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Sommaire:
Introduction :…………………………………………………………………………………...5
Partie1: La distribution et son mix marketing………………………………………………….6
Chapitre1 : présentation de la grande distribution.................................................................7
I. Le concept de la distribution :……………………………………………………….7
II. Les fondements et la clientèle de la grande distribution……………………………7
Chapitre 2 : Marketing mix du distributeur :.........................................................................9
I. Les 4P du Mix-marketing:...…………………………………………………………9
II. Tableau représentatif des 4P du mix marketing:..…………………………………11
Partie2 : Marjane et son mix marketing: …..…………………………………………………12
Chapitre 1 : Aperçu Général sur Marjane Holding :............................................................13
I. Aperçu sur Marjane:.……………………………………………………………….13
II. Fiche de Marjane:………………………………………………………………….13
Chapitre2 : Mix-marketing de Marjane...............................................................................14
Conclusion:……………………………………………………………………………....…...19
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Introduction :
La démarche marketing d’un distributeur n’est pas vraiment différente de celle d’un
producteur. Le distributeur tout comme le producteur doit d’abord analyser son marché, puis
définir une cible et se positionner pour finir par élaborer sa stratégie marketing et son mix
marketing. L’analyse du marché peut être considérée par l’étude de la zone de chalandise en
fonction de la clientèle, de la concurrence, des infrastructures, du coût de l’installation, ce qui
va permettre au groupe de trouver le meilleur endroit pour implanter son point de vente puis
celui-ci va être de la forme la mieux adaptée à la cible (hyper, super, hard discount). Une fois
le point de vente implanté dans la zone de chalandise, le magasin va mettre en place son mix-
marketing. D’où émane notre problématique :
« Quelles sont les spécificités du marketing mix du distributeur ? »
Afin d’apporter des éléments de réponse à cette question centrale, le présent travail traitera
dans un premier lieu la grande distribution et son mix marketing et en deuxième lieu une
étude de cas qui porte sur Marjane Holding pour illustrer et concrétiser ce qui a été abordé
théoriquement.
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Partie 1 :
La distribution et son mix
marketing
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La grande distribution est un secteur très mouvant sa stratégie marketing est
similaire à celle des producteurs et il en va de même pour le mix-marketing qui peut
également prendre la forme des 4P : Product, Price, Promotion et Place (Produit, Prix,
Communication et Distribution). Cependant ces quatre variables n’ont pas les mêmes
attributs pour les distributeurs que pour les producteurs.
I. Le concept de la distribution :
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Accroître le nombre de ses points de vente,
Vendre à distance en s’appuyant sur des réseaux de communication.
Mais quelle que soit la spécificité de chacun de ces « métiers » de la grande distribution,
ces entreprises ont des traits communs qui les rapprochent : leur taille, leur puissance d’achat,
leur volume de vente et, globalement, leur place stratégique dans nos économies.
La grande distribution ou grand commerce de détail présente ainsi toutes les caractéristiques
d’un secteur économique à part entière.
2) La clientèle
Les clients potentiels
Ce sont ceux qui ont choisi un point de vente pour un type déterminé d’achat, parce qu’il est
le plus proche ou encore le plus facile d’accès ; en tout état de cause celui qui pose le moins
de problème, qui développe le moins de contraintes.
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Chapitre 2 : Marketing mix du distributeur :
I. Les 4P du Mix-marketing :
1. Produit :
C’est la politique d’assortiment, c'est-à-dire l’ensemble des produits référencés et
proposés aux consommateurs. Il est caractérisé par une largeur (nombre de familles, de
rayons) et une profondeur (nombre de produits par rayons, par familles). Mais la politique
de marque fait aussi partie de cette variable. Ce sont les marques choisies par le
distributeur que ce soit des marques de producteurs (Nestlé, Danone, Sony…) ou des
marques propres (Kipsta pour Décathlon…) et MDD (Auchan chez Auchan par
exemple…). De nos jours, toutes les catégories de marques sont représentées mais les
distributeurs développent de plus en plus leurs MDD, plus rentables, moins
contraignantes. En 2007, plus d’un produit sur trois vendu est une MDD marques de
distributeurs
2. Prix
C’est une variable stratégique et très importante pour les distributeurs. De plus, c’est la
seule qui ne représente pas un investissement mais uniquement une source de revenu. La
politique de prix s’articule autour des marges et des promotions sur les prix. Actuellement
les distributeurs proposent en général une large gamme de prix, des premiers prix aux prix
plus élevés.
3. Communication
Les distributeurs ont recours à toutes les techniques de communication y compris la publicité,
la force de vente, la promotion des ventes et les relations publiques.
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La communication du distributeur vise généralement deux objectifs : à long terme, elle
cherche à conférer une image au point de vente ; à court terme, elle cherche à accroître le
trafic.
4. Distribution
Au niveau d’un groupe de distribution c’est le choix de la zone de chalandise à savoir
où implanter un point de vente. Ce choix se fait à travers plusieurs critères : la clientèle
(potentiel d’achat, dispersion géographique…), la disposition des infrastructures (routières,
transports en commun, parkings…), la concurrence…
Au niveau du point de vente, c’est le merchandising qui a pour objectif de garder les
clients en magasin pour exploiter au maximum le flux de clientèle.
Plus concrètement voici la définition de Merchandising : « Ensembles des études et des
techniques d’applications mises en œuvre, séparément ou conjointement, par les distributeurs
ou les producteurs en vue d’accroître la rentabilité du point de vente et de l’écoulement des
produits par l’adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du marché et par la
présentation des produits. »
Généralement, on restreint cette définition à la partie présentation des produits. Celle-ci se
divise en deux catégories l’agencement général du point de vente (merchandising de base) et
l’implantation des produits en rayon (merchandising du linéaire).
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II. Tableau représentatif des 4P du mix marketing
Commerce indépendant
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Partie 2
Marjane et son mix
marketing
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Après l’étude théorique du mix marketing du distributeur, ce chapitre sera consacré à
une étude empirique, dont l’objet est d’identifier les spécificités du mix marketing au sein
de la Grande distribution .Elle sera illustré par ce qui ce passe à l’enseignes : MARJANE
HOLDING.
Marjane Holding est une entreprise de grande distribution marocaine, filiale du Groupe
er
ONA. L'entreprise a été créée en 1990 après l'ouverture du 1 hypermarché de la chaîne à
Rabat.
Marjane Holding contrôle désormais trois pôles de distribution, à savoir Marjane pour les
hypermarchés, Acima pour les supermarchés et Electro Planet pour l'électroménager. Pionnier
de la grande distribution au Maroc, Marjane a su s'imposer auprès du grand public, avec plus
de 18 millions de clients par an, faisant de lui le leader sur le marché marocain devant Aswak
Assalam et METRO Maroc, ses principaux concurrents. Marjane Holding compte
actuellement 35 grandes surfaces étalées sur tout le royaume.
Création 1990
Forme juridique Société anonyme
Slogan(s) « Marjane, j'y vais, j'y gagne ! »
Siège social Casablanca (Maroc)
Direction Mohammed El Amrani (PDG)
Activité(s) Grande distribution
Société mère Groupe SNI
Filiale(s) Electroplanet, Acima
Effectif 5 526
Chiffre d’affaires 7,73 milliards de MAD (2008)
Stratégie de développement: 4-5 nouvelles
ouvertures par an.
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Chapitre2 : Mix-marketing de Marjane
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2) Politique prix de MARJANE :
- Au début, Marjane était considéré comme étant une vitrine des fournisseurs, il ne
possédait pas un pouvoir de négociation car il n’avait pas de poids dans leur chiffre d’affaires
donc il était suiveur.
- Avec l’ouverture de 17 magasins, le poids de négociation a été développé (Marjane est
devenu une centrale d’achat), donc il pesait dans le chiffre d’affaires des fournisseurs ce qui
lui a permis de développer un pouvoir d’achat et obliger ces derniers à baisser leur prix et
offrir à Marjane ce qu’ils ne peuvent l’offrir à aucun autre concurrent.
- Le profit de ces négociations est destiné au client, Marjane a mis le poids sur le volume
pour réaliser des économies d’échelles sur les achats et le répercuter sur le prix de vente d’où
le caractère concurrentiel qui différencie Marjane de ses concurrents.
-pour la fixation des prix Marjane opte trois stratégies :
L’alignement : s’aligner avec le prix de la concurrence
Fixation d’un prix au dessous du prix du marché : pour conquérir des parts
de marché importantes et rapidement (en cas de promotion).
Pratique d’un prix supérieure à celui du marché : cas de produit innovant
ou le niveau de qualité est élevé par rapport au produit référant (produit de
base).
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- Suivi de la carte al Faiz c’est à dire faire un audit du positionnement de la carte de
paiement exclusivement chez Marjane. Les atouts de cette carte sont :
Pour conclure :
l’un des objectifs principaux du groupe c’est de vendre de plus en plus de produits à
plus en plus de clients.
La seule valeur incontournable c’est le prix bas mais pas au déterminant de la qualité
et le service.
En conséquence les prix Marjane doivent être alignés sur le moins cher de ces
concourants (il vaut mieux vendre milles produits à un dirham de marge plutôt que
d’en vendre cent à dix dirham de marge).
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Distribution de publications
Messages défilants sur ordinateurs
Badges, logo, affichettes, slogans, étiquettes …
3. Outils multimédias :
Pour que l’enseigne renforce sa communication, Marjane n’a pas manqué d’utiliser les outils
ci-dessous :
TV, DVD, CD, informatique, e-mail, internet …
10%
10%
Publicité
Radio
Etudes
10% Affichage
Opérations spécifiques
60% (opérations régionales ou
spécial magasins)
10%
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MARJANE adopte plusieurs actions marketing parmi lesquelles la promotion des ventes.
Dans ce cadre elles sont faites à l’occasion d’un événement particulier au cours de
l’année : Ramadan, fêtes religieuses, rentrée scolaire (promotions saisonnières), VSD
(promotion vendredi, samedi, et dimanche), évènements spéciaux (saga, anniversaire). En fait,
ces opérations viennent répondre à l’augmentation de la demande et aux besoins spécifiques
de la population durant cette période. Donc il y a une concentration sur des rayons précis plus
que d’autres.
A travers le développement de son réseau de distribution, Marjane vise à toucher les quatre
coins du pays et de s’attaquer aux villes où les contraintes d’infrastructures sont faibles car
cela oblige la Centrale d’Achat à se concentrer dans les grandes villes. Cela impliquera un
désintéressement via le développement de ses régions.
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Conclusion :
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Bibliographie :
Jrant STEWART, 1990, « bien gérer sa force de vente ». Maison d’édition : village
mondial
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