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REPUBLIQUE DEMOGRATIQUE DU CONGO


ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET
TECHNIQUE

INSTITUT UZIMA
B.P. 50 GOMA
NOTES DU COURS D’ECONOMIE DE DEVELOPPEME
GESTION

PAR

BANYUZUKWABO JEAN LEON (Enseignant)

APPARTENANT A ………………………………………

Année Scolaire 2023-2024


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CHAP I GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE

I.1. NOTIONS
Economie étudie la production, la consommation, la répartition et l’échange des biens et
services.
En 5e nous avons circonscrit l’ECOPOL comme une branche de la science économique qui
étudie les phénomènes économiques d’une contrée ou d’une époque et recherché les lois qui les
gouvernent.
Elle procède par l’observation des phénomènes par exemple la variation des prix,
l’explication de ces phénomènes à partir des causes [lois de l’O et de la D] par l’élaboration des
lois.
Bref, l’ECOPOL a pour objet l’activité économique c.-à-d. l’ensemble des actes
volontaires que l’homme accomplit pour se procurer les biens en vue de satisfaire à ses besoins.
En 6e CI, le programme prévoit l’ECODEV qui est une branche de la science économique qui
tient compte de l’étude des voies et moyens devant aider un pays à sortir du sous-développement.
Il se penche à l’étude de petites unités de production et cherche comment les combiner pour
atteindre un développement national harmonieux.
Elle tient compte des mécanismes économiques, sociaux, et internationaux, publics et
privés, capables de transformer rapidement sur une grande échelle les conditions de vie de la
communauté pauvre = malnutries, stressées, … ne jouissant pas encore pleinement de bonnes
conditions de vie.
L’ECODEV est une science qui étudie les principes de gestion d’une collectivité humaine
(cite, pays, régions, Etat) sous tous ses aspects sociaux et économique notamment le chômage, la
croissance démographique, la migration, ‘l’éducation, l’épargne, le revenu, le capital,
l’investissement, l’échange…
Ainsi, ce cours nous permet de connaitre et d’être sensibilisé aux problèmes complexes de
développement et surtout de développer notre esprit de jugement, de critique, notre maturité pour
déclencher une action de développement qui se veut harmonieux et durable.
De ce qui précède, l’ECODEV s’intéresse surtout aux processus nécessaires pour effectuer une
transformation structurelle et intentionnelle de la communauté.
Elle diffère de l’ECOPOL en ce sens qu’elle n’étudie pas seulement l’aspect économique mais
également tous les aspects de la société humaine.
Celle-ci étudie les mécanismes de l’économie, les systèmes économiques et pensée économique.
Le développement exige non seulement un changement dans l’économie d’un pays mais un
changement radical de toute la façon de vivre d’un peuple.
LA POLITIQUE ECONOMIQUE qui est l’ensemble des décisions et actions de l’Etat qui
s’efforce d’influencer sur les faits en vue de certains objectifs ou application de la science
économique a la conduite des affaires de l‘Etat.
L’ECOPOL étudie la production, la consommation, la répartition et l’échange des biens et
services.
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L’ECONOMIE DE L’ENTREPRISE est une science qui étudie les principes de gestion de
l’entreprise. Elle découle de l’ECOPOL vu qu’elle étudie le phénomène économique ‘
production’

Mais à observer ce qui se passe dans le monde et surtout dans notre pays, les conditions de vie
sont précaires=
- Les guerres ici et là
- Les insécurités
- Les antivaleurs = la corruption, clientélisme, tribalisme, népotisme…
- La me gestion
- Conditions de logement précaires
- Difficultés d’accéder aux SSP
- Taux élevé d’analphabétisme, de mortalité, de morbidité…
Bref, pays scandaleusement riche pour ses richesses du sol, du sous-sol [géologiques]
mais terriblement pauvre
Ceci rejoint ce que NERKSE a déclaré = ‘nous sommes pauvres parce que nous
sommes nés pauvres’ et pour le surenchérir nous dirons que nous sommes pauvres
parce que nous sommes pauvres.
Au vue de ces réalités, force est d’envisager les moyens économiques, politiques,
sociaux… pour juguler ces problèmes. Mais faut-il que nous y soyons préparés.
Certes, certains de nos cours nous préparent à l’entrepreneuriat et d’autres à l’entreprise
des actions communautaires pour aider la communauté à améliorer ses conditions de vie
et d’asseoir un développement durable.
SPECIFIQUEMENT, le cours d’ECODEV a comme objectifs :
- D’inciter les élèves à devenir eux-mêmes les acteurs du changement par les attitudes
solidaires, responsables et critiques
- De donner une vision des interactions des facteurs économiques, sociaux et culturels dans
le développement
- De donner une vision planétaire du développement –nécessite d’un nouvel ordre
économique, liens de dépendance,…

I.2. QUELQUES NOTION DE BASE


1. RAPPORT = sont des liens et habitudes qui unissent les hommes
Par exemple les rapports familiaux = H-f, Enfants-Parents
‘’ Sociaux = entre les membres d’une communauté
Chez les hommes ces rapports sont stables mais peuvent varier selon le temps, l’espace

2. STRUCTURE = C’est l’ensemble des rapports qui existent dans les groupes humains
Par exemple = - la structure familiale
- ‘’ sociale
- ‘’ juridique
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- ‘‘ mentale, économique, politique ….


En ECODEV la structure mentale est la plus importante et déterminante car c’est elle qui
conditionne les changements des autres structures et les aspects de la vie sociale.
3. SYSTÈME, C’est l’ensemble des structures d’une société avec prédominance de la
structure mentale
Un système en Economie est un ensemble des structures économiques qui participent au
développement économique d’une contrée donnée. Il existe plusieurs formes de systèmes
d’organisation d’une société en vue de son développement.
Analysons quelques systèmes en développement =

A LE SYSTÈME LIBERAL OU CAPITALISME


a. HISTORIQUE
Il est né de la révolution française de 1789. IL ouvre l’essor industriel de l’EUROPE
occidentale et de l’Amérique du Nord
b. Principes
- propriété privée des moyens de production
- libre concurrence = laisser aller laisser faire
- non intervention de l’Etat dans la vie économique sauf le droit de regard et de contrôle
pour que toute initiative industrielle soit conforme aux normes fixes par la loi.
- participation active de tous à la vie politique par les élections
-respect par tous de principe d’égalité pour la promotion de chaque citoyen
-droit à l’information
c. avantages
Ce système laisse libre cours à l’initiative privée. L’homme ne travaille mieux que par
lui-même.

d. critiques
Ce système = - est bon pour les riches au détriment des non possédants
- S’occupe des activités qui rapportent et néglige les activités sociales
- - Prédominance de l’esprit de profit au mépris des conditions de vie
[sociales] des travailleurs
Conclusion ce système est bon pour le développement car d’après la théorie invisible
d’ADAM SMITH ‘Chacun en poursuivant ses propres intérêts [par
l’entrepreneuriat] en définitif on aboutit à l’intérêt général’

B. LE SYSTÈME COLLECTIVISTE

a. Historique
Il est né en Russie en 1917 en réaction contre les abus économiques et sociaux du
libéralisme.
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Il veut supprimer la propriété privée des moyens de production et la transférer à l’Etat.


C’est la nationalisation des moyens de production.
b. Principes
- L’Etat a tout le pouvoir
- il fixe d’autorité le prix, le salaire, la production et la consommation
- il est l’unique propriétaire de moyens de production
- il oriente l’économie
- pas de liberté de presse, un seul parti politique

c. avantages
Il permet le développement au prix de la liberté
d. critiques
- Exige une administration lourde et couteuse qui doit tout organiser
- Étouffe la liberté et l’initiative privée, utile pour le développement
- Non adéquat aux PVD qui n’ont pas une administration assez formées

C. LE SYSTÈME DIRIGISTE
a. Historique
Ce système a été conçu comme une voie intermédiaire entre le capitalisme et le collectivisme. Il
est ne vers 1930 pour pallier aux limites de ces 2 systèmes càd le capitalisme qui admet une
intervention de l’Etat et le communisme une certaine liberté
b. principes
- l’Etat donne à l’économie les grandes lignes [plan, projet, planification…]
- il dirige et contrôle sans étouffer la liberté
- il s’occupe lui-même des entreprises publiques d’intérêt général [enseignement, infrastructures
de base, banques …]
En conclusion, ce système est le plus équilibré car il permet le dépôt des peuples tout en
contrôlant le libertel individuelle sans l’étouffer càd l’Etat établit une planification en
encourageant certaines activités économiques utiles par l’octroi de crédit et en décourageant
d’autres moins utiles par l’impôt.

I.2 DEVELOPPEMENT - SOUS DEVELOPPEMENT ET VOIES DE


DEVELOPPEMENT
I.2.1 LE DEVELOPEMENT

1. NOTES
Le développement n’est pas un aboutissement, un point culminant mais il est un processus.
Et donc il n’y a pas de PD car aucun pays n’a atteint le sommet du mieux-être de sa population.
Tous les pays se recherchent et des découvertes sont nombreuses et continuent du jour le jour.
Plutôt que de parler de PD on préfère mieux la notion de P.I.
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De ce qui précède, le de développement est un monstre à plusieurs têtes car sa conception sa


définition est complexe et global, ceci en fonction des spécialistes et des domaines de la vie
humaine

2. Définition
Le développement est un néologisme dans la littérature courante. Bien avant il était question de
la croissance économique à cote de ce qu’on appelle stabilité du cycle économique. Aujourd’hui
il nous apparait global à travers ses dimensions socioculturelles, économique et politique POUR
PARLER DE PD, PSD.
Les pays sous-développés forment les ¾ de l’humanité mais fournissent le ¼ de la production
mondiale. Ce sont principalement les pays de l’Asie, de l’Amérique du Latine et de l’Afrique. La
plupart d’Entreprises se localisent dans l’hémisphère sud, d’où ‘PAYS DU SUD’. Les pays qui
sont actuellement dénommés PSD étaient jadis appelés PAYS PAUVRES, SAUVAGES, PAYS
A ECONOMIE DEFORMEE, PAYS DE LA PERIPHERIE, PAYS EN FRICHE.
Paul MOUSSA les dénomme NATIONS PROLETAIRES.
Georges ARDENT parle de PAYS EN FRICHE. L’expression TIERS MONDE dans l’ouvrage
TROIS MONDES en 1952 est d’ALFRED SAUVY en comparaison avec les tiers Etats de 1789
de la nation française : noblesse, clergé et les paysans. Ceux-ci étaient des tiers Etats.
Le 20/01/1948, lors du discours sur l’état de l’UNION, le Président des E.U HARRY
TRUMAN va utiliser pour la 1ere fois les termes SOUS DEVELOPPEMENT ET
DEVELOPPEMENT pour justifier l’aide aux <régions sous développées dans le cadre de la
lutte contre le communisme et de la doctrine TRUMANNE>
Pour lui, il est du devoir des PI de diffuser leurs technologies et techniques et leur assistance aux
pays en développement pour que le niveau de vie convergent vers les niveaux occidentaux.

De ces considérations nous avons tenté de définir le développement a la lumière de certains


penseurs dont =
- Selon BATTEN, le développement est une manière de travailler avec les gens et les
stimuler à améliorer leur environnement physique et morale par un processus ou ils
discutent, planifient, organisent et agissent ensemble et librement par eux-mêmes.
- Selon RAYMOND BARRE, il est un ensemble de modifications des structures
économiques et sociales au sein d’une population et qui l’amènent le progrès.
- Pour FRANCOIS PERROUX, il est la combinaison de changements mentaux d’une
population qui la rende apte à faire croitre cumulativement et durablement son produit
réel global.
- D’après FRANCOIS MILLS, il est la quête d’un groupe social vers son identité et son
épanouissement.
- Pour le feu père GEORGES DEFOUR, il est l’être et l’avoir plus.
Des apports de ces penseurs, le développement présente 2 aspects = aspects qualitatif et
quantitatif.
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Le théoricien GEORGES BALANDIER définit le développement à l’ opposé du sous-développement en


insistant sur certains indicateurs dont =

 . le taux de natalité, de mortalité et de morbidité élevés


 . Le taux d’analphabétisme élevé
 . Insuffisance d’eau potable
 . Mauvaise condition de logement
 . Faiblesse dans l’organisation de d’Etat
 . revenu minimum/hab faible
 . prévalence élevée de malnutrition, la sous-alimentation …
- Pour ALBERT TEVOEDJRE dans ‘ la pauvreté, richesse des peuples le
développement est défini comme un effort de soi sur soi qui s’appuie sur l’environnement
naturel pour arriver à couvrir les besoins essentiels au niveau de la famille et par
solidarité au niveau du groupe.
NB = Quand le changement est lent et progressif il s’appelle EVOLUTION, quand ce
changement est brutal il s’appelle REVOLUTION.
Les pays retardes qui ont le courage de faire face à ce problèmes [par un changement
radical de la structure mentale] peuvent être considères comme PVD. Les autres verront
leurs difficultés s’aggraver et sont en quelque sorte PAYS EN VOIE DE SOUS
DEVELOPPEMENT. Les PVD sont encore appelés pays émergents. Mais il y a 4
TYPES DES PAYS = les PD, PVD, PAYS MOINS AVANCES [PSD ou MAL
DEVELOPPES], PAYS A ECONOMIES EMERGENTES.

3. ETAPES
Selon un économiste américain né à NEW YORK en 1916, WALT WHITMAN
ROSTOW le développement passe par 5 étapes qui sont =

- LA SOCIETE TRADITIONNELLE
Est le stade qui est antérieur à la révolution technique caractérisé par une économie non
diversifiée dominée par une activité agricole, le manque d’organisation systématique pour
la production optimale, des structures sociales fortement hiérarchisées dominées par des
liens familiaux, des comportements fatalistes

- LA PREPARATION AU DEMARRAGE
Certaines conditions préalables s’opèrent vers le changement =une organisation politique,
des connaissances techniques, une création d’épargne, des activités commerciales et de
petites industries naissent à cote de l’agriculture mais le développement se fait au rythme
lent.
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- LE DEMARRAGE, LE DECOLLAGE OU LE TAKE OFF


Il y a augmentation du taux d’investissement productif à 10 %de plus de revenu national,
le développement de 1 ou plusieurs secteurs, apparition rapide d’une structuration
politique, institutionnelle et social.
Le Take off est le passage à l’industrialisation avec des efforts d’entrainement et la
génération de l’économie qu’il provoque

- LA MARCHE VERS LA MATURITE


Période de progrès continue à rendement élevé. Elle se caractérise par un renouvellement
de structures industrielles, application des techniques nouvelles, une lente régression de
la main d’œuvre par l’introduction du machinisme dans l’agriculture.

- L’ERE DE LA CONSOMMATION DE MASSE


C’est la recherche du bien-être et la production en masse de bien de consommation.
Les objectifs poursuivis par le pays ayant atteint les 5 e étapes sont =
 . la recherche de la puissance et des honneurs
 . la création d’un Etat providence
 . le relèvement de la consommation au de la du minimum vital
 . la production de biens de consommation durable et de services
 . une forte urbanisation et une haute qualification dans les emplois
 L’ère de l’automobile populaire

5. caractéristiques d’un développement réussi


Nous avons : un développement harmonieux quand les villes et les campagnes
bénéficient proportionnellement des avantages du développement et
Un développement intégrale quand toutes les couches de la population
bénéficient proportionnellement des avantages du développement.
Il existe 4 facteurs-critères mesurables comme indicateurs au niveau de l’économie sur le
développement de la population =
- L’alphabétisation
- L’espérance de vie
- Le PNB
- La production et la consommation de l’énergie électrique /hab
Mais IDH par PNUD en 1990 donne 3 critères essentiels du développement humain=
- La longévité
- Niveau du savoir et le niveau de vie [rev/hab]
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Note sur l’IDH


Le développement se mesure par l’IDH, Indicateur du Développement Humain, mesurant
le niveau de la population.
Or les conditions de vie se définissent par 4 éléments dont
- le taux de scolarisation, tous les niveaux confondus (de la maternelle jusqu'à
l’université)
- l’analphabétisation des adultes
-L’espérance de vie
- Le PIB

a. le taux de scolarisation

En RDC, il y a des milieux dont les chiffres des intellectuels est NUL.
Donc la valeur minimale = O et des milieux ou la population active est intellectuelle
d’où la valeur maximale est de 100.
L’indicateur pour le taux de scolarisation tout niveau confondu est multiplié par 2/3 car il
représente les 2/3 de la population active.

Indicateur = (val. Réel – val. Minimale)/ (val. Max – val. Minimale) x 2/3

b. L’analphabétisation des adultes.


En RDC, l’âge acceptable d’adultes varie selon le sexe. Sexe M = 18 ANS, sexe F = 15
ANS et plus car on pense qu’une FILLE de 15 ans raisonne plus qu’un garçon de 15 ans.
D’où mariage d’une fille de 15 ans, âge révolu est acceptable en législation congolaise.
L’analphabétisation des adultes représente 1/3 de la population CONGOLAISE, D’OÙ

Indicateur = (val. Réel – val. Minimale)/ (val. Max – val. Minimale) x 1/3

N.B. les valeurs sont évaluées comme celles de scolarisation, donc de 0 à 100 parce
qu’on les détermine en %

c. L’ESPERANCE DE VIE
Elle dépend des conditions de vie d’une population donnée en fonction des pays PI-PVD
Selon PNUD, 2006, L’âge moyen 55 ans
En milieux ruraux 40-45 ans.
Pour des bonnes conditions = vers 85 ans, pour des conditions précaires (insuffisance
alimentaire, peu de soins médicaux, environnement incertain, insécurité…)= 25 ans

Indicateur = (val. Réel – val. Minimale)/ (val. Max – val. Minimale)


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D. LE PIB

SELON PNUD, 2006, 680 $/hab/an EN RDC

Indicateur = (val. Réel – val. Minimale)/ (val. Max – val. Minimale)

L’IDH EST donc l’ensemble de tous ces 4 éléments ou indicateurs càd


Indicateur de taux de scolarisation+ indicateur d’analphabétisation des adultes +
indicateur de l’EV + Indicateur de PIB
L’IDH VARIE DE 0 A 1
- 0 et 1 ˸ seuil du développement acceptable
- Moins de 0 ˸ mauvaises conditions de vie (pays avec moins de seuil acceptable du
développement pour ces 3 éléments).
APPLICATION

La RDC présente le niveau de développement de cette façon ˸


- Taux de scolarisation tout niveau confondu ˸ 70,4 %
- Analphabétisation des adultes ˸ 62,7 %
- E, V, 38,2 par rapport aux années
- PIB ˸ 680 $/hab
IDH est 1. 0.452 2. 0.3984 3. 0,8429 4. 0.98 5. 0.4056
Solution

- Indice du taux de scolarisation = (70.4 – 0) / (100 – 0) x 2/3 = 0,46


- Indice d’analphabétisation des adultes = (62,7 – 0) / (100 – 0) x 1/3 = 0,209
- Indice d’E.V. = (38,2 – 25) / (85 – 25) = 0,22
- Indice de PIB = (log.680 – log. 100) / (log. 40000 – log.100) =
2,83 – 2 = 0,83 = 0,319
4.6 – 2 2,6

IDH = 0,469 + 0,209 + 0,22 + 0,319 = 1,217 / 3 = 0,4056 Ré. = Ass. 5


3

6. Les types de développement


Nous avons plusieurs types de développement
- Le développement méso centré, dont les acteurs sont issus de la communauté et de
l’extérieur
- Le développement de la population: Lorsque la population augmente cela
s’accompagne de changements des structures. Comme celle d’une nouvelle organisation
de mode de travail ou changement du point de vu habitation
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- Le développement de la production, elle comporte l’augmentation de la production


quantitative et qualitative, une meilleure poussée des techniques de production des biens
et des services
- Le développement économique, il désigne la croissance économique accompagnée d’une
amélioration du bienêtre matériel à l’intérieur du pays : amélioration de l‘alimentation, de la
santé, des routes, la baisse de la mortalité…
- Le développement harmonieux
- Le développement intégral
- Le développement endogène, qui est issu de la communauté et qui tient compte des réalités du
milieu
- le développement exogène, qui est issu de l’extérieur et de fois impose
- le développement autocentré, dont l’homme est au centre de sa préoccupation
-Le développement lie à l’automanagment, qui est géré par la population bénéficiaire
- le développement participatif, qui implique la participation des concernés

7. Paramètres du développement

Le développement exige un certain nombre des moyens ou éléments dont voici les plus
importants:
-le savoir
Pas seulement implanter des industries, des moyens de production mais avoir la main d’œuvre
capable et utile par l’acquisition du savoir et l’éducation
- le personnel scientifique et ingénieur, être capable d’utiliser leur connaissance dans
différents secteurs
- la formation des hommes: formation permanente de la population pour les utiliser dans
différents secteurs : bourses pour tels domaines et être utile pour les pays dans ce domaine là
-l’initiative privée : entrepreneuriat
-expérience dans la gestion des affaires…
Parmi les indicateurs du développement, on peut citer :
*Le PNB : produit national brut qui correspond à la production annuelle des richesses (valeur des
biens et services crées moins les biens et services détruits ou transformés durant le processus de
production) dans un pays à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire national.
*le PIB : produit intérieur brut qui inclut la richesse produite par année dans un pays donné ; il
représente ainsi la valeur ajouté totale des biens et des services produits sur un territoire national.
Il est utilisé pour mesurer la croissance économique d’un pays.
Le rapport PIB/Habitant est utilisé quant à lui pour mesurer le niveau de vie des habitants.
A cette occasion, il faut réaliser une bonne répartition des richesses pour qu’il y ait la possibilité du
développement dans un pays.
Il convient de retenir que depuis quelques temps que le PNUD (programme des nations unies pour le
développement) a mis au point l’IDH c.à.d. l’indice de développement humain ; cette indice
combine un certain nombre des facteurs dont :
-le pouvoir d’achat réel (salaire décent pour répondre aux besoins essentiels des habitants)
-l’éducation sous son aspect enseignement ; -la santé
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*Le TMM5 (taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans) proposé par l’UNICEF et qui mesure le
développement par le résultat et le résultat se voit sur l’enfant ; d’où, le bien être de l’enfant
exprime le bien être de toute la communauté. Un facteur important qui diminue la mortalité
infantile c’est aussi l’éducation de la maman qui comprend pourquoi il faut bien alimenter
l’enfant, le tenir avec plus d’hygiène.

8. Conditions ou exigences du développement

Le développement dépend de nombreuses conditions dont :


- Exigences essentiellement politiques: existence d’un Etat indépendant, démocratique,
accession au pouvoir d’une équipe capable de transformer la croissance économique pour
un développement durable
- Exigences économiques : mobilisation et concentration des infrastructures économiques
- Exigences sociales, psychologiques, institutionnelles, scientifiques…

9. Les agents de développement

- la population
- les ONGD et associations locales, nationales, et internationales
- les élites politiques
- Les partis politiques
- L’administration publique et privée
- Les groupes de pression, les associations de défense du droit de l’homme, la société
civile…
- Les entreprises (d’assurance, banques, caisses d’épargne : institutions financières…)…

10. caractéristiques du développement

- caractéristiques démographiques et sociales


 . l’explosion démographique, persistance du taux de natalité élevée
 . diminution relative des taux de mortalité, faible E.V et la forte natalité
 . sous nutrition et la malnutrition
 . retard sanitaire : situation sanitaire précaire, faible taux d’accès aux soins
 . faible taux d’alphabétisation
- Caractéristiques économiques
 . faible revenu par hab.
 .dépendance économique
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I.2.2. LE SOUS DEVELOPPEMENT

Ce concept de sous-développement fut usité pour la 1ere fois par Harry


TRUMAH
a. Les types de sous-développement

C’est une question économique, socioculturelle, politique et sanitaire, donc un


phénomène global. C’est l’état de mauvaises conditions de vie d’un peuple. Il existe =
- Le s/dépôt culturel lié à la mentalité rétrograde, faible alphabétisme, scolarisation
insuffisante…
Remèdes = une bonne politique d’enseignement et la promotion des centres
d’alphabétisation
- Le s/dépôt économique lié à l’insatisfaction des besoins existentiels humains comme
l’alimentation, …..
Remèdes = accroissement des productions alimentaire équilibré, d’une politique
industrielle et de la production locale
- Le s/développement sociologique lié au mauvais positionnement de bases sociologiques
[pop., territoire, gouvernement…], organisation a influence négative, népotisme,
mauvaise gouvernance, clientélisme…
Remèdes = refus du clientélisme, des liens de parenté comme critères d’engagement,
promotion de la démocratie.

b. Les causes du sous-développement

- La mentalité rétrogradée, càd les antivaleurs, les facteurs politiques, socio-culturels…


- Les phénomènes naturels : les climats, la pauvreté en ressources naturelles, les
conditions socioculturelles, la sous production…
- le retarde développement sur le point de vue de la révolution industrielle par rapport aux
nouveaux pays industrialisés (NPI)
- Blocage de croissance

I.2.3. CROISSANCE ECONOMIQUE


Selon FRANCOIS PERROUX, la croissance économique est une augmentation des
moyens de production (facteurs de production) économique et sociale sans
changement évolutif des structures
. C’est une notion quantitative.
Quand il y a augmentation de la production à CT on parle de l’EXPANSION
ECONOMIQUE, et LA RECESSION ECONOMIQUE EST UNE décroissance ou une
croissance négative des moyens de production.
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La distinction entre la croissance économique et l’expansion économique se situe au


critère de durée.
Le 1er se situe à L.T et le 2nd a C.T.
Les facteurs de croissance économique sont :
-les ressources humaines, naturelles, de capital et technologiques

Les économies des PSD se caractérisent par =

- Des économies pauvres, dominées et dualistes …


Sortes ou types de croissance :

-Croissance extensive : c’est l’augmentation des facteurs de production et de


l’effectivité des travailleurs
-Croissance intensive : c’est l’utilisation efficace et efficiente des facteurs de
production. P.e l’amélioration des conditions de travail du à l’augmentation de
salaire.
- la croissance potentielle
- la croissance de la population
- la croissance de la production
- la croissance économique : c’est l’augmentation des facteurs économiques et
sociaux sans changement des structures.

CHAP. II LES PROBLEMES DU DEVELOPPEMENT : LES FACTEURS DE LA


CROISSANCE ECONOMIQUE ET DU DEVEPELOPPEMENT

1. INTRODUCTION
La croissance économique en pays, région est l’augmentation quantitative de production des
biens matériels et de richesses réalisées dans une période donnée par an.

2. LES FACTEURS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE


Les facteurs de croissance sont :
 Les ressources humaines : qui offrent du travail productif.
L’homme est le poumon de l’économie, Il est artisan de tout processus de croissance
économique et de destinataire finale en fonction de l’accroissement de la dispersion de la
population <densité>
La densité de la pop. = nbre d’hab/superficie en km2
C’est le nombre moyen par km2 donc la densité arithmétique [D.A]
La densité physique = pop. /superficie cultivable
Exemple
Calculez la D.A de la RDC
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Solution
DA = 70.000.000 hab/2.345.000 km2 = 29,85 hab/km2 = environs 30 hab/km2
EXERCICE

KANGARE est un Etat fictif, bâti sur une superficie de 750.000 Km2. La situation
démographique de l’Etat, pour l’année 2018 est la suivante :
Population initiale 9.000.000 d’hab., maternités 750.000 enfants, mort-nés 150.000
enfants, nombre de décès 150.000 personnes, immigres 5.000.000 de personnes, émigres
450.000 personnes.
La densité de la population était de :
a. 9 Hab. /km2 b. 11 Hab. /km2 c. 12 hab/km2 d. 13 hab/km2 e. 14hab/km2

La croissance démographique d’un pays


C’est l’augmentation de la population, l’explosion démographique. C’est l’accroissement
de la population.
Elle est causée par ˸ - la baisse du taux de mortalité
- Et la hausse du taux de natalité
Avantages de l’accroissement de la population ˸
- La population nombreuse et active apporte une grande disponibilité en main d’œuvre
- Elle forme une grande marche de consommation et offre un débouché plus large pour
différents produits.
TAUX D’ACROISSEMENT NATUREL [T.A.N]= TAUX DE NATALITE- TAUX DE
MORTALITE (TAN= TN-TM)
ACCROISSEEMENT NATUREL = NAISSANCE – DECES (AN=N-D)
POPULATION EXISTANTE= [POP.INITIALE (P.I.) +NAISSANC+IMMIGRATION] –
[DECES + EMIGRATION]
EXEMPLE
Calculez la pop. Existante et l’A.N. d’une ville X avec une PI de 3.000.000 hab.,
naissance de 8.000.000 hab, immigrées de 100.000 hab, mortalité de 1.000.000, émigres
de 150.000 hab.
SOLUTION

P.E = [PI+N+I] – [M+E]


= [3.000.000 +8.000.000+100.000] – [1.000.000 +150.000]
=11.100.000 Hab. – 1.150.000 hab = 9.950.000 hab
A.N. = N-D = 8.000.000 hab - 1.000.000 hab = 7.000.000 hab
 Les ressources naturelles : ensemble des biens de culture et d’élevage, forets, eaux,
minerais, l’air et le vent
 Les ressources du capital : routes pots structures ou équipement immobiliers usines et
constructions et mobilières machine, bureaux, véhicule argent etc.
15

 Les ressources technologiques : découvertes et applications de techniques ainsi que des


structures d’administration d’entreprise et de gestion.
Ces 4 facteurs assument l’économie du pays.
On mesure objectivement la croissance acquise par an en totalisant les richesses en une valeur
globale dite PNB qui permet de comparer l’économie de divers pays.
Ceci établit des parités de pouvoir d’achat PPA en des pays des richesses différentes.
AUTRES AGREGATS
1. Le PIB (produit intérieur brut)
Est la somme des VA brutes créées par les unités de production et des facteurs localisés à
l’intérieur des frontières ; l’amortissement du capital immobilier n’y étant intégré dans les
calculs.
PIB = VA Brute Taxes sur V.A Droit et taxe sur importations + droit de douane
2. Le PNB (Produit national brut)
Est la somme de la VA intérieure et extérieure attribuables aux facteurs de production possédés
par les nationaux
PNB=PIB + Revenus du travail et de propriété reçue du reste du monde-revenus versés au reste
du monde
Le développement d’un peuple nécessite une certaine combinaison des facteurs qui sont :
 La nature
 Le travail
 Et le capital

1. LA NATURE
La nature est constitué par l’ensemble des ressources de terre càd du sol et du sous-sol.
Pour ces ressources naturelles on peut citer :
- Les ressources minérales végétales, animales, énergétiques etc.
Elles sont reparties inéquitable ment sur le globe terrestre : certains pays en ont beaucoup
d’autres peu et d’outres presque pas d’où sources des conflits entre les Etats.
Les pays jeunes se heurtent à des difficultés de la nature d’une part
(Ex : Grosse pluie provoquant l’érosion, foret impénétrable …) ils jouissent de facilité de nature
d’autre part à l’occurrence les sous-sols très riches et beaucoup de terres cultivables. En général
ce n’est pas la nature qui est un obstacle au développement mais bien le facteur homme-travail et
le capital pour mettre cette nature en valeur.

2. LE TRAVAIL HUMAIN
1. DEFINITION
Economiquement, le travail est un effort conscient en vue de produire des biens et des services.
C'est la mise en action des facultés de l'homme pour la production des biens économiques.
Le travail implique :
16

 Un effort car le travail exige une peine. Le travail est pénible.


 Une conscience c.à.d. qu'il implique une part d'intelligence
 Un but lucratif : le travail implique une réalisation d'un gain
Le travail est la production d'énergie provenant d'une réalisation (une activité)
Le travail humain se base sur 3 aspects en économie :
L'activité, le chômage et le sous-emploi

2. LES ASPECTS DU TRAVAIL HUMAIN


a. L'activité
Elle suppose:
 L'homme qui réalise un travail rémunéré et fait partie du marché de travail
 L'homme est dit actif s'il s'applique à la production des biens et services.
Est active toute personne qui exerce une activité.
Ex : Une mère qui s'occupe de maison, un enseignant qui donne cours.
D'après le BIT (Bureau International du Travail) la population active est celle qui déclare
exercer ou cherche à exercer une activité professionnelle rémunérée. L'important n'est pas
seulement de travailler mais d'exercer un travail rémunéré.
La population active est donc définie par rapport à la participation à la production en échange
p. e d'un salaire (pour les salariés) ou d'un bénéfice (pour les travailleurs indépendants).
Elle exclut donc les formes d'activités qui ne contribuent pas à la production mesurée par le
PIB : le travail domestique des femmes au foyer, le bricolage, le jardinage mais aussi le travail
au noir rémunéré mais non pris en compte par des statistiques car non déclaré.
P.T = P.A + P.I

Population totale = Population active + Population inactive



= Population active occupée et population active inoccupée (chômeur)
Population active = Personne ayant de l'emploi + celles qui sont à la recherche d'un emploi
c'est-à-dire les salariés, travailleurs indépendants, les aides familiales, personne à emploi partiel
et les chômeurs.
Population non active = Personnes n'ayant pas atteint l'âge de travailler, celles incapables
d'exercer une activité productive (vieux, infirmes incapables) + les personnes sans fonctions
(enfants, élèves, étudiants), les femmes au foyer et les invalides.

Taux d'activité = X 100 = .....%

Exemple : Une population d'un pays est de 9 000 000 habitants, 6 000 000 sont en âge de
travailler, 2 000 000 trouvent l'emploi au bout d'une année et 2 500 000 refusent des emplois
offerts.
1) Calculer la population active
17

2) Calculer le taux d'activité de cette population


3) Calculer le taux de chômage
Solutions
1) Population active = 6.000.000 habitants

2) Taux d'activité = X 100

= * 100 = 66,6%
3) Chômeur = Population active – Population active occupée
= 6.000.000 – 2.000.000 = 4. 000. 000

Taux de chômage = X 100 = 66,6%


Le taux d'activité est influencé par :
-l'âge : Le taux est bas quand la population a beaucoup de jeunes et vieux
Le taux est haut quand la population a beaucoup d’adultes.
-le sexe : le taux est élevé chez les Hommes
-cultures-religion= interdiction des femmes de travailleur.
A cette notion on fait allusion à la productivité qui est le rapport entre l’activité et les productions
réelles càd le travail réalisé et la production fournie.
Productivité= Activité/ Production ou Travail/Production fournie
2. Le chômage
1) Critères
Le BIT donne 3 caractéristiques du chômage qui détermine la définition :
- Etre dépourvu d'emploi
- Etre apte à exercer un travail
- Etre à la recherche d'un emploi lucratif ou rémunéré
Le chômage un état d'une personne désireuse et capable de travailler mais dépourvu d'emploi :
Les demandeurs d'emploi sur le plan économique sont des offreurs du travail, ils vendent leurs
services sur le marché du travail,
Les entreprises qui offrent des emplois constituent la demande de travail,
Offre Demande
TRAVAIL POPULATION ACTIVE Ese
Emploi Ese POPULATION ACTIVE

2. Formes de chômage
Il y a plusieurs formes de chômage
a) Le chômage volontaire
Le salaire étant insuffisant, faible et le travail qui s'effectue dans de mauvaises conditions,
on décide d'arrêter de soi de travailler,
b) Le chômage involontaire
18

On est en cet état de chômage si l'on ne trouve pas à s’employer au salaire touché par ceux qui
ont un emploi,
c) Le chômage technique : Dû au manque d'approvisionnement des fournitures nécessaires à
l'activité d'une entreprise, d'une chaine de production, C'est momentané et à CT,
d) Le chômage frictionnel
Chômage permettant le transit, ce type de chômage permet aux individus de découvrir
l'emploi où ils sont plus productifs et recevront les plus hauts salaires car ils vont préférer là où
c'est plus payant, càd un complètement des individus qui à la recherche d'un emploi mieux
rémunéré quittent leurs emplois. Cela crée un chômage
Il est un état d’oisiveté qui s'explique par le fait que la recherche d'1 emploi n'aboutir pas
toujours spontanément sur le marché ou pour les salariés licenciés à la suite d'1 progrès
technique,
e) Le chômage conjoncturel ou cyclique
Il s'explique par l'insuffisance de la demande,
Les entrepreneurs n'embauchent d'ouvrier supplémentaire puisqu’ils ne peuvent pas vendre plus
du fait de l'insuffisance de la demande lié au mouvement des affaires pendant une période,
f) le chômage saisonnier
Il s'explique par le fait que certaines activités nécessitent une période de repos,
Ex : le travail agricole est de nature saisonnière,
On travaille à certaines périodes et d'autres on ne fait rien,
Remède pour le chômage (en agriculture)
 choix du travail : en période de repos s'occupe d'autres travaux comme construction de
barrage, routes, s'occupe du bétail
 encadrement des travailleurs en élaborant des projets, for mer des animateurs agricoles
 Financement des travaux
19

g) chômage caché ou déguisé


Chômage de ceux qui ont une occupation la faisant vivre sans que cette occupation consiste en
un travail productif => confusion entre travail et occupation
Un travail est une occupation régulière, systématique et productive.
Ex : vendeurs des journaux, les cireurs des souliers
h) Chômage structurel
L’évolution des structures de l'économie (modernisation, changement d'équipement plus
performant) oblige un individu le passage d'un emploi à un autre, le type de formateur est un
chômage dit structurel.
i) Le chômage classique= les entreprises ont toujours le souci de maitriser leur couts en
utilisant moins d'ouvriers (semblable au chômage involontaire).
NB : Milton FRIEDMAN (1974) a considéré comme chômage naturel, les chômages
volontaires, classiques, frictionnels et structurels.
Le taux de chômage (T-C)
T-C=chômeurs/pop active x100
Il est plus élevé :
 pour les femmes que les hommes
 pour les diplômés de bas niveau que ceux de haut niveau
 pour les jeunes demandeurs que pour les demandeurs âgés expérimentés
EX : pop totale= 5000 habs, les enfants 600 et les malades 400habs, pop occupée 3200 hab
Calculez le T-C et la pop active.
Solution
pop totale= 5000 hab
pop inacte= malades + enfants= 400+600= 1000 hab
pop occupée= 3200 hab
pop active (PA)=?
Pop totale PT= pop active+ pop inactive
PT= PA+PI
PA=PT-PI
=5000-1000= 4000
CHOMEURS= pop active-pop occupée
= 4000-3200=800 hab
TC= chômeurs/pop active*100
= 800 hab/4000 hab *100= 20%
Causes du chômage
 croissance régulière de la population active
 les progrès techniques
 taux d'immigration élevé
 les couts trop élevés de travail= usage de peu d'ouvriers pour maximiser les couts
20

LE TRAVAIL HUMAIN : EMPLOI ET CHOMAGE


1. Echelle de l'emploi et le chômage
Population totale

Occupée

Oui Non

oui Recherche de l'emploi non


Pop occupée

Chômage
Pop inact ininactive inactive

Pop active

Population active : personne ayant de l'emploi + celles qui sont à la recherche d'un emploi càd il
faut prendre les salariés, travailleurs indépendants + les aides familiales, personne à emploi
partielle et les chômeurs.
Population non active : personnes n'ayant pas atteint l'âge de travail, celles incapables d'exercer
un acte productif (vieux, enfants et femmes incapables). Aussi les personnes en cours de
formation (enfants, élèves, étudiants), les femmes au foyer et les invalides.
21

CHAP. 3 : MESURE DE L'ENSEMBLE DE L'ACTIVITE ECONOMIQUE ET LES


PRINCIPAUX AGREGATS
Importance de la formation du capital
Dans l'économie moderne, qui ne vise pas la survie de l'homme mais son réel développement
global, il faut relever l'importance du capital dans plusieurs domaines :
 le capital procure à l'homme les moyens de se développer par une production accrue.
 Constituer un capital national permet à la population d'un pays de retire soi-même le
bénéfice des richesses produites et de réduire ou d'éviter leur exploitation par des
puissances capitalistes extérieurs.
 Un circuit de meilleures productions par le capital entraine de nouveaux financements du
développement et une occupation plus lucrative de la population.
 Les relations internationales sont conditionnées de fois par le capital réel de grandes
puissances
 Un développement économique équilibré d'une nation qui protège et accumule son
capital, favorise le développement culturel et protège les valeurs de la démocratie.

1. INTRODUCTION

Il existe certains indicateurs économiques qui conditionnent le développement. Cela s'évalue en


production.
La production d'un pays est mesurée par les agrégats comme le PIB (ce qui est produit dans la
nation) et le PNB (ce qui est produit par la nation).
Est dit intérieur tout agrégat qui résulte des opérations accomplis par n'importe quel agent se
trouvant sur le territoire national.
C'est le fait de territorialité. Tandis que sera qualifié de national tout agrégat résultant des
opérations accomplis par les agents nationaux, il s'agit de la nationalité.
Ces deux donnent une idée du poids économique d'un pays.
2. DEFINITION DE L'AGREGAT
Selon PETIT LAROUSSE, un agrégat est une grandeur synthétique obtenu en combinant divers
postes capacité nationale et caractérisant l'acte économique d'un pays.
Selon RAYMOND BARRE et FEVION F. les agrégats sont des grandeurs qui mesurent le
résultat de l'acte économique de l'ensemble de secteurs intentionnels de la nation.
3. SORTES D'AGREGATS
La production nationale se mesure par le PIB et le PNB
1 PIB : c'est la production dans la nation
C’est la somme des valeurs ajoutées brutes créées par les unités de production et de facteurs
localisés à l'intérieur dans frontières pendant une année.
PIB = ∑VA
VA =production – consommation intermédiaire
PIB chand = ∑ VA des entreprises résidentes + TVA + droit de douanes
Le PIB mesure la production suivant le critère de résidence. Production = création des richesses
22

Exemple
LE PV d'un produit est de 450 000 f les consommations intermédiaires pour produire ont été de
200000f. La TVA est de 10%. Calculer la TVA.
Solution
VA = ?
VA = 450000 + 200000 + TVA
PV d'un produit – cons intermédiaires + TVA
VA = 250000 + TVA
TVA = 10% de 450000 = 45000
VA = 250000 + 45000= 295000FC

2) PNB : c'est la production par la nation.


C'est la somme des VA intérieurs et extérieurs attribuables au facteur de production possédés par
les nationaux.

PNB= PIB + contribution du reste du monde


Contribution du reste du monde = contribution nette de l'étranger (CNE)
CNE = Revenu des facteurs reçus-Revenus des facteurs versés.

PNB=
PNB
PIB=+PIB
Revenu
+ Revenu
net du
nettravail
du travail
et deetlade
propriété
la propriété
vis-à-vis
vis-à-vis
du reste
du reste
du monde
du
monde
PNNet= PNB- consommation du capital fixe

c) LE REVENU NATIONAL
Le revenu national s'évalue par habitant et sert à mesurer le niveau de vie la capacité d'épargner
d'une population.

Rév /hab =
Le revenu par habitant se distingue du revenu national qui représente la somme de tous les
revenus gagnés par les agents économiques (particuliers, E/ses et l'Etat) pendant une période bien
déterminée.
Il mesure la rémunération des facteurs de production et est la principale agrégation de revenu qui
comptabilise les revenus reçus par les agents économiques.
Ainsi,
Revenu NAT= PNB- AMORTISSEMENT-DROIT DE DOUANE-TV

4. Les agents économiques ou les secteurs institutionnels


Les secteurs institutionnels sont :
1. Les ménages (+les E/ses individuelles)
2. Les institutions de crédit ou les E/ses financières
3. Les sociétés non financières
4. Les E/ses d'assurance
23

5. Les administrations publiques


6. Les administrations privées sans but lucratif.
5. Fonctions principales de chaque agent
1. Les ménages a comme fonction principale dans l'économie la consommation des biens et
services.
2. les institutions de crédit financent c.à.d. collecter l'épargne et distribuent des crédits aux
demandeurs.
3. Les sociétés non financières produisent des biens et services marchands.
4. Les entreprises d'assurance transforment les risques individuels en risque collectif.
5. Les administrations publiques effectuent la redistribution des revenus nationaux (cf. impôt)
6. les administrations privées sans but lucratif produisent des services non marchands destinés
aux ménages.

6. Evaluation du développement
Ceci se rapporte à l'IDH qui comporte 3 éléments clés :
- Esperance de vie à la naissance c.à.d. accès aux soins de santé
- Niveaux d'instruction (le taux d'an alphabétisation des adultes, taux de scolarisation à l'E.P,
secondaire et supérieur)
- Revenue par habitant et du pouvoir d'achat.
La longévité, le niveau d'économie et les revenus permettent de calculer la production pour
chaque pays son niveau de revenu de santé et d'économie.
 Indicateurs sociaux
- Indicateurs de santé (la santé est déterminante comme indicateur sociaux). Il faut évaluer
l’espérance de vie, taux de mortalité infantile, nombre de personnes/médecin, taille de ménage,
l’accès à l’eau, aux soins de santé, le taux de couverture vaccinal, taux d’accouchement assise
par les médecins, le personnel médical et les sages-femmes, taux de prévalence de la
malnutrition, taux de mortalité naturelle(nombre de femmes qui meurent pendant la grossesse ou
à l’accouchement sur 1000 naissances vivantes.)
- Indicateurs de l’éducation, liés à l’instruction dans un pays. Les taux de scolarisation, taux
d’analphabétisation (proportion de la population âgée de 15 ans et plus ne sachant ni lire ni
écrire, ni calculer), le nombre d’élèves/enseignants, pourcentage d’enseignantes femmes,
pourcentage de femmes élèves / étudiantes.
-Indicateurs environnementaux : parmi les objectifs du développement il y a le développement
durable qui implique la sauvegarde de l’environnement qui exige l’absence de pollution, une
densité faible de la population, le taux de déforestation annuelle, sauvegarde des aires protégées
(faune et flore)…
24

CHAP. 4. LA CONSOMMATION, L’EPARGNE ET L'INVESTISSEMENT

A. LA CONSOMMATION
1. Définition
La consommation est la satisfaction des besoins économiques. C'est le but final de la
2. Caractères production, de l'échange et de la répartition des biens
.La consommation suppose la destruction des biens.
Ex: faire usage d'un stylo, on consomme ce bien et on le détruit
 toute destruction n’est pas nécessairement une consommation, il faut que la destruction
soit utile
Ex : L’incendie d’un dépôt de braise n’est pas une consommation
 la destruction peut être immédiate (bière, aliment) ou différé (stylo, voiture, vêtements)
Il existe
 la consommation privée faite par les particuliers
 la consommation publique faite par l’Etat
B. L’EPARGNE
1. Définition
L’épargne est la part de revenu qui n’est pas consommée. Ce qui revient à l’homme après
satisfaction de ses besoins
D’après KEYNES, l’épargne a un caractère résiduel c.à.d. qu’avant de calculer l’épargne, il faut
calculer la consommation.
2. Rôle de l’épargne et de la consommation
Il est nécessaire dans une économie d’estimer l’épargne et la consommation car ces deux
constituent les composantes de la demande globale (des biens et services).
La consommation est la satisfaction des besoins qui est réalisée par la destruction d’un bien
économique. Il s’agit dans le processus de production de détruire certains biens (élément de la
nature) pour satisfaire un besoin en offrant des biens sur le marché.
La notion de l’épargne fait allusion au rev/hab qui indique le niveau de vie des habitants par an.
Le rev/hab est difficile à déterminer car:
 il est impossible de connaître le nombre exact d’habitant dans les pays neufs car les
registres d’état civil sont incomplets et les recensements approximatifs.
 il est difficile de calculer la valeur monétaire de revenu des gens qui vivent en régime
d’autosubsistance
 difficulté d’évaluer les revenus des activités informelles.
3. L’épargne en masse
a) la capacité d’épargne
Il reste à croire que les pays neufs ne savent pas épargner car les habitants y gagnant trop
peu ont besoin de tous leurs revenus pour leurs besoins essentiels (physique)
Ceci n’est pas du tout vrai car :
25

 Dans les pays neufs, il y a d’abord des gens riches qui au lieu d’investir, s’attachent aux
dépenses de luxe
 puis il y a la masse assez pauvre qui dépense une grande partie de ses revenus non à des
besoins physiques mais à la célébration des cérémonies de tout genre, remise des
cadeaux, dot, retrait de deuil non productif du point de vue économique une partie de
toutes ces dépenses servirait à être épargnée.

b. La nécessite d’une épargne nationale


Sans épargne nationale, il n’y a pas de développement fondamental possible. L’étranger peut
fournir des capitaux ou dons mais qui ne doivent pas servir des capitaux ou dons d’appoint et
non comme capitaux principaux. C’est la population locale qui doit comprendre la nécessité de
l’épargne par un changement de la structure mentale et accepter de faire les sacrifices nécessaires
pour épargner (sacrifier une consommation immédiate en vue d’une consommation future
supérieure). Sans ce changement de mentalité, l’aide étrangère ne sert à rien car elle sera
gaspillée et détournée.
b) La politique d’épargne
L’Etat peut favoriser l’épargne de plusieurs façons :
- Stimuler l’épargne volontaire
- Développer l’épargne obligatoire : emprunt forcé
- Développer les impôts et par l’inflation contrôlée.
1. Développer l’épargne volontaire de masse
Pour cela l’Etat peut :
- Inciter à l’augmenter la production en développant les infrastructures comme les routes
qui facilitent l’écoulement
- Créer une psychologie d’épargne par la propagande à la télévision ; radio,…
- Contrôler les institutions d’épargne
- Développer et surveiller convenablement les institutions d’épargne pour mériter la
confiance d’épargner.
- Contrôler la consommation en limitant la production des produits de luxe : d’ où
diminution de tentation pour les objets de luxe et l’argent y destine s’augmente à l’épargne.
2. Par l’épargne obligatoire ou forcé
Ex : l’Etat doit prélever 10% du traitement des fonctionnaires et du personnel de cadre en
échange d’action ou obligatoire des sociétés à créer.
Soit l’Etat prélève sur le salaire pour l’épargne publique qui servira au développement des
infrastructures : routes, hôpitaux,…

3. Par l’impôt
Soit l’impôt direct proportionnel ou revenu ou soit impôt indirect sur la fabrication ou
la vente des produits.
Mais l’épargne de masse par l’impôt dans les pays neufs pose des problèmes :
26

- Il est difficile d’atteindre les revenus les plus important car leur origines est
souvent cachée ou illégale (fraude, détournement, avocat=cadeaux en échange des services)
- Par contre il est facile de taxer les revenus ordinaires (traitement, profits industriels)
même si en taxant sur les profits individuels, on découragerait les activités
économiques, considérée comme moteurs de développement.
- Par inflation contrôlée, l’Etat crée la monnaie nouvelle pour financer des travaux
d’infrastructure ; le prix de biens de consommation augmente et comme les gens ne
gagnent pas plus ils sont obligés de consommer moins et épargner quelque chose.

Désavantages de l’inflation
 Compromettre l’épargne volontaire: La population n'économisera plus puisque
l'argent diminue de la valeur
 Elle ébranle l’équilibre de l’économie car elle favorise la spéculation et ruine les
retraites
 Les débruteurs sont favorises au décrument de créanciers
 Elle hausse le prix
 Elle désapprécie la monnaie et son pouvoir d’achat

C. L’INVESTISSEMENT
1. Définition
L’investissement est l’action de placer une somme d’argent donnée dans une
activité rentable
2. But de l’investissement
Ne pas consommer directement mais après un lapse de temps
Il existe deux types d’investissement :
 Investissement national(IN)
 Investissement Etranger IE : ces investissements peuvent être privés ou
publiques
IN concerne l’ensemble des fonds provenant de l’intérieur du pays
IE concerne l’ensemble des fonds en provenance de l’extérieur utilisé dans le
pays pour lui permettre de se développer.
Il est constitué par les achats des actifs fixes.
NB : Investir : c’est une opération consistant à augmenter pour une
entreprise /pays le stock de moyens de production (machine, équipement…) pour
une production future.
Ce sont des dépenses réalisées pour accroitre les actifs fixes nouveaux.
Ce qui rehausse les richesses.
Sources des IE :
1. les multinationales qui sont des institutions qui collaborent et gèrent les
gouvernements
Conditions de leur investissement dans les pays
27

Réduire le taux d’intérêt, ce qui fera appel à beaucoup d’investisseurs étrangers et


la monnaie locale aura une valeur énorme.
2. Emprunts internationaux à L.T, Elles servent aux constructions des routes, des
écoles….
Ils peuvent être soit :
 Bilatéraux : Entre 2 Etats
 Multilatéraux : entre plusieurs Etats par le biais des ONG
Investissement de portefeuille : de fois les Entreprises des PVD sont obligée de vendre des
actions ou obligations dans les pays riches pour avoir des capitaux susceptibles de faire face à
leur besoin de fonctionnement
3. Notion de ‘’ Coefficient du capital ou coefficient de croissance
La notion du coefficient du capital ou coefficient de croissance est le rapport entre le capital et le
revenu annuel qui provient de ce capital.
CC= Capital investi
Revenu
Ex Une menuiserie au K social de 4.000 FC procure annuellement 1.000 FC de revenu en
salaire, profit, dividende, taxe … Calculez le c.c.
Ceci donne 4.000 FC /1.000 FC = 4

Pour le volume des investissements nécessaire pour maintenir le taux de croissance, soit un
pays au c.c. de 4 il faut le double pour le revenu en vue de maintenir l’équilibre ou l’optimum de
la population
[Si le pays veut maintenir le rev/hab au même niveau, le revenu devra augmenter de 2 pourcent.
Ainsi l’épargne devra servir à l’investissement 4 fois plus grande càd 8 pourcent de R.N.
X/2= 8 pourcent]]
3. SORTES DES INVESTISSEMENTS
I. INVESTISSEMENT NATIONAL
C’est l’ensemble des fonds provenant de l’intérieur du pays.

A. INVESTISSEMENT NATIONAL PUBLIC


1. Notions
Les investissements les plus nécessaires au développement sont:
- Les voies de communications, les barrages. Les écoles, les hôpitaux.
Ce sont des investissements d'infrastructures socio-économiques non ou peut rentables et doivent
être pris en charge par l’Etat.
En PVD, l'Etat y accorde peu de pourcentage de son revenu. Pour financer ces investissements
d'infrastructures, l’Etat fait appel :
- A l'épargne nationale: épargne volontaire (emprunt à la caisse d'épargne et émission des fonds
publics) et l'épargne obligatoire.
-A l'épargne étrangère par des emprunts (pour l’investissement productif) ou par des dons (pour
investissements sociaux).
28

2. Orientation des investissements nationaux publics


Il y a plusieurs façons d'orienter les investissements publics, ceci par:
- La croissance équilibrée
- Pôle développement
- Investissements productifs
- La prise en considération des effets induits
- La substitution des importations
a. Croissance équilibrée
C'est l'équilibre dans le développement des différents secteurs et dans le développement de
différentes régions. Cet équilibre assure mieux la complémentarité des demandes.
b. Pôles de développement
Ici on n'éparpille pas les investissements comme ci-haut mais on les concentre dans un lieu jugé
stratégique et capable d'entrainer le développement de région.
Ex. pôle du développement à Kinshasa pour les services administratifs, bancaires et financiers.
- pôle du développement à Lubumbashi pour richesse minières.
c. Investissements d'infrastructure ou investissement productifs.
Soit on crée une bonne infrastructure et les capitaux privés, soit on s'occupe d'abord des
investissements directement productifs qui paieront ensuite l'infrastructure.
d. La prise en considération des effets induits
Chaque investissement a des effets dans 2 directions sur le développent des autres secteurs
économique:
- les effets en amont ou effets d'approvisionnement. exemple: une nouvelle entreprise
textile va augmenter la demande de coton et susciter ainsi la création des nouvelles
plantations.
- les effets en aval ou effets de débouchés. Exemple : L'entreprise textile suscitera aussi
l'implantation des ateliers de confection.
e. Les substitutions des importations: Elle consiste à favoriser la création d'entreprises qui
produisent des biens jusque-là importés.
Avantages
- soulager la balance de payement en diminuant ces importations
- ces entreprises ont déjà leurs débouchés: la demande locale
-ces e/ses permettent parfois de former des cycles complets de transformations de (ex: pour une
entreprise textile, plus d'exporter le coton et d'importer le tissus).

N.B.
 Industrie de consommation (textile, bière, savon) permet une augmentation plus riche
de niveau de vie et le rendement est rapide.
 industrie de produits de base (acier, chimie) à effets induit importants et le
développement est à long terme.
29

B. INVESTISSEMENT NATIONAL PRIVE


1. placements actuels
Dans les pays en développement, la plupart d’habitants recherche malheureusement de
placement non productifs comme ;
- des placements de prestige càd de placement de consommation absolument
improductifs. On prend plusieurs femmes, on songe aux villas, aux grosses voitures…
- investissements spéculatifs càd certains utilisent leurs fonds pour réaliser rapidement de
gros bénéfices en profitant du déséquilibre économique des PVD…Ils investissent dans
le commerce spéculatif –produits qui manquent régulièrement- ou dans les transports –
taxis- ou dans les immeubles pour obtenir de gros loyers. Ces investissements cherchent
uniquement le profit immédiat et ne soutient pas un développement durable =équilibre=
- - placements à l’étranger = les riches des pays neufs préfèrent souvent placer leur
argent ou il rapporte un revenu régulier. Ceci constitue évidemment du point de vue
patriotique un pur scandale puisque ces riches appauvrissent plus leur pays d’un argent
dont il a besoin urgent pour se développer.
2 Les causes de cette dernière situation
- Les possibilités d’investissements productifs sont réduits= une sécurité politique, carence
d’infrastructures –transport-, étroitesse du marché, manque de techniciens, d’esprit
d’initiative. On préfère les carrières politiques, administratives, militaires.
- Le travail de l’entrepreneur ne jouit pas d’un grand prestige social. Il s’enrichit en
travaillant or un vrai riche selon la mentalité est celui qui a surtout des loisirs. De plus, il
doit prévoir à L.T. et ne s’attendre qu’à des profits lointains-ce qui rebute a la plupart des
gens-
3 Les remèdes à cette situation
- Changer la mentalité par une mystique du développement basée sur l’encouragement à
l’investissement
- Taxer lourdement les capitaux non ou mal investis
- Surveiller la sortie des capitaux
- Encourager les sociétés coopératives où l’on peut facilement redéposer de son apport et
dont on se méfierait moins.

II. INVESTISSEMENT ETRANGER


L'investissement étranger est un ensemble de fonds en provenance de l'extérieur utilisé dans le
pays pour lui permettre de se développer.
Il est constitué par l'achat d’actifs fixes
NB: L’investissement Net= Investissement brut - Amortissement
Cet investissement net est l'ensemble de dépenses réalisées pour accroitre les actifs fixes
nouveaux ce qui rechausse les richesses.
30

Ces investissements et ces fonds provenant de l'étranger peuvent être issus des états et là on
parle des investissements étrangers publics et s’ils proviennent de particuliers on parlera des
investissements étrangers privés. Ces fonds constituent des capitaux.

Avantages des capitaux privés


1. LES CAPITAUX PRIVES ETRANGERS
a) Importances des capitaux privés
− Les investissements des PI ont un taux inférieur par rapport à celui de jadis alors que les
besoins des PVD en investissement sont élevés.
– Le montant des capitaux frais que les PI investissent dans les pays neufs est souvent
inférieur à celui de dividendes des intérêts et des profits qu′ils en perçoivent.
− Une bonne partie des investissements faits dans les PVD sont des réinvestissements des
bénéfices.
− Les capitaux privés recherchent des conditions d’investissements les plus rentables alors
que les investissements publics étrangers se font le plus souvent d’après les critères
politiques, de tribalisme, de prestige, etc.
− Une entreprise ne donne pas seulement des profits au propriétaire mais aussi à tout le
personnel, à toute la région et à l’état
− Les sociétés privées sont amenées à réinvestir une bonne partie de leurs bénéfices pour
se développer
− Les capitaux privés sont toujours accompagnés d’expérience de gestion et de
connaissances techniques
− Durant les mauvaises années, les entreprises privées essayent malgré tout de rester en vie
même en subissant des pertes; contrairement au PVD dont les exportations souffrent en
mauvaise période.
b) Inconvénients des capitaux privés
− Les capitaux privés ne cherchent que leur propre profit et se désintéressent au
développement général de leur pays
− les sociétés privées investissent souvent dans les secteurs des MP (cuivre, pétrole etc.)
oriente vers l’exploration or ce secteur a peu d’effets induits; emploi peu de personnel,
ne favorise pas l’industrialisation et le développement du pays.
− Les sociétés privées interviennent souvent dans les problèmes de pays neufs (leur
politique) les techniciens étrangers tentent de se maintenir en freinant la formation des
cadres autochtones.
− Pour contourner ces effets et pour la rentabilité des investissements il faut :
31

LE CODE D′INVESTISSEMENT
La plupart des pays neufs ont élaboré un code d’investissement avec un double but ;
*Attirer les privés étrangers ;
−En garantissant le transfert d’une partie des bénéfices
−En garantissant une indemnisation totale en cas de naturalisation
−en accordant des avantages fiscaux
*Assurer un certain contrôle de ces capitaux
-en réglant les transferts des bénéfices et le montant des impôts
-en ordonnant de suivre les indications u plan du développement (CONSTRUCTION de
logement…)
-en interdisant toute intervention sur le plan politique

2. LES CAPITAUX ETRANGERS PUBLICS

a. Notion
Ces capitaux sont ce que les pays riches donnent sous forme d’aide (dons) aux pays pauvres.
Ces capitaux jouent un rôle plus important que ceux des privés car ils sont investis par
intérêts général du pays. Cependant ils se font le plus souvent d'après les critères de politique,
de tribalisme, de prestige, etc.

b. Formes (ou stratégies d'aide pour le développement) d'aide

Parmi les caractéristiques de PVD il y a les recours aux capitaux étrangers, ceci par les
formes d'aide En d’autres termes on distingue 3 grands types d'aide:
-l'aide bilatérale
-l'aide multilatérale
-l'aide provenant des ONG

1. l'aide bilatérale
Elle est une aide effectuée uniquement entre deux partenaires (pays à pays) Elle s'oppose à l'aide
multilatérale puis passe par les ONGD par les institutions financières internationales comme
BM, FMI
Ces aides ont tendance à diminuer car les PVD les gaspillent plus facilement que les prêts, alors
le pouvoir préfère les prêts aux aides (ce sont des prêts bilatéraux) Elle caractérise surtout les
échanges entre les métropoles et les anciennes colonies
Ex : La Belgique qui accorde les dons à la RDC

2. l'aide multilatérale
Elle se fait par le biais des organismes internationaux ou par des multinationales.
Elle comprend l'ensemble de l'aide des pays développés aux organismes de l'ONU (BIRD, SFI,
AID, etc.) et aux institutions régionales (FED, BID, UE)
32

-BIRD : Banque internationale de reconstruction et de développement ou BM Banque


Mondiale
But : Rassembler les fonds privés et publics pour accorder des prêts aux pays neufs ou
pauvres pour des investissements publics productifs

-SFI : Société financière internationale : filiale de la BIRD


But : fournir des crédits aux sociétés privées pour les investissements rentables quand ces
dernières ont difficile à en trouver autrement

FED : Fonds Européens de Développement : principale institution d'aide du marché commun


aux 50pays africains associés

-BID : Banque internationale de Développement


But : Centraliser l'aide des Etats-Unis au profit des pays d'Amérique

3. l'aide provenant des ONG


Ces aides sont relatives dans les pays du tiers monde à travers les ONG comme
HANDICAPN INTERNATIONAL, OXFAM, SAVE THE CHILDREN, SECOURS CATH,
Caritas, MSF, WORLD VISION, PAM, GTZ, MERLIN, etc. Ces capitaux étrangers publics
se présentent sous 2 formes :
-forme de prêt
-forme de don
Ces formes de prêts et dons sont :
En subvention : financement de l'exécution de projet développement ou de programme soit
par l'équipement soit par la construction

-En personnel : octroi des experts selon les domaines, des coopérants, des conseillers (cf.
des conseillers techniques Belges à notre mairie) spécialistes, etc. envoyés mais rémunérés
soit par leur pays d'origine, soit par un organisme international, soit par le projet dans lequel
il travaille et rarement par le pays employeur

-l'aide sous forme de biens :


Il s'agit des biens d'équipement, matériel de construction Mais la plus connue est l'aide
alimentaire
Elle est urgente ou Permanente
Urgente si elle est octroyée en cas de catastrophe naturelle :
Tremblement des terres, catastrophe climatique, épidémie, inondation, sécheresse …
Permanente si elle s’exerce sous forme de vente à des prix de faveur.
33

B. LES PRINCIPAUX MOTIFS DE L’AIDE PUBLIQUE

Raisons historiques
Les anciennes métropoles veulent maintenir les liens avec certaines colonies pour plusieurs
motifs :
Elles se sentent responsables de la continuation du développement qu’elles ont commencé.
Elles veulent protéger les biens de leur frères au ont investi dans l’ancienne colonie ou qui y
poursuivent le travail.
Raisons humanitaires
Les pays donateurs des prêts, le font par un sens d’humanisme de solidarité, qu’ils ont adopté.
Soit aussi vouloir obtenir le soutien politique du 1/3 monde en les aidants économiquement et
militairement.
Raisons économiques (ou motifs plus égoïstes)
Certaines pays développés cherchent à s’assure de l’approvisionnement en M.P tout débouchés
pour les produits finis.
Dans ce cas on emploi la politique de l’aide liée (qui nous rend dépendants d’eux) : les pays
bénéficiaires remboursent des prêts par les M.P ou utilisent les fonds prêtés pour des achats des
produits et services dans les pays donateurs.
L’aide peut être aussi spécifique c.à.d. destiné à un projet précis.
N.B : Quand un PI aide un pays pauvre fausse conception que cela se fait pour un motif bien
précis. Il y a plusieurs raisons (humanitaires, économique, politique …) et mêlées entre elles à
des doses différentes.

REMEDES POUR AMELIORER L’EFFICACITE DE L’AIDE PUBLIQUE

-Coordination des programmes des différentes aides pour éviter les discordes entre les
techniciens et le gaspillage des fonds par double emploi.
Ex: OCHA
- Prise en charge des programmes. Un programme est un ensemble des projets qui se
complètent (ex : s’occuper dans une région des projets d’eaux, des routes, construction-écoles,)
- Contrôler si l’aide reçue est vraiment utilisée par les PVD pour les projets initialement prévu
et non détourné à d’autres fins.
A moins des cas exceptionnels (sécheresse au Sahara…) l’aide aux PVD au moyen des dons est
un mauvais service rendu : les gens respectent mieux ce qu’ils ont achetés que ce qu’ils ont reçu
gratuitement. De plus ces dons corrompent la mentalité (aliènent) par l’esprit de mendicité
moindre et encouragent l’esprit de moindres efforts.
Contrairement à la croyance de certains, généralement la meilleure aide que les PI peuvent
apportées aux pays pauvres n’est pas l’aide désintéressée .Alors une collaboration durable n’est
possible entre deux parties(Etats) que si chacun y retrouve son intérêts (intérêts
complémentaires). Si non si une partie est lésée, la collaboration boitera et disparaîtra.
34

CHAP 5. L’INTEGRATION DES STRUCTURES ou SECTEUR D’ACTIVITES


ECONOMIQUES.

INTRODUCTION
Il est connu que les facteurs de production sont la nature, l’homme et le capital sans oublier le
travail. Apres l’étude des problèmes au niveau des facteurs de production, comment sont-ils
intégrés dans les économies en développement ?

1. DESEQUILIBRE ENTRE LES 3 SECTEURS


La majorité de la population des PVD est occupée dans le secteur primaire, peu en secondaire,
très peu en tertiaire.
a) Secteur primaire : secteur agricole
En Amérique du nord environ 8% des travailleurs produisent des produits alimentaires en
surabondance et pour exportation. En Afrique centrale près de 88% des travailleurs ne
parviennent pas à nourrir toute la population puisqu’il faut importer des aliments.

Causes

-Faible rendement des terres dus à l’absence d’irrigation, épuisement du sol pragmatique
d’engrais, insectes…
-Faible rendement du travail, rareté du matériel agricole, chômage saisonnier et
conservatisme des agriculteurs.

b) Secteur secondaire (secteur caractéristique du développement dans les PVD) :


secteur industriel
Ce secteur est très faible en PVD

Causes

- Manque de capitaux et de personnel de cadre


- Insuffisance de l’infrastructure et des débouchés
- Les industries existantes sont orientes vers l’exploration et n’ont pas de leviers entre elles
(complémentarité)
c) Secteur tertiaire
Bien que moins important que dans les PI, il est trop important relativement au secteur primaire
peu productif et le secteur secondaire peu développé. Dans les PI, le développement du tertiaire
fait suite au développement économique tandis que dans les PVD il fait suite à une série de
déséquilibre structurel.

Ex :
- Le développement du commerce ne provient pas de l’industrialisation mais de l’inflation,
du gain des objets de luxe et des différences selon les régions.
35

- L’importance des services personnels (domestique, vendeurs,…) est la conséquence du


chômage et de l’existence d’une classe opulente (riche).
- Le développement de la police et de l’armée qui provient de l’insécurité et du gout du
prestige.
Un développement sain du territoire ne peut se concevoir sans développement parallèle du
primaire et du secondaire : le tertiaire est à charge du primaire et du secondaire. Il coute cher et
ne rapporte pas grand-chose directement productif.
Dans les PVD, le malheur est que la jeunesse (pop active) par manque du travail manuel
s’oriente vers les professions du tertiaire, d’où situation de déséquilibre.
- Secteur quaternaire, avec de grandes découvertes, la haute technologie, NTIC

2. LE DUALISME ECONOMIQUE

Les PVD ont une économie dualiste c.à.d. partagée entre un secteur traditionnel et un secteur
moderne. Ce dualisme est délicat car on constate que ces 2 secteurs ne s’intègrent pas bien.
a) Les secteurs traditionnels

Caractéristiques

- Une organisation sociale centrée sur la communauté villageoise


-Les impératifs économiques sont secondaires par apport aux impératifs sociaux et religieux.
Technique de production rudimentaire et uniquement de produits alimentaires

b) Le secteur moderne

Caractéristiques

- Création des centres de production (plantation et mines) en plein milieu traditionnel


- Développement du commerce : centre au tour des ports et nœuds de communication
- Développement des industries de transformation se limitant malheureusement trop à la
production des biens de consommations.
- Développement du secteur public

c) Les relations entre les 2 secteurs

Le secteur traditionnel ne s’est pas adopté au secteur moderne. Au lieu de l’évolution du


traditionnel vers le moderne. On connait une rupture entre les 2. Les villageois ayant connu la vie
moderne par le travail, ils préfèrent rompre avec leur village et rester en ville plutôt que de rentre
dans leurs villages pour transmettre leur expérience du système. Cette rupture a des
conséquences psychosociales en plus desquelles 2 conséquences économiques que voici :
- Le milieu traditionnel est en crise : les éléments dynamiques (actifs) l’abandonnent.
36

- Le milieu moderne souffre du déclin du secteur traditionnel car ce dernier ne produit pas
assez de produits alimentaires. De plus, l’industrie urbaine est condamnée à la stagnation,
si elle peut compter sur le pouvoir d’achat du monde rural.

CHAP. 6. RELATIONS ECONOMIQUES INTERNATIONALES

1. LA DOMINATION ECONOMIQUE
Quand deux unités de puissance se rencontrent, c’est toujours la plus faible qui sera dominée et
exploitée par l’autre et ceci à tous les niveaux.

PROBLEMES REMEDES
a) INDIVIDUS
- En période de pénurie les commerçants -
L’Etat protège les faibles par la
exploitent les acheteurs, les législation fiscale et sociale
transporteurs exploitent l les passagers - L’Etat corrige les inégalités la
législation civile et commerciale
b) ENTREPRISES
- Les grandes sociétés imposent leurs - L’Etat aide les faibles par des subsides
prix aux petits industriels, les firmes et la législation commerciale
exportatrices exploitent les petits - L’Etat combat les forts par une
agriculteurs législation sévère ou par la
nationalisation
c) REGIONS
- La ville s’impose aux villages en - L’Etat favorise les régions délaissées
attirant les personnes qualifiées et en se (octroi de tous crédits, travaux
servant les investissements intéressants d’infrastructures, diminutions
d’impôts)
d) NATIONS
- Les pays développés s’imposent aux - Nécessite d’un organisme supra<-
sous-développés national qui aurait des pouvoirs réels
- A l’époque coloniale, la métropole a pour imposer un droit supra-national
créé toute une organisation - En attendant, les pays en
administrative qui oblige actuellement développement tendent à se grouper
ce pays indépendant de faire appel aux pour protéger leurs intérêts communs
techniciens étrangers de l’ancienne (pays arabes avec le pétrole)
métropole qui de ce fait peuvent
exercer certaines pressions
- Du point de vue économique, le pays
indépendants dépendent aussi souvent
de l’ancienne métropole en matière
37

d’approvisionnement, débouchés,
pièces de rechange, techniciens…
- L’aide publique étrangère est plus
souvent une aide liée soit du point de
vue économique, soit du point de vue
politique.

2. LES CRISES ECONOMIQUES


Au sens large du terme, une crise économique est une rupture périodique d’équilibre entre la
production et la consommation. D’une manière générale, 0n admet que toute évolution comporte
une alternance de périodes relative stabilité ou d’évolution lente et des phases d’accélérations ou
de rupture d’équilibre entre la production et la consommation.

A) cas d'une crise de surproduction: la crise économique de 1929

De 1917 à 1929, les Etats Unis connaissent une expansion économique sans précédent: ils
produisent presque la moitié des articles industriels fabriques dans le monde. Les américains
avaient investi leur argent dans le monde entier. Or des 1929, les prix agricoles baissèrent un peu
partout dans monde et en conséquence les paysans achetaient de moins en moins des produits
industriels. Cependant, les banques donnaient excessivement des crédits pour inciter à la
consommation et la hausse des valeurs boursières était continue.

Le déséquilibre entre l'offre et la demande n'allait donc pas tarder à se manifester. D'un côté, on
avait l'offre représente par des produit industriels et les actions de l'autre côté on avait la
demande représentée par les acheteurs dont les paysans (alors que le pouvoir d'achat baissait de
plus en plus). La mévente des produits agricoles entraina celles des produits industriels car les
acheteurs (paysans) avaient de moins en de revenus. On avait donc une surproduction
industrielle.

Il y eut alors ce déséquilibre économique entre l'offre et la demande. C'est ce phénomène qu'on
qualifia de crise: l'offre était supérieure à la demande. Ce fut une crise de surproduction. La
crise éclata le 24 octobre 1929 à la Bourse de New York. Ce fut « le jeudi noir ». La Bourse
cessa de monter. Toutes les gens se mirent à revendiquer leurs actions, les valeurs industrielles
baissèrent de 32%. Comme les valeurs industrielles baissaient, les acheteurs qui aient pris des
articles à crédit ne pouvaient plus honorer leurs dettes, s'ils ne pouvaient plus payer, les
entreprises commerciales devaient faire faillite et entrainer aussi la faillite des industries. La
faillite des industries entraina celle des banques qui leurs avaient prêté de l'argent.
Et comme les américains avaient investi leur argent dans le monde entier, la crise frappa aussitôt
les industries et les banques des autres pays en passant par l'Europe. La crise des industries
européennes se rependit dans les colonies par le biais des produits agricoles industriels comme
38

le café du Brésil, le caoutchouc de Malaisie, le caoutchouc Ghana, l'arachide du Sénégal etc.

Les conséquences d'une pareille crise sont immédiates: les industries qui ne pouvaient plus
écouter leur producteur se voyaient obliger de réduire considérablement leurs mains d'œuvre. La
plupart même ont dû fermer complètement leurs portes. La crise se traduisit par un chômage
généralisé et par une détérioration de conditions de vie les classes ouvrières et paysannes.

La manifestation la plus grave de la crise fut cependant le chômage. John MAYNARD KEYNES
(1883-1946) est un anglais, son ouvrage essentiel «THEORIE GENERALE DE L'EMPLOI,
DE L'INTERET DE LA MONNAIE » est publié en 1936, pendant la grande crise qui a
débuté en 1929. Parmi les points développés:

- il a constaté que l'économie de marché laissée à elle-même ne permet pas d'assurer


automatiquement le plein emploi de la main-d’œuvre. Il est souvent considéré comme le
fondateur de la macro-économie moderne.
B) La relation centre -périphérie

Il s'agit d'une nouvelle approche du sous-développement: une approche plus juste que le schéma
traditionnel: premier monde, tiers monde « Ecart entre ces deux catégories de pays est tellement
grand qu'ils peuvent apparaître comme appartenant à deux monde différents, deux planètes
différentes: le premier monde et le tiers monde. Le tiers monde est alors compris comme un autre
monde qui n'a pas eu la chance de se développer comme les pays industrialisés (le premier
monde) et qui a donc par apport à eux un retard qu'il doit rattraper le plus vite possible.

Mais avec le nouveau schéma développé par SAMIR AMIN(Egyptien), nous découvrons
maintenant de plus en plus que ces différents mondes ne sont pas des mondes séparés, des
planètes séparées par un grand vide. Au contraire, ces mondes sont reliés entre eux par une
relation qui peut être comparée à la relation entre un centre urbain et sa périphérie campagnarde.
De même qu'une ville ou centre urbain vit de tout ce qui lui est fourni par sa périphérie
campagnarde et ne peut se développer sans elle, de même les pays industrialisés se sont enrichis
grâce au tiers-monde.

La relation entre ces deux catégories de pays, est de plusieurs ordres : commercial,
investissement, transfert de technologie, assistance technique. Elle est caractérisée par une
domination et une dépendance (aide liée). La périphérie constitue un réservoir des matières
premières cédées à l'état brut et à bas prix et un déversoir pour le produit manufacturé et
surfacturé de l'industrie du centre. Le capitalisme financier ou le commerce de l'argent entre les
pays du centre et de la périphérie s'effectue principalement par les institutions de BRETTON
WOODS (FMI, BIRD) dans le cadre de l'ordre économique mondial ou international.
3. LE COMMERCE EXTERIEUR
39

Il y a eu pour les pays en développements deux grandes périodes de 1900 à 1950 balance
commerciale favorable car les exportations vers les pays développés étaient très
importants de 1950 jusqu’ aujourd’hui balance commerciale en déficit car :
- Ralentissement relatif des exportations les crises de l’indépendance s’annoncent
- Augmentation rapide des importations biens de consommation de prix et d’équipement

LES TERMES DE L’ECHANGE =INDICE DU PRIX DES EXPORTATONS X100


INDICE DU PRIX DES IMPORTATIONS
On parlera de détérioration si les termes de l’échange sont inférieurs à 100 et
d’amélioration si le rapport est supérieur à 100.
Remarque
Si on ne peut rien, la détérioration des termes de l’échange les chiffres doivent être
maniés avec prudence car les termes de l’échange ne tiennent pas compte de l’évolution
technologique (un tracteur de 1960 n’est pas capable a un tracteur de 1980).

Causes de la détérioration

- La forte concurrence entre les producteurs dû à des surproductions (cause économique,


évolution technique entrainent l’apparition des substances et ou une diminution de la
quantité de matière première nécessaires à la fabrication d’un produit apparition de
nouveaux producteur
- Les hausses de productivité ne se répercutant pas sur les salaires (concurrence et main
d’œuvre peu organisée)
- L’apparition des bénéfices au stade de transformation (c’est –à-dire dans les pays
industrialisés) dans les sociétés multinationales afin d’éviter les problèmes de
rapatriement des bénéfices.
- La spéculation des pays sous équipés dans les productions de faible valeur ajoutée
- Pour obtenir une même quantité des produits finis ces pays en développement doivent
augmenter leurs exportations au fil des années
Il faut savoir que le commerce international les caractérise par un rapport de deux blocs
inégaux, les pays industriels au nord et les pays en développement au sud.
Dans ce rapport les pays industriels du nord sont beaucoup plus forts que les pays en
développement et c’est à ce premier que profite ce commerce.

1. LES PROBLEMES

A. La dépendance de l’économie envers le commerce extérieur.


Les économies des pays en développement dépendent trop du commerce extérieur c’est à dire de
leurs exportateurs. Une crise dans les exportations est donc fatale aux pays en développement les
entreprises n’auraient pratiquement plus rien à faire plus de devise pour importer de même plus
de recettes douaniers et autre pour l’état.
40

B. la spécialisation en un seul produit :


Les pays en développement sont souvent spécialistes dans la production et l’exportation d’un
seul produit au Brésil, 60% des exportations du café, Cuba 80% par le sucre. Ceci rend ces pays
trop dépendants d’un seul produit. Une mauvaise récolte ou une baisse des prix mondiaux peut
jeter les pays dans la crise et la misère.
C. l'exportation centrée surtout sur un seul pays (en général l'ancienne métropole).
Ceci le rend de nouveau fort dépendant de la métropole tandis que cette dernière n'est pas
dépendante de l'ancienne colonie car elle a bien d'autres fournisseurs.
Ex: l'exportation Belge vers la RDC représentent les importations issues de la Belgique.
On importe du pays plus qu'on y exporte.
D. L'instabilité des prix des matières provient de l'instabilité de l'offre:
Si bonne récolte: prix diminue, mauvaise récolte: prix augmente.
1. REMEDES
a) Industrialisation
Les pays neufs doivent essayer d'établir des cycles complets de production. Créer une industrie
légère par l'import substitution. Ensuite, développer l'industrie des biens d'approvisionnement:
biens de production et même d'industrie lourde qui transformerait les matières habituellement
exportées par les pays.
b) La diversification de la production
Le Sénégal en plus des arachides devrait essayer de produire aussi le café, le cacao, les bananes,
cotons, etc. certains se demandent cependant s'il ne vaut pas mieux laisser ces petits pays dans la
spécialisation d'un seul produit (vu les avantages de toute spécialisation, mais alors d'intégrer ces
petits pays dans un ensemble économique plus grand. Ainsi, chaque pays pourrait être soutenu
par les autres pays en crise de son produit.

c) Réorientation des exportations


Il faut essayer de multiplier le nombre de partenaires pour l'exportation. La conférence d'Alger
essaya d'augmenter les échanges avec les pays communistes et des pays en développement entre
eux. Elle demanda le remplacement de l'aide liée par une coopération internationale et souhaita
l'abolition des préférences commerciales accordés par les pays développés à quelques protégés
(comme le marché commun et les 18pays africains associés).

d) La stabilité des prix des matières premières


Les pays en développement insistent pour obtenir des prix stables et rémunérations.

a) MOYENS POUR OBTENIR DES PRIX STABLES


- Des contacts à long terme avec les pays développés qui règlent le prix et la quantité. Mais les
pays riches hésitent à faire les frais de la variation de la demande.
- Une offre internationale devrait organiser des stocks régulateurs. Acheter et stocker quand les
prix diminuent et vendre et liquider quand les prix augmentent. L'idée est bonne mais qui
s'assurera du préfinancement qui va fixer les prix limites et quelle sera la quantité maximum du
41

stock? Qui va forcer les pays producteurs à limiter la production quand le stock aura atteint son
maximum?
-fixer les quotas d’exportation à distribuer entre les pays producteur. Bref : limiter l’offre des
matières premières pour maintenir un prix intéressant.

b. MOYENS POUR OBTENIR DES PRIX REMUNERATEURS.

- fixer des quotas d’exportation, la limitation de l’offre des produits maintient les prix.
- supprimer les subsides aux agriculteurs et sociétés minières des pays développés et laisser
le marché aux pays en développement ;
- Pour les produits à demande inélastique : partager les recettes des droits d’entrée entre les
pays importateurs et les pays exportateur (il ne sert à rien ici de supprimer les ports d'entrée
car cela n’augmente pas la demande.) il vaut mieux se partager les droits d'entrée.

4. UN PROCESSUS D'EVOLUTION SOCIO-ECONOMIQUE.

-Pas d’évolution si l’ordre n'est pas ressenti comme imparfait :


-Nécessite de définir un ou des objectifs. Généralement objectif défini : amélioration des
conditions de vie (développement économique) ;
-Désir de modification dans plusieurs secteurs de la vie d’une société (développement socio-
économiques) par exemple ;
-Désir de dominer le milieu plutôt que subir ;
-Désir de transformer la nature et d’améliorer la situation plutôt que de s’adapter à la nature ;
-Souhait de vivre en fonction de l’avenir plutôt qu'en fonction du passé ;
-Séparation de la vie économique et de la vie familiale sous peine de rester dans l’impasse, le
développement à une composante culturelle en imposant des changements de comportements,
une transformation des mentalités.

5. UN PROCESSUS D’EVALUATION SOCIO-ECONOMIQUE VERS DES


VIES DIFFERENTS DE CEUX QUI EXISTAIENT ANTERIEUREMENT.

Les changements sociaux, politique, économique, éducatif...modifient le mode de vie .Ces


modification :

-ne doivent pas être une copie des modes de vie occidentaux ou des démocraties populaire ;
-doivent être originaux, c’est-à-dire tenir compte des ressources, des motivations et des
institutions du pays.
42

L’objectif à atteindre est bun développement enraciné dans la société, dans


son passé et dans ses particularités, un développement visant à restructurer la société et à
corriger les effets de domination extérieur. Il y a développement lorsque des sociétés brisant les
liens de dépendance et se restructurent. Ces développement sera endogène c’est-à-dire né dans le
pays et du ascendant c’est-à-dire émanant de la base qui prend son destin en main.

6. FORTE DEPENDANCE A L' EGARD D’UN PETIT NOMBRE DE PRODUITS.

Dépendant parfois de deux ou trois produits, la balance des paiements est


très rapidement déséquilibrée par des fluctuations de volume et de prix aux réalités climatiques,
aux calamités naturelles et aux mouvements spéculatifs.
Ces variations et bouleversent les projets d’équipement, ce qui accentue considérablement la
faiblesse et la dépendance économique de ces pays.

7. DES ECONOMIES DOMINEES

Le rapport de forces les pays endettés et le système bancaire international est


défavorable aux pays en voie de développement. Les pays endettés en face d'eux un groupe
puissant constitué par les plus grandes banques du monde. Et si le pays débiteur se déclare en
défaut de paiement, c’est tout le système bancaire mondial qu’il aura contre lui. Le minimum de
crédit commercial à court terme pourrait même lui être refusé. La pression exercée contre un
pays refusant d’honnerer ses dettes peuvent prendre également la forme de menaces :

-saisie des biens de cet Etat à l’extérieur: avions, bateaux, blocage des compte bancaire de ses
ressortissants à l’extérieur ;
-établissement d’une liste de produits essentiels à l’économie du pays qui pourraient devenir
indispensable pour le pays débiteur;

8. L'IMPACT DES FIRMES MULTINATIONALES SUR LE TIERS-MONDE

a) Objectif des firmes multinationales.

Les investissements des firmes multinationales ont pour objectifs :

- s’assurer d’un approvisionnement régulier en matières.


- élargir leur marché vers les pays sous-développés par les implantations destinées à contourner
les barrières douanière dressées pour protéger les industries naissantes;
- produit avec un certain décalage dans le temps, des biens que la concurrence au niveau de la
différentiation et de l’innovation, ne permet plus d’écouter sur les marchés des pays
industrialisés;
43

- diminuer les coûts de production grâce aux bas niveaux des salaires dans les pays sous-
développés.

b) conséquence des investissements des firmes multinationales.

Les stratégies mises au point par les firmes multinationales sont-elles compatibles avec les
objectifs du développement du tiers-monde parmi les apports pouvant être positifs, citons:
-la possibilité d'un transfert de technologie;
-le moyen constitue ou développe un secteur industriel;
-la création d’emplois et la formation d’une main d’œuvre industrielle;
- un stimulant à la croissance économique par la distribution de revenu et par des commandes
aux entreprises locales;

Les conséquences pouvant être négative sont :

-la création dans certains cas d’une domination économique et politique pouvant entraîner un
blocage des structures économiques ;
-des allocations de ressources et une redistribution des revenus monétaire vers des besoins non
prioritaire ;
-une perte de l’identité culturelle et des systèmes de la société d’accueil.

c)NECESSITE D'UN CADRE NORMATIF

Certains pays telle que la COREE DU SUD ont cependant su crée un cadre normatif permettant
d'intégrer et de contrôler l'expansion de firmes multinationales en :
Offrant plus d’avantages aux associations faisant appel à des firmes nationales qu’aux filiales à
majorité étrangère,
-intégrant l'activité naturelle nouvelle dans un processus d'industrialisation basé sur le
développement des industries situé en amont
-Concentrant les multinationales dans les branches exportatrices nationales pourront utiliser
selon les ressources additionnelles que les entreprises nationals pourront utiliser selon les
orientations prises.
44

CHAP.7 LES FACTEURS DE DEVELOPPEMENT: RESSOURCES,


MOTIVATIONS ET INSTITUTIONS

1. RESSOURCES

A .L'EVALUATION DES RESSOURCES EXIGE DE :

-dresser un inventaire des richesses minières, forestières, pédologiques, études de sols, leurs
caractéristiques chimiques, physiques, hydraulique relatif à l'eau :
-tenir compte de la population et des divers aspects delà population,

B. LES TYPES DES RESSOURCES


-les ressources humaines
Les ressources humaines sont déterminants dans la mise en valeur et dans l'amélioration des
ressources naturelles, l’avenir d'une région, d’un pays dépend surtout de l'importance de la
population, du niveau de là l'encadrement de hommes, mais aussi de leur motivation

L'HOMME EST LE FONDEMENT DU DEVELOPPEMENT

Faute de prendre en considération la dimension humaine de nombreux projet du développement


ont échoué faiblesse du management .projet impossible d'en haut sans intéressement des
bénéficiaire qui pourtant qui pourtant sont souvent sous utilisée. L'alimentation et la
démographie passent par elles.
-Les ressources naturelles exceptionnelles qui peuvent être mise en valeur quelque soient les
conditions locales exemples les gisement d cuivre du SHABA qui furent mis en exploitation
malgré l'absence d'industrie consommatrice locale ,
-La nécessité de déplacer la main d’œuvre, de réer de sources de ravitaillement, de construire
des voies de communication.

-LES RESSOURCES NATURELLES NON EXCEPTIONNELLES

Sa mise en valeur est fortement dépendante des conditions dépendante de conditions locales
-.Parmi les conditions locales, citons :
-La présence d'un marché
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Exemple: le gaz méthane du lac Kivu: l'absence des grosses concentrations urbaines, d’industrie,
ont retardé son exploitation.
- La foret de la cuvette centrale : faute d’un marché local
-L'état de la technologie
- l'encadrement

2. LA MOTIVATION

Des ressources naturelles, un capital important ou une main d'œuvre qualifiée n'entrainent pas
nécessairement d'une région, d'un pays. La conversion du capital, des ressources naturelles et de
la main d'œuvre en revenues nécessite :
Une prise de conscience.
Seul le sentiment d'avoir des progrès à accomplir peut entrainer des changements qui
amplifieront les besoins. Au fur et à mesure que des progrès auront été réalisés, le souci
déficience apparaîtra dans l'organisation de la société car les besoin augmentent plus vite que les
moyens.
Un changement des mentalités, des habitudes sociales.
L’équipement, les progrès techniques, les décisions prises au niveau national ou international ne
constituent qu'une composante du développement. Il est également nécessaire d'instaurer dans le
domaine économique et professionnel, les valeurs de compétence et d'efficacité.
À titre d'exemple, les relations d'ordre affectif (engagement ou licenciement suivant les critères
tribaux, personnel ou familiaux) ou les relations affectées d'un coefficient symbolique (prestige
et pouvoir prenante pas sur les responsabilités d'une fonction) prétendent trop souvent les
relations fonctionnelles, c'est-à-dire celles ayant au travail, les relations entre patrons et employés
subalternes se transforment, trop fréquemment en rapport de subordination personnelle.

3. LES INSTITITIONS

Le développement est également souvent entravé par des obstacles institutionnels.


A titre d'exemple : l'instabilité politique
De nombreux pays souffrent de l'absence de stabilité politique ayant pour effet un manque de
continuité et de rigueur dans l'application du plan de développement, une imprécision dans les
options politiques, une incapacité à faire accepter une remise en cause d'anciens comportement et
d'anciennes passivités ou solidarités.

L'enseignement inadapté aux réalités économiques

L'école ne prépare pas à la vie quotidienne, au travail et à l'action dans la société. L'action
éducative est une œuvre à long terme devant se baser sur des perspectives économiques de dix ou
quinze ans afin de disposer en temps voulu, des cadres et du personnel qualifié à tous les niveaux
de qualification.
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Une telle action implique une planification. La formation technique et une large ouverture
d'esprit sont des atouts maitres pour les mutations économiques.

-La famille
Les processions familiales jouent souvent un rôle démotivant.

CHAP.8. LA MONDIALISATION

1. ORIGINE

Le terme étatique se présente, du point de vue économique, comme une zone régie par le
principe d’exclusivisme. A partir de ce principe, l’on peut être tenté de conclure que l’Etat et
c’est ce que l’on suppose, peut s’enfermer derrière des barrières douanières. Mais, la réalité
actuelle est tout autre.
En effet, l’espace étatique peut échapper à l’exclusive de l’Etat du point de vue de sa règlement
économique, en vertu des dispositions conventionnelles particulières, et ce, en fonction des
besoins des diverses collectivités humaines qui composent les Etats.
L’une des manifestations de cette < violation >des frontières est tout naturellement la liberté (de
commerce) qui repose sur une base volontaire et procède en principe de la réciprocité. C’est la
formule dite de libre-échange. Une zone libre-échange englobe ainsi des territoires de
plusieurs Etats qui, dans leurs rapports abandonnent toute protection douanière (CEE,
CADEAO, SADEC, CEPGL, etc.). D’où la question que l’on peut se poser est de savoir s’il
peut exister une liberté de jouant entre un grand nombre d’Etats et à la limite entre tous les
Etats du monde. La réponse parait être positive car déjà après la première guerre mondiale, le
rétablissement de la liberté commerciale parrainait comme un idéal vers lequel tendaient tous
les efforts. C’est ainsi que ce besoin de libéralisation du commerce a conduit à la création
d’institutions ou organismes (comme le GATT devenu l’OMC) pour réguler le commerce
international au niveau mondial. C’est justement dans ce cadre que se situe la mondialisation
qui peut être comprise, de ce point de vue (économique) comme une forme évoluée du
commerce international.
2. DEFINITION

La mondialisation est un phénomène récent qui peut être considérée comme une nouvelle étape
du stade de production. Il est le fruit de la très forte expansion internationale des rapports de
production capitaliste (recherche de profit) qui se fondent sur l’interconnexion entre les nations
surtout dans les domaines commerciaux et financiers.

Le terme « globalisation » l’équivalent anglo-saxon de « mondialisation » est né dans les


business schools américaines et a revêtu le sens de processus dont le propre est d’être
« global » dans la perspective d’un agent économique.
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Un homme d’affaires d’un des plus grands groupes européens a expliqué que la « globalisation »
représentait la liberté pour son groupe de d’implanter où il veut, le temps qu’il veut, pour
produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le
moins de contraintes possible en matière de droit du travail et de conventions sociales.

Le terme « globalisation » est par filiation française l’équivalent d’internationalisation ou


pour signifier à peu près mondialisation.

En fait, le principe fondamental de la mondialisation, c’est que chacun (Etat) puisse offrir (livre)
sa production au reste du monde sans restriction. En effet , les défenseurs de cette théorie
soutiennent que des liens doivent se tisser entre toutes les nations , que des échanges doivent
s’effectuer entre tous les peuples car la planète na qu’ seul avenir , un avenir global qui concerne
chaque individu ainsi que les humains comme société . Ils affirment que cela est une exigence
de notre temps. Pour eux, la mondialisation est une façon d’organiser le monde pour atteindre
cet objectif.

Ainsi, l’on peut constater comment, dans le domaine de l’information, l’internet apparaît
comme un précieux support de la mondialisation et les exemples sont légions

3. LES AVANTAGES DE LA MONDIALISATION.

- Forte influence sur le commerce international : les tendances poussées à l’ouverture et à la


libéralisation commerciale ont stimule les volumes des transactions commerciales
internationales qui représentent une proportion de plus en plus grande du PIB mondial, facteur
fondamental de la croissance économique.
- La mondialisation a intensifie les courants d’ide grâce à une forte concurrence. Cette dernière
favorise les investissements étrangers, bref le développement durable.
- La mondialisation favorise le rapprochement des nations à travers des courants d’échange et
entraine ainsi l’éclosion de l’activité économique.
- La mondialisation permet de révolutionner l’organisation, les formes et le contrôle de la qualité
de la production, l’éducation, la culture ainsi que d’autres domaines de la vie des individus et
des nations

4. DESAVANTAGES

Malgré les tentatives de partisans de la mondialisation à proclamer ses bienfaits sur les
individus et sur les nations, des résultats tangibles indiquent qu’elle tend à accentuer les
clivages, la marginalisation et les exclusions entre pays industrialisés et pays pauvres.
En effet, la concurrence commerciale dans le cadre du système actuel a conduit à une
architecture d’un monde économique impliquant des gagnants et des perdants plutôt qua un
enrichissement mutuel et réciproque.
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En considérant par exemple les biens manufacturés, il s’agit d’un domaine dans lequel les pays
industrialisés partent favoris, ce qui porte préjudice aux nombreux pays en développement. Bref,
la mondialisation est comparable à un jeu qui n’est pas équilibré car c’est un système conçu
comme si toutes parties contractantes étaient sur le même pied d’égalité sur le plan économique.

C’est pourquoi, la mondialisation, telle qu’elle se déroule actuellement :

- accroit la pauvreté dans les pays du tiers monde,


- favorise les trois principaux pôles (Amérique du nord, Europe occidentale, japon) aux plans
économiques, financier, industriel...
Dérégule les marches financières à travers les institutions financières comme la FMI et la BM au
profit des principales puissances.
Ainsi, la mondialisation, tout en étant porteuse de potentialités grâce à l’ouverture des marchés,
le contexte politique et économique dans lequel elle évolue semble en avoir fait des instrument
utilise par les principaux centres de pouvoir mondial en vue d’asseoir un ordre international taille
a la mesure de leurs intérêts. Dou faudrait-il reconsidérer une série de mythes que ces cercles de
pouvoir et leurs idéologies ont mis a mode en présentant la mondialisation comme un
phénomène lourd de chance pour tous et trouver plutôt une solution de remplacement dont les
traits saillants seraient la justice et le développement.

5. Une alternative à la mondialisation actuelle

Elle devrait partir des besoins prioritaires:


1°Au niveau du tiers monde:
a) dispenser les soins médicaux élémentaires à tous, vacciner tous les enfants, éliminer la
malnutrition de la faim,...
b) garantir l’accès universel à l’eau potable
c) dispenser la formation et l’éducation
2° Au niveau de l’ensemble de la planète:
a) garantir un emploi pour tous
b) garantir l’accès individuel et collectif à la terre ainsi que les moyens de la mettre en valeur
(Crédits avantageux, infrastructures, moyen de communication,...)
c) émancipation des femmes en vue de leur participation effective à la vie économique, sociale
et politique
d) annulation immédiate et inconditionnelle de l’ensemble de la dette du tiers monde.

La grande question qui se pose est de savoir qui doit mettre ces mesures en œuvre,
Selon Eric Toussaint, ce n’est pas le FMI ou la BM, le G7 ou encore moins les multinationales.
Cela ne pourra être possible que par des formes à inventer en intégrant les leçons du passe. Il
propose en lieu et place des institutions de Bretton Woods que l’humanité se dote d’autres
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institutions au sein desquelles ce ne serait plus le poids du PNB ou la force militaire d’un pays
ne serait plus le plus détériorant pour une prise de décision.

En effet, des voix élèvent et des réseaux internationaux pointent l’ennemi comme étant le G7 et
les institutions de BRETTON WOODS , une minorité de décideurs qui s’acharne à exproprier
la personne humaine de ses droits fondamentaux pour la réduire à une ressource des formes
idéologiques comme la mondialisation telle quelle se déroule aujourd’hui, une nouvelle forme
de coopération et de solidarité entre toutes les nations s’impose.

CHAP. 9. ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

1. DEFINITION DES CONCEPTS

a. ENVIRONEMENT
C’est l’ensemble d’organismes vivants (biosphère) et non vivants.
C’est encore l’ensemble des écosystèmes. Ex. le lac ayant des espèces vivantes (poissons) et non
vivants (l’eau), les montagnes…
Ici les écosystèmes comprennent les biocénoses et les biotopes.
b. DEVELOPPEMENT DURABLE
- C’est le développement qui répond aux dessins du présent sans compromettre les
capacités des générations futures de répondre aux leurs.
- C’est le développement susceptible de durer ou d’être soutenable
Le D.D a une vision à L.T. Qui prend en compte le caractère indiss0ciable des
dimensions environnementales, sociales et économiques des activités de développement.
Le D.D, du concept anglais, SUBSTAINABLE, càd soutenable.
Donc le développement soutenable càd que notre environnement peut supporter a LT.
Le D.D vise à favoriser un état d’harmonie entre l’humanité et la nature.

 BIODIVERSITE
C’est la diversité biologique du monde vivant à tous les niveaux : diversités
d’écosystèmes, des espèces, des populations…

 CONSERVATION
C’est la protection et la gestion continues des ressources naturelles selon des principes
qui maximisent les avantages socio-économiques et minimisent les impacts sur
l’environnement à L.T.

 ECOSYSTEME
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C’est un système fonctionnel forme par une biocénose ou communauté intégrée à son
environnement abiotique. Il comprend le biocénose et biotope.
 BIOCENOSE, C’est une Communauté vivante : végétale, animale, fongique.
C’est un ensemble des populations d’espèces différentes vivant
dans un endroit détermine, dans des conditions du milieu déterminées, a une
époque bien précise

 BIOTOPE, C’est milieu de support càd les facteurs externes influençant le


développement de biocénose.
 BIOSPHERE, C’est l’ensemble des écosystèmes naturels développés au sein des mers, océans,
lacs ou les surfaces de terre (continent)
 NOOSPHERE, C’est le résultat de la transformation de la biosphère par
l’intelligence humaine.
2.. LES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
Si les écosystèmes sont en équilibre, le développement socio-économique d’un
pays en dépend. Contrairement les effets négatifs sur les ressources inépuisables –air, eau et
ressources renouvelables et conservables eau, sol, végétation, faune et les ressources non
renouvelables càd les ressources minérales, les combustibles, les métaux et non métaux, et
causent plusieurs problèmes comme :

a. LES POLLUTIONS
Il existe plusieurs formes de pollutions
- les pollutions terrestres
- les pollutions aériennes ou atmosphériques
1. POLLUTIONS TERRESTRES
 POLLUTIONS PHYSIQUES
- Radiations nucléaires (rayonnement radioactifs et nucléaires)
- Caléfaction ou pollution thermique (de la chaleur, fumée due aux raffinages du pétrole…)
- bruits et vibrations à basse fréquence (infrasons)
- pollution du sol par l’agriculture moderne où l’on utilise les fertilisants chimiques, les
pesticides
- Pollutions des eaux par des déchets injures dans les océans, fleuves, lacs ; rejets des égouts
urbains, industriels, alimentaires (abattoirs, laiteries. Fromageries, sucreries) avec comme
conséquences les maladies, impact graves sur les écosystèmes aquatiques et l’homme. ;
Pollutions chimiques d’eau par les décharges industrielles.
 POLLUTIONS CHIMIQUES
- Dérives gazeux du Carbonne et les hydrocarbures liquides ou détersifs
- matériels plastiques
- pesticides et autres composés organiques de synthèse
- dérives du souffre, de l’Azote
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- minéraux l’ours, matériels organiques fermentes ides


 POLLUTIONS BIOLOGIQUES
- Contaminations microbiologiques des substances inhalées et ingérées (bactéries et virus)
- modifications des biocénoses par introductions des espèces animales et végétales
- Nuisances esthétiques
- Dégradations des paysages et des sites par urbanisations sauvage ou un aménagement mal
conçu
- Implantations des industries dans les biotopes vierges ou peu modifies par l’homme.
2. POLLUTIONS AERIENNES
Détruisent la nature, l’agriculture (culture, foret, élevage, sante publique : maladies comme
bronchite, asthme, cancer des poumons…)

b. CAUSES DE LA DESTRUCTION DE L’ENVIRONNEMENT (Faune et Flore)


- Urbanisation, Agriculture, Pâturage
- Activités humaines, recherche de fourrure pour l’ornement, chasse, récolte malsaine…
- La production de l’énergie qui est la principale cause de la pollution
- Promiscuité favorisant la prolifération directe de certains microorganismes (IST, maladies
infectieuses)

Ces causes ont des graves conséquences comme


C. LES EFFETS DE SERRE
C’est un phénomène du a la destruction méchante de l ; environnement par l’homme.
C’est une partie du rayonnement infrarouge émis par
A terre vers l’atmosphère terrestre piégées par le gaz dits EFFETS DE SERRE qui augmente la
température de la basse atmosphérique ou troposphère.
Le gaz à effet de serre c’est la vapeur d’eau et une infinie partie est d’origine humide.
 CAUSES DE LA DESTRUCTION
Déforestation. D’où augmentation du CO2 dans l’atmosphère.
 CONSEQUENCES DU RECHAUEMENT CLIMATIQUE
Sur l’environnement
-Rareté des précipitations et baisse du niveau de la mer

 CONSEQUENCES DE L’HOMME SUR L’ENVIRONEMENT


- Bouleversement climatique : inondations, érosions, incendies des forets, sécheresse,
acidification des océans
- Changements mondiaux : changements d’affectation des sols (déboisement, barrages…) càd la
surexploitation des ressources.
- Le déséquilibre naturel et disparition animales et végétales
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 CONSEQUENCES NEATIVES POUR L’HUMANITE


- Baisse du rendement agricole
- Baisse des ressources d’eau en région sèche càd baisse des débits des sources d’eau
- augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes: pluies torrentielles, tempêtes,
sécheresses
- feu de brousse
- l’extension des zones infectées par les maladies comme cholera, paludisme
- risque d’inondations accrues, élévation du niveau de la mer, modification du climat…
- forte consommation de l’énergie à des fins de climatisation
- réduction du rendement

 CONSEQUENCES POSITIVE
- faible mortalité estivale plus élevée
- une augmentation des ressources en eau
- augmentation de rendement agricole dans certaines régions a altitudes moyennes.

 Conséquences de la pollution sonore

- les pathologies physiques et psychologiques


- Troubles cardio-vasculaires
- cauchemars, maux de tête, anorexie, mauvaise humeur
- accident de travail
- perte des journées des travaux

N.B POLLUTIONS MICROBIOLOGIQUES DES ALIMENTS


- Causes d’infections alimentaires
 Contact avec les milieux (œufs, légumes…)
 Par manipulation. Aux mains sales, locaux infectes, instruments souilles, récipients non
stérilisés, mauvais emballage, mauvaise condition de transport et de conservation.
 Dans les conditions, de températures favorisant la prolifération des germes
 La nature des aliments intervenant aussi suivant que sa composition favorise telle ou
telle bactéries. EX. Salmonella pour le lait
Solutions
 Séchage, chauffage, stérilisation, utilisation des produits chimiques et bien emballés.

En CONCLUSION, une bonne gestion de l’environnement est fonction d’un bon développent du
pays car les facteurs du développent sont les composantes de l’enivrement.
Il faut une bonne symbiose et une bonne synergie entre L’ENMVIONNEMNT - L’HOMME ET LE
DEVELOPPEMENT. Et donc les ressources des planètes dont l’eau, l’air, les énergies fossiles
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(pétrole, gaz naturel, charbon), les autres énergies renouvelables, les éléments minéraux, la
biodiversité, constituant les écosystèmes, mis en profit, provoquent le VRAI DEVELOPPEMENT
DU PAYS.

BON SUCCES A VOUS TOUS, Prof. JEAN LEON BANYUZUKWABO.

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