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MEMOIRE
Pour l’obtention de la LICENCE PROFESSIONNELLE
Option : Management des Ressources Humaines
Et la Direction de :
M. Jean - Pierre P O P A U D,
DESS en Psychologie & MRH
Formateur à DGC-Congo
Année académique
0
: 2023 - 2024
SOMMAIRE
Dédicace
Remerciements
Abréviations et sigles
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Webographie
Annexes
Tables des matières
1
DEDICACE
Pour votre amour et les sacrifices que vous avez consentis pour mon
2
REMERCIEMENTS
Je remercie aussi tous mes condisciples, pour les conseils, l’harmonie, l’entente
et l’ambiance qui ont régné pendant ces trois années de notre cycle de formation
a DGC-Congo.
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ABREVIATIONS & SIGLES
4
INTRODUTION
5
Face à l’évolution du monde des entreprises depuis maintenant 20 ans les
organisations ont dû se transformer et adapter leur mode de fonctionnement au
nouvel environnement qui apparait autour d’elles. Ainsi, de nouvelles façons de
travailler, de nouveaux procédés et processus sont venus basculer la vie des
entreprises. Ces derniers souhaitent plus que tout améliorer leur compétitivité,
leur productivité et ont trouvé, par le biais de la technologie, le moyen de
rencontrer leurs intérêts.
La technologie améliorerait la communication organisationnelle via les sites
web, les conférences virtuelles, le courrier électronique, les pratiques RH
typiques (inscriptions, aides en ligne gestion d’accueil et d’orientation, systèmes
de suivi SIRH, processus de gestion de la performance) ; et les stratégies
d’amélioration de l’organisation. A l’ère de la digitalisation, tous les
départements de l’entreprise sont aujourd’hui concernés par la transformation
numérique, et la fonction RH ne fait pas exception.
De ce fait nous avons eu l’opportunité d’effectuer un stage de trois (03) mois
allant du 12 avril 2023 au 12 juillet 2023 au sein de la société OFIS à Pointe-
Noire.
Durant notre stage nous nos occupé le poste d’Assistante RH. Les tâches dédiées
à ce poste étaient : la gestion du personnel par le biais du logiciel Kelio, la
rédaction administratives, l’élaboration des fiches de postes, l’entretien des
nouveaux recrus, la gestion des congés, le dressage des dossiers des employés
dans le logiciel Kelio, la gestion des présences et absences des employés.
Cependant, lors de l’exécution de nos tâches au sein de OFIS nous avons relevé
un certain nombre de fait que nous résumons comme suit :
Les problèmes de pointage pour certains employés
La mauvaise tenue des outils digitaux
La mauvaise pratique du logiciel Kelio
Pas de traçabilité historique liée à la société.
C’est sur la base de ces observations que nous avons décidé de baser notre
recherche sur le thème d’étude ci-dessous :
« La digitalisation de la fonction ressources humaines au moyen du logiciel
Kelio : cas de OFIS à Pointe-Noire »
Notre sujet est formulé de la manière suivante : « Évaluation et contribution à
l’optimisation de la performance managériale d’OFIS par le biais du
logiciel Kelio ».
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La problématique de notre étude ou la question centrale est entre autres : « En
quoi le logiciel Kelio peut-il optimiser la gestion des activités RH à OFIS ? » En
d’autres termes la meilleure prise en charges des fonctionnalités du logiciel
Kelio n’est- elle pas un moyen idéal d’optimisation de la performance
managériale d’OFIS ?
Cette question principale nous conduits à formulés ces hypothèses de recherche :
Hypothèse1 : La pratique actuelle d’utilisation du logiciel Kelio ne garantit
pas l’atteinte des objectifs RH chez OFIS.
Hypothèse2 : La maitrise et la mise en œuvre complète des fonctionnalités
de Kelio est un gage d’optimisation des activités RH de OFIS.
Notre travail sera composé de deux parties. Dans la première partie, nous
présenterons dans le premier chapitre notre revue de littérature qui nous sera
utile pour répondre à notre question de recherche. Cette dernière parlera de la
digitalisation au sein de la fonction RH au moyen du logiciel Kelio.
Dans le second chapitre nous vous présenterons la démarche et la méthodologie
de notre recherche. Dans cette partie nous expliquerons que notre démarche est
une démarche qualitative et inductive.
Dans la deuxième partie, notre premier chapitre sera consacré à notre partie
empirique et à la présentation de nos résultats. Nous commencerons par décrire
notre de recherche ainsi que le département RH et ensuite nous mettrons à plat
les données que nous avons récoltées.
Le deuxième chapitre sera dédié à l’analyse de nos résultats. Ainsi le premièr
chapitre sera l’explication théorique de notre cadre d’analyse, ensuite dans le
second chapitre nous analyserons nos résultats à la lumière de cette théorie.
Nous finirons ce mémoire avec une conclusion qui nous permettra de tenter de
répondre à notre question de recherche.
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Première partie :
Approche théorique de l’étude
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CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA NOTION D’ENTREPRISE ET
LA NOTION DE LA FONCTION RESSOURCES HUMAINES
Section 1 : Généralités sur l’entreprise
Dans cette section nous allons présenter les généralités sur l’entreprise. Nous
définirons l’entreprise suivant ses différentes approches à savoir l’approche
définitionnelle, juridique, économique, humaine et organisationnelle.
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1.2 L’entreprise selon l’approche juridique
D’un point de vue juridique, l’entreprise est un sujet de droit qui n’a aucune
consistance ni réalité. Elle a des obligations vis-à-vis des tiers avec qui elle entre
en relation (les propriétaires, l’Etat, les salariés, les clients, les fournisseurs, les
banques, les organismes de sécurité sociale). Etant une personnalité juridique,
l’entreprise, dans son fonctionnement doit tenir compte des différentes sources
du droit.
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1.4. L’entreprise selon l’approche humaine
L’entreprise est une collectivité, un groupe humain des salariés qui contribuent à
la réalisation d’objectifs individuels et/ou communs.
Le terme organisation désigne un ensemble de personnes regroupées en vue
d’atteindre certains buts. Toute organisation a des règles, des normes, des
valeurs et met en place un système de sanctions et de récompenses pour amener
ses membres à se conformer à ce que l’organisation attend de ses participants.
Les théories traditionnelles du management envisageaient l’entreprise comme un
espace composé d’un ensemble de personnes aux aspirations différentes. Les
premières théories considéraient l’être humain comme une simple machine.
Avec cette conception, la place du facteur humain dans l’entreprise était réduite
à un simple instrument, c’est-à-dire, l’employé n’était qu’un facteur de
production parmi tant d’autres (les équipements) : il s’agit de l’école classique.
Au fil du temps, cette conception est devenue caduque. La contribution de la
sociologie, de la psychologie, de l’anthropologie et des sciences politiques sur le
comportement de l’employé a donné naissance à l’école des relations humaines
fait ressortir l’impact des facteurs psychologiques sur la productivité des
entreprises.
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chaque ouvrier matérialisé par cette citation : « le bon salarié à la bonne
place ».
Taylor opère ainsi une division du travail horizontale en mettant en place des
circuits de production (organisation de l’atelier en différents postes de
production se succédant de façon logique, spécialisation des tâches).
La formation (perfectionnement des connaissances), le suivi et le
contrôle permanents du personnel.
La mise en place d’un système de salaire proportionnel au
rendement : Taylor fixe un seuil minimum de production dans la journée
en dessous duquel le salarié est renvoyé et qui donne droit à un salaire
fixe. Si le salarié dépasse ce seuil, il va toucher un paiement différentiel
sur la base des pièces supplémentaires produites qui peut lui permettre de
dépasser largement son salaire fixe. Néanmoins, le salaire variable est
plafonné car le salarié risque de mal utiliser son argent (boisson, jeu…).
De ce fait, en cas de surplus de productivité, les fonds sont alloués aux
œuvres sociales de l’entreprise chargées de pouvoir aux logements et
l’éducation notamment de la famille des ouvriers.
La séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui conçoivent (les
ingénieurs dans les « bureaux de planification et d’organisation ») et ceux
qui exécutent (les ouvriers dans les ateliers). Cette séparation est qualifiée
de « division verticale » du travail. Deux niveaux d’encadrement sont
donc distingués : les contremaitres chargés de préparer le travail et son
exécution ainsi que la circulation des produits et des matériaux. Ce service
se charge, en outre, de l’embauche, de la paie et de la discipline.
La gestion scientifique repose sur l’idée selon laquelle le processus de
production de l’entreprise peut être organisé afin d’obtenir une meilleure
efficacité dans le travail (le one best way : la meilleure façon de faire). Les
propositions de F.W. Taylor qui sont à l’origine de l’organisation scientifique du
travail (OST) s’articulent autour de quatre axes principaux :
La division horizontale du travail (les tâches sont spécialisées et le
travail parcellisé) : la recherche de la meilleure méthode pour réaliser une
tâche, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes
opératoires (étude et chronométrage des gestes) et de leur prescription par
l’encadrement.
La division verticale du travail : partager la responsabilité du travail
entre les ouvriers et les dirigeants, de telle manière que les ouvriers se
concentrent sur l’exécution du travail et que les dirigeants se chargent de
le concevoir, de le superviser et d’établir des directives, au lieu de tout
confier aux ouvriers.
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Salaire au rendement et contrôle des temps : permet de lutter contre
les temps morts. Il s’agit de ce fait, d’éviter une mauvaise organisation et
la mauvaise tendance des travailleurs à choisir leur propre rythme de
travail.
La coordination du travail au moyen de la hiérarchie
fonctionnelle :
Consiste en une multiplicité de lignes hiérarchiques. Pour Taylor, les
salariés doivent avoir autant de chefs spécialisés que l’on peut distinguer
des fonctions différentes impliquées par son travail : un pour son rythme
de fabrication, un pour ses outils, un pour ses affectations.
Le système de Taylor vise à introduire une méthode scientifique dans
l’organisation du travail, en vue d’atteinte le plus haut niveau de productivité et
d’efficacité. Il a pour but de remplacer les vieilles méthodes empiriques
(notamment la diversité et le processus d’apprentissage entrainent une grande
déperdition des efforts) et la « flânerie systématique » des ouvriers par une
gestion scientifique du travail.
En effet, F.W. Taylor pense qu’il incombe aux dirigeants de prendre part à cette
mission. Il est de leur responsabilité de réunir, déchiffrer et classer les
informations, et de concevoir à l’aide des méthodes scientifiques, des principes,
règles, lois permettant aux ouvriers de mieux accomplir leur travail quotidien.
Les principes directeurs établis doivent être enseignés aux ouvriers et des
mesures appropriées doivent être prises, pour veiller à leur bonne application.
Les managers sont donc censés remplir une mission nouvelle et vitale,
hautement responsable, visant à éviter le freinage volontaire et l’utilisation des
méthodes empiriques.
La faible productivité dans les usines résulte en effet d’un double
comportement : celui d’une maitrise des temps opératoires par les ouvriers qui
par crainte du chômage et par leur tendance naturelle à la paresse freinent
volontairement les cadences de travail ; et celui de l’encadrement, qui ignore la
gestion quotidienne du travail et ne s’implique pas dans l’élaboration de
méthodes efficaces. Cette situation conduit sur le plan social à une absence de
coopération entre les ouvriers et l’encadrement, qui débouche sur un manque
d’efficacité.
F.W. Taylor considère que le principal facteur de réussite réside dans la
modification des rapports entre la direction et son personnel dont les intérêts
sont opposés. La réussite d’un tel projet nécessite à court terme des rôles et des
fonctions différentes au sein de l’organisation, seule manière de parvenir à « une
révolution mentale » novatrice du travail de gestion. En adoptant des règles
objectives et indiscutables en fixant des principes identiques pour tous, les
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relations direction/ouvriers ne peuvent que s’améliorer car le taylorisme met fin
aux décisions arbitraires et non transparentes.
Cette conception de l’organisation exige par conséquent la présence d’un
contrôle étroit de l’exécution du travail qui insère l’ouvrier dans un réseau de
contraintes et l’oblige à agir efficacement ou démissionner. Pour que ce système
puisse être durable et référer une conception synergique des relations sociales, il
importe en contrepartie que l’ouvrier puisse s’appuyer sur un système de salaire
incitatif qui l’amène à être de plein gré dans cette logique.
L’application du taylorisme souffre toutefois de plusieurs limites :
Le taylorisme induit une vision très mécanique de l’homme au travail,
ce qui a entrainé des conséquences telles que la baisse de rendement,
l’augmentation de l’absentéisme, l’augmentation du temps de travail, et
finalement le ¨coulage¨ (augmentation des déchets, gaspillage de l’énergie
et des manières premières…)
D’autres conséquences sont : l’apparition de conflits avec la hiérarchie,
entrainant de ce fait une dégradation du climat social.
1.4.1.2. Henri Fayol : L’administration industrielle de l’organisation
Fayol pense qu’un dirigeant n’obtient les meilleures performances de sa main
d’œuvre que par ses qualités de chef (leadership), par sa connaissance des
affaires et de son personnel, et par sa capacité à communiquer un sens de la
mission. S’appuyant sur sa longue expérience dans l’industrie, Fayol détaille ses
quatorze Principes Généraux d’Administratives :
La division du travail : elle nécessite la spécialisation des travailleurs
pour leur permettre de devenir expérimentés et plus productifs. « La
division du travail a pour but d’arriver à produire plus et mieux avec le
même effort ».
L’autorité, à la fois statutaire et personnelle, accompagnée des
responsabilités correspondantes : Fayol dit à ce sujet « Cependant la
responsabilité est généralement aussi redoutée que l’autorité est
recherchée. La peur des responsabilités paralyse beaucoup d’initiatives
et annihile beaucoup de qualités. Un bon chef doit avoir et répandre
autour de lui le courage de prendre des responsabilités »
La discipline, c’est-à-dire « essentiellement, l’obéissance, l’assiduité,
l’activité, la tenue, les signes extérieurs de respect réalisés conformément
aux conventions établies entre l’entreprise et ses agents…. Lorsqu’un
défaut de discipline se manifeste ou l’entente entre chefs et subordonnés
laisse à désirer ….. La plupart du temps le mal résulte de l’incapacité des
chefs » ;
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L’unité de commandement : chaque employé ne doit connaitre qu’un
seul chef, et il ne doit pas exister de dualité de commandement.
« Dans toutes les associations humaines, dans l’industrie, dans le
commerce dans l’armée, dans la famille, dans l’Etat, la dualité du
commandement est une source perpétuelle de conflits… »
L’unité de direction : un seul chef et un programme pour un ensemble
d’opérations visant le même but. C’est la condition nécessaire de l’unité
d’action, de la coordination des forces, de la convergence des efforts.
La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général, doit
concilier les intérêts contradictoires lorsque nécessaire : c’est l’une des
grandes difficultés du gouvernement. « Les moyens permettant de réaliser
cet objectif sont : la fermeté et le bon exemple montrés par les supérieurs,
la plus grande équité possible des conventions qui lient l’organisations à
ses employés, la supervision constante du fonctionnement de l’entreprise
par le dirigeant »
La rémunération équitable de l’effort « tous les modes de rétribution
qui peuvent améliorer la valeur et le sort du personnel, stimuler le zèle des
agents de tous degrés, doivent être l’objet d’une continuelle attention de la
part des chefs »
Le degré de centralisation ou décentralisation, un choix effectué en
fonction des conditions d’activité et de la qualité du personnel. « Trouver
la mesure qui donne le meilleur rendement total, tel est le problème de la
centralisation et de la décentralisation. Tout ce qui diminue l’importance
du rôle des subordonnés est de la décentralisation ; tout ce qui diminue
l’importance du rôle est de la centralisation.
La chaine hiérarchique (ou principe d’administration hiérarchique) ;
ce chemin « est imposé à la fois par le besoin d’une transmission assurée
et par l’unité du commandement. Mais il n’est pas toujours le plus rapide
… C’est une faute que de s’écarter de la voie hiérarchique sans nécessité ;
c’en est bien plus grande de la suivre quand il doit en résulter un
dommage pour l’entreprise …. Quand un agent se trouve dans l’obligation
de choisir entre les deux procédés et qu’il ne lui est pas possible de
prendre l’avis de son chef. Il doit avoir assez de courage et se sentir assez
de liberté pour adopter celui que l’intérêt général impose »
L’ordre, à la fois matériel et social : « l’ordre social exige une
connaissance exacte des besoins et des ressources sociales de l’entreprise
et un équilibre constant entre ces besoins et ces ressources. »
L’équité dans la manière de traiter les employés : « le chef de
l’entreprise…doit s’efforcer de faire pénétrer le sentiment d’équité à tous
les niveaux de la hiérarchie »
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La stabilité du personnel : « en général, le personnel dirigeant des
entreprises prospères est stable ; celui des entreprises malheureuses est
instable.
L’instabilité est à la fois cause et conséquence d’un mauvais
fonctionnement….
Cependant des changements de personnel sont inévitables…la stabilité
est donc aussi une question de mesure ».
Source : www.nannysecours.com/PYRAMIDE-MASLOW
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garante d’une utilisation efficace des ressources organisationnelles. En effet, M.
Weber affirmait que l’existence de règles et de marches à suivre bien définies et
respectées à la lettre profiterait tant aux membres d’une organisation qu’à ses
clients.
Ainsi, il contribué à l’élaboration des règles visant à éliminer les sources
d’inefficacité organisationnelle. A cet égard, M. Weber propose l’application
des principes suivants :
Division du travail : le poste, les taches et les responsabilités de
chacun doivent être clairement définis
Structure hiérarchique : la relation entre un patron et ses subordonnés
doit être définie d’une manière explicite ainsi que les limites de l’autorité
de chacun, établis avec précision.
Sélection du personnel : le choix d’un nouvel employé doit être fondé
sur sa formation et ses connaissances techniques, que l’on aura vérifiées à
l’aide de tests.
Règles et règlements normalisés : des règles et des règlements précis
doivent être appliqués en vue de garantir l’uniformité du travail et la
normalisation des actes accomplis.
Caractère impersonnel des relations : les relations entre les différents
membres de l’organisation doivent être impersonnelles. L’application de
règles et de règlements est de nature à éviter tout conflit de personnalité.
Avancement : les employés doivent recevoir un salaire à taux fixe et
obtenir de l’avancement d’après leur compétence et leur ancienneté.
La mise en place de l’administration bureautique est, selon Weber, une puissante
manifestation de la rationalisation. Elle témoigne de la progression de la
domination légale ou rationnelle au détriment de la légitimité charismatique ou
traditionnelle souvent présente dans les structures d’autrefois. M. Weber
distingue trois types de domination légitime :
La légitimité charismatique : elle est fondée sur la reconnaissance du
charisme du leader, c’est-à-dire ses dons, ses qualités extraordinaires.
Dans ce cas, la disparition du leader et le problème de la succession qui y
est associé peuvent remettre en cause l’organisation et sa survie
La légitime traditionnelle : elle repose sur la croyance en la sainteté
des traditions valables de tout temps et en la légitimité de ceux qui sont
appelés à exercer l’autorité par ces moyens. Cette légitime est fragilisée
par sa vision historique qui ne tient pas compte des évolutions de
l’environnement.
La légitimité rationnelle-légale : la validité de la légitimité de ce type
de domination provient de son caractère rationnel. Elle repose sur la
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croyance en la légalité des règlements arrêtés et du droit de donner des
directives reçues de ceux qui sont appelés à exercer la domination par ces
moyens.
Dans l’organisation proposée par M. Weber, l’autorité est ici fondée sur la
légitimité rationnelle-légale. L’autorité de type légal-rationnel s’impose suie à la
croyance en la validité d’un statut légal et d’une compétence positive fondée sur
des règles établies rationnellement.
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Adapter l’homme à son emploi par une sélection à l’embauche et par
des actions de formation ;
Adapter le travail à l’homme, c’est le but de l’ergonomie qui a pour
objectif de remédier aux inadaptations des postes de travail, de limiter les
atteintes à la santé….
La seule prise en compte de ces facteurs est cependant apparue insuffisante pour
permettre une bonne intégration des salariés dans l’entreprise. Les tenants de
l’Ecole des Ressources Humaines ont ainsi proposé une nouvelle vision de
l’entreprise dans laquelle le salarié avait un rôle plus important.
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1.4.2.2. Maslow : les besoins secondaires des salariés
Dans le prolongement des travaux d’E. Mayo, A. Maslow met en avant l’analyse
des besoins humaines dans les organisations, en s’intéressant aux origines de la
motivation de l’homme au travail. Pour se faire, A. Maslow établit une pyramide
des besoins, en distinguant cinq catégories de besoins hiérarchiques. En effet, les
facteurs physiologiques, sociaux et culturels peuvent être abordés en termes de
besoins primaires et secondaires.
Selon ces travaux, un individu peut évoquer de nombreux besoins qui n’ont pas
tous la même importance et peuvent donc être hiérarchisé et ordonnés. On peut
ainsi hiérarchiser cinq besoins fondamentaux :
Les besoins physiologiques : ce sont les besoins qualifiés de primaires.
Ils sont les plus importants et correspondent aux besoins vitaux : se
nourrir, boire, se reposer, être en bonne santé…pour le mode de travail, ils
sont identifiables à la rémunération économique car celle-ci permet de
satisfaire les besoins primaires par l’achat de nourritures, de
boissons…nécessaires à l’équilibre vital.
Les besoins de sécurité : ces besoins signifient la recherche de
protection pour se sentir à l’abri des menaces. Appliqués au monde de
l’entreprise, ils se traduisent par la recherche de stabilité de l’emploi, et
par l’attente d’équité ou de justice dans le traitement des différends dans
le travail ou dans les rapports hiérarchiques. Ils signifient aussi la
recherche d’un environnement prévisible excluant turbulences et
changements. Très concrètement, ces besoins se traduisent par les contrats
garantissant la sécurité de l’emploi, par les règles d’ancienneté qui
apportent des avantages connus à l’avance, par les modalités d’assurances
qui peuvent être proposé par l’employeur.
Le besoin d’appartenance : ce besoin renvoie à l’amour, à
l’affectation pour le partenaire, à l’amitié, à la communauté à laquelle
l’individu se réfère. Il correspond à la recherche de l’acceptation, de
l’intégration au sein du groupe. Le degré d’appartenance au groupe traduit
les diverses formes possibles de liens entre un individu et les autres
membres du groupe. Le besoin d’appartenance amène chacun de ses
membres à respecter plus ou moins les normes informelles qui se créent à
tout moment dans les groupes.
Le besoin d’estime de soi ou de reconnaissance par les autres : ce
besoin réfère à la recherche de la réussite et d’un statut au sein du groupe.
Il se définit par la recherche d’implication dans le processus de prise de
décision dans le travail et/ou dans un groupe informel.
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Il se traduit par le sentiment d’être capable de réussir, d’être compétent et
par la perception d’être reconnu par les autres, ses collègues, ses amis
dans les petits groupes. Estime de soi et prestige sont deux formes de ce
besoin.
Le besoin d’accomplissement : ce besoin correspond à la possibilité
de réaliser son potentiel, à l’opportunité dans le travail de se trouver
confronter à des tâches complexes qui soient un véritable défi intellectuel,
affirmait Maslow pour caractériser ce besoin. Celui-ci comprend trois
dimensions : la recherche de l’utilisation de toutes les capacités, le désir de
prendre des initiatives et la volonté de s’épanouir. Pour Abraham Maslow, ce
besoin est le plus fondamental et il pense que chacun chercherait à satisfaire
et accepter, si les conditions de la politique managériale sont favorables, de
s’impliquer dans le travail pour ce but.
Les besoins sont souvent représentés sous la forme d’une pyramide qui
témoigne de la hiérarchisation des besoins et de la relative difficulté de
satisfaire les besoins supérieurs.
Selon ces travaux un individu cherche d’abord à satisfaire le besoin qui lui
semble le plus vital (besoin physiologique), dès que ce besoin est satisfait,
l’individu cherche dans ce cas, à satisfaire le second besoin le plus important.
Par conséquent, l’hypothèse centrale d’ A. Maslow est qu’un besoin de
niveau supérieur ne se manifeste que lorsque les besoins de niveau inférieur
ont été satisfait. Dès qu’un besoin est satisfait, il cesse d’être essentiel pour
l’individu et autre besoin de niveau supérieur apparait alors, qui sera
déterminant aussi longtemps qu’il n’est pas satisfait. A l’inverse, le retour à
l’insatisfaction d’un besoin inferieur est censé entrainer la disparition des
besoins supérieurs.
1.4.2.3. Frederick Herzberg : l’enrichissement des tâches
Herzberg montre pour sa part, que pour que l’homme au travail soit motivé, il
lui faut satisfaire les besoins d’estime et d’accomplissements de soi, de l’échelle
de Maslow. En effet, si les besoins physiologiques, mais il n’est pas pour autant
satisfait et donc motivé.
Herzberg pense donc que, dans cette optique, il convient dans l’organisation du
travail de procéder à un enrichissement des tâches. Seuls les facteurs de
motivation (initiatives, autonomie…) entrainement des effets positifs pour les
travailleurs et l’entreprise.
1.4.2.4. Les théories X et Y de McGregor
McGregor considère que les théories auxquelles la direction adhère en matière
de gestion de ses ressources humaines déterminent toute la personnalité de
l’entreprise. Il distingue à cet effet les théories X et Y.
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La théorie X. très taylorienne, postule que l’homme n’est pas fait pour travailler
(il fait tout pour l’éviter) ; que l’homme doit être contraint et motivé par un
système (idée de sanctions) ; que l’homme recherche avant tout la sécurité et fuit
les responsabilités.
La théorie Y, plus proche des individus, estime que le travail n’est ni déplaisant,
ni agréable, si l’homme n’aime pas son travail, c’est parce qu’il a été conduit à
ne pas l’aimer ; que l’homme est capable de déterminer des objectifs et de les
atteindre ; que l’homme ne craint pas les responsabilités, c’est pour lui un
moyen d’enrichissement et d’intérêt au travail.
Aux yeux de Mac Gregor, les entreprises devraient passer de la théorie X à la
théorie Y.
1.5. L’entreprise selon l’approche organisationnelle
Une entreprise, vue comme une organisation, est un ensemble de moyens
structurés, constituant une unité de coordination, ayant des frontières
identifiables, fonctionnant en continu, en vue d’atteindre un ensemble
d’objectifs.
La structure d’une entreprise peut être définie comme l’ensemble des dispositifs
par lesquels une entreprise répartit, organise, coordonne et contrôle ses activités.
Elle définit le mode d’organisation entre les différentes unités qui composent
l’entreprise et le choix de répartition des moyens humaines et matériels mis en
œuvre entre ces différentes unités. L’ensemble de la structure d’une entreprise
est représenté par un organigramme. C’est un schéma qui montre la répartition
des relations de dépendance entre les agents et la hiérarchie.
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La fonction Ressources humaines doit donc essayer d’utiliser au mieux cette
ressource un peu spéciale, les hommes.
Par définition la fonction Ressources humaines a pour mission de faire en sorte
que l’organisation dispose du personnel nécessaire à son fonctionnement et que
ce personnel fasse de son mieux pour améliorer la performance de
l’organisation, tout en s’épanouissant.
Le recrutement d’un salarié est la recherche d’une adéquation entre les besoins
de l’entreprise et les compétences d’un individu.
Une fois cette fiche de poste rédigée, le candidat sera sélectionné à la fois sur ses
compétences actuelles, mais aussi sur la facilité avec facilité avec laquelle il
pourra en acquérir d’autres à l’avenir, si l’entreprise en a besoin.
La rémunération du personnel
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La rémunération a une double dimension : c’est un cout pour l’entreprise (on
parle de charges de personnel) ; mais c’est en même temps un facteur de
motivation pour le salarié.
Le salaire est donc l’équilibre résultant de ces deux forces : à la hausse pour le
salarié, à la baisse pour l’entreprise.
La rémunération ne se limite pas au salaire fixe : une partie du salaire peut
dépendre des performances du salarié (partie variable).
On peut aussi y ajouter des rémunérations en nature : voiture de fonction,
téléphone portable, assurance-vie….
Cette approche en termes purement physiques s’est doublée d’une approche plus
psychologique.
25
2.2.1. A partir de la Seconde Guerre Mondiale
C’est durant cette période qu’apparait le service personnel, notamment dans les
grandes entreprises de production telles que les usines Schneider du Creusot
(1874), les Houillères de Béthune (1880), Schneider (1858), et aussi dans le
secteur bancaire tel que le Crédit Lyonnais (1879), les groupes automobiles
(Renault).
Durant cette période les patrons développent une politique sociale sous forme de
paternalisme (Ex : Schneider au creusot). Les premières activités du service du
personnel sont :
Le recrutement ;
L’affectation des personnes dans les ateliers ;
Le contrôle du travail ;
L’application du droit social ;
La gestion des conflits et des relations avec les salariés ;
La sélection et fidélisation des meilleurs employés (salaire au rendement,
promotions en fonction de l’ancienneté).
26
2.2.2. La période 1945- fin des années 1980
27
Le service du personnel est dirigé par une direction du personnel, le service
ressources humaines est dirigé par un directeur des Ressources humaines
(DRH) qui fait en sorte :
28
2.2.4. La digitalisation de la fonction ressource humaine (année 2000
jusqu’à nos jours)
Le marché des solutions digitales RH est très innovant. Une fois les processus
RH digitalisés, la vie d’un collaborateur devient très facile à gérer. Le recours
aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le
domaine des RH a beaucoup facilité la vie des employés notamment grâce aux
échanges de courriers électroniques professionnels ou privés. Désormais, la
DRH intègre l’informatique et le digital dans ses relations avec les salariés.
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Au contraire, on essaie d’adapter le style de management aux aspirations
des salariés. Et les actions de formation contribuent à promouvoir la
motivation au travail.
Selon Patrick STORHAYE une définition peut être mise en avant afin de
comprendre exactement en quoi consiste la digitalisation.
La révolution digitale correspond à la combinaison de la numérisation de
l’information et de sa mise en réseaux sur un plan mondial, présente très
certainement des caractéristiques comparables : celles d’une transformation
profonde, sans précédent à la fois dans son intensité mais aussi dans sa
vitesse, dont l’origine est certes d’ordre technique mais dont les
conséquences sociales sont considérables, irréversibles, inéluctables et
infinies. Selon ce même auteur, la digitalisation au sein des ressources
humaines peut aussi être comprise comme « le processus selon lequel une
activité ou une entreprise intègre le numérique à son activité, en termes de
supports et de solutions, et apprivoise la culture digitale dans ses modes de
fonctionnement et ses comportements individuels et collectifs. »
La digitalisation évoque aussi les questionnements sur l’avenir de certains
emplois et certaines activités ainsi que tous les outils numériques utilisés que ce
soit les appareils technologiques ou bien des nouvelles applications, les réseaux
sociaux, le partage des informations etc.
La digitalisation est un procédé qui vise à transformer un objet, un outil, un
process ou un métier en un code informatique afin de le remplacer et le rendre
plus performant. La transformation digitale a commencé dès les débuts
d’internet, le courrier a été remplacé par les emails, les salons par des forums
web, les magasins par les sites e-commerce. Désormais nous connaissons une
digitalisation plus large et plus performante comme les caisses automatiques,
répondeurs automatisés, la communication via les réseaux sociaux ; la
digitalisation est devenue un phénomène naturel qui combine l’apparition
d’internet et les avancées quotidiennes informatiques. La digitalisation au sens
large du terme permet de développer des opportunités dans tous les secteurs, et
cela, à travers différents points : la notion de distance n’existe plus,
l’information peut voyager instantanément et n’est pas contraire par une zone
géographique ;
30
L’information et les contenus dématérialisés peuvent toucher un plus grand
nombre de personnes et sans réelle limite.
La digitalisation, la dématérialisation et la numérisation permettent de faciliter
grandement le travail en entreprise. Et qui dit gain de temps dit plus d’efficacité,
plus de rentabilité mais surtout gain d’argent.
2.4. Les missions de la GRH
Au présent ou futur
Aux individus ou aux processus organisationnels
Favoriser le changement
31
La mission administrative porte sur les processus de gestion du
personnel (gestion des congés, des registres du personnel, de la paie etc.).
Ce sont des activités à fort contenu technique et réglementaire et dont
l’efficience est en progression, notamment grâce aux recours aux
progiciels de GRH et aux systèmes d’informations RH. Ce sont également
des activités pour lesquelles les entreprises recourent aujourd’hui à
l’externalisation (Human ressource outsourcing), préférant notamment
confier la gestion de leur paie à des prestataires plutôt que de développer
cette compétence, peu génératrice de valeur ajoutée.
Le développement de l’engagement des salariés vise à optimiser le
niveau d’effort et d’engagement. Il est souvent fait référence à la règle des
« 5 E ». Le salarié a davantage tendance à s’engage d’autant plus s’il sait
qu’il maintient son niveau d’employabilité, c’est-à-dire sa capacité à
trouver ou à retrouver un emploi. Il peut être sensible à des formations qui
débouchent sur des certifications et qui permettent donc un transfert des
compétences acquises. Il est force de propositions s’il sait qu’il bénéfice
d’un certain niveau d’écoute. Il est disposé à augmenter son niveau
d’effort s’il estime que celui-ci est justement récompensé, ce qui suppose
de sa part la perception d’un sentiment d’équité. Enfin, sa motivation
d’autant plus forte qu’il peut se réaliser à travers son activité
professionnelle, c’est-à-dire ressentir un certain épanouissement.
L’accompagnement du changement réside dans capacité à sortir d’une
approche fonctionnaliste qui consisterait à demander aux personnels de
mettre en application un changement imaginé et conçu sans eux. La
responsabilité du service RH est alors de concevoir des pratiques
managériales participatives, de donner du sens aux changements et de
convaincre l’ensemble des parties prenantes de leur intérêt. A défaut,
changements sont condamnés à se heurter à la « résistance au
changement ».
La mise en œuvre de la stratégie consiste pour le service RH à décliner
les objectifs stratégiques en matière de politique RH. Par exemple, à
l’occasion d’une innovation importante dans les procédés de fabrication.
Il s’agit de recruter, former et, éventuellement, de déployer du personnel
pour que les compétences nouvellement requises soient effectivement
disponibles. Au- delà de cette fonction d’adaptation, le service RH peut
également contribuer à la définition de la stratégie. Par exemple, en
imaginant les contours d’une organisation propice à l’innovation, il peut
suggérer à la direction générale de nouvelles orientations stratégiques.
32
CHAPITRE II : AVENEMENTS DES NTIC ET LEUR IMPACT SUR LA
FRH
Section 1 : Historique des NTIC et présentation
Dans cette section nous allons définir les NTIC puis nous allons faire un aperçu
sur cette expression et présenter quelques technologies que nous avons
sélectionnées comme étant les plus utilisés dans les entreprises.
1.1 Les NTIC : définition
L’acronyme NTIC (ou « TIC » désigne l’ensemble des technologies permettant
de traiter des informations numériques et de les transmettre.
L’expression « nouvelles technologies de l’information et de la
communication » désigne donc une combinaison d’informatique et de
télécommunications, mais elle s’est plus spécialement répandue dans le contexte
du réseau internet et du multimédia.
Les TIC (technologies de l’information et de la communication) peuvent être
définies comme tous les outils techniques mises en place pour permettre la
collecte, le stockage, le traitement ou le partage des informations entre les
individus (internet, smartphones, micro- ordinateur, intranet).
Les technologies de l’information et de la communication désignent tout ce qui
relève des techniques utilisées dans le traitement et la transmission des
informations, principalement informatique, internet et les télécommunications.
Par extension, elles désignent aussi le secteur l’activité économique de
technologies de l’information et de la communication.
Selon SPERANDIO J.C « l’expression NTIC désigne …. des technologies
récentes issues du mariage de l’informatique, le traitement, la conservation et le
transport de textes, de sons d’image…en plus des traditionnelles données
numériques., une grande capacité de diffusion et de transport en réseau….,une
forte interactivité avec les utilisation »(2)
1.2. Historique
Les technologies de la communication comprennent les technologies, outils et
méthodes utilisés pour faciliter les communications.
Les technologies de l’information comprennent les techniques, outils et
méthodes utilisés pour créer, enregistrer, modifier et montrer le contenu
communiqué.
33
Ces deux types de technologies de l’information ont été développés séparément
jusqu’aux années 1970, lorsque les technologies de l’information ont commencé
à été appliquées au réseau de télécommunication
L’expression « technologies de l’information et de la communication » (TIC) a
été adoptée refléter la convergence de ces deux types de technologies et des
industries et des industries associées. Les TIC développées et appliquées
aujourd’hui sont des technologies applicables aux ordinateurs et aux systèmes de
communication. Elles sont intégrées ou associées aux réseaux de
télécommunication modernes. Dans un sens historique plus large, on admet
cependant que les TIC comprennent également les langues, les gestes habits, les
codes de comportement et les rituels religieux ainsi que les traditions artistiques
et culturelles.
Le télégraphe (1837) et le téléphone (1876) permettent la communication sans
fil presque instantanée sur des langues distances, un progrès de taille comparé
aux anciennes méthodes qui font alors appel aux chemins de fer, aux bateaux ou
aux diligences. La communication basée sur le télégraphe sans fil (1895), la
radiocommunication à ondes décamétriques (1926) puis la radiocommunication
hertzienne-micro-ondes-(1946) éliminent la contrainte physique d’avoir à relier
chaque point par un câble.
Les micro-ondes permettent d’utiliser des canaux à large bande passante pour le
transport des signaux de télévision et elles ouvrent la voie au développement des
systèmes de communication satellitaire et spatiale (1957).
Les années 1970 voient le développement des premiers combinés de -
communication portables et des technologies à la base d’Internet et d Web. Les
systèmes de communication mobiles et en ligne ont progressé rapidement depuis
leur introduction dans les années 1980, tant et si bien que l’accès mobile à
internet (par exemple avec les téléphones intelligents) constitue aujourd’hui la
forme dominante de communication et celle qui progresse le plus vite.
Le développement des TIC au XXIe siècle est principalement axé sur
l’élargissement des fonctionnalités et des capacités des équipements et des
installations utilisés pour communiquer par l’intermédiaire des réseaux
téléphoniques.
Au cours des années 1900 et 2000, on parle volontiers de « convergence
technologique » pour décrire la manière dont les TIC sont utilisées pour relier
des moyens de communication jusqu’alors séparés-comme le téléphone. La
radio, la télévision, les journaux et les données informatiques sur une plateforme
unique, Internet, qui permet la diffusion de l’information sur des réseaux
améliorés de haute capacité et à large bande passante.
34
Avec l’amélioration continue des TIC et l’élargissements d’internet qui offre
aujourd’hui une ouverture quasi universelle dans la plupart des pays développés,
de nouvelles applications réseau sont élaborées à partir de logiciels pour être
appliquées dans des domaines qui dépassent de loin les seules industries de
l’information et de la communication : dans le secteur des banques, de la vente
au détail et des services, dans l’industrie, l’agriculture, l’éducation et les services
médicaux, dans les services gouvernementaux allant de la délivrance des permis
aux services fiscaux.
La capacité accrue de rassembler des volumes énormes de renseignements
détaillés (méta données) et la mise en place de réseaux d’appareils connectés
(par Internet) ont permis la création de nouvelles applications bénéfiques telles
que le suivi en temps réel de divers paramètres dans le domaine de sciences, de
la santé et l’environnement.
Cette évolution s’est cependant accompagnée d’une importance érosion de la
protection de données confidentielles en permettant aux gouvernements, aux
entreprises et à certains pirates informatiques suffisamment « talentueux »
d’espionner des personnes et des organisations.
35
Selon le type d’objets, on parlera parfois de :
Réseau de transport : ensemble d’infrastructures et de disposition
permettant de transporter des personnes et des biens entre plusieurs zones
géographiques.
Réseau téléphonique : infrastructure permettant de faire circuler la voix
entre plusieurs postes téléphoniques.
Réseau de neurones : ensemble d’escrocs qui sont en contact les uns
avec les autres (un escroc en cache généralement un autre !)
Réseau informatique : ensemble d’ordinateurs reliés entre eux grâce à
des lignes physiques c’est-à-dire codées sous forme de signaux pouvant
prendre deux valeurs : (0 et 1).
Ici, nous allons nous intéresser bien évidement bien évidemment aux réseaux
informatiques.
Il n’existe pas qu’un seul type de réseau, car historiquement il existe des
types d’ordinateurs différents, communiquant selon des langages divers et
variés. De plus, les supports physiques de transmission les reliant peuvent
être très hétérogènes, que ce soit au niveau du transfert de données
(circulation de données sous forme d’impulsions électriques, sous forme de
lumière ou bien sous forme d’ondes électromagnétiques) ou bien au niveau
du type de support (lignes en cuivres, en câble coaxial, en fibre optique …..)
Un ordinateur est une machine permettant de manipuler des données.
L’homme, en tant qu’être communiquant, a rapidement compris l’intérêt
qu’il pouvait y avoir à relier ces ordinateurs entre eux afin de pouvoir
échanger des informations.
Un réseau informatique peut servir pour plusieurs raisons distinctes :
Le partage de ressources (fichiers, applications ou matériels),
La communication entre personnes (courrier électronique, discussion
en direct, etc …)
La communication entre processus (entre des machines industrielles par
exemple),
La garantie de l’unicité de l’information (base de données).
Les réseaux permettent aussi de standardiser les applications, on parle
généralement de groupware.
Par exemple, la messagerie électronique et les agendas de groupe qui permettent
de communiquer plus efficacement et plus rapidement. Voici les avantages
qu’offrent de tels systèmes :
36
Diminution des coûts grâce aux partages des données et des
périphériques,
Standardisation des applications,
Accès aux données en temps utile,
Communication et organisation plus efficaces.
Aujourd’hui, la tendance est au développement vers des réseaux étendus (WAN)
déployés à l’échelle du pays, voire à l’échelle mondiale. Ainsi, les intérêts sont
multiples, que ce soit pour une entreprise ou pour un particulier.
Un réseau informatique est constitué d’ordinateurs reliés entre eux grâce à des
lignes de communication (câbles réseaux, liaisons sans fil, etc.) et des éléments
matériels (cartes réseau, ainsi que d’autres équipements permettent d’assurer la
bonne circulation des données) l’arrangement physique, c’est-à-dire la
configuration spatiale du réseau est appelée topologie physique. On distingue
généralement les topologies suivantes :
La topologie et bus ;
La topologie en étoile ;
La topologie et anneau ;
La topologie en arbre ;
La topologie maillée
La topologie logique, par opposition à la topologie physique, représente la façon
dont les données transitent dans les lignes de communication. Les topologies
logiques les plus courantes sont Ethernet, Toker, Ring et FDDI.
En élargissement le contexte de la définition du réseau aux services qu’il
apporte, il est possible de distinguer deux modes de fonctionnement :
L’architecture d’égal à égal (peer to peer, parfois appelée « poste à
poste »), dans lequel il n’y a pas d’ordinateur central et chaque ordinateur
joue un rôle similaire,
L’architecture de type client-serveur, où un ordinateur (serveur) fournit
des services réseau aux ordinateurs clients.
Dans une architecture d’égal à égal (ou poste à poste), contrairement à une
architecture de réseau de type client-serveur, il n’y a des serveurs dédiés. Ainsi,
chaque ordinateur dans tel réseau est un peu serveur et un peu client. Cela
signifie que chacun des ordinateurs du réseau est libre de partage ses ressources.
Un ordinateur relié à une imprimante pourra donc éventuellement la partager
afin que tous les ordinateurs puissent y accéder via le réseau.
Les réseaux d’égal à égal ont énormément d’inconvénients :
37
Ce système n’est pas du tout centralisé, ce qui le rend très difficile à
administrer,
La sécurité est très peu présente,
Ainsi, les réseaux d’égal à égal ne sont valables que pour un petit nombre
d’ordinateurs (généralement une dizaine), et pour des applications ne nécessitant
pas une grande sécurité (il est donc déconseillé pour un réseau professionnel
avec des données sensibles).
L’architecture d’égal à égal a tout de même quelques avantages parmi lesquels :
Un coût réduit (les couts engendrés par un tel réseau sont le matériel,
les câbles et la maintenance),
Une simplicité à toute épreuve
Les réseaux poste à poste ne nécessitent pas les mêmes niveaux de performance
et de sécurité que les logiciels réseau pour serveurs dédiés. On peut donc utiliser
les différentes versions de Windows car tous ces systèmes d’exploitation intègre
nt toutes les fonctionnalités du réseau poste à poste. Il s’agit généralement d’une
solution satisfaisante pour des environnements ayant les caractéristiques
suivantes :
Moins de 10utilisateurs
Tous les utilisateurs sont situés dans une même zone géographique,
La sécurité n’est pas un problème crucial,
Ni l’entreprise ni le réseau ne sont susceptibles d’évoluer de manière
significative dans un proche avenir.
Dans un réseau poste à poste typique, il n’y a pas d’administrateur. Chaque
utiliser administre son propre poste. Tous les utilisateurs peuvent partager leurs
ressources comme ils le souhaitent (données dans des répertoires partagés,
imprimantes, etc.)
La politique de sécurité minimale consiste à affecter un mot de passe à une
ressource. Les utilisateurs d’un réseau poste à poste définissent leur propre
sécurité et, comme tous les partages peuvent exister sur tous les ordinateurs, il
est difficile de mettre en œuvre un contrôle centralisé. Ceci pose également un
problème de sécurité globale du réseau car certains utilisateurs ne sécurisent pas
du tout leurs ressources.
De nombreuses applications fonctionnement selon un environnement client-
serveur. Cela signifie que des machines clientes (des machines faisant partie du
réseau) contactent un serveur qui leur fournit des services, programmes
fournissant des données telles que l’heure, des fichiers, une connexion etc.
38
Les services sont exploités par des programmes appelés programmes clients,
s’exécutant sur les machines clientes. On parle ainsi de client FTP, client de
messagerie…. Lorsque l’on désigne un programme, tournant sur une machine
cliente, capable de traiter des informations qu’il récupère auprès du serveur
(dans le cas du client FTP il s’agit de fichiers, tandis que pour le client
messagerie il s’agit de courrier électronique).
Dans un environnement purement client/serveur, les ordinateurs du réseau (les
clients) ne peuvent voir que le serveur, c’est un des principaux atouts de ce
modèle.
Le modèle client/serveur est particulièrement recommandé pour des réseaux
nécessitant un grand niveau de fiabilité, ses principaux atouts sont :
Des ressources centralisées : étant donné que le serveur est au centre du
réseau, il peut gérer des ressources communes à tous les utilisateurs,
comme par exemple une base de données centralisée, afin d’éviter les
problèmes de redondance et de contradiction ;
Une meilleure sécurité : car le nombre de points d’entrée permettant
l’accès aux données est moins important ;
Une administration au niveau serveur : les clients ayant peu
d’importante dans ce modèle, ils ont moins besoin d’être administrés ;
Un réseau évolutif : grâce à cette architecture il est possible de
supprimer ou de rajouter des clients sans perturber le fonctionnement du
réseau et sans modifications majeures.
L’architecture client/serveur à tout de même quelques limites notamment le coût
élevé dû à la technicité du serveur.
Un système client/serveur fonctionne de la manière suivante :
Le client émet une requête vers le serveur grâce à son adresse et le port
qui désigne un service particulier du serveur.
Le serveur reçoit la demande et répond à l’aide de l’adresse de la
machine client et son port.
On distingue différents types de réseaux selon leur taille (en termes de
nombre de machines), leur vitesse de transfert des données ainsi que leur
étendue. On définit généralement les catégories de réseaux suivantes :
Réseau personnels ou PAN (Personam Area Network).
Réseau locaux ou LAN (Local Area Network).
Réseau métropolitains ou MAN (Métropolitain Area Network).
Réseau étendus ou WAN (Wide Area Network).
39
Il existe d’autres types de réseaux tels que les TAN (Tiny Area Network)
identiques aux LAN mais moins étendus (deux à trois machines) ou des CAN
(campus Area Network) identiques au MAN avec une bande passante maximale
entre tous les LAN du réseau.
Le but d’un réseau est de transmettre des informations d’un ordinateur à un
autre. Pour cela, il faut dans un premier temps décider du type de codage de la
donnée à envoyer, c’est-à-dire sa représentation informatique. Celle-ci sera
différente selon le type de données, car il peut s’agir de données sonores,
données textuelles, données graphiques, données vidéo….
La représentation de ces données peut se diviser en deux catégories :
Une représentation numérique : c’est-à-dire le codage de l’information
en un ensemble de valeurs binaires, soit une suite de 0 et de 1
Une représentation analogique : c’est dire que la donnée sera
représentée par la variation d’une grandeur physique continue.
Pour que la transmission de données puisse s’établir, il doit exister une ligne de
transmission, appelée aussi voie de transmission ou canal, entre les deux
machines. Ces voies de transmission sont constituées de plusieurs tronçons
permettant de faire circuler les données sous forme d’ondes électromagnétiques,
électriques lumineuses ou même acoustiques. On a donc un phénomène
vibratoire qui se propage sur le support physique.
Pour qu’il puisse y avoir un échange de données, un codage des signaux de
transmission doit être choisi, celui-ci dépend essentiellement du support
physique utilisé pour transférer les données, ainsi que de la garantie de
l’intégrité des données et de la vitesse de transmission.
La transmission de données est « simple » lorsque seules deux machines sont en
communication, ou lorsque l’on envoie une seule donnée. Dans le cas contraire,
il nécessaire de mettre en place plusieurs lignes de transmission ou bien de
partager la ligne entre les différents acteurs de la communication. Ce partage est
appelé multiplexage.
Figure 3 : les éléments constitutifs d’un réseau informatique
Source : voir le cours de M. MBERI sur « Intranet et management des outils de travail
collaboratif », DGC-CONGO, 2021.
40
1.3.2. Intranet
Un intranet est un réseau informatique privé utilisé par les employés d’une
entreprise ou toute autre entité organisationnelle et qui utilise les mêmes
protocoles qu’internet. Un intranet est un LAN privé qui appartient à
une administration dont l’accès est réservé uniquement aux employés.
L’introduction des intranets au sein des entreprises est venue avec le
développement de l’internet. L’intranet met tous les acteurs et partenaires de
l’entreprise en situation de communiquer. Ces outils de communication se
déclinent en plusieurs types :
D’abord, la communication individuelle dont l’outil est le courrier
électronique (e-mail) qui permet à deux individus d’échanger des informations
et même des fichiers informatiques de manière privée. A la différence d’internet,
l’intranet assure la confidentialité des messages grâce à l’utilisation d’outils de
sécurisation comme le cryptage des données et la diffusion de clé
d’identification des correspondants, indispensables aux échanges de messages
dans un environnement professionnel ;
Ensuite la communication de groupe se traduit par la mise en place et
l’utilisation de forums électroniques ou conférences virtuelles. Elle consiste à la
mise en place d’un serveur à accès sécurisé qui permettra aux différents
collaborateurs d’un même service de disposer d’un espace de dialogue et
d’échange de documents réservés à l’activité d’une équipe de collaborateurs
travaillant sur un même projet.
Certaines organisations ouvrent leur système de communication à tous les
salariés, y compris aux syndicats. La communication par le réseau informatique
est un moyen de revendication et de participation des salariés. En effet, elle a
deux caractéristiques : une large diffusion des discussions médiatisées par l’outil
informatique et un coté facilitateur pour la formation de groupes d’influence.
En outre, l’intranet a pour principale fonction d’informer le personnel- si l’on
en juge par les fréquences d’observation relatées dans plusieurs études
empiriques (DELTOUR, 2004). Les informations RH comprennent, le plus
souvent, un descriptif des procédures RH de l’entreprise, des éléments juridiques
(droit des contrats du travail, textes des accords), des comptes-rendus de
réunions du comité d’Entreprise, des présentations des avantages sociaux, le
bilan social, le projet d’entreprise, un annuaire.
Figure 4 : Fonctionnement d’un intranet
41
Source : voir cours de M. MBERI sur « Intranet et management des outils de travail
collaboratif, DGC-CONGO
1.3.3. Extranet
L’extranet est l’utilisation du réseau internet dans laquelle une organisation
structure ce réseau pour s’interconnecter avec ses partenaires commerciaux ou
ses parties prenantes.
Un extranet est un inter réseau utilisé pour fournir un accès sécurisé aux tierces
personnes (collaborateurs, clients…)
L’extranet est une extension du système d’information de l’entreprise. il
s’appuie sur un réseau de télécommunication relié à internet permettant à toute
entreprise de partager des documents ou des informations privées à leurs
salariés, filiales, clients, fournisseurs ou prestataires. Cela permet par exemple,
aux salariés travaillant de chez eux de se connecter à une interface Web avec
leur identifiant et mot de passe pour récupérer ces informations.
L’extranet doit avoir un accès sécurisé dans la mesure où l’entreprise offre un
accès à ses ressources privées et à des personnes extérieures. Deux types
d’authentification peuvent être mises en place :
Authentification simple : en créant tout simplement un identifiant et
un mot de passe pour l’utilisateur ;
Authentification forte : en mettant en place un certificat ;
Il est bien entendu recommandé d’utiliser un site extranet sécurisé utilisant le
protocole HTTPS et ainsi éviter tout affichage et circulation du mot de passe en
clair sur le réseau.
Sur un espace extranet, il est possible de mettre en place des outils de travail
collaboratif. Un outil de messagerie Open Source tels que Bluemind peuvent
être installés et permettre aux salariés ou autres personnes externes de s’en servir
pour recevoir leurs mails, aussi de partager des documents.
42
Une entreprise peut également donner accès à ses clients pour suivre l’état d’un
projet, mais également à ses fournisseurs pour suivre l’état des commandes et
des stocks. D’autres usages peuvent être envisagés comme la mise en place de
formations interactives pour les salariés. L’extranet permet ainsi de mieux
collaborer et de gagner du temps dans les échanges entre salariés, fournisseurs,
prestataires et clients.
L’extranet présente les avantages suivants :
L’extranet permet aux membres d’une équipe de travailler en ligne
dans le cadre d’un projet
Favorise le partage d’informations entre les clients, les fournisseurs et
prestataires
Amélioration des relations commerciales avec les principaux
partenaires
Système sécurisé pour le partage de données sensibles
Gain de temps et fluidification de la communication avec les personnes
externes
Accessibilité en ligne sans installation de logiciel
Source : voir cours de M. MBERI sur « Intranet et management des outils de travail
collaboratif, DGC-CONGO
43
1.3.4. Le micro-ordinateur
Selon Bernard MERCK, l’informatisation de la gestion des ressources humaines
a réellement pris son essor avec l’avènement de la micro-informatique.
Dans les années 50, l’ordinateur était instrument de calculs scientifiques et de la
régulation industrielle. C’est IBM (Informatics Business Machine) qui dans les
années 60 a eu l’idée de vendre des ordinateurs pour des applications de gestion
avec des cartes perforées comme mémoire périphérique puis les bandes
magnétiques. Cette activité devint le plus gros marché de l’industrie
informatique.
L’ordinateur apparait comme la machine qui transforme le travail de bureau
comme la machine à vapeur et le moteur électrique ont modifiés le travail en
atelier. Ainsi, la puissance de la micro-informatique et l’orientation vers les
réseaux locaux ouvrent à la gestion des ressources humaines des perspectives de
développement sur une base unique d’information.
L’interconnexion des ordinateurs auparavant isolés offre de multiples avantages
pour mettre en œuvre une gestion des ressources humaines partagée. Il se
produit une forte croissance du nombre d’ordinateurs dans les organisations avec
deux objectifs : partager les données et communiquer.
Au cours des années 80, la diffusion rapide des micro-ordinateurs s’est
accompagnée de la création de logiciels puis de progiciels orientés utilisateur.
Dès lors l’informatisation qui était le seul fait des grandes organisations dotées
de moyens de calcul centraux puissants et de capacités de développement de
logiciels spécifiques, va s’étendre à d’autres plus petites ne disposant pas
d’équipements. Cette évolution des ordinateurs va se renforcer avec la création
des logiciels qui accroissent leurs capacités.
1.3.5. Le web
Selon le dictionnaire français, le web est « un système hypermédia public
fonctionnant sur internet et qui permet de consulter des pages en lignes qans les
sites ».
Le web a connu une forte évolution depuis sa création sa création dans les
années 90, jusqu’à nos jours. Les différentes étapes de l’évolution du web depuis
sa création sont :
Le web 1.0 : il a été lancé à partir des années 90, c’est le web
traditionnel (web statique).
44
L’utilisateur était passif il ne pouvait que lire les articles et publier des
pages HTML mélangeant du texte des liens et des images etc.
Le web 2.0 : il est arrivé à partir des années 2000 justes après le web
1.0. C’est le passage du web. Il a pour particularité de déplacer les pages
HTML statiques vers une expérience Web plus interactive et dynamique.
Le web 2.0 offre la possibilité à ses utilisateurs de collaborer et de
partager l’information en ligne par le biais des médias sociaux, des blogs
et des communautés Web. On peut aussi définir le web 2.0 comme le web
« regroupant les plateformes, les applications et services dont disposent la
population connectée afin de converser, de partager de l’interagir ».
Le web 3.0 : Également appelé web sémantique, il a pour vocation
d’organiser la masse d’informations disponibles en fonction du contexte
et des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de sa localisation,
de ses préférences, etc. c’est une toile qui tente de donner un sens aux
données. C’est une toile qui tente de donner un sens aux données. C’est
aussi un web plus portable et relie de plus portable et relie de plus en plus
le monde réel et le monde virtuel et le monde virtuel. Il répond aux
besoins des utilisateurs mobiles qui sont toujours connectés à travers une
multitude de supports et d’applications intelligents.
46
il est installé sur des serveurs à distance et fonctionne via Cloud. On peut
aussi noter que le déploiement d’une solution SaaS est souvent plus rapide
qu’en licence.
En licence : pour une installation en licence/On Premise, vous payez
une licence d’utilisation. Le logiciel est installé directement chez vous, sur
le serveur de l’entreprise (dans ses locaux) ou dans un data center.
L’acquisition d’une licence correspond à un choix stratégique garder les
outils et les données en interne.
Rémunération
Recrutement
Elément paie,
Identification, cotisation
qualification
Communicati
on sociale Départ
47
Les progiciels intégrés se posent de plus en plus comme une solution de
substitution aux développements informatiques classiques. Le cout de mise en
œuvre d’un progiciel (essentiellement des travaux d’installation et de
paramétrage) peut être considéré comme étant moins élevé que le cout de
développement complet d’une solution interne sur mesure.
L’utilisation de progiciels de gestion a connu une généralisation et s’étend à
l’ensemble des domaines de l’organisation dont la GRH.
Certains ERP ne couvrent qu’un seul domaine mais, d’autres grands ERP
peuvent couvrir plusieurs domaines.
Il s’agit de puissants logiciels destinés à gérer l’ensemble des processus
opérationnels de l’entreprise, d’un domaine ou d’une fonction de l’entreprise.
Les PGI visent deux buts principaux :
Limiter les coûts de traitement en n’effectuant les mises à jour
d’informations qu’une seule fois,
Coordonner les différents événements : par exemple, la vente d’un
produit déclenche sa sortie de l’entrepôt, sa facturation………
Le principe fondateur d’un PGI est de construire des applications informatiques
de manière modulaire (module applications indépendants entre eux) tout en
partageant une base de données unique et commune.
Les PGI ont pour avantage de créer une forme de consolidation. Il constitue pour
l’entreprise une plate-forme unique susceptible de couvrir la quasi-totalité des
fonctions informatiques. Ils peuvent donc faire communiquer plusieurs
domaines entre eux sans surcoût de développement.
Ils permettent de normaliser la GRH, de minimiser les coûts, les centralisations,
la communication interne et externe et la mise à disposition d’indicateurs
nettement plus fiables.
Dans le domaine de gestion des ressources humaines, les PGI offrent l’accès
depuis n’importe quel endroit de l’organisation de consulter des informations sur
les compétences disponibles dans l’ensemble du groupe des tableaux de bord
etc.
Cependant, ils ont également quelques inconvénients, notamment la difficulté et
la longueur de mise en œuvre et du paramétrage, la rigidité et les contraintes
pour les modifier. Par conséquent, ils répondent bien à une organisation stable.
Or, nous savons que de nos jours les évolutions sont rapides, tant en termes de
métiers que de structures d’organisation.
48
Les éditeurs doivent donc développer de nouveaux modules, ce qui pose le
problème du délai et du coût d’actualité, compte tenu de la fréquence
d’actualisation des versions. Les ERP sont souvent sous utilisées.
Enfin, il ne faut pas oublier que les ERP sont des outils complexes à mettre en
œuvre, et que le savoir-faire est généralement dans les mains de l’éditeur. Ceci
génère une grande dépendance vis-à-vis de l’éditeur du progiciel et bien souvent
une difficulté d’appropriation par le personnel.
Implanter ce type de solution engendre des changements techniques profonds et
des modifications fondamentales dans le mode de fonctionnement de
l’entreprise.
A court terme, l’investissement dans de tels progiciels et procédures représente
un coût important. Cependant, à moyen et long terme, il est compensé par la
diminution des frais de fonctionnement et du coût du travail (coûts
administratives et niveaux hiérarchiques réduites).
Les PGI couvrent en général les trois grands domaines fonctionnels de
l’entreprise, la finance-gestion, la logistique-gestion de production, la gestion du
personnel.
1.4.3. Logiciel Kelio
Depuis plus de 35ans, Kelio est éditeur et intégrateur de logiciels SIRH, gestion
des temps, paie et contrôle d’accès.
L’expertise acquise permet à Kelio de proposer des solutions qui s’adresse à des
entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité.
Plus de 35 000 clients dans le monde font confiance à l’entreprise pour gérer les
temps de présence de leurs salariés, manager leurs ressources humaines ; assurer
la gestion de leurs paies et assurer la sécurité de leurs bâtiments. Kelio est
certifié ISO 9001 pour la qualité de ses produits et prestations et ISO 14001 pour
son engagement environnemental.
Kelio assure un suivi fiable et précis des temps de présences, des absences ou
encore des activités de vos salariés.
Gestion des temps
Le logiciel de gestion de temps permet d’optimiser le suivi du temps de
présence, d’absence et d’activités de vos salariés et/ou agents au quotidien. Il
prend en compte les horaires d’équipes/cycliques, les heures supplémentaires les
RTT, la modulation et l’annualisation, les primes, les heures de nuit, et bien plus
encore. Pour compléter ces solutions, Kelio propose un terminal communicant
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du seul badgeage. Il permet en effet de gérer les demandes d’absences, la
gestion des activités, l’affichage des résultats, des sondages, la messagerie, etc.
Planification
Le logiciel de planification permet de gérer simplement et efficacement les
plannings de travail des salariés, tout en prenant en compte les contraintes
individuelles, générales, organisationnelles ou réglementaires. Les plannings
sont ainsi optimisés et mutualisés.
Portail RH
Kelio permet de calculer les données variables en temps de travail puis les
transférer vers le logiciel de paie. Cet automatisme permet d’éviter de perdre du
temps en saisies et calculs manuels mais aussi de réduire le grandement de
risque d’erreurs. Ces données concernent les primes, les heures d’absences, les
heures supplémentaires, ainsi que les heures cumulées.
Gestion des talents
Le logiciel SIRH permet aux services RH d’optimiser leurs tâches
administratives en apportant des solutions fiables pour gérer les talents à travers
les modules de recrutements, formation, emplois et compétences ou encore,
entretiens.
Ce logiciel Kelio sert à gérer la population de l’entreprise, la gestion des
historiques : rémunération, prime, visites médicales, vaccination habilitation ; le
suivi des donnes de carrière : historiques des entretiens, des formations,
synchronisations possibles avec les modules logiciels.
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Le développement de la fonction personnel se traduit aussi par le renforcement
des institutions et des personnes qui prennent en charge l’activité personnelle
dans l’entreprise. Cependant la structure se développe moins vite que l’activité.
C’est-à-dire le partage de la fonction « personnel » développe la prise en charge
des problèmes humains et sociaux par les différents responsables humains et
sociaux par les différents responsables de la chaine hiérarchique.
L’extériorisation de la fonction fait un recours croissant à des prestataires
extérieurs : cabinet de recrutement société d’informatique de gestion du
personnel, conseil en communication conseil et auditeur sociaux, consultant en
gestion du personnel.
L’évolution du contexte économique et social dans lequel l’entreprise est insérée
explique l’émergence de la fonction « personnel ».
La diversité de préoccupation des entreprises en matière de gestion du personnel
les conduit à moduler différemment le contenu de la fonction. Il sied de
distinguer six (06) grands domaines suivants :
L’administration du personnel
Gestion du personnel
L’information est la communication
L’amélioration des conditions de travails
Les relations sociales
L’analyse sociale
2.1. L’administration du personnel : définitions
L’administration du personnel s’occupe activement de la relation entre les
employés et l’entreprise. Elle comprend toutes les tâches administratives et de
routine relatives au personnel, à son recrutement, aux éventuelles démissions et
à la gestion des traitements et salaires. Les dispositions légales et les
conventions collectives, les accords d’entreprise et les contrats de travail des
employés doivent toujours être respectés.
C’est à partir de cet aspect administratif du personnel que la fonction
personnelle commence à exister et à être perçue dans l’entreprise. Cet aspect
recouvre :
L’enregistrement
Le suivit et le contrôle des données individuels et collectives du
personnel de l’entreprise (tenue des dossiers, fichier de base, mise à jour
des mouvements, statistiques d’effectifs)
La tenue des documents et registre imposé par le règlement action
vigueur.
L’application des dispositions légal et réglementaire dans l’entreprise.
51
Les relations avec les services administratifs de l’emploi et de la main
d’œuvre, de l’inspection du travail, des services d’information ou de
documentation extérieure.
L’administration des rémunérations fixation, harmonisation, suivi
des salaires individuel, prime divers, statistique des salaires
éventuellement payer.
Calcul des charges sociales : sécurité social, régime de retraite,
mutuel, assurance particulière.
Calcul et répartition des avantages sociaux propre à l’entreprise,
gestion des activités d’assistance au personnel.
2.2. Objectifs de l’administration du personnel
52
l’assurance sociale, les salaires, les jours de repos ou maladie de l’employé ou
encore l’émission d’attestations.
Ecouter quels sont les besoins des employés, traiter les informations et
observer si les thèmes sont récurrents chez la plupart des collaborateurs.
Mettre en place des dossiers relatifs au personnel et les gérer.
Enregistrer les arrivées, les départs de collaborateurs et notez les
changements de postes, promotions et autres.
Dressez des contrats d’emploi et des documents pour les autres accords
conclus tels que des contrats de prêt ou de sous-location.
Traiter les demandes des employés, par exemple pour un congé ou une
formation continue.
Assurer les échanges avec les autorités, les administrations publiques, les
caisses d’assurance maladie, les compagnies d’assurance et autres
partenaires contractuels.
Traiter des absences des salariés.
Superviser le paiement des salaires et des traitements.
Superviser les durées de travail.
53
personnelles soient traitées conformément aux lois en vigueur sur la
protection des données.
Ces données font l’objet d’une protection stricte en vertu de la loi. Il est
nécessaire de respecter les dispositions de la loi en vigueur dans toutes les
procédures. Dans le cadre du renforcement de la protection des données par le
RGPD, les entreprises doivent notamment veiller à la conformité des procédures
internes.
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Fichier du personnel Numériser
Un dossier numérique permet de stocker toutes les données personnelles d’un
employé. Le dossier personnel numérique présente des avantages énormes par
rapport au dossier classique. Centralisez les données permet de décharger
l’administration du personnel, puisque le fichier numérique peut être traité
simultanément par plusieurs utilisateurs. Les personnes autorisées peuvent
accéder au dossier numérique du personnel à tout moment. Avec l’aide d’un
système de gestion des droits, il est possible de donner différents accès suivant
le rôle des employés des ressources humaines.
Gestion du temps de travail et des absences
55
Deuxième partie :
APPROCHE EMPIRIQUE DE
L’ETUDE SUR LA DIGITALISATION
DE LA FONCTION RESSOURCES
HUMAINES AU MOYEN DU LOGICIEL
KELIO : cas de la société OFIS
56
CHAPITRE I : CADRE ORGANISATIONNEL ET
METHODOLOGIE DE TRAVAIL
SECTION 1 : CADRE ORGANISATIONNEL
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Direction Générale
Direction Générale Adjointe à laquelle sont rattachés la Direction
Administrative et Financière, l’Assistante de Direction, et la Direction
Régionale
Direction commerciale
Direction technique
Direction d’exploitation OBT (OFIS Building Technologies)
Direction d’exploitation OSN (OFIS System Network)
Direction Administrative et Financière constituée d’un département
Administration & Ventes ; d’un département de Comptabilité ; d’un
département Ressources Humaines, et d’un département Transit
Logistique & Stock.
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Le département Comptabilité dirigé par M. GALA Modeste qui pilote
également le service comptabilité caisse ;
Le département Transit Logistique & Stock dirigé par M. Dorian
MASSASSI qui gère le service Achats ;
Le département RH est piloté par M. Fanny GOMA
De manière globale, la Direction Administratives & Financière regroupe une
partie des activités support de l’entreprise. Elle a pour mission de développer les
outils d’aide à la prise de décision stratégique et planifier le développement de
l’entreprise.
Le département Administration des ventes a pour missions :
Contrôler et modérer les rapports entre les clients et la marque
Gérer et garantir la bonne exécution des relations commerciales de la
société depuis les commandes jusqu’aux livraisons en passant par la
facturation et les éventuels litiges
Recouvrement
Garantir la satisfaction client à toute épreuve
Optimiser les ventes et accroitre le chiffre d’affaires
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La Direction technique a comme missions :
Assurer le suivi et la gestion quotidienne des interventions auprès des
clients, coordonner les tâches des techniciens informatiques,
conseiller et interventions auprès des clients
Superviser les interventions
Assurer la fiabilité de l’infrastructure système
Assurer la sécurité du système
Veiller à la disposition du système
Veiller à la satisfaction des utilisateurs
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La fidélisation de la clientèle (en leur proposant des offres
complémentaires et des promotions).
Le directeur Technique a pour missions :
Être garant de la performance et de la fiabilité des services fournis aux
clients ;
Être le relais de la politique d’investissement décidée par la Direction
Générale ;
Être le garant de la faisabilité technique des projets initiés par le service
d’étude.
Le Responsable Activités Energie a pour missions :
Gérer et assurer le bon fonctionnement de l’activité Energie
Développer et gérer les projets de développement d’Energie
Les Techniciens ont pour missions :
Exécuter des travaux de déploiement
Exécuter des travaux de maintenance préventive
Exécuter de travaux de maintenance curative
Le Responsable Activité Radio a pour missions :
Assurer le bon fonctionnement de l’activité Radio en supervisant
l’organisation globale
Développer et gérer les projets de déploiement des radios
Les Techniciens ont pour missions :
Assurer l’installation, la connexion et la mise en service des
équipements de sécurité électronique
Le Responsable Activité Géolocalisation a comme missions :
Développer, gérer, et rentabiliser l’activité de Géolocalisation
Suivre globalement l’activité
Les Techniciens ont pour missions :
Installation, configuration, mise en service et Maintenance des
systèmes de Géolocalisation
Assurer un service client de qualité
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Direction d’exploitation ONS
La direction d’exploitation ONS fait du DEX-Support pour cela il y’a deux
pôles qui interviennent OIS et ONTS qui ne font plus qu’une seule direction
aujourd’hui sa mission principale est gérer les services numériques de la boite et
ainsi que ceux des clients.
Départements d’exploitation OIS a pour missions :
Paramétrer et déployer les serveurs ;
Gérer les systèmes liés à un ordinateur ;
Gérer les périphériques.
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Être le référent technique sur les solutions que vous implémentez chez les
clients ;
Assurer la satisfaction élevée des clients dans les activités de mise en
place des solutions ;
Servir de liaison technique entre les commerciaux et les clients.
65
1.4.2- Organigramme
L’organigramme d’OFIS est une structure hiérarchique simple. La plupart des
postes sont pourvus et la répartition des missions des différents collaborateurs
sont bien prescrites, claires et transparentes.
Chaque acteur connait bien son n+1 et la circulation de l’information entre le
sommet et la base se fait à travers des directives et instructions qui proviennent
du sommet stratégique vers la base, mais aussi par des réunions régulières. Cet
organigramme se trouve à l’annexe No…. du présent mémoire.
66
2.2. Rappel du thème, du sujet et de la problématique
Le constat ci-dessous dresser nous a permis d’inscrire notre étude dans un thème
majeur suivant : Le SIRH et son application dans une société privée.
Au plan empirique nous avons porté notre intérêt sur le sujet formulé de la
manière suivante : La digitalisation de la fonction ressource humaine au moyen
du logiciel KELIO : cas de la société OFIS à Pointe-Noire
Au regard de l’importance d’un tel sujet, nous avons centré notre analyse sur la
réponse de la question majeur : En quoi le logiciel KELIO peut-il être un outil
d’optimisation de la gestion des activités RH à OFIS ?
2.3. Formulation de l’hypothèse
Pour répondre à notre problématique centrale nous formulons les hypothèses
suivantes :
H1 : La pratique actuelle d’utilisation du logiciel KELIO ne garantit pas
l’atteinte des objectifs RH chez OFIS ;
H2 : La maitrise et la mise en œuvre complète des fonctionnalités de KELIO est
un gage d’optimisation des activités RH de OFIS.
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Tableau n°4 : Répartition de l’échantillon définitif de l’étude en fonction du
statut et du genre
SEXE HOMMES FEMMES TOTAL
STATUT
Cadres 10 1 11
Agents de maitrise 13 2 15
Total 23 3 26
(Source : La présente étude - novembre 2023)
Nous constatons à la lecture de ce tableau que la même configuration
décrite au tableau n°3 ne se retrouve pas ici, c’est-à-dire qu’il y a 57,60%
d’agents de maîtrise contre de cadres (42,30%).
La passation de cette enquête a rencontré malgré tous quelques écueils
que nous décrivons ci-contre.
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CHAPITRE II : Présentation des résultats et du plan digitalisation de la
Fonction RH au moyen du logiciel KELIO à OFIS
Ce chapitre présente pour un premier temps les résultats issus des entretiens
menés auprès du personnel de la société OFIS. En second lieu, nous
présenterons la discussion et la validation des hypothèses, pour terminer par les
préconisations d’amélioration communément appelées axes d’amélioration
Section 1 : Présentation des résultats
Nous présenterons les résultats de notre enquête dans des tableaux et
procéderons par des analyses et des interprétations, au fur et à mesure.
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Question No2 : Etes-vous satisfait de cet outil mise à votre disposition pour le
badgeage ou pointage?
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65,38% militent en faveur de l’amélioration des fonctionnalités du logiciel
Kelio, car estiment-ils qu’un meilleur suivi et entretien, une connexion internet
stable, un training quotidien des différents usagers peuvent rendre plus optimum
les capacités de ce logiciel et sa performance.
Question No5 : Savez-vous si le logiciel KELIO peut être utilisé pour d’autres
activités/fonction RH ?
72
Question No6 : Pensez-vous que cet outil facilite aujourd’hui le suivi du personnel
auprès des RH ?
73
La lecture du tableau ci-dessus indique que notre interviewé marque une
certaine satisfaction sur les fonctionnalités de Kelio, certes. Au regard de ces
dires, on a l’impression que tout marche à OFIS, en ce qui concerne Kelio.
Cependant, notre enquête de terrain a montré de nombreuses insatisfactions de la
part des employés qui utilisent Kelio a OFIS ; ce qui leur a amené à proposer les
améliorations sur Kelio, afin de le rendre plus performant et, de bien intégrer le
SIRH dans le management de cette entité.
74
A propos de l’interview avec monsieur Fanny GOMA le Responsable
Ressources Humaines à OFIS, il ressort que :
L’entreprise dispose d’un système informatique des ressources humaines
qui n’est autre que le logiciel de suivi du personnel KELIO ainsi que le
logiciel de paie Sage paie ;
Une formation parallèle sur les fonctionnalités du logiciel KELIO a été
donnée, avec entière satisfaction ;
L’entreprise dispose d’un système informatique des ressources
humaines ;
une formation parallèle sur les fonctionnalités du logiciel KELIO ;
Le RH d’OFIS est satisfait de l’utilisation du logiciel KELIO, car il
permet de suivre les heures d’embauche et de débauche de chaque
collaborateur, même si dans leur cas ils ont limité les accès.
Au demeurant, le SIRH d’OFIS favorise la qualité des opérations qui relèvent de
la gestion de l’administration du personnel. Ces opérations doivent être réalisées
dans un cadre légal complexe et régulièrement actualisée. Il permet également
de faire évoluer son organisation, d’optimiser sa gestion des RH et augmente la
croissance PME.
Dans les grandes entreprises, le SIRH leur permet d’homogénéiser les process et
d’améliorer la productivité des équipes RH. Kelio est un logiciel SIRH complet
conçu pour simplifier et moderniser la gestion des ressources humaines. A
travers Kelio, les entreprises peuvent centraliser la gestion de ses collaborateurs,
évitant ainsi la ressaisies et les risques d’erreur.
Voilà pourquoi, au regard de l’ensemble des résultats obtenus, nous pouvons
affirmer que nos deux hypothèses ont été bel et bien validées.
75
Le travail de recherche personnelle quant lui, a consisté à collecter des
informations visant à la mise en œuvre complète des fonctionnalités de KELIO.
La seconde section, Aide par thèmes fonctionnels, vous fournit plus d'explications
sur les grands thèmes fonctionnels du logiciel.
Les options que vous verrez dans cet aide n’apparaissent pas forcément
toutes dans votre logiciel. Lors de l’installation, le technicien va
configurer votre logiciel afin de ne faire apparaître que les informations
dont vous avez besoin, ceci dans le but de ne pas surcharger le logiciel
d’informations dont vous n’avez pas l’utilité.
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2.2- Fonctionnalités de KELIO
KELIO est un logiciel de gestion du personnel qui sert à faire le suivit de la
population de l’entreprise elle contient des fonctionnalités suivantes :
Gestion des temps
Le logiciel de gestion de temps permet d’optimiser le suivi du temps de
présence, d’absence et d’activités de vos salariés et/ou agents au quotidien. Il
prend en compte les horaires d’équipes/cycliques, les heures supplémentaires les
RTT, la modulation et l’annualisation, les primes, les heures de nuit, et bien plus
encore. Pour compléter ces solutions, Kelio propose un terminal communicant
du seul badgeage. Il permet en effet de gérer les demandes d’absences, la
gestion des activités, l’affichage des résultats, des sondages, la messagerie, etc.
Planification
Le logiciel de planification permet de gérer simplement et efficacement les
plannings de travail des salariés, tout en prenant en compte les contraintes
individuelles, générales, organisationnelles ou réglementaires. Les plannings
sont ainsi optimisés et mutualisés.
Portail RH
Kelio permet de calculer les données variables en temps de travail puis les
transférer vers le logiciel de paie. Cet automatisme permet d’éviter de perdre du
temps en saisies et calculs manuels mais aussi de réduire le grandement de
risque d’erreurs. Ces données concernent les primes, les heures d’absences, les
heures supplémentaires, ainsi que les heures cumulées.
Gestion des talents
Le logiciel SIRH permet aux services RH d’optimiser leurs tâches
administratives en apportant des solutions fiables pour gérer les talents à travers
les modules de recrutements, formation, emplois et compétences ou encore,
entretiens.
Ce logiciel Kelio sert à gérer la population de l’entreprise, la gestion des
historiques : rémunération, prime, visites médicales, vaccination habilitation ; le
suivi des donnes de carrière : historiques des entretiens, des formations,
synchronisations possibles avec les modules logiciels.
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78
2.3. Objectif du logiciel Kelio
Kelio est un logiciel SIRH complet conçu pour simplifier et moderniser la
gestion des ressources humaines. Il couvre un large éventail de fonctionnalités,
allant du recrutement à la formation, en passant par l’évolution des carrières, le
suivi des temps de travail, la gestion des accès, la maitrise des plannings, des
absences, des notes de frais et de la paie. Kelio permet aux entreprises de
centraliser la gestion de leurs collaborateurs, évitant ainsi les ressaisies et les
risques d’erreur.
Kelio offre des services de haut niveau réalisés par des experts dédiés,
garantissant un suivi et une qualité irréprochable. Le logiciel est également
accompagné d’une gamme de matériels, notamment des badgeuses et des
lecteurs d’accès.
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CONCLUSION
En définitive, notre thème portant sur la digitalisation de la fonction ressources
humaines présente un intérêt aussi bien sur plan théorique que pratique.
Le premier concerne les deux premiers chapitres et le deuxième concerne les
deux derniers chapitres qui constituent la partie empirique.
En ce qui concerne la partie théorique, plusieurs auteurs ont démontré l’impact
signifiant de la digitalisation de la fonction ressource humaine.
Dans un premier temps, nous avons défini les TIC et présenté l’historique des
TIC et son évolution. Dans un second temps, nous avons apporté la lumière sur
la notion de la fonction ressource humaine et nous avons présenté l’impact des
TIC dans la FRH. Nous avons mis l’accent sur les TIC comme les réseaux
informatiques, l’intranet, l’extranet, le système d’information ressources
humaines (SIRH), les progiciels de gestion intégrée. Notre recherche a permis
de démontrer l’impact de ces outils dans la digitalisation de la fonction
ressources.
Du point de vue empirique, pour apporter des réponses à notre problématique,
nous avons utilisé une méthodologique basée sur un travail d’observation, un
entretien avec le personnel et un travail de recherche personnelle.
En ce qui concerne le travail d’observation, il nous a permis de vérifier les
pratiques de gestion du personnel et de faire le lien entre ces pratiques et les
TIC. Il nous a aussi permis dans le cadre de notre recherche de mener une étude
de faisabilité sur les possibilités de digitalisation de la fonction ressources
humaines au moyen du logiciel Kelio.
L’entretien nous a permis d’interroger le personnel de la Direction RH en charge
de la gestion administrative du personnel et les avantages que peut avoir
l’intégration des TIC dans la gestion des ressources humaines.
Le travail de recherche personnel quant à lui, nous a permis d’en savoir plus su
l’outil de suivi Kelio liée à la gestion administrative du personnel de la société
OFIS.
Le travail accompli durant la période de stage dans l’enceinte de la société
OFIS, nous amène à conclure que la digitalisation au moyen du logiciel Kelio
permet d’optimiser la gestion administrative du personnel.
Nous avons pour cela validé nos deux hypothèses de recherche. Par la suite,
nous avons formulé quelques pistes de solutions pour améliorer l’usage du
logiciel Kelio au sein de la société OFIS à Pointe-Noire.
80
BIBLIOGRAPHIE
1. F. PERROUX
2. Jean Marie PERRETI,- Ressources Humaines, Ed. Vuibert, 2010
3. Faycel BENCHEMAN « GESTION DES RESSOURCES HUMAINES »
4. Patrick STORHAYE
5. SPERANDIO J.C
81
WEBOGRAPHIE
1. www.nannysecours.com/PYRAMIDE-MASLOW
2.
82
ANNEXES
83
TABLES DES MATIERES
Sommaire 1
Dedicace 2
Remerciements 3
Abreviations & sigles 4
Introduction 5
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE DE L’ETUDE
Chapitre I : L’entreprise : cadre organisationnel de la Gestion des Ressources
Humaines
Section1 : Généralités sur l’entreprise
Section 2 : Emergence et développement de la GRH
Chapitre II : Avènement des NTIC et leurs impacts sur la Fonction Ressources
Humaines
Section 1 : Historique et présentation des NTIC
Section 2 : Impact des NTIC sur la Fonction Ressources Humaines
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE EMPIRIQUE DE L’ETUDE
Portant sur « La digitalisation de la fonction ressources humaines au moyen du
logiciel KELIO : cas de la société OFIS »
CHAPITRE I : Cadre organisationnel et méthodologie de travail
CHAPITRE II : Présentation des résultats et du plan de digitalisation de la
Fonction RH au moyen du logiciel KELIO à OFIS
Section 1 : Présentation des résultats
Section 2 : Discussion et validation des hypothèses
Bibliographie 82
Webographie 83
Annexes 84
84