Exposition des finissant.

es de la faculté de l’aménagement
École d’urbanisme et d’architecture de paysage
Université de Montréal
Mai 2022
[À composer]

V
Comité chargées Roseline Boucher
de projet Luna Calmette-Ratelle
Solveille Dubois
Catherine Lapierre-Bédard

Comité design Alexis Gagnon

graphique Sabrina Lemay
Audrey Viens

Comité design Florence Gagnon

de l’espace Emmanuelle Painchaud
Martin Proulx
Camylle Ross

Comité commandites Élodie Bouchard

Laurianne Desmarais (trésorerie)
Ibrahim Moujane
Jules Varin

VII
[Texte de Danielle Dagenais]

Danielle Dagenais, agr., Ph.D.

Membre AAPQ
Professeure agrégée
Directrice
École d’urbanisme et d’architecture de paysage

IX
Exposition des finissants de
la faculté de l’aménagement

L’exposition IV

L’équipe VI

Préface | Danielle Dagenais VIII

Projets Baccalauréat en urbanisme 16

académiques

Baccalauréat en architecture de paysage 64

Maîtrise en urbanisme 72

Maîtrise en architecture de paysage 92

Maîtrise en design urbain 110

 Mai 2022

Œuvres Agathe Parent-Corriveau | Photographie 30

personnelles Œuvres multiples

Marguerite Thibault | Illustration 44

Œuvres multiples

Alexandre Pereschino-Morin | Essai 54

Un Zoom Out sur notre urbanité

Ines Zerrouki | Photographie argentique 62

Œuvres multiples

William Blais | Photographie numérique 76

Œuvres multiples

Luna Calmette-Ratelle et Audrey Labbé 82

Photographie et illustration | La mouvance des paysages

Juliette Gravel-Savard & Audrey Viens 90

Illustration et poésie | Mère Terre

Audrey Viens | Acrylique sur toile 100

Allongée

Ibrahim Moujane | Art graphique 104

Zoom Out

Roberto Pareja | Aquarelle et encre sur papier coton 120

Boulevard Saint-Laurent

Notes 127
URB 3519 | Projet terminal

De la planification la plus globale au design urbain le plus local en passant par

toute une gamme d’interventions physiques ou d’approches théoriques, le projet
terminal offre aux étudiantes et aux étudiants finissant.e.s, futur.e.s professionnel.
le.s, l’occasion de choisir un sujet ancré sur des intérêts plus personnels.

Le projet terminal, comme travail individuel, donne à chaque étudiante et étudiant

l’occasion de mesurer ses connaissances acquises, ses habiletés d’analyse et
ses capacités conceptuelles pour faire face aux défis que l’urbanisme pose
autant au Nord qu’au Sud.

Les propositions d’aménagement ou les réflexions théoriques permettent à

chaque étudiante et étudiant d’approfondir le savoir et l’innovation par des
réponses originales aux enjeux urbains.

Professeur responsable : Michel Max Raynaud

Coordonnateur : Clément Le Quintec

16
Baccalauréat

17
Auer Florent
auer.florent@gmail.com
L’évolution de la mobilité quotidienne des adolescents
Dans la région métropolitaine de Montréal
Selon le recensement de 2016 mené par Statistique
Canada, sur les 4 millions de résidents de la région
métropolitaine de Montréal, plus de 916 000 étaient
âgés de 19 ans et moins, soit presque 1 personne
sur 4. Les mineurs représentent donc une part
importante de la population de la métropole.
Toutefois, l’avis des jeunes est généralement exclu
lors de la prise de décision en aménagement, alors
que ces décisions modifient l’environnement dans
lequel ils évoluent quotidiennement. Il apparaît
donc important d’analyser et de comprendre leur
18
La Presse, 2020.
mobilité afin de pouvoir la prendre en compte lors
des interventions urbanistiques et de créer un
milieu de vie qui ne perpétue pas cette exclusion.
Le projet s’appuie sur les données fournies par la
plus récente enquête Origine-Destination, menée
en 2018 par l’ARTM, et les compare à celles de
l’édition précédente de 2013 afin de dessiner un
portrait de l’évolution des habitudes de mobilité des
adolescents montréalais.
Beghoul Myriam
myriam.beghoul@umontreal.ca
www.linkedin.com/in/myriam-beghoul-a53a551b6/
Mesurer le développement durable en ville
Gouvernance et développement durable
Le développement durable se retrouve aujourd’hui au cœur des
préoccupations des villes, qui en concentrant les populations
deviennent de plus en plus importantes dans les paysages
nationaux. Une interprétation ambiguë du développement
durable a ouvert une brèche conceptuelle et engendré
un détournement abusif de ce paradigme en le limitant à
l’environnement. Paradoxalement, les représentations des
modèles de gouvernance locale illustrent la complexité des
concepts de vivabilité, de viabilité et d’équité.L’objectif de mon
projet est de créer un outil qui permettra de mesurer le degré de
19
Dreamstime.com
©Myriam Beghoul
durabilité d’une ville. L’analyse du projet gravite essentiellement
autour de la dimension de gouvernance liée au développement
durable. Cet outil prend la forme d’une grille de lecture pondérée,
dans laquelle on retrouve les principes, les objectifs ainsi que des
indicateurs observables et mesurables pour chaque dimension de
la gouvernance, responsable d’un développement urbain viable,
vivable et équitable. Ce même outil agit comme un référentiel
qui permet de comparer les villes entre elles selon les modèles
contextuels de gouvernances, passés, présents ou futurs, au
regard du développement durable.
Benitez Janeissy
Janeissy.benitez@gmail.com

Étude d’espaces publics extérieurs offerts aux étudiants de L’ETS Menkès Shooner Dagenais Letourneux Architectes.

Pavillons à Griffintown

Le quartier de Griffintown a vécu plusieurs

changements depuis la construction de nombreux
immeubles, au début des années 2000. Les
espaces ouverts se font rares ; c’est d’ailleurs
un thème très médiatisé. Mon projet repose
sur la recherche de l’importance des espaces
extérieurs publics dans un secteur qui tend à
offrir une vie à l’échelle humaine. Étant moi-même
étudiante, je m’intéresse à la vision des étudiants
au sujet des espaces offerts autour de l’institut
qu’ils fréquentent. L’ETS, qui accueille plus 10 500
élèves, se retrouve au nord-ouest de Griffintown.

20
Bisson Mélina
melina.bisson@umontréal.ca
Les projets de densification en banlieue
Étude de cas du projet Urbanova à Terrebonne
Avec la montée des préoccupations environnementales,
les villes de la communauté métropolitaine de
Montréal tentent de trouver des moyens de répondre
aux orientations et objectifs du Plan métropolitain
d’aménagement et de développement (PMAD).
Le projet Urbanova est l’un des moyens employés
par la ville de Terrebonne pour tenter de réduire les
impacts de l’aménagement sur l’environnement par le
réaménagement complet d’un terrain, auparavant vacant,
de 1220 hectares. Ce projet se dit même être le plus
grand projet écoresponsable au Canada en utilisant des
concepts d’aménagement comme la densification, la
21
mixité fonctionnelle, la protection des milieux naturels, etc.
L’analyse de ce projet permettra d’abord de soulever si
le projet est une manière juste et innovante de répondre
aux objectifs de densification et de mixité du PMAD.
Ensuite, cette analyse pourra amener une réflexion sur
la pertinence d’avoir des orientations d’aménagement
semblables sur l’ensemble du territoire de la CMM.
Cette réflexion est pertinente puisque les réalités en
matière de mode de vie, d’accessibilité au transport et
d’aménagement ne sont pas les mêmes à Montréal qu’en
banlieue.
Bouchard Élodie
elodie.bouchard@outlook.fr
www.linkedin.com/in/élodie-bouchard-a16579235

Metalocus, 2020.
AM Architect, 2017.

Valorisation des espaces publics en période hivernale

Le cas du parc Jarry
Si le parc Jarry permet de pratiquer quelques activités public oblige à repenser les règlements en usage, à adapter
hivernales, il est sous-utilisé lors de cette saison en les aménagements existants et à innover dans de nouvelles
comparaison avec sa rivale : l’été ! L’achalandage y est activités en respectant les règles de sécurité et d’accessibilité
beaucoup moins important, notamment en raison d’un universelle. L’adaptation du parc Jarry toutes saisons serait
aménagement moins propice à la pratique d’activités un modèle d’amélioration de la qualité de vie, qui aurait aussi
hivernales. Un plan de valorisation du parc Jarry est proposé un impact sur l’économie locale. D’ailleurs, une planification
afin de le rendre attractif jour et nuit ainsi qu’en toutes saisons, sensible au climat influence autant l’économie que la santé.
pour le bien-être de tous les citoyens. Dans les villes qui
vivent de longues périodes de froid et d’enneigement, ouvrir
les espaces publics à des activités hivernales pour tout
22
Boucher Roseline
roselineboucher6@gmail.com
www.linkedin.com/in/roselineboucher
L’utilisation des dépendances agricoles patrimoniales
Le cas des granges-étables
Le patrimoine bâti agricole du Québec est reconnu comme
étant en danger depuis plusieurs décennies. La grange-étable,
la plus imposante des dépendances agricoles, est également
le bâtiment dont la disparation a eu le plus d’impact sur
l’évolution des paysages ruraux. Puisque les terres agricoles en
tant que ressources bénéficient, au Québec, d’une importante
protection, on régit strictement les usages de la zone agricole
en y limitant et encadrant son utilisation. Les activités agricoles
modernes sont, toutefois, souvent incompatibles avec ces
anciennes dépendances. Il est donc particulièrement ardu
23
© P P. Brunet, 2012. © Art Global inc. 2012.
© P P. Brunet, 2012. © Art Global inc. 2012.
de trouver un nouvel usage à ces bâtiments étant donné la
priorité quasi absolue de l’usage agricole. La rigidité du cadre
règlementaire fait partie intégrante du problème et complexifie
l’émergence de solutions de rechange. Les objectifs de ce
travail sont de déterminer de quelle façon et dans quelle
proportion est-il réaliste de pouvoir conserver ces bâtiments
et les paysages qu’ils créent en posant la question suivante :
Est-ce que l’usage exclusivement agricole des exploitations
situées en zone agricole protégée compromet la préservation
des granges-étables québécoises d’intérêt patrimonial ?
Brazeau Robinson Charles-Alexandre
brazeau-robinson@hotmail.com
www.linkedin.com/in/charles-br
La marchabilité du Vieux-Terrebonne
Le Québec connait un phénomène de plus en plus
important : le vieillissement de la population. Ce
type de population a besoin de plusieurs services
de proximité. La marchabilité a toujours été un
moyen de mobilité important pour les citadins
d’une ville, encore plus pour les personnes âgées.
Ce projet consiste à entreprendre une analyse
de la marchabilité dans le territoire du Vieux-
24
Québec plein air.ca
Info Lanaudière, 2021.
Terrebonne, en particulier aux deux destinations
suivantes : la centralité sur le boulevard des Braves
aux abords de la bibliothèque de l’Île-des-Moulins
et le parc Donat-Belisle. L’analyse utilisera l’audit
MAPPA, une grille d’évaluation de la marchabilité
pour les personnes âgées. À la suite de l’analyse,
une proposition d’aménagement sera faite tenant
compte des résultats obtenus.
Croisetière Jérémie
jeremiecroisetiere@gmail.com
www.linkedin.com/in/jeremie-croisetiere-783369135/

Wikimedia commons
L’accès public des berges du fleuve Saint-Laurent

Ce projet constitue une étude de l’accessibilité

publique des berges du Saint-Laurent de l’île de
Montréal. Le contexte législatif et l’aménagement
de l’espace physique qui en découle ainsi qu’une
définition des enjeux forment la première partie
de cette étude. Cette perspective d’analyse
est ensuite rapportée sur des métropoles
similaires à travers le monde afin de constater
les différences et de s’inspirer des bonnes
pratiques de l’aménagement. Enfin, l’objectif final
du projet est de proposer des changements de
nature règlementaires et des modifications à
la planification actuelle afin d’orienter de futurs
aménagements concrets pour une meilleure
accessibilité aux berges et à l’eau.

25
P Defay Eva Marina
evadefay@yahoo.fr
www.linkedin.com/in/eva-defay-188942226/

Pacôme Sea
Christine Nesbitt Hills

Réaménagement participatif des berges de Blokosso

Abidjan, Côte d’Ivoire
Les institutions étatiques abidjanaises ne prennent
pas de dispositions pour lutter contre l’insalubrité, la
pollution et le développement de bidonvilles sur les
berges du village de Blokosso. Cette étude propose le
développement d’un outil de participation publique qui
permettrait aux Blokossois de s’organiser en s’appuyant
sur le développement économique. Le but est d’amener
la population à coopérer pour améliorer leur milieu de
vie tout en créant de l’emploi et de la richesse pour le
26
village. Afin de mener au mieux cette étude, l’accent est
mis sur les opportunités et les faiblesses du territoire tout
en considérant les mécanismes d’adhésion des acteurs
qui seront responsables de la gestion des ressources
communes.
« L’État ou le marché ne sont pas seules formes efficaces
d’organisation humaine » Elinor Ostrom — Économie du
développement soutenable.
Desmarais Laurianne
lauriannedesmarais@hotmail.com
www.linkedin.com/in/laurianne-desmarais-3315571b1/
La station Du Quartier du REM
La mobilité active selon les principes d’un TOD et d’un POD
Stimulée par l’urgence climatique, la volonté de modifier les
comportements de mobilité des Québécois et Québécoises
vers des modes de transports durables est de plus en plus
discernable. Pour ce faire, le développement du territoire doit
venir, notamment, contrer la dépendance à l’automobile. C’est
ainsi que le concept de Transit-oriented Development (TOD),
une approche urbanistique utilisée plus particulièrement
en Amérique du Nord, se distingue. Il va de même pour le
Pedestrian-oriented Development (POD), qui s’axe sur une
politique favorable aux piétons. Dans ce contexte, mon projet
27
©9359-3614 Québec Inc. (2019)
©Laurianne Desmarais
consiste à analyser les aménagements adjacents à la station
Du Quartier du nouveau Réseau express métropolitain (REM) à
Brossard, selon les critères relatifs à la mobilité active d’un TOD
et POD. Se concentrant sur l’échelle du piéton dans l’espace, le
principe de mobilité permettra de faire ressortir les éléments
saillants à considérer. Grâce aux méthodes de recherche de
l’analyse de données, de l’observation et de l’enquête de type
origine-destination, il sera possible d’identifier les obstacles
aux aménagements actuels et les réussites.
Dubois Solveille
solveille.dubois@gmail.com
La pratique de l’urbanisme et la réconciliation
Comment soutenir les communautés autochtones à Montréal ?
Depuis la publication du rapport de la Commission de vérité et
réconciliation du Canada, une discussion est en cours par rapport
à l’intégration du concept de réconciliation en urbanisme. Au niveau
national, l’Institut canadien des urbanistes admet qu’historiquement
les systèmes et pratiques d’aménagement autochtone n’ont pas été
compris ou respectés. Au niveau provincial, l’Ordre des urbanistes
du Québec examine également les différentes composantes de la
réconciliation. C’est dans ce mouvement que s’inscrit la Stratégie
de réconciliation 2020 de la Ville de Montréal, dont certains
axes reprennent des principes de l’urbanisme. Si la Ville tente
28
INRS, 2021
UNESCO, 2019
actuellement d’impliquer les communautés autochtones dans les
processus décisionnels, force est de constater que les ressources
sont insuffisantes. Alors, comment faire pour soutenir la population
autochtone à travers la lentille de l’urbanisme ? La réponse se trouve
peut-être chez nos voisins. En effet, d’autres villes canadiennes
ont entamé un processus de réconciliation depuis plus longtemps,
dont la Ville de Montréal pourrait certainement s’inspirer. L’objectif
derrière ce projet est donc de développer un catalogue de pratiques
efficaces en matière d’intendance et d’utilisation du territoire en
s’inspirant des exemples d’ailleurs au Canada.
Flowers-Fontaine Zachary
z.flowers.fontaine@gmail.com
www.linkedin.com/in/zachary-flowers-fontaine
Le Form-Based Code à Laval
Une étude de cas
Le Form-Based Code (FBC) est un outil règlementaire
émergent au Québec, développé aux États-Unis par la firme
DPZ. Il apporte un vent de fraîcheur par rapport au règlement
de zonage traditionnel, utilisé par la grande majorité des villes
et municipalités de la province. Le règlement de zonage
traditionnel, développé à l’époque de l’après-guerre, avait
pour but de séparer les usages jugés à l’époque non
compatible, tels que les industries, les commerces et les
habitations, pour pouvoir offrir aux citoyens un milieu de vie
29
©Ville de Laval
©Ville de Laval
plus intéressant. Cependant, en éloignant les usages les uns
des autres, l’augmentation de la dépendance à l’automobile
était inévitable. Le Form-Based Code a été pensé en
fonction de la réalité d’aujourd’hui, dans laquelle la mixité
des usages est non seulement possible, mais dans certains
cas souhaitable. La Ville de Laval étant actuellement dans
le processus d’adoption d’un règlement basé sur le FBC,
l’objectif de ce projet est d’abord et avant tout de découvrir
les impacts et les enjeux reliés à son implantation à Laval.
Œuvre personnelle

Agathe Parent-Corriveau | Baccalauréat en urbanisme

Photographie numérique

Réflexion sur la mobilité au quotidien, ce projet photographique

rend compte de la signature visuelle des stations du Métro de
Montréal. Les photographies renvoient à la perception qu'ont les
passagers de leur trajet et de l'impression que celui-ci laisse dans
la mémoire.

Station Lucien Lallier, 2022

30
Station Namur, 2022

Station Bonaventure, 2022

31
Fraser Mélina
melfraser00@gmail.com
www.linkedin.com/in/mélina-fraser-0985761a0
Églises réanimées, villages en santé
Alors que l’Église a déjà joué un rôle crucial dans
la société québécoise, depuis de nombreuses
années, le taux de fréquentation des églises
par les pratiquants est en chute libre. Bien que
ce phénomène de délaissement des églises
touche l’ensemble des milieux de vie, cette étude
porte sur l’abandon des églises dans les petites
municipalités, puisqu’elles évoluent dans des
contextes complètement différents des villes. Le
noyau ecclésial constituait auparavant l’épicentre
de la vie sociale du village alors que les habitants se
retrouvaient sur le perron de l’église pour échanger
32
©Mélina Fraser
des histoires. Aujourd’hui, les petites municipalités
perdent de leur attractivité et leurs noyaux villageois
sont en dévitalisation tant sur le plan de la vie locale
que de l’état des bâtiments. Une église vide qui
trône au cœur d’une petite municipalité peut donc
contribuer à sa dévitalisation ou bien permettre
sa revitalisation. L’objectif de cette recherche est
de déterminer comment les petites municipalités
peuvent convertir leur église de manière à ce qu’elle
contribue à la consolidation du noyau villageois et à
la cohésion de la communauté.
Gagnon Alexis
alexis.gagnon1@hotmail.com
www.linkedin.com/in/alexisgagnon
@simplementalexis

©Alexis Gagnon
Le développement périmétropolitain au pourtour de la CMM
Une étude de cas

Le développement des MRC périmétropolitaines du Québec. Également, cette région présente

à la CMM se doit d’être étudié en profondeur, car
notre planification de ces espaces jouera un rôle
fondamental au cœur de notre lutte collective contre
les impacts de la crise climatique. En effet, au cours
des dernières années, plusieurs MRC limitrophes à
la CMM ont connu une croissance démographique
accélérée. Avec un taux de croissance projeté
de 12,6 % pour la période 2016-2031, ces MRC
devraient connaitre une croissance similaire à celle
de la CMM et beaucoup plus élevée que le reste
aujourd’hui une intégration socioéconomique
importante avec le territoire de la CMM : le tiers
de la population active occupée des municipalités
périmétropolitaines a un lieu de travail sur le territoire
de la CMM. Mon projet s’intéresse à comprendre
comment les pratiques de développement
territorial des MRC périmétropolitaines sont plus
dommageables pour l’environnement que celles
des MRC incluses dans la CMM.

33
Gagnon Florence
florence.gagnon.7@umontreal.ca
Réaménagement d’une friche industrielle
Arrondissement de La Baie au Saguenay
Le terrain à l’étude, situé en bordure des eaux de la rivière
Saguenay, présentement vacant, était autrefois le noyau
industriel de La Baie. L’entreprise de pâtes et papier,
construite en 1916, a manœuvré pendant près 85 ans
dans la région, faisant d’elle une entreprise marquante
pour le patrimoine industriel de l’arrondissement. Depuis
le démantèlement de l’usine en 2006, le terrain est
complètement inexploité par la population baieriveraine.
Cependant, aujourd’hui, la localisation de ce dernier en
34
Sasaki, 2020.
Éric Simard, 1950.
fait un secteur très convoité pour plusieurs initiatives de
revitalisation urbaine. En effet, le terrain est caractérisé
par de nombreux atouts qui ont grandement intérêt à
être exploités à leur plein potentiel. De ce fait, mon projet
vise à mettre en valeur le littoral et le panorama de la
rivière Saguenay, à redonner une vocation au terrain
actuellement inexploité et à offrir l’occasion aux citoyens
de profiter des atouts du site tout en conservant la valeur
historique du passé industriel.
Gouzi Hajar
Hajar.gouzi@outlook.com
Entre intégration et exclusion ; le logement social au Maroc
Au tournant des années 2000, le Maroc a lancé
différents programmes d’appui à la résorption de l’habitat
insalubre et des bidonvilles. Depuis lors, les périphéries
des grandes villes marocaines ont fait l’objet de grands
chantiers de construction de logements sociaux. Les
visions des acteurs s’inscrivent dans les approches du
développement durable, mais sur le terrain, il est surtout
question d’une ségrégation sociospatiale renforçant
la pauvreté existante. Ce projet constitue une analyse
physico-spatiale de l’aménagement de la ville nouvelle
d’Errahma dans le pôle urbain de Casablanca. Il y a
très peu de recherche sur les effets sociospatiaux du
35
logement communautaire marocain ; l’idée est donc
de relever les forces et les faiblesses de ce modèle.
Cette étude met aussi en perspective des exemples
de logements sociaux établis dans des métropoles
similaires à Casablanca dans le but d’identifier de bonnes
pratiques de l’aménagement. L’objectif final de ce projet
est de formuler des recommandations à l’intention du
ministère de l’Aménagement du Territoire National, de
l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, qui
permettront finalement d’adapter le logement social
marocain à la réalité sociologique existante.
Guillaume Gaëlle
gaguillaume28@gmail.com
www.linkedin.com/in/ga%C3%ABlle-guillaume-ba591117b/
Milieux urbains de Montréal-Nord
L’occupation et la sécurité des jeunes dans les espaces publics
S’occuper, bâtir son identité et élargir son réseau social
: l’appropriation par les jeunes des espaces publics
se résume essentiellement à cela. Des parcs aux
stationnements de grands magasins, sans oublier les
ruelles et trottoirs où tous circulent, les jeunes y sont
présents. Mais qu’arrive-t-il lorsque la fréquentation des
milieux urbains devient dangereuse pour la jeunesse ?
Bien que l’on s’entête à décrire Montréal comme une
ville sécuritaire, les évènements violents de 2021 faisant
de nombreuses jeunes victimes envoient un message
opposé. La violence faite et subite par les jeunes est
36
Andrew Lloyd.
associée à de nombreux facteurs, dont la criminalité et
la fracturation sociale. On peut observer ces facteurs
fortement au sein de plusieurs quartiers montréalais,
dont Montréal-Nord, quartier dans lequel j’ai d’ailleurs
grandi. Dans ce contexte, mon projet aborde un
ensemble de concepts et d’approches directes
(entretiens et observations du quartier) permettant de
répondre à la question : comment l’insécurité vécue
dans les espaces publics de Montréal-Nord influence-
t-elle l’appropriation des jeunes les fréquentant ?
Huard Louis-Philippe
louis-philippe.huard@umontreal.ca
Revitalisation urbaine du centre-ville de Sherbrooke
Du mail Wellington à nos jours (1974 - )
La métamorphose que connait actuellement le centre-ville
de Sherbrooke, de la rue Galt Ouest au secteur Dufferin/
Grandes-Fourches en passant par les rues Alexandre et
Wellington, est le résultat d’un long processus de réflexion,
de consultation et de planification. Amorcée au début des
années 2010 sous le nom Centre-ville 2020, cette démarche
mena à la parution en 2015 du Plan directeur d’aménagement
durable du centre-ville de Sherbrooke, document proposant
orientations, plan d’ensemble et schémas de mise en œuvre
sectoriels pour l’atteinte d’un centre-ville vivant, habité, animé
37
@ Commerce Sherbrooke
@ Daniel Lépine, 1977
et durable, duquel tous les Sherbrookois pourraient être fiers.
Ce schéma directeur n’est toutefois pas le premier adopté par
la Ville de Sherbrooke dans l’optique de revitaliser son centre-
ville, cette distinction revenant plutôt au plan de 1974. Ce travail
tentera ainsi d’évaluer le contexte changeant du centre-ville
de Sherbrooke de 1974 à nos jours, ainsi que de comprendre
l’évolution dans les années (et d’un schéma directeur à l’autre)
de la problématisation et des orientions de planification mises
de l’avant pour revitaliser le secteur.
Jacob Étienne
etienne.jacob132@gmail.com
www.linkedin.com/in/JacobEtienne
Proposition d’une stratégie d’aménagement et de revitalisation
Domaine seigneurial de Mascouche
Le projet consiste à proposer une stratégie d’aménagement
qui permettrait la revitalisation du domaine seigneurial de
Mascouche, un ensemble patrimonial de grande valeur
possédant un cadre bâti datant du 18e siècle. Le site figure
parmi les rares exemples de domaines seigneuriaux au
Québec qui possèdent encore un moulin en pierre et un
barrage. D’ailleurs, malgré sa grande valeur patrimoniale et
son fort potentiel de revitalisation, le domaine est à l’abandon
depuis plus de 10 ans. Effectivement, le délaissement du
patrimoine est une problématique récurrente au Québec. La
38
Ville de Mascouche, 2019.
©Étienne Jacob
situation actuelle du domaine seigneurial est d’autant plus
préoccupante qu’il s’agit d’une propriété publique, et ce, depuis
plusieurs décennies. Bien que la municipalité de Mascouche ait
fait l’acquisition de la propriété en 2015, aucune action concrète
n’a été mise en place afin de prévenir le délabrement des
bâtiments et la démolition du manoir. Le projet consiste donc
à produire un diagnostic du site et des enjeux de gouvernance
qui ont mené à la situation présente. Finalement, je propose une
stratégie d’aménagement ayant pour objectif de répondre aux
enjeux actuels, en plus d’offrir des pistes de solution favorables.
Jacques Zachary
zacjac200@outlook.com
www.linkedin.com/in/zachary-f-jacques

©Zachary Jacques
Olivier Jean, Archives de la Presse

Un lien vers l’ouest de Gatineau

La ville de Gatineau représente un défi de taille en
matière de transport en commun. Ce projet vise
à se pencher sur la réalité de l’ouest de la ville en
matière de transport, soit le secteur Hull et Aylmer,
et de voir si un projet similaire à l’O-Train d’Ottawa
est possible et viable. L’étude souhaite aborder
les facteurs qui indiquent si la construction d’un
tramway, reliant le secteur Aylmer aux centres-
villes de Gatineau et d’Ottawa, serait bonne pour
la ville et ses citoyens.

39
Lemay Sabrina
sabrina.lemay@live.ca
www.linkedin.com/in/sabrinalemay
Réaménagement et intégration de la place Jacques-Cartier
Un noyau de convergence sociale
Le secteur du Vieux-Montréal et du Vieux-Port est sujet à
la mise en œuvre de travaux d’aménagement permettant
une remise en valeur de ses activités et lieux publics.
Plusieurs lieux publics à proximité, dont la place des
Montréalaises, sont actuellement en chantier. Dans les
dernières années, plusieurs propositions et scénarios
ont été présentés pour donner un nouveau souffle à la
place Jacques-Cartier et à son caractère touristique
patrimonial. Cependant, plusieurs lacunes fonctionnelles,
esthétiques et budgétaires ont mené à l’abandon de sa
remise en valeur. Mon projet de réaménagement et
d’intégration de la place Jacques-Cartier s’appuie sur
40
©Sabrina Lemay
un meilleur arrimage du réseau d’espaces publics dans
lequel il s’inscrit et d’un réaménagement permettant
de dynamiser l’espace grâce à un paysage urbain où
les façades patrimoniales sont mises en valeur et où la
qualité des aménagements permet d’étendre de manière
permanente la temporalité des activités touristiques et
commerciales. La morphologie revisitée de la place
Jacques-Cartier permettra de redonner la priorité aux
déplacements actifs tout en augmentant la perméabilité
entre elle et la promenade du Vieux-Port, et ce, dans un
décor moins linéaire, plus vert et organique.
Lévesque Mathilde
Lev.mathilde@hotmail.com
www.linkedin.com/in/mathilde-lévesque-028b43235
La cartographie comme outil de légitimation des quartiers informels
Nous vivons dans un monde en constante évolution dans
lequel tout ce que connaissons est complètement différent
de ce qu’il était auparavant. Ce changement est causé entre
autres par une augmentation constante de la population
mondiale qui a entrainé une hausse de l’exode rural tout
autour du monde. De plus en plus de populations s’installent
en zones urbaines à la recherche d’une meilleure qualité de vie,
ce qui engendre de nouveaux défis pour les urbanistes, entre
autres la croissance d’établissements informels dans les zones
urbaines. Ces agglomérations, n’étant pas intégrées par les
41
HOT, 2021.
Rfi.fr, 2020.
autorités publiques, sont confrontées à des enjeux tels qu’un
accès restreint ou inexistant aux services publics de base ou
des risques constants d’expropriation. Cependant, un outil peu
probable peut venir en aide à ces populations : la cartographie.
À Makoko, bidonville flottant de Lagos, un grand projet de
cartographie est en cours. Cette présente recherche tente
donc, en utilisant le projet « Mapping Makoko » comme base
de référence, d’examiner de plus près comment les habitants
de ces communautés peuvent améliorer leur niveau de vie au
moyen de la cartographie.
Li Yi Jie
yi.jie.li@umontreal.ca
Choix résidentiel des immigrants chinois
La deuxième et la troisième génération à Brossard
Depuis plusieurs décennies, la ville de Brossard
attire des milliers d’immigrants chinois sur son
territoire. La première cohorte chinoise était les
premières générations d’immigrants cantonais
venant du Quartier-Chinois de Montréal à la
recherche d’un environnement paisible. Plus tard,
des immigrants chinois plus nantis provenant du
sud de la Chine se sont établis à travers le territoire.
Aujourd’hui, cette population chinoise est toujours
en croissance dans divers secteurs de cette
42
Stephanie Wunderlich, 2018.
ville, attirant non seulement des immigrants de
première génération, mais également des jeunes
qui ont grandi au Québec. Mon projet s’intéresse
au choix résidentiel des immigrants chinois de
deuxième et de troisième génération à Brossard.
Je cherche à savoir s’ils ont été attirés par cette
forte communauté chinoise déjà établie depuis
plusieurs années ou pour d’autres raisons plus
spécifiques.
Del Valle Marquez Hernandez Carla
carlibirys@hotmail.com
La marchabilité pour les aînés dans la banlieue de l’Ouest-de-l’Île
La banlieue située dans l’ouest de l’île de
Montréal est reconnue pour le vieillissement de
sa population, notamment en raison d’une forte
présence d’aînés. Les déplacements y sont
également marqués par une forte dépendance
à l’automobile. La ville de Pointe-Claire, le centre
commercial Fairview et son terminus sont souvent
vus comme une centralité dans le territoire de
43
La Presse, 2021.
La Presse, 2022.
l’Ouest-de-l’Île et l’avènement du Réseau express
métropolitain pourrait accentuer cette perception.
Dans ce contexte, l’objectif de ce projet est
d’évaluer la marchabilité du secteur et de trouver
quelques pistes afin d’inciter les déplacements à
pied de cette population vers une future station
intermodale, et ainsi, un accès aux services.
Œuvre personnelle

Marguerite Thibault | Baccalauréat en urbanisme

Illustration

Derrière les forges, 2021

Sous la jupe de l’autoroute, 2021

44
Fiers commanditaires

45
Michel Frédéric
Frederic.Michel710@gmail.com
www.linkedin.com/in/fr%C3%A9d%C3%A9ric-michel1/

Child Friendly Cities Sarah Ferguson, 2021.

Quelle place pour la mobilité ?

L’initiative Child Friendly Cities lancée par l’UNICEF
a comme intérêt de favoriser la planification des
villes qui prend en compte l’avis et les besoins
des enfants. Elle correspond à un système de
reconnaissance des villes qui défendent le droit
des enfants à un accès équitable à la ville. Si une
ville respecte les critères établis, elle peut alors
obtenir la reconnaissance « Ville amie des enfants
» par l’UNICEF. Toutefois, la mise en place de
l’initiative varie selon les pays. L’objectif du projet
est donc de regarder comment l’initiative est mise
en place dans différents pays à travers le monde
et ensuite, de regarder plus en détail l’importance
des enjeux de mobilité. La mobilité des enfants
évoluant durant toute la période de l’enfance, il
sera intéressant de voir son importance dans
la planification d’une ville qui tient compte des
besoins des enfants.

46
Mirault Océane
oceanemirault@umontreal.ca
La biodiversité en ville
Une réflexion sur la place qu’occupe la biodiversité en urbanisme
Les enjeux de changement climatique et de baisse de la
biodiversité, qui ont une portée planétaire, ont également une
portée locale. La biodiversité québécoise a subi de grandes
pertes, et la transformation des territoires en terre agricole
ou en zone urbaine et industrielle menace les écosystèmes
naturels et donc l’intégrité de la biosphère. Le planificateur
joue un rôle essentiel dans la protection de l’environnement
afin d’assurer la qualité de vie des habitants présents et futurs
dans les zones urbanisées. À partir d’une recherche sur les
outils de planification actuels, sur les recommandations
existantes pour conserver la biodiversité au Québec ainsi
que sur le traitement des espaces verts du domaine public,
une série d’objectifs et de recommandations a été élaborée
47
Gerbeaud, 2021.
pour augmenter la biodiversité des espaces publics. Le plan
stratégique de la biodiversité des espaces publics permettrait
d’accompagner les villes, les citoyens, les organismes et
toutes personnes intéressées dans l’application de meilleures
pratiques environnementales. Ce plan vise entre autres à
augmenter les surfaces présentant une biodiversité, à
renforcer la connectivité écologique et à réduire nos impacts
sur l’environnement par l’utilisation de ces espaces présentant
un grand potentiel pour la conservation de la biodiversité. C’est
en alliant la conservation des milieux naturels et la restauration
de la biodiversité sur le domaine public et privé que nous
pourrons réduire la pression qu’ont les activités anthropiques
sur la planète.
Nguyen Christine
Christine_tp@msn.com
www.linkedin.com/in/ChristineTPNG

Préserver l’habitation abordable à Montréal ©Christine Nguyen

Étude comparative du marché de l’habitation canadien : Vancouver, Toronto et Montréal

Au Canada, un logement est considéré comme
abordable lorsque le loyer payé par le ménage
occupant représente une part inférieure à 30 %
de son revenu brut. En plein contexte de crise
du logement, les hausses de loyer préoccupent
les administrations publiques et font réagir
les citoyens dans les villes de toutes tailles au
pays. Les plus importants enjeux d’abordabilité
résidentielle au pays se présentent à Vancouver,
suivi de près par Toronto. À Montréal, la situation
n’est pas aussi critique. Pourtant, la plus importante
ville du Québec partage des tendances similaires
à Vancouver et à Toronto. Il est donc approprié
de penser que Montréal se dirige vers une perte
d’abordabilité, et il faut agir pour freiner cette
éventualité. Mon projet vise à étudier les cas de
Vancouver et de Toronto en vue de mieux planifier
les solutions applicables au contexte montréalais.

48
O’Brien Louis
louis.obrien@umontreal.ca
www.linkedin.com/in/louis-o-42b395b0/
La mobilité quotidienne des enfants
Leurs représentations du lieu où ils habitent
Dans la planification et les politiques urbaines, les
enfants sont rarement considérés comme des
agents à part entière ; on planifie la ville « pour
eux » et pas « avec eux ». Pourtant, il est important
d’impliquer les enfants dans la planification afin
de comprendre leur rapport à l’environnement
urbain, leurs préférences et leurs aspirations,
et ainsi construire des villes plus inclusives. Les
villes doivent notamment favoriser la mobilité
indépendante des jeunes, car la capacité de se
déplacer soi-même est un élément important du
49
Grandir avec la ville, 2020-2021.
passage vers l’adolescence et de la construction
de l’identité. Mon projet s’intéresse à la perception
des enfants montréalais quant à la mobilité dans
la ville. J’ai analysé les dessins réalisés dans le
cadre de l’étude Grandir avec la ville, menée par
des chercheurs de l’Université de Montréal et de
l’Université Concordia, afin d’étudier comment les
enfants représentent la mobilité et comment leurs
habitudes de mobilité influencent les lieux qu’ils
illustrent.
Parent Corriveau Agathe
Agathe.parent.corriveau@umontreal.ca
CitadIn
Percevoir la ville collectivement
Avec l’essor de la participation publique en urbanisme,
le savoir citoyen est de plus en plus reconnu et intégré
dans les réflexions des urbanistes. Les avancées
technologiques dont nous sommes aujourd’hui témoins
ont et auront de grands impacts sur la participation
publique et sur les projets d’aménagements. Ces
constats m’ont menée à créer le concept d’application
géolocalisée permettant au citoyen de développer
et de partager son savoir aux acteurs du milieu de
l’aménagement.
50
©Agathe Parent Corriveau
L’application offre aux citoyens une occasion de
réfléchir sur leur territoire de manière ludique, tout en
faisant partie d’une communauté et en participant à
l’aménagement de leur quartier. L’application permet
également aux autorités décisionnelles, OBNL
et autres acteurs en aménagement, de visualiser
les préoccupations et la vision du territoire de la
population. Plus précisément, les aspects étudiés sont
la cartographie des quartiers, l’identification des points
de repère et la collecte des impressions sensorielles, de
sécurité et de confort. L’application permet un dialogue
autour de ces sujets et une visualisation des résultats
concrets de la collaboration entre citoyens et autorités
décisionnelles.
Perrino Francis
perrino.francis@outlook.com
www.linkedin.com/in/francis-p-5a3534158/
Réaménagement de la rue Prince-Arthur pour la saison hivernale
La rue Prince-Arthur, entre le boulevard Saint-
Laurent et le square Saint-Louis, est piétonne
depuis 1982. Des travaux de réaménagement de
l’artère ont été terminés à l’été 2017 et ont généré
un engouement renouvelé pour les lieux en
période estivale ; mais lorsque le temps froid et la
neige s’installent sur Montréal, les arbres perdent
leurs feuilles, les terrasses disparaissent et la rue
51
All news, 2020.
Pixabay, 2014.
perd son attrait et se désertifie. Mon projet terminal
consiste ainsi à repenser cet espace public piéton
pour l’adapter de façon pérenne et le rendre
attractif en période hivernale, en concertation avec
les positions des différentes parties prenantes
pour des aménagements concertés en lien avec
le réaménagement de 2017.
Persechino-Morin Alexandre
almorex49@gmail.com
www.linkedin.com/in/alexandre-persechino-morin-a41791171

Santa Monica Centric, 2019

Consumer Energy Alliance, 2019

La piétonnisation en Amérique du Nord

Analyse historique des facteurs de réussite des projets de piétonnisation et des voies partagées
La place du piéton a toujours été un élément polémique
au sein des politiques urbaines, particulièrement sur le
continent nord-américain. Encore aujourd’hui, l’impact
d’une pandémie nous amène à nous interroger sur les
relations entre le citadin marcheur, l’espace public et
les autres modes de transport. La piétonnisation et le
partage des rues centrales commerciales sont une
pratique urbanistique reflétant ce rapport. Toutefois,
l’engouement actuel n’est pas inusité. En effet, il tire son
52
origine des premiers projets d’après-guerre en Europe et
en Amérique, ainsi que des balbutiements des projets de
voies partagées nord-américaines des années 1980 et
1990. Le présent travail vise donc à analyser, de manière
historique, les facteurs qui ont permis la continuité de
nombreuses rues piétonnisées en rues partagées pour
comprendre l’évolution, les principes et les réussites de
cette pratique en Amérique du Nord.
Proulx Martin
martin.proulx1313@gmail.com
SKANAIEHA
Renouveler l’expérience récréative du parc Jean-Drapeau à l’échelle métropolitaine.
Étant le seul parc-urbain-île du fleuve Saint-Laurent, le parc
Jean-Drapeau est à la veille d’un important réaménagement
dans le but de renouveler son expérience récréative. En
effet, celui-ci connaîtra un réinvestissement de ses rives,
de ses espaces publics et de sa mobilité à tous les niveaux
afin de repositionner le Parc à l’échelle métropolitaine
comme étant une destination de premier choix pour sa
communauté. À l’égard de la nouvelle planification proposée
par le Plan directeur de conservation, d’aménagement et
de développement du parc Jean-Drapeau 2020-2030, les
îles du Parc représentent une opportunité récréotouristique
de les associer à d’autres milieux réceptifs au tourisme
53
©Martin Proulx
tel que le Vieux-Port de Montréal. De plus, les attributs
exceptionnels du parc Jean-Drapeau sont uniques du fait
de leur forme esthétique et permettent la proposition d’un
projet dont le design peut contribuer à fasciner l’imaginaire
montréalais. C’est pourquoi le projet SKANAIEHA propose
d’ajouter à la planification un système téléphérique mettant
en valeur le parc Jean-Drapeau par une liaison du Vieux-
Port à la ville de Saint-Lambert. Cette infrastructure
inspirera une toute nouvelle expérience touristique, mais
permettra aussi d’accéder à une toute nouvelle source de
revenus auprès de la Société du parc Jean-Drapeau en été
comme en hiver, de jour comme de nuit.
Œuvre personnelle

Alexandre Persechino-Morin | Baccalauréat en urbanisme

Essai | Un Zoom Out sur notre urbanité | 2022

Au crépuscule de l’humanité, les sapiens réussirent à parcourir avec exploit

l’ensemble de notre Terre. Fatigués, ils se reposèrent. À travers le temps et
l’espace, les Hommes bâtirent de petits hameaux à la croisée des chemins. Des
hameaux qui devinrent, par la suite, d’immenses cités. Celles-ci rayonnèrent sur
terre comme le ciel étoilé à la tombée de la nuit. Aujourd’hui, nous avons la chance
d’observer le déploiement de ce spectacle humain à partir du même ciel que nous
regardions avec admiration et perplexité. Un ZOOM OUT qui nous plonge dans
l’univers de l’humain, ses relations, ses connexions, sa capacité à repousser les
limites de l’impossible, et non du possible.

Les points de lumières représentent chacune de nos villes. Elles brillent avec
une telle intensité, une telle fermeté, une telle flamme, comme si elles s’ouvraient
à l’univers en déclarant « Oui, nous sommes ici ». Lorsque le soleil se cache,
ce nuage de point à la surface de notre planète bleue se connectent par des
parcours sinueux, nos routes, étalées à perte de vue sur des continents entiers.
Ce magnifique chef-d’œuvre de l’ingéniosité humaine n’est cependant qu’une
moitié. Lorsque la clarté de notre étoile couvre les plaines, les montagnes et
les vallées, le spectacle continue de plus bel. Qui ne peut être émerveillé par
la fameuse Babylone, la Rome conquérante, Tombouctou la savante, la riche
Tenochtitlan ou Beijing l’impératrice ?

Nos villes sont les centres de notre savoir. Elles ont été à la fois l’objet et le sujet
de théories. Les cités humaines sont le reflet même de notre Histoire. Elles font
miroir à nos différences et à nos rapprochements. Elles ont survécu et témoigné
à travers les plus graves catastrophes que la nature n’ait pu engendrer. Elles ont
su endurer une des plus grandes calomnies de notre faillible nature, la guerre.
Elles ont été la proie d’immondes épidémies qui ont ravagé les populations.
Elles ont été construites, rasées, disparues, remodelées, abandonnées et
perfectionnées. Telle notre vécu, les villes naissent, grandissent, se perdent,
apprennent, s’épanouissent, pleurent, se fâchent, se réjouissent, s’endorment et
puis meurent. En somme, les villes, c’est nous.

Comment pouvons-nous nous rendre compte de ce spectacle sans pour autant

s’éloigner de notre quotidien et de nos habitudes ? Ne faut-il pas, afin de faire
fonctionner un système, en comprendre les différentes composantes et leurs
interactions ? Ne faut-il pas en dresser une vue d’ensemble ? Il requiert ainsi de
nous éloigner pour observer notre urbanité.

54
55
Ronceau Juliette
Juliette.ronceau@umontreal.ca
www.linkedin.com/in/juliette-ronceau-61006a207
Mariage entre néoruralisme et aménagements en territoire rural
Regard sur Hemmingford
On entend, par néoruralisme, le mouvement désignant
l’engouement pour les conditions de vie rurales et
l’établissement définitif des citadins en campagne, ceux
que l’on appelle les néoruraux. Dans le cadre de mon projet
terminal, je m’intéresse aux conséquences occasionnées
par l’arrivée de cette nouvelle population en territoire rural.
Pour aller plus en profondeur dans mon analyse, je réalise une
étude de cas sur le village et le canton de Hemmingford, ayant
tout les deux des caractéristiques paysagères diversifiées et
dynamiques qui ont certainement attiré les néoruraux dans
56
Ronceau, 2021.
Langlois, 2021.
leurs municipalités.
Lorsque l’on pense aux répercussions de l’arrivée des
néoruraux en campagne, il est possible de visualiser un éventail
de dynamiques et d’enjeux s’y rapportant. Dans le cadre de
ma recherche, je me concentre sur les conséquences qui
touchent l’aménagement du territoire. Plus précisément, je
me penche sur le morcellement des terres agricoles, les
développements immobiliers bourgeonnants, les activités
en mutation ainsi que sur le besoin en renouvellement des
services et des infrastructures publiques.
Thibault Marguerite
marguerite.thibault@umontreal.ca
Le déclin des enseignes lumineuses
Étude de cas sur la Plaza Saint-Hubert.
Autour des années 1950, le paysage des rues de
Montréal se tapissait d’enseignes lumineuses à
allure extravagante, principalement sur les rues
les plus marchandes, telles que Sainte-Catherine
et Saint-Hubert. Cette technique de marketing
publicitaire des commerçants animait les rues,
surtout la nuit. Plusieurs photographies peuvent
témoigner de l’ambiance qu’apportaient ces
enseignes publicitaires, un paysage qui diffère de
celui qu’on a à Montréal aujourd’hui, puisqu’il ne
reste que très peu de traces de leur existence.
57
Qu’est-il arrivé ? Et pourquoi est-ce qu’il en reste
si peu à Montréal ? Ce projet porte sur une étude
de cas, à Montréal, plus précisément sur la Plaza
Saint-Hubert et l’évolution de l’affichage lumineux
des commerces s’y trouvant. L’objectif de ce
projet est de documenter l’histoire des enseignes
lumineuses et de contribuer à l’archivage de
l’évolution du design urbain à Montréal. Le projet
tente de souligner aussi l’impact que ces affiches
ont sur le public.
Tremblay Matthieu
matthieu208@icloud.com
www.linkedin.com/in/matthieu-tremblay-0590a51a4/

Buckingham, porte d’entrée récréotouristique de la Basse-Lièvre

Projet de revalorisation du secteur de Buckingham

Mon projet d’aménagement urbain porte sur la
revalorisation du noyau urbain du secteur de
Buckingham, situé à l’extrême est de la ville de
Gatineau et au sud de la région administrative
de l’Outaouais. Ce secteur offre de nombreuses
activités telles que plusieurs parcs et commerces,
sans oublier la grande richesse patrimoniale
culturelle et naturelle. Cependant, malgré les points
forts du secteur, celui-ci n’est pas utilisé à son plein
potentiel. L’avenue de Buckingham, qui accueille la
majorité des commerces, mérite d’être aménagée
pour améliorer la mobilité active du milieu ainsi
que pour renforcer son caractère villageois. Dans
cette même logique, pour que le patrimoine soit
reconnu comme il se doit, celui-ci doit bénéficier
d’une meilleure valorisation. L’objectif principal à
travers ces interventions d’aménagements est
de permettre au secteur de Buckingham de se
démarquer de la Basse-Lièvre afin de devenir
l’endroit récréotouristique principal et de ne pas
simplement être un lieu de transit.

58
Van Keer Arthur
arthur.van.keer@umontreal.ca

La participation citoyenne au cœur de l’intégration des quartiers informels

Villa El Salvador et Villa 31 : Deux modèles de bidonvilles intégrés et formalisés par l’approche participative et collaborative

La bidonvilisation des métropoles d’Amérique de bidonvilles à des agglomérations urbaines par

du Sud est en enjeu majeur des politiques
urbaines de ces pays émergents. Cette
ségrégation sociospatiale renforçant la pauvreté
et la discrimination est un frein au développement
économique, social et culturel des territoires.
Afin de lutter contre ce phénomène croissant, la
pratique de l’urbanisme s’avère essentielle pour
offrir un accès à la ville pour tous. L’objectif du
projet est de comparer deux modèles d’intégration
l’approche de la participation citoyenne. Cette
étude cherche à mettre en lumière les différences
et les ressemblances d’une participation citoyenne
institutionnalisée et d’une participation citoyenne
populaire dans le processus d’intégration des
quartiers informels aux villes.

59
Vincent Théo
theo.vincent@hotmail.com
Analyse des dynamiques urbaines et de la cohabitation multiculturelle
Le contexte des jeunes de Côte-des-Neiges.
Le quartier de Côte-des-Neiges est le quartier de
Montréal où l’on compte le plus grand nombre de
personnes issues des minorités visibles (53,5 %
de la population en 2011), et l’un des quartiers les
plus diversifiés sur le plan de l’origine culturelle.
Afin de favoriser une meilleure vie publique et une
meilleure compréhension interculturelle au sein
de ces quartiers, il est important de comprendre
les dynamiques urbaines de ces réalités
sociodémographiques pour faire des propositions
et des recommandations en matière de politiques
60
urbaines. Cette étude s’intéresse ainsi aux espaces
publics du quartier sous la forme de trois grands
parcs où se côtoient les jeunes enfants et leurs
parents vivant dans le même quartier. L’étude vise
à déterminer si les rencontres interculturelles dans
les espaces publics jouent un rôle particulièrement
fort dans l’apprivoisement de la différence et
si les espaces publics de la ville peuvent être
les serviteurs de l’engagement multiculturel
intergénérationnel.
Zerrouki Ines
ineszerrouki@outlook.com
www.linkedin.com/in/ineszerrouki
Comprendre la pénurie du logement social à Montréal
De la dilution du pouvoir au désengagement politique
Montréal connait une importante pénurie de
logements sociaux et abordables. La bulle
immobilière qui ne cesse de grandir ne propose
sur le marché que des logements inabordables
pour les moins nantis. Répondre à un besoin
essentiel comme le logement abordable est-il
si difficile pour une ville comme Montréal ? Pour
comprendre le développement du logement
social à Montréal, il est essentiel d’en analyser
les mécanismes de décisions et de financement,
61
OMHM, 1967.
mais aussi les cohérences des politiques
et les contraintes locales. Certaines villes
comme Vienne (Autriche) sont reconnues pour
l’importance donnée au logement social, qui
favorise la sécurité, un meilleur confort financier et
la mixité sociale. Pour que cette réalité soit atteinte
à Montréal, il serait possible de revoir certains
points de conflit quant à la distribution du pouvoir
de développement entre la province et la ville, et
la volonté des élus.
Œuvre personnelle

Ines Zerrouki | Baccalauréat en urbanisme

Photographie argentique

Gustave, 2019

Barnabé, 2019

62
Auguste, 2021

63
AME 6917 | Atelier de montage de projets urbains

L’atelier en montage et gestion de projets urbains fait partie de la formation de

maîtrise en montage et gestion de projets d’aménagement (MGPA). Il a pour
but de mettre les étudiantes et les étudiants dans une situation d’apprentissage
par l’action par le travail sur le terrain, en lien avec le milieu politique, administratif,
économique et social, en réalisant le montage d’un projet d’envergure.

Comment procède-t-on pour monter un projet urbain ? est la question centrale

de l’atelier. En dépassant tout en intégrant la question du design, le travail
consiste à mettre en œuvre les mécanismes d’analyse, de programmation, de
négociation, de gestion des parties prenantes, de gestion des risques et des
techniques de communication.

Cette année, c’est dans la ville de Longueuil que les équipes proposent le
redéveloppement du centre-ville comme centre-ville d’équilibre à l’échelle
du Grand Montréal par des analyses des atouts et des manques du contexte
existant, une réflexion sur des programmations innovantes, des approches
économiques, sociales et environnementales (développement durable), un
montage aidé par une mise en place de techniques de consultation et de
participation, et des mécanismes de communication.

Atelier dirigé par : Michel Max Raynaud

64
Maîtrise

65
Desmon Paul Peshleyski Theodor
paul.desmon@umontreal.ca teodor.peshleyski@umontreal.ca
LaSalle polycentrique
Connectivité, mixité, patrimoine
Le projet mené par La sale équipe vise à revitaliser un secteur
de l’arrondissement de LaSalle situé sur l’emplacement
projeté de la future gare. Dans une logique de Transit-oriented
Developement, l’objectif est de trouver une cohérence
territoriale entre plusieurs espaces jusqu’alors peu connectés
et attractifs. En favorisant la notion de polycentrisme, l’équipe
cherche à révéler le potentiel des pôles existants, en renforçant
un pôle commercial mixte et développant un pôle culturel et
communautaire dans le pôle industriel actuel, et à proposer
un nouveau pôle de transport multimodal. La sale équipe
66
Six Thomas St-Pierre Géraldine
thomas.six@umontreal.ca geraldine.st-pierre@umontreal.ca
vise une densification contrôlée du territoire, guidée par la
mise en valeur de l’environnement, du patrimoine industriel
du site et par l’aménagement d’espaces publics accessibles
et accueillants. La connexion de ces pôles sera permise par
le développement du réseau piéton, cyclable et de transports
en commun entre chaque pôle ainsi que par le renforcement
de la perméabilité du bâti dans et entre chaque pôle. Avec ce
polycentrisme, l’équipe souhaite se démarquer de l’approche
urbanistique centre-périphérie et révéler la diversité du
territoire par l’émergence de plusieurs centralités.
Lesenko-Oliveros Colasante Anissa
anissa.colasante@umontreal.ca
Miguel
miguel.lesenko.oliveros@umontreal.ca
L’agora émotionnelle de la transition climatique
Quelle voie pour la résilience à Montréal 2050 ?
Dans une société aux prises avec les impacts de plus en plus évidents du
changement climatique, l’urbanisme est amené à remettre en question ses
pratiques pour proposer une vision forte pour la ville sobre et résiliente de
demain. La démarche prospective permet de projeter des scénarios de
société basés sur les tendances émergentes ainsi que sur l’anticipation
des enjeux futurs.
Pour se projeter dans les hypothétiques villes de Montréal de 2050,
la conception innovante offre l’occasion de se séparer des cadres de
pensées réglées, de s’éloigner de la réalité pendant un instant, pour y
retourner avec une perspective nouvelle et potentiellement enrichissante.
67
Abbou Mohamed Obonsawin Raphaël
raphael.obonsawin-simond@umontreal.ca
Amine
mohamed.amine.abbou@umontreal.ca
Montréalais avec dessein imagine une société profondément transformée
par les exigences de sobriété environnementale du gouvernement dans
laquelle les grandes compagnies privées gagneront des pouvoirs de
gouvernance locale pour établir des mégapôles de vie communautaire
tout-inclus.
Pour réconcilier les tensions et les injustices sociales liées à la transition,
l’émotion ne pourrait-elle pas être le vecteur de communication et de
compréhension ? Ce faisant, nous imaginons une véritable agora de
partage de visions rassembleuse au sein d’une ville au territoire et aux
modes de vie fragmentés.
Nana-Lelièvre Meredith Cendra François Percy J. Rivard Camille Lortie Anne-Marie
meredith.nana@umontreal.ca cendrapercy@gmail.com camjrivard@gmail.com lortie101@gmail.com
www.linkedin.com/in/meredith-nana-
lelièvre-66a656160/

LaSalle-Ouest: renouveler la mobilité et les connexions entre les secteurs

Une aire TOD en cohérence avec son quartier
Le secteur LaSalle-Ouest est enclavé et divisé par de grandes de transport lourd par l’ajout de deux stations de métro à la
infrastructures. Notre projet vise à développer des liens dans ligne verte, d’un réseau rapide de bus en voie réservée pour
un contexte de quartier enclavé par des voies ferrées et relier les stations, et d’un réseau de pistes cyclables. Le second
routières. Il se décline en trois volets : améliorer la connectivité volet vise à élaborer des milieux de vie complets. Pour cela,
en transports en commun et actifs, créer de nouveaux lieux nous misons sur la mixité d’usages et une densité résidentielle
de vie sur les parcelles inoccupées ou présentant un potentiel moyenne à élevée.
d’amélioration, et, enfin, créer un réseau d’espaces publics.
Finalement, le réseau d’espaces verts et publics favorisera le
Le volet transports consiste en plusieurs interventions visant à sentiment d’appartenance au quartier, tout en appuyant la lutte
bonifier le réseau existant : mise en place d’un nouveau mode aux îlots de chaleur, très présents dans le secteur.
68
Viens Désautels Lemire Nicolas Cyr Olivier Chappe Oscar Cailletaud Sylvain
nic_lemire@hotmail.com payolivier@gmail.com oscarchappe95@gmail.com sylvain.cailletaud@yahoo.fr
Ariane
arianeviens@gmail.com

Le Coeur de LaSalle
Aménagement d’un pôle de quartier attractif, innovant et durable
Le Cœur de LaSalle se positionne comme un pôle multifonctionnel Une nouvelle trame verte et des parcours piétonniers invitants viennent
du sud-ouest de Montréal. Aménagé selon les principes du TOD, il retisser la ville. Le recouvrement de la route 138 permet l’aménagement
constitue une nouvelle centralité pour l’arrondissement. d’une coulée verte emblématique et unificatrice.

Le secteur tire son identité de son patrimoine industriel et de ses
activités diversifiées. La programmation de l’espace public mise sur
un sentiment d’appartenance partagé, renforçant l’économie locale
et faisant rayonner LaSalle. La requalification du complexe Seagram
en un pôle culturel et économique ancre l’histoire du quartier dans sa
transformation.
Le secteur mise sur la densification et la mixité d’usages pour constituer
un milieu de vie complet. Le pôle commercial est réaménagé en un
espace convivial et accessible qui bonifie l’offre de service pour la
communauté. Le Cœur de LaSalle fait une place de choix à la mobilité
durable. Il s’articule à une nouvelle gare de train transformée en nœud
multimodal et à un axe de transport collectif structurant desservant
l’arrondissement.

69
Aglot Murielle Lombart-Dionne
murielle.aglot@umontreal.ca
Arnaud
arnaud.lombard-dionne@umontreal.ca
Vivre la ville en mode nomade
Une vision prospective de Montréal 2050
À quoi ressemblera Montréal en 2050 ? Alors que les
urbanistes contemporains se penchent sur les questions de
mobilité, d’habitat, de cohésion urbaine et de qualité de vie,
peut-on présumer que ces mêmes préoccupations seront
d’intérêt dans 30 ans ? Dans un contexte de dérèglement
climatique, il est nécessaire de se préparer à toute éventualité.
La conception réglée est la démarche dominante en urbanisme
depuis bientôt un siècle. Cependant, cette approche, centrée
sur les enjeux actuels, limite grandement les possibilités
d’innovation. L’urbanisme prospectif émerge ainsi comme
70
Prince Legault Marie Sarkis Sandy
marie.prince-legault@umontreal.ca sandy.sarkis@umontreal.ca
une approche méthodique de rechange, permettant d’ouvrir
les possibilités de ce qui pourrait être.
Et si la ville de demain offrait une nouvelle façon d’habiter le
territoire ? Ni locataires ni propriétaires, les nomades s’insèrent
dans les espaces publics et vacants et décuplent leur utilité. Ce
mode de vie est un exemple de sobriété pour l’ensemble de la
société et permet à la ville d’atteindre ses objectifs de transition.
Afin d’accueillir ces nouveaux citadins, la ville s’adapte et de
nouvelles infrastructures de redistribution équitable sont mises
en place.
Fiers commanditaires

Félicitations à tous les finissantes et finissants

À vous de
réinventer les
milieux de vie
de demain

Écoquartier Louvain Est

fahey.ca Arrondissement Ahuntsic-Cartierville, Montréal

INSPIRER L’ART
DANS L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER

71
APA 3430 | Atelier intégrateur 2
Sur le travail d’équipe

Attitude débonnaire, regard sincère, simplicité volontaire. Chacun au service

de l’autre, dans une unité grégaire affranchie des codes de la division factice,
et adoptant la figure du mimétisme comportemental comme l’un des véhicules
d’apprentissage, menant à un schème de dépassement à la fois bénin et fécond.

Le doute et l’incertitude, alliés invétérés au cœur de la crise sanitaire, ont cherché

en vain à mettre à profit l’extension du domaine de la lutte, afin de répandre
discorde et zizanie. En puisant les forces au sein de la collectivité, on parvient à
métaboliser toute indécision fatale en geste fortuit, toute forme de soliloque en
une seule et même voix criant à l’unisson, une vibrante mélopée, ode suprême
à la complicité.
L’insouciance programmée devient alors le nectar de prédilection des esprits
créateurs et soudés.

Combinée à une réceptivité réciproque, la synchronicité des efforts fournis a

fini par payer ses dividendes au cœur de Pointe-Saint-Charles, dans le cadre
de l’atelier intégrateur II. Emblème d’engagement social, le Bâtiment 7 et les
anciens ateliers du CN incluant les lots attenants et espaces vacants ont fini par
prendre l’expression privilégiée d’un kaléidoscope d’énoncés à la fois conceptuels
et techniques, le tout orchestré suavement par 11 équipes, composées de 32
personnalités autant singulières que sémillantes.

Sur la base des appuis fraîchement dressés, la portée de leurs desseins futurs
entrevoit la planification, la création et la réalisation de milieux de vie, dont la
préservation et la mise en valeur viendront soutenir la vitalité des collectivités qui
les animent. Celles mêmes, qui une fois pour toutes, mettront fin aux sempiternels
rituels d’être seul ensemble.

Olivier Philippe

72
Baccalauréat

73
Blais William Langlois Josée
william20blais@gmail.com josee.langlois@live.ca
linkedin.com/in/william-blais-ba97b7226/ linkedin.com/in/josee-langlois/
@instagram: willbpictures
Pivot
Ce sur quoi repose et tourne tout le reste. (Larousse en ligne, 2022)
À l’aube de la réalisation des aménagements qui entourent
le bâtiment 7, nous vivons un moment charnière, un moment
Pivot dans le développement du site. Avant de décider de
ce qui est souhaitable pour son avenir, il faut regarder ce
qui a traversé le temps et ce qui est ancré dans les valeurs
de la communauté concernée. Une chose est certaine,
cet esprit de solidarité et cette forte volonté d’autonomie
collective sont ancrés dans les valeurs de la communauté.
C’est donc en lien avec le passé du bâtiment 7 que nous
74
Marchand Jean-Philippe
jp@jpmarchand.com
linkedin.com/in/jean-philippe-marchand/
nous inspirons de l’image d’une plaque-tournante puisque
le bâtiment a longtemps servi d’atelier ferroviaire. La plaque-
tournante et son principe pivotant nous permettent d’illustrer
la force motrice de la communauté de Pointe-Saint-Charles.
À travers l’aménagement, nous souhaitons donc renforcer
cette synergie déjà si bien établie entre la communauté et son
espace de vie. Un pivot, un virage vers les rassemblements
collectifs, les événements spontanés, l’agriculture urbaine, les
phytotechnologies et l’apprentissage en nature.
Gravel-Savard Juliette Viens Audrey
Juliette.savard@lilo.org audreysp.viens@gmail.com
linkedincom/in/juliette-gravel-savard/ linkedin.com/in/audrey-viens-531b331b9/
Pointe Focale
Est une proposition d’aménagement s’inspirant et
réinterprétant l’art urbain, comme moyen privilégié
d’expression et de réappropriation de Pointe Saint-
Charles, tout particulièrement du Bâtiment 7. Ses murs,
recouverts d’expressions artistiques, « parlent » et expriment
l’importance que le peuple accorde à sa liberté d’expression,
sa communauté, sa solidarité et son autonomie. Le concept
de « Pointe focale » se déploie en un parcours, où l’art est
interprété sous toutes ses formes, rayonnant dans tout le
quartier. Il consolide le réseau des espaces verts et assure
75
Moujane Ibrahim
ibrahimmoujane00@gmail.com
linkedin.com/in/ibrahim-moujane-861b931b8/
@ibrahimmoujane
l’appropriation ainsi que l’expression libre. À l’échelle du site,
l’expression s’interprète par l’accès à l’espace et son potentiel
appropriable. Celui-ci est une extension des murs du Bâtiment
7, une œuvre d’art urbain signée « Pointe », un lieu tangible
où tous les habitants peuvent converger tel un point focal. À
travers ses espaces de rassemblement, de célébration, ses
jeux de topographie, son mobilier et son éclairage, un langage
propre se dégage, animant et dynamisant les lieux, faisant du
site l’entrée idéale vers notre pointe focale.
Œuvre personnelle

William Blais | Photographie numérique

Mirage

Awakening

76
Pluie d’étoiles glacées

77
Desjardins Gabriel Amyotte François
desgab16@hotmail.com frank.amyotte@gmail.com
Bicolage
Le Briquolage est un projet qui prend pied aux abords du
Bâtiment 7, un lieu emblématique représentant la victoire
d’une lutte sociale de longue haleine pour son appropriation.
L’aménagement proposé s’inspire de la brique, ce matériau qui
une fois connecté avec plusieurs autres unités, vient créer une
structure solide et unie. Par sa prédominance dans le cadre
bâti du quartier, la brique s’avère être le symbole allégorique
parfait. Cette métaphore vient rappeler l’objectif principal du
projet qui se veut de consolider les liens de la communauté
de Pointe-Saint-Charles au travers d’une programmation
78
Schramiak Lucas
lucas.schramiak@outlook.fr
linkedin.com/in/lucas-schramiak
diversifiée et accessible pour tous. Ce faisant, il viendrait
étendre les composantes identitaires de ce site; c’est-à-dire
de par son ton rassembleur, artistique, interactif et dynamique.
Ainsi, les quatre grandes orientations du projet consistent à;
verdir le site afin de rafraîchir ce quartier industriel, créer des
aménagements qui connectent la population, innover en
repensant les fonctionnalités du bâtiment et en les propageant
dans l’entièreté de la zone à aménager, tout en utilisant des
matériaux solides au caractère industriel, rappel d’un passé
ouvrier identitaire.
Duval Samuel Gingras Kora-Lee
Sam_Duval50@hotmail.com Ko.Gingras@gmail.com
linkedin.com/in/samuel-duval-01322b1a5/ linkedin.com/in/kora-lee-gingras-
71906b207/
Pôle magnétique
C’est avec la volonté de rendre le Bâtiment 7 et son espace
périphérique, attirant tel un aimant, par sa porosité, que
ce dernier agit comme un point de convergence pour la
communauté de Pointe-Saint-Charles. C’est ainsi que l’idée
conceptuelle du pôle magnétique a pris forme. Un pôle
magnétique qui se voit être traduit dans notre aménagement
par le concept de célérité qui se manifeste par un changement
expérientiel dans l’espace passant de dynamique à passif.  Le
projet s’articule au travers d’une image conceptuelle de lignes
d’ondes qui commencent de manière groupée et en grand
79
Ducharme-Moussaoui Thomas
Thomas_ducharme@hotmail.com
linkedin.com/in/thomas-ducharme-moussaoui-984797206/
nombre dans l’espace dynamique pour progressivement perdre
de l’intensité et devenir plus allongées dans l’espace passif.
Cette gradation du dynamisme est perceptible au travers de
la stratégie végétale prenant en considération la vitesse de
croissance, le temps de floraison et l’effet du vent dans leur
feuillage. Cette célérité est également traduite par la variation de
la multifonctionnalité des sous-espaces adjacents au Bâtiment
7. Enfin, le site s’inspire alors d’une gradation expérientielle
dynamique, digne des ondes magnétiques, au cœur de Pointe-
Saint-Charles. 
Calmette-Ratelle Luna Labbé Audrey
lunacalmetterattelle@gmail.com audreylabb@gmail.com
@instagram: _lucara linkedin.com/in/audrey-labbe-97087a47/

À la croisée des chemins: Répondre au présent

Proposition d’aménagement du secteur des
anciens ateliers du CN et du Bâtiment 7

Répondre au présent c’est s’ancrer dans ce qui précède afin

de révéler la collectivité d’aujourd’hui.

C’est d’enraciner la requalification du secteur du Bâtiment 7

et de son terrain en leur donnant un sens qui rejoint les gens
qui les habitent et les côtoient. Cette proposition, c’est l’idée
d’apporter la sinuosité, la découverte, les ouvertures et les
fermetures de points de vue, les points hauts et les points
bas ainsi qu’une végétation dense et enveloppante. Que ce
projet se matérialise en un milieu de vie de qualité et résilient
pour inspirer le futur en répondant aux problématiques
d’aujourd’hui, comme l’isolement social, la croissance des
inégalités, l’étalement urbain et les changements climatiques.

C’est finalement d’apporter de la douceur, de la rondeur

et d’évoquer la déambulation. De créer des espaces qui
s’ouvrent et se referment et qui nous donnent envie d’aller
voir plus loin. De se poser et de regarder le temps qui passe,
la lumière filtrée par les arbres et le quartier qui s’anime.
80
Lalande Flavie Mainville Thomas Painchaud Emmanuelle
lalandef@outlook.com Thomasmainville@hotmail.com painchaudemmanuelle@gmail.com
linkedin.com/in/flavie-lalande/ linkedin.com/in/emmanuelle-painchaud-596b98229/

Coudre les carrés, à l’échelle d’un quartier 

Assembler l’historique et l’esprit d’une communauté tissée serrée à travers la courte-pointe. 
Le bâtiment 7 et Pointe-Saint-Charles s’est manifesté retissé, il existe la force et la solidarité d’une communauté.
sous nos yeux comme le berceau de l’évolution C’est dans cette optique que nous sommes venus
industrielle et ferroviaire de Montréal par une matérialité tisser une courte-pointe. Afin d’entre-mailler le victorieux
et une morphologie formelle auxquelles se joint une bâtiment 7 avec l’espace extérieur, on propose donc
collectivité solidaire, diversifiée et dynamique.  de déposer la courte-pointe et de créer un espace
La courte-pointe est symbole de souvenirs et de savoirs convivial, ludique et souple, se maillant aux besoins de la
transmis de génération en génération. Elle est aussi collectivité.  La courte-pointe se traduit donc en divers
associée à ce passé ouvrier ou le travail et la récupération espaces propices aux rassemblements, à l’agriculture
était la règle. Mais entre les poches de farine ou de sucre urbaine, à la quiétude ou encore au jeu.
81
Œuvre personnelle

Luna Calmette-Ratelle et Audrey Labbé | Baccalauréat en architecture de paysage

Photographie et illustration | La mouvance des paysages, Canton de Hemmingford, Québec | 2021

L’architecture de paysage c’est aussi l’espace régional et c’est à cette échelle

qu’un nombre important de décisions significatives seront prises pour l’avenir
des paysages. Ces paysages jouent un rôle profond pour les communautés
locales et se présentent comme un lien entre le territoire, le patrimoine, la qualité
du cadre de vie, la vitalité et sont entremêlés à l’expérience sensible et poétique
du quotidien. Les paysages ne se présentent donc plus comme un simple décor
ou une expérience esthétique, mais ils se transforment en un lien commun dans
lequel les communautés peuvent se projeter.

82
C’est ce que nous avons exploré durant l’atelier régional à l’automne 2021 en
arpentant les routes sinueuses et vallonnées du Canton de Hemmingford. Nos
visites ont été menées par une expérience sensible menant à la découverte et
fut caractérisée par le rythme particulier au niveau du changement de vues et le
caractère champêtre et bucolique du secteur.

Illustrations par Audrey Labbé et photographie par Luna Calmette-Ratelle

83
El-Abiad Nibal Thiry Noémie Ouellette Rémi
nibal.elabiad@hotmail.com noemie.thiry@gmail.com remi.ouellette@umontreal.ca
linkedin.com/in/nibal-el-abiad-23a5b2206 linkedin.com/in/noemie-thiry-87818717a linkedin.com/in/rémi-ouellette-b4a529207

Virage entraînant 
Le train, technologie permettant de se déplacer, de voyager,
où chaque virage nous mène à la découverte de nouveaux
paysages offre une expérience sensible et rythmée. «
Virage entraînant » prends la forme d’un parc linéaire qui
vient s’implanter dans cette ambiance de parcours et de
cheminement. L’idée conceptuelle est développée autour de
la collectivité et du caractère industriel. Les formes, couleurs
et ambiances retrouvées au sein de ce quartier, viennent se
déployer sur le site afin d’arrimer celui-ci avec son contexte.  répondre au désir d’avoir un lieu de rencontre, d’entraide et
Le geste principal, qui se traduit par un chemin sinueux
84
traversant l’ensemble du site, découle d’un tracé ferroviaire
délaissé. Ce-dernier prend un virage symbolique vers le
Bâtiment 7 et permet de l’inscrire dans un réseau de parcs
existants. Par sa morphologie, ce parcours nous permet de
découvrir les sous-espaces qui offrent des ambiances uniques
et complémentaires.  
Sa forme plus organique équilibre les vues offertes ainsi que
les expériences vécues à travers le site. La proposition vient
d’innovation mis en scène par et pour les gens du quartier. 
Camirand Antoine Ménard Benjamin Visockis Nicolas
antoine.camirand@videotron.ca menard.benjamin07@gmail.com nicolasvisockis@hotmail.com
.linkedin.com/in/antoine-camirand- linkedin.com/in/benjamin-m%C3% linkedin.com/in/nicolas-v-ab3b15156
601a82170/ A9nard-b664101b0/

La pointe… pointée du doigt

Proposition d’aménagement paysager du Bâtiment 7
Notre équipe propose d’habiller d’une multitude de
couleurs le site adjacent au Bâtiment 7 afin d’illustrer
la réalité actuelle du quartier. Notre vision vient donc
prendre forme en mettant en valeur l’héritage industriel
et culturel, ainsi que la mixité de Pointe-Saint-Charles.
Trois mots assumés ont servi d’orientations dans notre
processus de design : Communauté, écologie et
contraste.
La pointe… pointée du doigt se veut innovateur, osé, mais
aussi humain. La réalisation de ce projet d’aménagement
permettra aux habitants du quartier de réaffirmer le lien
qu’ils entretiennent avec leur milieu sur un site qui leur
ressemble, qu’ils pourront manier selon leurs besoins
et dont ils pourront être fiers. Elle mettra également en
lumière les nombreuses facettes de Pointe-Saint-Charles
aux curieux qui désireront s’y imprégner.

85
Asselin Chloé Dumoulin Catherine Lapierre-Bédard Catherine
chlo.asselin@gmail.com cathoudum@gmail.com catherine.lapierre-bedard@outlook.com
linkedin.com/in/chloé-asselin-67a071173 linkedin.com/in/catherine-dumoulin-
893842207

Reflet d’une communauté

Le bâtiment 7, miroir de l’identité de la population du

secteur, témoigne également de son histoire. La proposition
d’aménagement, correspondant à son reflet, est à l’image
de sa communauté.
L’identité tangible et intangible du bâtiment 7 et de sa
population se matérialisent par le reflet des fenêtres du
bâtiment sur le sol. Cette projection établit un lien entre
l’espace intérieur et extérieur du bâtiment 7, rappelant le lien
visuel que crée les fenêtres d’un bâtiment.

Le reflet des fenêtres est matérialisé par une végétation

diversifiée, basée sur le principe de gestion différenciée
reflétant les valeurs et objectifs du bâtiment 7. La stratégie
végétale se veut flexible et expérimentale, à travers la grille
modulable créée par les fenêtres au sol. Certaines parties
seront tondues plus fréquemment tandis que les carrés,
composant la grille, ne le seront presque pas, les mettant
ainsi en valeur. Par la tonte différenciée, l’aménagement sera
amené à évoluer au fil du temps, tout comme la communauté
qui l’utilisera.
86
Bernard Andréanne Dubé Anne-Marie
andreanne.bernard@umontreal.ca anne-dube@hotmail.com
linkedin.com/in/andréanne-bernard-
031851128
Les couleurs de Pointe-Saint-Charles
Le but du projet est de révéler les couleurs de la communauté
de Pointe-Saint-Charles par un aménagement ludique et
rythmé à l’image des identités variées des citoyens.
Le concept propose des zones aux thématiques et ambiances
diverses qui répondent aux besoins de la population. Le
parcours inspiré de courbes permet l’interconnexion des
différentes espaces créant une symbiose des milieux. Le
parcours mis de l’avant incite l’usager à déambuler de façon
intuitive afin de vivre une expérience d’immersion à travers la
découverte d’une succession d’ambiances.
87
Ross Camylle
cam.19@hotmail.com
linkedin.com/in/camylle-ross-87952b207
L’intention est de créer des espaces, basé sur la forme du
cercle, afin d’apporter un rythme au quartier. À l’intérieur de
ces derniers, les couleurs prennent vie et chaque citoyen
peut se reconnaître et habiter l’espace comme il le souhaite.
L’aménagement permet une appropriation et une interprétation
libre du territoire autant pour les enfants que pour les adultes.
Finalement, l’aménagement vise à offrir un lieu qui représente
les citoyens de Pointe-Saint-Charles et qui permettra à tous
et à toutes de révéler leurs couleurs.
Savoie Jean-Christophe Tapiero Emilie
jcsavoie98@gmail.com tapiero.em@gmail.com
linkedin.com/in/emilie-tapiero-baa6ba22b
Le Bâtiment, 7 emblème communautaire!
Notre projet d’aménagement s’inscrit dans une vision de
renforcement du caractère emblématique du Bâtiment 7. Ceci
est possible grâce aux différentes orientations, qui représentent
les fondations de notre projet. En premier lieu, nous voulons
mettre en valeur le patrimoine culturel et bâti qui règne sur le site
et ses environs. En deuxième lieu, nous voulons mettre l’accent
sur la connectivité, à travers laquelle nous allons lier les divers
usages à son contexte environnant, afin d’unifier la communauté.
Finalement, le vivant occupe une place d’importance dans
notre aménagement, car le dynamisme des espaces assure la
88
Carvajal Liz Evelyn
l.evelyn.carvajal@gmail.com
circulation des flux naturels. À titre d’exemple, la gestion des eaux
de ruissellement se fera grâce à un jardin de pluie. Que dire de
la réduction des îlots de chaleur par cette luxuriante canopée ?
Enfin, nous espérons que notre projet d’aménagement saura
répondre aux attentes des résidents du quartier. De fait, le
caractère emblématique du Bâtiment 7 sera mis en avant-
scène par la création de liens dynamiques entre les occupations
à l’intérieur de Bâtiment 7 et à l’extérieur de celui-ci. Le tout
exprime ainsi l’esprit communautaire à travers une harmonieuse
intégration de notre plan d’aménagement sur le site. 
Fiers commanditaires

89
Œuvre personnelle

Juliette Gravel-Savard & Audrey Viens | Baccalauréat en architecture de paysage

Illustration et poésie | Mère Terre

La terre est notre mère,

Nature fertile et apaisante,
Bienveillante,
Mère nourricière.

Cheveux longs m’enrobent comme la

douceur d’un printemps,
Dans les bras de maman,
Je m’abandonne à toi,
Je m’enivre de joie.

En ton sein, tu m’étreins,

Bassin de jouvence, de jouissance,
M’apporte amour tendre,
Vers toi je m’avance,
Je peux m’y étendre,
Dans tes bras divins,
Tu deviens ce doux jardin.

90
91
APA 6014 | Projet de fin d’études en architecture de paysage

Les projets des étudiants de la maîtrise en architecture de paysage démontrent

l’étendue des connaissances acquises durant leur parcours. Individuellement,
chaque étudiant choisit un sujet ou un site qui l’interpelle et explore des solutions
par le design pour réaliser un projet de paysage qui permet de refléter les
diverses compétences apprises. De ce fait, les thèmes, enjeux et sites varient
et ainsi reflètent la diversité inhérente à l’architecture de paysage.

Shabnam Rahbarbehbahani

92
Maîtrise

93
Agbabli Adjo Eyram
Adjo.eyram.agbabli@umontreal.ca
linkedin.com/in/adjo-agbabli-551213170
Biodiverse-cité
Les friches comme corridors, réservoirs de biodiversité et de services écosystémiques en milieu urbain.
Au canada, 80% de la population vit en zone urbaine
(Statistiques Canada, 2016). Cette concentration de
plus en plus dense de population dans les milieux
urbains entraine le déclin de la biodiversité et de la
connectivité des milieux écologiques (Dupras et
al., 2016).
Aujourd’hui, avec l’effondrement de certaines
industries, les sites industriels abandonnés qui
au fil du temps sont recolonisés par la nature
dominent la représentativité des milieux naturels
dans le secteur industriel de la pointe de l’île (SIPI)
de l’est de Montréal. Ces friches représentent
16% du territoire et constituent un potentiel de
régénération d’espaces vacants et de création de
94
parcs bien réel. Dans une optique de réduction des
inégalités environnementales et de connectivité
écologique dans le futur développement du
secteur, il nous apparaît nécessaire de valoriser
les friches actuelles.
La stratégie proposée consiste à aménager des
habitats naturels, des corridors écologiques, des
zones récréatives et de mobilité active dans le
secteur tout en se basant sur les caractéristiques
des milieux naturels environnants dans le but
de créer avec les grands parcs au nord de la
métropolitaine, un réseau de corridor écologique
et actif dans l’est de Montréal.
Gizzi Romain
romain.92@live.fr
linkedin.com/in/romain-gizzi-2354051bb
Écotone urbain
Redonner une porosité aux limites intra-urbaines
Situé en plein centre de l’île de Montréal, le boulevard de l’Acadie
est une frontière à la fois paysagère et sociale instaurée depuis
bientôt 100 ans. Aujourd’hui, c’est une cicatrice de deux kilomètres
dans le paysage qui mérite réflexion dans une ère de transformation
urbaine et de ville durable.
Le projet interroge le potentiel de réaménagement du site comme
un joint d’union entre Ville Mont-Royal et Parc-Extension dans
l’objectif de rassembler les populations et favoriser le transport actif
par des aménagements plus résilient à une nouvelle pratique de la
95
ville. Il participerait à des villes plus vertes et piétonnes en bonifiant
le réseau de pistes actives de la ville, favoriserait les connectivités
entre les différents projets de quartier avoisinants et contribuerait
également aux connexions écologiques entre les espaces verts du
quartier en plus de réduire les îlots de chaleur.
Ainsi, le projet sera concrétisé par l’aménagement d’une promenade
suivant le tracé actuel du boulevard. La création d’une place
publique sur le boulevard agira comme un pôle communautaire
fédérateur d’une cohésion sociale, culturelle, et paysagère.
Archambault-Lelièvre Guillaume
guillaume_al@hotmail.com
linkedin.com/in/guillaume-archambault-lelièvre-2b074473

La digue de la voie maritime du Saint-Laurent

Pour un paysage-infrastructure au-delà de la navigation

Mon projet entend tirer profit de l’importante infrastructure

de transport que représente la digue de la Voie Maritime,
sur la Rive-Sud de Montréal, pour en faire une infrastructure
polyfonctionnelle remplissant pleinement des vocations
environnementales et sociales. Aujourd’hui partiellement
aménagée, la digue fait l’objet d’un projet qui reste selon moi
insatisfaisant sur deux aspects. D’une part, la proposition
reste muette concernant les problèmes environnementaux
observés dans le petit bassin de La Prairie. D’autre part, les
nombreux utilisateurs informels de la digue sont complètement
ignorés par un modèle «top-down» peu transparent. Ma
proposition s’articule en trois volets. À l’échelle du réseau
hydrique, le petit bassin de La Prairie est transformé en une
immense infrastructure verte traitant les eaux grâce à la
création de milieux humides. À l’échelle du réseau cyclable,
des haltes permettent de s’arrêter pour admirer le panorama
et les ouvrages d’art emblématiques. À l’échelle de l’espace
liminal des grèves, des interventions minimales et différentiées
assurent une préservation du caractère des lieux et la continuité
des usages actuels tout en assurant la résilience de l’ouvrage.

96
Lazaris Maria
marialazaris1@hotmail.com 
linkedin.com/in/maria-lazaris-70a57522a
L’inclusion dans l’espace public et l’itinérance
L’exemple du quartier Milton/Parc
L’itinérance est un enjeu majeur dans la ville de
Montréal. Touchant l’ensemble des acteurs de
la société, il reste toutefois sans solution simple.
Ce travail se concentre ainsi sur la problématique
de l’itinérance dans l’espace public. En effet,
l’accessibilité aux espaces publics, soit créés pour
tous, est un enjeu qui semble être de plus en plus
préoccupant pour les personnes marginalisées.
La question se pose alors de savoir comment
créer un aménagement de l’espace public
qui favoriserait une meilleure inclusion des
personnes en situation d’itinérance. À travers
diverses recherches et analyses, le projet tente de
97
répondre aux besoins des utilisateurs visés, afin
d’offrir les espaces vagues non-utilisés de la ville
comme sites potentiels d’espaces publics. De par
différentes stratégies de design, le projet traduira
une réflexion orientée sur le comportement de
l’usager. La création de ces aménagements
polyvalentes permettra une spontanéité
d’appropriation, une flexibilité d’utilisation ainsi
qu’un nouveau sentiment d’appartenance pour
cette communauté vulnérable. Les nouveaux
espaces publics auront l’objectif de redonner la
ville à tous et viseront une meilleure cohésion
sociale.
Longpré Amélie
amelie.longpre@hotmail.com

À la rencontre du lac Brome

L’expérience paysagère comme processus de sensibilisation

Les lacs sont une richesse naturelle et paysagère qui font l’objet
d’un fort attachement par la collectivité. Cela dit, comme en
témoignent les épisodes d’algues bleu-vert depuis les dernières
années particulièrement dans le sud du Québec, la qualité des
écosystèmes lacustres se dégrade à vue d’œil, menaçant l’avenir
de ce type d’expériences paysagères.

Le projet, ancré au lac Brome, dans les Cantons-de-l’Est, permet

d’explorer le rôle de l’architecte paysagiste dans la sensibilisation
des communautés à cet enjeu social et écologique. En unissant
des gestes de réduction des intrants sédimentaires et de
régénération d’habitats à ceux d’éducation par l’expérience
des visiteurs et résidents, nous pouvons imaginer une relation
renouvelée entre humains et lacs. Les dynamiques du bassin
versant sont mises en valeur par deux grandes interventions,
au cœur du noyau villageois et en rive du lac, démontrant le
parcours de l’eau, nouées par un sentier immersif. L’expérience
paysagère devient donc, à travers un souci didactique, le
catalyseur de comportements écoresponsables. Ainsi sera
cultivée une compréhension de l’écosystème lacustre et de
toutes les richesses qu’il détient

98
Ménard Samuel
menard.samuel@hotmail.com
linkedin.com/in/samuel-ménard-91b84b21a
La rivière Saint-Régis: Un corridor de vie
La rivière Saint-Régis est située dans la MRC de Roussillon
et traverse la ville de Sainte-Catherine pour se déverser dans
le fleuve Saint-Laurent. Au fil des années, cette ville s’est
urbanisée et des maisons ont été construites aux abords de
ce cours d’eau. Avec l’évolution de la rivière et le mouvement
naturel de celle-ci, certains terrains riverains ont été détériorés
par le phénomène d’érosion des berges. De plus, plusieurs
sites naturels définis par les méandres de la rivière ne
sont malheureusement pas mis en valeur et difficilement
accessibles par les Sainte-Catherinois(es).
99
Pour remédier à cette problématique, il est donc important
de proposer un aménagement déployé sur deux phases.
La première phase vise à stabiliser les berges et rendre
cet environnement plus accessible pour la population.
La deuxième phase, quant à elle, vise à libérer les berges
de la rivière Saint-Régis et créer des connexions entre ce
milieu naturel et le paysage urbain. Finalement, à terme, ce
projet offrira un corridor de biodiversité composé de zones
aménagées ainsi que des zones naturellement végétalisées
accessibles à tous.
Œuvre personnelle

Audrey Viens | Baccalauréat en architecture de paysage

Acrylique sur toile, 18’’ x 80’’ | Allongée | 2021

100
101
Ouellet Maude
Maud.ouellet@gmail.com
linkedin.com/in/maude-ouellet-895314154/

Nouveaux paysages agricoles

Reconnexion écologique et sociale des milieux
naturels de Mirabel
Les milieux naturels du secteur agricole de Saint-Janvier,
à Mirabel, sont de plus en plus fragmentés dû aux activités
agricoles et d’extraction qui se déroulent sur le territoire. Elles
ont un impact percutant sur le paysage et les écosystèmes et
mettent en évidence le besoin d’une intervention structurante.
Le projet de planification régionale vise donc à orienter la prise
de décision des acteurs en élaborant des stratégies pour
entamer la reconnexion écologique et sociale du territoire.
Les fonctions essentielles des infrastructures vertes pour les
déplacements fauniques sont ainsi mises en évidence et se
déploient conjointement avec l’expansion d’un réseau équestre,
activité culturelle d’importance à Mirabel. Ces propositions
soutiennent la transformation des paysages agricoles en des
espaces aux multiples fonctions. Les stratégies, qui s’inscrivent
autant dans les espaces de cultures que dans les boisés et
friches agricoles, sont mises en œuvre sur un site témoin : une
ferme maraîchère qui en est à ses premiers balbutiements. La
ferme et la région, dans une relation de réciprocité, dialogueront
pour contribuer à la richesse écologique du milieu et inspirer
d’autres agriculteurs à emboîter le pas.

102
Pellorce Jennyfer
jennyfer.pellorce@hotmail.com

Connecter autrement
Vers une résilience aux changements climatiques

Le projet intervient sur plusieurs échelles sur la ville de Montréal,

d’abord à l’échelle. Il permet de répondre à la problématique :
Comment améliorer la résilience d’un espace au réchauffement
climatique tout en luttant contre la fragmentation des milieux
naturels ? Le projet répond également à la vision de la ville
de Montréal dont l’objectif est d’augmenter sa résilience au
changement climatique d’ici 2050. Pour cela, la stratégie, est
de relier un secteur soumis aux îlots de chaleur aux grands
parcs de Montréal afin de diminuer les îlots de chaleur tout en
diminuant la fragmentation des milieux naturels.

Pour cela, des liaisons vertes et l’aménagement de terrain

vacants connecté à la trame verte existante en reprenant le
principe du « Tiny Forest » sont créé.

À l’échelle du micro site, le projet a pour but de connecter

le Canal de Lachine au Parc Angrignon par la création et
la requalification de mobilité active et par l’aménagement
d’un terrain vacant par Le Tiny Forest en créant des valeur
écologiques et paysagère.

103
Œuvre personnelle

Ibrahim Moujane | Baccalauréat en architecture de paysage

Art graphique | Zoom Out | 2022

104
Pomerleau Laurence
laurence.pomerleau@hotmail.com
linkedin.com/in/laurencepomerleau

Composer avec l’enrochement

Le cas des berges de l’Isle-aux-Coudres

L’enrochement est, au Québec, une réponse très répandue

à la menace de l’érosion des berges exacerbée par les
changements climatiques. La situation de l’Isle-aux-Coudres
ne fait ainsi pas exception : aux prises avec une érosion
constante depuis environ une dizaine d’années menaçant de
plus en plus l’intégrité de ses infrastructures routières, dont
celles du chemin de ceinture qui représente le principal axe
touristique sur l’île, la municipalité a procédé à l’enrochement
de ses berges à maintes reprises, les travaux les plus récents
ayant été réalisés à l’été 2021.
Malheureusement, en plus d’entraîner une minéralisation et
une stérilisation importante des berges, l’implantation de ces
ouvrages de défense sur les berges sud de l’île, le long du
chemin de ceinture et de la plage, nuit considérablement à
l’accessibilité de cette dernière ainsi qu’à l’intégrité du paysage.
Comme le fleuve et le paysage représentent des moteurs
vitaux de l’économie de l’Isle-aux-Coudres, le projet vise, selon
les principes élaborés par Catherine Dee, à rééquilibrer le
paysage et à rappeler l’histoire unique des insulaires par une
promenade le long des berges sud.

105
Rioux Christophe
rioux.christophe95@gmail.com
linkedin.com/in/christophe-rioux1

Retrouver les berges de Pointe-Saint-Charles

L’opportunité de la transformation de l’autoroute Bonaventure
Avec le projet de réaménagement de l’autoroute Bonaventure,
les berges du Technoparc de la Pointe-Saint-Charles sont en
voie de subir une transformation profonde. Malgré son lourd
passé, marqué entre autres par la présence d’un dépotoir
puis d’une autoroute, le site présente aujourd’hui un potentiel
remarquable de réappropriation des berges du fleuve Saint-
Laurent, au cœur de Montréal. La proposition soumise par les
porteurs du projet ne reflète pourtant pas l’ampleur de cette
opportunité alors qu’elle se limite à l’aménagement d’un parc
linéaire, offrant principalement un corridor actif.
Résurgence riveraine propose ainsi une berge plus
audacieuse que le projet actuel, en déplaçant davantage
le tracé de Bonaventure pour dégager un vaste espace
riverain et pour connecter les quartiers riverains au fleuve.
Des espaces de détentes, des sentiers contemplatifs, une
plage, des jeux d’eau et un quai s’installent entre autres sur la
rive pour ainsi vivre et comprendre l’espace fluvial montréalais,
tout en générant des expériences de l’eau variées. À terme,
cette vaste intervention permettra de rendre toute l’ampleur
physique et symbolique qui revient au fleuve Saint-Laurent.

106
Simard Bénédicte
info@bndct.com
linkedin.com/in/bensimard

Parc paysager de la Belgo

Ruines industrielles comme opportunité
paysagère vers la Vérité et la Réconciliation
Entouré par la forêt et les chutes se trouve, à Shawinigan, sur
le territoire atikamekw du Nitaskinan, le site de la Belgo, une
ancienne usine de pâtes et papiers abritant les reliques d’une
époque industrielle révolue.
Les enjeux typiques des sites post-industriels sont ici
transformés en opportunité d’agrandir les représentations
non seulement du passé industriel et colonial, mais du futur
de notre relation au territoire.
Œuvre projetée de Caroline Monnet et Poème projeté de

Suivant un discours subversif sur le fonctionnalisme et une

poétique de la transformation, un bâtiment industriel est
récupéré pour devenir un pôle urbain atikamekw, attrait
touristique faisant rayonner les cultures autochtones. Un silo
devient une chambre où ont lieu des spectacles ou une toile où
projeter de la poésie, des réacteurs, un canvas à graffitis et les
piliers d’un convoyeur, un substrat à bryophytes. La végétation,
Samuel Néquado-Flamand

dans une relation de réciprocité avec l’humain, s’entremêle aux

vestiges industriels et décontamine lentement le sol.
Le projet vise un effort de réparation concret en intégrant au
paysage une mémoire collective plus inclusive et équitable.

107
Vieira Nathan
nathan.paul.vieira@gmail.com
linkedin.com/in/nathanvieira

L’hippodrome Blue Bonnets

L’essor d’un paysage d’un paysage culturel et nourricier par l’autosuffisance alimentaire
Dans un monde où la population urbaine mondiale
dépasse depuis 2020 les 50% de la population totale, de
nombreux enjeux urbains se développent, catalysés par
des problématiques planétaires de plus en plus fréquentes :
réchauffement climatique, pandémie, guerre, etc. Jumelées à la
mondialisation, qui génère des dynamiques d’interdépendance
entre les pays, ces populations se sont retrouvées
déstabilisées et inquiètes à l’avènement de la pandémie
de COVID-19, notamment en termes d’approvisionnement
alimentaire. L’objectif est de trouver l’équilibre entre ces enjeux
environnementaux et sociétaux à travers l’aménagement d’un
paysage culturel et nourricier.
Le territoire de l’hippodrome Blue Bonnets présente des
caractéristiques morphologiques propices à l’élaboration
d’une proposition. Le rôle culturel, spirituel et agricole qu’il
a pu jouer pour les peuples amérindiens, mais aussi dans
l’histoire du développement de Montréal, constitue une base
culturelle solide pour imaginer un paysage nourricier à vivre
et contempler au profit de la souveraineté alimentaire des
populations urbaines adjacentes. « Le paysage représente le
support concret sur lequel repose l’équilibre des priorités entre
nature et production alimentaire » (Lestrange & Fierens, 2021).
108
Fier commanditaire

109
AME 6918 | Atelier de projet final

Cette année, les finissants à la maîtrise en design urbain ont eu à analyser et à

mettre en projet le territoire formé par l’avenue du Parc, depuis le parc Jeanne-
Mance jusqu’à la rue Jean-Talon, et les sites longeant les emprises ferroviaires
des entités urbaines liées à la réalisation du campus MIL de l’Université de
Montréal. Les projets présentés mettent en lumière l’enseignement de l’atelier
favorisant la mise en place d’une métropole post-carbone et post-pandémie, en
explorant les thèmes de la mixité des usages et de la mixité sociale, de la mobilité
douce et active et de son influence sur la forme urbaine, de la mise en valeur
de la notion de patrimoine collectif et de la création de liens entre quartiers. La
reconnaissance de l’importance de l’espace public en tant que vecteur d’identité
culturelle et créateur de plus-value urbaine est ici au cœur de la démarche.

Marta Masferrer Juliol

110
Maîtrise

111
Akik Sabrine
akik.sabrine@gmail.com
linkedin.com/in/sabrineakik

MIL et une façons

Le parc scientifique et d’innovation de Montréal

Le projet MIL et une façons consiste à aménager un environnement propice à la recherche et à

un nouveau parc scientifique et d’innovation au l’innovation. Ce parc permettra de générer de
cœur de la ville de Montréal. nouveaux emplois en lien avec le campus MIL, en
plus de promouvoir les déplacements actifs au
Situé en bordure de l’avenue Beaumont et à l’est sein même du site et entre les différents quartiers.
du campus MIL, le projet permet de repenser
le pôle économique du secteur en s’inspirant Ce projet propose donc MIL et une façons
de la science et de la nature. Grâce à des d’innover dans la science et dans la recherche,
bâtiments écoénergétiques, des espaces publics mais également dans la façon de repenser
réinventés, un réseau de passerelles perméables l’aménagement de ce site.
et une végétation omniprésente, le site devient

112
Beetz Catherine
catbeetz@hotmail.fr
linkedin.com/in/catherinebeetz

La promenade du Parc
Redonner à l’avenue du Parc ses lettres de noblesse
Autrefois, l’avenue du Parc régnait au cœur du Mile-End comme une artère
vibrante. Les traces du tramway ont été remplacées par 5 voies dédiées à
l’automobile. La promenade du Parc vise donc à redonner de l’importance
au transport en commun en octroyant deux voies dédiées à l’autobus
sur l’avenue, et aucune à l’automobile. Aussi, une forte emprise végétale
permettant de collecter les eaux de ruissellement de manière naturelle
est prévue. Pour garantir sa continuité, la coulée verte est positionnée à
un niveau inférieur aux trottoirs et aux voies de circulation. Des moments
de rencontre entre piétons et végétation sont prévus dans le but de rendre
la déambulation agréable et sécuritaire pour tous. Le terrain vacant situé
à l’intersection des avenues Van Horne et du Parc, aujourd’hui séparé
des voies de circulation par un mur de soutènement, agit comme point
névralgique de la promenade. Celle-ci, dont la topographie actuelle est
dictée par le viaduc, sera occupée par des espaces publics visant à animer
l’endroit tout en proposant une pente douce camouflant l’effet du mur de
soutènement.
La promenade du Parc vise donc à répondre à des besoins en matière
de végétalisation de la chaussée dans le but de contrer les changements
climatiques, tout en assurant une accessibilité piétonne aux endroits
clés parsemés au pourtour de l’avenue du Parc, ainsi qu’en incluant une
programmatique variée à son extrémité qui servira aux nombreux futurs
résidents du secteur.

113
Bourdages William
william.bourdages@hotmail.com
linkedin.com/in/williambourdages
Connectivité
Réinventer les marges ferroviaires et leurs abords dans le secteur Marconi-Alexandra et Atlantic
Le projet « raccordement » propose d’utiliser
les marges ferroviaires du chemin de fer du
Canadien Pacifique et certains lots voisins non
construits entre la rue Saint-Zotique et l’avenue
Ogilvy pour venir répondre aux problématiques de
connectivité et d’accessibilité dans les secteurs
Marconi-Alexandra et Atlantic.
Le chemin de fer, sur son passage, laisse non
seulement une fracture énorme entre les deux
secteurs, mais aussi une quantité importante
d’espaces non construits qui sont sous-utilisés
ou non utilisés. S’ajoutent à ceux-ci plusieurs
114
bâtiments industriels qui sont en fin de vie ou
désuets. Le projet propose de se réapproprier
ces espaces et ces bâtiments pour créer une
nouvelle offre de logement dans le secteur, mais
surtout d’implanter de nouveaux espaces publics.
Ceux-ci permettront dans un premier temps de
connecter la piste des carrières et le futur parc des
Gorilles avec le parc Jarry pour qu’ils puissent se
raccorder au réseau vert de la ville de Montréal, et
dans un deuxième temps, de connecter le secteur
Marconi-Alexandra et le secteur Atlantic par le
raccordement de la rue Beaumont par-dessus le
chemin de fer.
Denys Astrée
astree.denys@googlemail.com
linkedin.com/in/astree-denys
L’îlot Belleville
Quand la nature se conjugue au passé ferroviaire
Marqué par le développement des activités
industrielles et ferroviaires sur son territoire, le
Mile-Ex est un secteur complexe et unique, dont
l’attractivité augmente un peu plus chaque jour.
Néanmoins, malgré l’opportunité majeure qu’ils
représentent, certains espaces du quartier
demeurent fortement minéralisés et semblent
contrevenir à la mutation amorcée par le Mile-Ex.
La requalification d’environ 68 000 m² de terrain
situés au sud des Ateliers Belleville sera destinée à
l’opération d’aménagement du projet Îlot Belleville,
un nouveau quartier mixte dont les places
115
publiques et les espaces verts souligneront avec
finesse et sensibilité l’identité ferroviaire du secteur
et les bâtiments industriels qui y sont rattachés.
Porteur d’espaces communs générateurs de
lien social et d’une programmation urbaine
capable de renouveler l’attrait pour cet espace
délaissé du Mile-Ex, le projet Îlot Belleville répond
également à des ambitions de la métropole. En
effet, par son intégration au Réseau-Vert et par sa
connexion au nouveau campus de l’Université de
Montréal, le projet s’insère dans un mouvement
de transformation de grande ampleur préfigurant
le Montréal de demain.
Dorais Shanie
shanie.dorais@outlook.com
https://www.linkedin.com/in/shanie-dorais-designer-urbain/
Sur instagram : #fenetresurprojets
Point Pivot
Au-delà des barrières ferroviaires
Point Pivot est un projet cherchant à repenser le
secteur ouest du projet MIL Montréal en intégrant
l’îlot à la fonction commerciale, située au sud de
la voie ferrée, afin d’améliorer la cohabitation des
différents quartiers où les limites administratives
sont actuellement complémentées de barrières
physiques.
Les intentions d’aménagement se développent à
travers la planification d’espaces publics agissant
comme levier dans la perméabilité des quartiers.
Aussi, le projet vise à répondre à la demande
croissante en logements dans le secteur en
augmentant la compacité du site.
116
L’aménagement consiste en la création d’un pôle
d’activités étudiantes défini par une convergence
centripète des trames situées de part et d’autre
de l’infrastructure ferroviaire. Le pôle se présente
sous forme de deux demi-couronnes localisées
autour de l’axe de l’avenue Picard ; l’une plus
fonctionnelle, créant un accès en niveau inférieur,
et l’autre, à but programmatique, surplombant les
rails. De plus, la relocalisation du stationnement de
l’îlot sud en souterrain permet de venir implanter
des bâtiments à vocation commerciale sur
l’avenue Beaumont, améliorant l’encadrement sur
rue et revitalisant l’économie du secteur.
Gauthier Marc-Antoine
m-a-gauthier-1@hotmail.com
linkedin.com/in/marc-antoine-gauthier-b222931b3
Entre deux viaducs, un monde à part
L’avenue du Parc, entrée sur le campus MIL
L’avenue du Parc a toujours été et est encore, de nos jours,
l’une des avenues les plus prestigieuses de Montréal. Forgée à
différentes époques, elle présente des caractères distincts tout
au long de son parcours. Au fil du temps, certaines activités qui
se déroulaient à ses abords ont évolué et laissent maintenant
place à des lieux disponibles pour une requalification urbaine.
117
Dans le cadre de ce projet, la portion située entre l’avenue
Van Horne et l’avenue Beaumont sera traitée. Ce territoire
particulier, restreint d’accès par la présence de voies de
chemin de fer et situé entre deux viaducs ferroviaires, présente
une diversité d’activités qui varient du résidentiel à l’industriel,
en passant par le commercial. Située au cœur de ce secteur,
l’avenue du Parc en est l’épine dorsale et se veut aussi l’une
des portes d’entrée sur le campus MIL, cité universitaire au
cœur de l’île de Montréal.
Lavigne Annabelle
annabelle.lavigne@umontreal.ca
Jeu et découverte
Les rues et ruelles comme terrains de jeu des enfants
La problématique :
Le jeu libre dans la rue, aussi simple qu’il soit, est devenu de plus en plus rare
en ville et ce à cause de la présence de l’automobile et de ses infrastructures.
Ils dominent sur la possibilité d’aménager des milieux de vie sécuritaires et
accessibles aux enfants.
Pourquoi jouer dehors est - il bénéfice à l’enfant ? Pour le développement
de ses compétences cognitives, sa résilience émotionnelle, sa volonté de
relever des défis, la diversité d’expérience et pour le développement de son
identité et de sa personnalité. C’est pourquoi il faut l’amener à oser, à inventer,
à découvrir, à jouer juste pour le plaisir sans consigne, sans encadrement
et sans but spécifique.
118
Dessine-moi ta ville!
Exercice d’imagination des espaces d’une
ville avec des enfants entre 4 ans et 7 ans.
Le projet :
Jeu et découverte est un projet qui se situe dans le cœur des quartiers
résidentiels bordant l’Avenue du Parc dans l’arrondissement du Plateau Mont
- Royal compris entre l’Avenue Van Horme et l’Avenue du Mont - Royal 0.
L’objectif est de réaménager l’environnement physique des espaces publics
de la ville afin d’explorer les potentiels de la création d’un réseau de jeu et de
découverte en utilisant les rues et les ruelles comme éléments structurants.
En cédant ces espaces à l’enfant, il devient alors un acteur de changement,
un porte - parole pour le bien - être de la ville.
Lévesque Francis
francis.levesque.3@umontreal.ca

L’esplanade Rockland
De la fracture à la rencontre
Le développement du campus MIL engendre des défis de connectivité Considérant cet enjeu, le projet intervient en proposant un mariage
avec ses abords, mais plus particulièrement à la jonction de l’emprise entre les trames d’Outremont et de Ville Mont-Royal par l’insertion
du viaduc Rockland, faisant le pont avec Ville Mont-Royal. d’une esplanade d’envergure. À chaque extrémité de cette esplanade
se ramifient des parcs, places et rues piétonnes procurant plusieurs
Cet ouvrage d’art désuet se déverse, au sud, sur une trame locale occasions de transit et de plaisance à l’utilisateur. De plus, la synthèse
d’Outremont et se joint, au nord, au chemin Rockland, lui-même d’interstice entre les trames se célèbre par un ouvrage d’art perçant
connecté avec une autoroute régionale (autoroute  40). L’infrastructure généreusement une entrée sous les voies ferrées. Cette promenade
et ses ramifications rendent cette traverse hostile et peu sécuritaire en agissant comme armature urbaine impose une ligne directrice au
transports actifs. Est-il envisageable de reconfigurer son emprise afin développement immobilier qui la ceinture.
d’assurer une liaison en cohérence avec l’essence d’Outremont et de
Ville Mont-Royal ?

119
Œuvre personnelle

Roberto Pareja | Maîtrise en design urbain

Aquarelle et encre sur papier coton | Boulevard Saint-Laurent, Montréal | 2021

Le dessin me permet d’interpréter la ville (et la vie) d’une façon différente. Souvent,
je m’assois dans un coin tranquille de la ville, et j’observe. Sous l’ombre d’un arbre,
je regarde les gens se dépêcher, j’entends le bruit distant d’un camion, j’écoute
le mouvement des feuilles au vent, je sens l’asphalte chaud d’un chantier à côté.
Je prends mon cahier, et je dessine.

Je veux saisir le moment avec mon crayon. Pendant quelques minutes, je zoom
out pour mettre les choses en perspective. Les détails disparaissent et les
silhouettes des bâtiments s’imposent autour de moi. Le dessin prend forme
lentement.

Je prends mon pinceau et je dissipe des taches de couleur sur le croquis. Mais
je ne contrôle pas l’aquarelle, elle se promène et se glisse sur le papier à sa guise.
Moi, je lâche prise. Je zoom out encore, l’espace urbain prend forme. La ville prend
forme. La vie prend forme!

120
121
Marchand Guillaume-Nicolas
gn.marchand@hotmail.com
linkedin.com/in/guillaume-nicolas-marchand-443b3914a
@guillaumemarchand

Au cœur d’une dualité

Le pôle Marconi-Alexandra
Le secteur Marconi-Alexandra est fragmenté et enclavé par
l’activité ferroviaire, qui est aussi la cause de son développement.
Le secteur, bien que restreint en espace, est un foyer important de
l’activité économique de Montréal. De plus, l’édification récente d’un
quartier universitaire par l’Université de Montréal à proximité et le
raccordement du Réseau-Vert de Montréal au secteur en font un
ensemble regorgeant d’histoire et d’occasions à saisir.
Limité entre l’avenue du Parc, la rue Beaubien, la rue Clark ainsi que
l’avenue Van Horne, ce projet prévoit la création d’un pôle complet
déterminant pour ce secteur, autrefois mis en arrière-cour par
les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Rosemont. Le
chemin de fer vu comme une limite est dans ce projet mis en valeur
par le Réseau-Vert le longeant jusqu’au nouveau campus MIL, alors
que la portion nord du secteur vient s’intégrer au cadre bâti et à
la trame déjà en place. Ainsi, la particularité du projet est la dualité
et la relation entre le cadre industriel ferroviaire traditionnel et la
croissance du cadre moderne d’aménagement.

122
Fier commanditaire

Émilie Chagnon
emiliechagnon@savaria.ca
514-977-5147

123
Pareja Roberto
robertopareja@outlook.com
linkedin.com/in/roberto-pareja-79871a50/
@robertopareja

LAB Montréal
Réinventer le secteur Atlantic/Marconi-Alexandra
Ce secteur s’est développé en lien étroit avec le déploiement
du réseau ferroviaire dans l’île de Montréal. Fragmenté
et enclavé, le territoire est entouré de quartiers avec une
identité définie. L’émergence de nouvelles entreprises dans
le domaine de la création annonce un quartier en mutation
en train de définir sa propre identité. La proposition de LAB
Montréal s’appuie sur la vision de transformer le secteur en
un laboratoire créatif urbain. Cependant, l’aménagement
d’espaces de qualité exige l’élimination des barrières physiques
qui entravent la mobilité. Pour ce faire, les tronçons de voies
124
ferrées qui longent les limites nord et sud du site sont déprimés,
permettant ainsi la réarticulation et le désenclavement définitif
du secteur. Une nouvelle trame est proposée en raccordant
les rues inachevées existantes. Le quartier est densifié selon
le principe d’îlots ouverts, qui permet d’augmenter l’occupation
du sol, tout en gardant un réseau d’espaces verts accessibles
au public. Le tout est relié par des axes piétons qui revitalisent
le commerce de rue et potentialisent le cadre bâti. Ces
lieux de rencontre humains deviennent les catalyseurs d’un
environnement créatif et durable.
Tremblay Philippe
tremblay.c.philippe@gmail.com
linkedin.com/in/philippe-tremblay1
Le corridor du cœur de l’île
Un lien écologique comme levier pour la transformation du secteur Beaumont
Les corridors ferroviaires constituent des liens
écologiques primordiaux pour la biodiversité
des milieux urbains montréalais. Ces connexions
nivelées, continues et silencieuses permettent
une liaison entre les espaces naturels à l’échelle
métropolitaine. Ce sont d’ailleurs ces mêmes
caractéristiques qui en font des espaces propices
à l’aménagement de réseaux de mobilité active.
Le projet Cœur de l’île propose de s’appuyer
sur ce caractère remarquable en milieu urbain
pour aménager une piste multifonctionnelle
structurante au centre de Montréal : le corridor
du cœur de l’île.
125
Le passage de ce nouveau corridor vert à la limite
sud de Parc-Extension constitue l’assise de la
transformation du secteur Beaumont, un territoire
industriel voué à être requalifié dans les années à
venir. En misant sur la richesse écologique des
friches qui bordent la voie ferrée, les stratégies
mises de l’avant par le projet reposent sur un
rapport renouvelé à l’emprise ferroviaire ainsi que
sur une sensibilité à la réalité de la communauté
citoyenne de Parc-Extension. À terme, le projet
propose de réfléchir à la rencontre entre les
habitats humains et non humains.
Tremblay Samuel
sam.tremblay1992@gmail.com
linkedin.com/in/samuel-tremblay-691748112

Ligne conductrice  
Réunir les solitudes créées par la cicatrice de la voie ferrée et générer des lieux communs. 
Le projet « Ligne conductrice » propose d’utiliser Le chemin de fer agit comme un obstacle
les marges ferroviaires du chemin de fer du dans la porosité de ville, créant une barrière
Canadien Pacifique et les cours arrière de certains d’accessibilité entre le nord et le sud de la ville. En
bâtiments de l’avenue Beaumont et du campus réponse, le projet propose une réappropriation
MIL pour créer un réseau de parcs et d’espaces des marges ferroviaires, des cours arrière et des
publics.   terrains non construits pour y générer une série
de lieux communs dans le secteur. Ces lieux
auront différentes typologies d’usages, tout en
créant un lien vert important dans un secteur très
minéralisé. Finalement, une série de passages
seront aménagés pour répondre au besoin de
transition sécuritaire et efficace de part et d’autre
de la voie ferrée.   

126
Notes

Correction/Révision :

Impression : MP Repro

Photo page couverture : Alexis Gagnon

127
Notes
129
Notes
131
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL EFFA URB | APA MAI 2022
Ines Zerrouki Camylle Ross Andréanne Bernard Marie Prince
Legault Hajar Gouzi Mohammed Amine Abbou Louis-Philippe
Huard Flavie Lalande Sylvain Cailletaud Jennyfer Pellorce
Alexandre Persechino-Morin Arnaud Lombard-Dionne Olivier Cyr
Francis Perrino Cendra François Percy Theo Vincent Solveille
Dubois Charles-Alexandre Brazeau-Robinson Nicolas Lemire
Murielle Aglot Roseline Boucher Anne-Marie Lortie Emilie
Tapiero Laurianne Desmarais Mélina Fraser Raphaël Obosawin-
Simond Guillaume Archambault-Lelièvre Samuel Tremblay
Catherine Beetz Camille Rivard Mélina Bisson Roberto Javier
Pareja Cabrera Audrey Viens Alexis Gagnon Josée Langlois
Rémi Ouellette Antoine Camirand Lucas Schramiak Laurence
Pomerleau Christine Nguyen Géraldine St-pierre Audrey Labbé
Jérémie Croisetière Yi Jie Li Gaëlle Guillaume Thomas Mainville
Shanie Dorais Océane Mirault Amélie Longpré Luna Calmette-
Ratelle Eva Defay, Benjamin Ménard Kora-Lee Gingras Maude
Ouellet Jules Varin Marguerite Thibault Annabelle Lavigne Carla
Del Valle Marquez Hernandez Janeissy Benitez-Arcia Mathilde
Levesque Jean-Philippe Marchand Zachary Jacques Mérédith
Nana Lelièvre Guillaume-Nicolas Marchand Thomas Ducharme-
Moussaoui Myriam Beghoul Ariane Viens-Désautels Élodie
Bouchard Catherine Dumoulin Étienne Jacob François Amyotte
Emmanuelle Painchaud Florence Gagnon Francis Lévesque
W illiam Bourdages Samuel Duval Anissa Colasante Jean-
Christophe Savoie Eyram Adjo Agbabli Juliette Ronceau Nibal
El-Abiad Anne-Marie Dubé Thomas Six Sabrine Akik Marc-
Antoine Gauthier Ahmed Kouider Fodda Chloé Asselin Gabriel
Desjardins Noémie Thiry Ibrahim Moujane Louis O’Brien Arthur
Van Keer Philippe Tremblay Juliette Gravel-Savard Paul Desmon
Christophe Rioux Teodor Peshleyski Oscar Chappe Astrée Denys
Nicolas Visockis Bénédicte Simard Liz Evelyn Carvajal Matthieu
Tremblay Florent Auer Miguel Lesenko-Oliveros W illiam Blais
Sandy Sarkis Romain Gizzi Samuel Ménard Martin Proulx Frédéric
Michel Agathe Parent Corriveau Zachary Flowers-Fontaine Nathan
Vieira Sabrina Lemay Catherine Lapierre-Bédard Maria Lazaris