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SEMINAIRE 

OUVRAGES & ENVIRONNEMENT SUR LE RHÔNE 
Semaines d’ouverture du 24 au 28 septembre 
puis du 1er au 5 octobre 2007 

Dans le cadre de la formation d’ingénieur dispensée par l’Ecole des ponts, 
les départements de formation organisent des semaines d’ouverture permettant 
d’appréhender enjeux et métiers dans leur contexte. 
En 2007, les départements Génie civil et construction et Ville, environnement, 
transport ont proposé à leurs étudiants de 3e année un séminaire sur deux semaines 
autour du Rhône. Au cours de ce séminaire les étudiants ont eu à traiter de 
problématiques environnementales, techniques, politiques, géographiques et sociales 
autour d’un projet : la conception de plateformes fluviales de 500m² de sensibilisation 
du public aux enjeux environnementaux sur le Rhône, à Givors. 
Ce séminaire correspondait à une opportunité de travailler sur un projet réel : 
la maison du fleuve Rhône et la région Rhône­Alpes travaillent sur un projet : 
« La saison du fleuve Rhône » destiné à rapprocher les riverains du Rhône 
de leur fleuve. 
Il s’est déroulée en deux temps : à l’École des ponts, à Champs­sur­Marne, 
puis au Centre culturel de la Tourette, dans le Rhône.

SOMMAIRE 

Préfaces p3>6 

Enjeux et composants des projets  p7 

Projets  p8>46 

L’équipe  p47 

Portfolio  p48>51 


Thibaut SKRZYPEK 
Ingénieur 
Adjoint au Président du Département Génie Civil & Construction de l’École des ponts 

Echelle(s) et contexte 
« Ouvrage d’art » : derrière ce terme c’est toute la performance de l’ingénieur qui est couramment 
imaginée. De belles formes, des techniques pointues, de grands moyens, au service du plus 
grand nombre, l’ensemble se matérialisant à une grande échelle physique. La complexité de la 
grande échelle est certaine, mais elle peut masquer une complexité tout autant porteuse de défis : 
celle de la multiplicité des questions. 
Travailler sur une petite échelle permet de se confronter en un temps restreint à de multiples 
problématiques : environnementale, technique, sociale, architecturale, urbanistique, constructive. 
De plus, quand l’exercice s’ancre dans le réel, il n’en est que plus riche pour les étudiants. 
Pendant deux semaines, ils ont questionné ces problématiques, ils ont joué des techniques et des 
échelles. 
L’Ecole des ponts se positionne clairement en leader de la formation supérieure sur les enjeux de 
la conception et de la construction, de la ville et de l’environnement. Le fleuve, comme 
manifestation physique flagrante de la propension de l’homme à réfléchir son habitat en lien direct 
avec les ressources naturelles, nous a semblé un sujet d’exercice évident. 
L’expérience de l’équipe de l’Espace Européen d’Architecture dans ce type d’exercice, la réflexion et 
les projets menés par la Maison du Fleuve Rhône, nous ont amené naturellement à collaborer 
pour créer cet exercice. 
Les étudiants sont partis d’une commande : concevoir une barge entre ville et fleuve à Givors, 
agglomération de taille moyenne, mais qui constituait un contexte très riche pour leur réflexion. Ils 
parcouru les problématiques, les réflexions, les technologies, au gré des rencontres, des 
échanges, des conférences, des visites,  et des ateliers. 
Vous trouverez dans leurs propositions, au­delà des « réponses », leur compréhension d’un contexte, 
leur prise en compte des échelles, et l’expression indirecte des questions qu’ils se sont posée.


Gilles MARTY 
Architecte 
Ecole nationale supérieure d’architecture Grenoble 

Jeu de société 
D’abord mené avec mes étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble en 
collaboration avec Yann Damiani, Naïm Aït­Sidhoum et Benoît Pascault, cet exercice de 
conception de plateformes écologiques, les « Éco­machines », a trouvé avec les étudiants de 
l’Ecole des ponts un nouveau champ d’application et prouvé sa « plasticité » en débouchant sur 
des propositions insoupçonnées. 
Cependant, le propos sur l’innovation reste le même. 
Notre objectif n’est pas d’appliquer à l’ingénierie et à l’architecture des contraintes environnementales 
­ ce qui est par ailleurs parfaitement nécessaire ­ mais parcourir le chemin inverse : tester la 
capacité créatrice de ces disciplines pour inventer de nouveaux programmes écologiques, 
imaginer des objets inédits, revisiter nos relations à l’environnement, au territoire et à la nature. 
Le plus frappant dans le travail mené durant ces séminaires est la diversité des réponses apportées 
par les étudiants. Autant de programmes amusants, autant d’objets insolites, autant de 
propositions plus ou moins culturelles ou sociales, plus ou moins scientifiques ou poétiques, plus 
ou moins urbaines ou naturelles : un bar à eau potable, un jardin flottant au gré des crues du 
Rhône, des pavillons de relaxation blottis dans les berges, une halte fluviale pour cyclistes, une 
piscine ginguette flottante… 
Ces Éco­machines constituent des êtres hybrides capables d’utiliser le courant du fleuve, la lumière, 
le soleil, le vent, la végétation pour créer de nouveaux agencements amusants et ludiques entre 
le fleuve et les hommes, la ville et la nature, le paysage et l’industrie et les hommes entre eux. 
L’architecture et la technologie ne viennent qu’à minima offrir à ces relations une forme, un 
espace. 
Finalement, c’est comme un jeu de société dont le Rhône est le tapis et les plateformes temporaires 
les pièces, les pions jamais figés, qui affectent temporairement l’espace qu’ils occupent, 
provoquent de légères modifications des conditions locales, utilisent la ruse et des combinatoires 
inattendues pour renverser les situations. Dérisoires prises séparément, mais stratégiques 
considérées dans leur ensemble. 4 
Tiziana BARDI 
Ingénieur – Architecte 
Professeur à l’Université de Gênes 

Pluridisciplinarité, internationalité, ancrage au monde réel : le pari gagnant pour la formation 
du futur 
La bonne synergie entre la formation et le monde du travail est l’une des plus grandes questions que 
l’Union Européenne se pose actuellement. 
Le travail d’enseignante confirmée pendant ces dernières années à l’université de Gênes et autres 
universités et écoles européennes, ainsi que la recherche active appuyée par l’expérience dans le 
monde du travail m’ont permis de connaître le monde de professionnels, d’enseignants et 
d’institutions capables de répondre de façon pertinente et innovante au besoin de lier le monde 
académique au monde du travail. 
En tant qu’étudiante j’ai participé à la formation de l’Ecole des ponts et, une fois devenue professeur à 
l’Université de Gênes, je continuais à enseigner les idées et conceptions  mettant en avant 
l’innovation et la recherche. 
C’est pour cette raison que j’ai proposé à Thibaut Skrzypek de travailler avec lui sur un format 
d’exercice innovant dans son module « ouvrage et environnement » qui englobe (à mon avis) trois 
caractéristiques fondamentales : pluridisciplinarité, internationalité, ancrage au monde réel. 
Cet exercice, fruit de plusieurs années de travail, a été appliqué cette fois­ci dans le projet « d’éco­ 
machines », c’est à dire un concept permettant de construire sur le Rhône des plateformes 
autosuffisantes en énergie tout en prenant en compte la complexité du territoire, l’environnement, 
les acteurs qui y interviennent et les exigences des utilisateurs concernés. 
Le travail en équipe pluridisciplinaire, le rapport direct avec le commanditaire, la visite complète du 
site, l’exigence de travailler en appliquant une démarche écologique et de développement durable 
ont permis aux étudiants de connaître de réelles contraintes de la vie professionnelle et de trouver 
entre eux la clé d’une réussite de ce projet. 
J’ai accompagné pendant plus d’une semaine, un groupe d’étudiants. J’ai pu observer l’évolution de 
leurs idées, écouter leurs questions posées aux professionnels présents et assister à un vrai 
échange. 
L’originalité de leurs projets et la détermination démontrée sont un résultat motivant, encourageant et 
passionnant que l’on aimerait bien communiquer et partager grâce à la réalisation de cette  5 
publication.
Jacky VIEUX 
Directeur de la Maison du fleuve Rhône 

Le fleuve, infrastructure naturelle et culturelle 
À l’instar de nombreux cours d’eau, les Rhodaniens ont engagé des retrouvailles avec leur fleuve, un 
fleuve un peu cabossé par deux siècles d’histoire industrielle (micro­polluants toxiques) et par 
l’aménagement conduit « au service de la nation » (19 barrages). 
Pour autant serait­on condamné à gérer l’héritage ? La réponse apportée par les élèves ingénieurs de 
l’École des ponts vient conforter l’idée d’un fleuve nouveau : un courant d’air frais, un régime 
vitaminé semblent avoir été mis au service d’une histoire à écrire. 
Quelles pourraient être les caractéristiques du métabolisme du fleuve Rhône, façon 21e siècle ? 
En mettant leurs pas dans « La Saison du fleuve Rhône », les organisateurs ont choisi d’inscrire ce 
séminaire dans la dynamique actuelle de promotion du Rhône comme espace public aux usages 
multiples, prometteurs et potentiels. 
En choisissant Givors, c’est une situation condensant et concentrant les caractères de la relation entre 
la ville (socio­économie) et le fleuve (nature et culture) qui se retrouve au fil du chapelet des villes 
moyennes qui caractérisent le sillon rhodanien. 
Les productions de ce séminaire croisent préoccupation environnementale, offre de services, 
perception des riverains, valeurs culturelles et symboliques. Ces travaux combinent et agencent 
une multitude de paramètres : entre sérieux et humour, audace et souci pédagogique, ouverture 
au monde et préoccupation contextuelle, respect du cahier des charges et imaginaire malicieux, le 
fleuve se trouve investi et l’individu contemporain, interpellé sur fond de défi qui n’oublie pas la 
part faite au ludique. 
Dans le bilan énergétique du chantier de l’innovation rhodanienne, il y a là une contribution à faire 
fructifier auprès de tous ceux que le Rhône concerne au titre de bien commun inestimable.


ENJEUX ET COMPOSANTS DES PROJETS 

Objectifs 
Créer des structures flottantes de sensibilisation du public aux problématiques environnementales 
fluviales 
Concevoir un projet en situation réelle : site, acteurs, contraintes 
Créer un espace de rencontre transdisciplinaire entre ingénierie, design, architecture, géographie, 
environnement et sciences sociales autour de thématiques communes liées au développement 
durable 

Programme 
Les structures reprennent les grandes thématiques de la « Saison du fleuve Rhône » : 
« les pieds dans l’eau », une plateforme d’activités nautiques : aviron, plaisance, loisirs, joutes… 
« le Rhône se fête », une plateforme destinée à accueillir des rencontres conviviales, des 
manifestations culturelles et des animations sportives et festives. 
« les berges en libre accès », un espace de découverte et d’interprétation du paysage et des milieux 
naturels : introduction, expositions thématiques, départs de visites, activités pédagogiques. 
« vivre avec », un lieu de sensibilisation aux risques naturels et industriels : expositions, mini 
conférences, rencontres, prévention. 
« d’une rive à l’autre », un espace de mise en relation développant le thème du fleuve comme 
« lien » : transports et nouveaux réseaux. 

Les sites d’implantation des structures se situent sur un linéaire de 4km le long du Rhône sur la 
commune de Givors : lône (site naturel), port pétrolier (site industriel), quai des navigations (site 
urbain), rive gauche (site protégé), maison du fleuve Rhône (site public et événementiel)


10 projets, représentatifs du panorama de réponses proposées par les 
étudiants au contexte rencontré 
•  Équipe Albert CAQUOT (Charlotte ESCUDIER, Thomas INNOCENZI, Julien BONTHOUX, Aymeric GELLEE, 
David PASCUAL, Jonas VERSHUERE): le Rhônoparcours – p9 

•  Équipe André COYNE (Rémi CHARUAU, Mohamed EL FARAH, Antonio BOLINCHES, Alexandru FLOAREA, 
Javier OLAZABAL, Ambroise VERMOREL): Bed and Bike on the Rhône – p13 

•  Équipe Bernard HIRSCH (Amaïa BERNAD, Xavier COLL CARRERA, Hannah Margarete BÖHM, Isaac 
FARRERAS ALCOVER, Stéphane NARDELLI): Festi’Pêche – p16 

•  Équipe Eugène FREYSSINET (Aurore FAUTREL, Elodie PEBAYLE, Carlos CARAMES MOLERO, Eugen GHITA, 
David PHILIPPE, Lucile WALGENWITZ): Rhône Express – p20 

•  Équipe Henri BECQUEREL (Rémi LELIEVRE, Ildefonso DE LA CRUZ HEBRERO, Alaa KOUFANE, Mahmoud 
SAHNOUN): Disp­(lé) – p24 

•  Équipe Henri DARCY (Mohamed NAJIBI, Haythem ECHEIKH EZAOUALI, Alejandro MORENO TRUJILLO, Ester 
TSENG, Elena VASILESCU): Jardin flottant – p28 

•  Équipe Fulgence BIENVENÜE (Bertille JOUAN­LIGNE, Khaled SEOUD, Jordi CORNUDELLA, Claude KNEPPER, 
Anna SABATE VIDALS): Projet Environnemental et Social – p33 

•  Équipe Jean RESAL (Doniphan GROTTE, Pierre SCHRYVE, Geoffrey CARDOSO, Ileana GHITA, Francisco 
ROCA): Maisons feluve­lône – p36 

•  Équipe Louis MENARD (Mélanie BEAUGELIN, Ad BEN­ADERET, Violaine BABOLAT, Houcine ESSAFI, Mathieu 
MULS): les pieds dans le R(H 2 O)NE – p39 

•  Équipe Sali CARNOT (Sarah MARTIN, Alvaro DIEZ CAMPOMANES, Javier LOPEZ­VILLALTA NAVARRO, 
Vladimir SONIA, Luc VANDEMOORTELE): le Rhône en cascade – p43

Groupe Albert Caquot 
Julien Bonthoux 
Le Rhônoparcours  Charlotte Escudier 
Aymeric Gellée 
Thomas Innocenzi 
Vivre avec les risques industriels  David Pascual 
Jonas Verschuere

•  Principe environnemental : traitement des eaux du Rhône par 
phytoépuration pour alimenter un éco­bassin 

•  Usage : Un espace muséographique de sensibilisation aux problématiques 
associées aux risques industriels et à la reconversion 

•  Vivre Avec : Le Rhône est soumis à de nombreux risques industriels, dus à 
la présence d’industries pétrolières et chimiques souvent vieillissantes à 
proximité. Notre installation, située près du port pétrolier de Givors, propose 
de sensibiliser le public de la région Rhône Alpes à ces risques ainsi qu’aux 
possibilités de reconversion des zones industrielles par un cheminement 
allant de la zone industrielle vers un environnement restauré, l’éco­bassin. 

•  Utilisation de technologies environnementales innovantes : 
–  Système complet de bassins de phytoépuration 

–  Eoliennes « Super turbines » 
Parcours thématique proposé 

Du Concept.... 

Entrée

10 
…à la réalisation  
Sortie  / Entrée

11 
L’intégration près du port pétrolier  


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ss
Givors 

Ba
ô ne
L e  R h

Eoliennes 
Pont de l’A47 

Port pétrolier 
Vue sur la Lône 

Entrée et 
sortie  Bassins 
Eco­bassin  12 
Antonio Bolinches  Bed and Bike on the Rhône 
Rémi Charuau 
Mohammed El Farah 
La barge se situe le long de la future piste cyclable Lyon­Valence et il nous apparût intéressant 
Alexandru Floarea 
d’exploiter ce flux potentiel afin de créer un espace de sensibilisation portant sur la consommation 
Javier Olazabal  d’eau potable et l’utilisation d’énergies renouvelables comportant une « maison témoin » où chacun 
Ambroise Vermorel  pourrait estimer sa propre consommation et constater la possibilité d’utiliser des énergies passives 
pour son propre « chez­soi ». Les usagers peuvent par ailleurs prendre conscience de 
l’omniprésence de l’eau potable dans leurs usages quotidiens alors que ces derniers pour la plupart 
ne nécessitent que de l’eau simplement assainie. 
Cette maison témoin sert également de halte­refuge la nuit aux cyclistes de passage, permettant 
ainsi de vivre pleinement dans « un lieu manifeste » du développement durable. 
La barge est également accessible par bateau. 

Plan masse  Schéma système

13 
La barge se  compose de 

rendu\schema système 3 
Piste cyclable
3 zones bordées de deux 
pontons (l’un permettant 
l’accès aux cyclistes, 

copie.jpg  l’autre aux bateaux) 
couverts d’un ensemble de 
panneaux solaires rendant 
énergétiquement 
autonome la barge: 
­la première comprenant 
des bassins de traitements 
des eaux, eaux provenant 
Bassins pré­usage  Maison témoin et espace  Bassins post­usage  du Rhône et actionnant 
d’exposition­conférence  une turbine fournissant de 
l’électricité (rendement 
certes faible mais grand 
impact dans l’esprit des 
visiteurs).L’eau est 
assainie et utilisée pour les 
douches, WC, …seule une 
petite fraction (environ 
10%) est rendue potable 
pour la boisson. 
­la maison témoin avec sur 
pilotis couvrant un espace 
d’exposition fermé 
­les bassins 
d’assainissement de l’eau 
« post­usage » 

14 
Ambiances intérieures 

Jour  Nuit 15 


Festi’Pêche 
LE CHALLENGE 

En réponse à une commande de la Maison du Rhône notre équipe constituée de 5 
personnes 
devait concevoir en 15 jours une plateforme fluviale de 500m² autour des thèmes 
« Le Rhône se fête » et « Le traitement des eaux ». Chaque projet devait proposer 
des innovations sur les plans technique, culturel et social. Située à Givors, sur le 
Rhône, elle devait pouvoir accueillir 200 visiteurs tout en atteignant une quasi­ 
autonomie en énergie. Conçue pour fonctionner pendant 3 ans, elle devait être 
entièrement recyclable ou réutilisable. 

NOTRE PROJET 

Autour de la pêche, ce projet permet de tisser des liens entre les différents acteurs 
sociaux et économiques tels que les associations, les professionnels, les 
consommateurs et les centres de formations. Cette barge donne également 
l’occasion aux anciens de transmettre leurs savoirs aux plus jeunes favorisant 
ainsi le lien  intergénérationnel. 

Du côté environnemental, ce projet utilise comme source d’énergie principale le 
Dans un espace convivial et festif,  biogaz provenant de la méthanisation des déchets organiques issues de la 
conçu autour de la PECHE  pisciculture. Du point de vue de l’eau, l’osmose inverse (nanofiltration) permet de 
et de la PISCICULTURE,  dépolluer l’eau du Rhône  et la RE­circulation et  la Filtration Biologique (REFB) 
réduisent la consommation d’énergie. 
L’eau de pluie est potabilisée pour l’usage des visiteurs. 
Sensibiliser le public 
au DEVELOPPEMENT  DURABLE  La plateforme a été calculée pour accueillir une moyenne de cent visiteurs par jour 
pendant 3 ans sur une zone de chalandise de 200000 personnes. On peut 
Renforcer les LIENS SOCIAUX  distinguer deux types de public. D’une part  les habitants de la zone qui voient en 
cette nouvelle activité un rapport avec la culture ancestrale du fleuve et un endroit 
de rencontre sociale et d’autre part les touristes attirés par les activités à plusieurs 
BERNAD Amaia  niveaux offertes par la région Rhône­Alpes, et notamment par la ville de Lyon. 
BÖHM Hannah 
Enfin, du point de vue économique, la technique de pisciculture en milieu clos a 
COLL CARRERA Xavier 
montré ses preuves. En plus, elle permettra de dynamiser, à petite échelle, la vie 
FARRERAS ALCOVER Isaac  économique de la zone. 16 
NARDELLI Stéphane 
La plateforme 

àune forme hydrodynamique 
àdeux parcours proposés: un pour découvrir la pisciculture et 
ses énergies, un pour fêter la pêche 
àdes volumes et une organisation qui manifestent la volonté 
pédagogique du projet 
àdes matériaux durables (bois, verre…) 
àdes espaces amples qui s’ouvrent sur le Rhône

17 
Schéma système

18 
Technologies 
­  Chauffage:  8 MWh / an  ­  Biogaz: 32 MWh / an  Bilan 
­ Traitement des eaux et pisciculture: 30 MWh / an  ­  Plaques photovoltaïques:  6 MWh / an  énergétique 
­Eclairage: 0,8 MWh / an 
neutre 
Totale: 38,8 MWh /an 
Totale: 38 MWh /an 

Public  La Grillade  Les déchets: nouvelle 


source énergétique 
Traitement des eaux 

Osmose inverse àEau du Rhône (5% débit de recirculation de 
la pisciculture) 
Filtration, Décantation à 95% du débit de recirculation 
Bio filtration à Eaux usées, WC 
Potabilisation (addition des sels, chlorage, régulation du pH…) 
100 visiteurs / jour  àEau de pluie 
20 poissons / jour 
100 t boue / an 
7300 poissons / an 
2,2 t poisson / an 
Dimensionnement: 70 m 3  de bassin de pisciculture 

Moment stabilisateur à 
Légende 
équilibre stable 
Flottabilité  Schéma structurel 
Équilibre stable 
F=Q  1. Passerelles 
2. Eléments de flottaison 
C  F  C  F  5  3. Poutres transversales 
G  1 
G W  W  6  4. Bassin pisciculture 

Eléments flottaison en haut, autour du périmètre. 
2  5. Locaux techniques 
6. Pieux 
Crues: dimensionnement vis­à­vis de la crue décennale à accrochage avec des câbles en 
acier.
3  19 
Carlos Carames 
Aurore Fautrel 

Rhône Express  Eugen Ghita 

Le transport public éco­responsable  Elodie Pébayle 
David Philippe 

Accueillir et transporter sur le Rhône  Lucile Walgenwitz 

Principe  environnemental  :  Valorisation  de  déchets  ménagers  pour  produire  du 


biogaz. 
Usage : Liaisons par navettes fluviales 

Le Rhône comme moyen de transport : Le transport fluvial public, déjà mis en 
place  dans  d’autres villes  françaises  telles  que  Nantes  ou  La  Rochelle,  représente 
une réalité à développer le long du Rhône. Afin d’éveiller la population Rhodanienne 
à  l’usage  de  son  fleuve  comme  moyen  de  transport,  nous  profitons  du  caractère 
évènementiel  de  l’exposition  pour  faciliter  l’accès  des  visiteurs  aux  différentes 
plateformes  flottantes.  Givors  devient  alors  le  site  d’une  expérience,  qui  si  elle 
s’avère  concluante  pourrait  déboucher  sur  la  mise  en  place  de  lignes  fluviales 
régulières intégrées au réseau des transports publics existants. 

Fonctionnement  de  la  gare  fluviale  :  Un  digesteur  placé  sur  la  berge  permet  de 
produire le biogaz nécessaire au fonctionnement des navettes et  au chauffage des 
espaces  fermés  en  hiver,  des  panneaux  photovoltaïques  placés  sur  la  toiture 
assurent quant à eux la production d’électricité. Enfin, l’eau utilisée est obtenue par 
filtration  de  l’eau  du  Rhône  par  différents  bassins  de  plantes  aquatiques.  Elle  est  20 
également filtrée avant d’être rejetée dans le Rhône.
21
La  gare  fluviale  est  implantée  sur  la  rive 
gauche du Rhône, et  fait face à Givors. Depuis 
le  quai  d’embarquement  s’ouvre  une 
perspective agréable sur la rive opposée. 
Seule  une  bande  étroite  de  la  berge  est 
accessible, car nous nous trouvons à proximité 
de la zone de captage d’eau potable. 
L’accès  à  la  plateforme  se  fait  par  une  rampe 
en  pente  très  douce.  Une  terrasse,  aménagée 
dans le parcours permet de faire une pause et 
de profiter de la vue sur le fleuve.

22 
La plateforme flottante est aménagée comme une vraie gare : 
Point d’information : guichet et office de tourisme 
Quai d’embarquement et espaces d’attente : point internet, snack et terrasse 
Pause fraîcheur : vestiaires, douches et WC.

23 
Disp­(lé) 
dispositif léger d’exploration d’une lône.

Groupe Becquerel 
Ildefonso De La Cruz 
Allah Koufane 
24 
Rémi Lelièvre 
ENPC, Octobre 2007  Mahmoud Sahnoun 
Les lônes sont des bras secondaire du Rhône. Ce sont des milieux naturels riches 
et diversifiés propices au développement de la faune et de la flore où de 
nombreuses espèces protégées sont présentes. De plus, Les lônes sont d’une 
importance capitale pour le fleuve car elles constituent 
l’espace de liberté du fleuve lors de crues.

Depuis un siècle, les lônes évoluent au gré des 
événements hydrologiques, de la sédimentation et des 
activités humaines vers un milieu sec colonisé par une 
végétation à bois dur. 
Les enjeux écologiques des lônes en font des territoires 
d’études privilégiés. De nombreuses actions de 
restauration sont actuellement entreprises afin de 
rétablir une dynamique alluviale, de reconstituer des 
milieux humides et de conserver et accroître la diversité 
biologique. 

L’enjeu central des lônes dans les problématiques 
actuelles du fleuve nous a poussé à envisager la barge 
comme en espace de mise en relation d’une activité 
scientifique indispensable et d’un grand public souvent 
sous informé. 

Le projet consiste en un dispositif transversal léger 
qui vient se poser sur la lône au grès des fluctuations du 
fleuve, permettant l’exploration d’un territoire peu 
accessible sans le dégrader. Cette barge est conçue 
comme une base d’accueil à des travaux scientifique 
visant à dresser la « carte d’identité de la lône de 
Givors » (morphologie, faune, flore…) et comme 
25 
vecteur de communication et de sensibilisation du 
grand public aux enjeux actuels du fleuve. 
Le projet s’organise autour de trois pôles : une activité scientifique, une activité touristique, et 
à la croisé des deux précédents, une activité pédagogique.  Le projet se lit comme une 
longue promenade, permettant d’effectuer une sorte de « coupe transversale sur la 
lône ». 
La lône ne comprenant aucun accès piéton depuis la rives, c’est par le Rhône que son 
exploration est envisageable. 

La barge propose à des scientifique (chercheurs, étudiants…) un espace  Le long de la promenade, deux espaces de 
qui leur permettra de subvenir à leur besoin durant la journée pendant  respiration permettent à des groupes de se 
leurs études (environs 30m²).  Un touriste peu venir faire une visite de la  rassembler  et, grâce a des escaliers, de pénétrer 
lône sans interagir avec ces chercheurs. Dans ce cas, il parcourt la  dans ce milieu « naturel ».  Ces deux espaces 
promenade, du Rhône au cœur de la lône. Enfin, pour des activités  d’observations, marquent des points d’arrêt dans la 
pédagogiques, un espace fermé d’exposition et de conférence permet  découverte. 
aux chercheurs ou au collectivité locale de communiquer sur les enjeux 
actuels du fleuve. Cet espace de conférence s’adresse à des groupe 
d’étudiants, d’écoliers ou autre.

26 
Afin de ne pas dégrader le milieu, la barge est conçu comme un objet 
léger venant s’adapter aux fluctuations du fleuve.  Lorsque le fleuve est 
bas, une partie de la promenade repose au sol, à l’inverse, en période de 
cru, une partie (voir l’ensemble) doit flotter.

L’ensemble du projet est basé sur le principe de la 
« tenségrité ».  La promenade est constituée d’une 
série de 10 barges articulées  entre elles. Chaque petite 
barge est réalisée grâce à deux poutres en tensairité. Ce 
système structurel est basé sur la collaboration d’élément en 
compression et de câble en traction. Le boudin gonflé assure 
la transmission des charges de l’élément comprimé à 
l’élément tendu, éliminent toute flexion dans la poutre (ce qui 
permet de l’alléger). Quand la barge est posée au sol, ce 
système permet de ne reposer la barge qu’à ses extrémités, 
et quand il est immergé, le boudin gonflé permet de la faire 
flotter. Ces éléments sont aussi utilisés pour la structure de 
la partie fermée de la barge principale. 

Dans son fonctionnement global, la « chaîne » de barge est 
conçue comme très mobile  afin de pouvoir s’adapter aux 
différents niveaux de Rhône. Ainsi, on admet que chaque 
petite barge peut bouger par rapport aux autres. Cette 
attitude nous permet de réduire les points d’ancrage à la lône 
à deux paires de câble (la barge principale est quant à elle 
fixe et coulisse le long de deux duc d’albe). 

27 
Groupe Henri DARCY 
J ar din Flottant  TSENG Ester 
VASILESCU Elena 
d’une r ive à l’autr e  NAJIBI Mohamed Amine 
ECHEIKH EZAOUALI Haythem 
ECHEIKH EZAOUALI Haythem 
MORENO TRUJILLO Alejandro 
MORENO TRUJILLO Alejandro
•  S’ouvrir vers le fleuve : 
S’ouvrir vers le fleuve : Ce projet propose de réaliser 
Ce projet propose de réaliser 
un espace de détente, un jardin public flottant, qui 
dégage la vue vers le fleuve et la rive en face. Ainsi, 
les habitants de Givors pourraient profiter de son 
fleuve. 
•  D’une rive à l’autre : 
D’une rive à l’autre : En même temps, ce projet 
En même temps, ce projet 
permet de créer une transition entre, d’un côté, la ville 
et surtout la zone industrielle et, de l’autre côté, le 
fleuve et la zone naturelle (forêt) présente dans la rive 
gauche. Egalement, celui­ 
gauche. Egalement, celui ­ci aiderait les gens de 
ci aiderait les gens de 
Givors à découvrir aussi la zone industrielle, avec ses 
problèmes (la pollution), mais aussi des bâtiments 
historiques (on a remarqué l’existence d’un bâtiment 
classé d’intérêt culturel). 
•  Station de mesure : 
Station de mesure : la plateforme constitue un 
la plateforme constitue un 
ensemble modulaire et modulable. Elle est divisée en 
trois parties, chacune des ces trois parties est divisée 
à son tour en plusieurs éléments qui flottent 
individuellement en fonction du niveau d’eau. En 
même temps, la plateforme peut bouger verticalement 
avec le passage des bateaux et les vagues formées, 
alors le visiteur a une sensation de structure en 
mouvement.  
mouvement.

28 
Espace d
Espace d é
é tente et d
tente et d é
é couverte 

Arrosage des jardins 
Eclairage 

Soleil 
Pompage 
d
d ’’ eau 
Panneaux 
photovolta
photovolta ïï ques
ques 

Rhône 

29 
La plateforme est divisée en trois parties, chacune de trois divisée en éléments plus petits. Une des parties est constituée 
La plateforme est divisée en trois parties, chacune de trois div isée en éléments plus petits. Une des parties est constituée 
d’un ensemble de rampes, qui permet un accès facile à tous les utilisateurs. La deuxième partie, placée au centre du projet, 
d’un ensemble de rampes, qui permet un accès facile à tous les u tilisateurs. La deuxième partie, placée au centre du projet, 
est un gradin qui permet d’observer le fleuve. La dernière partie dispose des jardins et des équipements. La partie la plus 
est un gradin qui permet d’observer le fleuve. La dernière parti e dispose des jardins et des équipements. La partie la plus 
proche au fleuve est destinée à la réalisation des activités de loisirs. 
proche au fleuve est destinée à la réalisation des activités de loisirs.

30 
31
32
Projet Environnemental et Social  
Dynamiser Givors  

A l’origine de ce projet de barge à Givors se trouve un constat très simple : un vent 
de dynamisme doit se lever sur la ville afin de tourner la page de l’ère industrielle et 
de sortir de la zone d’ombre créée par la proximité de Lyon. 
Cet élan naît au sein de la population locale et est relayé par le tourisme de transit de 
l’axe rhodanien. 

C’est  pourquoi  notre  projet  s’intègre  dans 


deux  logiques  complémentaires  :  une 
logique  évènementielle  avec  la 
participation  au  festival  «  Barges  sur  le 
Rhône » et une logique de long terme avec 
la mise en place d’un équipement destiné à 
être  fréquenté  quotidiennement  par  les 
Givordins.

33 
Projet Environnemental et Social  
La rencontre de l’Homme et du poisson  

Ce projet répond à ces enjeux en s’articulant autour de la thématique des rencontres 
visuelles  entre  les  différents  habitants  de  la  barge,  qu’ils  soient  hommes  ou 
poissons. 

La  barge  offre  donc  parallèlement  une 


promenade  dans  le  Rhône  par 
l’intermédiaire d’un cheminement en pente 
douce  qui  s’enfonce  peu  à  peu  dans  les 
eaux  du  fleuve,  des  confrontations  avec 
diverses espèces marines grâce aux tables 
et au comptoir aquarium de l’espace bar, et 
des  rencontres  sous­marines  entre  les 
usagers de la piscine et l’ichtyfaune locale 
 
par  l’intermédiaire  de  «  bulles  de  Rhône  » 
es
e  vi
c
r  le
  qui remontent dans la piscine. 
i n er Ba  
i sc  s ns
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E en h ô
R
om
Pr 34 
Projet Environnemental et Social  
Sensibiliser aux problèmes environnementaux  

La  programmatique  est  développée  afin  que  tous  les  usagers  ­  du  promeneur  pour 
laquelle la barge n’est qu’un prolongement du quai, au nageur qui vient se délasser 
tout  l’après­midi,  en  passant  par  le  touriste  désireux  d’étancher  sa  soif  ­  puissent 
profiter de ces interactions avec les poissons et l’environnement. 
Au­delà de la volonté de créer un lieu d’échanges et de fête, notre projet se propose 
d’éveiller la conscience environnementale de ses usagers. 

Le  thème  des  énergies  renouvelables  se 


Aquariums 
développe  ainsi  au  travers  de  la  mise  en 
Bar  place de panneaux solaires et d’une pompe 
Promenade dans le  à  chaleur,  capables  de  couvrir les  besoins 
Rhône 
énergétiques de la barge. La protection  de 
Piscine l’environnement  est  évoquée  au  travers 
des poissons peuplant le projet. 
Bulles de Rhône 

35 
Ileana GHITA 
Maisons Fleuve
Fleuve ­­ Lône  Doniphan GROTTE 
Pierre SCHRYVE 
Francesc ROCA 
D
D éé couverte
couverte , relaxation
relaxation , th
th éé rapie, …  Geoffrey CARDOSO

Une barge technique  Plan masse  Schéma système 

La lône: La lône est un espace  L’impact sur le site: Le projet  La cible: Les activités thérapeutique et 


naturel enclavé et ignoré. Il faut  propose la découverte d’une zone  pédagogique mis en place sont 
alors recréer un lien entre la ville  naturelle. 4 trajets d’explorations  destinées aux personnes âgées et aux 
et la lône tout en la préservant.  de la lône sont mis en place  scolaires. C’est le moment où la 
Un dispositif de transport limitant  associant 4 thérapies issues des  population locale peut reprendre 
le flux quotidien de visiteurs sera  matériaux locaux :frictions au  contact avec le fleuve et comprendre 
mis en place. Cette barge mobile  sable, galets chauds, onguents  son fonctionnement, connaître les 
contient tous les dispositifs  d’orties et bains de boue. La lône  écosystèmes présents dans la lône et 
techniques nécessaire (toilettes,  devient un lieu pédagogique  dans le Rhône.. La löne créer un lien 
douches,…)  ,thérapeutique et scientifique. Les  entre les générations. 
chemins d’exploration sont des 
pontons en bois reposant sur des 
pieux, laissant la végétation se 
développer.  36 
Équipe « Jean RESAL » 
Maisons Fleuve
Fleuve ­­ Lône 
D
D éé couverte, relaxation
relaxation , th
th éé rapie, …
…  
Locaux techniques  Cloison végétale

Plan de la barge  perspective 

Respect de l’environnement: L’ouvrage dans son  Un mur végétal: Grâce à la cloison 
ensemble est construit avec les matériaux locaux  végétale dont la barge dispose le visiteur 
recyclables: la coque d’un ancien bateau, du bois, du  est plongé dans ce lieu. Cette écran 
verre, des parpaings en terre armés à la paille, du sable  végétale  isole visuellement les visiteurs de 
et des galets.  la ville citadine et industrielle, en les 
Pendant le fonctionnement de la barge, un recyclage des  focalisant sur l’espace naturel de la lône. 
déchets minéraux et organique sera mis en place en 
association avec les projets de traitement des eaux et 
avec les projets de recyclage des déchets organiques. 

37 
Équipe « Jean RESAL » 
Maisons Fleuve
Fleuve ­­ Lône 
D
D éé couverte, relaxation
relaxation , th
th éé rapie
rapie , …
…  

Cabane texture sable  Cabane en bois  Cabane en pissé  Plan

Quatre cabanes à l'architecture dépouillée, reprenant la thématique du 
massage: Les quatre haltes sont basées sur une structure identique avec 
quatre types de remplissages différents (pissé, galet, sable et bois) offrant des 
jeux de lumières variés. Ses structures mettent en relation le bâtiment avec la 
Lône et l’activité pratiquée à l’intérieur.  38 
Équipe « Jean RESAL » 
Les pieds dans le R(H 2 Ô)NE 
Plateforme d’activités nautiques 
Sensibilisation par le jeu 

Principe environnemental : Traitement de l’eau du Rhône par phytoépuration 
Usages et temporalité : activités nautiques l’été et bassins d’expositions l’hiver 

Le  Rhône  en  tant  que  lien  entre  les  populations  :  Les  populations 
cosmopolites  de  Givors,  autrefois  unies  dans  le  monde  du  travail,  tendent  à 
s’éloigner  les  unes  des  autres,  victimes  de  la  désindustrialisation.  Le  fleuve 
Rhône continue néanmoins de  les  rapprocher, et  nous nous  proposons  donc  de 
mettre l’accent sur ce lien. 
De plus, Givors étant une charnière entre Lyon et Saint­Etienne, cette plateforme 
pourra  être  un  lieu  de  rencontres  et  d’échanges  privilégié  autour  du  thème  de 
l’eau. 

La  plateforme  en  fonctionnement  :  Les  différents  besoins  en  eau  (douches, 
bar, bassins d’activités) sont gérés par phytotraitement de l’eau du Rhône, selon 
un circuit linéaire. 
L’autonomie  énergétique  est  obtenue  à  l’aide  de  200  m²  de  panneaux  Violaine Babolat 
photovoltaïques.  Mélanie Beaugelin 
Ad Ben­Aderet 
Des toilettes  sèches  sont mises  en place, le compost obtenu  étant  proposé  aux  Houcine Essafi 
agriculteurs pour leurs besoins en engrais et en énergie. 39 
Mathieu Muls 
40
La  plateforme  nautique  est  implantée  en  rive 
droite du Rhône, sur le quai des Navigations. 
L’orientation  des  différentes  fonctions  ouvre 
deux  perspectives,  l’une  sur  la  zone  de 
captage  des  eaux,  l’autre  sur  le  pont  de 
Chasse. 
L’accès  à  la  plateforme  se  fait  par  une 
passerelle,  par  des  circulations  douces 
(piétons, vélos). 
L’ensemble de la plateforme est visible depuis 
le  quai,  ce  qui  permet  une  interaction 
importante avec la ville de Givors. 
Guinguette  Bassin 
Jardins de  Pieds dans 
Quai  Duc d’Albe  traitement  Douches  l’eau

41 
L’eau du Rhône suit un traitement linéaire dans divers jardins de phytoépuration dont le circuit est 
mis en évidence de façon ludique pour sensibiliser le public. 
L’aménagement  se veut celui d’une plateforme de détente, d’activités et de découvertes : 
­ détente : guinguette et bassin « les pieds dans l’eau », donnant sur le Rhône 
­ activités : bassin pour s’initier aux joutes, jeux d’équilibre 
­ découvertes : sensibilisation au traitement de l’eau et rapprochement avec le fleuve. 

Vestiaires et douches 

Toilettes sèches 

Bassin d’activités 

Guinguette 

Les pieds dans l’eau 

Jardins de phytoépuration

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LE RHÔNE EN CASCADE 
Bar à eau sur le Rhône à Givors 
Groupe Sadi CARNOT 
Semaines ouvrage et environnement 

Sarah MARTIN, Alvaro DIEZ CAMPOMANES, Javier LOPEZ‐VILLALTA 
NAVARRO, Vladimir SONIA, Luc VANDEMOORTELE

Objectif :Cette barge a été imaginée pour développer la relation des riverains au Rhône. 
L’élément majeur du projet est donc un Bar à eau où il serait facile et agréable de s’installer. 

Axe de travail : Vivre avec le risque industriel. 
Nous avons voulu sensibiliser le public à la question de qualité de l’eau. 
Le parcours est donc aménagé le long d’un processus visible de filtration de l’eau du Rhône. 

Éléments pédagogiques : Nous avons imaginé une station de mesure à chaque étape de filtration. 
Ces espaces comportent des instruments de mesure et des panneaux d’information. 

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Le parcours du visiteur au fil de l’eau est aménagé 
de manière à créer des vues sur les différents 
niveaux de la barge et sur le fleuve 

Place de la liberté = 
Espace public dense  Site naturel

Visibilité 

Vue 
Bar à eau 

Givors 

Maison du fleuve 
Rhône  Sud  44 
Les bassins sont des « murs d’eau » 
laissant percer la lumière dans l’allée 

Les cascades, qui sont la transition 
filtrante entre les différents bassins 
créent un environnement sonore et 
visuel particulier 

Les stations de mesure à chaque niveau cassent 
la ligne de parcours et permettent au visiteur de 
s’arrêter, observer, s’informer

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Le bar à eau est un espace de détente. 
Le visiteur y est invité à s’asseoir, 
goûter l’eau filtrée, profiter de la vue sur le fleuve.

L’eau du Rhône est pompée dans un premier bassin 
Tamis millimétrique 
Filtration des sédiments grossiers 
Rayonnement UV + tamis millimétrique 
Filtration de la matière organique 

Tamis nanométrique 
Filtration des micropolluants 

Quai 

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L’EQUIPE 
ENCADRANTS 
•  Naïm AÏT­SIDHOUM (Architecte, ENSAG) 
•  Tiziana BARDI (Ingénieur­Architecte, EEA) 
•  Yann DAMIANI (Architecte, ENSAG) 
•  Vincent PIRCHER (Ingénieur, Ecole des ponts) 
•  Thibaut SKRZYPEK (Ingénieur, Ecole des ponts) 

INTERVENANTS 
•  Valérie BAIN (CEREVE, Ecole des ponts) 
•  Jean­Paul BRAVARD (Géographe) 
•  Eric GAUME (CEREVE) 
•  Bernard de GOUVELLO (CEREVE) 
•  Alain GUIAVARCH (chercheur au CEP ­ ENSMP) 
•  Gilles MARTY (Architecte, Espace européen d’architecture) 
•  Benoît PASCAULT (Ingénieur environnemental) 
•  Claude PRELORENZO (enseignant­chercheur, Ecole des ponts) 
•  Régis ROUMIEU (Ingénieur, CNR) 
•  Anne­Laure SOLEILHAVOUP (responsable mission Rhône DIREN) 
•  Stéphane THIERS (doctorant au CEP ­ ENSMP) 
•  Jacky VIEUX (Directeur de la maison du fleuve Rhône) 

JURY 
•  Bernard VAUDEVILLE (Ingénieur­Architecte, Ecole des ponts) 
•  Jacky VIEUX (Directeur de la Maison du fleuve Rhône) 
•  Régis ROUMIEU (Ingénieur, CNR) 
•  Jean­Paul DUMONTIER (Président du CCR de La Tourette) 
•  Gilles MARTY (Architecte, Espace européen d’architecture)

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GIVORS, ville du Rhône 

La ville de Givors  a été choisie comme lieu d’études car elle concentre plusieurs 
problématiques intéressantes : 
•  une histoire et une sociologie marquée, notamment par un fort passé industriel 
et donc une problématique de reconversion. 
•  Une échelle intéressante : Givors est suffisamment grande pour que la question 
urbaine se pose, mais pas à trop grande échelle de façon à ce que les étudiants 
puissent avoir une vision globale de cette question. 
•  Un lien particulier avec le fleuve : le fleuve est physiquement présent mais 
n’apparaît pas comme un éléments structurant d’un point de vue urbain, la ville 
semble presque tourner le dos à son fleuve. 
•  Des sites variés : sur une distance réduite, nous avons sélectionné des sites de 
travail pour les étudiants très différents mais cohérents. 
•  Une position géographique intéressante : dans une région très dynamique 
économiquement et culturellement, dans la sphère d’influence d’une grande 
métropole, Lyon.

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LE COUVENT DE LA TOURETTE 

Le couvent de la Tourette, couvent dominicain, a été conçu par Le Corbusier 
entre 1954 et 1961. Il reste habité par des dominicains, et est devenu un 
lieu de rencontres culturelles (colloques, séminaires, expositions). 
Les étudiants logés dans le couvent et dans son annexe, y ont vécu et 
travaillé pendant une semaine.

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MAQUETTES ET RENDUS 

Les étudiants, pour présenter leur projet, ont présenté devant le jury des 
coupes, plans, supports d’explication divers et une maquette au 1/50e 
Ces maquettes ont ensuite été testées sur le bassin du couvent de la 
Tourette.

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DEROULEMENT DU SEMINAIRE, AMBIANCES DE TRAVAIL 

Les étudiants ont utilisé divers outils : 
•  feuilles de calcul pour estimer la consommation énergétique de leur barge 
•  logiciels de dessin pour représenter leur barge 
•  matériel de fabrication de maquette 
Leurs projets sont des synthèses de leur interprétation personnelle du cahier des 
charges, des contraintes découvertes sur le terrain, des problématiques 
soulevées par les intervenants et des échanges avec les encadrants et 
concepteurs de l’exercice.

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