mieux
récupérée et on gagne en temps de manœuvre lorsque le raisin vient directement des tapis
roulant.

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II. La grille d’égouttage :

La configuration de la cage paraît prépondérante dans certaines conditions, sur les


performances de l’appareil. Les cages ne doivent pas présenter d’arêtes tranchantes
susceptibles de déchiqueter, les rafles autant que les feuilles ou les baies. Les cages à tôles
embouties se nettoient généralement plus facilement. La longueur de la cage a une incidence
sur les performances. L’éraflage et le tri sont réalisés en majorité dans le premier tiers de la
cage : une longueur de cage trop importante, occasionne le passage de débris végétaux dans la
partie terminale. Les modèles proposés avec des cages de profils différents et facilement
interchangeables en fonction de la vendange sont à préférer.

Cage à fils tressés Cage à trous emboutis

Les dimensions des alvéoles des cages doivent être adaptées à la vendange traitée. Des
sections trop faibles occasionnent des pertes de baies dans les rejets, des sections trop
importantes laissent passer des débris végétaux avec la vendange. La possibilité de changer
rapidement et facilement de cage est intéressante, dans le cas ou l’on traite des vendanges
ayant des diamètres de baies très différentes. Un système de décolmatage* en continu
(brosse…) peut s’avérer très utile dans le cadre d’une vendange difficile.

III. Les batteurs :

Le détachement des baies de la rafle et


l’évacuation des déchets sont assurés par les
batteurs qui tournent généralement en sens
inverse de la cage. Sur certains modèles, cage et
batteurs tournent dans le même sens, le but
recherché étant de limiter les actions mécaniques
sur la vendange. Les caractéristiques de batteurs
(nombre, profil et dispositions des batteurs) sont
propres à chaque constructeurs : les batteurs en
acier inoxydables ou en matière synthétique sont
en forme de doigts ou de pales. Leurs extrémités
sont souvent munies d’embouts amovibles
orientables.

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IV. Le bac à rafles :

Le bac à rafles n’est q’une option de l’égrappoir. On le trouve directement sur celui-ci. Ce
bac permet de récupérer les rafles afin de rendre un travail plus propre. En revanche, le
volume des rafles évolue rapidement, il faut dons
souvent vérifier qu’il ne soit pas trop rempli sans
quoi le dépassement pourrait gêner le mouvement de
rotation de la vis centrale.

Bac à rafles

Le bac peut être mis en forme de tiroir (le plus


généralement) ou peut pivoter sue lui-même

V. Le principe du moteur électrique :

Nous n’étudierons ici que le principe du moteur électrique. Le moteur permettant le


fonctionnement de la machine sera vu dans la partie suivante.

Le principe du moteur électrique est vu selon deux critères :


- une alimentation régulière et bien adaptée,
- un réglage raisonné de l’érafloir.

V.1 Une alimentation régulière et bien adaptée

L’alimentation de l’appareil est un point essentiel. Elle doit être régulière et bien adaptée
au débit de l’érafloir. Ceci constitue le premier réglage. L’installation d’un variateur*
permettant d’adapter les débits d’alimentation en fonction de la vendange sont vivement
conseillés. Un sous-alimentation se traduit par une baisse des performances avec, notamment,
un pourcentage élevé de débris de végétaux dans la vendange après éraflage. Une
suralimentation se traduit par un bourrage
fréquent de la machine. L’alimentation doit
être continue et régulière ; en effet, dans le
cas d’une alimentation discontinue, la
progression des rafles et des débris végétaux
dans la cage est insuffisante. Ceci se traduit
par le passage de nombreux déchets à
travers les alvéoles en début et en fin
d’alimentation. L’approvisionnement doit
s’effectuer par l’intermédiaire d’une bande
transporteuse ou d’une vis d’Archimède* et
non par une pompe à vendange.

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Le débit d’éraflage doit être légèrement supérieur au débit de vidage du système en amont
(conquet, benne, tapis) et inférieur à celui du transfert en aval (fouloir, pompe). A l’inverse,
d’autres équipements de réception, le surdimensionnement des érafloirs ne permet pas
d’améliorer leurs performances.

La trémie de l’érafloir doit être équipée d’une vis


d’Archimède lorsque la régularité de l’approvisionnement
n’est pas assurée par un matériel en amont. Pour la
vendange récoltée mécaniquement, cette trémie doit
posséder une surface d’égouttage si celui-ci n’est pas
réalisé au préalable. Sans égouttage le jus est fortement
aéré et favorise le colmatage de la cage ainsi que le passage
de débris végétaux à travers les alvéoles de la grille de
l’égrappoir.

V.2 Une réglage raisonné de l’érafloir :

La vitesse de rotation des batteurs


doit être réglée en fonction de la
vendange à traiter. L’éraflage choisi
doit impérativement être équipé d’un
variateur de vitesse avec graduation ou
afficheurs numériques, facile
d’utilisation ou pour une meilleure
maîtrise du réglage. Certains sont déjà
équipés de tachymètres électroniques*
selon les constructeurs.

En effet, une vitesse de rotation


élevée des batteurs provoque
l’éclatement des baies, la dilacération des rafles et l’augmentation des débris végétaux dans la
vendange encuvée. En revanche, si les vitesses de rotation sont trop lentes, il reste des baies
dans les rejets. Pour des vitesses identiques, l’intensité de battage augmente avec le nombre
de batteurs et le diamètre de la cage. Les érafloirs fonctionnant à faible vitesses de rotation
sont donc à privilégier. Ces faibles vitesses sont obtenues avec des cages de grand diamètre.

VI. Le moto-variateur :

C’est du moto-variateur que se font tous les


réglages de l’éraflage.
Un bouton d’arrêt général de la machine (en rouge)
est obligatoire sur toutes les machines aux normes.
Celui-ci se soulève ou s’ouvre en forme de porte
afin de pouvoir évacuer la grille de l’intérieur et la
nettoyer.

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Porte du moto-variateur permettant la sortie de la grille
et des batteurs

B – Etude d’un élément électrique, le MAT (moteur asynchrone triphasé) :

Schéma d’un MAT :

1 : Carter et stator bobiné, 27 : Vis fixation capot,


3 : Rotor, 30 : Roulement côté accouplement,
5 : Flasque côté accouplement, 44 : Rondelle élastique,
6 : Flasque côté ventilation, 50 : Roulement côté ventilation,
7 : Ventilateur, 71 : Boîte à bornes,
13 : Capot de ventilateur, 72 : Vis fixation boîte à bornes,
14 : Tige d'assemblage, 78 : Presse-étoupe,
15 : Ecrou tige d'assemblage, 81 : Plaque support presse-étoupe,
21 : Clavette de bout d'arbre, 84 : Planchette à bornes,
22 : Rondelle de bout d'arbre, 85 : Vis de fixation planchette à bornes,
23 : Vis de serrage rondelle, 97 : Vis bornes de masse,
26 : Plaque signalétique, 98 : Barrettes de connexion.

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I. Constitution :

Le moteur asynchrone triphasé, qui est le récepteur de puissance dont l’égrappoir est constitué
est formé d’un :

 Stator : la partie fixe du moteur. Il comporte trois bobinages (ou enroulements) qui
peuvent être couplés en étoile Y ou en triangle ∆ selon le réseau d’alimentation.

 Rotor : la partie tournante du moteur. Cylindrique, il porte soit un bobinage


(d’ordinaire triphasé comme le stator) accessible par trois bagues et trois balais (figure
3), soit une cage d’écureuil non accessible, à base de barres conductrices en
aluminium(figures1et 2).

Dans les deux cas, le circuit torique est mis en court-circuit (par des anneaux ou un rhéostat)

figure 1 figure2 figure 3

II . Branchement du moteur asynchrone triphasé :

Le stator d’un moteur asynchrone triphasé comporte trois


enroulements identiques qui sont couplés :

 Soit en étoile (Y)


 Soit en triangle (∆)

Le choix du couplage dépend :

 Des tensions du réseau.


 Des indications portées sur la plaque signalétique
qui donne les conditions normales de
fonctionnement (dites aussi nominales).

L’utilisateur choisit le couplage qui convient par


l’intermédiaire de la plaque à borne du moteur, qui
comporte six bornes auxquelles sont reliées les entrées et les
sorties des trois enroulements

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Détermination du couplage :

1. si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension


entre phase du réseau on choisit le couplage triangle ∆.

2. si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension


entre phase du réseau on choisit le couplage étoile Y.

Réseau d’alimentation Plaque signalétique Couplage adéquat


220v 380 v 220 v 380 v ETOILE
220 v 380 v 380 v 660 v TRIANGLE
Tension Tension Tension d’un Tension de deux
simple composée enroulement enroulements

III. Démarrage direct :

III.1 Principe :

Dans ce procédé le stator du moteur est branché directement sur le réseau d’alimentation
triphasé. Le démarrage s’effectue en un seul temps.

III.2 Caractéristique technique :

Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage peuvent
être démarrés en direct.
Au démarrage du moteur la pointe d’intensité est de l’ordre de 4 à 8 fois l’intensité nominale.
Le couple au décollage est important, environ 1,5 fois le couple nominal.

III.3 Démarrage direct semi-automatique un sens de marche :

On veut démarrer un moteur asynchrone


triphasé dans un sens de rotation par un
bouton poussoir S1 et l’arrêter par l’appui
sur un bouton poussoir S0.

III.4 Circuit de puissance :

L1, L2, L3 : alimentation triphasée


Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur principal 1
F : relais thermique
M : moteur triphasé

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III.5 Circuit de commande :

F : contact auxiliaire du relais thermique


S0 : bouton poussoir arrêt
S1: bouton poussoir marche
KM1 : bobine du contacteur
KM11 : contact auxiliaire du contacteur

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3°/ Gammes de produits disponibles :

A – Les marques des produits, différents constructeurs :

I . DEMOISY:

Depuis 154 ans, Demoisy imagine,


fabrique, conseille et vend. Ses matériels
équipent vignerons et moutardiers du monde
entier. Au commencement de cette « success
story » était un charpentier.
A côté de la branche « fabrication » (bureau d'études, atelier, et SAV), Philippe Demoisy a
développé en 1967 une activité de négoce d'engins agricoles à destination des professionnels
(tracteurs, enjambeurs.) et des particuliers (tondeuses, tronçonneuses.) qui représente
aujourd'hui 3/4 du chiffre d'affaires.
Le respect de la matière première (raisin, moutarde, cassis.) et de ceux qui la travaillent
explique la place de leader de Demoisy-Construction en France, en Europe, aux USA ou
ailleurs, du Maroc au Japon.

Carte de la présence de Demoisy dans le monde :

II. AMOS DISTRIBUTION :

AMOS DISTRIBUTION est la filiale française d'un des


leaders mondiaux de la production d'installations de
traitement des fruits et du raisin.
AMOS DISTRIBUTION commercialise des produits
haut de gamme, en acier inoxydable comme des
postes de réception, égrappoirs, fouloirs, cuves
d'égouttage, dispositifs de transport, pressoirs pneumatiques, tables de tri et convoyeurs.
Elle importe également les cuves inox SPEIDEL, garde-vins, cuves de vinification et de
stockage, cylindriques et parallélépipédiques, gerbables et multi compartiments, ainsi qu'une
gamme importante de tonnelets, bacs en polyester, contenant et collecteurs à eau de pluie en
polyéthylène.

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III . PELLENC :

PELLENC Sélective Technologies est une société pionnière dans le


tri automatique des déchets ménagers et industriels dès 1994. Issue de la
recherche PELLENC SA, équipementier high tech avec 600 personnes à
travers le monde, l'entité Pellenc ST est créée en Avril 2001.
1994 : Pellenc SA, équipementier High Tech, dans le domaine de la
viticulture et l'oléiculture, commence à travailler sur le tri automatique des déchets.
Avril 2001 : La filiale Pellenc Environnement est créée.
Début 2004 : La filiale devient PELLENC Sélective Technologies SA.
2006 : 200 machines vendues dans 17 pays dans le monde. CA de 6.5 millions d'Euro.
2007 : Plus de 350 machines installées dans plus de 30 pays dans le monde. CA de 18
millions d’euros

Carte de la présence de Pellenc dans le monde :

IV. BUCHER VASLIN :

Bucher Vaslin SA appartient au groupe Bucher


Industries dont le siège est situé en Suisse à
Niederweningen.
Bucher Vaslin cherche, développe, fabrique, et vend,
seul ou à travers son réseau de concessionnaires
exclusifs, des procédés et des matériels exclusivement
destinés à la transformation du raisin en vin prêt à la commercialisation.
Rien ne se fait de grand sans enthousiasme. Depuis plus d'un siècle, Bucher Vaslin se
passionne pour la vigne et le vin.
Des premiers pressoirs de Joseph Vaslin en 1856 et de Johann Bucher en 1874, à la large
gamme d'aujourd'hui, c'est une expérience unique que nous mettons au service des vignerons
et des œnologues.

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V. EGRETIER :

Convaincus depuis toujours de la


finesse de mise en vinification, leurs
recherches constantes ont été orientées
vers la conception de matériels capables
de traiter la vendange aussi délicatement
qu'à la main.

Carte de la présence de Egretier dans le monde :

VI. DIEMME :

En 1923 M. Alfredo Melandri a fondé


une entreprise pour produire les premières
machines pour le pressurage du raisin.
Diemme a commencé à développer des
technologies innovantes pour le secteur œnologique, en s'imposant bien vite comme point de
repère pour les plus importantes caves italiennes et étrangères. Dans les décennies suivants
l'entreprise a consolidé sa présence en tous les principaux pais producteurs de vin et a
développé nouvelles technologies pour le pressurage du raisin et pour le traitement des moûts.
Les technologies de filtration trouvent un grand développement dans les années soixante, par
conséquent a pris naissance la Division Filtres, organisée comme une structure autonome.
Avec cette nouvelle organisation l'entreprise continue ses activités, toujours sous la direction
de la famille Melandri. La Division Œnologique maintien aujourd'hui sa position de leader
mondiale, résultat de un travail continu d’innovation technologique et d’attention aux
exigences de nos clients.

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VII. AGRIFOY :

Les sociétés de ce groupe sont spécialisées dans la fabrication et la


distribution de matériel, d'équipement et de fournitures pour les besoins
de la viticulture et du vinicole.
Ce sont essentiellement les équipements du chai, la cuverie, les
fertilisants et la protection du vignoble mais aussi le traitement des
effluents vinicoles ainsi que la conception et la fabrication de matériel
œnologique.

Voici chacune des sociétés qui composes les groupes AGRIFOY :

SODIP AGRIFOY
SASU AGRIFOY Ste FOY
EARL AGRIFOY St EMILION
SARL AGRIFOY GARONNE

VIII. SOCMA :

C’est en 1987 que M. FERRANDEZ crée sa propre


entreprise de maintenance industrielle et vinicole.
1990 : M. FERRANDEZ intègre à son action la vente de
matériel de vinification et baptise son entreprise la
SOCMA : Société OCcitane de MAintenance.
Se spécialisant dans le domaine vinicole, il prend
connaissance des besoins en matériel de la profession et réfléchit à sa propre gamme de
matériels de chai.
1997 : Mr FERRANDEZ dépose un brevet et développe le Turbopigeur, qui fait la réputation
de la SOCMA et poursuit, en parallèle la recherche de nouveaux produits, il met en place un
bureau d'étude.
Remarqué par la profession, le Turbopigeur obtient une médaille d'argent au SITEVI. La
même année il séduit des oenologues du monde entier et s'implante dans les pays étrangers
(Hémisphère Sud).
2001 : La SOCMA innove encore : création d'un fouloir compact et léger, d'un convoyeur à
bande modulaire pleine, d'un pigeur pneumatique et d'un tapis transporteur à fouloir
pendulaire.
La table de tri démontable fait ses premiers adeptes.
2005: Aux vendanges 2005, 17 vinificateurs adoptent la trémie vibrante SOCMA pour
tamiser leur vendange.
Plus de 500 machines à vendanger sont équipées de l'Egreneur plan.
Pour être indépendante, la SOCMA investit dans un poste de découpe laser afin de minimiser
la sous-traitance.
Un designer découvre la qualité de fabrication SOCMA. La création d'une ligne de mobiliers
de restauration s'ensuit pour opencook et la fabrication de mobiliers de cuisine professionnelle
pour L'auberge du vieux puits à Fontjoncouse.

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IX. La SA PMH :

L'entreprise a été crée en Novembre 1995 par Bernard PASQUIER.


Situé à Saint Martin sur le Pré (Chalons en Champagne), sur un nœud
routier et autoroutier, plaçant 'PMH industrie' au cour du vignoble
Champenois. Cette situation géographique donne à l'Entreprise le pouvoir
de réagir très rapidement auprès de sa Clientèle.

X. ENOVENETA :

ENOVENETA fondé au début des 'années '60


avec une structure de travail manuel, bientôt
développé et spécialisé dans une des principales
compagnies dans l'industrie vinicole, sur les
marchés nationaux et internationaux.
De la vaste laisse interne acquise et étendue
expérience de recherches la compagnie d'offrir à
ses clients une gamme des machines technologique ment avancées qui continuent à respecter
les règles et les traditions de l'art noble de faire le vin.
La force en chef de la compagnie est le lien ferme entre les divers secteurs de compagnie :
département de production, de conception et de recherches, secteur commercial.
La qualité, la technologie et la fiabilité, les concepts fondamentaux de l'approche
d'ENOVENETA aux affaires, ont joué un rôle important dans l'augmentation constante des
ventes de la compagnie et son expansion continue sur les marchés mondiaux du.

XI. GEMIGNANI :

La société GEMIGNANI possède plus de 70


années d'expérience dans la production des
matériels destinés aux particuliers, au secteur
industriel et au secteur oenologique.
Notre société possède un savoir-faire, et une
capacité d'innovation jamais égalée dans ces
domaines d'activités. Notre bureau d'étude est
sans cesse à la recherche de nouveaux produits.
Depuis plus de 20 ans, nous produisons des machines à pétrir, à mélanger la pâte pour le
secteur alimentaire, des fours à bois qui peuvent être installés aussi bien à l'intérieur qu'à
l'extérieur des habitations.
Grâce à cette capacité de production, nous sommes présents sur les principaux marchés
Européens et Mondiaux.

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XII. PERA :

De 1896, création de la première forge l’entreprise


familiale PERA est devenu l’un des plus important
producteur de matériel vinicole. Aujourd’hui le groupe
PERA exporte dans le monde entier et a fait de son
nom une marque de fiabilité et de qualité. Cette
aventure industrielle est possible par une adaptation
permanente de ses produits aux nouvelles méthodes de
vinification et aux exigences des vignerons.

Conception, design et ingénierie, trois missions confiées au bureau d’études du groupe PERA
Ingénieurs et designers s’attachent à faire évoluer non seulement l’esthétique, mais aussi les
performances de la gamme existante.
Fort d’une longue expérience, le département ingénierie conçoit l’installation complète d’une unité de
production ou l’intégration d’un nouveau matériel dans un équipement existant. Circulation des
hommes et des machines, optimisation des surfaces disponibles, contraintes environnementales, tout y
est minutieusement étudié.

Dernier maillon dans la chaîne de processus de fabrication, le service après vente a fait de ses
performance la signature de qualité de PERA.Disposant d’un stock important de pièces détachées,
le SAV peut intervenir à tout moment pour des opérations de maintenance. Ainsi le groupe PERA ne
délègue pas ses obligations contractuelles et reste l’interlocuteur direct du vigneron et des caves.

B – Les gammes des produits

Généralement, les caractéristiques courantes sont les suivantes :

- diamètre de la cage de 300 à 1200 mm,


- grilles disposant de perforations de 18 à 35 mm,
- vitesse de rotation de la cage 5 à 120 tours par minutes,
- vitesse des battes de 50 à 600 tours minutes.

Nous vous proposons ici des gammes d’égrappoir des meilleures entreprises de production
enregistrées jusqu’à présent :

- GEMIGNANI
- PERA
- ENOVENETA
- AMOS DISTRIBUTION
- PMH

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4°/ Application :

Chois justifié d’un égrappoir pour :


- château de Cotes de Bourg
- superficie de vigne 10 ha
- cépages cabernet sauvignon et merlot

I. Les vendanges :

L'époque des vendanges varie selon les régions. Elle se situe entre juillet et octobre dans
l'hémisphère nord. Elle dépend de nombreux facteurs et correspond en général avec la période
à laquelle le raisin a atteint le degré de maturité désiré, lorsque dans la baie de raisin le rapport
entre sucre et acidité s'est stabilisé à un certain niveau.
En France, l'époque des vendanges se situe traditionnellement entre septembre et octobre.
Le cabernet sauvignon atteint sa maturité 4 à 6 jours avant le Carignan et dans les zones à
défiance thermique, 8 à 10 jours après le merlot. ou le syrah.

II. Densité de plantation dans le cote de bourg :

La densité de pieds par hectare, le nombre minimum imposé. Ce critère qui peut
surprendre est justifié par le fait que ce nombre de ceps contraint la vigne à développer des
racines en profondeur et non en surface.
En moyenne, dans la cote de bourg, on est à 6000 pieds/ha. (château Eyquem pour exemple)

III. Poids moyen de raisin par pied de vigne

Un cep contient plusieurs rameaux. Dans les


cotes de bourg, généralement on pratique le guyot
double (cf. : schéma). Il est à savoir que le poids
moyen d’un rameau contient 0,125 kg de grappe de
raisins. Sachant qu’il y 12 rameaux, on a donc une
moyenne d’environ 1,2 à 1,5kg de raisin par pied de
vigne. Merlot comme pour le cabernet sauvignon.

IV. Application :

Pour 10 hectares nous avons donc environ 60000 pieds de vignes, soit l’équivalent de
90000kg de raisin. Environ 90 tonnes seront récoltées au mois de septembre. Ce genre de
vendange est considéré comme étant une petite récolte. Un petit égrappoir sera donc mis à
disposition du viticulteur.

Nous avons choisi : l’ Egrappoir AM Oméga 6, celui-ci convenant à toutes les attentes.

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Annexes :

Condition d’utilisation des appareils :

Date : date du test


Nombre de bennes : mises dans l’égrappoir pendant les tests.

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Etudes de modèles d’érafloirs : qualité de la vendange

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Information pratiques d’utilisation de l’égrappoir :

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Glossaire :

Dilacération :

C’est l’action du dilacérer, de déchirer ou de mettre en pièces. Ici, que la grappe du raisin
soit coupée en morceaux.

Décolmatage :

Action physique, chimique ou biologique exercée sur une membrane colmatée afin de lui
restituer tout ou partie de sa perméabilité initiale.

Tachymètres électroniques :

Un tachymètre ou compte-tours est un instrument de mesure permettant d’indiquer la vitesse


de rotation d'une pièce en mouvement. Le capteur peut être mécanique, optique ou à courants
de Foucault.

Vis d’Archimède :

La vis d'Archimède, parfois aussi escargot, voire


abusivement appelée vis sans fin, est un dispositif
qu'Archimède aurait mis au point lors d'un voyage en
Égypte, permettant aux habitants du bord du Nil
d'arroser leurs terrains.
Bien que proche des vis de fixation par le nom et
l'apparence, son mode de fonctionnement la classe
dans la famille des hélices.

Variateur :

D'une manière générale, le mot variateur désigne un objet permettant de faire varier un
paramètre. Plus particulièrement ce terme est employé dans plusieurs domaines pour
désigner un appareil spécifique
en électricité, un variateur de vitesse est un dispositif permettant de faire varier la vitesse
d'un moteur électrique
en mécanique, un variateur de vitesse est un dispositif à poulies et à courroie permettant de
changer continument la démultiplication des moteurs, en remplacement d'une boîte de
vitesses.

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Bibliographie :

- Encyclopédie Universalis.

- Série ‘tout l’univers’

- Internet : - sites des entreprises de production (PERA, AMOS, EGRETIER…).


- fiches aux formats pdf

- wikipédia…
- étude de comparaison des différentes méthodes d’estimation de l’état
sanitaire de la vendange

- Fiches sécurité machines agricoles et forestières : ‘l’égrappoir’

- Documents techniques sur l’égrappoir (château Tour du Bourdieu à Momprimblanc)

- Etudes du banc d’essai de réseau aquitain d’acquisition de références sur le matériel viti-
vinicole (E. Visonneau Ŕ M. Vergnes) ITV, Bordeaux Ŕ Blanquefort.

- chapitre 1 : études des conditions d’utilisation d’un érafloir 1995 Ŕ 1997.


- chapitre2 : étude comparative des modèles récents d’érafloirs
- chapitre 3 : étude de modèles récents d’érafloirs
- chapitre 6 : méthodologie d’évaluation quantitative du tri.

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