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OUVRAGES & ENVIRONNEMENT SUR LE RHÔNE
Semaines d’ouverture du 24 au 28 septembre
puis du 1er au 5 octobre 2007
Dans le cadre de la formation d’ingénieur dispensée par l’Ecole des ponts,
les départements de formation organisent des semaines d’ouverture permettant
d’appréhender enjeux et métiers dans leur contexte.
En 2007, les départements Génie civil et construction et Ville, environnement,
transport ont proposé à leurs étudiants de 3e année un séminaire sur deux semaines
autour du Rhône. Au cours de ce séminaire les étudiants ont eu à traiter de
problématiques environnementales, techniques, politiques, géographiques et sociales
autour d’un projet : la conception de plateformes fluviales de 500m² de sensibilisation
du public aux enjeux environnementaux sur le Rhône, à Givors.
Ce séminaire correspondait à une opportunité de travailler sur un projet réel :
la maison du fleuve Rhône et la région RhôneAlpes travaillent sur un projet :
« La saison du fleuve Rhône » destiné à rapprocher les riverains du Rhône
de leur fleuve.
Il s’est déroulée en deux temps : à l’École des ponts, à ChampssurMarne,
puis au Centre culturel de la Tourette, dans le Rhône.
1
SOMMAIRE
Préfaces p3>6
Enjeux et composants des projets p7
Projets p8>46
L’équipe p47
Portfolio p48>51
2
Thibaut SKRZYPEK
Ingénieur
Adjoint au Président du Département Génie Civil & Construction de l’École des ponts
Echelle(s) et contexte
« Ouvrage d’art » : derrière ce terme c’est toute la performance de l’ingénieur qui est couramment
imaginée. De belles formes, des techniques pointues, de grands moyens, au service du plus
grand nombre, l’ensemble se matérialisant à une grande échelle physique. La complexité de la
grande échelle est certaine, mais elle peut masquer une complexité tout autant porteuse de défis :
celle de la multiplicité des questions.
Travailler sur une petite échelle permet de se confronter en un temps restreint à de multiples
problématiques : environnementale, technique, sociale, architecturale, urbanistique, constructive.
De plus, quand l’exercice s’ancre dans le réel, il n’en est que plus riche pour les étudiants.
Pendant deux semaines, ils ont questionné ces problématiques, ils ont joué des techniques et des
échelles.
L’Ecole des ponts se positionne clairement en leader de la formation supérieure sur les enjeux de
la conception et de la construction, de la ville et de l’environnement. Le fleuve, comme
manifestation physique flagrante de la propension de l’homme à réfléchir son habitat en lien direct
avec les ressources naturelles, nous a semblé un sujet d’exercice évident.
L’expérience de l’équipe de l’Espace Européen d’Architecture dans ce type d’exercice, la réflexion et
les projets menés par la Maison du Fleuve Rhône, nous ont amené naturellement à collaborer
pour créer cet exercice.
Les étudiants sont partis d’une commande : concevoir une barge entre ville et fleuve à Givors,
agglomération de taille moyenne, mais qui constituait un contexte très riche pour leur réflexion. Ils
parcouru les problématiques, les réflexions, les technologies, au gré des rencontres, des
échanges, des conférences, des visites, et des ateliers.
Vous trouverez dans leurs propositions, audelà des « réponses », leur compréhension d’un contexte,
leur prise en compte des échelles, et l’expression indirecte des questions qu’ils se sont posée.
3
Gilles MARTY
Architecte
Ecole nationale supérieure d’architecture Grenoble
Jeu de société
D’abord mené avec mes étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble en
collaboration avec Yann Damiani, Naïm AïtSidhoum et Benoît Pascault, cet exercice de
conception de plateformes écologiques, les « Écomachines », a trouvé avec les étudiants de
l’Ecole des ponts un nouveau champ d’application et prouvé sa « plasticité » en débouchant sur
des propositions insoupçonnées.
Cependant, le propos sur l’innovation reste le même.
Notre objectif n’est pas d’appliquer à l’ingénierie et à l’architecture des contraintes environnementales
ce qui est par ailleurs parfaitement nécessaire mais parcourir le chemin inverse : tester la
capacité créatrice de ces disciplines pour inventer de nouveaux programmes écologiques,
imaginer des objets inédits, revisiter nos relations à l’environnement, au territoire et à la nature.
Le plus frappant dans le travail mené durant ces séminaires est la diversité des réponses apportées
par les étudiants. Autant de programmes amusants, autant d’objets insolites, autant de
propositions plus ou moins culturelles ou sociales, plus ou moins scientifiques ou poétiques, plus
ou moins urbaines ou naturelles : un bar à eau potable, un jardin flottant au gré des crues du
Rhône, des pavillons de relaxation blottis dans les berges, une halte fluviale pour cyclistes, une
piscine ginguette flottante…
Ces Écomachines constituent des êtres hybrides capables d’utiliser le courant du fleuve, la lumière,
le soleil, le vent, la végétation pour créer de nouveaux agencements amusants et ludiques entre
le fleuve et les hommes, la ville et la nature, le paysage et l’industrie et les hommes entre eux.
L’architecture et la technologie ne viennent qu’à minima offrir à ces relations une forme, un
espace.
Finalement, c’est comme un jeu de société dont le Rhône est le tapis et les plateformes temporaires
les pièces, les pions jamais figés, qui affectent temporairement l’espace qu’ils occupent,
provoquent de légères modifications des conditions locales, utilisent la ruse et des combinatoires
inattendues pour renverser les situations. Dérisoires prises séparément, mais stratégiques
considérées dans leur ensemble. 4
Tiziana BARDI
Ingénieur – Architecte
Professeur à l’Université de Gênes
Pluridisciplinarité, internationalité, ancrage au monde réel : le pari gagnant pour la formation
du futur
La bonne synergie entre la formation et le monde du travail est l’une des plus grandes questions que
l’Union Européenne se pose actuellement.
Le travail d’enseignante confirmée pendant ces dernières années à l’université de Gênes et autres
universités et écoles européennes, ainsi que la recherche active appuyée par l’expérience dans le
monde du travail m’ont permis de connaître le monde de professionnels, d’enseignants et
d’institutions capables de répondre de façon pertinente et innovante au besoin de lier le monde
académique au monde du travail.
En tant qu’étudiante j’ai participé à la formation de l’Ecole des ponts et, une fois devenue professeur à
l’Université de Gênes, je continuais à enseigner les idées et conceptions mettant en avant
l’innovation et la recherche.
C’est pour cette raison que j’ai proposé à Thibaut Skrzypek de travailler avec lui sur un format
d’exercice innovant dans son module « ouvrage et environnement » qui englobe (à mon avis) trois
caractéristiques fondamentales : pluridisciplinarité, internationalité, ancrage au monde réel.
Cet exercice, fruit de plusieurs années de travail, a été appliqué cette foisci dans le projet « d’éco
machines », c’est à dire un concept permettant de construire sur le Rhône des plateformes
autosuffisantes en énergie tout en prenant en compte la complexité du territoire, l’environnement,
les acteurs qui y interviennent et les exigences des utilisateurs concernés.
Le travail en équipe pluridisciplinaire, le rapport direct avec le commanditaire, la visite complète du
site, l’exigence de travailler en appliquant une démarche écologique et de développement durable
ont permis aux étudiants de connaître de réelles contraintes de la vie professionnelle et de trouver
entre eux la clé d’une réussite de ce projet.
J’ai accompagné pendant plus d’une semaine, un groupe d’étudiants. J’ai pu observer l’évolution de
leurs idées, écouter leurs questions posées aux professionnels présents et assister à un vrai
échange.
L’originalité de leurs projets et la détermination démontrée sont un résultat motivant, encourageant et
passionnant que l’on aimerait bien communiquer et partager grâce à la réalisation de cette 5
publication.
Jacky VIEUX
Directeur de la Maison du fleuve Rhône
Le fleuve, infrastructure naturelle et culturelle
À l’instar de nombreux cours d’eau, les Rhodaniens ont engagé des retrouvailles avec leur fleuve, un
fleuve un peu cabossé par deux siècles d’histoire industrielle (micropolluants toxiques) et par
l’aménagement conduit « au service de la nation » (19 barrages).
Pour autant seraiton condamné à gérer l’héritage ? La réponse apportée par les élèves ingénieurs de
l’École des ponts vient conforter l’idée d’un fleuve nouveau : un courant d’air frais, un régime
vitaminé semblent avoir été mis au service d’une histoire à écrire.
Quelles pourraient être les caractéristiques du métabolisme du fleuve Rhône, façon 21e siècle ?
En mettant leurs pas dans « La Saison du fleuve Rhône », les organisateurs ont choisi d’inscrire ce
séminaire dans la dynamique actuelle de promotion du Rhône comme espace public aux usages
multiples, prometteurs et potentiels.
En choisissant Givors, c’est une situation condensant et concentrant les caractères de la relation entre
la ville (socioéconomie) et le fleuve (nature et culture) qui se retrouve au fil du chapelet des villes
moyennes qui caractérisent le sillon rhodanien.
Les productions de ce séminaire croisent préoccupation environnementale, offre de services,
perception des riverains, valeurs culturelles et symboliques. Ces travaux combinent et agencent
une multitude de paramètres : entre sérieux et humour, audace et souci pédagogique, ouverture
au monde et préoccupation contextuelle, respect du cahier des charges et imaginaire malicieux, le
fleuve se trouve investi et l’individu contemporain, interpellé sur fond de défi qui n’oublie pas la
part faite au ludique.
Dans le bilan énergétique du chantier de l’innovation rhodanienne, il y a là une contribution à faire
fructifier auprès de tous ceux que le Rhône concerne au titre de bien commun inestimable.
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ENJEUX ET COMPOSANTS DES PROJETS
Objectifs
Créer des structures flottantes de sensibilisation du public aux problématiques environnementales
fluviales
Concevoir un projet en situation réelle : site, acteurs, contraintes
Créer un espace de rencontre transdisciplinaire entre ingénierie, design, architecture, géographie,
environnement et sciences sociales autour de thématiques communes liées au développement
durable
Programme
Les structures reprennent les grandes thématiques de la « Saison du fleuve Rhône » :
« les pieds dans l’eau », une plateforme d’activités nautiques : aviron, plaisance, loisirs, joutes…
« le Rhône se fête », une plateforme destinée à accueillir des rencontres conviviales, des
manifestations culturelles et des animations sportives et festives.
« les berges en libre accès », un espace de découverte et d’interprétation du paysage et des milieux
naturels : introduction, expositions thématiques, départs de visites, activités pédagogiques.
« vivre avec », un lieu de sensibilisation aux risques naturels et industriels : expositions, mini
conférences, rencontres, prévention.
« d’une rive à l’autre », un espace de mise en relation développant le thème du fleuve comme
« lien » : transports et nouveaux réseaux.
Les sites d’implantation des structures se situent sur un linéaire de 4km le long du Rhône sur la
commune de Givors : lône (site naturel), port pétrolier (site industriel), quai des navigations (site
urbain), rive gauche (site protégé), maison du fleuve Rhône (site public et événementiel)
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10 projets, représentatifs du panorama de réponses proposées par les
étudiants au contexte rencontré
• Équipe Albert CAQUOT (Charlotte ESCUDIER, Thomas INNOCENZI, Julien BONTHOUX, Aymeric GELLEE,
David PASCUAL, Jonas VERSHUERE): le Rhônoparcours – p9
• Équipe André COYNE (Rémi CHARUAU, Mohamed EL FARAH, Antonio BOLINCHES, Alexandru FLOAREA,
Javier OLAZABAL, Ambroise VERMOREL): Bed and Bike on the Rhône – p13
• Équipe Bernard HIRSCH (Amaïa BERNAD, Xavier COLL CARRERA, Hannah Margarete BÖHM, Isaac
FARRERAS ALCOVER, Stéphane NARDELLI): Festi’Pêche – p16
• Équipe Eugène FREYSSINET (Aurore FAUTREL, Elodie PEBAYLE, Carlos CARAMES MOLERO, Eugen GHITA,
David PHILIPPE, Lucile WALGENWITZ): Rhône Express – p20
• Équipe Henri BECQUEREL (Rémi LELIEVRE, Ildefonso DE LA CRUZ HEBRERO, Alaa KOUFANE, Mahmoud
SAHNOUN): Disp(lé) – p24
• Équipe Henri DARCY (Mohamed NAJIBI, Haythem ECHEIKH EZAOUALI, Alejandro MORENO TRUJILLO, Ester
TSENG, Elena VASILESCU): Jardin flottant – p28
• Équipe Fulgence BIENVENÜE (Bertille JOUANLIGNE, Khaled SEOUD, Jordi CORNUDELLA, Claude KNEPPER,
Anna SABATE VIDALS): Projet Environnemental et Social – p33
• Équipe Jean RESAL (Doniphan GROTTE, Pierre SCHRYVE, Geoffrey CARDOSO, Ileana GHITA, Francisco
ROCA): Maisons feluvelône – p36
• Équipe Louis MENARD (Mélanie BEAUGELIN, Ad BENADERET, Violaine BABOLAT, Houcine ESSAFI, Mathieu
MULS): les pieds dans le R(H 2 O)NE – p39
• Équipe Sali CARNOT (Sarah MARTIN, Alvaro DIEZ CAMPOMANES, Javier LOPEZVILLALTA NAVARRO,
Vladimir SONIA, Luc VANDEMOORTELE): le Rhône en cascade – p43
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Groupe Albert Caquot
Julien Bonthoux
Le Rhônoparcours Charlotte Escudier
Aymeric Gellée
Thomas Innocenzi
Vivre avec les risques industriels David Pascual
Jonas Verschuere
• Principe environnemental : traitement des eaux du Rhône par
phytoépuration pour alimenter un écobassin
• Usage : Un espace muséographique de sensibilisation aux problématiques
associées aux risques industriels et à la reconversion
• Vivre Avec : Le Rhône est soumis à de nombreux risques industriels, dus à
la présence d’industries pétrolières et chimiques souvent vieillissantes à
proximité. Notre installation, située près du port pétrolier de Givors, propose
de sensibiliser le public de la région Rhône Alpes à ces risques ainsi qu’aux
possibilités de reconversion des zones industrielles par un cheminement
allant de la zone industrielle vers un environnement restauré, l’écobassin.
• Utilisation de technologies environnementales innovantes :
– Système complet de bassins de phytoépuration
9
– Eoliennes « Super turbines »
Parcours thématique proposé
Du Concept....
Entrée
10
…à la réalisation
Sortie / Entrée
11
L’intégration près du port pétrolier
n
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ph
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Givors
Ba
ô ne
L e R h
Eoliennes
Pont de l’A47
Port pétrolier
Vue sur la Lône
Entrée et
sortie Bassins
Ecobassin 12
Antonio Bolinches Bed and Bike on the Rhône
Rémi Charuau
Mohammed El Farah
La barge se situe le long de la future piste cyclable LyonValence et il nous apparût intéressant
Alexandru Floarea
d’exploiter ce flux potentiel afin de créer un espace de sensibilisation portant sur la consommation
Javier Olazabal d’eau potable et l’utilisation d’énergies renouvelables comportant une « maison témoin » où chacun
Ambroise Vermorel pourrait estimer sa propre consommation et constater la possibilité d’utiliser des énergies passives
pour son propre « chezsoi ». Les usagers peuvent par ailleurs prendre conscience de
l’omniprésence de l’eau potable dans leurs usages quotidiens alors que ces derniers pour la plupart
ne nécessitent que de l’eau simplement assainie.
Cette maison témoin sert également de halterefuge la nuit aux cyclistes de passage, permettant
ainsi de vivre pleinement dans « un lieu manifeste » du développement durable.
La barge est également accessible par bateau.
Plan masse Schéma système
13
La barge se compose de
rendu\schema système 3
Piste cyclable
3 zones bordées de deux
pontons (l’un permettant
l’accès aux cyclistes,
copie.jpg l’autre aux bateaux)
couverts d’un ensemble de
panneaux solaires rendant
énergétiquement
autonome la barge:
la première comprenant
des bassins de traitements
des eaux, eaux provenant
Bassins préusage Maison témoin et espace Bassins postusage du Rhône et actionnant
d’expositionconférence une turbine fournissant de
l’électricité (rendement
certes faible mais grand
impact dans l’esprit des
visiteurs).L’eau est
assainie et utilisée pour les
douches, WC, …seule une
petite fraction (environ
10%) est rendue potable
pour la boisson.
la maison témoin avec sur
pilotis couvrant un espace
d’exposition fermé
les bassins
d’assainissement de l’eau
« postusage »
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Ambiances intérieures
En réponse à une commande de la Maison du Rhône notre équipe constituée de 5
personnes
devait concevoir en 15 jours une plateforme fluviale de 500m² autour des thèmes
« Le Rhône se fête » et « Le traitement des eaux ». Chaque projet devait proposer
des innovations sur les plans technique, culturel et social. Située à Givors, sur le
Rhône, elle devait pouvoir accueillir 200 visiteurs tout en atteignant une quasi
autonomie en énergie. Conçue pour fonctionner pendant 3 ans, elle devait être
entièrement recyclable ou réutilisable.
NOTRE PROJET
Autour de la pêche, ce projet permet de tisser des liens entre les différents acteurs
sociaux et économiques tels que les associations, les professionnels, les
consommateurs et les centres de formations. Cette barge donne également
l’occasion aux anciens de transmettre leurs savoirs aux plus jeunes favorisant
ainsi le lien intergénérationnel.
Du côté environnemental, ce projet utilise comme source d’énergie principale le
Dans un espace convivial et festif, biogaz provenant de la méthanisation des déchets organiques issues de la
conçu autour de la PECHE pisciculture. Du point de vue de l’eau, l’osmose inverse (nanofiltration) permet de
et de la PISCICULTURE, dépolluer l’eau du Rhône et la REcirculation et la Filtration Biologique (REFB)
réduisent la consommation d’énergie.
L’eau de pluie est potabilisée pour l’usage des visiteurs.
Sensibiliser le public
au DEVELOPPEMENT DURABLE La plateforme a été calculée pour accueillir une moyenne de cent visiteurs par jour
pendant 3 ans sur une zone de chalandise de 200000 personnes. On peut
Renforcer les LIENS SOCIAUX distinguer deux types de public. D’une part les habitants de la zone qui voient en
cette nouvelle activité un rapport avec la culture ancestrale du fleuve et un endroit
de rencontre sociale et d’autre part les touristes attirés par les activités à plusieurs
BERNAD Amaia niveaux offertes par la région RhôneAlpes, et notamment par la ville de Lyon.
BÖHM Hannah
Enfin, du point de vue économique, la technique de pisciculture en milieu clos a
COLL CARRERA Xavier
montré ses preuves. En plus, elle permettra de dynamiser, à petite échelle, la vie
FARRERAS ALCOVER Isaac économique de la zone. 16
NARDELLI Stéphane
La plateforme
àune forme hydrodynamique
àdeux parcours proposés: un pour découvrir la pisciculture et
ses énergies, un pour fêter la pêche
àdes volumes et une organisation qui manifestent la volonté
pédagogique du projet
àdes matériaux durables (bois, verre…)
àdes espaces amples qui s’ouvrent sur le Rhône
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Schéma système
18
Technologies
Chauffage: 8 MWh / an Biogaz: 32 MWh / an Bilan
Traitement des eaux et pisciculture: 30 MWh / an Plaques photovoltaïques: 6 MWh / an énergétique
Eclairage: 0,8 MWh / an
neutre
Totale: 38,8 MWh /an
Totale: 38 MWh /an
Osmose inverse àEau du Rhône (5% débit de recirculation de
la pisciculture)
Filtration, Décantation à 95% du débit de recirculation
Bio filtration à Eaux usées, WC
Potabilisation (addition des sels, chlorage, régulation du pH…)
100 visiteurs / jour àEau de pluie
20 poissons / jour
100 t boue / an
7300 poissons / an
2,2 t poisson / an
Dimensionnement: 70 m 3 de bassin de pisciculture
Moment stabilisateur à
Légende
équilibre stable
Flottabilité Schéma structurel
Équilibre stable
F=Q 1. Passerelles
2. Eléments de flottaison
C F C F 5 3. Poutres transversales
G 1
G W W 6 4. Bassin pisciculture
4
Eléments flottaison en haut, autour du périmètre.
2 5. Locaux techniques
6. Pieux
Crues: dimensionnement visàvis de la crue décennale à accrochage avec des câbles en
acier.
3 19
Carlos Carames
Aurore Fautrel
Rhône Express Eugen Ghita
Le transport public écoresponsable Elodie Pébayle
David Philippe
Accueillir et transporter sur le Rhône Lucile Walgenwitz
Le Rhône comme moyen de transport : Le transport fluvial public, déjà mis en
place dans d’autres villes françaises telles que Nantes ou La Rochelle, représente
une réalité à développer le long du Rhône. Afin d’éveiller la population Rhodanienne
à l’usage de son fleuve comme moyen de transport, nous profitons du caractère
évènementiel de l’exposition pour faciliter l’accès des visiteurs aux différentes
plateformes flottantes. Givors devient alors le site d’une expérience, qui si elle
s’avère concluante pourrait déboucher sur la mise en place de lignes fluviales
régulières intégrées au réseau des transports publics existants.
Fonctionnement de la gare fluviale : Un digesteur placé sur la berge permet de
produire le biogaz nécessaire au fonctionnement des navettes et au chauffage des
espaces fermés en hiver, des panneaux photovoltaïques placés sur la toiture
assurent quant à eux la production d’électricité. Enfin, l’eau utilisée est obtenue par
filtration de l’eau du Rhône par différents bassins de plantes aquatiques. Elle est 20
également filtrée avant d’être rejetée dans le Rhône.
21
La gare fluviale est implantée sur la rive
gauche du Rhône, et fait face à Givors. Depuis
le quai d’embarquement s’ouvre une
perspective agréable sur la rive opposée.
Seule une bande étroite de la berge est
accessible, car nous nous trouvons à proximité
de la zone de captage d’eau potable.
L’accès à la plateforme se fait par une rampe
en pente très douce. Une terrasse, aménagée
dans le parcours permet de faire une pause et
de profiter de la vue sur le fleuve.
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La plateforme flottante est aménagée comme une vraie gare :
Point d’information : guichet et office de tourisme
Quai d’embarquement et espaces d’attente : point internet, snack et terrasse
Pause fraîcheur : vestiaires, douches et WC.
23
Disp(lé)
dispositif léger d’exploration d’une lône.
Groupe Becquerel
Ildefonso De La Cruz
Allah Koufane
24
Rémi Lelièvre
ENPC, Octobre 2007 Mahmoud Sahnoun
Les lônes sont des bras secondaire du Rhône. Ce sont des milieux naturels riches
et diversifiés propices au développement de la faune et de la flore où de
nombreuses espèces protégées sont présentes. De plus, Les lônes sont d’une
importance capitale pour le fleuve car elles constituent
l’espace de liberté du fleuve lors de crues.
Depuis un siècle, les lônes évoluent au gré des
événements hydrologiques, de la sédimentation et des
activités humaines vers un milieu sec colonisé par une
végétation à bois dur.
Les enjeux écologiques des lônes en font des territoires
d’études privilégiés. De nombreuses actions de
restauration sont actuellement entreprises afin de
rétablir une dynamique alluviale, de reconstituer des
milieux humides et de conserver et accroître la diversité
biologique.
L’enjeu central des lônes dans les problématiques
actuelles du fleuve nous a poussé à envisager la barge
comme en espace de mise en relation d’une activité
scientifique indispensable et d’un grand public souvent
sous informé.
Le projet consiste en un dispositif transversal léger
qui vient se poser sur la lône au grès des fluctuations du
fleuve, permettant l’exploration d’un territoire peu
accessible sans le dégrader. Cette barge est conçue
comme une base d’accueil à des travaux scientifique
visant à dresser la « carte d’identité de la lône de
Givors » (morphologie, faune, flore…) et comme
25
vecteur de communication et de sensibilisation du
grand public aux enjeux actuels du fleuve.
Le projet s’organise autour de trois pôles : une activité scientifique, une activité touristique, et
à la croisé des deux précédents, une activité pédagogique. Le projet se lit comme une
longue promenade, permettant d’effectuer une sorte de « coupe transversale sur la
lône ».
La lône ne comprenant aucun accès piéton depuis la rives, c’est par le Rhône que son
exploration est envisageable.
La barge propose à des scientifique (chercheurs, étudiants…) un espace Le long de la promenade, deux espaces de
qui leur permettra de subvenir à leur besoin durant la journée pendant respiration permettent à des groupes de se
leurs études (environs 30m²). Un touriste peu venir faire une visite de la rassembler et, grâce a des escaliers, de pénétrer
lône sans interagir avec ces chercheurs. Dans ce cas, il parcourt la dans ce milieu « naturel ». Ces deux espaces
promenade, du Rhône au cœur de la lône. Enfin, pour des activités d’observations, marquent des points d’arrêt dans la
pédagogiques, un espace fermé d’exposition et de conférence permet découverte.
aux chercheurs ou au collectivité locale de communiquer sur les enjeux
actuels du fleuve. Cet espace de conférence s’adresse à des groupe
d’étudiants, d’écoliers ou autre.
26
Afin de ne pas dégrader le milieu, la barge est conçu comme un objet
léger venant s’adapter aux fluctuations du fleuve. Lorsque le fleuve est
bas, une partie de la promenade repose au sol, à l’inverse, en période de
cru, une partie (voir l’ensemble) doit flotter.
L’ensemble du projet est basé sur le principe de la
« tenségrité ». La promenade est constituée d’une
série de 10 barges articulées entre elles. Chaque petite
barge est réalisée grâce à deux poutres en tensairité. Ce
système structurel est basé sur la collaboration d’élément en
compression et de câble en traction. Le boudin gonflé assure
la transmission des charges de l’élément comprimé à
l’élément tendu, éliminent toute flexion dans la poutre (ce qui
permet de l’alléger). Quand la barge est posée au sol, ce
système permet de ne reposer la barge qu’à ses extrémités,
et quand il est immergé, le boudin gonflé permet de la faire
flotter. Ces éléments sont aussi utilisés pour la structure de
la partie fermée de la barge principale.
Dans son fonctionnement global, la « chaîne » de barge est
conçue comme très mobile afin de pouvoir s’adapter aux
différents niveaux de Rhône. Ainsi, on admet que chaque
petite barge peut bouger par rapport aux autres. Cette
attitude nous permet de réduire les points d’ancrage à la lône
à deux paires de câble (la barge principale est quant à elle
fixe et coulisse le long de deux duc d’albe).
27
Groupe Henri DARCY
J ar din Flottant TSENG Ester
VASILESCU Elena
d’une r ive à l’autr e NAJIBI Mohamed Amine
ECHEIKH EZAOUALI Haythem
ECHEIKH EZAOUALI Haythem
MORENO TRUJILLO Alejandro
MORENO TRUJILLO Alejandro
• S’ouvrir vers le fleuve :
S’ouvrir vers le fleuve : Ce projet propose de réaliser
Ce projet propose de réaliser
un espace de détente, un jardin public flottant, qui
dégage la vue vers le fleuve et la rive en face. Ainsi,
les habitants de Givors pourraient profiter de son
fleuve.
• D’une rive à l’autre :
D’une rive à l’autre : En même temps, ce projet
En même temps, ce projet
permet de créer une transition entre, d’un côté, la ville
et surtout la zone industrielle et, de l’autre côté, le
fleuve et la zone naturelle (forêt) présente dans la rive
gauche. Egalement, celui
gauche. Egalement, celui ci aiderait les gens de
ci aiderait les gens de
Givors à découvrir aussi la zone industrielle, avec ses
problèmes (la pollution), mais aussi des bâtiments
historiques (on a remarqué l’existence d’un bâtiment
classé d’intérêt culturel).
• Station de mesure :
Station de mesure : la plateforme constitue un
la plateforme constitue un
ensemble modulaire et modulable. Elle est divisée en
trois parties, chacune des ces trois parties est divisée
à son tour en plusieurs éléments qui flottent
individuellement en fonction du niveau d’eau. En
même temps, la plateforme peut bouger verticalement
avec le passage des bateaux et les vagues formées,
alors le visiteur a une sensation de structure en
mouvement.
mouvement.
28
Espace d
Espace d é
é tente et d
tente et d é
é couverte
Arrosage des jardins
Eclairage
Soleil
Pompage
d
d ’’ eau
Panneaux
photovolta
photovolta ïï ques
ques
Rhône
29
La plateforme est divisée en trois parties, chacune de trois divisée en éléments plus petits. Une des parties est constituée
La plateforme est divisée en trois parties, chacune de trois div isée en éléments plus petits. Une des parties est constituée
d’un ensemble de rampes, qui permet un accès facile à tous les utilisateurs. La deuxième partie, placée au centre du projet,
d’un ensemble de rampes, qui permet un accès facile à tous les u tilisateurs. La deuxième partie, placée au centre du projet,
est un gradin qui permet d’observer le fleuve. La dernière partie dispose des jardins et des équipements. La partie la plus
est un gradin qui permet d’observer le fleuve. La dernière parti e dispose des jardins et des équipements. La partie la plus
proche au fleuve est destinée à la réalisation des activités de loisirs.
proche au fleuve est destinée à la réalisation des activités de loisirs.
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31
32
Projet Environnemental et Social
Dynamiser Givors
A l’origine de ce projet de barge à Givors se trouve un constat très simple : un vent
de dynamisme doit se lever sur la ville afin de tourner la page de l’ère industrielle et
de sortir de la zone d’ombre créée par la proximité de Lyon.
Cet élan naît au sein de la population locale et est relayé par le tourisme de transit de
l’axe rhodanien.
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Projet Environnemental et Social
La rencontre de l’Homme et du poisson
Ce projet répond à ces enjeux en s’articulant autour de la thématique des rencontres
visuelles entre les différents habitants de la barge, qu’ils soient hommes ou
poissons.
La programmatique est développée afin que tous les usagers du promeneur pour
laquelle la barge n’est qu’un prolongement du quai, au nageur qui vient se délasser
tout l’aprèsmidi, en passant par le touriste désireux d’étancher sa soif puissent
profiter de ces interactions avec les poissons et l’environnement.
Audelà de la volonté de créer un lieu d’échanges et de fête, notre projet se propose
d’éveiller la conscience environnementale de ses usagers.
35
Ileana GHITA
Maisons Fleuve
Fleuve Lône Doniphan GROTTE
Pierre SCHRYVE
Francesc ROCA
D
D éé couverte
couverte , relaxation
relaxation , th
th éé rapie, … Geoffrey CARDOSO
Plan de la barge perspective
Respect de l’environnement: L’ouvrage dans son Un mur végétal: Grâce à la cloison
ensemble est construit avec les matériaux locaux végétale dont la barge dispose le visiteur
recyclables: la coque d’un ancien bateau, du bois, du est plongé dans ce lieu. Cette écran
verre, des parpaings en terre armés à la paille, du sable végétale isole visuellement les visiteurs de
et des galets. la ville citadine et industrielle, en les
Pendant le fonctionnement de la barge, un recyclage des focalisant sur l’espace naturel de la lône.
déchets minéraux et organique sera mis en place en
association avec les projets de traitement des eaux et
avec les projets de recyclage des déchets organiques.
37
Équipe « Jean RESAL »
Maisons Fleuve
Fleuve Lône
D
D éé couverte, relaxation
relaxation , th
th éé rapie
rapie , …
…
Quatre cabanes à l'architecture dépouillée, reprenant la thématique du
massage: Les quatre haltes sont basées sur une structure identique avec
quatre types de remplissages différents (pissé, galet, sable et bois) offrant des
jeux de lumières variés. Ses structures mettent en relation le bâtiment avec la
Lône et l’activité pratiquée à l’intérieur. 38
Équipe « Jean RESAL »
Les pieds dans le R(H 2 Ô)NE
Plateforme d’activités nautiques
Sensibilisation par le jeu
Principe environnemental : Traitement de l’eau du Rhône par phytoépuration
Usages et temporalité : activités nautiques l’été et bassins d’expositions l’hiver
Le Rhône en tant que lien entre les populations : Les populations
cosmopolites de Givors, autrefois unies dans le monde du travail, tendent à
s’éloigner les unes des autres, victimes de la désindustrialisation. Le fleuve
Rhône continue néanmoins de les rapprocher, et nous nous proposons donc de
mettre l’accent sur ce lien.
De plus, Givors étant une charnière entre Lyon et SaintEtienne, cette plateforme
pourra être un lieu de rencontres et d’échanges privilégié autour du thème de
l’eau.
La plateforme en fonctionnement : Les différents besoins en eau (douches,
bar, bassins d’activités) sont gérés par phytotraitement de l’eau du Rhône, selon
un circuit linéaire.
L’autonomie énergétique est obtenue à l’aide de 200 m² de panneaux Violaine Babolat
photovoltaïques. Mélanie Beaugelin
Ad BenAderet
Des toilettes sèches sont mises en place, le compost obtenu étant proposé aux Houcine Essafi
agriculteurs pour leurs besoins en engrais et en énergie. 39
Mathieu Muls
40
La plateforme nautique est implantée en rive
droite du Rhône, sur le quai des Navigations.
L’orientation des différentes fonctions ouvre
deux perspectives, l’une sur la zone de
captage des eaux, l’autre sur le pont de
Chasse.
L’accès à la plateforme se fait par une
passerelle, par des circulations douces
(piétons, vélos).
L’ensemble de la plateforme est visible depuis
le quai, ce qui permet une interaction
importante avec la ville de Givors.
Guinguette Bassin
Jardins de Pieds dans
Quai Duc d’Albe traitement Douches l’eau
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L’eau du Rhône suit un traitement linéaire dans divers jardins de phytoépuration dont le circuit est
mis en évidence de façon ludique pour sensibiliser le public.
L’aménagement se veut celui d’une plateforme de détente, d’activités et de découvertes :
détente : guinguette et bassin « les pieds dans l’eau », donnant sur le Rhône
activités : bassin pour s’initier aux joutes, jeux d’équilibre
découvertes : sensibilisation au traitement de l’eau et rapprochement avec le fleuve.
Vestiaires et douches
Toilettes sèches
Bassin d’activités
Guinguette
Les pieds dans l’eau
Jardins de phytoépuration
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LE RHÔNE EN CASCADE
Bar à eau sur le Rhône à Givors
Groupe Sadi CARNOT
Semaines ouvrage et environnement
Sarah MARTIN, Alvaro DIEZ CAMPOMANES, Javier LOPEZ‐VILLALTA
NAVARRO, Vladimir SONIA, Luc VANDEMOORTELE
Objectif :Cette barge a été imaginée pour développer la relation des riverains au Rhône.
L’élément majeur du projet est donc un Bar à eau où il serait facile et agréable de s’installer.
Axe de travail : Vivre avec le risque industriel.
Nous avons voulu sensibiliser le public à la question de qualité de l’eau.
Le parcours est donc aménagé le long d’un processus visible de filtration de l’eau du Rhône.
Éléments pédagogiques : Nous avons imaginé une station de mesure à chaque étape de filtration.
Ces espaces comportent des instruments de mesure et des panneaux d’information.
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Le parcours du visiteur au fil de l’eau est aménagé
de manière à créer des vues sur les différents
niveaux de la barge et sur le fleuve
Place de la liberté =
Espace public dense Site naturel
Visibilité
Vue
Bar à eau
Givors
Maison du fleuve
Rhône Sud 44
Les bassins sont des « murs d’eau »
laissant percer la lumière dans l’allée
Les cascades, qui sont la transition
filtrante entre les différents bassins
créent un environnement sonore et
visuel particulier
Les stations de mesure à chaque niveau cassent
la ligne de parcours et permettent au visiteur de
s’arrêter, observer, s’informer
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Le bar à eau est un espace de détente.
Le visiteur y est invité à s’asseoir,
goûter l’eau filtrée, profiter de la vue sur le fleuve.
L’eau du Rhône est pompée dans un premier bassin
Tamis millimétrique
Filtration des sédiments grossiers
Rayonnement UV + tamis millimétrique
Filtration de la matière organique
Tamis nanométrique
Filtration des micropolluants
Quai
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L’EQUIPE
ENCADRANTS
• Naïm AÏTSIDHOUM (Architecte, ENSAG)
• Tiziana BARDI (IngénieurArchitecte, EEA)
• Yann DAMIANI (Architecte, ENSAG)
• Vincent PIRCHER (Ingénieur, Ecole des ponts)
• Thibaut SKRZYPEK (Ingénieur, Ecole des ponts)
INTERVENANTS
• Valérie BAIN (CEREVE, Ecole des ponts)
• JeanPaul BRAVARD (Géographe)
• Eric GAUME (CEREVE)
• Bernard de GOUVELLO (CEREVE)
• Alain GUIAVARCH (chercheur au CEP ENSMP)
• Gilles MARTY (Architecte, Espace européen d’architecture)
• Benoît PASCAULT (Ingénieur environnemental)
• Claude PRELORENZO (enseignantchercheur, Ecole des ponts)
• Régis ROUMIEU (Ingénieur, CNR)
• AnneLaure SOLEILHAVOUP (responsable mission Rhône DIREN)
• Stéphane THIERS (doctorant au CEP ENSMP)
• Jacky VIEUX (Directeur de la maison du fleuve Rhône)
JURY
• Bernard VAUDEVILLE (IngénieurArchitecte, Ecole des ponts)
• Jacky VIEUX (Directeur de la Maison du fleuve Rhône)
• Régis ROUMIEU (Ingénieur, CNR)
• JeanPaul DUMONTIER (Président du CCR de La Tourette)
• Gilles MARTY (Architecte, Espace européen d’architecture)
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GIVORS, ville du Rhône
La ville de Givors a été choisie comme lieu d’études car elle concentre plusieurs
problématiques intéressantes :
• une histoire et une sociologie marquée, notamment par un fort passé industriel
et donc une problématique de reconversion.
• Une échelle intéressante : Givors est suffisamment grande pour que la question
urbaine se pose, mais pas à trop grande échelle de façon à ce que les étudiants
puissent avoir une vision globale de cette question.
• Un lien particulier avec le fleuve : le fleuve est physiquement présent mais
n’apparaît pas comme un éléments structurant d’un point de vue urbain, la ville
semble presque tourner le dos à son fleuve.
• Des sites variés : sur une distance réduite, nous avons sélectionné des sites de
travail pour les étudiants très différents mais cohérents.
• Une position géographique intéressante : dans une région très dynamique
économiquement et culturellement, dans la sphère d’influence d’une grande
métropole, Lyon.
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LE COUVENT DE LA TOURETTE
Le couvent de la Tourette, couvent dominicain, a été conçu par Le Corbusier
entre 1954 et 1961. Il reste habité par des dominicains, et est devenu un
lieu de rencontres culturelles (colloques, séminaires, expositions).
Les étudiants logés dans le couvent et dans son annexe, y ont vécu et
travaillé pendant une semaine.
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MAQUETTES ET RENDUS
Les étudiants, pour présenter leur projet, ont présenté devant le jury des
coupes, plans, supports d’explication divers et une maquette au 1/50e
Ces maquettes ont ensuite été testées sur le bassin du couvent de la
Tourette.
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DEROULEMENT DU SEMINAIRE, AMBIANCES DE TRAVAIL
Les étudiants ont utilisé divers outils :
• feuilles de calcul pour estimer la consommation énergétique de leur barge
• logiciels de dessin pour représenter leur barge
• matériel de fabrication de maquette
Leurs projets sont des synthèses de leur interprétation personnelle du cahier des
charges, des contraintes découvertes sur le terrain, des problématiques
soulevées par les intervenants et des échanges avec les encadrants et
concepteurs de l’exercice.
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