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Intitulé du séminaire :
Support de cours
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PREPARÉ ET ANIMÉ PAR
MONSIEUR BENABDI Mohamed
COMMISSAIRE AUX COMPTES
EN EXERCICE / CONSULTANT
JURISTE ASSERMENTE AUPRES TRIBUNAL CHERAGA
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LE 5 Novembre 2017
OPERATIONS DE CLOTURE
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Cette approche doit se réaliser sous la responsabilité directe des dirigeants sociaux
conformément aux stipulations de l’article 27 de la loi N°07-11 « Les états financiers sont
arrêtés sous la responsabilité des dirigeants sociaux. Ils sont établis dans un délai maximum
de quatre (4) mois suivant la date de clô ture de l’exercice et doivent être distingués des
autres informations éventuellement publiées par l’entité ».
L’opération de passage de l’ancien au nouveau référentiel comptable n’a pas été une opération
classique, le passage du PCN vers le SCF a été très délicat et a nécessité beaucoup d’efforts,
d’attention et une vigilance importante. Cette opération de translation a été réalisée sans
mettre en place les moyens matériels et humains nécessaires.
La complexité vient également du fait que la profession comptable n’est qu’une partie
prenante de ce projet d’entreprise ou entité. Ce projet en lui-même concerne aussi bien les
organisateurs, les informaticiens, les managers, les spécialistes en ressources humaines, les
dirigeants sociaux et les préparateurs des états financiers. Les initiatives ont été laissées à
chaque entité pour faire une approche qui puisse convenir à sa propre spécificité.
Touchant à toutes les fonctions au niveau de l’entreprise de façon différenciée, le passage n’a
pas été confiné dans un simple changement de nomenclature comptable, mais plutô t une
modification profonde dans lamanière de comptabiliser, deprocéder à des
évaluationsfiableset de situer la performance de la trésorerie de l’entité.
Article 4. Sont astreintes à la tenue d’une comptabilité financière les entités suivantes :
-Les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce,
-Les coopératives,
-Les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des services marchands ou non
marchands dans la mesure où elles exercent des activités économiques qui se fondent sur des
actes répétitifs. Et toutes autres personnes physiques ou morales qui y sont assujetties par
voie légale ou réglementaire.
Les nouvelles dispositions de la loi des finances (1 et 2) de 2015 influent sur cette approche et
nous imposent de nouveaux paramètres sur les trois régimes comptables qui existaient ils
n’ont reste que deux.
La comptabilité constitue un des maillons les plus importants du système d’information des
entreprises. Cette place privilégiée, la comptabilité la doit à son double rô le, au plan interne,
elle représente un élément de base des systèmes d’aide à la décision et au plan externe elle
est devenue un support essentiel de la communication.
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La comptabilité n’est pas une technique neutre, mais un produit social et politique qui sert les
intérêts d’un groupe ou de groupe d’acteurs dominants. C’est un instrument actif qui façonne
de nouvelles idéologies, de nouvelles conceptions de la gestion et qui permet d’obtenir
certains résultats.
Aujourd’hui, l’application des normes dans les pays émergents occupe une part de plus
en plus importante qu’il y a lieu de préserver et d’améliorer progressivement par la
formation continue et les recyclages.
Le nouveau référentiel SCF oblige les préparateurs des états financiers et l’encadrement
chargé des finances à acquérir de nouvelles compétences, des capacités d’interprétation et
des connaissances financières.
Article 14.l :07-11Les actifs et passifs des entités soumises à la présente loi doivent faire
l’objet, au moins une fois par an ; d’un inventaire en quantité et en valeur sur la base
d’examens physiques et de recensement de documents justificatifs.
« Les actifs sont constitués des ressources contrô lées par l’entité du fait d’évènements passés
et destinées à procurer à l’entité des avantages économiques futurs. Le contrô le d’un actif
correspond au pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs procurés par cet actif ».
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L’inventaire physique peut mettre en évidence des biens non utilisés qui pourraient être soit
vendus soit abandonnés et par prolongement naturel doivent être dé-comptabilisés.
PHASE PREPARATOIRE
Sensibilisation du personnel
Réunion d’information
Note d’instruction interne
Fixation des dates de début et fin de l’opération
Rangement des produits
Identification des produits à inventorier
Document de suivi des mouvements de stock
PHASE DE COMPTAGE
Les équipes de comptage
Le superviseur
Avant le comptage
Pendant le comptage
Après le comptage
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Pour un meilleur suivi des dépréciations des stocks, il faut créer autant de sous comptes de
provisions qu’il existe de nature de stock.
Ainsi on peut créer les comptes suivants :
39 pertes de valeurs sur les créances douteuses pour les établissements financiers
390 pertes de valeur sur stocks de marchandise
391pertes de valeur sur stocks de matière première et fourniture
392 pertes de valeur sur autres approvisionnements
393 pertes de valeur sur stocks d’en-cours de production et de biens
395 pertes de valeur sur stocks de produits
397 pertes de valeur sur stocks à l’extérieur
Constitution de la provision ou augmentation
685 Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeurs A/C
39 Pertes de valeur sur stocks et encours
---------------------- ------------------------
Si la provision est diminuée ou annulée
39 Pertes de valeur sur stocks et encours
785 reprises d’exploitation sur perte de valeur et provision A/C
--------------------- -----------------------
Si un évènement se produit après la date de clô ture de l’exercice et n’affecte pas la situation
de l’actif ou du passif de la période précédant l’approbation des comptes, aucun ajustement
n’est à effectuer. Cet évènement doit faire l’objet d’une information dans l’annexe aux états
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financiers s’il est d’une importance telle qu’il pourrait affecter les décisions des utilisateurs
des états financiers. (Engagement hors bilan.
Principe de prudence
Art. 14 D/E 08-156.La comptabilité doit satisfaire au principe de prudence impliquant
l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin d’éviter le risque de
transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le
résultat de l’entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent
pas être sous-évalués.
L’application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la création de réserves
occultes ou de provisions excessives.
Cohérence et comparabilité
Art. 15 D/E 08-156La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours
des périodes successives impliquent une permanence dans l’application des règles et
méthodes relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des informations.
Toute exception au principe de permanence des méthodes ne peut être justifiée que par la
recherche d’une meilleure information ou par un changement de la réglementation.
À partir de la dernière balance de vérification des comptes de l’exercice, l’entité effectue une
série d’opérations consignées aux journaux à la suite des écritures courantes de l’exercice
écoulé.
Inventaire extracomptable
É tat de rapprochement bancaire
É tat des espèces arrêté de caisse
É tat des stocks
É tat des charges et des produits
É tat des immobilisations
É tat des valeurs mobilières de placement
É tat des amortissements
É tat des dépréciations
É tat des provisions
É tat des dettes et des créances
Écritures de régularisation
Du compte banque et caisse
Des stocks
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Des charges et des produits
Des immobilisations
Des valeurs mobilières de placement
Des amortissements
Des dépréciations
Des provisions
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Concession de service public (dispositions de l’arrêté du 26 juillet 2008) :
Article 131-5.Dans le cadre d’une concession de service public, les actifs mis dans la
concession par le concédant ou par le concessionnaire sont inscrits à l’actif du bilan de l’entité
concessionnaire.
Article 131-6.Le niveau exigé par le service public du potentiel productif des installations
concédées est assuré par le jeu des amortissements ou, éventuellement, par des provisions
adéquates et en particulier par des provisions pour renouvellement. (Démantèlement).
IMMOBILISATIONS EN CONCESSION
La concession de service public est définie comme un contrat par lequel une personne
publique (concédant) confie à une personne physique ou à une personne morale
(concessionnaire) l’exécution d’un service public, à ses risques et périls, pour une durée
déterminée et généralement longue, et moyennant le droit de percevoir des redevances sur
les usagers du service public.
Les règles comptables en matière de concession de service public sont applicables aux
contrats apparentés à la concession tels que les contrats d’affermage. Les opérations relatives
à la concession sont enregistrées dans la comptabilité du concessionnaire; cependant elles
sont généralement dissociées des autres opérations du concessionnaire en fonction des
clauses de la convention ainsi que des besoins de gestion et d’information.
L’utilisation de sous comptes spécifiques au niveau des comptes de bilan comme au niveau
des comptes de résultat permet le plus souvent cette dissociation.
Les immobilisations incorporelles ou corporelles mises en concession par le concédant ou par
le concessionnaire sont inscrites en compte 22, et sont éventuellement ventilées dans les
mêmes conditions que celles inscrites aux comptes 20 et 21.
Le compte 22 peut également faire l’objet pour des raisons de gestion interne de subdivisions
permettant de dissocier les immobilisations mises en concession par le concédant et les
immobilisations mises en concession par le concessionnaire. La contrepartie de la valeur des
actifs mis gratuitement dans la concession par le concédant est enregistrée au crédit dans une
subdivision du compte 229 « droits du concédant » et figure au passif du bilan (passif non
courant).
Le compte 229 est débité par le crédit du compte 282 “amortissement des immobilisations”
mises en concession au fur et à mesure des amortissements pratiqués. En fin de concession, le
compte 229 aura pour solde la valeur comptable nette des immobilisations mises en
concession; il sera soldé lors de la remise du bien au concédant en contrepartie des comptes
d’immobilisation et d’amortissement concernés.
Enregistrement au 01 /01/2011
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
223 Construction en concession 5.000.000
229 Droit du concédant 5.000.000
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Par démantèlement il faut entendre la mise en place de nouveaux investissements à ceux
déjà existant et qu’il y a lieu de détruire à l’arrivée à terme de la convention délai prévu
pour la concession.
Définition
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L’amortissement correspond à la consommation des avantages économiques liés à un actif
corporel est comptabilisé en charge à moins qu’i ne soit incorporé dans la valeur comptable
d’un actif produit par l’entité pour elle-même.
L’amortissement est obligatoire pour donner le caractère de sincérité aux états financiers
(Art. 718 du code de commerce).
Montant amortissable
Le montant amortissable est le coû t historique ou la valeur réévaluée d’un actif, diminué de
sa valeur résiduelle.
Dans la pratique, la valeur résiduelle n’est pas significative, elle n’influe pas sur le montant
amortissable. Mais s’il s’avère que la valeur résiduelle est significative (cas des opérations
particulières), et qu’elle peut être mesurée de façon fiable.
Le montant amortissable d’une immobilisation corporelle doit être réparti de façon
systématique sur la durée d’utilité, selon un plan défini. La dotation aux amortissements,
calculée en fonction de la durée et de la méthode choisie, est comptabilisée en charges de
l’exercice.
Durée d’amortissement
La durée d’amortissement d’un actif est définie en fonction de l’utilité attendue de cet actif
pour l’entreprise. L’estimation de la durée d’utilité d’une immobilisation corporelle est affaire
de jugement basé sur l’expérience de l’entreprise pour des actifs similaires. Il convient de
prendre en compte les éléments suivants :
Modes d’amortissement
Le plan d’amortissement doit refléter le rythme selon lequel les avantages économiques
futurs liés à l’actif sont consommés par l’entreprise.
Les trois modes d’amortissement autorisés sont :
L’amortissement linéaire,
L’amortissement dégressif,
L’amortissement en fonction des unités d’œuvre,
L’amortissement selon le mode linéaire reste privilégié
Le mode utilisé pour un actif est appliqué de manière constante sur la durée de vie de l’actif, à
moins qu’il n’y ait un changement dans le rythme attendu des avantages économiques de cet
actif.
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Les terrains et construction sont des actifs distincts et sont traités distinctement en
comptabilité, même lorsqu’ils sont acquis ensemble. Les terrains ont normalement une durée
de vie illimitée et en conséquence ne sont pas amortis. Les constructions ont une durée de
vie limitée et en conséquence, sont des actifs amortissables. Une augmentation de la valeur du
terrain sur lequel est édifiée une construction n’affecte pas la détermination de la durée
d’utilité de la construction.
La loi de finance complémentaire pour 2008 a prévu le mode d’amortissement progressif qui
n’est pas retenu par le droit comptable.
Art 174-1 : Est applicable de plein droit, pour toutes les immobilisations, le système
d’amortissement linéaire les banques, les établissements financiers et les sociétés pratiquant
des opérations de crédit-bail sont autorisés à aligner l’amortissement fiscal des biens acquis
dans le cadre du crédit-bail sur l’amortissement financier du crédit.
a) Toutefois, l’amortissement des équipements couvrant directement à la production au
niveau des entreprises autres que les immeubles d’habitation, les chantiers et les locaux
servant à l’exercice de la profession, peut être calculé suivant le système d’amortissement
dégressif. L’amortissement dégressif est également applicable aux entreprises du secteur
touristique pour les bâ timents et locaux servant à l’exercice de l’activité de tourisme.
b) L’amortissement dégressif s’applique annuellement sur la valeur résiduelle du bien à
amortir
c) Les coefficients utilisés pour le calcul de l’amortissement dégressif sont fixés
respectivement à 1,5 2 et 2,5 selon que la durée normale d’utilisation des équipements est de
trois (3) ou quatre (4), de cinq (5) ou six (6) ans, ou supérieure à six (6) ans.
d) Pour bénéficier de l’amortissement dégressif, les entreprises susvisées soumises au régime
d’imposition d’après le bénéfice réel doivent obligatoirement opter pour ce type
d’amortissement. L’option qui est irrévocable pour les mêmes immobilisations doit être
formulée par écrit lors de la production de la déclaration des résultats de l’exercice clos. La
liste des équipements susceptibles d’être soumis à l’amortissement dégressif, est établie par
voie réglementaire.
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La politique de réparation et de maintenance de l’entreprise peut également affecter la durée
d’utilité d’un actif. Cette politique peut conduire à une extension de la durée d’utilité d’un actif
ou un accroissement de sa valeur résiduelle. Toutefois, l’adoption d’une telle politique ne
supprime pas la nécessité de constater des dotations aux amortissements.
Une modification de la durée d’utilité ou du mode d’amortissement est un changement
d’estimation comptable dont les conséquences doivent être mesurées dans les résultats de la
période au cours de laquelle la modification intervient.
Article 20 L/07-11:Les entités soumises à la présente loi tiennent des livres comptables qui
comprennent un livre journal, un grand livre et un livre d'inventaire, sous réserve des
dispositions spécifiques concernant les petites entités.
Le livre journal et le grand livre sont subdivisés en autant de journaux auxiliaires et de livres
auxiliaires que les besoins de l'entité l'exigent. Le livre journal enregistre les mouvements
affectant les actifs, passifs, capitaux propres, charges et produits de l'entité. En cas
d'utilisation de journaux auxiliaires, le livre journal ne comprend que la centralisation
mensuelle des écritures portées sur les journaux auxiliaires (totaux généraux mensuels de
chaque journal auxiliaire).
Le grand livre comprend l'ensemble des comptes mouvementés au cours de la période.
Le livre d'inventaire reprend le bilan et le compte de résultats de l'entité.
Les livres comptables ou les supports qui en tiennent lieu ainsi que les pièces justificatives
sont conservés pendant dix (10) ans à compter de la date de clô ture de chaque exercice
comptable.
Décret exécutif 96-98 du 6 mars 1996 déterminant la liste et le contenu des livres et registres
obligatoires pour les employeurs JORA N° 17 de 1996. Promulgué pour l’application de
l’article 156 de la loi 90-11 du 24 avril 1991 (voir page 709 droit du travail recueil de textes
législatifs et réglementaire).
Pour les sociétés, les livres comptables (doivent être cotés et paraphés par le tribunal de
compétence du siège de l’entreprise) :
Le livre centralisateur
Le livre des inventaires
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Le grand livre (cacheté par l’entreprise seulement)
Le livre de paie
En matière de gestion du personnel, les livres et registres spéciaux obligatoires pour les
employeurs (doivent être cotés et paraphés par l’inspection du travail de compétence du siège
de l’entreprise) :
Le registre des observations et mises en demeure
Le registre des congés payés
Le registre entrée et sortie des personnels
Le registre des travailleurs étrangers
Le registre des vérifications techniques des installations et équipements industriels
Le registre d’hygiène et sécurité et de médecine du travail
Le registre des accidents de travail
IAS1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS Voir article 210-1 à 210-5 de l’arrêté
du 26-7-2008
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IAS 16 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Articles 121-1 à 121-27 arrêté du 26/07/2008
IAS 21 : EFFETS DES VARIATIONS DES COURS DES MONNAIES ETRANGERESArticles 137-1
à 137-7 arrêté du 26/07/2008
IFRS 5 : ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET ABANDONS D’ACTIVITES
Article 22 L/07-11: Les entités soumises à une comptabilité simplifiée tiennent les journaux
de recettes et de dépenses et doivent conserver les pièces justificatives pendant (10) ans à
compter de la date de clô ture de chaque exercice comptable. Il reste entendu que pour
permette, la tenue de ces journaux et l’élaboration de la déclaration fiscale annuelle, la tenue
de la comptabilité est impérative et incontournable. La comptabilité simplifiée a été
abrogée par la loi des finances 2015 par le maintien de deux régimes.
Les immobilisations corporelles doivent être comptabilisé par composant c’est le cas par
exemple pour un bâ timent qui doit être décomposé en : bâ timent gros œuvre, réseau
électrique, réseau chauffage, réseau alimentation eau, ascenseur et le terrain d’assiette.
Les biens acquis en leasing seront, à compter de 2012 comptabilisés en actif de la société,
malgré que le transfert juridique n’ait pas eu lieu, il suffit que l’entité ait le contrô le du bien,
que les avantages économiques iront à l’entité, et c’est à cette dernière d’en assumer les
risques. Application des dispositions des articles 135-1 et 135-2 de l’arrêté du 26 juillet 2008.
La loi des finances pour 2014 a fixé de nouvelles dispositions pour le bailleur et pour le
preneur.
L’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles se fera non pas sur la base
de la durée d’usage (circulaire 246 L/F 1992 page 35) mais sur la durée d’utilité
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communiquée par les dirigeants sociaux. Cette duré d’utilité doit être revue annuellement.
L’amortissement peut également être calculé sur la base d’unité œuvre (nombre de kilomètre
que doit parcourir un véhicule, nombre d’heures de vol pour un avion ou quantités qui seront
produites par une machine, etc.)
Les modes d’amortissements retenus par le législateur sont au nombre de trois :
-Mode linéaire
-Dégressif
-Unité d’œuvre
Pour calculer la dotation aux amortissements, il y a lieu d’établir à chaque fin d’exercice la
liste valorisé des immobilisations pour permettre aux dirigeants sociaux de nous indiquer la
durée d’utilité (le temps restant d’utilisation du bien).
L’arrêté du 26 juillet 2008 fixant les règles dévaluations et de comptabilisation précise que le
compte 47 Comptes transitoires ou d’attente ne doit pas figurer sur les états financiers.
Les comptes 47 comptes transitoires ou d’attente sont à la disposition des entités pour
recevoir, en cours d’exercice, les opérations : qui ne peuvent être imputées de façon certaine à
un compte déterminé au moment où elles sont enregistrées ; ou qui exigent une information
complémentaire,
Toute opération portée au compte 47 est imputé au compte définitif dans les délais les plus
brefs, ce compte ne figure pas sur les états financiers.
Au 01 janvier 2010, le compte 47 avait pour contenu le solde des comptesPCN 469 Dépenses
en attentes d’imputationainsi que le solde du compte579 Recettes en attente
d’imputation.
Il est demandé de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires en vue d’apurer ces
comptes après analyse dès lors qu’ils apparaissent dans les livres de l’entité.
L’impact induit par les écritures de retraitement et les opérations de rectification des
erreurs seront affectés au compte 11 « Fonds propres », ou à un compte réserve
conformément aux stipulations de l’article 138-4 de l’arrêté du 26/07/2008.page 68
Pour ces régularisations, il y’a lieu d’utiliser en particulier le compte 115 pour le passage et le
compte 118 pour les rectifications d’erreurs au cours des exercices en cours et futurs.
L’utilisation de ces deux comptes 115 et 118 sont une obligation impérative de l’article 34 du
décret 08-156.
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Article. 34. -Le compte de résultats est un état récapitulatif des charges et des produits
réalisés par l’entité au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date d’encaissement ou
de décaissement et fait apparaître, par différence, le résultat net de l’exercice.
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n’excède pas 30 000 DA peuvent être
constaté comme charge déductible de l’exercice de leur attachement (le seuil de signification
doit être fixé par les dirigeants sociaux.)
Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l’actif pour leur valeur vénale. La valeur vénale
est le montant qui pourrait être obtenu à la date de clô ture, de la vente d’un actif lors d’une
transaction.
Les bénéfices des entreprises de promotion immobilière sont dégagés suivant la méthode de
comptabilisation des charges et produits des opérations à l’avancement.
La plus-value résultant de la réévaluation d’immobilisations, à la date d’entrée du nouveau
système comptable financier, sera rapportée au résultat fiscal dans un délai maximum de cinq
ans.
Le supplément des dotations aux amortissements dégagé des opérations de réévaluation sera
rapporté au résultat de l’année.
Les produits à intégrer à l’assiette imposable sont ceux indirectement transférés aux
entreprises situées hors d’Algérie par le biais de :
Les dispositions antérieures à la loi de finances pour 2010 relatives aux règles
d’amortissements dans le cadre des contrats de crédit-bail continuent à s’appliquer, à titre
transitoire jusqu’au 31/12/2012.
Ainsi, et à titre exceptionnel, le crédit bailleur, dans le cadre des opérations de crédit-bail,
continue à être fiscalement réputé disposer de la propriété juridique du bien loué, et, à ce
titre, il est le titulaire de pratiquer l’amortissement de ce bien.
Le crédit preneur ,qui est le propriétaire économique du bien au sens des nouvelles normes
comptables, continue à disposer du droit de déductibilité du bénéfice imposable des loyers
qu’il verse au crédit bailleur pratiquant l’amortissement ,jusqu'à l’échéance susvisée.
Art. 53. —L/F 2014 Sans préjudice du système comptable financier, le crédit bailleur est
réputé fiscalement propriétaire du bien loué, dans les opérations de crédit-bail effectuées par
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les banques, les établissements financiers et les sociétés de crédit-bail. Il est tenu de l’inscrire
en tant qu’immobilisation et pratiquer l’amortissement fiscal sur la base de l’amortissement
financier du crédit–bail. Les loyers perçus sont constatés en tant que produits.
Le crédit-preneur est réputé fiscalement locataire du bien loué. Les loyers payés au
crédit bailleur sont constatés par le crédit preneur en tant que charge.
Le crédit bailleurest réputé fiscalement propriétaire du bien loué, dans les opérations de
crédit-bail. Il est tenu d’inscrire le bien en tant qu’immobilisation et pratiquer
l’amortissement fiscal sur la base de l’amortissement financier du crédit-bail. Les loyers
perçus sont constatés en tant que produits.
Le crédit preneurest réputé fiscalement locataire du bien loué. Les loyers payés au crédit
bailleur sont constatés par le crédit preneur en tant que charge.
Remarque
La loi 2014 n’a pas tenu compte des dispositions applicables suivant l’arrêté du 26/07/2008
en vigueur que nous avons mis en pratique depuis 2010 article 135-2 et dans la teneur est
comme suit :
135-2. Tout actif faisant l’objet d’un contrat de location - financement est comptabilisé à la
date d’entrée en vigueur du contrat en respectant le principe de la
Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique:
* chez le preneur :
— le bien loué est comptabilisé à l’actif du bilan à sa juste valeur, ou à la valeur actualisée des
paiements minimaux au titre de la location, si cette dernière est inférieure ;
— l’obligation de payer les loyers futurs est comptabilisée pour le même montant au passif
du bilan.
* chez le bailleur non-fabricant ou non-distributeur du bien loué, la créance constituée par
l’investissement net correspondant au bien loué est enregistrée à l’actif au compte 274 Prêts
et créances sur contrats de location-financement, en contrepartie des dettes résultant de
l’acquisition de ce bien (coû t d’acquisition incluant les frais initiaux directs liés à la
négociation et à la mise en place du contrat) ;
* chez le bailleur fabricant ou distributeur du bien loué, la créance est comptabilisée pour
un montant égal à la juste valeur du bien conformément aux principes retenus par l’entité
pour ses ventes fermes (constatation simultanée de la créance et de la vente). Les pertes ou
profits sur ventes sont donc comptabilisés dans le résultat de l’exercice.
La loi est prépondérante par rapport à l’arrêté, il y a lieu de s’aligner sur la loi, mais elle ne
nous a pas indiqué les dispositions à prendre pour régulariser l’antérieur, afin de permettre
un suivi homogène de ce genre d’investissement de crédit bail. Pour cela et pour rester dans
le principe de continuité d’exploitation, on va demander aux Dirigeant sociaux en application
de l’article 27 de la loi 07-11 de prendre une décision et nous indiquer les dispositions à
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envisager, en fonction d’un modèle d’écriture formulé par les préparateurs des états
financiers , certifié par le chef comptable ou le Directeur financier et qui doit être remis au
présidents du conseil d’administration pour une décision finale à adopter. Cette mesure doit
apparaitre impérativement sur l’annexe du bilan de l’exercice considéré.
Proposition d’une mesure à envisager.
Appliquer la loi pour les nouvelles acquisitions de 2014, en maintenant pour l’antérieur les
mêmes dispositions que les années antérieurs.
À la clô ture des amortissements et s’il n’existe pas l’option d’achat on doit dé- comptabiliser
l’investissement considéré par l’écriture suivante
Pour aboutir à la révision et à la clô ture des états financiers il faut impérativement consulter
toutes les dispositions réglementaires et fiscales, leur omission entraine le rejet de la
comptabilité.(circulaire 22 du 15 février 2014)
Art. 5. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 142 du code des impô ts directs et taxes
assimilées sont modifiées et complétées comme suit : L/F 2014
« Art. 142. — Les contribuables qui bénéficient d’exonérations ou de réductions d’impô t sur
les bénéfices des sociétés et de la taxe sur l’activité professionnelle, accordées dans la phase
d’exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement sont tenus de
réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces exonérations ou réductions dans un délai
de quatre ans à compter de la date de la clô ture de l’exercice dont les résultats ont été soumis
au régime préférentiel.
….… (le reste sans changement) ….…».
Le non-respect des présentes dispositions, entraîne le reversement de l’avantage fiscal
etl’application d’une amende fiscale de 30%.
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COMMENTAIRES
L’article 142 a connu beaucoup de modification en 2008, 2009 et 2010, la pratique a
démontré que cette mesure trouvait des difficultés d’application par l’importance des impô ts
droits et taxes tant par leur diversité que par leur nature. La loi des finances 2014 a institué
une nouvelle rédaction de l’article 142 du CID4 pour instituer la limite et l’obligation de
réinvestir la part de bénéfice aux seules exonérations ou réductions d’impô ts.
4) Article 142 : modifié par les articles 15 de la loi de finances pour 1997, 4 de la loi de
finances complémentaire pour 2008, 5 de la loi de finances pour 2014 et 2 de la loi de finances
pour 2016.
Art. 6. —L/F 2014Les dispositions de l’article 144 du code des impô ts directs et taxes
assimilées sont modifiées, et rédigées comme suit : L/F 2014 J.O 68 DU 31/12/2013
« Art. 144. — Les subventions d’équipement accordées aux entreprises par l’É tat ou les
collectivités territoriales sont comprises dans les résultats de l’exercice en cours au moment
de leur versement.
Elles sont rapportées aux bénéfices imposables des exercices suivants proportionnellement à
leur exploitation, le montant restant des subventions est rapporté aux bénéfices imposables, à
compter du cinquième exercice au plus.
Cependant, les subventions destinées à l’acquisition des biens amortissables, sur une durée de
cinq (5) années, sont rapportées, conformément aux conditions fixées ci-dessus, aux annuités
d’amortissements.
En cas de cession des immobilisations acquises au moyen de ces subventions, la fraction de la
subvention non encore rapportée aux bases de l’impô t est retranchée de la valeur comptable
de ces immobilisations pour la détermination de la plus-value imposable ou de la moins-value
à déduire.
Les subventions d’exploitation et d’équilibre font partie du résultat de l’exercice de leur
encaissement».
LES SUBVENTIONS
124-4.La reprise d’une subvention finançant une immobilisation non amortissable est étalée
sur la durée pendant laquelle l’immobilisation est inaliénable. A défaut de clause
d’inaliénabilité, la subvention est reprise en résultat sur dix (10) ans selon un mode linéaire.
22
124-5. Les subventions publiques, y compris les subventions non monétaires évaluées à leur
juste valeur ne sont comptabilisées en compte de résultat ou en actif que lorsqu’il existe une
assurance raisonnable :
*que l’entité se conforme aux conditions attachées aux subventions ;
*et que les subventions seront reçues.
124-6. Dans le cas exceptionnel où l’entité est amenée rembourser une subvention, ce
remboursement est comptabilisé en tant que changement d’estimation comptable :
* le remboursement est en premier lieu imputé à tout produit différé non amorti lié à la
subvention ; *
l’excédent est comptabilisé en charges.
Informations à fournir
Art. 144 du CIDTA− Les subventions d’équipement accordées aux entreprises par l’É tat ou
les collectivités territoriales sont comprises dans les résultats de l’exercice en cours au
moment de leur versement.
Elles sont rapportées aux bénéfices imposables des exercices suivants proportionnellement à
leur exploitation, le montant restant des subventions est apporté aux bénéfices imposables, à
compter du cinquième exercice au plus.
Cependant, les subventions destinées à l’acquisition des biens amortissables, sur une durée de
cinq (05) années, sont rapportées, conformément aux conditions fixées ci-dessus, aux
annuités d’amortissements.
En cas de cession des immobilisations acquises au moyen de ces subventions, la fraction de la
subvention non encore rapportée aux bases de l’impô t est retranchée de la valeur comptable
de ces immobilisations pour la détermination de la plus-value imposable ou de la moins-value
à déduire.
Les subventions d’exploitation et d’équilibre font partie du résultat de l’exercice de leur
encaissement.82
Exemple :
Le 01/10/2010 une entité obtient une subvention publique de 100.000,00 DA pour acquérir
un actif amortissable dont le coû t est de 150.000,00 DA .Ce matériel s’amortit en linéaire
durée d’utilité 5 ans.
Les subventions d’exploitation peuvent
Soit être comptabilisées comme des produits sur les exercices dont elles compensent les
charges.
Soit être comptabilisées en déduction des charges auxquelles elles sont liées
23
Année Dotation aux amortis Subventions rapportées Incidence sur le
au compte de résultats Résultats
2010 150. 000 x20% x 3/12 =7500 100. 000 x20% x3/12 2500,00
=5000
2011 150 .000 x20% = 30.000,00 100 .000 x20% = 20.000,00 10.000,00
2012 150 .000 x20% = 30.000,00 100 .000 x20% = 20.000,00 10.000,00
2013 150 .000 x20% = 30.000,00 100 .000 x20% = 20.000,00 10.000,00
2014 150 .000 x20% = 30.000,00 100 .000 x20% = 20.000,00 10.000,00
2015 150 .000 x20% x 9/12= 100 .000 x20% x 9/12= 7500,00
22.500,00 15.000
Écritures en 2010 :
Exemple :le 02/01/N reçue une subvention É quipement de 2 000 000.00 pour l’acquisition
d'un camion
Comptabilisation de la subvention
Compte D C
512 Banque 2 340 000.00
441 Etat et autres collec pub sub à rec 2 340 000.00
Comptabilisation de l’acquisition
Compte D C
218 Autres immobilisations corporelles 2 000 000.00
442 TVA 340 000.00
404 Fournisseurs d’immobilisations 2 340 000.00
24
Comptabilisation de règlement
Compte D C
404 Fournisseurs d’immobilisations 2 340 000.00
512 Banque 2 340 000.00
25
ainsi que les rémunérations provenant de toutes activités occasionnelles à caractère
intellectuel.
Art. 68.— Sont affranchis de l’impô t :
a) les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d’une assistance
bénévole prévue dans un accord étatique ;
b) les personnes de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
D’approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l’article 196 bis du code des
douanes ;
c) les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destinés à
l’emploi des jeunes dans les conditions fixées par voie réglementaire ;
d) les travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-voyants et sourds-muets dont les
salaires ou les pensions sont inférieurs à vingt mille dinars (20.000 DA), ainsi que les
travailleurs retraités dont les pensions de retraite du régime général sont inférieures à ce
montant;(2)
e) les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission;
f) les indemnités de zone géographique;
g) les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale telles que notamment:
salaire unique, allocations familiales, allocation maternité;
h) les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d’accidents
de travail ou leurs ayants droits;
i) les allocations de chô mage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce
soit par l’É tat, les collectivités et les établissements publics en application des lois et décrets
d’assistance et d’assurance;
j) les rentes viagères servies en représentation de dommages-intérêts en vertu d’une
condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d’un préjudice corporel ayant
entraîné, pour la victime, une incapacité permanente totale l’obligeant à avoir recours à
l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie;
k) les pensions des moudjahidine, des veuves et des ascendants de CHAHID pour faits de
guerre de libération nationale;
l) les pensions versées à titre obligatoire à la suite d’une décision de justice;
m) l’indemnité de licenciement.
26
Art. 72− Par dérogation aux dispositions de l’article 71 ci-dessus, les avantages en nature
correspondant à la nourriture et au logement exclusivement, dont bénéficient les employés
travaillant dans les zones à promouvoir, n’entrent pas dans l’assiette de l’impô t sur le revenu.
Les zones à promouvoir seront définies par voie réglementaire.
Art. 73− Le montant du revenu imposable est déterminé en déduisant du montant brut des
sommes payées et des avantages en nature accordés :
1) les retenues faites par l’employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites;
2) la cotisation ouvrière aux assurances sociales.
Art. 141− Le bénéfice net est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci comprenant
notamment :
1) Les frais généraux de toute nature, le loyer des immeubles dont l’entreprise est locataire,
les dépenses de personnel et de main d’œuvre, sous réserve des dispositions de l’article 169.
Pour les intérêts, agios et autres frais financiers, relatifs à des emprunts contractés hors
d’Algérie, ainsi que pour les redevances exigibles pour brevets, licences, marques de
fabrique, les frais d’assistance technique et les honoraires payables en monnaie autre que la
monnaie nationale, leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement,
subordonnée à l’agrément de transfert, délivré par les autorités financières compétentes.
Pour ces mêmes entreprises, les frais de siège sont déductibles dans les limites de 1% du
chiffre d’affaires au cours de l’exercice correspondant à leur engagement.
S’agissant des autres contribuables, la déductibilité des frais susvisés ainsi que les frais de
siège, est subordonnée à leur paiement effectif au cours de l’exercice.
2) La valeur des biens d’équipement, pièces de rechange et matières importées sans paiement,
en dispense des formalités de contrô le de commerce extérieur et des changes d’une part, et
d’autre part, la valeur des produits importés sans paiement, dans les conditions précitées,
destinés à des activités autorisées par le Conseil de la Monnaie et du Crédit et exercées par
des grossistes ou des concessionnaires, peuvent être enregistrées en comptabilité pour la
détermination du bénéfice soumis à l’impô t.
Les importations visées à l’alinéa premier du présent paragraphe sont déclarées par
l’importateur pour leur contre-valeur réelle en dinars.
Les pièces justificatives y afférentes doivent être représentées à toute réquisition des services
fiscaux et conservées dans les documents comptables de l’importateur pour une durée de dix
(10) ans, conformément aux dispositions du code de commerce.
3) Les amortissements réellement effectués dans la limite de ceux qui sont généralement
admis d’après les usages de chaque nature d’industrie, de commerce ou d’exploitation prévus
par voie réglementaire, et conformément aux dispositions de l’article 174.
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n’excède pas 30.000 DA peuvent être
constatés comme charge déductible de l’exercice de leur attachement.
Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l’actif pour leur valeur vénale.
Toutefois, la base de calcul des annuités d’amortissement déductibles est limitée pour ce qui
est des véhicules de tourisme à une valeur d’acquisition unitaire de 1.000.000 DA.
Ce plafond de 1.000.000 DA ne s’applique pas lorsque le véhicule de tourisme constitue l’outil
principal de l’activité de l’entreprise.
La base d’amortissement des immobilisations ouvrant droit à déduction de la T.V.A et servant
à une activité admise à la T.V.A est calculée sur le prix d’achat ou de revient hors T.V.A.
Celle des immobilisations servant à une activité non assujettie à la T.V.A est calculée T.V.A
comprise.
L’amortissement des immobilisations est calculé suivant le système linéaire. Toutefois, les
contribuables peuvent, dans les conditions fixées par l’article 174 paragraphes 2 et 3,
pratiquer l’amortissement dégressif ou l’amortissement progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail, l’amortissement est calculé sur une période égale à la
durée du contrat de crédit-bail.
27
4) Les impô ts à la charge de l’entreprise mis en recouvrement au cours de l’exercice, à
l’exception de l’impô t sur les bénéfices des sociétés lui-même.
Si des dégrèvements sont ultérieurement accordés sur ces impô ts, leur montant entre dans les
recettes de l’exercice au cours duquel l’entreprise est avisée de leur ordonnancement.
5) Les provisions constituées en vue de faire face à des charges et des pertes de valeurs sur
compte de stocks et de tiers nettement précisées et que des événements en cours rendent
probables, à condition qu’elles aient étéeffectivement constatées dans les écritures de
l’exercice et figurent au relevé des provisions prévu à l’article 152.
Les établissements de banque ou de crédit effectuant des prêts à moyen ou à long terme, ainsi
que les sociétés autorisées à faire des opérations de crédit foncier sont admis à constituer, en
franchise d’impô t sur les bénéfices des sociétés, une provision destinée à faire face aux
risques particuliers afférents à ces prêts ou opérations et dont la dotation annuelle ne peut
excéder 5% du montant des crédits à moyen ou à long terme utilisés.
Les entreprises consentant des crédits à moyen terme pour le règlement des ventes ou des
travaux qu’elles effectuent à l’étranger, sont admises à constituer, en franchise d’impô t sur les
bénéfices des sociétés, une provision destinée à faire face aux risques particuliers afférents à
ces crédits et dont la dotation annuelle, pour chaque exercice, ne peut excéder 2% du montant
des crédits à moyen terme figurant au bilan de clô ture de l’exercice considéré et afférents à
des opérations effectuées à l’étranger dont les résultats entrent dans les bases de l’impô t sur
les bénéfices des sociétés.
Les provisions qui, en tout ou partie, reçoivent un emploi non conforme à leur destination ou
deviennent sans objet au cours de l’exercice suivant celui de leur constitution, sont rapportées
aux résultats dudit exercice. Lorsque le rapport n’a pas été effectué par l’entreprise elle-
même, l’administration procède aux redressements nécessaires.
Dans le cas de transformation d’une société par actions ou à responsabilité limitée en une
société de personnes, les sommes antérieurement admises en franchise d’impô t sous forme de
provisions sont, lorsqu’elles n’ont pas reçu un emploi conforme à leur destination, réintégrées
dans le bénéfice de l’exercice au cours duquel s’est produite la transformation de la société.
(*)
6) Les transactions, amendes, confiscations, pénalités, de quelque nature que ce soit, mises à
la charge des contrevenants aux dispositions légales ne sont pas admises en déduction des
bénéfices soumis à l’impô t.
Art. 141. bis− Lorsqu’une entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie, selon le cas,
participe directement ou indirectement, à la direction, au contrô le ou au capital d’une
entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie ou que les mêmes personnes participent,
directement ou indirectement, à la direction, au contrô le ou au capital d’une entreprise
exploitée en Algérie ou d’une entreprise exploitée hors d’Algérie et que, dans les deux cas, les
deux entreprises sont, dans leurs relations commerciales ou financières, liées par des
conditions qui diffèrent de celles qui seraient convenues entre des entreprises indépendantes,
les bénéfices qui auraient été réalisés par l’entreprise exploitée en Algérie, mais n’ont pu l’être
du fait de ces conditions différentes, sont inclus dans les bénéfices imposables de cette
entreprise.
Ces règles s’appliquent également aux entreprises liées exploitées en Algérie.
Les produits à intégrer à l’assiette imposable sont ceux indirectement transférés aux
entreprises situées hors d’Algérie par le biais :
- de la majoration ou de la diminution des prix d’achat ou de vente ;
- du versement de redevances excessives ou sans contrepartie ;
- de l’octroi de prêts sans intérêts ou à un taux réduit ;
- de la renonciation aux intérêts stipulés par les contrats de prêt ;
- de l’attribution d’un avantage hors de proportion avec le service obtenu ;
- ou de tous autres moyens.
28
Le défaut de réponse à la demande faite conformément aux dispositions de l’article 20 ter du
code des procédures fiscales entraîne la détermination des produits imposables par
l’administration fiscale à partir d’éléments dont elle dispose et par comparaison avec les
produits imposables des entreprises similaires exploitées normalement. (1)
Art. 141 ter− Les entreprises doivent respecter les définitions édictées par le système
comptable financier, sous réserve que celles-ci ne soient pas incompatibles avec les règles
fiscales applicables pour l’assiette de l’impô t. (2)
Art. 141 quater− Les intérêts, arrérages et autres produits des obligations, créances, dépô ts
et cautionnements, les redevances de cession ou concession de licences d’exploitation, de
brevets d’invention, de marques de fabrique, procédés ou formules de fabrication et autres
droits analogues ou les rémunérations de services, payés ou dus par une personne physique
ou morale domiciliée ou établie en Algérie à des personnes physiques ou morales qui sont
domiciliées ou établies dans un É tat étranger, à l’exception des É tats avec lesquels l’Algérie a
conclu des conventions fiscales, ne sont admis comme charges déductibles pour
l’établissement de l’impô t que si le débiteur apporte la
Preuve que les dépenses correspondent à des opérations réelles et qu’elles ne présentent pas
un caractère anormal ou exagéré.
Les dispositions du premier alinéa s’appliquent également à tout versement effectué sur un
compte tenu dans un organisme financier établi dans un des É tats ou territoires situé hors
d’Algérie.(3)
Art. 142− Les contribuables qui bénéficient d’exonérations ou de réductions d’impô t sur les
bénéfices des sociétés et de la taxe sur l’activité professionnelle, accordées dans la phase
d’exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement sont tenus de
réinvestir 30% des bénéfices correspondants à ces exonérations ou réductions dans un délai
de quatre (04) ans à compter de la date de la clô ture de l’exercice dont les résultats ont été
soumis au régime préférentiel.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs
exercices consécutifs.
En cas de cumul des exercices, le délai ci-dessus est décompté à partir de la date de clô ture du
premier exercice.
Le non-respect des présentes dispositions, entraîne le reversement de l’avantage fiscal et
l’application d’une amande fiscale prévue dans pareil cas.
Les modalités d’application de ces dispositions sont fixées en tant que de besoin, par arrêté
conjoint du ministre chargé des finances et de du ministre chargé l’industrie.
Art. 168− Le salaire du conjoint de l’exploitant d’une entreprise individuelle, d’un associé ou
de tout détenteur de parts sociales dans une société, servi au titre de sa participation effective
et exclusive à l’exercice de la profession, n’est déductible du bénéfice imposable qu’à
concurrence de la rémunération servie à un agent ayant la même qualification
professionnelle ou occupant un même poste de travail et sous réserve du versement des
cotisations prévues pour les allocations familiales et autres prélèvements sociaux en vigueur.
En tout état de cause, l’abattement précité ne saurait être inférieur au salaire national
minimum garanti.
Art. 169–
1) Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal :
— les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne sont pas
directement affectés à l’exploitation;
— les cadeaux de toute autre nature, à l’exclusion de ceux ayant un caractère publicitaire
lorsque leur valeur unitaire ne dépasse pas 500 DA, les subventions et les dons à l’exception
de ceux consentis en espèces ou en nature au profit des établissements et associations à
vocation humanitaire, lorsqu’ils ne dépassent pas un montant annueld’un million de dinar
1.000.000 DA;95
29
— les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d’hô tel et de spectacle, à l’exception
de ceux dont les montants engagés sont dû ment justifiés et liés directement à l’exploitation de
l’entreprise.
2) Toutefois, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des activités
sportives et de la promotion des initiatives des jeunes sont admises en déduction pour la
détermination du bénéfice fiscal, sous réserve d’être dû ment justifiées à hauteur de 10% du
chiffre d’affaires de l’exercice des personnes morales et/ou physiques et dans la limite d’un
plafond de trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Bénéficient également de cette déductibilité, les activités à vocation culturelle ayant pour
objet :
- la restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la mise en
valeur des monuments et sites historiques classés;
- la restauration et la conservation des objets et collections de musées ;
- la vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui se rapporte
au
95 Article 169 : modifié par les articles 13 de la loi de finances 1996, 18 de la loi de finances
1997, 13 de la loi de finances 1998, 3 de la loi de finances 2004,13, 16 de la loi de finances
2007, 8 de la loi de finances complémentaire 2009, 11 de la loi de finances 2010 et 9 de la loi
de finances 2014.
Patrimoine historique matériel et immatériel ;
- la revivification des fêtes traditionnelles locales.
- les festivals culturels institutionnalisés ou dans le cadre des activités concourant à la mise en
valeur du patrimoine culturel, à la diffusion de la culture et à la promotion des langues
nationales.
Les modalités d’application de la dernière disposition sont fixées par voie réglementaire.
3) Les frais préliminaires inscrits en comptabilité, antérieurement à l’entrée en vigueur du
système comptable financier, sont déductibles du résultat fiscal suivant le plan de résorption
initial.
La résorption est opérée sur la déclaration fiscale annuelle correspondante.
Art. 170− Le montant des dépenses de fonctionnement exposé, dans des opérations de
recherches scientifiques ou techniques, est déductible pour l’établissement de l’impô t, des
bénéfices de l’année ou de l’exercice au cours duquel ces dépenses ont été exposées.
Art. 171− Sont déductibles du revenu ou du bénéfice imposable, jusqu’à concurrence de dix
pour cent (10%) du montant de ce revenu ou bénéfice, dans la limite d’un plafond de cent
millions de dinars (100.000.000 DA), les dépenses engagées dans le cadre de la recherche
développement au sein de l’entreprise, à condition que le montant admis en déduction soit
réinvesti dans le cadre de cette recherche.
Les montants réinvestis doivent être déclarés à l’administration fiscale et également à
l’institution nationale chargée du contrô le de la recherche scientifique.
Les activités de recherche développement en entreprise sont définies par un arrêté conjoint
du ministre chargé des finances, du ministre chargé de la recherche scientifique et du ministre
sectoriellement compétent. 96
(2) Article 171: modifié par les articles 9 de la loi de finances complémentaire 2009 et 3 de la
loi des finances pour 2016.
30
Les plus−values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d’éléments acquis ou
créés depuis plus de trois (03) ans.
3) Sont également assimilées à des immobilisations, les acquisitions d’actions ou de parts
ayant pour effet d’assurer à l’exploitant la pleine propriété de 10% au moins du capital d’une
tierce entreprise.
4) Sont considérées comme faisant partie de l’actif immobilisé, les valeurs constituant le
portefeuille des entrées dans le patrimoine de l’entreprise depuis deux (02) ans au moins
avant la date de la cession.
96 Article 171 : modifié par l’article 9 de la loi de finances complémentaire 2009
Art. 173 –
1)Le montant des plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de
l’actif immobilisé dans le cadre d’une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole
ou dans l’exercice d’une activité professionnelle, à rattacher au bénéfice imposable, est
déterminé en fonction de la nature des plus-values telles que définies à l’article précédent :
- s’il s’agit de plus-values à court terme, leur montant est compté dans le bénéfice imposable,
pour 70 %;
- s’il s’agit de plus-values à long terme, leur montant est compté, pour 35 %.
2) Par dérogation aux dispositions de l’article 140-1, les plus-values provenant de la cession
en cours d’exploitation des éléments de l’actif immobilisé, ne sont pas comprises dans le
bénéfice imposable de l’exercice au cours duquel elles ont été réalisées, si le contribuable
prend l’engagement de réinvestir en immobilisations dans son entreprise avant l’expiration
d’un délai de trois (03) ans, à partir de la clô ture de cet exercice, une somme égale au montant
de ces plus-values ajoutée au prix de revient des éléments cédés.
Cet engagement de réinvestir doit être annexé à la déclaration des résultats de l’exercice au
cours duquel les plus-values ont été réalisées.
Si leur emploi est effectué dans le délai prévu ci-dessus, les plus-values distraites du bénéfice
imposable sont considérées comme affectées à l’amortissement des nouvelles immobilisations
et viennent en déduction du prix de revient pour le calcul des amortissements et des plus-
values réalisées ultérieurement.
Dans le cas contraire, elles sont rapportées au bénéfice imposable de l’exercice au cours
duquel a expiré le délai ci-dessus.
3) Les plus-values, ci-dessus, réalisées entre des sociétés d’un même groupe, telles que
définies à l’article 138 bis, ne sont pas comprises dans les bénéfices soumis à l’impô t.97
4) Les plus-values réalisées lors de la cession d’un élément d’actif par le crédit preneur au
crédit bailleur dans un contrat de crédit-bail de type lease-Back, ne sont pas comprises dans
les bénéfices soumis à l’impô t.98
5) Les plus-values réalisées lors de la rétrocession d’un élément d’actif par le crédit bailleur
au profit du crédit-preneur au titre du transfert de propriété à ce dernier, ne sont pas
comprises dans les bénéfices soumis à l’impô t.99
Section 3
Système d’amortissement
Art 174.
1) − Est applicable de plein droit, pour toutes les immobilisations, le système
D’amortissement linéaire.
97 Article 173-3 : crée par l’article 19 de la loi de finances 1997.
98 Article 173-4 : crée par l’article 10 de la loi de finances 2008.
99 Article 173 - 5 : crée par l’article 10 de la loi de finances 2008.
2) - a) Toutefois, l’amortissement des équipements concourant directement à la production
au niveau des entreprises autres que les immeubles d’habitation, les chantiers et les locaux
servant à l’exercice de la profession, peut être calculé suivant le système d’amortissement
dégressif.
31
L’amortissement dégressif est également applicable aux entreprises du secteur touristique
pour les bâ timents et locaux servant à l’exercice de l’activité de tourisme.
b) L’amortissement dégressif s’applique annuellement sur la valeur résiduelle du bien à
amortir.
c) Les coefficients utilisés pour le calcul de l’amortissement dégressif sont fixés
respectivement à 1,5, 2 et 2,5 selon que la durée normale d’utilisation des équipements est de
trois (3) ou quatre (4) ans, de cinq (5) ou six (6) ans, ou supérieure à six (6) ans.
d) Pour bénéficier de l’amortissement dégressif, les entreprises susvisées soumises au régime
d’imposition d’après le bénéfice réel doivent obligatoirement opter pour ce type
d’amortissement.
L’option qui est irrévocable pour les mêmes immobilisations doit être formulée par écrit lors
de la production de la déclaration des résultats de l’exercice clos.
La liste des équipements susceptibles d’être soumis à l’amortissement dégressif, est établie
par voie réglementaire.
e) Pour les biens figurant sur la liste prévue à l’article précédent, l’amortissement dégressif
est calculé sur la base du prix d’achat ou de revient.
3) Par ailleurs, les entreprises peuvent procéder à l’amortissement de leurs investissements
suivant le système d’amortissement progressif.
L’amortissement progressif est obtenu en multipliant la base amortissable par une fraction
admettant comme numérateur le nombre d’années correspondant à la durée d’utilisation déjà
courue, et comme dénominateur n (n + 1) ; “ n”, étant le nombre d’années d’amortissement.
Les entreprises doivent, pour bénéficier de ce système d’amortissement, joindre une lettre
d’option à leur déclaration annuelle.
L’option pour l’amortissement progressif exclut, en ce qui concerne les investissements qui y
sont soumis, la pratique d’un autre type d’amortissement. 100
Section 4
Entreprises de navigation maritime ou aérienne
Art. 175 − Les bénéfices réalisés par les entreprises de navigation maritime ou aérienne
établies à l’étranger et provenant de l’exploitation de navires ou d’aéronefs étrangers, sont
exonérés d’impô t à condition qu’une exemption réciproque et équivalente soit accordée aux
entreprises algériennes de même nature.
Les modalités de l’exemption et les impô ts compris dans l’exonération sont fixés, pour chaque
pays, par une convention ou un accord bilatéral.
100 Article 174 : modifié par les articles 11 de la loi de finances 2008 et 12 de la loi de
finances 2010.
Section 5
Déclaration des commissions, courtages, ristournes, honoraires et rémunérations
diverses
Art. 176 − Les chefs d’entreprises, ainsi que les contribuables réalisant des bénéfices de
professions non commerciales qui à l’occasion de l’exercice de leur profession, versent à des
tiers ne faisant point partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour
brevets, licences, marques de fabrique, frais d’assistance technique, de siège et autres
rémunérations, doivent déclarer ces sommes sur un état faisant ressortir les nom, prénoms,
numéros d’identification fiscales des bénéficiaires, raison sociale et adresse des bénéficiaires
ainsi que le montant des sommes perçues par chacun de ces derniers, à joindre à la
déclaration annuelle de résultat.101
Ces sommes sont assujetties à l’impô t sur le revenu global ou à l’impô t sur les bénéfices des
sociétés, selon le cas. La partie versante qui n’a pas déclaré les sommes visées au présent
article ou qui n’a pas répondu dans le délai de trente (30) jours à la mise en demeure prévue
32
par l’article 192, perd le droit de porter lesdites sommes dans ses frais professionnels pour
l’établissement de ses propres impositions.
L’application de cette sanction ne met pas obstacle à celle de l’amende prévue à l’article
192−2, ni à l’imposition des mêmes sommes au nom du bénéficiaire conformément à l’alinéa
précédent.
En outre, la non production dans les délais prescrits de l’état susvisé suivant les conditions
prévues ci-dessus, est assimilée à un cas de manœuvres frauduleuses tel que défini par les
articles 303 et suivants.
Il en résulte que les auteurs de l’infraction précitée s’exposent aux sanctions fiscales et
pénales applicables à leur propre imposition, prévues respectivement aux articles 303 et
suivants.
Art. 177 –
1) Les entreprises, sociétés ou associations qui procèdent à l’encaissement et au versement
des droits d’auteur ou d’inventeur, sont tenues de déclarer dans les conditions prévues à
l’article 176 , le montant des sommes dépassant 20 DA par an, qu’elles versent à leurs
membres ou à leurs mandants.
2) Toutefois, dans le cas de cession ou de cessation en totalité ou en partie de l’entreprise ou
de cessation de l’exercice de la profession, l’état visé au paragraphe 1 ci-dessus doit être
produit dans les conditions fixées aux articles 132 et 195.
Art. 178 Toute infraction aux prescriptions de l’article 176 donne lieu à l’application de
l’amende prévue à l’article 192−2.
Art. 179. –
1)− Toute personne, société ou collectivité, qui fait profession de payer des intérêts,
dividendes, revenus et autres produits des valeurs mobilières ou dont la profession comporte,
à titre accessoire, des opérations de cette nature, ne peut effectuer, de ce chef, aucun
paiement, ni ouvrir aucun compte sans exiger du requérant la justification de son identité et
l’indication de son domicile réel.
Elle est en outre, tenue de remettre au directeur des impô ts du lieu de l’établissement payeur
dans des conditions qui sont arrêtées par décision du directeur général des impô ts, le relevé
des sommes payées par elle sous quelque forme que ce soit, sur présentation de coupons.
Ce relevé indique, pour chaque requérant, ses nom et prénoms, son domicile réel et le
montant net des sommes par lui touchées ou la valeur de l’avantage en nature dont il a
bénéficié.
Le directeur général des impô ts peut prescrire par décision, que ce montant net sera détaillé
par nature de valeur.
Ces mêmes obligations incombent aux collectivités pour les dividendes et intérêts de leurs
propres actions, parts ou obligations qu’elles paient à des personnes ou sociétés autres que
celles qui sont chargées du service de leurs coupons.
Les personnes, sociétés et collectivités soumises aux prescriptions du présent article et qui ne
s’y conformeraient pas ou qui porteraient sciemment des renseignements inexacts sur les
relevés fournis par elles à l’administration, sont passibles de l’amende prévue à l’article
192−2, pour chaque omission ou inexactitude.
Des arrêtés du ministre chargé des finances fixent les conditions dans lesquelles les caisses
publiques sont tenues d’appliquer ces dispositions.
101 Article 176 : modifié par l’article 3 de la loi de finances 2002.
2) Les coupons présentés, sont, sauf preuve contraire, réputés propriété du requérant. Dans le
cas où celui−ci présenterait des coupons pour le compte de tiers, il a la faculté de remettre à
l’établissement payeur une liste indiquant les noms, prénoms et domicile réel des
propriétaires véritables ainsi que le montant des coupons appartenant à chacun d’eux.
L’établissement payeur annexe sur cette liste, un relevé fourni en exécution du deuxième
alinéa du 1. Les peines de l’article 303 sont applicables à celui qui est convaincu d’avoir
33
encaissé sous son nom des coupons appartenant à des tiers en vue de faire échapper ces
derniers à l’application de l’impô t.
Les livres, pièces et documents de nature à permettre la vérification des relevés prévus au
présent article, qui ne sont pas soumis à un délai de conservation plus étendu, doivent, sous
les sanctions édictées par l’article 314 êtres conservés dans le bureau, l’agence ou la
succursale où ils ont été établis, et mis à la disposition des agents de l’administration des
impô ts directs jusqu’à la fin de la quatrième année suivant celle au cours de laquelle les
paiements correspondants ont été effectués.
Art. 180− Abrogé.102
Art. 181–
1) − Les personnes morales autres que celles visées aux 2 et 3 ci−dessous sont tenues de
fournir à l’inspecteur des impô ts directs, en même temps que la déclaration annuelle prévue à
l’article 151, un état indiquant :
a) Les comptes-rendus et les extraits de délibération des conseils d’administration ou des
actionnaires. Les entreprises d’assurances ou de réassurances, de capitalisation ou d’épargne,
remettent, en outre un double du compte−rendu détaillé et des tableaux annexes qu’elles
fournissent à la direction des assurances.
b) Les noms, prénoms, qualités et domiciles des membres de leur conseil d’administration,
ainsi
102 Article 180 : abrogé par l’article 200 de la loi de finances 2002 (dispositions transférées
au code de procédures fiscales).
Que le montant des tantièmes et jetons de présence versés à chacun d’eux au cours de l’année
précédente.
c) Le montant des sommes versées à chacun des associés ou actionnaires au cours de l’année
précédente à titre d’intérêts, dividendes ou autres produits et le montant des sommes mises à
leur disposition au cours de la même année, directement ou par personnes ou sociétés
interposées, à titre d’avances, de prêts ou d’acomptes, ainsi que les noms, prénoms et
domicile des intéressés.
2) Les gérants des sociétés à responsabilité limitée sont tenus de fournir, dans les conditions
prévues au paragraphe 1, un état indiquant :
a) Les nom, prénoms, qualité et domicile des associés.
b) Le nombre de parts sociales appartenant en toute propriété ou en usufruit à chaque
associé.
c) Le montant des sommes versées à chacun des associés pendant la période retenue pour
l’assiette de l’impô t sur les bénéfices des sociétés à titre de traitements, émoluments et
indemnités, remboursements forfaitaires de frais ou autres rémunérations de leurs fonctions
dans la société, et l’année au cours de laquelle ces versements ont été effectués.
d) Le montant des sommes versées à chacun des associés au cours de l’année précédente, à
titre d’intérêts, dividendes ou autres produits de leurs parts sociales, ainsi que le montant des
sommes mises à leur disposition au cours de la même année, directement ou par personnes
ou sociétés interposées à titre d’avances, de prêts ou d’acomptes.
Régime fiscal des sociétés de capitaux sont tenues de fournir en même temps que la
déclaration annuelle prévue par les articles 15−11, 18, 28 et 30 un état indiquant :
− Les noms, prénoms et domicile des associés ou membres ;
3) Les sociétés de personnes et les sociétés en participation qui n’ont pas opté pour le part
des bénéfices de l’exercice ou des exercices clos au cours de l’année précédente
correspondant aux droits de chacun des associés ou membres.
Art. 182. — Toute infraction aux prescriptions de l’article ci-dessus donne lieu à l’application
de l’amende prévue à l’article 192-2.
Art. 182 bis.— Les personnes physiques, les associations et sociétés domiciliées ou établies
en Algérie et soumises à la déclaration fiscale doivent déclarer, en même temps que leur
déclaration de revenus, les références des comptes ouverts utilisés dans le cadre d’une
34
activité commerciale, dans un délai de deux (2) mois à compter de la date d’ouverture,
d’utilisation ou de clô ture de leurs comptes par elles à l’étranger. Chaque compte doit faire
l’objet d’une déclaration distincte.
Le défaut de déclaration des comptes est sanctionné d’une amende fiscale de 500.000 DA par
compte non déclaré. 103
103 Article 182-bis : créé par l’article 9 de la loi de finances 2006.
Section 6
Déclaration d’existence
Art. 183 − Les contribuables relevant de l’impô t sur les bénéfices des sociétés ou de l’impô t
sur le revenu global ou de l’impô t forfaitaire unique doivent, dans les trente (30) jours du
début de leur activité, souscrire auprès de l’inspection d’assiette des impô ts directs dont ils
dépendent, une déclaration conforme au modèle fourni par l’administration.
Cette déclaration appuyée d’un extrait de naissance établi en bonne et due forme par les
services d’état civil de la commune de naissance pour les contribuables de nationalité
algérienne ou étrangère nés sur le territoire national, doit comporter notamment les nom,
prénoms, raison sociale et adresse en Algérie et en dehors de l’Algérie, s’il s’agit de personnes
physiques ou morales de nationalité étrangère. En outre, en ce qui concerne ces dernières, la
déclaration doit être appuyée d’un exemplaire certifié conforme du ou des contrats d’études
ou de travaux que ces personnes étrangères sont chargées de réaliser en Algérie.
Lorsque l’assujettit possède en même temps que son établissement principal, une ou plusieurs
unités, il doit souscrire une déclaration d’existence globale au niveau de l’entreprise à
l’inspection des impô ts directs compétente.
Cette déclaration globale devra indiquer pour toutes les composantes de l’entreprise, tous les
104 Section 5 bis : créé par l’article 10 de la loi de finances 2009.
105 Article 182 ter : créé par l’article 10 de la loi de finances 2009.
Renseignements susvisés. 106
35
son domicile ou sa résidence principale, les cotisations dont il est redevable au titre de
l’impô t sur le revenu global ou de l’impô t sur les bénéfices des sociétés, tant pour l’exercice
au cours duquel s’est produit le changement que pour les exercices antérieurs non atteints
par la prescription, peuvent
Valablement être établis au lieu d’imposition qui correspond à la nouvelle situation.
Section 8
Réévaluation des actifs
Art 185 − La plus-value résultant de la réévaluation d’immobilisations, à la date d’entrée du
nouveau système comptable financier, sera rapportée au résultat fiscal dans un délai
maximum de cinq (5) ans.108
Art. 186− Le supplément des dotations aux amortissements dégagé des opérations de
réévaluation sera rapporté au résultat de l’année.
Section 9
Contrôle fiscal
Sous-section 1
Vérification des déclarations
Art. 187 − Abrogé. 109
Art. 188 − Les ingénieurs des mines peuvent aux lieus et place des agents des impô ts directs
ou concurremment avec ces agents, être appelés à vérifier les déclarations des contribuables
exerçant une activité minière et des entreprises exploitant des carrières.
Art. 189 − Pour l’établissement de l’impô t sur les bénéfices des sociétés dus par les
entreprises qui sont sous la dépendance ou qui possèdent le contrô le d’entreprises situées
hors de l’Algérie, les bénéfices indirectement transférés à ces dernières, soit par voie de
majoration ou de diminution des prix d’achat ou de vente soit par tout autre moyen, sont
incorporés aux résultats accusés par les comptabilités. Il est procédé de même à l’égard des
entreprises qui sont sous la dépendance d’une entreprise ou d’un groupe possédant
également le contrô le d’entreprises situées hors d’Algérie.
106 Article 183 : modifié par l’article 14 de la loi de finances 2007.
107 Article 183 bis : créé par l’article 20 de loi de finances 1997 et abrogé par l’article 23 de la
loi de finances 2009.
108 Articles 185 et 186 : modifiés par les articles 14 de la loi de finances 1996 et 10 de la loi
de finances complémentaire 2009.
109 Article 187 : modifié par l’article 15 de la loi de finances 1996 et abrogé par l’article 200
de la loi de finances 2002 (dispositions transférées au code de procédures fiscales).
À défaut d’éléments précis pour opérer les redressements prévus à l’alinéa précédent, les
produits imposables sont déterminés par comparaison avec ceux des entreprises similaires
exploitées normalement.
36
IAS 37- Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels article 125-1à 125-4 arrêté du
26/07/2008
Casse 15
153 provisions pour pensions et obligations similaires
155 provisions pour impô ts
156 provisions pour renouvellement de l’immob concessions démantèlement
158 autres provisions pour charges passifs non courants
125-1 :Une provision pour charges est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain.
Elle est comptabilisée lorsque :
* une entité a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé ;
* il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette obligation ;
* une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
125-2 :Les pertes opérationnelles futures ne font pas l’objet d’une provision pour charges.
125-3 :Le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d’exercice correspond à la
meilleure estimation des dépenses à supporter jusqu’à l’extinction de l’obligation concernée.
Les provisions font l’objet d’une nouvelle estimation à la clô ture de chaque exercice.
125-4 :Une provision pour charges ne peut être utilisée que pour les dépenses pour lesquelles
elle a été comptabilisée à l’origine.
Sommaire :
a)- Introduction
b)- Avantages à court terme
c)- Indemnités de fin de contrat de travail
d)- Avantages sur capitaux propres
e)- Avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme
a)- Introduction
• Objet de la norme : Avantages du personnel
Toute forme de contrepartie donnée par une entreprise au titre des services rendus par son
personnel
37
Avantages à court terme
Définition :
Avantages intégralement dus dans les 12 mois suivant la fin de l’exercice.
N’incluent pas les indemnités de fin de contrat de travail et avantages sur capitaux propres.
Périmètre :
Salaires et rémunérations
Cotisations de sécurité sociale
Congés payés ou maladie
Intéressement (payable dans les 12 mois)
Assistance médicale
Avantages en nature : logement / voiture / biens divers
Comptabilisation :
Immédiatement
Pas d’actualisation
Pas d’hypothèses actuarielles
Pas d’écarts actuariels
Dans le cadre d’un service rendu par un membre du personnel au titre d’un exercice, l’entité
doit comptabiliser le montant qu’elle s’attend à lui payer en contrepartie.
Informations à fournir :Aucune
Définition :
Remarque :l’événement générateur n’est pas l’activité d’un employé, mais la cessation
d’activité.
Conditions :
Comptabilisation :
38
Informations à fournir :
S’il y a incertitude sur le nombre de personnes qui accepteront l’offre, l’entreprise doit fournir
des informations relatives à ce « passif éventuel ».
Informations sur les indemnités de fin de contrat des principaux dirigeants (IAS 24)
Périmètre :
Comptabilisation :
Définition :
Périmètre :
Pension.
Assurance vie.
Assurance médicale.
Indemnités de départ en retraite.
Comptabilisation :
Le principe est que le coû t des avantages postérieurs à l’emploi doit être comptabilisé en
charges durant la période d’activité du salarié et non pas au moment où celui-ci reçoit
effectivement ces prestations.
39
Régimes à cotisations définies :désignent les régimes en vertu desquelles une entité:
Pas d’actualisation :
Sauf si les cotisations ne sont pas entièrement exigibles dans les 12 mois suivants la fin de
l’exercice
Informations à fournir :
L’objectif est d’assurer que les états financiers d’une entité contiennent les informations
nécessaires pour attirer l’attention sur la possibilité que la position financière et le résultat
peut avoir été affectés par l’existence de parties liées et par des transactions et soldes avec
celles-ci.
b)-Champ d’application :
40
1-l'identification de relations et transactions entre parties liées ;
2-l'identification de soldes entre une entité et des parties qui lui sont liées ;
3-l'identification des circonstances dans lesquelles la communication des points 1 et 2 est
imposée ;
4- la détermination des informations qui doivent être fournies à propos de ces points.
Une transaction entre parties liées est un transfert de ressources, de services ou d’obligations
entre des parties liées, sans tenir compte du fait qu’un prix soit facturé ou non.
Parties liées :
Une partie est liée à une entité dans les cas suivants :
La partie est un régime d’avantages postérieurs à l’emploi au profit des employés de l’entité,
ou de toute entité qui est une partie liée à cette entité
Informations à Fournir :
Les relations entre les sociétés mères et les filiales doivent être indiquées, qu’il y ait eu ou non
des transactions entre ces parties liées. Une entité doit dévoiler le nom de sa société mère et
celui de la société tête de groupe, s’il est différent.
1. Une entité doit indiquer la rémunération des principaux dirigeants, en cumul, et pour
chacune des catégories suivantes :
2. avantages à court terme ;
3. avantages postérieurs à l’emploi ;
4. autres avantages à long terme ;
5. indemnités de fin de contrat de travail ;
6. paiements en actions.
Régulièrement, l’entreprise doit déterminer la valeur actualisée de son obligation au titre des
régimes à prestation définies. Le calcul s’effectue selon la méthode dite « des unités de crédit
projetées » ou rétrospective, c’est la seule méthode acceptée par l’IAS 19.
Tout régime autre que « à cotisations définies » est un régime à prestations définies,
Ils peuvent être financés de 0 % à 100 %,
L’entreprise a obligation de payer les prestations convenues (que l’employé soit encore en
activité ou non),
Le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise.
Comptabilisation :
Des hypothèses actuarielles sont nécessaires pour évaluer l’obligation et la charge (taux
d’actualisation, taux d’inflation, turnover, taux de progression future des salaires, table de
mortalité,..)
41
Les obligations sont évaluées sur une base actualisée car elles peuvent être réglées de
nombreuses années après que les membres du personnel ont effectué les services
correspondants
Comptabilisation :
Bilan
+ Valeur actualisée de l’obligation
+ Écarts actuariels non comptabilisés
- coût des services passés non encore comptabilisés
- juste valeur des actifs du régime.
Compte de résultat
+ Coût des services rendus au cours de l’exercice
+ Coût financier
- rendement attendu de tous les actifs du régime
+/- écarts actuariels comptabilisés
+ Coût des services passés comptabilisés
+ Effet de réduction ou liquidation du régime
Quelques exemples :
Indemnités de Départ à la Retraite (IDR).
Médailles du Travail (MDT).
Droit Individuel à la Formation (DIF).
42
Compte É pargne Temps (CET).
Régime de Retraite Supplémentaire.
Les passifs sociaux, de par leur nature, peuvent faire courir un risque financier (risque de
liquidité) important aux entreprises. En effet, ils sont différés dans le futur (avantages à long
terme et avantages postérieurs à l’emploi) et ils ne sont pas connus avec précision (valeur dite
actuarielle reposant sur des hypothèses).
Jusqu’à l’avènement des normes IFRS, leur comptabilisation n’était pas obligatoire d’où
l’absence de provision dans les comptes des entreprises.
En normes françaises, leur comptabilisation constitue uniquement une méthode
préférentielle.
En 2005, le montant des déficits (engagement sous déduction des actifs de couverture) des
entreprises du CAC 40 est évalué à 63 milliards d’euros c’est-à -dire 9% des fonds propres des
entreprises du CAC 40.
Une des principales difficultés liée à la comptabilisation des passifs sociaux tient à la nature
actuarielle de cette dette.
Le plus souvent, l’engagement de l’entreprise vis-à -vis de son salarié dépend de deux facteurs
(par exemple, pour les IDR) :
le salaire au moment du départ en retraite du salarié,
la présence du salarié au moment du départ en retraite.
Par conséquent, le calcul du montant de l’engagement de retraite à payer suppose de faire un
certain nombre d’hypothèses probabilisées ou non. On parle d’hypothèses actuarielles.
Les hypothèses principales sont : le salaire de fin de carrière, l’augmentation annuel des
salaires, le taux de rotation des salariés, le loyer de l’argent (taux sans risque), le taux de
mortalité (table de mortalité), et l’â ge de départ à la retraite.
Engagement de retraite :
Les actifs du fonds, qui serviront à payer les prestations, doivent être évalués à leur juste
valeur.
Pour les actifs disposant d’un marché actif, la juste valeur correspond à la valeur du marché.
Pour les autres, elle doit être estimée, par exemple en actualisant les cash-flows futurs
attendus.
Le taux d’actualisation à utiliser pour ce calcul est fonction du risque de l’actif en question,
qu'elle détermine le montant total des écarts actuariels et la partie de ces écarts qu'elle doit
enregistrer ;
L’évolution de la valeur actuelle de l’obligation et de la juste valeur des actifs du fonds peut
faire apparaître des écarts actuariels, qui résultent :
*Des différences entre les hypothèses actuarielles antérieures et ce qui s’est effectivement
produit ;
*Des changements d’hypothèses.
L’entreprise doit comptabiliser en produits ou en charges une fraction des écarts actuariels si,
à la fin de l’exercice précédent, la somme des écarts actuariels non comptabilisés excède :
Dans ce cas, la fraction à comptabiliser est l’excédent en question, divisé par la durée d’activité
résiduelle moyenne attendue des salariés du régime
Les Méthodes :
Méthode prospective:la valeur actuelle des prestations de retraites est déterminée sur la
double base des services rendus et à rendre par les employés à la date du calcul actuariel.
Méthode rétrospective:méthode acceptée par l’IAS 19, qui consiste à comptabiliser en tout
ou partie les engagements au passif du bilan, sous forme de provision pour risques et charges
(compte 153).
Cette provision est généralement calculée selon la méthode rétrospective avec salaire en fin
de carrière modulé en fonction de l'espérance de vie, de la politique salariale et du turnover
dans l'entreprise.
Informations à fournir :
Pour les régimes à cotisations définies, l'entité doit notamment indiquer le montant
comptabilisé en charges.
Pour ses régimes à prestations définies, l'entité doit fournir, entre autres, les informations
suivantes :
*Sa méthode de comptabilisation des écarts actuariels ;
*Une description générale du type de régime ;
*Un rapprochement des actifs et passifs comptabilisés au bilan ;
*Un rapprochement montrant les mouvements au cours de l'exercice du passif (ou de l'actif)
net comptabilisé au bilan ;
*La charge totale comptabilisée dans le compte de résultat ;
*Les principales hypothèses actuarielles utilisées à la date de clô ture.
Elles sont indiquées au bilan dans le compte 15 Provisions pour charges passifs non courant.
Qui se ventile comme suit :
Compte 153 provisions pour pensions et obligation similaires. Engagement sur les
compléments de départ en retraite.
45
Comptabilisation de la provision:
Augmentation de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686000 Dot amortprov et perte val élément x
finan
153000 Prov.p/pensions et oblig.simil X
Diminution de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
153000 Prov. p/pensions et oblig. similaire x
781 ou Rep d ‘expl./pertes val.et prov.Actif n. courant X
786 Rep financière /pertes val.et prov
Dans l’année N+1 on doit solder les comptes 133 et 134 par les mêmes comptes
mouvementés initialement voir page 113 du livre système comptable financier
49
l’exercice et figurent au relevé des provisions prévu à l’article 152. Les établissements de
banque ou de crédit … (sans changement jusqu'à ) s’est produite la transformation de la
société.
L’arrêté du 26 juillet 2008 a fixé les dispositions suivantes pour les provisions pour risques et
charges
Provisions pour risques et charges
Casse 15
153 provisions pour pensions et obligations similaires
155 provisions pour impô ts
156 provisions pour renouvellement de l’immob concessions démantèlement
158.autres provisions pour charges passifs non courants
125-1. Une provision pour charges est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain.
Elle est comptabilisée lorsque :
* une entité a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé
* il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette obligation ;
* une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
125-2. Les pertes opérationnelles futures ne font pas l’objet d’une provision pour charges.
125-3. Le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d’exercice correspond à la
meilleure estimation des dépenses à supporter jusqu’à l’extinction de l’obligation concernée.
Les provisions font l’objet d’une nouvelle estimation à la clô ture de chaque exercice.
125-4. Une provision pour charges ne peut être utilisée que pour les dépenses pour lesquelles
elle a été comptabilisée à l’origine.
Les dispositions des provisions sont détaillées dans L’IAS 37. Les provisions pour risques et
charges sont des passifs dont l’échéance ou le montant sont incertains. Les modifications du
référentiel comptable vers une normalisation internationale rendent plus stricte les
conditions de constitution des provisions.
50
COMPTABILISATION
Constitution provision exerce N
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686 Dot.amt.prov/pertes valeur .actif courant x
153000 Prov.p/pensions et oblig.simil x
Utilisation de la provision N+1 (survenance : charge inférieur a la provision)
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
153000 Prov.p/pensions et oblig.simil x
Diminution de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
153000 Prov. p/pensions et oblig. similaire x
781 ou Rep.d ‘expl./pertes val.et prov.Actif non courant X
785 Rep.d ‘expl./pertes val.et prov.Actif courant
Compte 155 provisions pour impô ts, qui constate la charge probable de l’impô t rattaché à
l’exercice, différé dans le temps, et dont le dénouement dépendra des résultats futurs.
COMPTABILISATION
Constitution
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686 Dot aux prov passif n/ courant x
155 Provision pour impôts X
Réajustement :
1-Augmentation de la provision
2- Diminution ou annulation
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
51
155XX Provisions pour impôts x
785 Rep.d ‘expl./pertes val.et prov.Actif Courant X
PRESENTATION AU BILAN
COMPTABILISATION
Constitution provision exercice N
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
682 Dot aux amortis prov et perte val des biens mis x
en concession
156 Provision p/ renouvellement des immob en X
concession
Réajustement (augmentation de la provision)
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
682 Dot aux amortis prov et perte val des biens mis en x
concession
156 Prov p/ renouvelle. des immob en concession X
Diminution de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
156 Provision p/ renouvellement des x
immobilisations en concession
786 Reprise financière s/ perte de valeur et provision X
PRESENTATION AU BILAN
Le compte 156 :« Provisions pour renouvellement des immobilisations » :
En fin d’exercice, le solde créditeur du compte est inscrit au passif du bilan en ligne de Passifs
non courants.
158- Autres provisions pour charges-passifs non courants »
DEFINITION
Le compte 158 " Autres Provisions pour charges passif non courant enregistre toutes les
autres provisions non reprises ci-dessus. Ce compte peut être subdivisé en :
158100 provisions pour abondant et restitution de site
158200 provisions pour gratification (médaille de travail)
158900 Autres provision pour charge (contentieux avec le collectif)
52
COMPTABILISATION
Constitution
PRESENTATION AU BILAN :
DEFINITION
Les provisions sont effectuées par des prélèvements sur le résultat de l’entité pour faire face
à des pertes ou des charges que des événements en cours rendent probables. Il s’agit de
déduire par anticipation, des charges ou des pertes qui vont normalement se produire.
NB : Si nous avons des pertes, elles vont entrer dans la catégorie des charges et non des
provisions.
Les provisions ne peuvent se réaliser que dans le cadre d’une procédure préétablie,
conformément aux dispositions de l’article 11 de la loi 07-11 qui stipule que
« — L'entité détermine sous sa responsabilité les procédures nécessaires à la mise en place
d'une organisation comptable permettant un contrô le à la fois interne et externe »
« Art. 17.
— Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation de chaque
donnée, ainsi que la référence de la pièce justificative qui l'appuie »
« Art. 19. Loi 07-11 —
Une procédure de clô ture destinée à figer la chronologie et à garantir l'intangibilité des
enregistrements doit être mise en œuvre ». Et l’article 14 du décret 09-110
« Art. 29.
— Les états financiers fournissent des informations permettant d'effectuer des comparaisons
avec l'exercice précédent. Chacun des postes de bilan, compte de résultats et tableau des flux
de trésorerie comporte l'indication du montant relatif au poste correspondant de l'exercice
précédent. L'annexe comporte des informations comparatives sous forme narrative
descriptive et chiffrée .Lorsque, par suite d'un changement de méthode d'évaluation ou de
présentation, un des postes chiffrés d'un état financier n'est pas comparable à celui de
l'exercice précédent, il est nécessaire d'adapter les montants de l'exercice précédent afin de
rendre la comparaison possible. L'absence de comparabilité, du fait d'une durée d'exercice
différente ou pour toute autre raison, le classement ou les modifications apportées aux
informations chiffrées de l'exercice précédent pour les rendre comparables sont expliqués
dans l’annexe »
Provision = passif dont l’échéance ou le montant sont incertains.
53
La perte de valeur n’est pas une provision
La perte de valeur = montant de l’excédent de la valeur comptable d’un actif sur sa
valeur recouvrable. Ci-joint cas de pertes de valeur
Régime
Les conditions générales de déduction des provisions.
1) Les conditions de fond
- Les pertes et les charges provisionnées doivent être elles-mêmes déductible du bénéfice
imposable (car il s’agit d’une déduction anticipée)
- Les pertes et les charges provisionnées doivent être nettement précisées. Elles doivent être
individualisées et elles doivent être précisées quant à leur montant (ce qui exclut les
provisions forfaitaires, les provisions doivent être calculé à partir des éléments réels).
- La perte ou la charge doit être probable .Si la perte ou la charge est certaine, elle sera
déductible mais non pas au titre des provisions.
Une provision doit être justifiée par des circonstances particulières. Il faut pour chaque
provision que l’entité établisse précisément les risques de survenance de la charge ou de la
perte.
2) Les conditions de forme
- Les provisions doivent être constatées dans les écritures comptables.
- Les provisions doivent être expliquées en détail dans les annexes.
Les modalités de déductions
Les événements probables se réalisent
-Si le montant de la perte ou de la charge provisionnée est égal au montant de la perte ou de la
charge survenant dans les années suivantes, la déduction est définitive.
-Mais si le montant de la perte ou de la charge définitive est supérieur à la provision déduite.
On effectue une déduction complémentaire faite au titre de l’exercice pour lequel survient la
perte ou la charge définitive.
Les événements probables ne se réalisent pas
-La provision devient sans objet
Elle est réintégrée dans les bénéfices de l’exercice durant lequel la provision est devenue sans
objet
Les provisions irrégulièrement constituées (des provisions qui au moment de leur
constitution ne remplissaient pas toutes les conditions de fond) elles pourront être
réintégrées dans les résultats de l’exercice ou du dernier exercice non prescrit.
Pour comptabiliser une provision il faut réunir les trois conditions suivantes
-Il existe une obligation actuelle, résultante d’un événement passé.
-Il est probable qu’une sortie d’avantages économiques futurs se réalisera.
-Une estimation fiable peut être faite.
Si ces trois conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne peut être constituée.
Dispositions. Juridiques
Arrêté du 26 juillet 2008
133-1. Un contrat à long terme porte sur la réalisation d’un bien, d’un service, ou d’un
ensemble de biens ou services dont les dates de démarrage et d’achèvement se situent dans
des exercices différents. Il peut s’agir :
* de contrats de construction ;
* de contrats de remise en état d’actifs ou de l’environnement ;
* de contrats de prestations de services.
133-2. Les charges et les produits concernant une opération effectuée dans le cadre d’un
contrat à long terme sont comptabilisés au rythme de l’avancement de l’opération de façon à
dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de l’opération
(comptabilisation selon la méthode à l’avancement).
133-3. Si le système de traitement de l’entité ou la nature du contrat ne permet pas
d’appliquer la méthode de comptabilisation à l’avancement, ou si le résultat final du contrat
ne peut pas être estimé de façon fiable, il est admis, à titre de simplification, de n’enregistrer
55
en produits qu’un montant équivalent à celui des charges constatées dont le recouvrement est
probable (comptabilisation selon la méthode à l’achèvement).
133-4. Lorsqu’à la date d’inventaire, et du fait d’évènements survenus ou connus à cette date,
il apparaît probable que le total des coû ts du contrat sera supérieur au total des produits du
contrat (pertes prévisibles à l’achèvement), une provision est constituée à hauteur de la perte
totale du contrat non encore mise en évidence par les enregistrements comptables.
72 Article 138 bis : créé par l’article 14 de la loi de finances 1997 et modifié par les articles 7
de la loi de finances 2008, 3 de la loi de finances complémentaire 2009 et 6 de la loi de
finances 2012.
73 Article 138-ter: créé par l’article 10 de la loi de finances 2005
74 Article 140-3 : créé par l’article 4 de la loi de finances complémentaire 2005
Art. 141 ter − Les entreprises doivent respecter les définitions édictées par le système
comptable financier, sous réserve que celles-ci ne soient pas incompatibles avec les règles
fiscales applicables pour l’assiette de l’impô t.78
78 Article 141 ter : créé par l’article 6 de la loi de finances complémentaire pour 2009
Méthodes de comptabilisation
De ce qui précède, il ressort que la seule méthode de comptabilisation et de suivi des contrats
à long terme soit exclusivement la (méthode à l’avancement).
Cette méthode indique que :
1) les charges et les produits sont comptabilisés au rythme de l’avancement de l’opération de
façon à dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de l’opération
(comptabilisation selon la méthode de l’avancement)
2) Une provision à hauteur de la perte totale du contrat non encore mis en évidence par les
enregistrements comptables, est constatée à la date de l’inventaire s’il est probable que le
total des coû ts du contrat sera supérieur au total des produits du contrat (perte prévisible à
l’achèvement)
3) Cette façon de faire, fait apparaitre sur chaque exercice, la part de résultat qui le concerne,
et permet en plus un suivi continu des opérations engagées.
EXEMPLE
La société Y présente à la clôture de l’exercice les situations suivantes :
Méthode de l’avancement
Couts constatés Mouv Chantier A Chantier B Chantier
C
335 travaux en cours Débit 280.000 2.800.000 1.200.000
723 variations stock en cours Crédit 280.000 2.800.000 1.200.000
À LA FIN DE L’EXERCICE N
Calcul du degré d’avancement de chaque projet
Chantier A Chantier B Chantier
C
Couts constatés sur l’exercice N 280.000 2.800.000 1.200.000
Couts totaux prévisionnels 700.000 3.500.000 3.600.000
Taux d’avancement 40% 80% 1/3 ou
33.33%
Le C/A
partiel à la
clôture de
850.000 X l’exercice N 2.000.000
Chiffre d’affaires partiel estimé à la 40/100 = est limité au X 1/3 =
clôture de l’exercice N 340.000 montant 666.667
des charges
constatées
soit
2.800.000
FACTURATION
418 CLTS PROD NON Débits 397.800 3.276.000 780.000
ENCORE FACTURÉS
704 VENTES DE TRAVAUX Crédits 340.000 2.800.000 666.667
44500 ETAT TAXE SUR Crédits 57.800 476.000 113.333
CHIFFRE D’AFFAIR
SITUATION DES CONTRATS Bénéficiaire Rien à Contrat
signaler déficitaire
57
Chiffre d’affaires enregistré au 31/12/N 666.667
Perte à l’avancement prévisible déjà prise en compte en comptabilité 533.333
Perte à terminaison prévisible 3.600.000 – 2.000.000 = 1.600.000 1.600.000
Différence entre perte à terminaison et perte à l’avancement 1.066.667
134-1. L’imposition différée est une méthode comptable qui consiste à comptabiliser en
charges la charge d’impô t sur le résultat imputable aux seules opérations de l’exercice.
134-2. Un impô t différé correspond à un montant d’impô t sur les bénéfices payables (impô t
différé passif) ou recouvrable (impô t différé actif) au cours d’exercices futurs.
Sont enregistrées au bilan et au compte de résultat les impositions différées résultant :
* du décalage temporaire entre la constatation comptable d’un produit ou d’une charge et sa
prise en compte dans le résultat fiscal d’un exercice ultérieur dans un avenir prévisible ;
* de déficits fiscaux ou de crédits d’impô t reportables dans la mesure où leur imputation sur
des bénéfices fiscaux ou des impô ts futurs est probable dans un avenir prévisible ;
* des aménagements, éliminations et retraitements effectués dans le cadre de l’élaboration
d’états financiers consolidés.
A la clô ture de l’exercice, un actif ou un passif d’impô t différé est comptabilisé pour toutes les
différences temporelles dans la mesure où ces différences temporelles donneront
probablement lieu ultérieurement à une charge ou à un produit d’impô ts.
Au niveau de la présentation des comptes, les impô ts différés actif sont distingués des
créances d’impô t courantes. Les impô ts différés passif sont distingués des dettes des impô ts
courantes.
134-3. Les impô ts différés sont déterminés ou revus à chaque clô ture d’exercice sur la base de
la réglementation fiscale en vigueur à la date de clô ture ou attendue sur l’exercice au cours
duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sans calcul d’actualisation. Des informations
concernant ces impô ts différés figurent dans l’annexe (origine, montant, date d’expiration,
méthode de calcul, enregistrement en comptabilité).
Le compte 133 « impô ts différés actif » est débité par le crédit du compte 692 « impositions
différées actif »pour les montants d’impô ts sur les résultats recouvrables au cours d’exercices
futurs (cas d’une charge comptabilisée dans l’exercice et dont la déductibilité sur le plan fiscal
se fera au cours d’exercices futurs).Le compte 134 « impô ts différés passif » est crédité par le
débit du compte 693 « imposition différée passif » ou d’un compte de capitaux propres,
selon le cas, pour les montants d’impô ts payables au cours d’exercices futurs (cas d’un produit
comptabilisé mais imposable sur les exercices futurs).
A chaque fin d’exercice, les impô ts différés actifs et passifs sont réajustés en contrepartie
des mêmes comptes.
59
Comme l’en constate la compensation n’est pas autorisée entre les éléments d’actif et passif
conformément aux dispositions de l’article 15 de la loi 07/11 sauf si elle obéit à des bases
légales ou contractuelles
Par contre en matière d’impôt la compensation est permise
EXEMPLE
Départ à la retraite
686 dot aux amorts et pertes de valeurs 51.579.823.56
153 provisions pour pensions et oblig similaires 51.579.823.56
-------------------- ----------------------------
Départ en congé
638 Autres charges du personnel congé 4.497.857.04
438 org sociaux charges à payer et prod à recevoir 4.497.857.04
-------------------- ---------------------------
À ce titre il faut calculer un impôt différé actif
133 impô t différé actif 14.019.420.15
692 impô t différé actif 14.019.420.15
51.579.823.56 x 25% = 12.894.955.89
4.497.857.04 x 25% = 1.124.464.26
-------------------- -------------------------------
EXEMPLE
L’écart de réévaluation d’un terrain estimé à 700.000.00 est crédité dans le compte 10511
écart de réévaluation terrain au taux fiscal actuel de 25% il aurait fallu passer la charge
d’impô ts passif de 700.000.00 x 25% = 175.000.00 en déduction du compte 10511.
N.B
Puisqu’en 2008 la société a payé un impô t IBS en plus, faute de la double comptabilisation
---------------------- ------------------------
En 2010 on récupère L’IBS payé à tort.
En fin d’exercice on comptabilise l’écriture suivante
695 impô ts sur les bénéfices 300.00
133 impô t différé actif 300.00
---------------------- ------------------------
*2ème cas :
---------------------- ------------------------
Facture Algérie tél a été comptabilisée 2 fois en 2009
628 frais PTT 2000.00
4574 TVA / services 340.00
487 caisses 2340.00
---------------------- ------------------------
En 2010 correction d’erreur
530 caisses 2.340.00
118 Report à nouveau correction d’erreur 2.000.00
4451 TVA /prestations 340.00
---------------------- ------------------------
En 2010 j’ai un impô t différé passif (dette) à comptabiliser
118 500.00
134 500.00
---------------------- ------------------------
En fin d’année
695 impô ts exigibles de l’exercice
134 totalité
500.00
444 impô ts sur les résultats
---------------------- ------------------------
Si la facture PTT a été omise en 2009
En 2016on corrige
62
118 2000.00
4451 340.00
401 fournisseurs 2340.00
---------------------- ------------------------
On calcul l’impô t différé
133 500.00
118 500.00
2000x25%=500
---------------------- ------------------------
11 reports à nouveau 1.500
118 R/P CORRECTION 1.500
---------------------- ------------------------
DÉFINITION
droits et obligations dont les effets sur le montant ou la composition du patrimoine sont
subordonnés à la réalisation de conditions (ex : caution) ou d'opérations ultérieures(ex.
Commande).
Il faut indiquer dans l'annexe toutes les infos d'importance significative sur la situation
patrimoniale et financière ainsi que sur le résultat de l'entreprise. L'annexe doit comporter le
montant des engagements financier classés par catégories ainsi que le montant des
engagements pris en matière de pensions et retraites.
Sont des engagements qui découlent de certains contrats que l'entreprise peut être amenée à
souscrire. Ils résultent du décalage qui existe entre la conclusion du contrat matérialisant
l'accord de volontés et la réalisation effective de l'opération.
Un engagement est donné par l'entreprise pour garantir un créancier contre la défaillance
éventuelle de son débiteur. Le débiteur peut être l'entreprise elle-même ou bien un tiers
(l'entreprise n'ayant pas de dette envers le créancier).
Un engagement est reçu par l'entreprise pour la garantir en cas d'insolvabilité d'un tiers.
VI - LE TRAITEMENT COMPTABLE
Comptabilisation non obligatoire mais utile pour remplir l'annexe effectuée sur un document
autonome spécifique.
VII - L'ANNEXE
Info à donner par tout commerçant personne physique ou morale : le montant des
engagements financiers classés par catégorie en distinguant le cas échéant ceux qui
concernent les filiales les participations et les autres liées.
Info supplémentaire à donner par toute pers. morale commerçante : montant des
engagement pris en matière de pension, complément de retraite et indemnité assimilées en
distinguant d'un part ceux qui ont fait l'objet de provisions et d'autre part ceux qui ont été
contractés au profit desdirigeants.
Info à fournir par les personnes physiques ou morales qui recourent à des opérations de
crédit-bail.
64
Tableau synthétique des
mesures de la Loi de
Finances pour 2017
65
Mesures de la Loi de Finances pour 2017
68
39 Art 47 et 176 CII Révision des tarifs du droit de circulation sur les alcools.
Procédures Fiscales
Mesure visant à fixer la période de déclaration de l’IFU du 1 er au
40 Art. 1erdu CPF 30 juin de l’année concernée.
Mesure visant à prévoir l’obligation aux contribuables de l’IFU,
de porter à la connaissance des services fiscaux, l’option au
41 Art. 3du CPF
régime d’imposition du bénéfice réel, avant le 1 er février de
l’année concernée.
Mesure visant à créer au sein du code des procédures fiscales, un
article 3 bis, à l’effet de fixer un délai pour les contribuables
42 Art. 3bis du CPF
relevant du régime de l’IFU, pour déclarer et verser l’impôt dû
au titre de la première année d’activité.
Art. 20 et 20 Mesure visant la prolongation des délais de la vérification de
43 bisduCPF comptabilité sur place, d’une période de six mois.
Mesure visant l’institution de l’obligation de présentation de la
Art. 20 ter du comptabilité analytique dans le cadre des vérifications de
44 CPF comptabilité, pour les entreprises qui la détienne et ce, pour les
besoins du contrôle des prix de transfert.
Mesure visant à créer au sein de l’article 72 du code des
procédures fiscales un sixième paragraphe, à l’effet de prévoir un
45 Art. 72 du CPF délai de dépôt des réclamations portant contestation de la
décision prononcée par l’administration fiscale concernant la
demande de remboursement du crédit de TVA.
Mesure visant la révision du dispositif relatif au sursis légal de
46 Art. 74 du CPF
paiement.
Mesure visant à réaménager le traitement des demandes de
Art. 77 et 79 du
47 CPF
remboursement des crédits de la TVA par les services de gestion
et les services du contentieux.
Désignation des membres des commissions de recours
48 Art 81 bis du CPF
contentieux
Mesure visant à prendre en compte l’abrogation de l’alinéa 2 de
49 Art. 85 du CPF
l’article 84 du code des procédures fiscales.
Mesure visant à mettre en conformité les dispositions du code
50 Art. 86 du CPF des procédures fiscales, traitant l’expertise, avec celles édictées
par le code de procédure civile et administrative.
Mesure visant à remplacer l’expression qui renvoie au code de
Art. 89 du CPF procédure civile par un renvoi au nouveau code des procédures
51 civiles et administratives.
Mesure visant à remplacer :
- l’expression «les décisions des juridictions administratives »,
par l’expression «Les jugements rendus par les juridictions
52 Art. 90 du CPF
administratives» ;
- le renvoi au code des procédures civiles par le renvoi au
nouveau code des procédures civiles et administratives.
Mesure visant l’extension de l’application de la procédure de
53 Art. 96 CPF compensation en phase contentieuse en toute matière fiscale au-
delàde la période de la prescription quadriennale.
69
Mesure visant l’abrogation des dispositions de l’article 101 du
54 Art. 101 CPF
code des procédures fiscales.
Mesure visant à créer au sein du code des procédures fiscales un
Art. 144 bisCPF
55 (nouveau)
article 144 bis, à l’effet d’instituer une disposition préalable aux
poursuites.
Mesure visant à créer au sein du code des procédures fiscales un
56 Art. 144 terCPF article 144 ter, à l’effet d’introduire une disposition relative à la
(nouveau) compensation en matière de recouvrement fiscal.
Mesure visant à remplacer les termes « lieu d’imposition » par
57 Art. 153-1 CPF
« le receveur ayant exercé les poursuites ».
Mesure visant la prorogation des délais de recours, forme et
58 Art. 153 bis CPF
contenu de la réclamation.
Mesure visant :
-La prorogation du délai imparti à l’autorité habilitée pour
statuer.
Art. 153 ter du
59 CPF
- L’institution de l’obligation de motivation et de notification de
la décision prononcée.
- La prorogation du délai accordé au contribuable pour la saisine
du Tribunal Administratif.
Mesure visant à encadrer juridiquement le dispositif de
60 Art. 156 du CPF l’échéancier de paiement en le renforçant par l’introduction de
conditions relatives à son octroi.
Mesure visant la suspension de la prescription de quatre ans
61 Art. 159 du CPF
dans le cadre de l’octroi du sursis légal de paiement.
Mesure visant à réaménager la procédure de traitement des
Art. 172-5 et 6du
62 CPF
demandes de remboursement des crédits de TVA des
contribuables relevant de la direction des grandes entreprises.
Mesure visant à apporter une précision de la procédure à suivre
63 Art. 173 CPF en matière de contentieux judicaire pour les contribuables
relevant de la direction des grandes entreprises.
Dispositions Fiscales Diverses
Mesure visant à supprimer l’exonération en matière l’IRG/
64 Art 41 LFC 2009 locatif accordée aux revenus provenant de la location de
logements collectifs dont la superficie ne dépasse pas 80 m2.
Mesure visant l’institution d’une taxe spécifique sur les contrats
65 - de production, ainsi que la diffusion de publicité, réalisés à
l’étranger, faites au profit de produits non fabriqué localement.
Mesure visant la prorogation de la date butoir du programme de
66 Art 43 LFC 2015
conformité fiscale volontaire au 31 décembre 2017.
Mesure visant à remplacer l’expression «l’imprimé de la
déclaration est fourni par l’administration fiscale» par
67 - «l’imprimé de la déclaration, pouvant être remis sous format
électronique, est fourni par l’administration fiscale» dans les
articles pertinents des différents codes des impôts.
68 - Mesure visant à octroyer une remise gracieuse automatique des
pénalités de recouvrement dans le cadre des télépaiements, au
cas où le transfert effectif des sommes, intervient au plus tard, le
70
10ème jour qui suit la date limite de paiement.
Mesure visant l’abrogation de l’article 28 de la loi de finances
69 Art 28 LFC 2009 complémentaire pour 2009, afin de supprimer l’obligation de
paiement du droit d’enregistrement additionnel.
70
71 Mesure visant à instituer une taxe d’Efficacité Énergétique- TEE,
- applicable aux appareils consommateur d’énergie, importés ou
72 fabriqués localement.
73
Mesure visant à soumettre à la TVA, les sommes perçues par les
entreprises étrangères n’ayant pas d’installation professionnelle
permanente en Algérie et intervenant dans le cadre d’un contrat
74 -
de prestations de services soumis à la retenue à la source de 24%,
lorsque l’assiette de calcul bénéficie de réduction du taux ou
d’abattements.
Art 55 LF 2000 Actualisation des tarifs de la taxe sur les permis immobiliers
75 modifié relatifs aux permis de construire et certificats de conformité.
Relèvement du taux de la taxe sur les chargements téléphoniques
76 Art 32 LFC 2009
prépayés
Exonération de TVA et de DD des produits et équipements
77 /
destinés à la réalisation de la grande mosquée d’Alger
Dispositions douanières
Mesure visant l’exclusion des administrations publiques, des
organismes publics, des collectivités territoriales et des
Art. 106
78 C.Douane
établissements publics à caractère administratif, de la condition
de délai (fixé à 5 jours ouvrables) pour le paiement au comptant
des droits et taxes liquidés au titre des marchandises déclarées.
Mesure visant à accentuer les sanctions pour les infractions
79 Art. 64 LF 2007 rapportant à l’importation, pour des fins commerciales, de pièces
détachées usagées.
Dispositions domaniales
Mesure visant à réaménager le dispositif relatif à la possibilité
donnée aux personnes physiques et morales de statut privé de
80 Art. 58 LF 2016 procéder à la création, l’aménagement et la gestion de zones
d’activités, de zones industrielles ou de zones logistiques sur des
terrains à vocation non agricole constituant leur propriété.
Mesure visant à réaménager la durée d’obtention de la propriété
Art 57 LF 2008 totale, du logement dans le cadre de location-vente de 5 à 2 ans,
81 complété par le bénéficiaire ayant procédé par anticipation au paiement de
la totalité du prix restant après le paiement de l’apport initial.
Dispositions diverses
82 Art. 57 LFC 2009 Mesure visant à abroger les dispositions de l’article 57 de la loi
de finances complémentaire pour 2009, prévoyant l’obligation
faite aux sociétés qui bénéficient d’exonérations ou de réductions
de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur l’activité
professionnelle, dans le cadre du dispositif de soutien à
l’investissement, de réinvestir la part des bénéfices
71
correspondant à 30% de ces exonérations ou réductions dans un
délai de quatre ans, à compter de la date de la clôture de
l‘exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
Mesure visant l’extension des exonérations de l’IBS et de l’’IRG
Art. 63LF 2003
pour une période de cinq (5) ans aux obligations d’une maturité
83 Modifié et
de 03 ans et de 05 ans entrant dans le cadre des emprunts
complété
nationaux émis par le Trésor public
84 - Mesure visant à plafonner les honoraires des notaires.
Mesure visant à instituer une taxe d’entrée/sortiedu territoire
85 - applicable aux non-résidents algériens et/ou leurs véhicules et
ce, dans le cadre de réciprocité.
Mesure visant à réduire le taux de droit de douanes applicable
86 -
aux intrants de production nationale du tapis de 15% à 5%.
Mesure visant la protection tarifaire des profilés en alliage
87 -
d’aluminium.
Mesure visant à faire bénéficier du régime préférentiel :
- les entreprises de production activant dans le domaine de
l’assemblage et du montage, selon le produit concerné, en
faveur des collections destinées aux industries de montage
88 -
et celles dites CKD ;
- et les parties, accessoires et composants, importés
séparément par ces entreprises et font partie intégrante de
ces collections.
Mesure visant à abroger les dispositions de l’article 49 de la loi
de finances complémentaire pour 2015, afin d’éviter un double
89 Art 49 LFC 2015 emploi en matièredu régime fiscal préférentiel, accordé aux
entreprises de production activant dans le domaine de
l’assemblage et du montage.
Mesure visant à octroyer une facilitation du règlement des dettes
90 -
fiscales aux entreprises en difficultés financières.
Mesure visant à améliorer le recouvrement des ressources de la
commune par la création des régies de recettes en cas de besoin,
91 -
afin d’assurer le recouvrement des impôts, taxes, redevances,
droits et autres recettes assigné à la trésorerie communale.
Mesure visant à relever les tarifs de la taxe sur les demandes
92 Art. 103LF 2003 d’enregistrement des produits pharmaceutiques et sur chaque
contrôle de lot de produits pharmaceutiques.
Mesure visant à réajuster les tarifs du droit dû sur les demandes
d’enregistrement des produits pharmaceutiques, et de modifier
93 Art. 211LF 2002
la nature de certains droits dus, tenant compte de principe de la
promotion de la fabrication locale.
Mesure visant à proroger l’échéance prévue par les articles 57
94
et 58 de la loi de finances complémentaire pour 2015, au 31
Art. 57 et 58LFC décembre 2016 et ce, pour permettre l’assainissement des
2015 situations des employeurs et des personnes exerçant une
95
activité professionnelle pour leur propre compte qui sont
débiteurs de cotisations de sécurité sociale.
96 Art. 59LFC 2015 Mesure visant à supprimer la sanction de l’emprisonnement
pour défaut de déclaration des employés à la caisse de sécurité
sociale et aggravation des pénalités relatives au non-respect de
72
l’affiliation de ces employés à la sécurité sociale.
Mesure visant à reverser annuellement par les laboratoires
pharmaceutiques aux organismes de sécurité sociale des
97 -
montants remboursés en dépassement des volumes et/ou des
montants préalablement plafonnés.
Mesure visant à rationaliser les dépenses de remboursements des
médicaments importés et coûteux qui ont un impact sur les
98 -
équilibres financiers de la sécurité sociale et la facture
d’importation des médicaments.
Mesure visant à instituer un système de péréquation des frais de
99 - transport des céréales, destiné à l’uniformisation du prix de
vente de ces produits sur l’ensemble du territoire algérien.
10 Mesure visant le financement prévisionnel des charges
-
0 définitives du budget général de l’État sur la période 2018-2019
Art. 25 loi n° 06-
05 du
10 Mesure visant l’assouplissement du dispositif de titrisation des
20/02/2006portan
1 t titrisation des
créances hypothécaires.
créances
Art. 28 et 28bis de
l’ordonnance -Mesure visantla fixation du niveau des réserves et des
10 n°03-11 du provisions constituées par la Banque d’Algérie.
2 26/08/2003relativ - Réintroduction du principe de la couverture, par le Trésor, du
e à la monnaie et déficit comptable annuel éventuel de la Banque d’Algérie.
au crédit
Mesure visant à abroger l’article 73 de la loi de finances pour
2016, relatif à la prévision du recouvrement d’une prime
10
Art 73 LF 2016 d’adhésion à l’assurance de rapatriement, à l’effet de rendre le
3 dispositif lié au rapatriement des ressortissants algériens
nécessiteux décédées à l’étranger, opérationnel et viable.
Mesure vivant à actualiser les tarifs du droit d’inscription pour
10
Art 82 LF 2000 l’acquisition de la carte professionnelle d’artisan ou de l’extrait
4 de l’artisanat et des métiers.
Mesure visant à soumettre les opérations d’importation de l’orge
10
- relavant de la position tarifaire n° 10.03 à un droit de douane de
5 5%.
Mesure visant à instituer une amende d’astreinte de 10.000 DA
10 applicable en cas d’opposition au contrôle commercial ou de
-
6 remise de documents règlementaires exigés par les services
habilités du ministère du commerce
Art 597 de Attribution aux services compétents relevant des juridictions, la
10 l’ordonc n° 66- charge de la mission de recouvrement des frais de justice et des
7 155, portant C. amendes pénales.
procédure pénale
10 597 bis, 597bis1, - Application par les services compétents relevant des
597bis2 de juridictions, des mêmes procédures appliquées par
8 l’ordonc n° 66- l’Administration des finances en matière de recouvrement.
155, C. procédure
- Possibilité offerte aux condamnés, s’ils s’acquittent
pénale
volontairement des sommes dues au Trésor Public, de payer
les amendes prononcées à leur encontre, en les faisant
bénéficier d’une réduction de 10% du montant de l’amende.
73
- Mise en place, au profit des condamnés démunis, d’un
échelonnement du paiement des condamnations pécuniaires.
Mesure visant à instituer une bonification portant sur 100% du
10
- taux d’intérêt des crédits bancaires destinés au financement du
9 programme de 120 000 logements en location-vente
Exonération des droits de douane et de la taxe sur la valeur
ajoutée, pour une période de cinq (05) ans, les composants et
matières premières importés ou acquis localement par les sous-
11
- traitants dans le cadre de leurs activités de production
0 d’ensembles et de sous-ensembles destinés aux produits et
équipements des industries mécaniques, électroniques et
électriques.
Mesure visant à abroger l’article 69 de la loi de finances
11
Art 69 LFC 2009 complémentaire pour 2009, afin de diversifier aux opérateurs
1 économiques les moyens de paiements des importations.
-Révision des tarifs de la taxe sur les pneus
Art 60 LF 2006
11 -Mesure visant à réaffecter une quote-part de 15% du produit de
modifié et
2 complété
la taxe sur les pneus neufs importés et/ou produits localement,
au profit du Centre National de la Sécurité Routière.
Mesure visant à instituer une amende variant entre 20% et 25%
11 de la valeur du bien et en fonction de la nature de l’infraction,
-
3 sur les constructions réalisées ou en cours de réalisations non
conforme aux prescriptions du Permis de Construire délivré.
11
Art 14 LFC 2011 Réaménagement de l’exonération en faveur des ventes de sucre
4
Budget Général de l’État
Évaluation des recettes, produits et revenus applicables aux
11
Ressources dépenses définitives du budget général de l’État pour l’année
5 2017.
Dotations budgétaires pour le financement des charges
11
Dépenses définitives du budget général de l’État (dépenses de
6 fonctionnement & dépenses d’équipement).
11
Dépenses Fixation du plafond de l’autorisation de programme.
7
11 Contribution des organismes de sécurité sociale aux budgets des
Autres Budget
8 secteurs sanitaires et des établissements hospitaliers spécialisés.
Comptes Spéciaux du Trésor
11 Mesure visant la :
9 - Clôture des CAS destinés à la gestion des opérations
d’investissements publics;
12 - Ouverture d’un CAS n° 302-145, intitulé : « Compte de
0 gestion des opérations d’investissements publics inscrites au
titre du budget d’équipement de l’État».
12 Mesure visant l’aménagement de la nomenclature des dépenses
Art 10 LFC 2000
1 du CAS n° 302-103, intitulé « Fonds de Régulation des Recettes».
12 Art 58 et 59 LF Mesure visant à augmenter les ressources du CAS n° 302-139
2013 intitulé : « Fonds national de développement agricoles » au
2
74
12
niveau de la ligne 2, sous ligne 2 « protection phytosanitaire ».
3
Mesure visant à réaménager la nomenclature des recettes et
12 dépenses du CAS n°302-131 intitulé « Fonds national pour la
Art 87 LF 2016
4 maitrise de l’énergie et pour les énergies renouvelables et de la
cogénération ».
Mesure visant l’ouverture d’un compte d’affectation spécial n°
12
- 302-146, intitulé «Compte de gestion des opérations immobilières
5 de l’État à l’étranger».
Mesure visant à confier la gestion et le contrôle du compte
12 Art 189 LF 1992 d’affectation spéciale n° 302-065 intitulé « Fonds National pour
6 modifié l’Environnement et la Dépollution», au Ministre Chargé de
l’Environnement, qui sera l’ordonnateur principal de ce compte.
Mesure visant à proroger la date de clôture du CAS n° 302-128,
12 intitulé « Fonds d’appropriation des usages et du développement
Art 84 LF 2016
7 des technologies de l’information et de la communication », au
31 décembre 2018.
Mesure visant à abroger l’article 91 de la loi de finances pour
12
Art 91 LF 2016 2016, relatif au rapatriement des corps des personnes
8 nécessiteuses parmi la communauté algérienne à l’étranger.
Mesure visant à réviser l’article 92 de la loi de finances pour
12
Art 92 LF 2016 2016, portant la création du CAS 302-144 intitulé « Fonds de
9 solidarité pour la communauté algérienne ».
13 Ar118t LF 2015 et Mesure visant à réaménager les rubriques du « Fonds national de
0 Art 92 LF 2000, mise à niveau des PME, d'appui à l'investissement et de
227 LF 2002 et 71 promotion de la compétitivité industrielle », afin d’assurer une
13 LF 2006 meilleure prise en charge de la réhabilitation et l’aménagement
1 des zones industrielles et des zones d’activité.
Mesure visant à repousser la date de clôture du CAS n°302-105
13
Art 83 LF 2016 intitulé « Fonds du Patrimoine Public Minier », jusqu’au 31
2 décembre 2019.
Mesure visant l’ouverture d’un compte d’affectation spéciale
13 dont les recettes sont destinées à améliorer de façon continue les
-
3 mécanismes de recouvrement y compris par des mesures
incitatives au profit des personnels judiciaires.
Mesure visant à abroger l’article 114 de la loi de finances pour
13 2015, relatif à la clôture du compte d’affection spéciale n° 302-066
Art 114 LF 2015
4 intitulé : « fonds national de promotion des activités de
l’artisanat traditionnel ».
Mesure visant à rattacher les opérations relatives à la protection
du littoral et les zones côtières au CAS n° 302-065 qui s’intitulera
13
Art 110 LF 2015 désormais « Fonds national de l’environnement et du littoral »,
5 dont le ministre chargé de l’environnement est l’ordonnateur
principal.
Art 143 LF1995 Mesure visant à réaménager la nomenclature de la rubrique des
13
modifié et dépenses du CAS n°302-079 intitulé « Fonds National de l’Eau ».
6 complété
Réaménagement de la nomenclature des dépenses du CAS
13
Art 85 LF 1998 (développement des wilayas du sud) pour augmenter la
7 réduction de la facture d’électricité en faveur des wilayas du sud.
75
Dispositions diverses applicables aux opérations financières de l’État
76
Les composants d’un actif sont traités comme des éléments séparés s’ils ont des durées
d’utilité différentes ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent ;
Les actifs liés à l’environnement et à la sécurité sont considérés comme des immobilisations
corporelles s’ils permettent à l’entité d’augmenter les avantages économiques futurs d’autres
actifs par rapport à ceux qu’elle aurait pu obtenir s’ils n’avaient pas été acquis.
Le législateur Algérien a défini les immobilisations corporelles dans le chapitre II du décret et
de l’arrêté. Du 26 juillet 2008.
L’article 20 :du décret 08-156 stipule que :
Les actifs sont constitués des ressources contrô lées par l’entité du fait d’événements passés et
destinées à procurer à l’entité des avantages économiques futurs.
Le contrô le d’un actif correspond au pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs
procurés par cet actif.
L’article 21 :
Les éléments d’actifs destinés à servir de façon durable à l’activité De l’entité, constituent
l’actif non courant ; ceux qui, en raison de leur destination ou de leur nature, n’ont pas cette
vocation constituent l’actif courant.
77
78
Les points essentiels :
Pour les normes internationales, un actif est une ressource contrô lée par l’entreprise du fait
d’événements passés et dont des avantages économiques futurs sont attendus par l’entité.
- les actifs corporels sont comptabilisables à l’actif au coû t d’acquisition ou au coû t de
production .les dépenses ultérieurs sont en principe comptabilisées en charges.
Après la comptabilisation initiale, l’entité doit choisir entre le modèle du coû t et le modèle de
la réévaluation.
Pour déterminer l’existence d’un actif, le droit de propriété n’est pas essentiel. C’est ainsi que
figurent dans les actifs les biens détenus à travers un contrat de crédit –bail
Lorsqu’une immobilisation corporelle est financée par une subvention d’investissement 2
méthodes de comptabilisations peuvent être utilisées la subvention est reprise au rythme des
amortissements ou la subvention est déduite du coû t de l’actif.
Tous les coû ts qui ne font pas partie du prix d’acquisition de l’immobilisation et qui ne
peuvent pas être rattachés directement aux coû ts sont comptabilisés en charges.
Écritures en 2010
---------- 01/10/2010 --- ---------------
218 autres immobilisations corporelle 150.000,00
512 Banque 150.000,00
------------01/10/2010 -------------------------
512 Banque 100.000,00
131 Subvention d’équipement 100.000,00
-----------01/10/2010----------------------------
681 Dotation aux amortissements 7.500,00
281 Amortissement s 7.500,00
---------01/10/2010 ---------------------------
131 Subvention 5.000,00
754 Quotes parts de subvention d’invest virés aux résultats 5.000,00
-------------- --------------------------------
Si on utilise la 2ème méthode, les dotations aux amortissements annuelles seront les suivants :
80
2013 (150. 000 – 100.000)20% 10.000,00
=10.000,00
2014 (150. 000 – 100.000)20% = 10.000,00
10.000,00
2015 (150 .000 – 100.000) 20% x 7500,00
9/12= 7.500,00
Écritures en 2010
---------- 01/10/2010 --- ---------------
218 autres immobilisations corporelle 150.000,00
512 Banque 150.000,00
------------01/10/2010 -------------------------
512 Banque 100.000,00
218 autres immobilisations corporelles 100.000,00
-----------01/10/2010----------------------------
681 Dotation aux amortissements 2.500,00
281 Amortissement s 2.500,00
---------------------- --------------------
Dépréciation d’un actif corporel :
Un actif corporel non amortissable ou amortissable doit faire l’objet d’un test de dépréciation
lorsqu’il existe un ou des indices indiquant qu’il a pu perdre de la valeur (selon L’IAS 36) .Les
indices de pertes de valeurs peuvent émaner de :
Sources externes :
- Baisse de la valeur de marché d’un actif
- Changement dans l’environnement technologique
- Augmentation des taux d’intérêt
ou de sources internes :
- Obsolescence ou dégradation physique d’un actif
- Changement dans l’activité de l’entité
- Diminution de la performance attendue d’un actif
Dans le cas d’une perte de valeur potentielle, l’entité doit estimer la valeur recouvrable de cet
actif.
Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation doit être constatée.
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre le prix de vente nette et la valeur
d’utilité.
Modèle du coût :
Les immeubles de placement sont évalués au modèle de L’IAS 16 c'est-à -dire à leur coû t
diminué des amortissements et des dépréciations éventuelles.
81
Information à fournir en annexe :
Pour chaque catégorie d’immobilisations l’annexe doit indiquer
- Les règles d’évaluation
- Les modes d’amortissements
- La valeur brute et le cumul des amortissements à l’ouverture et à la clô ture de l’exercice
- Un rapprochement entre la valeur nette comptable à l’ouverture et à la clô ture montrant :
1- Critères de comptabilisation :
Pour qu’un élément soit constaté comme une immobilisation corporelle, il doit remplir les 2
critères suivants :
S’il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entité
Si le coû t de l’actif peut être évalué de façon fiable.
Autres caractéristiques de l’immobilisation corporelle :
Elle constitue une ressource économique contrô lée par l’entité
Elle découle des opérations ou de faits passés
Elle représente des avantages économiques futurs dont la réalisation est prévue
Elle est destinée à être utilisée d’une façon durable
La durée économique dépasse une année
Évaluation Initiale :
Coût d’une immobilisation acquise :
L’évaluation initiale d’une immobilisation corporelle pour son inscription au bilan est le coû t
engagé pour mettre en service l’actif, en vue de l’utilisation prévue.
82
Il s’agit des coû ts directement engagés pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner
selon l’utilisation prévue par les gestionnaires.
Le coû t des rémunérations et autres avantage au personnel rattachable à l’acquisition de
l’immobilisation.
Les coû ts de préparation du site et les frais de démolition
Les frais de livraison
Les frais de transport d’installation et de montage
Les coû ts liés aux essais de bon fonctionnement déduction faite des revenus provenant de la
vente des produits
Les honoraires de professionnels, les architectes, géomètres, experts
Ne font pas partie des coûts des immobilisations :
- Les coû ts d’ouverture d’une nouvelle installation
- Les coû ts d’introduction d’un nouveau produit ou service
- Le coû t de relocalisation d’une affaire dans un nouvel emplacement
- Les coû ts administratifs et autres frais généraux
- Le coû t de formation du personnel
- Cas des droits de mutation, honoraires et commissions et frais d’actes
Exemple
L’entreprise X a acquis le 15 -01-2008 une machine industrielle facturée par le fournisseur à
5.370.000,00 DA en HT (taux de la TVA 17%), en plus la société a engagé les dépenses
suivantes pour la mise en service de la machine.
- Frais de transport par camion de l’usine jusqu’au site de production pour 200.000,00 DA en
HT.
- Frais d’installation de la machine 500.000,00 DA
- Frais de formation du technicien chargé de l’exploitation de la machine 300.000,00 DA
- Frais pour la préparation de la plateforme sur laquelle sera installée la machine 350.000,00
HT.
La société a bénéficié d’un escompte de règlement de 5% sur le montant de la marchandise.
Remarque préliminaire :
Selon les textes, les frais de formation ne constituent pas un élément de coû t de
l’immobilisation, ils doivent être comptabilisés en charges.
En fin d’exercice :
--------------------- ---------------------------
238 Immobilisation en cours
732 Production Immobilisée d’actif corporel
--------------------- -------------------------
Fin du projet
------------------ --------------------
213 constructions
238 Immobilisation corporelle en cours
------------------ --------------------
Cas d’une acquisition avec paiement différé :
Le fournisseur d’immobilisation a consenti des délais de paiement au-delà des conditions
habituelles de règlement il convient de comptabiliser la valeur actuelle du paiement futur et
non à la valeur nominale de la facture.
La valeur du prix comptant. L’écart entre la valeur actualisée et le montant du paiement
constaté en frais financiers, rapportés aux résultats sur la durée au crédit consenti
1er exemple :
Un camion acheté pour 6.000.000,00DA avec un différé de paiement d’une année. Le taux
d’intérêt d’un an est de 6% .La valeur actualisée sera de :
VA = 6.000.000,00 * (1,06)-n= 5.660.377,36 DA
Calcul sur Excel VA (6% x1x6.000.000, 00) = 5.660.337,36 DA
84
661 charges d’intérêts 339.622,28
404 Fournisseurs concessionnaires 6.000.000,00
---------------- ---------------------------
2ème exemple :
Acquisition d’une immobilisation avec différé de paiement
Le 02/01/2007 une machine achetée à 7.000.000,00 DA avec un différé de paiement d’un an
au taux de 7%
La valeur actualisée sera de :
VA = 7.000.000,00 x (1,07)-1 = 5.000.000,00 x 0.943396= 6.603.773,00DA
Ainsi la valeur à porter au bilan est de 6.603.733,00 DA et la différence de 396.227,00 DA
(7.000.000,00 - 6.603.773,00) est constatée en charges financières
Comptabilisation de l’opération
---------------------------- ---------------------------------
215 matériel Industriel 6.603.775,00
445002 TVA déductible sur immobilisation 1.122.642,00
661 Intérêt des emprunts 396.227,00
404 Fournisseurs concessionnaires 8.122.644,00
---------------------- ----------------------
Traitement des coûts d’emprunts incorporés à l’immobilisation :
Condition d’incorporation :
Les actifs éligibles :
Les actifs qui peuvent bénéficier de l’incorporation des frais d’emprunts sont les stocks qui
nécessitent une longue période de préparation avant de pouvoir être vendus, les installations
de fabrication, les installations de production d’énergie et les immeubles de placement. Le
Plan comptable fait référence à une durée de préparation de plus de 12 mois, les autres
investissements et les stocks fabriqués en série et en grande quantité sur une courte période
ne sont pas éligibles au bénéfice de l’incorporation des frais d’emprunts.
Montant imputable :
Lorsqu’un actif est financé par un emprunt, les charges de l’emprunt doivent être imputées en
totalité à l’actif.
Dans le cas où l’entreprise obtient un financement global pour financer l’ensemble de ses
besoins, l’actif éligible ne recevra qu’une quotte part des coû ts globaux par l’application d’un
taux de capitalisation. Ce taux de capitalisation doit être la moyenne pondérée des coû ts
d’emprunts applicable aux emprunts de l’entreprise au cours de l’exercice ; autres que les
emprunts contractés spécifiquement dans le but d’obtenir l’actif concerné.
Lorsque l’entreprise tire des produits financiers des fonds d’emprunts à la suite de
placements, ces revenus sont déduits des charges incorporables à l’actif.
85
Période d’incorporation :
Début de l’incorporation :
L’IAS 23 « Coût d’emprunt », cite trois conditions pour commencer l’incorporation des coû ts
d’emprunts dans le coû t d’un actif.
- des dépenses relatives au bien ont été réalisées
- Des coû ts d’emprunts sont en courus- Les activités indispensables à la préparation de l’actif
préalablement à son utilisation ou à sa vente sont en cours.
Fin de l’incorporation :
L’incorporation des coû ts d’emprunts doit cesser lorsque les activités indispensables à la
préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou à sa vente prévue sont pratiquement
toutes terminées. Ces activités ne se limitent pas à la construction physique. Elles peuvent
aussi inclure les travaux techniques et les démarches pour l’obtention des autorisations
administratives.
Dans le cas particulier des ensembles immobiliers, il est admis de cesser d’incorporer les
coû ts d’emprunts par les unités prêtes à la vente. Par contre dans un complexe industriel,
même si des unités sont achevées elles ne peuvent pas être utilisées sans que l’ensemble des
processus soit terminés.
Suspension de l’incorporation :
Les coû ts des emprunts concernant des périodes longues, pendant lesquelles la fabrication de
l’actif est suspendue, ne sont pas pris en compte dans le coû t de l’actif.
Exemple :
Dans l’entreprise TIKTAK on a entrepris la construction d’un hangar pour l’installation des
machines de production le 01/01/2008 et compte terminer la construction le 31/12/2009
Le coû t estimatif de la construction est de 2.000.000,00, pour financer la construction, elle a
contracté auprès de sa banque un emprunt de 1.000.000,00 DA remboursable (in fine) une
seule fois aux taux de 6 % l’an.
Elle a opté pour l’incorporation des coû ts d’emprunts dans le coû t de la construction.
L’année 2008 elle a réalisé des travaux pour 1.200.000,00 DA et mobiliser 600.000,00 DA de
l’emprunt.
L’année 2009, année d’achèvement de la construction, elle a dépensé 800.000,00 DA et
mobilisé 400.000,00 DA de l’emprunt.
Écritures comptables :
-----------------31/12/2008--------------------------------
2323 Immobilisation en cours construction 1.236.000,00
5180 Intérêt courus à payer 36.000,00
4041 Fournisseur d’immobilisation 1.200.000,00
Construction HANGAR incorporation coû t emprunt
-----------------31/12/2009---------------------------------
2323 Immobilisation en cours construction 824.000.00
5180 Intérêt courus à payer 24.000,00
4041 Fournisseur d’immobilisation 800.000,00
Construction HANGAR incorporation coû t emprunt
------------------------------------------------------
86
À la clô ture de la construction on doit affecter le coû t au bâ timent industriel et par composant
si sa existe pour solder l’immobilisation en cours
------------------- ------------------------------
21324 bâ timents Industriel 2.060.000,00
2323 Immobilisation en cours de construction 2.060.000,00
Réception du bâ timent industriel
----------------------- ---------------------------------
Exemple :
Le 02/01/2007 une machine est achetée par 7.000.000,00 en HT avec un différé de paiement
d’un an, le Taux d’intérêt a un an est de 7% la valeur actualiser est de :
VA = 7.000.000,00 x (1,07)-1 = 5.000.000,00 x 0,943396 = 6.603.773,00 DA, ainsi la valeur à
porter au bilan est de 6.603.773,00 DA et la différence de 396.227,00DA : (7.000.000,00-
6.603.773 DA) est constatée en charges financière.
----------------- ---------------------------------
215 matériel Industriel 6.603.775,00
44562 TVA déductible 1.122.642,00
661 Intérêt des emprunts 396.227,00
404 Fournisseurs d’immobilisation 122.644,00
Achat immob avec différé de paiement
----------------- -------------------------------
Le matériel informatique et les logiciels :
Le coû t des logiciels informatiques associés au fonctionnement des ordinateurs est
directement attribuable à l’installation du matériel informatique, comme un composant
distinct.
1er cas :
Les grands ensembles industriels, installations complexes spécialisées, gros matériel de
métallurgie, matériel électrique, matériel de mécanique ne peuvent fonctionner en pleine
sécurité sans avoir à leur portée, à titre de rechange immédiat, un double de leurs
constituants essentiels. Il s’agit généralement de tout matériel de rechange, identique au
87
matériel en service, dont l’arrêt serait hautement préjudiciable au fonctionnement général de
l’installation. Lors de leur affectation, en remplacement d’un élément correspondant mis hors
service, aucune écriture particulière ne doit être passée si ce n’est le désinvestissement de
l’élément principal mis hors service et l’investissement en matériel de réserve, correspondant
au réapprovisionnement qui doit immédiatement s’ensuivre. C’est-à -dire que ces matériels en
réserve sont rigoureusement traités du point de vue comptable de la même façon que les
matériels dont ils sont destinés à assurer la doublure.
Ce type de matériel est immobilisé dès son acquisition et subit l’amortissement sur la durée
d’utilité de l’équipement à qui il est destiné. En effet, dans ce cas, l’avantage économique futur
est établi au moment où la pièce est achetée, car, de par son existence dans le patrimoine de
l’entreprise, le risque d’arrêt de l’installation est évité. Exemple : turbine pour centrale
électrique moteur de rechange.
2ème cas :
Les pièces de rechange spécifique de première dotation :
Pour être immobilisées elles doivent être à la fois spécifiques et de première dotation .ce sont
les pièces qui sont affectées exclusivement à un matériel déterminé, qui sont indispensable
pour maintenir le potentiel de production et inutilisable à tout autre emploi. Ces rechanges de
première dotation qu’elles soient acquises avant ou après la mise en service des biens
auxquels elles sont affectées, entrent dans le prix de revient de l’installation initiale. Elles
doivent être comptabilisées et amortie comme celle –ci qu’elle soit utilisées ou non. Le
matériel d’entretien spécifique et l’outillage spécialisé sont traités comme des pièces de
rechange de première dotation ; l’on peut citer l’outillage spécialisé pour les bans d’essai de
véhicule, les appareillages électroniques ne pouvant être utilisés que sur du matériel
spécifique (ordinateur de contrô le, etc.…).
L’utilisation de ces pièces de rechanges n’apporte pas de changement dans la comptabilisation
de l’immobilisation puisqu’elles sont déjà comprises dans la valeur de celle-ci. Aucun
mouvement comptable n’est donc à effectuer lors du démontage de la pièce usée, pas même le
désinvestissement de cette dernière.
Par contre, les pièces acquises en remplacement par suite de l’utilisation effective des
rechanges de première dotation ne doivent pas. Bien que spécifiques, être comptabilisées
dans les immobilisations puisque leur possession n’ajoute rien à la valeur du matériel auquel
elles s’attachent. Elles seront donc comptabilisées dans les comptes de stock magasin sous la
rubrique des matières consommables au titre de fournitures d’entretien.
Traitement des coûts de démantèlement d’une installation, de remise en état d’un site
Le coû t de démantèlement d’une installation à la fin de sa durée d’utilité, ou le coû t de
rénovation d’un site est à ajouter au coû t de production ou d’acquisition de l’immobilisation
concernée si ce démantèlement ou cette rénovation constitue une obligation pour l’entité. Des
dispositions législatives et réglementaires, ou bien la pratique constante de l’entreprise,
88
peuvent créer une obligation de réparation des dommages causés à l’environnement, soit dès
l’installation et /ou la mise en service du bien, soit une date ultérieure.
En présence d’une sortie probable de ressources financières, dont le montant peut être estimé
de façon fiable, il convient d’inclure dans le coû t de l’immobilisation corporelle, comme un
composant distinct, les coû ts estimés de démantèlement de l’actif ou d’enlèvement du bien et
de remise en état des sites.
L’évaluation doit comprendre les coû ts directement attribuables aux opérations
démantèlement, remise en l’état du site .La contrepartie de l’activation des coû ts en
immobilisation est le compte de provisions pour démantèlement et remise en état de site.
Le plan comptable propose l’évaluation à la valeur nominale alors que le référentiel IFRS
propose une évaluation actualisée compte tenu du caractère de long terme qui caractérise ces
dépenses.
Selon L’IFRIC 1, un accroissement ultérieur de la provision constituée résultant de la
modification du taux d’actualisation ou d’estimation des flux de trésorerie doit être ajouté ou
diminué directement du coû t de l’immobilisation et amorti de manière prospective sur la
durée résiduelle
Exemple :en 2007 la société des granulats a mis en place une installation de concassage sur
un terrain en location, selon les termes du contrat de location, l’installation doit être
démantelée à la fin de la location qui interviendra dans 15 ans.
Le prix d’acquisition de l’installation complète est de 25.000.000,00 DA amortie linéairement
sur 15 ans. Le coû t de l’opération de démantèlement de l’installation est estimé à 1.000.000
DA. Dans ses prévisions d’actualisation, la société applique le taux moyen de 6%.
S’agissant d’une opération à long terme, il est jugé nécessaire d’appliquer les dispositions du
paragraphe 45 de la norme IAS 37 qui stipule « lorsque l’effet de la valeur temps de
l’argent est significatif, le montant de la provision doit être la valeur actualisée des
dépenses attendues que l’on pense nécessaire pour éteindre l’obligation » ce qui est
confirmé par LIFRI 1.
Enregistrement comptable durant l’exercice 2007 :
La société doit comptabiliser l’acquisition de l’installation d’une part et procéder à la
constatation d’une provision pour son démantèlement.
Le montant de la provision à constater est égale à la valeur actualisée du coû t de l’opération
soit 1.000.000 x (1,06)-¹5 = 417265 DA
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Acquisition installation technique
--------------/01/2007--------------------------------
2151 Installation technique production 417.265,00
1581 provisions pour démantèlement installation 417.265,00
Constatation provision 1.000.000,00 x (1,06)-¹5
----------------------- ---------------------------
Au 31/12/2007, les écritures suivantes sont passées :
Le composant est amorti sur la période séparant deux révisions Coû t de démantèlement La
norme révisée précise que le coû t d’une immobilisation corporelle comprend les coû ts
estimés relatifs au démantèlement, la mise au rebut ou la restauration du site résultant
d’obligations auxquelles l’entreprise doit se plier.
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transféré. Par contre lorsqu’une immobilisation corporelle est acquise par voie d’échange
contre un actif similaire servant à des fins similaires dans la même branche d’activité et ayant
une juste valeur similaire le coû t du nouvel actif est la valeur comptable de l’actif donné en
échange Toutefois, la juste valeur de l’actif reçu peut apporter une indication d’une
dépréciation de l’actif donné en échange. Dans de telles circonstances, l’actif donné en
échange fait l’objet d’une réduction de valeur et c’est cette valeur diminuée qui est attribuée
au nouvel actif. Parmi les exemples d’échanges d’actifs similaires figurent les échanges
d’avions, d’hô tels, de stations-service etc.…
Fiscalité : article 144 CID « en cas de cession des immobilisations acquises par subventions,
la fraction de la subvention non encore rapportée aux bases de l’impô t est retranchée de la
valeur comptable de ces immobilisations pour la détermination de la plus-value imposable ou
de la moins-value ».
Ensemble Immobilier :
Le prix d’un ensemble immobilier acquis pour un prix global doit être éclaté entre le prix du
terrain et le prix de la construction.
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