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Cours d’économie politique conçu par M.

Etienne lo ua

Travail-Justice-Solidarité

Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation

(MEPU-A)

CONÇU PAR M. ETIENNE LOUA


PROFESSEUR D’ECONOMIE POLITIQUE AU LYCEE
SPECIALISTE DES QUESTIONS MARKETING/RESPONSABLE
MARKETING ET COMMUNICATION A LA GUINEENNE DES
TERROIRS.
TEL : +224 620 64 44 55 (WhatsApp) /669 09 08 66
Email : louaetienne10@gmail.com
AN N EE SCOLAIRE : 2021-2022

Cours d’économie polit ique au lycée conçu par M. Et ienne LOUA Tél : 620644455
Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua
PROGRAMME
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Chapitre 1 : introduction générale à la notion d’Economie politique

1- Définition et objet de l’économie politique


2- Rapport entre l’économie-politique et les autres sciences

Chapitre 2 : la production

1- Définition et rôle de la production


2- Les secteurs de production
3- Les notions de besoins de biens et services
4- Les facteurs de production
5- La productivité (application)
6- Les agents économiques

Chapitre 3 : les échanges

1- Le marché
2- La marchandise et le prix
3- La monnaie
4- L’inflation

Chapitre 4 : la répartition

1- Les revenus et les patrimoines


2- Les formes de répartition
a- Les répartitions primaires
b- La répartition secondaire

Chapitre 5 : les banques et crédits

1- Les banques
2- Les crédits

Chapitre 6 : la consommation, l’épargne, l’investissement et les propensions

1- La consommation
2- L’épargne
3- Les propensions moyennes et marginales (application)
4- L’investissement

Cours d’économie polit ique au lycée conçu par M. Et ienne LOUA Tél : 620644455
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REPARTITION ANNUELLE DU COURS 3


Chapitre 1 :generalité à l’economie politique
Leçon 1 : introduction generale à l’economie politique
Leçon 2 : definition et objet d’etude de l’economie politique
Leçon 3 : rapport de l’economie et les autres sciences
Chapitre 2 : la notion de production
Leçon 4 : Definition, role et importance de la production
Leçon 5 : la notion de besoin
Leçon 6 : la notion de bien
Leçon 7 : les categories de bien economique (suite et fin)
Leçon 8 : la notion de service
Leçon 9 :les facteurs de production (le travail)
Leçon 10 : les facteurs de production (le capital)
Leçon 11 : la productivité (definition et mesures de la productivité)
Leçon 12 : la productivité (exercices d’application)
Leçon 13 : les conditions de la productivité
Leçon 14 : les secteurs de production
Leçon Leçon 15 : les agents economiques (les menages)
Leçon 16 : les agents economiques (les entreprises)
Leçon 17 : les agents economiques (les administrations)
Leçon 18 : les agents economiques (les institutions financieres et le reste du monde)
Chapitre 3 : les echanges
Leçon 19 : le marché
Leçon 20 : les marchandises
Leçon 21 : le prix
Leçon 22 : la monnaie (historique)
Leçon 23 : la monnaie (definition et formes de monnaie)
Leçon 24 : inflation (definition, causes et consequences)
Chapitre 4 : le revenu et patrimoine
Leçon 25 : le revenu (definition et formes de revenu)
Leçon 26 : le patrimoine (definition et forme de patrimoine)
Chapitre 5 : les banques et credits
Leçon 27 : les banques
Leçon 28 : les credits
Leçon 29 : la consommation
Leçon 30 : l’epargne
Leçon 31 : propension moyenne et marginale
Leçon 32 : la notion d’investissement

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Chapitre I : généralité à la notion d’économie politique
Leçon 1 : Introduction generale à l’economie politique
La production, la consommation, l’échange, la croissance, la monnaie, le
prix, le capital, l’inflation, le marché, les biens et services, l’exportation,
l’importation, le revenu sont des concepts économiques qu’on entend quotidiennement à
travers les médias,(les radios, la presse).

Quelle est la signification de ces concepts ? Quel est le sens de ces mots ?

Si l’on veut comprendre un phénomène économique quelconque de manière scientifique, on ne peut en


rester au niveau des seules apparences. Ainsi, nous pouvons comprendre ces concepts sous
l’angle de l’analyse économique.

La science, précisément, consiste à aller au-delà des phénomènes visibles pour découvrir une réalité
plus profonde qui n’est pas immédiatement évidente. Ceci peut être illustré de manière simple
par un exemple emprunté à l’activité d’une entreprise qui à pour fonction principale la
production.

En observant le processus de production d’une entreprise, la première activité commence par


l’achat des matières qui seront transformées en produit fini, jugé utile pour vendre etre sur un
marché en vu de se faire des bénéfices tout en satisfaisant le besoin des Hommes. Ceci peut être
éclairé en réfléchissant sur les activités humaines et quotidiennes des entreprises concernant : la
production, le prix et le revenu.

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Leçon 1 : Définition et objet d’étude de l’économie
Politique
1. Objectif general : etablir une difference entre l’economie au sens traditionnel et celui du sens classique
2. Objectifs spécifiques : définir la notion d’economie politique et expliquer la logique auquelle s’inscrit son objet d’etude ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : que vous inpire le rapport de l’economie politique et les activités humaines?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires)

RESUME
L’origine étymologique du terme « économie politique » se trouve dans les mots grecs : oïkos, nomos et
politikos, qui signifient respectivement : maison, loi et social.
Etymologiquement, l'économie est l'art de bien administrer une maison, au
sens traditionnel, puis par extension d'un pays.

1- Definition : La définition de l'économie n'est pas consensuelle. Ses contours et son contenu varient en
fonction des auteurs et des courants de pensée.
Toute fois le concept économie politique a connu plusieurs essais de définition.
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Il definit l’economie
politique comme etant « la simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se
consomment les richesses».
"Jusqu'au moment où Adams Smith a écrit, on a confondu la Politique
proprement dite qui designe la science du gouvernement, avec l'Economie
politique qui montre comment « se forment, se distribuent et se
consomment les richesses" .
Pour Antoine de Monchretien « l’economie politique est la science de la
production et de la distribution des richesses »
Selon la définition qui nous semble la plus convenable, l’économie politique est la science des lois qui
régissent les relations économiques, c’est-à-dire les relations sociales qui ont lieu entre les membres
de la société par l’intermédiaire des biens matériels et des services. Ce sont les relations relatives à la
production et à la répartition des biens.
2- Objet de l’économie politique

❖ L'objet de l'économie politique est la connaissance relative à l'ensemble des phénomènes qui constituent
l'activité économique de l'homme dans la société, c'est-à-dire l'activité de la production et de la répartition
des produits et des services nécessaires à la vie des membres de la société.
Elle étudie les besoins de l’homme et leur satisfaction.

Leçon 3 : Rapport de l’économie politique et les autres sciences


1. Objectif general : etudier le rappport qu’entretien l’économie et les autres sciences ;
2. Objectif spécifique :identifier l’apport normatif des autres sciences à l’economie;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : definissez l’economie politique selon adams smith ?
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5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires)
RESUM E
par sa methode, l’economie est classée comme une science sociale. Cette approche prouve que l’economie
est etroitement liées aux autres sciences à travers lesquelles nous pouvons citer :

L’économie politique et l’histoire

Les relations histoires/économies s'avèrent encore utiles aujourd'hui, non seulement parce qu'elles
permettent d'éclairer l'évolution de la discipline mais aussi parce qu'elles permettent de mieux saisir
l'originalité des enjeux de la période présente . A cet effet , c’est à travers l’histoire que nous savons que
l’économie était au sens primaire « l’administration de la maison ou familiale »

L’économie politique et la géographie : La géographie apporte à l’économie des idées sur la


croissance physique du milieu (climat, sol, population, hydrographie…), sur les ressources du sol et du
sous-sol, sur les mouvements des personnes et des biens.
L’économie politique et les mathématiques

Parmi les sciences sociales, l’économie est celle qui, de loin, utilise le plus les mathématiques.
L’économiste s’intéresse à la production et à la répartition des ressources dont disposent la société. D’où
de multiples opérations chiffrées, avec des quantités de biens, des prix et des valeurs. L’activité de
l’économiste va de calculs relativement simples.

L’économie et les statistiques

La statistique est une partie des mathématiques qui permet à l’économie de faire : une prévision,
une estimation, une planification et une prise de décision d’une époque à une autre selon les réalités
économiques. Elle permet à l’économiste ou le gestionnaire d’entreprise de minimiser les risques.

Chapitre II : la production

Leçon 4 : définition, rôle et importance de la production


1. Objetif general : ce cours vise à etudier la notion de production et ses diffrents facteurs conduisant créer les biens et
services ;
2. Objectifs spécifiques : définir la notion de production et decrire son importance dans une societé en forte croissance ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : quel est le rapport entre l’economie et la statistique?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires
RESUM E
1- Définition : La production est une activité économique exploitant les
ressources du travail et du capital (appelées facteurs de production) dans le
but de réaliser des biens ou des services à partir des consommations
intermédiaires.
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a- Rôle : c'est l'approche logique de l'entreprise ; la fonction de production a uniquement pour but de
produire les biens ou les services. Cette fonction de production agit en fonction des informations et de
l'activité de la fonction commerciale.
b- Importance : La production est un élément fondamental de l'économie dans la vie de tous les jours.
Elle a pour importance la resolution des besoins vitaux de l’homme d’une epoque à une autre. Disait
Emmanuel KANT« toute société pérît, si elle cesse de produire »
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Leçon 13 : Les secteurs de production
1. Objetif general : ce cours vise à expliquer aux eleves les sections de production;
2. Objectifs spécifiques : définir ce qu’un secteur de production et distinguer ainsi les differentes activités par secteur ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : qu’est ce la poductivité ? qu’est ce que la production ?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires)
RESUM E
Définition : un secteur de production, est un groupement d’unité de production ayant la même activité
principale.
Les secteurs de production ne constituent pas un ensemble homogène. Ainsi,
chaque secteur exerce une activité économique qui intervient en des domaines différents. Selon la
theorie de la loi des trois (03) secteurs de l’economiste colin clark, l’activité economique passe par les
trois secteurs à savoir :

Secteur de production Définition Composantes

Regroupe l ’ensemble des activi tés dont la


Secteur primaire fi nalité consiste en une exploitation des Agri cul ture, pêche, élevage, mines, gisement, forêt …
res s ources naturelles.

INDUSTRIES LOURDES : a utomobiles, aéronautique,


Regroupe l ’ensemble de a ctivités ferrovi aire, chaudronnerie, fluviale …
Secteur secondaire cons istant en une tra nsformation des
ma ti ères premières. INDUSTRIES LEGERES : a groalimentaire, industrie
pha rmaceutique

TERTIAIRE PRINCIPALEMENT MARCHAND :


commerce, transport, a ctivité financière,
Le s ecteur tertiaire s e définit par la
res ta uration, i nformation-communication……
compl émentarité avec les activités
a gri coles et industrielle (secteur primaire
Secteur tertiaire et s econdaire)
TERTIAIRE PRINCIPALEMENT NON MARCHAND :
a dministration public, enseignement, action sociale

Leçon 5 : la notion de besoins

1. Objetif general : ce cours vise à expliquer la notion de besoin aux eleves au sens economique et ressortir ses realités
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socioeconomique dans la vie de tous les jours ; 9


2. Objectifs spécifiques : définir la notion de besoin et établir la classification des types de besoin
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : quel est le rôle et l’importance de la production ?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires
RESUME

1- Définition
Le besoin est la sensation de gêne ou de souffrance causée par le manque d’une chose nécessaire à
l’existence.
Exemples : le besoin de manger, de se vêtir, de dormir….
2- Les besoins économiques
Un besoin est dit économique :
Lorsqu’il éprouve une satisfaction économique.

Exemples : acheter une voiture, construire une maison, …


3- Caractéristiques des besoins économiques
a) Les besoins sont illimités : les besoins sont dits illimités lorsqu’ils naissent chaque jour et leur
expression se diversifie.
b) Les besoins sont insatiables : lorsqu’ils ne peuvent pas être complètement satisfaits en une seule
fois. Le même besoin réapparait après chaque tentative de satisfaction.
c) Les besoins sont relatifs : lorsqu’ils varient d’un lieu à un autre, d’une époque à une autre,
d’un individu à un autre.
d) Les besoins sont subjectifs : lorsqu’ils dépendent des goûts de chaque consommateur (c’est une fin
personnelle).
e) Ils sont concurrents : lorsque les individus ne peuvent satisfaires tous leurs besoins ; c’est-à-
dire en etablissant un ordre de priorité. Exemple :le besoin de fumer et manger avec un moyen limité.
4- Les types de besoins :
Il existe plusieurs types de besoins mais les plus fréquents chez l’homme sont :
- Les besoins fondamentaux : Ils sont relativement peu nombreux et si toute fois ils ne sont pas
satisfaits cela peut entrainer la mort. Ce sont des besoins vitaux. Exemples : se nourrir, se soigner…
- Les besoins de société : Ce sont des besoins qui sont liés à la vie en société c’est à dire)
l’interaction entre individu.
Exemples : Communiquer, s’introduire sur le plan de la satisfaction.
- Les besoins collectifs : Ce sont des besoins qui sont satisfait soit par l’état soit part
collectivité. L'individu qui exprime le besoin ne peut pas le satisfaire tout seul.
Exemples : L’inscription, besoin de se soigner, l’éducation, l’indépendance nationale…
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Leçon 6 : la notion de Biens


1. Objectif general : expliquer ce qu’est qu’un Bien au sens propre et au sens economique ;
2. Objectif spécifique : definir la notion de Bien et decrire le processus de son obtention au sens economique;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : qu’est qu’un besoin?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires)
RESUME
1- Définition
Les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins. En amont, on peut relever
l'existence de deux types de biens :
- Les biens naturels ou biens libres : produits de la nature et non d'une activité humaine,
comme l'eau, l'air, la lumière du soleil, ils sont naturellement en quantité illimitée.
- Les biens non naturels ou biens économiques : nés de l'activité humaine et transformés tout au
long du processus productif, comme la paire de chaussures, l'ordinateur, le lave-linge, ils sont d'une
grande variété.
2- Les biens économiques.
Un bien est dit économique lorsqu’il appartient au champ d’analyse
économique. C’est-à-dire né d’une activité économique faisant l’objet de la combinaison des facteurs de
production.
Un bien doit remplir plusieurs conditions tels que :
- Satisfaire un besoin
- Être disponible (les ressources minières de Mars ne sont pas des biens économiques).
- Être rare

Leçon 7 : la notion de Biens (suite et fin)


Les catégories de biens économiques
La classification des biens économiques se distinguent en deux (2) catégories
1- Les biens matériels qui sont des produits physiques.
Nous avons :
a. Les biens de consommation finale : qui satisfont directement le besoin des consommateurs ils
sont appelés biens directs ou finals.
b. Les biens durables : ils sont utilisables pour une longue durée.
Exemples : un lave-vaisselle, des meubles, un appareil-photo...
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c. Les biens semi-durables : ils servent plusieurs fois et ont une durée de vie moyenne.
Exemples : une paire de chaussures, un pantalon, un crayon...
d. Les biens non durables : ils sont détruits à la première utilisation.
Exemples : une allumette, un yaourt, le pain.
e. Les biens de production : Sont des biens qui permettent de produire d’autres biens, ils sont
constitués de : (bâtiment, machine, installation). Ces biens sont appelés bien durables ou biens
d’équipement.
f. Les biens de consommations intermédiaires : concourent à la production d’autres biens, soit par
transformation ou par incorporation dans les produits plus élaborés, soit par destruction au cours du
processus de production.
2- Les biens immatériels : sont des biens représentés par des services qui sont des produits
ne se concrétisant pas par un bien matériel. Certaines activités comme celles d’un médecin, d’un
coiffeur, d’un prestataire de service…

3- Caractéristiques des biens


- Les biens substituables : On dit que deux biens sont substituables dès lors
qu’on peut remplacer l’un par l’autre.
- Les biens complémentaires : Deux biens sont dits complémentaires
lorsque leurs utilisations sont indispensables à la satisfaction des besoins.
Exemples : La voiture et le carburant, la lampe et le pétrole.

Leçon 8 : l a notion de services


1. Objetif general : ce cours vise à familiariser les eleves à la notion de services selon le contexte des realités socioeconomiques ;
2. Objectifs spécifiques : définir la notion de service et le distinguer au Bien au sens economique ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : qu’est-ce qu’un bien economique ?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires)
RESUME
1- Définition :
Un service est une prestation qui consiste en « la mise à disposition d'une capacité technique ou
intellectuelle » ou en « la fourniture d'un travail directement utile pour l'usager, sans
transformation de matière.
Le service se distingue du bien ou produit par son caractère immatériel et par l’impossibilité de
stockage. Un service est généralement consommé au moment de sa production. Telle que La coiffure,
l’hôtellerie, la restauration, la banque sont par exemple des activités de services.
Comme les biens matériels, les services peuvent faire l'objet de diverses classification.

2- Classification des services


Nous distinguons trois (3) types de service à savoir :
S1- Le Service marchand : est un service rendu par des personnes privées ou
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une collectivité privée.
S2- Le Service non marchand : est un service rendu par l’Etat ou par les collectivités à but
non lucratif. (Les campagnes de vaccination, le bitumage des voix publiques sont par exemple des
services non marchands)
S3- Le service individuel ou collectif
Si un bien ou un service est mis à disposition d’une personne, il est dit individuel. S’il est à la
disposition du public, il est collectif.
L’essentiel : Un service, plus rarement un bien, peut être gratuit. On dit qu’il est non marchand.
Ainsi un policier produit un service non marchand tandis
qu’une sécurité privée produit un service marchand.

Leçon 9 : les facteurs de production


LE TRAVAIL
1. Objetif general : identifier tous les facteurs de production concourant à la production ou tranformation d’un bien ;
2. Objectifs spécifiques : definir le travail et le capital en tant que facteur de production. A la fin du cours chaque eleve serait
capable d’identifier un facteur de production selon une activité de son choix ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : qu’est-ce que la production ?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaire)

RESUM E
1- Définition
Les facteurs de production par définition sont l’ensemble des éléments qui concourent à la production
d’un bien ou d’une prestation de service.
Il existe plusieurs facteurs de production dont nous en étudierons entre autres le travail et le capital.
2-Le facteur travail
Le facteur travail est l’un des deux facteurs de production utilisé par les entreprises pour produire. Il
est fourni par les ménages qui « vendent » leur
« force de travail » en échange d’un salaire. Le facteur travail est analysé sous deux aspects :
a) L’aspect quantitatif du travail
La quantité de travail disponible dans un pays est fonction de la population active, c’est-à-dire de
l’ensemble des individus exerçant (population active occupée)
b) L’aspect qualitatif du travail
Le travail n’est pas une donnée homogène : il nécessite presque toujours des compétences et donc des
qualifications particulières. (Un ouvrier, un ingénieur et directeur par exemple n’ont pas les mêmes
qualités de travail)
3- Les éléments constitutifs du travail
a) La force de travail : C’est la capacité ou la faculté physique e t intellectuelle du travailleur.
Exemples : la force physique, l’expérience, le savoir-faire, le savoir-faire faire.
b) Les moyens de travail : C’est l’ensemble des instruments, des matériels, des outils, crées par
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l’homme et qu’il utilise pour faciliter le travail.
Exemples : la pioche, la houe, le tracteur.
c) Objet de travail
C’est l’ensemble des matières tangibles auxquelles l’homme exerce sa force
de travail pour produire des biens ou fournir des services.
Exemples : le sol pour l’agriculteur, le bois pour l’artisan.

4- Rôle du travail
Les hommes ne peuvent pas subsister sans travailler. En effet, la nature ne
peut pas donner à l'homme tout ce dont il a besoin. Certes, la nature offre des ressources. Ainsi,
Le rôle du travail consiste à transformer les ressources naturelles en élément artificiel pour qu’il
soit utile à satisfaire un besoin. Le travail est donc indispensable à la vie de chacun, quel que soit
son niveau de vie.

Leçon 9: Les facteurs de production (suite et fin)


Le capital ou le facteur technique
RESUME

1) Définition : Le capital d’une entreprise constitue l’ensemble de ressources ou biens


(financiers ou matériels) de cette entreprise. (Les fonds de roulement, le budget de l’entreprise
sont par exemple les moyens financiers) ; (la machine,les engins, les bâtiments… représentes
les moyens matériels) disait Karl Marx« le capital est une valeur qui se met en valeur
».C’est-à-dire il se multiplie dans une structure socio-économique reposant sur l’existence du
travail salarié.
2- Les différentes formes de capital
2-1- Le capital technique.
Il se décompose lui-même en capital fixe et capital circulant.
a- Le capital fixe.
Il concerne les biens d'équipement durables (outillages, machines, bâtiment équipements...) qui
restent dans l'entreprise et dont la durée de vie est supérieure à un seul cycle de production.
b- Le capital circulant.
Il est constitué des biens non durables (stocks divers, matières premières,
énergie, les produits semi-finis) qui ne peuvent être utilisés que pour un
cycle de production. Au cours du processus de production, ils sont soit
détruits immédiatement (énergie) soit incorporés au produit final.
2-2- Le capital variable
C’est la partie du capital destiné à la rémunération de la force de travail, c’est l’origine de la plus-
value.
Exemples : le salaire, la rémunération, les primes, les indemnités, les avantages …
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2-3- Le capital constant
C’est la partie du capital qui se transforme en moyen de production, c’est-à-
dire en matière première, matière auxiliaire.
Exemples : matière première, les matériaux…
2-4- Capital humain : qui fait référence aux ressources humaines de l’entreprise.
Exemples : le comptable, le directeur, le secrétaire, le coordinateur…

3- Rôle du capital
Dans tout le système économique, la possession et l’usage du capital est une condition
indispensable, pour permettre la combinaison active de la force de travail et des moyens de travail
pour l’obtention des biens et services. Ainsi le rôle du capital est de conduire l’entreprise à la
survie de ses activités et pérenniser la politique administrative du système économique.

4- La nature ou le facteur naturel du capital


La nature du capital s’identifie par des potentiels ou richesses naturelles existant indépendamment
de l’homme (la forêt, le sol, le sous-sol, la mer, sont par exemple un capital naturel) l’existence des
ressources naturelles un territoire est une opportunité pouvant faire un apport bénéfique pour le
développement de ce pays.

Leçon 6 : La productivité
1. Objectif general : ce cours vise à etudier la notion de productivité en tant qu’outil de mesure des capacités de
production des facteurs de production ;
2. Objectif spécifique : il s’agit de faire la difference entre la production et la productivité ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : definissez l’economie politique selon adams smith ?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires)
RESUM E
1- Définition : La productivité est le rapport entre une production de biens ou de services et les
moyens qui ont été nécessaires pour sa réalisation. Elle mesure l’efficacité avec laquelle une
économie ou une entreprise utilise les ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou
offrir des services .

2- Les mesures de la productivité

La productivité peut être mesurée par rapport à l’effectif et par rapport au temps, mais il est
difficile de faire cette mesure avec précision.
NB : elle peut se calculer en volume c’est-à-dire en quantité physique mais aussi en valeur c’est dire en
valeur ajoutée. La valeur ajoutée se calcule comme suit :
VA= Quantité produite x prix unitaire
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▪ Par rapport à l’effectif ou la productivité physique du travail (par tête)

▪ Par rapport au temps ou productivité horaire physique du travail

▪ La productivité par tête en valeur du travail

▪ La productivité horaire en valeur du travail

Exercice d’application
Une entreprise emploi 12 salariés qui travaille 35 heures par semaine et fabriquent 2000 chaises en
bois en un mois, pour realiser une valeur ajoutée, elle determine le coût unitaire d’une chaise à 75.000
FG.
TRAVAIL A FAIRE :
1- Calculer la productivité physique du travail par salarié, puis en valeur ;
2- Calculer la productivité horaire physique du travail puis en valeur ;
3- Quelle conlusion tirez-vous ?

Leçon 13 : la productivité (suite et fin)


Les conditions de la productivité
RESUM E
Toute productivité au sein d’une entreprise suppose des conditions prealables qui, maintiennent
l’equilibre et ou l’amelioration du travail à un échelle de rendement croissant. A cet effet, Il existe
trois (3) trois conditions pour améliorer la productivité qui sont :
C1- Les conditions techniques
Elles sont relatives à l’utilisation des moyens techniques dont disposent l’entreprise, lorsqu’elle
dispose des moyens techniques appropriés et professionnels, sa productivité augmente.
C2- Les conditions humaines
Disait jean Bodin : « il n’est de richesse que d’homme ». C’est-à-dire, l’homme est au centre de
toute richesse de la vie socio-économique. La productivité ne saurait réalisée si et seulement si,
l’homme ne soit acteur pour assurer sa réalisation. Son efficacité se conditionne par la quantité et la
qualification des ressources humaines qui produisent.

Pour cette que cette condition soit respecter, il faut :

• Réduire l’absence et le retard au travail ;


• Motiver le personnel à par les avantages sociaux et numéraires ;
• Assurer la formation et une carrière de mobilité pour chaque salarié ;
C3- Les conditions psychologiques
Elle consiste à évaluer la mentalité, la moralité, la psychologie du personnel ou employé sur les
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conditions de travail, les traitements, leurs besoins. Pour cela, il faut :
• Leur payer avec un salaire constant ;
• Assurer l’allocation familiale ou local ;
Faire preuve du principe d’équité et l’esprit d’entreprise.

Leçon 14 : Les agents économiques (les menages)


1. Objetif general : ce cours vise à expliquer aux eleves les categories d’agents economiques
2. Objectifs spécifiques : définir ce qu’un agent economique et distinguer ainsi les differentes categories d’agent economique s e t
leurs relations d’interdependance ;
3. Matériels pédagogiques : la craie, le tableau et chiffon
4. Pré requis : qu’est qu’un secteur de production ? qu’est ce que la production ?
5. Documentation : internet (maxi cours, soutiens scolaires

RESUM E
1- Définition
Un agent économique est une personne physique ou morale prenant des
décisions d'ordre économique. L'agent économique peut être un individu, un ménage, une entreprise,
un pays, une collectivité territoriale ou encore une instance internationale... Chaque agent économique
est caractérisé par ses fonctions dans l'économie (consommation, investissement etc.).

L'agent économique est à la base de l'analyse microéconomique, et aussi de


la macroéconomie agrégée. Parmi les agents economiques nous distinguons : (les ménages, les
entreprises, les administrations, les institutions financières et le reste du monde (extérieur).

A- LES MENAGES
1- Définition : Les ménages sont des individus ou des groupes d’individus constituant une unité
économique de consommation. En d’autre terme c’est l’ensemble des occupants d’un même logement. Il
peut donc être composé d’une personne seule. Un ménage définit une unité de consommation ; il doit
donc disposer d’une ressource, c'est-à-dire un revenu.

2- Les types de ménages : on distingue (2) deux types de ménages :

a- Les ménages ordinaires : ce sont des personnes des personnes qui vivent quotidiennement
dans un même foyer. Exemple : la famille
b- Les ménages collectifs : ce sont des collectivités ou des groupements laïque ou religieux ;
Exemple : un camp militaire, une prison, un campus universitaire…
3- Les fonctions des ménages
La fonction économique principale des ménages est la consommation.
Lecon 15 : les agents economiques (suite)
RESUME
B- LES ENTREPRISES
1- Definition : L'entreprise est une unité économique et sociale combinant des facteurs de
production (travail, capital) dans le but de créer une production vendue sur le marché. La fonction
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17
principale des entreprises est la production de biens et services marchands.
2- Les types d’entreprises
Les quatre critères retenus ci-dessous permettent d’en étudier les
différentes formes et d’en dresser une typologie.

1- Critères juridiques :
En fonction de la personne qui détient le capital et des objectifs retenus par
l’entreprise, on distingue deux types d’entreprises :
a- les entreprises publiques : leur capital est détenu totalement ou en partie
par l’Etat ou les collectivités publiques.
Exemples : la SEG, la RTG…
b- les entreprises privées où on distingue les entreprises individuelles dans
lesquelles un seul propriétaire assume tous les risques financiers (c’est le
cas des artisans et des commerçants) ensuite il y a les sociétés où plusieurs associés assument tous
les risques (société de personnes) ou une partie seulement (société de capitaux : SA, SARL).
Et celle des entreprises collectives qui, appartiennent à plusieurs personnes (apport de chaque
actionnaire dans le capital)
Exemples : Le Groupe GUICOPRES, orange guinée, MTN guinée…
Les entreprises mixtes : sont des entreprises qui appartiennent à la fois à
l’Etat et aux particuliers (le privé).
Exemples : l’OGP (office guinéen de poste), la CBG (compagnie des bauxites
de guinée), BICIGUI.
2- Critères dimensionnels ou par taille :
• l’Effectif : permet d’apprécier l’importance du facteur de production travail. selon
l’effectif : L’application des critères de mesure de la taille conduit à distinguer les petites
entreprises PE, les PME et les grandes entreprises. Le plus souvent, c’est le critère de l’effectif qui
est retenu pour réaliser cette partition. On distingue ainsi :
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1- Classification économique selon le secteur d’activité : 18

Selon le secteur d’activité, on distingue :


Le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire .

Leçon 16 : les agents economiques (suite)


RESUME
C- LES ADMINISTRATIONS
1- Définition : Ensemble des unités institutionnelles dont la fonction
principale est de produire des services non marchands ou d'effectuer des
opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. Elles
tirent la majeure partie de leurs ressources de contributions obligatoires.
Le secteur des administrations publiques comprend les administrations
publiques centrales, les administrations publiques locales et les
administrations de sécurité sociale.
Exemples : l’Etat, les ONG, les associations…
2- LES TYPES D’ADMINISTRATIONS
Il existe principalement deux (2) types d’administrations : les
administrations publiques et privées.
a- Les administrations publiques : elles sont composées des collectivités
locales (commune, préfecture, mairie,) la sécurité sociale.
La source principale de leurs ressources est : les prestations pécuniaires2
obligatoires (impôts) et les cotisations sociales.

a- Les administrations privées : ce sont des institutions et organismes à but lucratif.


Exemples : les syndicats, les associations, les partis politiques.
Les fonctions des administrations : c’est la production des biens ou la fourniture des services
à but non lucratif (sans intérêt).
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19

Leçon 17: les agents économiques (suite)


RESUM E
D-LES INSTITUTIONS FINANCIERES
1- Definition : Une institution financière par définition est une institution publique ou privée, qui assure
une mission économique ou financière et qui fournit des services financiers à ses clients. Exemples :
les banques et assurances, les caisses d’épargnes…
2- Role des institutions financieres
➢ INTERMEDIATION FINANCIERE
Qu’est ce que l’intermediation financiere ?
Est une strategie bancaire qui consiste à acheminer des fonds entre des tierces parties dont l’une
dispose les moyens excedentaires et l’autre à la recherche d’un prêt ayant deficitaire .
Le role des institutions consiste à assurer le financement le l’economie leur role est celui
d’intermediaire entre les agents economiques qui epargnent (agents à excedent de ressource) et ceux
qui ont besoins de fond (agents à deficit de financement)
3- Quelques institutions financieres
La BAD (Banque Africaine de developpement) ; orabank ; BGRG en Guinée ; la Banque Mondiale ;

E- LE RESTE DU MONDE (R.D.M)


Ce sont des non-résidents ou étranger, qui entretiennent des relations avec
les nationaux d’une économie.
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20
7- Tableau récapitulatif des agents économiques et leurs fonctions

a-
8-
9-

Le rôle des agents économiques dans le développement socio- économique :


Les agents économiques jouent un rôle de financement, d’investissement, de production et de consommation
des biens et des services. Dans le processus de développement, il y a création de revenus, facteur de
développement socio-économique.
L'essentiel
Les activités économiques des différents agents économiques donnent lieu à
des échanges.
Ces échanges se traduisent par des flux réels et des flux monétaires.
Le circuit économique synthétise l'ensemble de ces flux circulant entre les
acteurs économiques.
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21
Chapitre III : Les échanges
Leçon 9 : le marché
RESUM E

1- Définition : Un marché est un lieu réel ou fictif d’échange.


Sur le marché se rencontrent des agents économiques qui proposent un bien, un service… et d’autres
qui viennent s’en procurer. Cela crée donc un réseau d’échanges. Autrement dit, Le marché est le
lieu, fictif ou réel, où se rencontrent l'offre des producteurs et la demande des consommateurs.
2- Les formes d’échange
Selon la nature du bien
Il y a principalement (2) formes d’échange :
Le troc : est une opération économique par laquelle chaque participant
cède la propriété d'un bien (ou un groupe de biens) et reçoit un autre bien.
Il est la première forme d’échange qui s’effectuait comme suit : marchandise
contre marchandise sans l’intermédiaire d’une unité monétaire.
L’échange monétaire : est une opération d’échange qui s’effectue par
l’intermédiaire d’une unité monétaire.
3- Les types de marché :
Selon la nature du bien :
Le marché des biens et services : Le marché d'un bien ou d'un service est le
lieu de rencontre de l'offre et de la demande où se fixent le prix et les quantités échangées ;
c'est aussi par le marché que les offreurs savent ce qu'ils doivent produire en fonction de la
demande et du prix du marché. Exemples : les marchés des biens de consommation les chaussures,
le lait, la formation professionnelle.
Le marché du travail : ici les ménages vendent leur force de travail aux entreprises,
administration en contrepartie d’un salaire.
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Le marché monétaire : marché monétaire est un marché financier où s’échangent des titres 30 de
courte durée contre des liquidités. Il est réservé aux institutions financières et entreprises qui
peuvent prêter ou emprunter des liquidités sur des durées très courtes. Le marché monétaire est
organisé en un marché interbancaire réservé aux banques et un marché de titres de créances
réservé aux investisseurs.
Le marché financier : sur ce marché les agents économiques s’échangent
des titres comme des actions. Autrement dit Les marchés financiers sont les
marchés sur lesquels se rencontrent les demandes et les offres de capitaux à
long terme.
Exemples : les actions, les obligations…
Selon la position géographique
On a :
Le marché local : est un petit marché qui prend fréquemment le nom d’une localité.
Exemples : le marché de tanènè, de telemelé, le marché …
Le marché régional : est un marché étendu dans une ville donnée,
regroupant des offreurs et demandeurs des pays frontaliers de la région
Exemples : le grand marché de N’zérékoré, de Labé, de Boké...
Le marché national : regroupe tous les marchés d’un pays.
Exemples : du marché de Boké à Yomou représentent l’ensemble des
marchés du territoire guinéen.
Le marché international : est un marché virtuel (immobile). Il est
caractérisé par des échanges entre plusieurs pays.
Exemples : la foire internationale de Conakry, le marché des matières premières.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION

1. Etablissez une différence entre le troc et l’échange monétaire ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Faites la classification du marché selon la nature des biens et la position géographique ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

30
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31
Leçon 10 : Les marchandises et le prix

II- LES MARCHANDISES


1- Définition de la marchandise : la marchandise est l’ensemble des biens ou des services destinés
à être acheté ou vendus sur un marché.
2- Les caractéristiques de la marchandise
- la valeur d’usage : c’est la capacité qu’à une marchandise de satisfaire un
besoin.
Exemples : le pain pour déjeuner, le médicament pour les traitements, la tondeuse pour la
coiffure…
La valeur d’échange : c’est le fait que la marchandise ait une valeur d’unité monétaire. En d’autre
terme c’est le rapport quantitatif qui fait deux ou plusieurs marchandises de valeur d’usage différente
soit échangeables entre elles.
Exemples : un plat de pizza contre 75.000 GNF, une voiture contre un scooter.
La valeur de la marchandise : elle désigne l’aspect qualitatif ou quantitatif incorporé qu’à une
marchandise.
Exemple : un i Phone, un Samsung galaxie S9….

III- LE PRIX
1- Définition
Le prix désigne la valeur d'un bien ou d'un service exprimé généralement en unité monétaire. Il s'agit
de la valeur qu'un individu est disposé à payer en contrepartie de la renonciation d'un bien ou d'un
service. Le prix est ainsi le reflet de l'équilibre entre l'offre et la demande.
La fixation ou la formation d’un prix

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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

La fixation du prix dépend d’une certaine condition qu’il faut respecter, à savoir : 32
En régime de concurrence pure et parfaite : le prix est déterminé sur le
marché par l’offre et la demande globale. Ainsi, il faut qu’il soit plusieurs
offreurs et demandeurs.
De l’homogénéité du produit, de la transparence du marché, de l’atomicité. Aucune entreprise n’a
l’avantage de pratiquer un prix différent du marché, avec un prix plus élevé, elle perdrait sa clientèle,
et avec un prix plus faible elle ne pourrait répondre à la demande en raison de sa petite taille.
Si l’offre > à la demande = à la baisse du prix
Si l’offre est < à la demande = à l’augmentation de prix
Si l’offre = demande (situation d’équilibre) donc les prix sont moyens et
stables.
Situation du monopole : est l’état d’un marché sur lequel on trouve un seul offreur face à plusieurs
demandeurs, ce cas, le prix se fixe en fonction de la demande. (Prix élevé).

2- Les différents types de prix


Les différents types de prix sont :
a- Le prix de marché : c’est le prix qui se forme sur un marché auquel s’achète
ou se vend une marchandise. Il est aussi appelé le prix de la conjoncture car
il est fonction de l’offre et de la demande.
b- Le prix de production ou prix normal : c’est la somme de tous les coûts
supportés lors de la production d’un bien ou prestation de service.
Il existe aussi d’autres types de prix à savoir :
c- Le prix de revient : désigne la somme des dépenses de production ou
d’obtention d’un bien ou service.
d- Le prix de vente : désigne la somme qu’un vendeur propose à l’acheteur en
contrepartie d’un bénéfice ou d’un intérêt.
e- Prix de vente en gros : désigne le prix d’achat en quantité importante chez
les producteurs dans le but de revendre à d’autres commerçants mais en
quantité moyenne.
f- Le prix demi-gros : désigne le prix de revente aux détaillants d’une marchandise achetée
chez le grossiste.

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33
g- Prix détail : est le prix auquel le consommateur final s’approvisionne en marchandise et en petite
quantité.

Leçon 11 : La monnaie
RESUM E
A- Introduction à l’historique de la monnaie
L’être humaine primitif n’a pas connu la monnaie comme un moyen de paiement, en d’autre terme, à
l’origine, il n’ya pas de monnaie, du fait qu’il n’ya pas d’échanges.

L’homme primitif vit en tribus, subsistant par la cueillette et la chasse. En effet, ces tribus n’échangent
rien (période d’autosatisfaction). D’une manière générale, les forts s’emparent de ce dont ils ont besoin
pour pouvoir survivre, et les plus faibles se retrouvent souvent dans l’obligation de s’exiler plus loin.
Avec le temps, ces tribus sont devenues plus nombreuses, elles ont commencé à
domestiquer les animaux, cultivé quelques plantes, partager les tâches entre leurs membres, par
conséquent, des contactes entre les tribus voisines arrivent à se nouer.
Cette évolution débouche sur une notion fondamentale de l’échange, qui est la base de tous les systèmes
monétaires. Cet échange consistait au départ dans le transfert réciproque de marchandises et
l’échange porte en lui le germe de
la monnaie.
La variété des tâches et la nécessaire division du travail en société ont
engendré la naissance d’un système de « troc » permettant à chacun d’obtenir
ce qu’il ne produit pas lui-même.
C’est le développement du système de troc qui a donné naissance au
système monétaire basé sur l’utilisation d’un instrument de paiement qui est
la « monnaie ».

1- Définition :
La monnaie est un moyen de paiements qui nous permet de faire des achats
sur le marché et d’éteindre nos dettes. Elle est un moyen de paiement

33
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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

34
accepté par tous, conservant sa valeur entre deux échanges, et permettant d’exprimer le prix des
biens par rapport à une référence unique.
2- Les formes de monnaie
Nous distinguons les principales formes de monnaie suivantes :
a- La monnaie marchandise : quand la monnaie prend la forme d’un bien
qui possède la valeur intrinsèque, on parle de monnaie marchandise. La monnaie marchandise est
donc un bien matériel qui a une valeur intrinsèque mais utilisé comme un moyen de paiement.
b- La monnaie métallique : les pièces faites de métaux comme l’or, l’argent, le cuivre
constitue, la monnaie métallique.
c- La monnaie fudiciaire : fudicia = confiance, dans les économies
monétaires modernes, la monnaie n’a plus de valeur intrinsèque (comme
l’or par exemple) mais seulement une valeur d’échange.
d- La monnaie scripturale : est une forme de monnaie émise par les banques primaires ;
elle est constituée des dépôts auprès des banques commerciales et autres institutions
financières.
3- Les fonctions de la monnaie
Il existe trois (3) fonctions principales de la monnaie qui sont :
F1- La monnaie comme intermédiaire des échanges
Nous utilisons la monnaie comme un instrument de paiement car elle nous
facilite les transactions. Si nous sommes dans une économie de troc nous
utilisons les biens et les services.

BIEN MONNAIE BIEN

NB : l’existence de la monnaie facilite les échanges car tous les biens


s’échangent contre la monnaie et la monnaie s’échange contre tous les
biens. La monnaie garantit les échanges.

F2- La monnaie est une unité de compte

L’unité de compte est celle dans laquelle les prix sont fixés et les comptes sont tenus. Une unité de
compte permet de mesurer la valeur des biens mais aussi de comparer cette valeur avec celle des
autres biens

F3- La monnaie comme réserve de valeur


Nous acceptons la monnaie comme moyen de paiement parce qu’elle constitue avant tout une réserve
de valeur. C’est-à-dire elle permet de transférer un pouvoir d’achat du présent dans le futur.

Leçon 12 : L’inflation
34
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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

35
RESUM E

1- Définition :
L’inflation est la hausse générale des prix des biens et services. Bien que la
plupart des consommateurs voient l’inflation comme le mal incarné,
l’inflation est parfois bienfaisante. Mais, avant de nous pencher sur les
conséquences de l’inflation, étudions dans un premier temps ses causes.

2- Quelques causes de l’inflation


C1- L’inflation monétaire : L’inflation est alors due à l’augmentation de la
masse monétaire (billets, pièces, dépôts à vue, bons du trésor…) par la banque centrale qui émet des
billets de banques. La banque centrale n’est pas l’unique responsable de l’inflation monétaire, les
banques commerciales ont elles aussi un rôle très important de par les crédits qu’elles octroient
aux divers agents économiques.
On considère que ce type d’inflation est lié à la mauvaise gestion de l’Etat

35
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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

36
qui recourt souvent à la technique de la « planche à billets » afin de réduire le montant de la dette
publique à rembourser.
C2- L’inflation par les coûts ou encore l’inflation importée :
L’inflation est alors due à l’augmentation du prix des matières premières
importées qui se répercutent dans le prix de vente du produit final. Prenons
l’exemple d’un pneu qui est fabriqué à base de pétrole. Si le coût du pétrole augmente, alors
l’entreprise créatrice de pneus se retrouvera avec des coûts de fabrication plus importants et devra
donc répercuter cette augmentation dans le prix de vente de ses pneus.
C3- Inflation structurelle :
Elle est due à la structure du système : l’accès facile au crédit bancaire
traduit par la diminution d’un taux d’intérêt.
C4- Inflation par l'offre :
Dans laquelle on distingue :

l'inflation due à la hausse des coûts de production, souvent liée à l'augmentation des
salaires, mais parfois au coût des matières premières.
L’inflation par les profits provoqués par la recherche d'un maximum de profit de la part des
détenteurs du capital.
C5- Inflation par la demande :
Dans laquelle les prix augmentent à cause d'une croissance très rapide de la demande.

3- Les conséquences de l’inflation :


Elles sont à la fois positives et négatives.

a- Conséquences positives :
- augmentation de la demande de consommation, des investissements. Elle
aide aussi à réduire le déficit public.
- Elle améliore la rentabilité financière des entreprises. En période
d’inflation,
b- Conséquences négatives :
- la baisse du pouvoir d’achat de la monnaie,
- la baisse du pouvoir d’achat des agents économiques.

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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

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4- Les politiques conjoncturelles de lutte contre l'inflation
La Banque centrale cherchera alors à limiter la masse monétaire en
circulation, en diminuant le volume des crédits distribués par les banques
commerciales.
- politique budgétaire
Les pouvoirs publics peuvent alors utiliser la politique budgétaire, en
baissant les revenus distribués par l’État (limitation de la progression des
revenus des fonctionnaires, réduction des programmes de travaux
publics...) ; en augmentant les recettes publiques (impôts, taxes...). L’objectif est de réduire le revenu
disponible à la consommation et donc de rétablir l’équilibre offre/demande.
➢ L’essentiel
L'inflation se définit comme la hausse durable du niveau général des prix. Plusieurs causes peuvent
être avancées pour expliquer l'inflation : une augmentation des coûts, un excès de demande ; à chaque
cause, correspond une mesure de politique économique. Les pouvoirs publics disposent ainsi des
moyens d'actions telles que la politique monétaire, la politique budgétaire…pour agir sur ce
dysfonctionnement.

Chapitre IV : Revenus et patrimoine (sciences sociales)

Leçon 13 : les revenus

RESUM E

1- Définition : un revenu est l'ensemble des ressources ou droits qu'un


individu, une entreprise ou une collectivité publique, perçoit sur une période donnée, en
nature ou en monnaie, sans prélever sur son patrimoine.

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L'activité de production crée des richesses (= valeur ajoutée) qui feront l'objet d'un 38
partage entre les différents agents économiques qui ont contribué à leur formation. Ce partage
peut prendre plusieurs formes notamment celle de revenus primaires, de revenus de
transfert qui participeront à la formation du revenu disponible.

2- La formation et partage de la valeur ajoutée

De la valeur ajoutée est le résultat de la contribution de plusieurs


agents économiques. Chacun de ces agents économiques se verra donc
attribuer une fraction plus ou moins importante de cette richesse.

Le partage de la valeur ajoutée désigne ainsi la distribution entre les différents acteurs ayant
participé à la production, de la valeur effectivement
« ajoutée » par une entreprise après que l'on a déduit de son chiffre d’affaires, le coût des
consommations intermédiaires.

Valeur ajoutée = chiffre d'affaires de l'entreprise - consommations intermédiaires

VA= CA - C I

La répartition de la valeur ajoutée s'organise de la façon suivante :


- le facteur travail perçoit une rémunération ;
- les sociétés financières reçoivent les intérêts et remboursements de leurs
prêts ;
- les administrations publiques collectent les impôts et taxes ;
- les organismes de sécurité sociale perçoivent des cotisations sociales ;
- l'entreprise obtient un résultat qui, s'il est positif, constituera son profit : le
profit représente ce qui reste à l'entreprise après la rémunération des facteurs de production et le
paiement des dettes fiscales et sociales aux administrations publiques.

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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

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3- Les formes de revenu
R1- Les revenus primaires

On distingue deux grandes catégories de revenus primaires :


a- Les revenus des activités salariées et non salariées
Les revenus du travail salarié sont la rémunération versée aux salariés qui effectuent un travail pour le
compte d’un employeur conformément à un contrat de travail. Cette rémunération comprend un salaire
de base auquel s’ajoute les compléments du salaire. Elle est versée chaque mois et peut
se calculer soit en fonction du nombre d’heures de travail.
Les revenus du travail salarié comprennent donc :
- les rémunérations monétaires immédiates (perçues mensuellement) :

Salaire de base (+ éventuellement les heures supplémentaires) ; primes


(primes d’ancienneté,…), gratifications, indemnités, commissions…
- les rémunérations en nature : véhicule et/ou logement de fonction, frais
de déplacement, avantages financiers (remises sur les produits de la société, prêts à taux
préférentiels...).

R2- Les revenus secondaires

En plus des revenus du travail et de la propriété, les ménages perçoivent


une autre catégorie de revenus : les revenus issus de la redistribution. Ces
revenus portent le nom de revenus de transfert ou encore de revenus secondaires (prestations
chômage, allocations familiales, assurance- maladie, pension de retraite...).
Ces revenus sont versés sans contrepartie, mais parfois sous conditions de ressources, pour faire face à
certains événements (chômage, naissance, retraite, maladie...) appelés risques sociaux.
On appelle risque social tout événement susceptible d’affecter la vie d’un individu.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION

1. Apres avoir défini le revenu, citez ses différentes formes ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

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Leçon 14 : Le patrimoine
RESUM E

1- Définition : le patrimoine désigne l'ensemble des biens possédés par une


personne physique ou une personne morale à un instant donné. Il s'agit de
tous les biens meubles ou immeubles, des créances ainsi que des droits dont
un individu ou une société est propriétaire.
2- Les formes de patrimoine :

a- Le patrimoine mobilier : Un patrimoine, c'est l'ensemble des droits et des


obligations d'une personne. Un patrimoine mobilier, c'est l'ensemble des
biens matériels que possède une personne qui sont destinés à être
conservés de manière durable, c'est-à-dire plus d'un an.

Ce peut être :

Une personne physique, c'est-à-dire un particulier ;


Une personne morale, c'est-à-dire une entreprise.

b- Le patrimoine immobilier : qui regroupe les biens immobiliers qui ne peuvent pas être
déplacés, par exemple un immeuble, un terrain, etc. ;

Chapitre V : Les banques et les crédits (Sciences sociales), chapitre IV leçon


13 (SM/SE)

Leçon 15 :
RESUM E

I- LES BANQUES
1- Définition : Les banques sont des entreprises ou établissements qui font profession habituelle de
recevoir du public sous forme de dépôts ou autrement des fonds qu’ils emploient pour leur
propre compte en opération d’escompte, en opération de crédit ou en opérations financières.
2- Les types de banque

Nous avons :
B1- les banque d’émission ou banque centrale : elle est habilitée à émettre
des nouveaux billets de banque. Elle est la banque mère et contrôle la
création monétaire des banques.
B2- Les banques de dépôts : Les banques de dépôts sont celles dont l’activité principale

40
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Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

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consiste à effectuer des opérations de crédit et à recevoir du public des dépôts de fonds à vue et à
terme.
Exemple : SGBG, Orabank, la BIG la BNG…
B3- Les banques d’affaires : Les banques d’affaires sont celles dont l’activité principale est
outre l’octroi des crédits, la prise et la gestion de participations dans des affaires existantes ou en
formation.
B5- Les banques d’investissement : Les banques d’investissement sont également appelées
banques à moyen et long terme. Leur activité consiste à accorder des crédits dont la durée est
supérieure A deux (02) ans

Leçon16 :

II- LES CREDITS (leçon 14 en SM/SE)


2- Définition : le crédit est une opération par laquelle une personne prête un montant à une autre
et reçoit en contrepartie un intérêt.
3- Les types de crédits : selon la durée on distingue :
a- Les crédits à court terme : Le crédit à court terme est un crédit octroyé par
une institution financière dont la durée est généralement inférieure à deux
ans.
b- Le crédit à moyen terme : est la mise à disposition de fonds, auprès de particuliers ou
d'entreprises, pour une durée s'étalant de deux à sept ans C'est-à-dire que les remboursements
commenceront le mois suivant l'octroi du crédit, et ne cesseront qu'au bout de sept ans.
c- Crédit à long terme : C’est un crédit d’une durée de plus de 7 ans destiné au
financement de vos investissements lourds, tels que la construction des
infrastructures et l’acquisition d’équipements.

Chapitre VI: La consommation l’épargne et l’investissement (Chapitre V SM/SE, leçon 15)


Leçon 17 :
RESUM E

I- LA CONSOMMATION
1- Définition : La consommation est l’utilisation d’un produit (bien ou service) en vue de
satisfaire un besoin.
41
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42
2- Différentes formes de consommation

On distingue :
C1- la consommation productive : contribuant à la production d'autres
biens (ou services) et définie comme : « Valeur des biens (autres que les biens d'équipement) et
des services marchands consommés au cours de la période dans le processus courant de production ».
Exemple : La levure et la farine sont des biens intermédiaires utilisés dans la fabrication du pain.
C2- La consommation improductive : est une Consommation qui ne donne
lieu à aucune production avantageuse. Elle consiste à détruire un bien
(l’utilisation finale). Exemple : le pain, le riz…

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Leçon 18 :
RESUM E

II- L’EPARGNE
1- Définition : l’épargne est la partie du revenu qui n’est pas consacrée à la consommation
immédiate. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la décision d’épargner : satisfaire dans le futur une
dépense importante, faire face à des événements non prévus, constituer un patrimoine.
2- Les différentes formes d’épargne :
➢ L’épargne volontaire : est une épargne qui s’effectue de façon volontaire et elle dépend de plusieurs
motivations : le taux d’intérêt, le niveau de prix…
➢ L’épargne involontaire : est une épargne imposée à l'individu par le groupe dont il dépend. (Ce sont
par exemple les prélèvements opérés par l'État et les collectivités publiques sous forme d'impôts
destinés à couvrir des dépenses d'investissement, les cotisations obligatoires perçues par les
organismes de sécurité sociale en vue de la couverture des risques futurs.)

NB : l’épargne est favorable à la croissance en ce sens que les épargnants mettent à la disposition
des agents économiques en besoin de financement par le biais des établissements financiers recevant
en retour une rémunération. Ce processus engendre la création monétaire qui est un élément essentiel
à la création monétaire.

Leçon 19 : Les propensions moyennes et marginales


I- LES PROPENSIONS

RESUM E

1. Une propension à consommer par exemple mesure une tendance qui


montrera la part du salaire consacrée à la consommation. Elle se mesure
sous la forme d’un coefficient.
2. Le revenu d’un ménage est destiné à être consommer et à épargner.
3. Les propensions moyennes à consommer ou à épargner sont appelées
moyennes puisqu’elles comparent la consommation totale (C) ou l’épargne
totale (E) au revenu total (R).
la propension moyenne à consommer = consommation / Revenu
Pmc = C/R
la propension moyenne à épargner = Epargne / Revenu
pme= E/R

Interprétation : Un ménage dispose d’un revenu de 10 000 GNF, il consacre


80 0 GNF à la consommation et donc 2000 GNF à l’épargne. On peut calculer
la 43
43

c
Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

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ropension et la propension à épargner.
C R = 8000 / 10 000 = 0,8 cela signifie que 80 % du revenu de ce ménage est consacré à sa
consommation.

E/R : 2000 / 10 000 = 0,2 cela signifie que 20 % du revenu de ce ménage est consacré à l’épargne.

Les propensions marginales à consommer ou à épargner expriment la part d’une augmentation du


revenu qui sera affectée à la consommation ou à l’épargne.

Propension marginale à co ation de la consommation (+C) /


variation du revenu (+R)
nsommer = vari

= ∆

44
44
Cours d’économie politique conçu par M. Etienne lo ua

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Propension marginale à consommer + propension marginale à épargner = 1

P rope
nsion marginale à épargner = variation de l’épargne (+E) / variation d venu +R)
u re (

=

Interprétation : Le revenu d’un ménage a augmenté de 2000 GNF, sa


consommation a aussi augmenté de 1500 GNF et donc l’épargne de 500.

+C/+R : 1500 / 2000 = 0,75 si la propension marginale à consommer est de


0,75, cela signifie que 75% de l’augmentation du salaire a été affectée à la
consommation.

+E/+R : 500 / 2000 = 0,25

Si la propension marginale à épargner est de 0,25, cela signifie que 25% de l’augmentation du
salaire a été affectée à l’épargne.

Leçon 20 :

I- L’investissement
RESUM E
1- Définition : L'investissement est l'action d'investir, c'est-à-dire d'acquérir
de nouveaux moyens de production, d'améliorer leur rendement ou de
placer des capitaux dans une activité économique, dans une entreprise,
etc. …

Le moteur de l'investissement est la perspective d'en retirer un profit. En

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effet, investir consiste à engager une importante dépense aujourd'hui afin
d'obtenir un bénéfice dans le futur.
2- Les types d’investissement

I1- Investissement matériel : c’est l’intégralité des biens que possède


l’entreprise comme les etc.… voitures de fonctions, les bâtiments, les machines,

I2- Investissement immatériel : L'investissement est l'action d'investir,


c'est-à-dire d'acquérir de nouveaux moyens de production, d'améliorer leur
rendement ou de placer des capitaux dans une activité une entreprise, économique, dans

dépense de formation du personnel…


I - L’investissement de capacités : c’est un investissement justifié par une
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forte demande des produits de l’entreprise ou par un marché favorable. Cela


signifie que la société d’augmenter

I4- L’investissement de remplacement : acheter du nouveau matériel pour


remplacer l’ancien. Ceci permet de maintenir le niveau d’éviter les dépenses de maintenance
.

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