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TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE 1 : la théorie du marché ......................................................................................................... 2


1.1 la demande. ...................................................................................................................................... 2
➢ 1.1.1 La quantité demandée ....................................................................................................... 2
➢ 1.1.2 la loi de la demande : ......................................................................................................... 3
➢ 1.1.3 la courbe de la demande :.................................................................................................. 4
➢ 1.1.4 les déterminants de la demande ....................................................................................... 5
➢ 1.1.5 déplacement le long de la courbe de demande ................................................................ 6
➢ 1.1.6 déplacements de la courbe de demande........................................................................... 6
1.2 L’OFFRE. ...................................................................................................................................... 8
➢ 1.2.1 La quantité offerte ............................................................................................................. 8
➢ 1.2.2 La loi de l’offre ................................................................................................................... 8
a ➢ 1.2.3 La courbe d’offre. ............................................................................................................... 8
➢ 1.2.4 les déterminants de l’offre............................................................................................... 10
➢ 1.2.5 déplacements le long de la courbe d’offre. ..................................................................... 10
➢ 1.2.6 déplacements de la courbe d’offre. ................................................................................. 11
1.3 l’équilibre du marché ................................................................................................................ 11
➢ 1.3.1 équilibre du marché ......................................................................................................... 11
➢ 1.3.2 représentation graphique de l’équilibre .......................................................................... 12
➢ 1.3.3 les changements d’équilibre. ........................................................................................... 12
conclusion ............................................................................................................................................. 15
chapitre 2 : marcoéconomie. ................................................................................................................ 16
1. Les indicateurs macroéconomiques. ........................................................................................ 16
➢ 2.1 Le produit intérieur brut : ................................................................................................... 16
➢ Les critiques du PIB ................................................................................................................... 18
➢ Les cycles économiques ............................................................................................................ 19
➢ 2.2 l’inflation ............................................................................................................................. 19
➢ Les causes de l’inflation ............................................................................................................ 21

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CHAPITRE 1 : LA THEORIE DU MARCHE

1.1 LA DEMANDE.
➢ 1.1.1 La quantité demandée

La quantité demandé (QD) correspond à la quantité de biens que le consommateur désire


acheter et qu’il est capable de se procurer à un prix donné.

L’utilité du bien correspond à la satisfaction apportée par un bien ou service à celui qui le
consomme où le détient.

J’😊 la détention de ce bien


➢ Je paye un prix pour l’acquérir
➢ Je renonce à un autre bien

J’☹ pas la détention de ce bien


➢ Absence de demande pour ce bien

L’objectif du consommateur est de maximiser son utilité totale sous la contrainte de son
revenu et du prix des biens et services

L’utilité marginal correspond à la satisfaction procurée par la dernière unité consommer d’un
bien

➢ La décroissance de l’utilité marginal se produit lorsque plus on consomme un bien ou


service moins on à de satisfaction à le consommer
L’utilité marginal décroît très vite il faut donc proposer au consommateur un large panel de
biens et services.

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La contrainte budgétaire est l’ensemble des combinaisons qu’un consommateur peut acheter
en fonction du prix des biens et de son revenu

• Exemple :

Nino doit payer pour aller au ciné (20 € par séance) et au pub (10 € par soirée) en tenant
compte de son budget mensuel de 100 € pour ses loisirs Il peut donc aller :
➢ 4 fois au ciné (80 €) et 2 fois au pub (20 €) pour un total de 100 €
➢ 1 fois au ciné (20 €) et 8 fois au pub (80 €) pour un total de 100 €

➢ 1.1.2 la loi de la demande :

En général, quand le prix d’un bien ou service augment la quantité demandée par les
consommateurs diminue et inversement.

Sauf : pour le marché du luxe, collectionneurs et de l’art ...

La seule variable qui peut faire varier la quantité demandée est le prix, les autres restent
constante (ex : le revenu)

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➢ 1.1.3 la courbe de la demande :

➢ Représente la quantité demandée d’un bien pour différents niveaux de prix


➢ A une pente négative (loi de la demande)
➢ Le prix est représenté sur l’axe des y (ordonnées) et la quantité sur l’axe des x
(abscisses)
Exemple :

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Le prix (Pi) ➔ loi de la demande et contrainte budgétaire

Le revenu (R) ➔ contrainte budgétaire

Si le revenu d’une personne augmente sa demande pour un certain bien augmente aussi =
biens normaux
Si le revenu d’une personne augment sa demande pour un certain produit diminue = biens
inferieurs.
Le gouts des personnes ( g )

➢ 1.1.4 les déterminants de la demande

A. Le nombre et le prix des biens de substituts (Ps)

➢ Biens de substituts = biens qui satisfait le même besoin


➢ Si un bien possède des substituts dont le prix est faible, la demande sera elle aussi faible

B. Le nombre et le prix des biens complémentaires

➢ Les biens complémentaires sont ceux dont la consommation va de pair ( ex : voiture et


essence )
➢ + le prix des biens complémentaire à un bien est élevé – la demande de ce bien est
forte.

La fonction de D complète est :

QDi = f (Pi, R, g, Ps, Pc)

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➢ 1.1.5 déplacement le long de la courbe de demande

➢ Une courbe de demande représente le lien entre la quantité demandé et le prix


➢ Quand le prix du bien change, cela engendre un mouvement le long de la courbe de
demande qui elle ne bouge pas.
Exemple : le prix passe de 40 à 60 centimes, on passe du point B au point C sur la même
courbe.

➢ 1.1.6 déplacements de la courbe de demande.

➢ Quand un autre déterminant que le prix change

Exemple 1 : augmentation de mon revenu et bien normal


= déplacement de la courbe vers la droite
= pour un même prix la quantité demandée est supérieur (augmentation de la demande)

6
Exemple 2 : augmentation de mon revenue mais biens inferieur.

➢ Déplacement de la courbe de demande vers la gauche (pas forcément //) : D0 → D1


➢ Pour un prix identique, la quantité est inférieure (la demande a diminué) : Q0 →Q1 (avec Q0
> Q1)

Déplacement le long de la courbe de la demande si le prix varie.

Déplacement de la courbe de la demande si autre déterminant de la demande varie.

7
1.2 L’OFFRE.

➢ 1.2.1 La quantité offerte

La quantité offerte (QO) par une entreprise correspond à la quantité de bien qu’elle est prête
à vendre au cours d’une période déterminée
➢ Objectif pour l’entreprise est de maximiser son profit.

➢ 1.2.2 La loi de l’offre

La loi de l’offre = En général plus le prix d’un bien est élevé plus l’offre de ce bien est
importante et inversement

Car + le prix d’un bien est élevé, plus il devient profitable de le produire et de le vendre (le
prix couvre les couts de production)
➢ On produit + au niveau de l’entreprise
➢ Il y a + d’entreprise sur le marché = hausse de l’offre total.

➢ 1.2.3 La courbe d’offre.

➢ Représente la quantité offerte d’un bien pour différents niveaux de prix.


➢ Elle a une pente positive
➢ On peut soit tracer la courbe d’offre individuelle (pour une entreprise en
particulier) ou la courbe d’offre du marché (= offre totale de toutes les entreprises
=offre agrégée)

8
Exemple :

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➢ 1.2.4 les déterminants de l’offre

Le prix = loi de l’offre


Les couts de production :
➢ + le cout de production est élevé – l’offre sera importante (car profit plus faible)

Les raisons d’un changement dans les couts de production sont :

1. Un changement du prix des facteurs de production.


2. Evolution technologique (- de couts de production)
3. Changement organisationnels (- couts de production)
4. Politique gouvernementale (taxes ou subside)

➢ 1.2.5 déplacements le long de la courbe d’offre.

➢ Une courbe d’offre représente le lien entre la quantité offerte et le prix en supposant
que le seul le prix varie.
➢ Quand le prix du bien change, ça crée un mouvement le long de la courbe d’offre qui
elle ne bouge pas.

Par exemple :
Lorsque le prix passe de 80 à 100 centimes, on glisse du point D au point E sur la même courbe
d’offre.

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➢ 1.2.6 déplacements de la courbe d’offre.

Quand un autre facteur que celui du prix varie :


➢ Déplacement vers la droite si augmentation de l’offre (O0 -> O1)
➢ Déplacement vers la gauche si diminution de l’offre (O0 -> O2 )

1.3 L’EQUILIBRE DU MARCHE

➢ 1.3.1 équilibre du marché

Comment les prix et la quantité de produits achetés et vendus sont déterminés sur le marché ?

→ En mettant en interaction l’offre du marché et la demande du marché.


( voir pdf 1 45-49)
• Tant que D>O, il y a des pressions à la hausse sur les prix = excédent
• Tant que D<0, il y a des pressions à la baisse sur le prix = pénurie
• Mais si O=D, il n’y a ni pénurie ni excédent
→ Donc pas de pression à la hausse ou a la baisse sur le prix

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➢ 1.3.2 représentation graphique de l’équilibre

➢ 1.3.3 les changements d’équilibre.

Un choc peut faire bouger les courbes d’offre et de demande = nouvel équilibre
➢ Plusieurs cas possibles :
A. Déplacement de la courbe de demande
B. Déplacement de la courbe d’offre
C. Déplacement simultané des courbes d’offre et de demande

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Si la demande augmente et passe de D1 à D2 alors que le prix reste Pe1 ➔pénurie

Si pénurie ➔le prix du marché augmente :

➢ Les quantités offertes augmentent


➢ Les quantités demandées diminuent

L’équilibre se déplace le long de la courbe d’offre de e1 à e2 où :

➢ Qe2 > Qe1


➢ Pe2 > Pe1

Déplacement de la courbe d’offre cas de choc négatif de l’offre :

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Si l’offre diminue et passe de O1 à O2 alors que le prix reste Pe1 ➔pénurie

Si pénurie ➔le prix du marché augmente :

➢ Les quantités offertes augmentent


➢ Les quantités demandées diminuent

L’équilibre se déplace le long de la courbe de demande de e1 à e3 où :

➢ Qe3 < Qe1


➢ Pe3 > Pe1

Synthèse sur le déplacement d’une courbe :

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Déplacement simultané des courbes d’offre et de demande :

CONCLUSION

Selon les économistes, les prix et quantités de produits achetés et vendus sont déterminés par le
mécanisme du marché en mettant en interaction l’offre et la demande du marché.

Cependant, dans certains cas, l’Etat estime devoir réglementer le prix de certains produits pour
améliorer les performances de l’économie (politique économique)

Exemples :

➢ Fixer un prix au dessus du prix d’équilibre du marché ➔Assurer un revenu minimal aux
producteurs (ex : agriculture)
➢ Fixer un prix en dessous du prix d’équilibre du marché ➔ Permettre à tout le monde, même
aux plus pauvres, d’avoir accès à un bien (ex : médicaments).

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CHAPITRE 2 : MARCOÉCONOMIE.

1. Les indicateurs macroéconomiques.

La conjoncture économique correspond au climat général d’un ensemble économique ( pays


,régions, secteur économique particulier )
Elle s’évalue grâce à 5 indicateurs économiques :
1. Le taux de croissance du PIB
2. Le taux d’inflation
3. L’évolution du taux de chômage
4. La balance des paiements
5. L’évolution du taux de change

Pour favoriser une conjoncture économique favorable, les objectifs de politique


économique des gouvernements sont :
➢ Une croissance économique forte et stable
➢ Un chômage faible
➢ Une inflation faible
➢ Un équilibre extérieur

➢ 2.1 Le produit intérieur brut :

Le PIB mesure la production de biens et services effectuée dans un pays au cours d’une
période déterminée, c’est l’indicateur de la richesse d’un pays.
Le taux de croissance du PIB mesure la croissance économique.

Les 3 manière de calculer le PIB :


A. Optique de production

➢ = somme des valeurs ajouté brute crées parla production pendant une année .

B. Optique de dépenses

➢ = somme des dépenses effectuées pendant l’année


➢ Achats de b/s = C
➢ Dépenses de l’Etat = G

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C. Optique revenus/ répartitions

➢ Somme des revenus distribués pendant l’année

Le PIB nominal (en valeur) = le PIB qui reflète la production des biens et services au cours
d’une année en fonction des prix au moment où il est mesuré.
➢ Il peut augmenter à la suite d’une augmentation de la production et/ou des prix
➢ Il est calculé en euros courants = euros tels qu’on les débourse durant l’année
concernée.

Le PIB réel (en volume) = PIB nominal sans la variation des prix
➢ Il ne peut augmenter que à la suite d’une augmentation de la production
➢ il est calculé en euros constant = euros de la même année pour comparer le PIB d’un
pays d’une année sur l’autre
L’IPC est utiliser pour supprimer l’effets de l’inflation

Comment comparer le PIB de 2 pays ?


1. Comparer les PIB dans une monnaie de référence ($ /euros)
2. Calculer le PIB/habitants (pour obtenir le potentiel de richesse par habitant)
3. Calculer le PIB en parité de pouvoir d’achat (PPA) pour prendre en compte les
différences de niveaux de vie entre les pays
EXEMPLE :

Pour comparer le PIB entre deux pays, on convertit le PIB de ces pays exprimé en monnaie
nationale en une monnaie commune (ex : le dollar des Etats Unis = USD)

➢ Pour réaliser cette conversion, on peut considérer les taux de change du marché,
c’est-à-dire le prix auquel une monnaie s’échange contre une autre sur le marché des
changes

Ex : taux de change Dollar américain–Yuan chinois ➔ 1 USD = 6,37 CNY

➢ Si PIB de la Chine = 114 367 milliards de Yuan (CNY)



➔ PIB en Dollar américain = 114 367 milliards / 6,37 = 17 954 milliards de Dollars
américains (USD)

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Pour réaliser cette conversion on peut aussi utiliser la taux de change en parité de pouvoir
d’achat (PPA) = le taux auquel la monnaie d’un pays devait être convertie dans celle d’un
autre pays pour acheter la même quantité de biens et de services dans les deux pays
➢ Ce taux tiens en compte le pouvoir d’achats des monnaies et permets de mesurer
combien une devise permets d’acheter de biens et services dans un autre pays.

-Voir slide 19 à 27-

➢ Les critiques du PIB

a. Critique comme mesure du niveau de vie d’un pays

➢ Car certains facteurs ne sont pas pris en compte (activités domestiques, l’économie
souterraine …)

b. Niveaux de vie différents du niveau de bien-être → autres indicateurs

➢ Indicateur de Développement humain (IDH )

Quelle différence faites-vous entre PIB et PNB ?

PIB : Mesure la production de B&S effectuée dans un pays pendant une période déterminée
quel que soit leur nationalité
PNB : Mesure la production de B&S effectuée par les agents économiques nationaux pendant
une période donnée quelque soit le lieu de leur activité

➢ Avec le temps, l’usage de la notion de PNB a reculé au bénéfice de la notion de PIB

Croissance économique = accroissement de la production totale de B/S d’un pays au cours


d’une année, c.à.d. accroissement du PIB
Taux de croissance du PIB = indicateur qui mesure la croissance économique en comparant
le PIB de deux années

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➢ Les cycles économiques

Pourquoi les gouvernements recherchent-ils la stabilité économique ?


A. La stabilité encourage les investissements (I) des entreprises
B. Une récession engendre d’importants coûts humains (perte d’emploi,
appauvrissement, stress de perdre son emploi, etc.) 
C. Les électeurs ont une opinion négative de leurs dirigeants en cas de récession
(même si elle est mondiale !) ➔ risque de ne pas être réélu
D. Effet pervers de la stabilité économique : des entreprises inefficientes peuvent
survivre et consommer des ressources qui manqueront à d’autres

➢ 2.2 l’inflation

Inflation = hausse généralisée des prix


Déflation = diminution généralisée des prix

Les différents instruments de mesure :


IPC = L’indice des prix à la consommation est un nombre statistique qui mesure l’évolution
du prix de multiples B/S (le panier du ménage) au niveau belge

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1. L’indice santé

2. L’IPCH couvre la totalité des dépenses de consommation des ménages, y compris la


consommation de biens importés

Le taux d’inflation mesure l’accroissement des prix entre 2 dates (d’une année à une autre )

Taux d’inflation = ((IPCt-IPCt-1)/IPCt-1) X 100

Par exemple :

Si l’indice des prix à l’année 1 est de 140, et de 149 à l’année 2, alors l’inflation
est de 6,43% ➔ (149-140/140) x 100 = 6,43 %

Qu’est ce qui peut faire augmenter les prix ?

1. Augmentation de la Demande → L’inflation par la demande


2. Augmentation des coûts des matières premières → Diminution de L’Offre → L’inflation par
les coûts
3. Augmentation de la masse de monnaie en circulation → L’inflation monétaire

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➢ Les causes de l’inflation

a. L’inflation par la demande


Quand la demande globale est plus importante que l’offre globale → il y a une
inflation.
➔ L’inflation créée par la demande est généralement associée à des périodes de
croissance de l’économie

b. Inflation par les couts

- Si les coûts de production augmentent, les entreprises vendent leurs


produits plus chers ➔ inflation
- Ou elles diminuent Q produites donc O diminue ➔ prix augmentent !

Peut conduire à l’hyperinflation :


E couts augmentent → E prix augmente → Ménage : salaire + élevés

Danger pour l’économie ouverte (échanges avec l’extérieur)

➔ Baisse de la compétitivité des E nationales exposées à la concurrence internationale ➔


baisse de leurs plans de production ➔ augmentation du chômage national ➔ baisse de la D
pour les E abritées qui travaillent sur le marché intérieur ➔ etc.

➔ En Belgique (// Grand-Duché du Luxembourg) ?

➔ Indexation automatique des salaires ➔ risque + grand ➔ depuis les années 80, clause de
compétitivité : les salaires ne peuvent augmenter + vite que la moyenne des salaires en

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France, Allemagne et Pays-Bas + vite que la moyenne des salaires en France, Allemagne et
Pays-Bas

L’indexation = crée en 1920 pour préserver le pouvoir d’achat de la population, les salaires
augmentent automatiquement quand les prix augmentent, le mécanisme repose sur l’indice
santé. Il reflète l’évolution des prix d’un panier de biens et de services supposer représenter
la consommation des ménages,

c. L’inflation monétaire

Partons du principe que la quantité de monnaie qui circule entre les consommateurs peut
être utilisée plusieurs fois sur une année. Si on divise tout ce qu’un pays produit (PIB) par la
quantité de monnaie en circulation (Mm) ; on obtient la vitesse de la circulation de la
monnaie (V) = Nb de fois qu’un même signe monétaire est utilisé pendant une année comme
contrepartie d’une transaction en B/S

Deux hypothèses :
1. V est constante = peu de changement dans les habitudes de consommation
2. Le volume de la production ( Q) n’est pas influencé par la monnaie
➔ Toutes variation de Mm entraine une variation proportionnelle de PRIX
Si Mm > Q , il faut augmenter le Prix (= inflation ) pour rétablir l’égalité c’est-à-dire Mm*V=
P*Q

L’inflation donne une vision fausse de l’économie, en effet :


Si la croissance du PIB est de 3 % mais que l’inflation est de 2%, la croissance réelle est de1%

➔ En cas de forte inflation, on préfère la notion de PIB réel ou à prix constants à celle de PIB
nominal ou à prix courants

Les effets négatifs de l’inflation :


1. L’inflation joue en défaveur de la croissance économique :
Elle renforce l’incertitude quant au niveau futur des prix ➔ prévision des ventes et
estimation des coûts plus difficiles pour les entreprises ➔ moins enclines à faire des

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Investissements (I) ➔ réduction de la production future et ralentissement de la croissance
de l’économie

2. L’inflation joue également en défaveur des exportations : les produits nationaux


deviennent moins compétitifs à l’étranger si les prix augmentent

3. L’inflation est synonyme de perte de pouvoir d’achat pour les consommateurs : vous
pouvez acheter moins de biens et services pour 1 euro par exemple

Le pouvoir d’achat : désigne la quantité de B/S qu’il est possible de se procurer avec une
unité monétaire (argent) .

Comment mesure-t-on l’évolution du pouvoir d’achat ?


Le PA se mesure grâce à la différence entre l’évolution du revenu disponible des ménages en
valeur (revenus-impôt) et l’indice des prix à la consommation (IPC)

Quel est le lien entre l’augmentation des prix et le PA ?

Quand les prix augmentent le PA ne diminue pas forcément, cela dépend de


l’évolution des revenus, s’il y a une croissance des revenues plus important que celle
des prix le PA des consommateurs augmente lui aussi. Si la croissance des revenues
est plus faible que celle des prix le PA est en baisse.

https://www.youtube.com/watch?v=vFh4R8amoeQ

Exercices :
 De quel type d’inflation parle-t-on dans cet article https://trends.levif.be/economie/politique-
economique/guerre-en-ukraine-et-envolee-des-prix-quelles-menaces-pour-l-economie-
mondiale/article-normal-
1535533.html?cel_hash=ac92a796e3b0c769ac411d2dc05aaa63987481c3&chts=1647024468&utm_
source=Newsletter-11/03/2022&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-
RNBTECZ&cookie_check=1659378817 Expliquez.

Pourquoi les prix flambent ?

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➢ Cette inflation est tenace depuis un an : d'abord liée aux perturbations des chaînes
d'approvisionnement, elle est aujourd'hui à l'explosion du prix des matières premières qui
grèvent les coûts de production des entreprises et le pouvoir d'achat des ménages.
➢ Outre le pétrole et le gaz, de nombreux ingrédients de l'économie s'emballent : l'aluminium,
le nickel, le blé, le maïs...
➢ La plupart des secteurs sont concernés par la flambée : de la confection du verre à base de
pétrole à la fabrication de batteries électriques grâce au nickel, en passant par
l'aéronautique dépendant de l'aluminium, ou le gaz qui fait tourner les usines.
➢ Des sites sidérurgiques ont par exemple déjà été mis à l'arrêt en Espagne, et globalement, se
chauffer, se déplacer ou manger devient plus coûteux.
➢ En Egypte, "le prix du pain a énormément augmenté!", constate auprès de l'AFP Omar
Azzam, un habitant du Caire de 31 ans: il a bondi de 50% depuis l'invasion ukrainienne.
➢ Premier importateur de blé au monde, l'Egypte a réduit le poids de la galette subventionnée
distribuée aux plus modestes et réfléchit à augmenter son prix, ce qui serait une première
depuis 1977 et "les émeutes du pain".

EXERCICE 2

« Même en faisant abstraction des prix de l’énergie, les hausses de prix restent plus importantes en
Belgique (+3,8% sur un an) que dans les autres pays d’Europe de l’Ouest. Comment expliquer par
exemple que le café ait augmenté de 7,9% sur un an en Belgique et de 2,7% seulement en France ?
Ou que le beurre ait augmenté de 15% chez nous et de 1,3% seulement en France ?

Eric Dor juge ces écarts "étonnants". Certes, il y a le fait que la Belgique est un petit marché, offrant
moins de rendements d’échelle par rapport aux coûts de distribution. Mais il y a aussi et surtout les
indexations automatiques qui poussent les prix à la hausse un peu partout. »  Expliquez cet extrait.

2.3 Le chômage :

- Le marché du travaille

L’offre de travail vient des individus qui offrent leurs travails aux entreprises

La demande de travail vient des entreprises qui ont besoin de travailleurs pour fonctionner

Le marché du travail = la rencontre de l’offre de travail et de la demande de travaille déterminée


par la quantité de travail et le prix du travail

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Si l’offre de l’entreprise > la demande = baisse du salaire.

Le taux d’emplois = % des personnes occupées ( travailleurs ) parmi la population totale âgée de 20 à
64 ans

Le taux de chômage = % des chômeurs parmi la population âgée de 15 à 64 ans

5 % > faible

I 5 – 10 % I moyen

10 % < fort

Chômeurs = toutes personnes qui :

➔ N’ont pas de travail


➔ Sont disponible sur le marché du travail
➔ Cherchent un emploi de manière active

25
La population active = nombre de personnes en âge de travailler qui sont disponible sur le marché du
travail (travailleurs + chômeurs )

Taux d’activité = % de la population active parmi la population totale

- Les types de chômages :

https://www.youtube.com/watch?v=Emtn9_GKQ6Q

Type de chômage Particularité de ce chômage Solution pour le combatrre


L’offre et la demande de Situation normal
travaille ne se répondent pas
tout de suite.
Le chômage Frictionnelle
Exemple : quelqu’un qui perd
son emploi et a qui il faut un
peu de temps pour en
récupérer un autre.

Compatible avec le plein


emploi = pas inquiétant<
Le chômage structurel Dépend des structures à long Reformer directement le
terme de l’économie bcp plus marché du travail avec des
dure a combattre politique de flexibilisation du
marché du travail
Le chômage conjoncturel Chômage de court terme lié a Il faut adopter des politiques de
une faible croissance relance, macroéconomique
économique économique expansionniste
sur le plan budgétaire ou
monétaire
Dépends de la fluctuation
économique si dépression /
récession économique = perte
d’emplois = augmentation du
chômage

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Quand il y a un choc négatif sur l’activité économique le chômage conjoncturel peut devenir structurel
pour 3 grandes raisons :

1. L’entreprise va mettre en attente ses investissement quand l’activité économique reprendra


il y aura un décalage entre le niveau du capital et le niveau de travail nécessaire
2. + le chômeur reste au chômage – il a de chance de retrouver un emploi (perte de son capital
humain)
3. Ceux qui sont a l’intérieur de l’entreprises mettent en place des choses pour éviter à ceux qui
y sont extérieur d’y entrer (insiders /outsiders)

https://dessinemoileco.com/dou-vient-cho%CC%82mage-y-t-il-remede/

exercices :

Déterminez le type de chômage dans chacun des cas suivants :

1. Il y a trois mois son diplôme en poche, Simone a commencé à chercher un emploi et n’a pas trouvé
2. Depuis 8 mois, Léo cherche en vain un emploi de soudeur dans sa région

3. Mathilde a quitté son emploi pour réorienter sa carrière

4. Pierre et Paul ont perdu leur emploi lorsque l’usine où ils travaillaient s’est délocalisée au Mexique
5. Audrey a perdu son emploi car l’entreprise où elle travaille a subi temporairement une production
excédentaire par rapport à la demande

LE CIRCUIT ECONOMIQUE :

Définition :

Le circuit économique est une représentation simplifiée de l’économie.

https://www.youtube.com/watch?v=06DnEsZJt9M

Le circuit économique :

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2 circuits :

- Le circuit réel : échanges de B/S et de facteurs de production (K, L).

Les E louent aux M le facteurs travail et le capital financier (épargne des M) en


contrepartie de revenus avec lesquels les M achètent des B/S.

- Le circuit monétaire : (en sens inverse) flux monétaire contrepartie des échanges.

Il enregistre les paiements effectués en contrepartie des transactions sur le circuit


réel.

On ajoute au circuit fermé 3 agents qui entretiennent les relations avec les M et les E pour obtenir le
circuit éco :

28
- Les banques
- L’État
- Le reste du monde (RDM)

29
La position souhaitable de l’économie :

30
31
LA POLITIQUE BUDGETAIRE :

Les finances publiques :

La mission du gouv est d’encadrer les mécanismes qui conduisent aux équilibres macroéconomiques
(DG = OG)

Les outils utilisés par les Finances Publiques sont 1) Les recettes de l’État et les dépenses de l’État ce
qui donne le budget de l’État.

G est financé par :

- T = la mobilisation de l’épargne (impôts et taxes)


- Ou l’emprunt

Règle d’or des finances publique est que les dépenses courantes financées par les recettes courantes
et seuls les investissements publics peuvent être financés par l’emprunt.

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Les problèmes de la plupart des États sont liés à l’accroissement de la dette publique car il y a une
augmentation des dépenses et des dépenses courantes ont été financées par l’emprunt.

Le solde de financement = solde budgétaire = recette – dépenses.

Si le solde de financement <0 → déficit budgétaire.

Crise et politique budgétaire :

Comment utiliser la politique budgétaire en temps de crise ?

Par deux moyens : Via les stabilisateurs automatiques ou par les mesures discrétionnaires.

Les stabilisateurs automatiques :

Les impôts et les dépenses d’interventions sociales sont des stabilisateurs budgétaires automatiques
(ils amoindrissent les variations dues aux cycles éco).

Leurs montants évoluent de façon parallèle au développement de l’économie.

- Récession → impôts et dépenses augmentent = favorise la croissance


- Embellie → impôts et dépenses diminuent = défavorise la croissance

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Attention, l’effet des stabilisateurs auto consiste à réduire l’amplitude des fluctuations éco, pas de les
éliminer.

Les mesures discrétionnaires :

Lorsque l’éco est en déséquilibre important, les stabilisateurs auto ne suffisent plus. Dans ce cas, le
gouv prend des mesures discrétionnaires. Il s’agit su moment où le gouv change délibérément :

- Le niveau des dépenses de l’État (+ G) en accroissant les I publics et les dépenses


d’interventions sociales
- Le niveau d’imposition (impôts et taxes = - T) en baissant les taxes afin de stimuler les I privés
et la consommation.

→ Politique de relance

Le choix de variation (+ G ou -T) dépendra des obj politiques du gouv : Qui souhaite-t-on favoriser ?

- Une modif du niveau de T peut être suscitée rapidement, touche tout le territoire mais
favorise ceux qui paient déjà des impôts.
- Une augmentation des G demande + de temps mais permet plus de précision en étant dirigée
directement sur la partie du territoire la + touchée par le chômage, ou vers un autre secteur
particulier.

Les règles budgétaires de l’UE :

L’Union monétaire (zone €) renforce la nécessité d’une politique budgétaire saine car :

- Les déficits publics/ budgétaires donnent lieu à des emprunts pour renflouer les caisses de
l’État déficitaire.
- L’endettement de chaque État a une influence sur les autres États membres de l’UE.

→ Emprunts en €

→ Si généralisation ou excès de l’endettements : montée des taux à LT et du coût des emprunts en €.

→Défavorable à la croissance éco de la zone €

→ Nécessité de coordonner les politiques budgétaires nationales via des règles de disciplines
budgétaires.

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a) Le Pacte de stabilité et de croissance européen et Pacte budgétaire :

Coordination des gestions budgétaire des États membres

- Le déficit public ne peut excéder 3% du PIB.


- La dette publique ne doit pas excéder 60% du PIB.

Il y a des sanctions pour les États ne respectant pas les limites de déficit imposées. En ce moment avec
le Covid et la guerre en Ukraine, une suspension temporaire des règles budgétaires européenne
jusqu’au 1er janvier 2023.

LA POLITIQUE MONETAIRE :

La zone Euro :

La politique monétaire de la BCE :

La politique monétaire est décidée par la Banque Centrale Européenne (BCE) et exécutée par les
Banques Centrales Nationales (BCN).

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L’objectif de la politique monétaire :

L’objectif de la politique monétaire est de maintenir la stabilité des prix (progression sur un an de
l’IPCH ou du taux d’inflation inférieure à, mais proche de 2% dans la zone €. Elle évalue profondément
les risques pesant sur la stabilité des prix par 2 piliers :

- Analyse économique
- Analyse monétaire

Analyse économique :

Elle fait référence aux déséquilibres monétaires dans le circuit économique.

(Rappel : OG = PIB et DG = C + I + G + (X-M))

Si DG > OG = inflation

Si DG < OG = déflation

Analyse monétaire :

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Les instruments de la politique monétaire :

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