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Simulation du comportement mécanique d’un four rotatif

Y. Belhadadjia, M. Bouhafsb

a : Email : bjahmed1992@gmail.com
b : Département d’Electromécanique, Institut de Maintenance et Sécurité Industrielle, Université
d’Oran 2, BP N° 5 route de l’aéroport Es-senia ORAN (31000), Laboratoire de Structures de
Composites et matériaux innovants, Faculté de Génie Mécanique, USTMB-Oran,Algérie. Email :
mohamedbouhafs@yahoo.fr.

Résume
Les fours sont des machines très utilisés dans l’industrie surtout celle des ciments. Ils sont
souvent sollicites a de fortes contraintes mécanique et thermique. Le présent travail, consiste à
la modélisation du comportement mécanique d’un four rotatif en régime stationnaire, le cas
étudie est celui de la cimenterie LAFARGE Oggaz, Mascara, Algérie. Elle a pour but la
détermination des conditions optimales de fonctionnement sous des charges mécaniques
variables. Les deux cas de chargement considérés sont la traction et la compression de la
virole. Les résultats obtenus, états de contrainte, déformation et déplacement permettent la
mise en place d’un modèle de prédiction des zones fortement sollicitées et par conséquence
améliorer les paramètres de conception des fours notamment en phase de dimensionnement.
La méthode numérique utilisée est celle des éléments finis tel qu’elle est implémentée dans le
code de calcul ANSYS Workbench.

Mots clés : Four rotatif, contrainte mécanique, contrainte thermique, simulation.

Introduction
Les fours tournants (rotatif) sont très utilises dans l’industrie du ciment, comme outils de
production de clinker. Ils possèdent plusieurs avantages sur d’autres types des fours comme
les lits fixes ; notamment le fait d’être des fours continus et le fait que les débits de production
peuvent être élèves. Un procédé de combustion est nécessaire pour transformer le
combustible chimique en chaleur capable de cuire le clinker. Une chaleur insuffisante peut
laisser des particules de calcaire dans le clinker. A l’inverse, un excès de chaleur risque de
diminuer la solidité des briques réfractaires du four, ce qui peut détériorer la virole de ce
dernier.
Dans ce contexte plusieurs travaux ont été menés, à savoir Brimacombe et Watkinson (1978)
[01] ont réalisé une étude sur le comportement thermique et le transfert de chaleur sur la paroi
d’un four rotatif. Tandis que Tscheng et Watkinson (1979) ont développé un modèle pour
calculer des coefficients de transfert de chaleur par convection du gaz des parois. Mastrorakos
et al. (1999) [02] ont réalisé une étude du comportement thermique d’un four rotatif avec la
considération de la couche de croutage. Nieto al (2002) [03] ont appliquée la méthode des
éléments finis (FEM) pour déterminer une analyse non linéaire d'un four rotatif à ciment de
l'usine Rais HAMIDOU. Pazand al (2009) [04] ont proposé une approche pour l’analyse d’un
four rotatif typique utilisant la méthode des éléments fini.

I.1 description Technologique du four rotatif :


Les charges radiales de la virole sont transmises aux fondations par l’intermédiaire des
bandages, galets et paliers ; les stations de roulement supportent le poids de four, chaque
station comporte à trois éléments principaux, deux galets chaque galet fixe par deux palies et
bandage, la figure 1 présente la structure générale d’un four rotatif avec les différents organes
et les éléments principaux qui construisent le four rotatif [05].

1
Figure 1 : Station de roulement (bandage,
galets) [05]. Figure 2 : Station des galets [07].

Ce qui fait des fours tournants des équipements de choix dans autant de procédés c’est entre
autre le fait d’être des réacteurs de conception simple. En effet d’un point de vue conception,
un four tournant est un cylindre allongé, incliné légèrement par rapport au plan horizontal et
tournant autour de son axe. L’inclinaison des fours tournants est en général comprise entre1˚et
4˚. Un four tournant peut tout à fait fonctionner avec une inclinaison nulle également. Les
vitesses de rotation habituellement rencontrées sont comprises entre 0.5 tr/mn et 30 tr/mn
[06].
Le four est la pièce maîtresse de la cimenterie, Il a pour rôle de transformer la matière
préparée en clinker en la portant à une température allant de 1000 à 1500°C .
Le tube est constitué par un assemblage d’éléments soudés appelés viroles. Elles sont
fabriquées à partir de tôles en acier de qualité E 24.2 ou A42 CP. Les tôles d’une largeur de
2200 mm environ sont arrondies au diamètre intérieur du four ; les demi-viroles ainsi
obtenues sont ensuite soudées suivant leurs deux génératrices. L’assemblage des viroles bout
à bout s’effectue en quinconce de manière à ne pas avoir un alignement des soudures
longitudinales. On distingue trois catégories de viroles en fonction de leur position sur l’axe
du four :
 Les viroles courantes dont l’épaisseur varie de 22 à 36 mm;
 Les viroles intermédiaires de 40 à 60 mm ;
 Les viroles porteuses ou sous bandage de 70 à 110 mm
Le couple à transmettre demande un contact parfait entre les galets et le bandage. Toute
incidence résultant d’une déformation thermique de la virole ou d’un tassement des
fondations, doit être compensée par les galets, sans que la stabilité du four en soit diminuée
pour autant. Pour concilier ces exigences contraires (contact optimal entre les surfaces de
roulement des galets et du bandage et supportée isostatique fiable de la virole). Ces rotules
reprennent les forces d’appui du four et peuvent suivre n’importe quel voile du bandage. Ce
système garantit dans tous les cas de charge une portée régulière sur la génératrice. Pour
éviter une usure des surfaces de roulement, les axes de rotation du galet et du bandage sont
toujours parallèles pendant la marche du four, la figure 2 présente une station qui support le
poids du four.
Les bandages, comme les galets sont actuellement de section rectangulaire pleine, les
bandages creux en oméga disparaissant progressivement. La qualité du matériau employé est
généralement identique à celle des galets. Le diamètre intérieur des bandages est légèrement
supérieur au diamètre extérieur de la virole avec ses platines pour permettre une dilatation
différente, car la température de la virole est toujours plus élevée que celle du bandage. On
utilise deux techniques différentes pour le positionnement radial du bandage, selon qu’il est
du type flottant ou cranté [05].

2
I.4 Description du problème
Durant le temps son fonctionnement normal, le four subit des déformations souvent située
dans les zones prés des appuis de support. La virole dégage de la chaleur par convection à l'air
entourant le four, par conduction aux autres pièces en contact (le bandage) et par
rayonnement. Dans ce travail on étudie le comportement mécanique d'un four rotatif de la
cimenterie LAFARGE OGGAZ, on a pris le cas d’un four horizontal animé d’un mouvement
de rotation jusqu'à 4 tr/min et d’un poids de 700 tonnes, en négligeant l’inclinaison.
On procède à une simulation numérique par ANSYS Workbench pour déterminé la répartition
des contraintes, déformations mécaniques et la fléché de flexion. Pour le cas étudié le four est
considéré comme ensemble des viroles et brique réfractaire, on cherche à étudier l'efficacité
de positionnement des appuis qui supporte le four. Les dimensions du domaine étudié et les
caractéristiques des matériaux sont les suivantes à savoir une longueur du four de 80 m, un
diamètre intérieur de 5 m, le nombre d’appui est de 3, son inclinaison est 4° et l’angle
d’alignement des galets vaut 30°. Dans le cadre de cette simulation, la virole et le brique sont
considérée comme étant isotrope, linéaire élastique. Les conditions aux limites pris
sont comme suit : une vitesse de rotation de 4 tr/m, une gravité terrestre de 9.81 m/s², La
charge de la couronne d’entrainement de 20000 N et Les trois appuis considérés comme des
supports cylindriques. Les différentes caractéristiques physiques, et mécaniques de l’acier de
la virole E24.2 et le brique réfractaire du four étudie sont résumées dans les tableaux 1 et 2.
Propriété d’acier E24.2 Valeur
2
Module d'élasticité (N/m ) 2.100000031 1011
Module de cisaillement (N/m2) 7.9 1010
Coefficient de Poisson 0.28
Masse volumique (kg/m3) 7800
2
Limite de traction (N/m ) 420000000
Limite d'élasticité (N/m2) 275000000
Tableau 1 : Les caractéristiques de virole [07].

Propriété de brique réfractaire Valeur


Conductivité thermique (W/(m°C)) 1.629
Masse volumique (kg/ m3) 3000
Module de Young (GPa) 8
Epaisseur (mm) 200
Tableau 2 : Les caractéristiques de brique réfractaire [07].

L'étude est basée sur une analyse des contraintes et déformation à partir de l’application des
différentes forces sur le four, on prendre les charge selon la variation de débit et le croutage,
faisant ainsi, on se permet de faire une comparaison entre les essais en se basant sur les
résultats obtenus. La charge de matière réfractaire lie au volume de brique et son dimension
est donnée comme suit :
Cr a = h i e ∗ −3 ∗ ϕN ∗ π ∗ ρ (1).
Avec h qui représente la hauteur de la brique en mm et  est la masse volumique de la brique
réfractaire qui vaut 3 t/m³.
Le croûtage adhère le mieux à la dolomie et un peu moins à la magnésie-chrome à liaison
silicatée et beaucoup moins aux briques de magnésie-chrome à liaison directe et le spinelle.
Ceci s'explique par le fait que la dolomie contient de la chaux et des impuretés (silice, alumine
et fer) qui interagissent avec les composés du clinker avec établissement, de ponts de liaison ;
la charge de croutage est donné par

3
Cc a = h o ge ∗ −3 ∗ ϕN − h i e ∗ π ∗ ρ′ (2).
Avec h' représente la hauteur du croûtage et qui est estimé au environ de 80 mm et ' est la
masse volumique du croûtage qui vaut 3 t/m³
Le degré de remplissage d'un four est le rapport entre la section occupée par la matière et la
section du four. Les valeurs généralement admises oscillent entre 5 et 17 % indépendamment
du diamètre du four. Il est évident qu'un four est d'autant plus rentable que son degré de
charge soit proche de 17 % ; le taux de remplissage du four est exprimé par la valeur 0,14.
Cm a = . ∗ [ϕN − ∗ h i e + h o ge ]² ∗ ρ′′ (3).
Avec ''qui représente la masse volumique du clinker = 1.7 t/m³.
L’épaisseur de la virole étant une inconnue, la charge linéaire de la virole peut être estimée
pour les besoins du calcul à :
Cv a = ϕN ² ∗ . ∗ −3 ∗ π ∗ ρ′′′ (4).
Avec ''' qui est masse volumique de l'acier égal à 7,85 t/m³
Ainsi la charge linéaire totale du four est la somme des différentes charges:
Ct = Cr a + Cc a + Cm a + Cv a (5).
Nous nous proposons de déterminer des différentes charges dans le four ainsi que la
production d'un four à ciment de 7000 t/j. La charge linéaire totale est donc la somme des
charges par l’équation (5).

Charge linéaire tonnes /mètre N


du maçonnage réfractaire 9.42 7.4*106
du croûtage 3.46 2.7*106
de matière 4.69 3.7*106
de la virole 4.00 3.2*106
Totale 21.57 17*106
Tableau 3 : les charges applique sur le four.

II.1 La validation :
Comme première étape, il est nécessaire de passer par une validation à partie de la littérature.
Ainsi on été validé avec ceux de K.PAZAND [04] qui sont présenté sur la figure 3A on
constate que Les résultats de notre simulation des similitudes très proche du cas de validation.
La figure 3B (notre cas d’étude) montre la distribution de contrainte équivalente de Von-
Mises sur la surface externe de la virole du four. On distingue que la contrainte de Von mises
varie de 3708 Pa jusqu’à 13.41 MPa, sa valeur maximale est positionnées au niveau de l’appui
1. On remarque que la distribution des contraintes sont plus importantes dans la premier zones
déjà cité à savoir le tronçon situé entre l’appui 1 et l’appui 2 tandis que le tronçon qui se
trouve entre l’appui 2 et l’appui 3 et relativement moins sollicité. Par contre au niveau des
zones en amont et en aval la contrainte prend la valeur minimale.

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A B

Figure 3 : présentation des contraints équivalentes (Von Mises) A étude PAZAND, B notre
cas.
Pour les mêmes conditions de chargement avec ceux de PAZAND, on a déduit la distribution
des contraintes suivant le critère de Von Mises. La figure 3, montre une concordance dans la
répartition des contraintes sur le système étudie à savoir le four rotatif. La différence réside au
niveau de la contrainte maximal qui est de 13.33 MPa pour notre cas d’étude tandis que celle
de PAZAND est de 9.86 MPa. L’erreur entre les deux cas d’étude est d’environ de 25 %, est
cela justif par les caractéristique physique de brique réfractaire qui sont différentes ainsi que
la considération de Certaines conditions aux limites.
La figure 4 représente la trajectoire utilisée pour bien montrer la répartition des contraintes le
long du four rotatif.

Figure 4 : Représentation de la trajectoire utilisée sur la longueur du four.

La figure 5 montre l’évolution de la contrainte mécanique le long du four sur la trajectoire que
nous avons représenté précédemment dans la figure 4 où on peut remarquer que la zone
sollicitée au niveau des appuis travaille en compression et en traction ; prés des zones d’appui
il y’a concentration de contraintes. On remarque en aval du four la concentration des
contraintes qui présentées dans la figure 5 moins importante, après une distance de 5 m les
contraintes augmentes en pic dans les trois modes des contraintes à savoir contrainte maximal
de 0.8 MPa, contrainte minimal de 0.5 MPa et contrainte de Von Mises de valeur de 1.5 MPa.
Au niveau de la couronne la contrainte équivalente prend la valeur maximale de 2 MPa, qui
est dû au poids de la couronne. Les contraintes maximale et minimal atteignent leur maximum
de 1.3 MPa dans le tronçon situé entre 40 m et 60 m, à cause de l’épaisseur de 30 mm utilise
dans cette zone de la virole.

5
contrainte équivalant
contrainte minimal
2500000
contrainte maximal

la charge de la couronne
2000000

Les Contraintes en Pa
appui 3
1500000
appui 1

1000000

appui 2
500000

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Longueur en m

Figure 5 : La variation du champ de la contrainte mécanique.

Concernant les contraintes maximales principales, il s’avère que ces contraintes sont plus
importantes au niveau des stations d’enroulement (les appuis). On remarque que la contrainte
équivalente maximale étant de l’ordre de 15 MPa suivant la figure 6. Dans notre cas d’étude,
les contraintes maximales au niveau du four sont égales à 18.87 MPa (figure 5), valeurs
légèrement supérieures.

Figure 6 : présentation des contraintes principale maximales.

IV.2.2 La déformation élastique :


La figure 7 et 8 montrent que la déformation élastique le long du four est très importante prés
des appuis au niveau des stations des roulements d’une valeur de 0.004086 que dans les autres
zones, parce que la concentration des contraintes est très élevée à cause la pression hertzienne
et l’effet de rotation, comme le montre la figure 8.

6
Figure 7 : représentation de la déformation élastique équivalente.

La figure 8 montre que la déformation évaluée au niveau des trois stations des roulements et
la couronne d’entrainement causée par la force de compression appliquée par le poids du four.
La plus grande déformation est enregistrée suivant la direction de chargement en compression
et flexion c'est-à-dire suivant Y (5 e-5 la valeur max) au niveau des stations de roulement. On
remarque que les zones plus déformées sont les zone de faible épaisseur (depuis 40 m jusqu’à
60 m) et au niveau des supports (7 m appui 1, 32.5 m appui 2, 69 m appui 3) et la couronne
d’entrainement (65 m).
0,00006
Déformation élastique équivalente

0,00005

la charge de la couronne
0,00004
appui 2

0,00003
appui 1

0,00002 appui 3

0,00001

Aval amont
0,00000
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Longueur en m

Figure 8 : Variation de la déformation élastique équivalente.

Conclusion
Les effets de la charge mécanique et la vitesse de rotation ont un effet considérable sur le
comportement des viroles du four rotatif, d’où la nécessité d’un programme de maintenance
selon les propriétés, afin d’amortir le vieillissement et de réduire les contraintes au niveau du
four. Cette intégrité des structures est devenue aujourd’hui une préoccupation majeure des
compagnies qui exploitent l’industrie de cimenterie afin d’assurer la sauvegarde de
l’environnement, la sécurité des hommes, la longévité des ouvrages et l’accroissement de
productivité.
L’analyse de l’évolution des contraintes en fonction de la charge sur le four permet de
localiser les zones de concentration de contraintes et par la suite proposer des solutions pour
réduire ces contraintes pour différentes conceptions et conditions de services. De notre étude,
on a pu déduire les constatations suivantes, la première est que la répartition des contraintes
dans l’ensemble des véroles présente un danger de flexions au niveau des appuis. Néanmoins
la contrainte maximale de traction reste très inferieure à la limite élastique. En deuxième lieu,
Les zones les plus sollicitées sont localisées au niveau du contact bandage (les sous bandage).
En fin, on a constaté que la déformation équivalente du four a une valeur maximale localisée
7
dans la zone des appuis qui travaille en compression, cette valeur demeure toutefois dans le
domaine élastique.
Finalement, on peut dire que cette étude a été très fructueuse, parce qu’elle nous a permis
d’entamer une simulation numérique qui pourra nous servir dans le dimensionnement et
l’optimisation des éléments structuraux de paroi et par la suite éviter l’endommagement par
éclatement de la structure sous la pression et la charge.

Référence bibliographique

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mechanical behavior of a rotary cement kiln using artificial neural networks, 30 (2009) 3468-
3473.

[05] Bernard Gilbert, Alain Regnault « Fours de cimenterie, four rotatif » BE 8845 Editions
techniques de l’ingénieur.

[06] Bernard Gilbert, Alexandere Bocan « Fours de cimenterie, atelier de cuisson de clicker »
BE 8844 Editions techniques de l’ingénieur

[07] Manul FLSMidth « LAFARGE OGGAZ »

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