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MICROÉCONOMIE II

PARTIE 1- LE MARCHÉ ET LA
CONCURRENCE PARFAITE

2021/ 2022 RAOUF Radouane


Microeconomics

 The study of how individuals and firms make


themselves as well off as possible in a world of
scarcity and the consequences of those individual
decisions for markets and the entire economy.
 Microeconomics is often called price theory to
emphasize the important role that prices play.
 Microeconomics explains how the actions of all
buyers and sellers determine prices and how prices
influence the decisions and actions of individual
buyers and sellers.
1- Les hypothèses de la concurrence pure et
parfaite

 Atomicité des agents : grand nombre d’offreurs et de


demandeurs sur le marché. Chaque agent a une dimension
négligeable par rapport à celle du marché.
 Homogénéité du produit : tous les producteurs offrent le
exactement même bien (pas de différenciation).
 Liberté d’accès/entrée sur le marché (pas de
réglementation ni de barrière à l’entrée de nouvelles
entreprises).
 Parfaite transparence du marché : parfaite information de
agents sur le marché ; information sur la qualité du produit,
sur le prix de marché, etc.
 Parfaite mobilité des facteurs de production.
L’offre et la demande
Talk is cheap because supply exceeds demand

 L’analyse en termes d’offre et de demande est un outil


puissant applicable à une grande diversité de questions
comme :
 la compréhension de l’effet de l’évolution des conditions
économiques mondiales sur les prix de marché et la
production ;

 l’ évaluation de l’impact des contrôles des prix par l’État, ou


des effets du salaire minimum, du soutien des prix et des
subventions à la production ;

 l’estimation de l’influence des taxes, des subventions, des droits


de douane, des quotas d’importation sur les consommateurs et
les producteurs.
2- La « loi » de l’offre
 L’offre de biens des agents est une fonction croissante
du prix de vente sur le marché
 Plus le prix est élevé, plus l’échange est attractif pour
l’offreur.
 Pour le producteur, le coût de production unitaire croît
avec les quantités produites (au moins à court terme) →
la hausse du prix, à coût inchangé, est alors une
incitation à produire (et offrir) davantage.
 Une hausse du prix ouvre des perspectives de profit
plus importantes et constitue une incitation à l’entrée de
nouveaux producteurs (ou offreurs) sur le marché.
2- La « loi » de l’offre
 La courbe d’offre :
 représente la relation entre la quantité de biens
qu’un producteur est disposé à vendre pour un
certain prix ;
 mesure la quantité offerte QS (S=Supply) sur l’axe
horizontal et le prix sur l’axe vertical :

Q S  Q S (P)
2- La « loi » de l’offre
Prix
S

P2
La pente de la courbe d’offre
est positive : plus le prix est
P1 élevé, plus l’entreprise produit.

Q1 Q2 Quantité
… et de la demande
 La demande de biens des agents est une fonction
décroissante du prix de vente sur le marché.
 Plus le prix est élevé, moins l’échange est attractif pour le
demandeur, qui cherchera sans doute des biens de «
substitution », moins chers.
 A revenu donné, une hausse du prix du bien réduit le «
pouvoir d’achat » du consommateur et donc ses quantités
demandées.
 L’intérêt (l’utilité) d’un bien va généralement baisser avec les
quantités possédées. Il faut donc que le prix soit de plus en
plus faible pour compenser cet effet et que le consommateur
accepte d’acheter une quantité plus importante d’un même
bien.
La courbe de demande
 La courbe de demande :

 représente la relation entre la quantité de biens qu’un


consommateur est disposé à acheter pour un certain prix ;

 mesure la quantité demandée QD sur l’axe horizontal et


le prix sur l’axe vertical :

QD  QD(P)
La courbe de demande

Prix
(euros La pente de la courbe de demande
par unité) est négative : plus le prix est
élevé, moins le consommateur achète.

P2

P1

Q1 Q2 Quantité
3- Demande et offre agrégée
 Chaque offreur (demandeur) établit préalablement
la quantité de biens qu’il offrirait (demanderait) en
fonction du niveau de prix sur le marché.
3- Demande et offre agrégée
3- Demande et offre agrégée
Exemple
4- le marché: un mécanisme stabilisateur
4- le marché: un mécanisme stabilisateur
5-Lois du marché
 En concurrence parfaite, les agents n’ont aucun pouvoir d’action sur
les prix, qui sont toujours fixés par « le marché » : les agents sont
dits price-taker (≠ price-maker, en concurrence imparfaite) ou preneurs
de prix (du marché).
Qui fixe réellement les prix ?
Ce résultat reste bien sûr compatible avec le fait que, en pratique, ce
sont souvent les offreurs qui « fixent » leur prix (sur leurs étiquettes) :
cependant, au moment où ils fixent leur prix, il n’ont pas d’autre
choix que de fixer le prix d’équilibre p* du marché.
 S’ils fixent p > p* : ils ne sont pas compétitifs, les clients n’achètent
pas chez eux et ils font des pertes.
 S’ils fixent p < p* : ils ne « rentrent plus dans leur frais ». De
surcroît, les concurrents risquent d’être contraints de suivre et le gain
escompté en part de marché va disparaître.
 → le prix de marché est toujours le prix qui s’avère le plus
profitable pour les offreurs
6- Cas atypiques
 Absence de marché pour cause de demande « non solvable
» : compte-tenu des coûts de production, offre et demande
sont nulles à l’équilibre → exemple : certains services à la
personne.
6- Cas atypiques
Asymétrie d’information entre offreurs et demandeurs :
 Marché des voitures d’occasion : que reflète le prix ?
Information sur les quantités échangées ou sur l’état du
véhicule ?
→ absence possible d’équilibre (Market for lemons, Akerlof,
1971).
 Marché du travail : le salaire a une incidence sur les
quantités offertes mais aussi sur l’effort au travail fourni par
le salarié.
→ le salaire va maximiser l’effort + chômage (Théorie du
salaire d’efficience, Shapiro et Stiglitz, 1984).
 Marché du crédit : le taux d’intérêt a une incidence sur le
risque moyen des projets des emprunteurs (Stiglitz et Weiss,
1982).
Limites des lois de l’offre et de la demande

 Une hypothèse centrale supposée: les individus ont des


critères (d’offre et de demande) personnels mais objectifs
(≠ subjectif)
→ les agents ne regardent que le « marché », pas les autres
individus.
Dans la réalité:
 Effets de mode : être à la « mode », c’est acheter ce que «
tout le monde achète ».
 Déficit informationnel et comportement mimétique ou
moutonnier : si on ne sait comment se comporter sur un
marché (par exemple, à quel prix acheter ?), un
comportement rationnel peut consister à regarder ce que
font les autres (parce qu’on pense qu’ils détiennent une
information que l’on n’a pas) et à faire comme eux.
Limites des lois de l’offre et de la demande

Dans ces conditions, il est tout à fait possible que la demande


ne soit plus fonction décroissante du prix.
Exemple des marchés financiers :
 Les agents peuvent y être, selon les situations, acheteurs ou
vendeur.
 En période de grande incertitude, comportement mimétique
: de petites variations initiales de prix à la baisse poussent
les agents à se porter massivement vendeurs (offreurs) sur le
marché :
 → Suite à la baisse de prix : la vente (offre) de titres
augmente et peu de personnes se portent contrepartie (la
demande de titres baisse).
 → Panique et krach boursier : les « lois » sont inversées (p↓
→ Offre ↑ et Demande ↓) et les forces du marché
deviennent déstabilisatrices !
Limites des lois de l’offre et de la demande

L’équilibre existe mais instable


7-Variation de l’offre et de la demande

 Autres variables influant sur l’offre :

 Coûts de production :
 du travail ;
 du capital ;
 des matières premières.

 Si les coûts de production diminuent, alors, les


entreprises peuvent produire la même quantité à un
prix plus bas ou une quantité plus élevée pour le même
prix.
Ce qui influe sur l’offre et la demande

Produire moins cher, mieux et avec


moins d’emplois
Ce qui influe sur l’offre et la demande
A- L’offre
 Diminution des coûts des
matières premières : P S S’

 l’entreprise produisait
Q1 à P1 et Q0 à P2 ;
 l’entreprise produit P1
maintenant Q2 à P1 et
Q1 à P2 ;
P2

 la courbe d’offre se
déplace vers la droite
(S  S’).
Q0 Q1 Q2 Q
Choc positif de l’offre
A- L’offre
Différence entre :
 Variation de la quantité offerte :
 Mouvement le long de la courbe d’offre en réponse à un
changement de prix.

 Variation de l’offre :
 Déplacement de la courbe d’offre en réponse à un
changement de quelque chose d’autre que le prix du bien.
 Exemple : changement des coûts de production.
B- La demande
 Autres variables influant sur la demande :
 Revenu :
 Une augmentation de revenu permet au consommateur
d’acheter plus à tous les prix.

 Goûts du consommateur.

 Prix des biens complémentaires et substituables.

Qd = F(P, Ps , Pc, R, Préférences)


B- La demande
 Hausse de revenu : P
D
D’
 le consommateur achetait
Q0 à P2 et Q1 à P1 ; P2

 le consommateur achète
maintenant Q1 à P2 et Q2 P1
à P1 ;

 la courbe de demande se
déplace vers la droite (D
 D’).

Q0 Q1 Q2 Q
Choc positif de la demande
B- La demande
Différence entre :
 Variation de la quantité demandée :

 Mouvement le long de la courbe de demande en réponse à


un changement de prix.

 Variation de la demande :
 Déplacement de la courbe de demande en réponse à un
changement de quelque chose d’autre que le prix du bien.
 Exemple : variation de revenu ou de préférence.
Choc positif de la demande
CT LT
Choc positif d’offre

D’offre
s
Conclusions

s
L’équilibre concurrentiel
de long terme
36

 L’entrée et la sortie :

 En cas de profits positifs de court terme, l’entreprise réagit en


augmentant la production et les profits.

 Mais les profits vont attirer d’autres producteurs, qui vont


augmenter l’offre de la branche, ce qui va faire baisser le
prix de marché.

 Cela continue jusqu’à ce que les profits diminuent et


deviennent égaux à zéro dans le long terme.
L’équilibre concurrentiel
de long terme : profits (CT)
37

Le profit attire des entreprises. L’offre


augmente jusqu’à ce que le profit = 0.
$ par Entreprise $ par Branche
unité unité S1

Cm
$40 P1
CM S2

$30 P2

q2 Production Q1 Q2 Production
L’équilibre concurrentiel
38
de long terme : pertes (CT)
Les pertes incitent les entreprises à fermer.
L’offre décroît jusqu’à ce que le profit = 0.
$ par $ par
unité Entreprise unité Branche
Cm
S2
CM

$30 P2
S1

$20 P1

q2 Production Q2 Q1 Production
L’équilibre concurrentiel
de long terme
39

1. Toutes les entreprises de la branche maximisent leur


profit : Rm = Cm.

2. Aucune entreprise n’est incitée à entrer dans la


branche ou à la quitter car elles font toutes un profit
économique nul.

3. Le prix du bien est tel que la quantité offerte QO


par les entreprises est égale à celle qui est
demandée QD par les consommateurs.
La courbe d’offre de long terme
40
de la branche

 La forme de la courbe d’offre de long terme dépend


de la façon dont les variations de la quantité produite
par la branche affectent les prix que doivent payer les
entreprises pour leurs facteurs de production.

 On distingue trois types de branches :


 à coût constant ;
 à coût croissant ;
 à coût décroissant.
Les branches à coût constant
41
Dans une branche à coût constant, supposons que l’entreprise soit
initialement à l’équilibre puis que la demande augmente :
 Cela fait augmenter le prix du bien produit.

 Les entreprises augmentent leur offre respective et font toutes un


profit positif dans le court terme.

 L’offre de la branche augmente, ce qui fait baisser le prix.

 Dans le long terme, les profits économiques baissent et redeviennent


nuls.

La courbe d’offre de LT d’une branche à coût constant est


donc une droite horizontale à un prix égal au coût minimal
de production de LT.
Les branches à coût constant
42

Une hausse de la demande Q1 augmente jusqu’a Q2.


fait augmenter le prix du marché Offre de long terme = SL = CMLT.
et la production de l’entreprise. La variation de production n’a pas
$ Les profits positifs font augmenter $ d’effet sur le coût des facteurs.
l’offre de marché et baisser le prix.
Cm CM S1 S2

P2 P2

P1 P1 SL

D1 D2

q1 q2 Production Q1 Q2 Production
Les branches à coût croissant
43

 Dans une branche à coût croissant, la courbe d’offre


de long terme a une pente positive.

 La branche produit en plus grande quantité, mais


uniquement au prix plus élevé nécessaire pour
compenser l’augmentation de prix des facteurs.
Les branches à coût décroissant
44

 Dans une branche à coût décroissant, une augmentation de


la demande provoque une augmentation de la production :
 La taille de l’entreprise lui permet d’obtenir des prix plus faibles
pour ses facteurs de production (par exemple grâce à un système
de transport plus performant ou à un meilleur réseau financier).

 Les coûts et le prix baissent.

 Dans une branche à coût décroissant, la courbe d’offre de


long terme a une pente négative.
Les branches à coût décroissant
45

Lorsque la demande augmente, les prix


La courbe d’offre de long terme a une
des facteurs de production baissent et
pente négative.
et le nouvel équilibre s’établit au prix P3.
$ $
S1 S2
Cm1
Cm2 CM
1

P2 CM2 P2

P1
P1
P3 P3
SL

D1 D2

q1 q2 Production Q1 Q2 Q 3 Production
L’effet d’une taxe sur la production de long terme
46

 L’effet d’une taxe sur la production :

 Si la taxe est imposée à une seule entreprise, la taxe incite


l’entreprise à réduire sa production, jusqu’au point où le coût
marginal augmenté de la taxe est égal au prix du bien.

 Si la taxe est imposée à toutes les entreprises, la courbe


d’offre de la branche se déplace vers le haut du montant de
la taxe, et le prix de marché du bien augmente, alors que la
production totale baisse.
L’effet d’une taxe imposée sur une seule entreprise
(Taxe A. Pigou: pollueur payeur)
47
L’entreprise réduit la
$ Cm2 = Cm1 + taxe Cm1 production jusqu’au
Peut être une Une taxe augmente point où Cm2 = P1
le coût marginal par
réponse à une le montant de la taxe.
externalité
négative: une
compensation: t
P1
ex d’une CM2
entreprise
polluante : Cm2
coût marginal
social. À CM1
l’inverse on
verse une
subvention
(extern +).

q2 q1 Production
Externalité: les individus ne subissent pas les
conséquences de leurs choix ou actions
L’effet d’une taxe imposée sur toutes les
48
entreprises
$ S2 = S1 + taxe

S1

P2 t

Une taxe déplace S1 à S2 et


P1 la production baisse à Q2.
Le prix augmente jusqu’à P2.

Q2 Q1 Production
Externalité: problème de droit de propriété

Solution de R Coase (1960): assigner des droits de


propriété
Ex: dans un même immeuble; un médecin et un garagiste

Bruit Sans bruit


Garagiste 2000 1000
Médecin 500 800

• Solution: on calcule le BES , on choisit le plus élevé: on peut ouvrir la négociation


du bruit qui pas bien définit (Compensation entre 300 et 1000) ; dans ce cas le
Médecin a vendu le droit au bruit au garagiste à 500 par exemple. C’était de
réintroduire le marché là où il n’y avait pas.
• Quelque soit l’octroi du droit de propriété, la solution, pour des individus
rationnels, se portera sur la situation qui maximise le BES = théorème de Coase.
• C’est simple, parce qu’il n’y a pas de coûts de transaction; Deux personnes se
rencontrent facilement.
L’élasticité de long terme de l’offre : branches à
50
coût constant

 Dans une branche à coût constant :

 La courbe d’offre de long terme est horizontale.

 L’élasticité d’offre de long terme est infinie : une petite


augmentation de prix provoque une très forte
augmentation de la production.

 Les facteurs de production sont largement disponibles.


L’élasticité de long terme de l’offre : branches à
coût croissant
51

 Dans une branche à coût croissant :

 La courbe d’offre de long terme est croissante.

 L’élasticité d’offre de long terme dépend de la façon dont


le prix des facteurs augmente lorsque la branche
s’agrandit.

 En général, l’offre de long terme est plus élastique que


l’offre de court terme.
5. Élasticité de court terme et élasticité de long terme

52

 La demande.

 En général, la demande est beaucoup plus élastique


aux prix à long terme :

 Il faut du temps aux individus pour changer leurs habitudes


de consommation.
 La demande peut être liée au stock d’un autre bien qui ne
se modifie que lentement.
 Il y a plus de substituts disponibles dans le long terme.
Essence : courbes de demande de court et de long terme

53

Prix DCT • Dans le court terme, on ne peut


pas facilement ajuster sa
consommation.
• Dans le long terme, les gens
adoptent des automobiles plus
petites et plus économiques.

DLT

Quantité d’essence
5. Élasticité de court terme et élasticité de long terme

54

 Demande et durabilité des biens.

 Pour certains biens, la demande est plus élastique dans


le court terme : si les biens sont durables, alors, les
consommateurs garderont ces biens au lieu de les
remplacer, et les achats baissent plus rapidement
quand les prix augmentent.

 Mais, dans le long terme, les biens durables les plus


vieux devront être remplacés.
Élasticités de court terme et de long terme :
automobiles
55

Prix DLT
• D’abord, les gens diffèrent
leur achat de nouvelles
automobiles.
• À plus long terme, les
anciennes automobiles
s’usent et doivent être
remplacées.

DCT

Quantité d’automobiles
Élasticité de l’offre de court terme et de long terme

56

 Pour la plupart des biens et services, l’élasticité-prix de


l’offre est plus forte à long terme qu’à court terme, car
il existe des contraintes de capacités de production.
Pour certains biens, l’offre de court terme est
parfaitement inélastique (par exemple des logements).

 Pour d’autres biens (durables, recyclables, tels que la


ferraille), l’élasticité-prix de l’offre est moins forte à
long terme qu’à court terme.
Élasticité de l’offre de court terme et de long terme

57

SCT
Prix

SLT

À cause des contraintes de capacité de


production, les entreprises sont limitées
dans leur production
de court terme. Dans le long terme, elles
peuvent l’accroître.

Voitures neuves
Élasticité de l’offre de court terme et de long terme

58

Prix SLT SCT

La hausse de prix du neuf dynamise le


marché d’occasion dans le CT.
Dans le long terme, les voitures d’occasion
s’usent et doivent être remplacées.

Voitures d’occasion
Exercice
Equilibre d’un marché en concurrence parfaite
59

Equilibre à CT :
Sur un marché en CP comprenant 100 entreprises identiques, chaque
entreprise peut produire au Maximum une quantité totale y = 2.
Lorsqu’elle produit une quantité y, une entreprise supporte un coût
total de production : CT(y) = log(2) – log(2 - y)
1. Les entreprises subissent-elles un coût fixe ? définissez et
représentez graphiquement les fonctions de Cm, CM d’une
entreprise.
2. Quel est le seuil de fermeture ?
3. Définissez et représentez graphiquement la fonction d’offre
totale. On notera p le prix du bien échangé sur le marché.
4. La demande totale au prix p est donnée par : D(p) = 200/p - 100
5. Calculez le prix d’équilibre ainsi que la production et le profit de
chaque entreprise.
Solution
60

1. Le coût de production tend vers log(2) – log(2) =0 lorsque Y tend vers 0.


Les entreprises ne subissent donc pas de coût fixe.

Le coût marginal est croissant ; il tend vers + ∞ lorsque y tend vers 2, il


vaut 0,5 en y=0

Cm>CM
61

2. Le seuil de fermeture est par définition le Min du CVM, càd ici 0,5 puisqu’il
n’y a pas de coût fixe.

3. L’offre d’une entreprise : y(p) : y(p) = 2 – 1/p si p>0,5 ; y(p) = 0 sinon.


L’offre totale sur le marché : S(p) = 100y(p) = 200 – 100/p si p>0,5,
S(p)=0 sinon.

0,5

100 200
62

4. Le prix d’équilibre égale 1 , la production de chaque firme y = 1.


Le prix étant supérieur au coût moyen, les entreprises font un profit positif.
Profit = Py – CT(y) = 1 – log(2) + log(1) = 1 - log(2)> 0.

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