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OPERATIONS DE CLOTURE
DU 27 ET 28 JANVIER 2016
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SOMMAIRE
SCHEMA GLOBAL DE L’ORGANISATION DES OPERATIONS DE CLOTURE P1
PRINCIPES
APPLICATION DU SCF EN ADEQUATION AVEC LES REGLES FISCALES
LES INVENTAIRES FIN D’EXERCICE P3
PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA CLOTURE DES COMPTES P5
PRINCIPE DE L’IMPORTANCE RELATIVE
INDEPENDANCE DES EXERCICES
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE
PRINCIPE DE PRUDENCE
COHERENCE ET COMPARABILITE
DEMARCHE GLOBALE DE LA CLOTURE DES COMPTES P6
SYMETRIE DES COMPTES P7
COMPTABILISATION DES CONCESSIONS P8
AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS P10
LIVRES OBLIGATOIRES POUR LES EMPLOYEURS P13
SYMETRIE DES NORMES P14
MESURES D’HARMONISATIONET D’ADAPTATION FISCALES P17
CONTRAT DE LOCATION A LONG TERME LEASING P18
DISPOSITIONS DE CLOTURE PREVUES PAR LE L/F 2014 P21
LES SUBVENTIONS P22
DISPOSITIONS COMMUNES IMPOTS SUR REVENUS ET IMPOTS IBS P25
VERIFICATION DES COMPTABILITES CAS DE REJET P33
SUSPENSION DE L’ACTIVITE OU CESSATION DE L’ENTREPRISE P39
L’ENREGISTREMENT DES FRAIS DE DEVELOPPEMENTS P42
ENREGISTREMENT DES OPERATIONS DEBOURS P47
REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS P54
DECOMPTABILISATION D’UNE IMMOBILISATION P55
CHARGES A PAYER, CHARGES CONSTATEES D’AVANCE P57
LES CONGES PAYES P59
LES AVANTAGES AUX PERSONNELS P61
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES MODELE D’ECRITURE P62
LES CONTRATS A LONG TERME MODELE D’ECRITURE P78
LES IMPOTS DIFFERES P81
LES ENGAGEMENTS HORS BILAN P86
LES ETATS FINANCIERS CAS PRATIQUE P88
RAPPEL DES TEXTES DU CIDTA LIES A LA CLOTURE P103
L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS P105
LE RAPPORT DE GESTION P109
FIABILITES DES DOCUMENTS DE GESTION P110
COMMENTAIRES SUR LA LOI DES FINANCES 2015 P115
IMPOTS SUR LES BENEFICES IBS P150
MODELE ENREGISTREMENT OPERATIONS IBS P155
APERCU LOI DES FINANCES 2016 P156
ETUDE D’UN BILAN COMPTABLE AVEC PASSERELLE P/ LE BILAN FISCAL P154
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SCHEMA GLOBAL DE L’ORGANISATION ET DE LA CLOTURE DES COMPTES SOCIAUX
Les principes fondamentaux
La clôture des comptes sociaux d’un exercice est la finalité de la tenue de la comptabilité, elle
est également tributaire d’un programme de travail précis qui vérifie la mise en œuvre des
principes qui fondent le système d’information comptable, en tenant compte des règlements et
des dispositions d’ordres financiers ,comptables et fiscales.
Cette approche doit se réaliser sous la responsabilité directe des dirigeants sociaux
conformément aux stipulations de l’article 27 de la loi N°07-11 « Les états financiers sont
arrêtés sous la responsabilité des dirigeants sociaux. Ils sont établis dans un délai
maximum de quatre (4) mois suivant la date de clôture de l’exercice et doivent être
distingués des autres informations éventuellement publiées par l’entité ».
L’opération de passage de l’ancien au nouveau référentiel comptable n’a pas été une opération
classique, le passage du PCN vers le NSCF a été très délicat et a nécessité beaucoup
d’efforts, d’attention et une vigilance importante. Cette opération de translation a été réalisée
sans mettre en place les moyens matériels et humains nécessaires.
La complexité vient également du fait que la profession comptable n’est qu’une partie prenante
de ce projet d’entreprise ou entité. Ce projet en lui-même concerne aussi bien les
organisateurs, les informaticiens, les managers, les spécialistes en ressources humaines, les
dirigeants sociaux et les préparateurs des états financiers. Les initiatives ont été laissées à
chaque entité pour faire une approche qui puisse convenir à sa propre spécificité.
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Touchant à toutes les fonctions au niveau de l’entreprise de façon différenciée, le passage n’a
pas été confiné dans un simple changement de nomenclature comptable, mais plutôt une
modification profonde dans la manière de comptabiliser, de procéder à des évaluations fiables
et de situer la performance de la trésorerie de l’entité.
Article 3. La comptabilité financière est un système d'organisation de l'information financière
permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées, et présenter
des états reflétant une image fidèle de la situation financière et patrimoniale, de la performance
et de la trésorerie de l'entité, à la fin de l'exercice.
Article 4. Sont astreintes à la tenue d’une comptabilité financière les entités suivantes :
-Les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce,
-Les coopératives,
-Les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des services marchands ou non
marchands dans la mesure où elles exercent des activités économiques qui se fondent sur des
actes répétitifs. Et toutes autres personnes physiques ou morales qui y sont assujetties par voie
légale ou réglementaire.
Les nouvelles dispositions de la loi des finances (1 et 2) de 2015 influent sur cette approche et
nous imposent de nouveaux paramètres sur les trois régimes comptables qui existaient ils
n’ont reste que deux.
Article 11. L’entité détermine sous sa responsabilité, les procédures nécessaires à la mise en
place d’une organisation comptable permettant un contrôle à la fois interne et externe ».
La comptabilité constitue un des maillons les plus importants du système d’information des
entreprises. Cette place privilégiée, la comptabilité la doit à son double rôle, au plan interne,
elle représente un élément de base des systèmes d’aide à la décision et au plan externe elle
est devenue un support essentiel de la communication.
La comptabilité n’est pas une technique neutre, mais un produit social et politique qui sert les
intérêts d’un groupe ou de groupe d’acteurs dominants. C’est un instrument actif qui façonne
de nouvelles idéologies, de nouvelles conceptions de la gestion et qui permet d’obtenir certains
résultats.
Aujourd’hui, l’application des normes dans les pays émergents occupe une part de plus en plus
importante qu’il y a lieu de préserver et d’améliorer progressivement par la formation continue
et les recyclages.
Le nouveau référentiel SCF oblige les préparateurs des états financiers et l’encadrement
chargé des finances à acquérir de nouvelles compétences, des capacités d’interprétation et
des connaissances financières.
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ABOUTIR à la qualité des enregistrements des mouvements financiers
Art. 17. Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation de
chaque donnée, ainsi que la référence de la pièce justificative qui l’appuie.
Art. 18. Chaque écriture comptable s’appuie sur une pièce justificative datée, établie
sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution sur
papier de son contenu.
Les opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d’une même
journée, peuvent être récapitulées sur une pièce comptable unique.
Art. 19. Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir
l’intangibilité des enregistrements doit être mise en .œuvre. Cette même disposition
est prévue par l’article 17 du D/E 08-156 et l’article 14 du D/E 09-110
Etablissement du bilan et des inventaires
Art. 10. du C/C. Elle doit également faire tous les ans un inventaire des éléments actifs
et passifs de son entreprise et arrêter tous ses comptes en vue d’établir son bilan et le
compte de ses résultats.
Ce bilan et le compte de résultats sont copiés sur le livre d’inventaire.
Art. 10 bis. Du C/C - (Nouveau) Les comptes et bilans des commerçants, ont pour
finalité de retracer, de manière objective, conformément aux techniques
réglementaires, l’évolution des éléments du patrimoine de l’entreprise.
Les personnes morales commerçantes sont en outre, tenues de procéder ou de faire
procéder à la vérification et à la certification de leurs comptes et bilans dans les formes
légales requises et de procéder sous leurs responsabilités civile et pénale aux
publications prévues par la loi.
Seuls les avis publiés régulièrement font foi devant les tribunaux et les administrations
publiques. (1)
Article 14.l :07-11 Les actifs et passifs des entités soumises à la présente loi doivent faire
l’objet, au moins une fois par an ; d’un inventaire en quantité et en valeur sur la base d’examens
physiques et de recensement de documents justificatifs.
L’inventaire physique peut mettre en évidence des biens non utilisés qui pourraient être soit
vendus soit abandonnés et par prolongement naturel doivent être dé-comptabilisés.
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De telles dispositions nécessitent la mise en place d’une procédure de prise d’inventaire
physique des stocks qui traite des volets suivants :
PHASE PREPARATOIRE
Sensibilisation du personnel
Réunion d’information
Note d’instruction interne
Fixation des dates de début et fin de l’opération
Rangement des produits
Identification des produits à inventorier
Document de suivi des mouvements de stock
PHASE DE COMPTAGE
Les équipes de comptage
Le superviseur
Avant le comptage
Pendant le comptage
Après le comptage
Pour un meilleur suivi des dépréciations des stocks, il faut créer autant de sous comptes de
provisions qu’il existe de nature de stock.
Ainsi on peut créer les comptes suivants :
39 pertes de valeurs sur les créances douteuses pour les établissements financiers
390 pertes de valeur sur stocks de marchandise
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391pertes de valeur sur stocks de matière première et fourniture
392 pertes de valeur sur autres approvisionnements
393 pertes de valeur sur stocks d’en-cours de production et de biens
395 pertes de valeur sur stocks de produits
397 pertes de valeur sur stocks à l’extérieur
Constitution de la provision ou augmentation
685 Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeurs A/C
39 Pertes de valeur sur stocks et encours
---------------------- ------------------------
Si la provision est diminuée ou annulée
39 Pertes de valeur sur stocks et encours
785 reprises d’exploitation sur perte de valeur et provision A/C
--------------------- -----------------------
Il existe deux méthodes pour la gestion des inventaires
Méthode de l’inventaire permanent qui est préconisée par le normalisateur
Méthode de l’inventaire intermittent
On ne peut utiliser qu’une seule méthode
Principe de prudence
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Art. 14 D/E 08-156. La comptabilité doit satisfaire au principe de prudence
impliquant l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin
d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de
grever le patrimoine ou le résultat de l’entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne
doivent pas être sous-évalués.
L’application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la création de réserves
occultes ou de provisions excessives.
Cohérence et comparabilité
Art. 15 D/E 08-156 La cohérence et la comparabilité des informations comptables
au cours des périodes successives impliquent une permanence dans l’application des
règles et méthodes relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des
informations.
Toute exception au principe de permanence des méthodes ne peut être justifiée que
par la recherche d’une meilleure information ou par un changement de la
réglementation.
DEMARCHE GLOBALE DE CLOTURE DES COMPTES
La clôture des comptes sociaux est présumée s’opérer au 31/12 de chaque exercice,
correspondant à l’année civile, sauf cas exceptionnel.
A partir de la dernière balance de vérification des comptes de l’exercice, l’entité effectue une
série d’opérations consignées aux journaux à la suite des écritures courantes de l’exercice
écoulé.
. Tirage de la balance avant inventaire des comptes mouvementés durant l’exercice considéré
Inventaire extra-comptable
Etat de rapprochement bancaire
Etat des espèces arrêté de caisse
Etat des stocks
Etat des charges et des produits
Etat des immobilisations
Etat des valeurs mobilières de placement
Etat des amortissements
Etat des dépréciations
Etat des provisions
Etat des dettes et des créances
Ecritures de régularisation
Du compte banque et caisse
Des stocks
Des charges et des produits
Des immobilisations
Des valeurs mobilières de placement
Des amortissements
Des dépréciations
Des provisions
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Balance après inventaire comptes de l’exercice et comptes d’inventaires
Ecritures de regroupement
Détermination du résultat et du bilan
Article 131-5. Dans le cadre d’une concession de service public, les actifs mis dans la
concession par le concédant ou par le concessionnaire sont inscrits à l’actif du bilan de l’entité
concessionnaire.
Article 131-6. Le niveau exigé par le service public du potentiel productif des installations
concédées est assuré par le jeu des amortissements ou, éventuellement, par des provisions
adéquates et en particulier par des provisions pour renouvellement. (Démantèlement).
IMMOBILISATIONS EN CONCESSION
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La concession de service public est définie comme un contrat par lequel une personne publique
(concédant) confie à une personne physique ou à une personne morale (concessionnaire)
l’exécution d’un service public, à ses risques et périls, pour une durée déterminée et
généralement longue, et moyennant le droit de percevoir des redevances sur les usagers du
service public.
Les règles comptables en matière de concession de service public sont applicables aux
contrats apparentés à la concession tels que les contrats d’affermage. Lès opérations relatives
à la concession sont enregistrées dans la comptabilité du concessionnaire; cependant elles
sont généralement dissociées des autres opérations du concessionnaire en fonction des
clauses de la convention ainsi que des besoins de gestion et d’information.
L’utilisation de sous-comptes spécifiques au niveau des comptes de bilan comme au niveau des
comptes de résultat permet le plus souvent cette dissociation.
Les immobilisations incorporelles ou corporelles mises en concession par le concédant ou par
le concessionnaire sont inscrites en compte 22, et sont éventuellement ventilées dans les
mêmes conditions que celles inscrites aux comptes 20 et 21.
Le compte 22 peut également faire l’objet pour des raisons de gestion interne de subdivisions
permettant de dissocier les immobilisations mises en concession par le concédant et les
immobilisations mises en concession par le concessionnaire. La contrepartie de la valeur des
actifs mis gratuitement dans la concession par le concédant est enregistrée au crédit dans une
subdivision du compte 229 « droits du concédant » et figure au passif du bilan (passif non
courant).
Le compte 229 est débité par le crédit du compte 282 “amortissement des immobilisations”
mises en concession au fur et à mesure des amortissements pratiqués. En fin de concession, le
compte 229 aura pour solde la valeur comptable nette des immobilisations mises en
concession; il sera soldé lors de la remise du bien au concédant en contrepartie des comptes
d’immobilisation et d’amortissement concernés.
Enregistrement au 01 /01/2011
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
223 Construction en concession 5.000.000
229 Droit du concédant 5.000.000
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682 Dot. aux amort. Prov. et pertes de valeur des biens 6.720.000
mis en concession
156 Provisions pour renouvellement des immobil. en 6.720.000
concession
Au 31/12/2020 il y’a lieu de solder les comptes 282 et 223 suite à la clôture de la concession
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Montant amortissable
Le montant amortissable est le coût historique ou la valeur réévaluée d’un actif, diminué de sa
valeur résiduelle.
Dans la pratique, la valeur résiduelle n’est pas significative, elle n’influe pas sur le montant
amortissable. Mais s’il s’avère que la valeur résiduelle est significative (cas des opérations
particulières), et qu’elle peut être mesurée de façon fiable.
Le montant amortissable d’une immobilisation corporelle doit être réparti de façon systématique
sur la durée d’utilité, selon un plan défini. La dotation aux amortissements, calculée en fonction
de la durée et de la méthode choisie, est comptabilisée en charges de l’exercice.
Durée d’amortissement
La durée d’amortissement d’un actif est définie en fonction de l’utilité attendue de cet actif pour
l’entreprise. L’estimation de la durée d’utilité d’une immobilisation corporelle est affaire de
jugement basé sur l’expérience de l’entreprise pour des actifs similaires. Il convient de prendre
en compte les éléments suivants :
Modes d’amortissement
Le plan d’amortissement doit refléter le rythme selon lequel les avantages économiques futurs
liés à l’actif sont consommés par l’entreprise.
Les trois modes d’amortissement autorisés sont :
L’amortissement linéaire,
L’amortissement dégressif,
L’amortissement en fonction des unités d’œuvre,
L’amortissement selon le mode linéaire reste privilégié
Le mode utilisé pour un actif est appliqué de manière constante sur la durée de vie de l’actif, à
moins qu’il n’y ait un changement dans le rythme attendu des avantages économiques de cet
actif.
Les terrains et construction sont des actifs distincts et sont traités distinctement en comptabilité,
même lorsqu’ils sont acquis ensemble. Les terrains ont normalement une durée de vie illimitée
et en conséquence ne sont pas amortis. Les constructions ont une durée de vie limitée et en
conséquence, sont des actifs amortissables. Une augmentation de la valeur du terrain sur
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lequel est édifiée une construction n’affecte pas la détermination de la durée d’utilité de la
construction.
La loi de finance complémentaire pour 2008 a prévu le mode d’amortissement progressif qui
n’est pas retenu par le droit comptable.
Art 174-1 : Est applicable de plein droit, pour toutes les immobilisations, le système
d’amortissement linéaire les banques, les établissements financiers et les sociétés pratiquant
des opérations de crédit bail sont autorisés à aligner l’amortissement fiscal des biens acquis
dans le cadre du crédit bail sur l’amortissement financier du crédit.
a) Toutefois, l’amortissement des équipements couvrant directement à la production au niveau
des entreprises autres que les immeubles d’habitation, les chantiers et les locaux servant à
l’exercice de la profession, peut être calculé suivant le système d’amortissement dégressif.
L’amortissement dégressif est également applicable aux entreprises du secteur touristique pour
les bâtiments et locaux servant à l’exercice de l’activité de tourisme.
b) L’amortissement dégressif s’applique annuellement sur la valeur résiduelle du bien à amortir
c) Les coefficients utilisés pour le calcul de l’amortissement dégressif sont fixés respectivement
à 1,5 2 et 2,5 selon que la durée normale d’utilisation des équipements est de trois (3) ou
quatre (4), de cinq (5) ou six (6) ans, ou supérieure à six (6) ans.
d) Pour bénéficier de l’amortissement dégressif, les entreprises susvisées soumises au régime
d’imposition d’après le bénéfice réel doivent obligatoirement opter pour ce type
d’amortissement. L’option qui est irrévocable pour les mêmes immobilisations doit être formulée
par écrit lors de la production de la déclaration des résultats de l’exercice clos. La liste des
équipements susceptibles d’être soumis à l’amortissement dégressif, est établie par voie
réglementaire.
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La politique de réparation et de maintenance de l’entreprise peut également affecter la durée
d’utilité d’un actif. Cette politique peut conduire à une extension de la durée d’utilité d’un actif ou
un accroissement de sa valeur résiduelle. Toutefois, l’adoption d’une telle politique ne supprime
pas la nécessité de constater des dotations aux amortissements.
Une modification de la durée d’utilité ou du mode d’amortissement est un changement
d’estimation comptable dont les conséquences doivent être mesurées dans les résultats de la
période au cours de laquelle la modification intervient.
Article 18 L/07-11: Chaque écriture comptable s’appuie sur une pièce justificative datée ; établie
sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution sur papier de
son contenu.
Article 20 L/07-11: Les entités soumises à la présente loi tiennent des livres comptables qui
comprennent un livre journal, un grand livre et un livre d'inventaire, sous réserve des
dispositions spécifiques concernant les petites entités.
Le livre journal et le grand livre sont subdivisés en autant de journaux auxiliaires et de livres
auxiliaires que les besoins de l'entité l'exigent. Le livre journal enregistre les mouvements
affectant les actifs, passifs, capitaux propres, charges et produits de l'entité. En cas d'utilisation
de journaux auxiliaires, le livre journal ne comprend que la centralisation mensuelle des
écritures portées sur les journaux auxiliaires (totaux généraux mensuels de chaque journal
auxiliaire).
Le grand livre comprend l'ensemble des comptes mouvementés au cours de la période.
Le livre d'inventaire reprend le bilan et le compte de résultats de l'entité.
Les livres comptables ou les supports qui en tiennent lieu ainsi que les pièces justificatives sont
conservés pendant dix (10) ans à compter de la date de clôture de chaque exercice comptable.
Décret exécutif 96-98 du 6 mars 1996 déterminant la liste et le contenu des livres et registres
obligatoires pour les employeurs JORA N° 17 de 1996. Promulgué pour l’application de l’article
156 de la loi 90-11 du 24 avril 1991 (voir page 709 droit du travail recueil de textes législatifs et
réglementaire).
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Livre à deux mains côtés et paraphés pour les délibérations (code de commerce).
Pour les sociétés, les livres comptables (doivent être cotés et paraphés par le tribunal de
compétence du siège de l’entreprise) :
Le livre centralisateur
Le livre des inventaires
Le grand livre (cacheté par l’entreprise seulement)
Le livre de paie
En matière de gestion du personnel, les livres et registres spéciaux obligatoires pour les
employeurs (doivent être cotés et paraphés par l’inspection du travail de compétence du siège
de l’entreprise) :
Le registre des observations et mises en demeure
Le registre des congés payés
Le registre entrée et sortie des personnels
Le registre des travailleurs étrangers
Le registre des vérifications techniques des installations et équipements industriels
Le registre d’hygiène et sécurité et de médecine du travail
Le registre des accidents de travail
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IAS 10 : EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE CLOTURE
IAS 21 : EFFETS DES VARIATIONS DES COURS DES MONNAIES ETRANGERES
Articles 137-1 à 137-7 arrêté du 26/07/2008
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IAS 36 : DEPRECIATION D’ACTIF
IFRS 5 : ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET BANDONS D’ACTIVITES
Article 22 L/07-11: Les entités soumises à une comptabilité simplifiée tiennent les journaux de
recettes et de dépenses et doivent conserver les pièces justificatives pendant (10) ans à
compter de la date de clôture de chaque exercice comptable. Il reste entendu que pour
permette, la tenue de ces journaux et l’élaboration de la déclaration fiscale annuelle, la tenue de
la comptabilité est impérative et incontournable. La comptabilité simplifiée a été abrogée par la
loi des finances 2015 par le maintien de deux régimes.
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Article 27 L/O7-11: Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des dirigeants
sociaux, ils sont établis dans un délai maximum de (4) mois suivant la date de clôture de
l’exercice et doivent être distingués des autres informations éventuellement publiés par l’entité.
Ce nouveau référentiel comptable a introduit des changements au niveau des postes du bilan,
c’est ainsi que les frais préliminaires sont désormais comptabilisés en charge à l’exception des
logiciels, brevets, frais de développement (obéissant aux trois conditions) et les franchises.
Les immobilisations corporelles doivent être comptabilisé par composant c’est le cas par
exemple pour un bâtiment qui doit être décomposé en : bâtiment gros œuvre, réseau électrique,
réseau chauffage, réseau alimentation eau, ascenseur et le terrain d’assiette.
Les biens acquis en leasing seront, à compter de 2012 comptabilisés en actif de la société,
malgré que le transfert juridique n’ait pas eu lieu, il suffit que l’entité ait le contrôle du bien, que
les avantages économiques iront a l’entité, et c’est à cette dernière d’en assumer les risques.
Application des dispositions des articles 135-1 et 135-2 de l’arrêté du 26 juillet 2008.
La loi des finances pour 2014 a fixé de nouvelles dispositions pour le bailleur et pour le preneur.
L’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles se fera non pas sur la base de
la durée d’usage(circulaire 246 L/F 1992 page 35) mais sur la durée d’utilité communiquée par
les dirigeants sociaux. Cette duré d’utilité doit être revue annuellement. L’amortissement peut
également être calculé sur la base d’unité œuvre (nombre de kilomètre que doit parcourir un
véhicule, nombre d’heures de vol pour un avion ou quantités qui seront produites par une
machine, etc.)
Les modes d’amortissements retenus par le législateur sont au nombre de trois :
-Mode linéaire
-Dégressif
-Unité d’œuvre
Le législateur favorise l’application du mode linéaire.
Ce nouveau référentiel a également introduit de nouvelles méthodes d’évaluation des
immobilisations (coût historique, juste valeur, coût amorti, coût de production).
Coût historique : Montant payé ou juste valeur donnée pour acquérir un actif
Juste valeur : Montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre deux
parties
Coût amorti : Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier est le montant évalué lors de la
comptabilisation initiale diminué des remboursements en principal et des pertes de valeur
Coût de production : Coût d’acquisition des consommations de matières et de services utilisées
pour la production
Pour calculer la dotation aux amortissements, il y a lieu d’établir à chaque fin d’exercice la liste
valorisé des immobilisations pour permettre aux dirigeants sociaux de nous indiquer la durée
d’utilité (le temps restant d’utilisation du bien).
L’arrêté du 26 juillet 2008 fixant les règles dévaluations et de comptabilisation précise que le
compte 47 Comptes transitoires ou d’attente ne doit pas figurer sur les états financiers.
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Les comptes 47 comptes transitoires ou d’attente sont à la disposition des entités pour recevoir,
en cours d’exercice, les opérations : qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un
compte déterminé au moment où elles sont enregistrées ; ou qui exigent une information
complémentaire,
Toute opération portée au compte 47 est imputé au compte définitif dans les délais les plus
brefs, ce compte ne figure pas sur les états financiers.
Au 01 janvier 2010, le compte 47 avait pour contenu le solde des comptes PCN 469 Dépenses
en attentes d’imputation ainsi que le solde du compte 579 Recettes en attente d’imputation.
Il est demandé de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires en vue d’apurer ces
comptes après analyse dès lors qu’ils apparaissent dans les livres de l’entité.
L’impact induit par les écritures de retraitement et les opérations de rectification des erreurs
seront affectés au compte 11 « Fonds propres », ou à un compte réserve conformément aux
stipulations de l’article 138-4 de l’arrêté du 26/07/2008.page 68
Pour ces régularisations, il y’a lieu d’utiliser en particulier le compte 115 pour le passage et le
compte 118 pour les rectifications d’erreurs au cours des exercices en cours et futurs.
L’utilisation de ces deux comptes 115 et 118 sont une obligation impérative de l’article 34 du
décret 08-156.
Article. 34. -Le compte de résultats est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés
par l’entité au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date d’encaissement ou de
décaissement et fait apparaître, par différence, le résultat net de l’exercice.
Les mesures d’harmonisation et d’adaptation fiscale en vigueur induites par la loi de finance
2009 et 2010 :
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n’excède pas 30 000 DA peuvent être
constaté comme charge déductible de l’exercice de leur attachement (le seuil de signification
doit être fixé par les dirigeants sociaux.)
Les biens acquits à titre gratuit sont inscrits à l’actif pour leur valeur vénale. La valeur vénale
est le montant qui pourrait être obtenu à la date de clôture, de la vente d’un actif lors d’une
transaction.
Les bénéfices des entreprises de promotion immobilière sont dégagés suivant la méthode de
comptabilisation des charges et produits des opérations à l’avancement.
La plus value résultant de la réévaluation d’immobilisations, à la date d’entrée du nouveau
système comptable financier, sera rapportée au résultat fiscal dans un délai maximum de cinq
ans
.
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Le supplément des dotations aux amortissements dégagé des opérations de réévaluation sera
rapporté au résultat de l’année.
Les produits à intégrer à l’assiette imposable sont ceux indirectement transférés aux entreprises
situées hors d’Algérie par le biais de :
Les dispositions antérieures à la loi de finances pour 2010 relatives aux règles
d’amortissements dans le cadre des contrats de crédit bail continuent à s’appliquer, à titre
transitoire jusqu’au 31/12/2012.
Ainsi, et a titre exceptionnel, le crédit bailleur, dans le cadre des opérations de crédit bail,
continue à être fiscalement réputé disposer de la propriété juridique du bien loué, et, à ce titre, il
est le titulaire de pratiquer l’amortissement de ce bien.
Le crédit preneur ,qui est le propriétaire économique du bien au sens des nouvelles normes
comptables, continue à disposer du droit de déductibilité du bénéfice imposable des loyers qu’il
verse au crédit bailleur pratiquant l’amortissement ,jusqu'à l’échéance susvisée.
Art. 53. —L/F 2014 Sans préjudice du système comptable financier, le crédit bailleur
est réputé fiscalement propriétaire du bien loué, dans les opérations de crédit-bail
effectuées par les banques, les établissements financiers et les sociétés de crédit-bail.
Il est tenu de l’inscrire en tant qu’immobilisation et pratiquer l’amortissement fiscal
sur la base de l’amortissement financier du crédit–bail. Les loyers perçus sont
constatés en tant que produits.
Le crédit-preneur est réputé fiscalement locataire du bien loué. Les loyers payés au
crédit bailleur sont constatés par le crédit preneur en tant que charge.
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La loi 2014 n’a pas tenu compte des dispositions applicables suivant l’arrêté du
26/07/2008 en vigueur que nous avons mis en pratique depuis 2010 article 135-2 et
dans la teneur est comme suit :
Contrats de location – financement arrêté du 26/07/2008 ancienne disposition en
vigueur
135-1. Un contrat de location est un accord par lequel un bailleur cède au preneur pour
une période déterminée le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou
d’une série de paiements.
La location - financement est un contrat de location ayant pour effet de transférer au
preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif
avec ou sans transfert de propriété en fin de contrat.
135-2. Tout actif faisant l’objet d’un contrat de location - financement est
comptabilisé à la date d’entrée en vigueur du contrat en respectant le principe de la
prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique:
* chez le preneur :
— le bien loué est comptabilisé à l’actif du bilan à sa juste valeur, ou à la valeur
actualisée des paiements minimaux au titre de la location, si cette dernière est
inférieure ;
— l’obligation de payer les loyers futurs est comptabilisée pour le même montant au
passif du bilan.
* chez le bailleur non-fabricant ou non-distributeur du bien loué, la créance
constituée par l’investissement net correspondant au bien loué est enregistrée à l’actif
au compte 274 Prêts et créances sur contrats de location-financement, en contrepartie
des dettes résultant de l’acquisition de ce bien (coût d’acquisition incluant les frais
initiaux directs liés à la négociation et à la mise en place du contrat) ;
* chez le bailleur fabricant ou distributeur du bien loué, la créance est comptabilisée
pour un montant égal à la juste valeur du bien conformément aux principes retenus
par l’entité pour ses ventes fermes (constatation simultanée de la créance et de la
vente). Les pertes ou profits sur ventes sont donc comptabilisés dans le résultat de
l’exercice.
La loi est prépondérante par rapport à l’arrêté, il y a lieu de s’aligner sur la loi, mais
elle ne nous a pas indiqué les dispositions à prendre pour régulariser l’antérieur, afin
de permettre un suivi homogène de ce genre d’investissement de crédit bail. Pour cela
et pour rester dans le principe de continuité d’exploitation, on va demander aux
Dirigeant sociaux en application de l’article 27 de la loi 07-11 de prendre une décision
et nous indiquer les dispositions à envisager, en fonction d’un modèle d’écriture
formulé par les préparateurs des états financiers , certifié par le chef comptable ou le
Directeur financier et qui doit être remis au présidents du conseil d’administration
pour une décision finale à adopter. Cette mesure doit apparaitre impérativement sur
l’annexe du bilan de l’exercice considéré.
Proposition d’une mesure à envisager.
Appliquer la loi pour les nouvelles acquisitions de 2014, en maintenant pour
l’antérieur les mêmes dispositions que les années antérieurs.
Un contrat de location est comptabilisé chez le preneur comme un achat à crédit,
conformément aux principes généraux d’enregistrement.
21
21 immobilisations corporelles
167 dettes sur contrat de location financement.
Le montant à retenir sera le montant du prix de l’investissement sans les intérêts et
les frais.
Au moment du remboursement de la première annuité on enregistre l’opération
suivante.
167 dettes sur contrat de location
512 banques
Remboursement suivant tableau des amortissements
En fin d’exercice on enregistre les frais et les intérêts
661 charges d’intérêts
168 intérêts courus
Au moment du règlement des intérêts on enregistre
168 intérêts courus
512 banques
Remarques importantes
Le nombre d’annuités doit être égales au nombre des périodes fixées par la
convention.
Les amortissements doivent être conforme au nombre d’annuités fixés par la
convention
681 Dot aux amort prov et pertes de valeurs A/N/C
281 Amort de l’immob corporelle
Art. 5. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 142 du code des impôts directs et
taxes assimilées sont modifiées et complétées comme suit : L/F 2014
« Art. 142. — Les contribuables qui bénéficient d’exonérations ou de réductions
d’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur l’activité professionnelle,
accordées dans la phase d’exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à
l’investissement sont tenus de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces
exonérations ou réductions dans un délai de quatre ans à compter de la date de la
clôture de l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
….… (Le reste sans changement) ….…».
Le non respect des présentes dispositions, entraîne le reversement de l’avantage fiscal
et l’application d’une amende fiscale de 30%.
COMMENTAIRES
22
L’article 142 a connu beaucoup de modification en 2008, 2009 et 2010, la pratique a
démontré que cette mesure trouvait des difficultés d’application par l’importance des
impôts droits et taxes tant par leur diversité que par leur nature. La loi des finances
2014 a institué une nouvelle rédaction de l’article 142 du CID4 pour instituer la limite
et l’obligation de réinvestir la part de bénéfice aux seules exonérations ou réductions
d’impôts.
4) Article 142 : modifié par les articles 15 de la loi de finances pour 1997, 4 de la loi
de finances complémentaire pour 2008, 5 de la loi de finances pour 2014 et 2 de la loi
de finances pour 2016.
Art. 6. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 144 du code des impôts directs et
taxes assimilées sont modifiées, et rédigées comme suit : L/F 2014 J.O 68 DU
31/12/2013
« Art. 144. — Les subventions d’équipement accordées aux entreprises par l’Etat ou
les collectivités territoriales sont comprises dans les résultats de l’exercice en cours au
moment de leur versement.
Elles sont rapportées aux bénéfices imposables des exercices suivants
proportionnellement à leur exploitation, le montant restant des subventions est
rapporté aux bénéfices imposables, à compter du cinquième exercice au plus.
Cependant, les subventions destinées à l’acquisition des biens amortissables, sur une
durée de cinq (5) années, sont rapportées, conformément aux conditions fixées ci-
dessus, aux annuités d’amortissements.
En cas de cession des immobilisations acquises au moyen de ces subventions, la
fraction de la subvention non encore rapportée aux bases de l’impôt est retranchée de
la valeur comptable de ces immobilisations pour la détermination de la plus-value
imposable ou de la moins-value à déduire.
Les subventions d’exploitation et d’équilibre font partie du résultat de l’exercice de
leur encaissement ».
Les dispositions relatives aux subventions
L’arrêté du 26 juillet 2008 J.O 19 article 124-1 à 124-6, article 144 du CID,
IAS 20
LES SUBVENTIONS
124-4.La reprise d’une subvention finançant une immobilisation non amortissable est
étalée sur la durée pendant laquelle l’immobilisation est inaliénable. A défaut de clause
d’inaliénabilité, la subvention est reprise en résultat sur dix (10) ans selon un mode
linéaire.
124-5. Les subventions publiques, y compris les subventions non monétaires évaluées
à leur juste valeur ne sont comptabilisées en compte de résultat ou en actif que
lorsqu’il existe une assurance raisonnable :
* que l’entité se conforme aux conditions attachées aux subventions ;
* et que les subventions seront reçues.
124-6. Dans le cas exceptionnel où l’entité est amenée rembourser une subvention, ce
remboursement est comptabilisé en tant que changement d’estimation comptable :
* le remboursement est en premier lieu imputé à tout produit différé non amorti lié à la
subvention ;
* l’excédent est comptabilisé en charges.
Art. 144 du CIDTA − Les subventions d’équipement accordées aux entreprises par
l’Etat ou les collectivités territoriales sont comprises dans les résultats de l’exercice en
cours au moment de leur versement.
Elles sont rapportées aux bénéfices imposables des exercices suivants
proportionnellement à leur exploitation, le montant restant des subventions est apporté
aux bénéfices imposables, à compter du cinquième exercice au plus.
Cependant, les subventions destinées à l’acquisition des biens amortissables, sur une
durée de cinq (05) années, sont rapportées, conformément aux conditions fixées ci-
dessus, aux annuités d’amortissements.
En cas de cession des immobilisations acquises au moyen de ces subventions, la
fraction de la subvention non encore rapportée aux bases de l’impôt est retranchée de
la valeur comptable de ces immobilisations pour la détermination de la plus-value
imposable ou de la moins-value à déduire.
24
Les subventions d’exploitation et d’équilibre font partie du résultat de l’exercice de
leur encaissement.82
Exemple :
Le 01/10/2010 une entité obtient une subvention publique de 100.000,00 DA pour
acquérir un actif amortissable dont le coût est de 150.000,00 DA .Ce matériel s’amortit
en linéaire durée d’utilité 5 ans.
Les subventions d’exploitation peuvent
Soit être comptabilisées comme des produits sur les exercices dont elles compensent
les charges.
Soit être comptabilisées en déduction des charges aux quelles elles sont liées
Si on utilise la 1ere méthode
Ecritures en 2010
---------- 01/10/2010 --- ---------------
218 autres immobilisations corporelle 150.000,00
25
Comptabilisation de la promesse subvention
Compte D C
441 Etat et autres collect pu sub à 2 340 000.0
recevoir 0
131 Subventions d’équipements 2 340 000.00
Comptabilisation de la subvention
Compte D C
512 Banque 2 340 000.0
0
441 Etat et autres collec pub sub à 2 340 000.00
recev
Comptabilisation de l’acquisition
Compte D C
218 Autres immobilisations corporelles 2 000 000.00
442 TVA 340 000.00
404 Fournisseurs d’immobilisations 2 340 000.00
Comptabilisation de règlement
Compte D C
404 Fournisseurs d’immobilisations 2 340 000.00
512 Banque 2 340 000.00
26
Section 1
Charges à déduire
27
j) les rentes viagères servies en représentation de dommages-intérêts en vertu
d’une condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d’un préjudice
corporel ayant entraîné, pour la victime, une incapacité permanente totale
l’obligeant à avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les
actes ordinaires de la vie;
k) les pensions des moudjahidine, des veuves et des ascendants de chahid pour
faits de guerre de libération nationale;
l) les pensions versées à titre obligatoire à la suite d’une décision de justice;
m) l’indemnité de licenciement.
B − DETERMINATION DU REVENU IMPOSABLE :
Art. 69 − Pour la détermination du revenu à retenir pour l’assiette de l’impôt sur
le revenu global, il est tenu compte du montant des traitements, indemnités et
émoluments, salaires, pensions et rentes viagères versés aux bénéficiaires, ainsi
que des avantages en nature qui leur sont accordés.
Art. 70 − En ce qui concerne les pourboires et la majoration de prix pour le
service :
− S’ils sont remis directement aux employés sans l’entremise de l’employeur,
leur montant est évalué forfaitairement à un taux généralement admis selon les
usages du lieu;
− S’ils s’ajoutent à un salaire fixe, l’employeur opère la retenue comme indiqué
à l’article 75−1;
− S’ils constituent la seule rémunération des employés à l’exclusion de tout
salaire fixe, ceux−ci sont tenus de calculer eux mêmes l’impôt afférent aux
sommes qui leur sont versées et de payer le montant de cet impôt dans les
conditions et délais fixés en ce qui concerne les retenues à opérer par les
employeurs ou débirentiers.
Art. 71 − Par avantages en nature, il y a lieu d’entendre entre autres la
nourriture, le logement, l’habillement, le chauffage et l’éclairage dont
l’estimation est faite par l’employeur d’après la valeur réelle des éléments
fournis ramenée au trimestre, mois, quinzaine, jour, heure, selon le cas.
De même que la valeur à retenir peut être fixée à 50 DA par repas à défaut de
justification. (*)
Art. 72 − Par dérogation aux dispositions de l’article 71 ci-dessus, les avantages
en nature correspondant à la nourriture et au logement exclusivement, dont
bénéficient les employés travaillant dans les zones à promouvoir, n’entrent pas
dans l’assiette de l’impôt sur le revenu.
Les zones à promouvoir seront définies par voie réglementaire.
Art. 73 − Le montant du revenu imposable est déterminé en déduisant du
montant brut des sommes payées et des avantages en nature accordés :
1) les retenues faites par l’employeur en vue de la constitution de pensions ou de
retraites;
2) la cotisation ouvrière aux assurances sociales.
28
Art. 141 − Le bénéfice net est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci
comprenant notamment :
1) Les frais généraux de toute nature, le loyer des immeubles dont l’entreprise
est locataire, les dépenses de personnel et de main d’oeuvre, sous réserve des
dispositions de l’article 169.
Pour les intérêts, agios et autres frais financiers, relatifs à des emprunts
contractés hors d’Algérie, ainsi que pour les redevances exigibles pour brevets,
licences, marques de fabrique, les frais d’assistance technique et les honoraires
payables en monnaie autre que la monnaie nationale, leur déductibilité est, pour
les entreprises qui en effectuent le paiement, subordonnée à l’agrément de
transfert, délivré par les autorités financières compétentes.
Pour ces mêmes entreprises, les frais de siège sont déductibles dans les limites
de 1% du chiffre d’affaires au cours de l’exercice correspondant à leur
engagement.
S’agissant des autres contribuables, la déductibilité des frais susvisés ainsi que
les frais de siège, est subordonnée à leur paiement effectif au cours de
l’exercice.
2) La valeur des biens d’équipement, pièces de rechange et matières importées
sans paiement, en dispense des formalités de contrôle de commerce extérieur et
des changes d’une part, et d’autre part, la valeur des produits importés sans
paiement, dans les conditions précitées, destinés à des activités autorisées par le
Conseil de la Monnaie et du Crédit et exercées par des grossistes ou des
concessionnaires, peuvent être enregistrées en comptabilité pour la
détermination du bénéfice soumis à l’impôt.
Les importations visées à l’alinéa premier du présent paragraphe sont déclarées
par l’importateur pour leur contre valeur réelle en dinars.
Les pièces justificatives y afférentes doivent être représentées à toute réquisition
des services fiscaux et conservées dans les documents comptables de
l’importateur pour une durée de dix (10) ans, conformément aux dispositions du
code de commerce.
3) Les amortissements réellement effectués dans la limite de ceux qui sont
généralement admis d’après les usages de chaque nature d’industrie, de
commerce ou d’exploitation prévus par voie réglementaire, et conformément
aux dispositions de l’article 174.
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n’excède pas 30.000 DA
peuvent être constatés comme charge déductible de l’exercice de leur
attachement.
Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l’actif pour leur valeur vénale.(*)
Toutefois, la base de calcul des annuités d’amortissement déductibles est limitée
pour ce qui est des véhicules de tourisme à une valeur d’acquisition unitaire de
1.000.000 DA.
Ce plafond de 1.000.000 DA ne s’applique pas lorsque le véhicule de tourisme
constitue l’outil principal de l’activité de l’entreprise.
29
La base d’amortissement des immobilisations ouvrant droit à déduction de la
T.V.A et servant à une activité admise à la T.V.A est calculée sur le prix
d’achat ou de revient hors T.V.A.
Celle des immobilisations servant à une activité non assujettie à la T.V.A est
calculée T.V.A comprise.
L’amortissement des immobilisations est calculé suivant le système linéaire.
Toutefois, les contribuables peuvent, dans les conditions fixées par l’article 174
paragraphes 2 et 3, pratiquer l’amortissement dégressif ou l’amortissement
progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail, l’amortissement est calculé sur une
période égale à la durée du contrat de crédit-bail.
4) Les impôts à la charge de l’entreprise mis en recouvrement au cours de
l’exercice, à l’exception de l’impôt sur les bénéfices des sociétés lui-même.
Si des dégrèvements sont ultérieurement accordés sur ces impôts, leur montant
entre dans les recettes de l’exercice au cours duquel l’entreprise est avisée de
leur ordonnancement.
5) Les provisions constituées en vue de faire face à des charges et des pertes de
valeurs sur compte de stocks et de tiers nettement précisées et que des
événements en cours rendent probables, à condition qu’elles aient été
effectivement constatées dans les écritures de l’exercice et figurent au relevé des
provisions prévu à l’article 152.
Les établissements de banque ou de crédit effectuant des prêts à moyen ou à
long terme, ainsi que les sociétés autorisées à faire des opérations de crédit
foncier sont admis à constituer, en franchise d’impôt sur les bénéfices des
sociétés, une provision destinée à faire face aux risques particuliers afférents à
ces prêts ou opérations et dont la dotation annuelle ne peut excéder 5% du
montant des crédits à moyen ou à long terme utilisés.
Les entreprises consentant des crédits à moyen terme pour le règlement des
ventes ou des travaux qu’elles effectuent à l’étranger, sont admises à constituer,
en franchise d’impôt sur les bénéfices des sociétés, une provision destinée à
faire face aux risques particuliers afférents à ces crédits et dont la dotation
annuelle, pour chaque exercice, ne peut excéder 2% du montant des crédits à
moyen terme figurant au bilan de clôture de l’exercice considéré et afférents à
des opérations effectuées à l’étranger dont les résultats entrent dans les bases de
l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
Les provisions qui, en tout ou partie, reçoivent un emploi non conforme à leur
destination ou deviennent sans objet au cours de l’exercice suivant celui de leur
constitution, sont rapportées aux résultats dudit exercice. Lorsque le rapport n’a
pas été effectué par l’entreprise elle même, l’administration procède aux
redressements nécessaires.
Dans le cas de transformation d’une société par actions ou à responsabilité
limitée en une société de personnes, les sommes antérieurement admises en
franchise d’impôt sous forme de provisions sont, lorsqu’elles n’ont pas reçu un
30
emploi conforme à leur destination, réintégrées dans le bénéfice de l’exercice au
cours duquel s’est produite la transformation de la société. (*)
6) Les transactions, amendes, confiscations, pénalités, de quelque nature que ce
soit, mises à la charge des contrevenants aux dispositions légales ne sont pas
admises en déduction des bénéfices soumis à l’impôt.
Art. 141. bis − Lorsqu’une entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie,
selon le cas, participe directement ou indirectement, à la direction, au contrôle
ou au capital d’une entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie ou que les
mêmes personnes participent, directement ou indirectement, à la direction, au
contrôle ou au capital d’une entreprise exploitée en Algérie ou d’une entreprise
exploitée hors d’Algérie et que, dans les deux cas, les deux entreprises sont,
dans leurs relations commerciales ou financières, liées par des conditions qui
diffèrent de celles qui seraient convenues entre des entreprises indépendantes,
les bénéfices qui auraient été réalisés par l’entreprise exploitée en Algérie, mais
n’ont pu l’être du fait de ces conditions différentes, sont inclus dans les
bénéfices imposables de cette entreprise.
Ces règles s’appliquent également aux entreprises liées exploitées en Algérie.
Les produits à intégrer à l’assiette imposable sont ceux indirectement transférés
aux entreprises situées hors d’Algérie par le biais :
- de la majoration ou de la diminution des prix d’achat ou de vente ;
- du versement de redevances excessives ou sans contrepartie ;
- de l’octroi de prêts sans intérêts ou à un taux réduit ;
- de la renonciation aux intérêts stipulés par les contrats de prêt ;
- de l’attribution d’un avantage hors de proportion avec le service obtenu ;
- ou de tous autres moyens.
Le défaut de réponse à la demande faite conformément aux dispositions de
l’article 20 ter du code des procédures fiscales entraîne la détermination des
produits imposables par l’administration fiscale à partir d’éléments dont elle
dispose et par comparaison avec les produits imposables des entreprises
similaires exploitées normalement. (1)
Art. 141 ter − Les entreprises doivent respecter les définitions édictées par le
système comptable financier, sous réserve que celles-ci ne soient pas
incompatibles avec les règles fiscales applicables pour l’assiette de l’impôt.(2)
Art. 141 quater − Les intérêts, arrérages et autres produits des obligations,
créances, dépôts et cautionnements, les redevances de cession ou concession de
licences d’exploitation, de brevets d’invention, de marques de fabrique,
procédés ou formules de fabrication et autres droits analogues ou les
rémunérations de services, payés ou dus par une personne physique ou morale
domiciliée ou établie en Algérie à des personnes physiques ou morales qui sont
domiciliées ou établies dans un Etat étranger, à l’exception des Etats avec
lesquels l’Algérie a conclu des conventions fiscales, ne sont admis comme
charges déductibles pour l’établissement de l’impôt que si le débiteur apporte la
31
preuve que les dépenses correspondent à des opérations réelles et qu’elles ne
présentent pas un caractère anormal ou exagéré.
Les dispositions du premier alinéa s’appliquent également à tout versement
effectué sur un compte tenu dans un organisme financier établi dans un des Etats
ou territoires situé hors d’Algérie.(3)
Art. 142 − Les contribuables qui bénéficient d’exonérations ou de réductions
d’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur l’activité professionnelle,
accordées dans la phase d’exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à
l’investissement sont tenus de réinvestir 30% des bénéfices correspondants à ces
exonérations ou réductions dans un délai de quatre (04) ans à compter de la date
de la clôture de l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime
préférentiel.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de
plusieurs exercices consécutifs.
En cas de cumul des exercices, le délai ci-dessus est décompté à partir de la date
de clôture du premier exercice.
Le non respect des présentes dispositions, entraîne le reversement de l’avantage
fiscal et l’application d’une amande fiscale prévue dans pareil cas.
Les modalités d’application de ces dispositions sont fixées en tant que de besoin,
par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et de du ministre chargé
l’industrie.
Art. 168 − Le salaire du conjoint de l’exploitant d’une entreprise individuelle, d’un
associé ou de tout détenteur de parts sociales dans une société, servi au titre de sa
participation effective et exclusive à l’exercice de la profession, n’est déductible du
bénéfice imposable qu’à concurrence de la rémunération servie à un agent ayant la
même qualification professionnelle ou occupant un même poste de travail et sous
réserve du versement des cotisations prévues pour les allocations familiales et autres
prélèvements sociaux en vigueur.
En tout état de cause, l’abattement précité ne saurait être inférieur au salaire national
minimum garanti.
Art. 169 − 1) Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal :
— les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne
sont pas directement affectés à l’exploitation;
— les cadeaux de toute autre nature, à l’exclusion de ceux ayant un caractère
publicitaire lorsque leur valeur unitaire ne dépasse pas 500 DA, les subventions et les
dons à l’exception de ceux consentis en espèces ou en nature au profit des
établissements et associations à vocation humanitaire, lorsqu’ils ne dépassent pas un
montant annuel d’un million de dinar 1.000.000 DA; 95
— les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d’hôtel et de spectacle, à
l’exception de ceux dont les montants engagés sont dûment justifiés et liés directement
à l’exploitation de l’entreprise.
2) Toutefois, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des
activités sportives et de la promotion des initiatives des jeunes sont admises en
déduction pour la détermination du bénéfice fiscal, sous réserve d’être dûment
justifiées à hauteur de 10% du chiffre d’affaires de l’exercice des personnes morales
32
et/ou physiques et dans la limite d’un plafond de trente millions de dinars (30.000.000
DA).
Bénéficient également de cette déductibilité, les activités à vocation culturelle ayant
pour objet :
- la restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la
mise en valeur des monuments et sites historiques classés;
- la restauration et la conservation des objets et collections de musées ;
- la vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui se
rapporte au
95 Article 169 : modifié par les articles 13 de la loi de finances 1996, 18 de la loi de
finances 1997, 13 de la loi de finances 1998, 3 de la loi de finances 2004,13, 16 de la
loi de finances 2007, 8 de la loi de finances complémentaire 2009, 11 de la loi de
finances 2010 et 9 de la loi de finances 2014.
Patrimoine historique matériel et immatériel ;
- la revivification des fêtes traditionnelles locales.
- les festivals culturels institutionnalisés ou dans le cadre des activités concourant à la
mise en valeur du patrimoine culturel, à la diffusion de la culture et à la promotion des
langues nationales.
Les modalités d’application de la dernière disposition sont fixées par voie
réglementaire.
3) Les frais préliminaires inscrits en comptabilité, antérieurement à l’entrée en vigueur
du système comptable financier, sont déductibles du résultat fiscal suivant le plan de
résorption initial.
La résorption est opérée sur la déclaration fiscale annuelle correspondante.
Art. 170 − Le montant des dépenses de fonctionnement exposé, dans des opérations de
recherches scientifiques ou techniques, est déductible pour l’établissement de l’impôt,
des bénéfices de l’année ou de l’exercice au cours duquel ces dépenses ont été
exposées.
Art. 171 − Sont déductibles du revenu ou du bénéfice imposable, jusqu’à concurrence
de dix pour cent (10%) du montant de ce revenu ou bénéfice, dans la limite d’un
plafond de cent millions de dinars (100.000.000 DA), les dépenses engagées dans le
cadre de la recherche développement au sein de l’entreprise, à condition que le
montant admis en déduction soit réinvesti dans le cadre de cette recherche.
Les montants réinvestis doivent être déclarés à l’administration fiscale et également à
l’institution nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique.
Les activités de recherche développement en entreprise sont définies par un arrêté
conjoint du ministre chargé des finances, du ministre chargé de la recherche
scientifique et du ministre sectoriellement compétent. 96
(2) Article 171: modifié par les articles 9 de la loi de finances complémentaire 2009 et 3 de la loi des finances
pour 2016.
Régime des plus values de cession
Art 172 − 1) Par dérogation aux dispositions de l’article 140−1, les plus−values
provenant de la cession de biens faisant partie de l’actif immobilisé sont imposées
différemment, selon qu’elles sont à cours terme ou à long terme en application de
l’article 173.
2) Les plus−values à court terme proviennent de la cession d’éléments acquis ou créés
depuis trois (03) ans ou moins.
33
Les plus−values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d’éléments
acquis ou créés depuis plus de trois (03) ans.
3) Sont également assimilées à des immobilisations, les acquisitions d’actions ou de
parts ayant pour effet d’assurer à l’exploitant la pleine propriété de 10% au moins du
capital d’une tierce entreprise.
4) Sont considérées comme faisant partie de l’actif immobilisé, les valeurs constituant
le portefeuille des entrées dans le patrimoine de l’entreprise depuis deux (02) ans au
moins avant la date de la cession.
96 Article 171 : modifié par l’article 9 de la loi de finances complémentaire 2009
Art. 173 − 1) Le montant des plus-values provenant de la cession partielle ou totale
des éléments de l’actif immobilisé dans le cadre d’une activité industrielle,
commerciale, artisanale ou agricole ou dans l’exercice d’une activité professionnelle,
à rattacher au bénéfice imposable, est déterminé en fonction de la nature des plus-
values telles que définies à l’article précédent :
- s’il s’agit de plus-values à court terme, leur montant est compté dans le bénéfice
imposable, pour 70 %;
- s’il s’agit de plus-values à long terme, leur montant est compté, pour 35 %.
2) Par dérogation aux dispositions de l’article 140-1, les plus-values provenant de la
cession en cours d’exploitation des éléments de l’actif immobilisé, ne sont pas
comprises dans le bénéfice imposable de l’exercice au cours duquel elles ont été
réalisées, si le contribuable prend l’engagement de réinvestir en immobilisations dans
son entreprise avant l’expiration d’un délai de trois (03) ans, à partir de la clôture de
cet exercice, une somme égale au montant de ces plus-values ajoutée au prix de
revient des éléments cédés.
Cet engagement de réinvestir doit être annexé à la déclaration des résultats de
l’exercice au cours duquel les plus-values ont été réalisées.
Si leur emploi est effectué dans le délai prévu ci-dessus, les plus-values distraites du
bénéfice imposable sont considérées comme affectées à l’amortissement des nouvelles
immobilisations et viennent en déduction du prix de revient pour le calcul des
amortissements et des plus-values réalisées ultérieurement.
Dans le cas contraire, elles sont rapportées au bénéfice imposable de l’exercice au
cours duquel a expiré le délai ci-dessus.
3) Les plus-values, ci-dessus, réalisées entre des sociétés d’un même groupe, telles que
définies à l’article 138 bis, ne sont pas comprises dans les bénéfices soumis à
l’impôt.97
4) Les plus-values réalisées lors de la cession d’un élément d’actif par le crédit preneur
au crédit bailleur dans un contrat de crédit-bail de type lease-Back, ne sont pas
comprises dans les bénéfices soumis à l’impôt.98
5) Les plus values réalisées lors de la rétrocession d’un élément d’actif par le crédit
bailleur au profit du crédit-preneur au titre du transfert de propriété à ce dernier, ne
sont pas comprises dans les bénéfices soumis à l’impôt.99
Section 3
Système d’amortissement
Art 174. 1) − Est applicable de plein droit, pour toutes les immobilisations, le système
D’amortissement linéaire.
97 Article 173-3 : crée par l’article 19 de la loi de finances 1997.
98 Article 173-4 : crée par l’article 10 de la loi de finances 2008.
34
99 Article 173 - 5 : crée par l’article 10 de la loi de finances 2008.
2) - a) Toutefois, l’amortissement des équipements concourant directement à la
production au niveau des entreprises autres que les immeubles d’habitation, les
chantiers et les locaux servant à l’exercice de la profession, peut être calculé suivant le
système d’amortissement dégressif.
L’amortissement dégressif est également applicable aux entreprises du secteur
touristique pour les bâtiments et locaux servant à l’exercice de l’activité de tourisme.
b) L’amortissement dégressif s’applique annuellement sur la valeur résiduelle du bien
à amortir.
c) Les coefficients utilisés pour le calcul de l’amortissement dégressif sont fixés
respectivement à 1,5, 2 et 2,5 selon que la durée normale d’utilisation des
équipements est de trois (3) ou quatre (4) ans, de cinq (5) ou six (6) ans, ou supérieure
à six (6) ans.
d) Pour bénéficier de l’amortissement dégressif, les entreprises susvisées soumises au
régime d’imposition d’après le bénéfice réel doivent obligatoirement opter pour ce
type d’amortissement.
L’option qui est irrévocable pour les mêmes immobilisations doit être formulée par
écrit lors de la production de la déclaration des résultats de l’exercice clos.
La liste des équipements susceptibles d’être soumis à l’amortissement dégressif, est
établie par voie réglementaire.
e) Pour les biens figurant sur la liste prévue à l’article précédent, l’amortissement
dégressif est calculé sur la base du prix d’achat ou de revient.
3) Par ailleurs, les entreprises peuvent procéder à l’amortissement de leurs
investissements suivant le système d’amortissement progressif.
L’amortissement progressif est obtenu en multipliant la base amortissable par une
fraction admettant comme numérateur le nombre d’années correspondant à la durée
d’utilisation déjà courue, et comme dénominateur n (n + 1) ; “ n”, étant le nombre
d’années d’amortissement.
Les entreprises doivent, pour bénéficier de ce système d’amortissement, joindre une
lettre d’option à leur déclaration annuelle.
L’option pour l’amortissement progressif exclut, en ce qui concerne les
investissements qui y sont soumis, la pratique d’un autre type d’amortissement. 100
Section 4
Entreprises de navigation maritime ou aérienne
Art. 175 − Les bénéfices réalisés par les entreprises de navigation maritime ou
aérienne établies à l’étranger et provenant de l’exploitation de navires ou d’aéronefs
étrangers, sont exonérés d’impôt à condition qu’une exemption réciproque et
équivalente soit accordée aux entreprises algériennes de même nature.
Les modalités de l’exemption et les impôts compris dans l’exonération sont fixés, pour
chaque pays, par une convention ou un accord bilatéral.
100 Article 174 : modifié par les articles 11 de la loi de finances 2008 et 12 de la loi de
finances 2010.
Section 5
Déclaration des commissions, courtages, ristournes, honoraires et
rémunérations diverses
35
Art. 176 − Les chefs d’entreprises, ainsi que les contribuables réalisant des bénéfices
de professions non commerciales qui à l’occasion de l’exercice de leur profession,
versent à des tiers ne faisant point partie de leur personnel salarié, des honoraires,
redevances pour brevets, licences, marques de fabrique, frais d’assistance technique,
de siège et autres rémunérations, doivent déclarer ces sommes sur un état faisant
ressortir les nom, prénoms, numéros d’identification fiscales des bénéficiaires, raison
sociale et adresse des bénéficiaires ainsi que le montant des sommes perçues par
chacun de ces derniers, à joindre à la déclaration annuelle de résultat.101
Ces sommes sont assujetties à l’impôt sur le revenu global ou à l’impôt sur les
bénéfices des sociétés, selon le cas. La partie versante qui n’a pas déclaré les sommes
visées au présent article ou qui n’a pas répondu dans le délai de trente (30) jours à la
mise en demeure prévue par l’article 192, perd le droit de porter lesdites sommes dans
ses frais professionnels pour l’établissement de ses propres impositions.
L’application de cette sanction ne met pas obstacle à celle de l’amende prévue à
l’article 192−2, ni à l’imposition des mêmes sommes au nom du bénéficiaire
conformément à l’alinéa précédent.
En outre, la non production dans les délais prescrits de l’état susvisé suivant les
conditions prévues ci-dessus, est assimilée à un cas de manœuvres frauduleuses tel
que défini par les articles 303 et suivants.
Il en résulte que les auteurs de l’infraction précitée s’exposent aux sanctions fiscales et
pénales applicables à leur propre imposition, prévues respectivement aux articles 303
et suivants.
Art. 177 −1) Les entreprises, sociétés ou associations qui procèdent à l’encaissement
et au versement des droits d’auteur ou d’inventeur, sont tenues de déclarer dans les
conditions prévues à l’article 176 , le montant des sommes dépassant 20 DA par an,
qu’elles versent à leurs membres ou à leurs mandants.
2) Toutefois, dans le cas de cession ou de cessation en totalité ou en partie de
l’entreprise ou de cessation de l’exercice de la profession, l’état visé au paragraphe 1
ci-dessus doit être produit dans les conditions fixées aux articles 132 et 195.
Art. 178 Toute infraction aux prescriptions de l’article 176 donne lieu à l’application
de l’amende prévue à l’article 192−2.
Art. 179. −1) − Toute personne, société ou collectivité, qui fait profession de payer
des intérêts, dividendes, revenus et autres produits des valeurs mobilières ou dont la
profession comporte, à titre accessoire, des opérations de cette nature, ne peut
effectuer, de ce chef, aucun paiement, ni ouvrir aucun compte sans exiger du requérant
la justification de son identité et l’indication de son domicile réel.
Elle est en outre, tenue de remettre au directeur des impôts du lieu de l’établissement
payeur dans des conditions qui sont arrêtées par décision du directeur général des
impôts, le relevé des sommes payées par elle sous quelque forme que ce soit, sur
présentation de coupons.
Ce relevé indique, pour chaque requérant, ses nom et prénoms, son domicile réel et le
montant net des sommes par lui touchées ou la valeur de l’avantage en nature dont il a
bénéficié.
Le directeur général des impôts peut prescrire par décision, que ce montant net sera
détaillé par nature de valeur.
36
Ces mêmes obligations incombent aux collectivités pour les dividendes et intérêts de
leurs propres actions, parts ou obligations qu’elles paient à des personnes ou sociétés
autres que celles qui sont chargées du service de leurs coupons.
Les personnes, sociétés et collectivités soumises aux prescriptions du présent article et
qui ne s’y conformeraient pas ou qui porteraient sciemment des renseignements
inexacts sur les relevés fournis par elles à l’administration, sont passibles de l’amende
prévue à l’article 192−2, pour chaque omission ou inexactitude.
Des arrêtés du ministre chargé des finances fixent les conditions dans lesquelles les
caisses publiques sont tenues d’appliquer ces dispositions.
101 Article 176 : modifié par l’article 3 de la loi de finances 2002.
2) Les coupons présentés, sont, sauf preuve contraire, réputés propriété du requérant.
Dans le cas où celui−ci présenterait des coupons pour le compte de tiers, il a la faculté
de remettre à l’établissement payeur une liste indiquant les noms, prénoms et domicile
réel des propriétaires véritables ainsi que le montant des coupons appartenant à
chacun d’eux.
L’établissement payeur annexe sur cette liste, un relevé fourni en exécution du
deuxième alinéa du 1. Les peines de l’article 303 sont applicables à celui qui est
convaincu d’avoir encaissé sous son nom des coupons appartenant à des tiers en vue
de faire échapper ces derniers à l’application de l’impôt.
Les livres, pièces et documents de nature à permettre la vérification des relevés prévus
au présent article, qui ne sont pas soumis à un délai de conservation plus étendu,
doivent, sous les sanctions édictées par l’article 314 êtres conservés dans le bureau,
l’agence ou la succursale où ils ont été établis, et mis à la disposition des agents de
l’administration des impôts directs jusqu’à la fin de la quatrième année suivant celle
au cours de laquelle les paiements correspondants ont été effectués.
Art. 180 − Abrogé.102
Art. 181 −1) − Les personnes morales autres que celles visées aux 2 et 3 ci−dessous
sont tenues de fournir à l’inspecteur des impôts directs, en même temps que la
déclaration annuelle prévue à l’article 151, un état indiquant :
a) Les comptes-rendus et les extraits de délibération des conseils d’administration ou
des actionnaires. Les entreprises d’assurances ou de réassurances, de capitalisation ou
d’épargne, remettent, en outre un double du compte−rendu détaillé et des tableaux
annexes qu’elles fournissent à la direction des assurances.
b) Les noms, prénoms, qualités et domiciles des membres de leur conseil
d’administration, ainsi
102 Article 180 : abrogé par l’article 200 de la loi de finances 2002 (dispositions
transférées au code de procédures fiscales).
Que le montant des tantièmes et jetons de présence versés à chacun d’eux au cours de
l’année précédente.
c) Le montant des sommes versées à chacun des associés ou actionnaires au cours de
l’année précédente à titre d’intérêts, dividendes ou autres produits et le montant des
sommes mises à leur disposition au cours de la même année, directement ou par
personnes ou sociétés interposées, à titre d’avances, de prêts ou d’acomptes, ainsi que
les noms, prénoms et domicile des intéressés.
2) Les gérants des sociétés à responsabilité limitée sont tenus de fournir, dans les
conditions prévues au paragraphe 1, un état indiquant :
a) Les nom, prénoms, qualité et domicile des associés.
37
b) Le nombre de parts sociales appartenant en toute propriété ou en usufruit à chaque
associé.
c) Le montant des sommes versées à chacun des associés pendant la période retenue
pour l’assiette de l’impôt sur les bénéfices des sociétés à titre de traitements,
émoluments et indemnités, remboursements forfaitaires de frais ou autres
rémunérations de leurs fonctions dans la société, et l’année au cours de laquelle ces
versements ont été effectués.
d) Le montant des sommes versées à chacun des associés au cours de l’année
précédente, à titre d’intérêts, dividendes ou autres produits de leurs parts sociales, ainsi
que le montant des sommes mises à leur disposition au cours de la même année,
directement ou par personnes ou sociétés interposées à titre d’avances, de prêts ou
d’acomptes.
Régime fiscal des sociétés de capitaux sont tenues de fournir en même temps que la
déclaration annuelle prévue par les articles 15−11, 18, 28 et 30 un état indiquant :
− Les noms, prénoms et domicile des associés ou membres ;
− la 3) Les sociétés de personnes et les sociétés en participation qui n’ont pas opté
pour le part des bénéfices de l’exercice ou des exercices clos au cours de l’année
précédente correspondant aux droits de chacun des associés ou membres.
Art. 182. — Toute infraction aux prescriptions de l’article ci-dessus donne lieu à
l’application de l’amende prévue à l’article 192-2.
Art. 182 bis. — Les personnes physiques, les associations et sociétés domiciliées ou
établies en Algérie et soumises à la déclaration fiscale doivent déclarer, en même
temps que leur déclaration de revenus, les références des comptes ouverts utilisés dans
le cadre d’une activité commerciale, dans un délai de deux (2) mois à compter de la
date d’ouverture, d’utilisation ou de clôture de leurs comptes par elles à l’étranger.
Chaque compte doit faire l’objet d’une déclaration distincte.
Le défaut de déclaration des comptes est sanctionné d’une amende fiscale de 500.000
DA par compte non déclaré. 103
103 Article 182-bis : créé par l’article 9 de la loi de finances 2006.
Section 5 bis 104
38
Sont dispensées de cette obligation les sommes versées en rémunération d’opérations
d’importation soumises à la taxe de domiciliation bancaire.
Les modèles de déclaration et d’attestation, ainsi que les modalités d’application du
présent article sont fixés par arrêté du ministre chargé des finances.105
Section 6
Déclaration d’existence
Art. 183 − Les contribuables relevant de l’impôt sur les bénéfices des sociétés ou de
l’impôt sur le revenu global ou de l’impôt forfaitaire unique doivent, dans les trente
(30) jours du début de leur activité, souscrire auprès de l’inspection d’assiette des
impôts directs dont ils dépendent, une déclaration conforme au modèle fourni par
l’administration.
Cette déclaration appuyée d’un extrait de naissance établi en bonne et due forme par
les services d’état civil de la commune de naissance pour les contribuables de
nationalité algérienne ou étrangère nés sur le territoire national, doit comporter
notamment les nom, prénoms, raison sociale et adresse en Algérie et en dehors de
l’Algérie, s’il s’agit de personnes physiques ou morales de nationalité étrangère. En
outre, en ce qui concerne ces dernières, la déclaration doit être appuyée d’un
exemplaire certifié conforme du ou des contrats d’études ou de travaux que ces
personnes étrangères sont chargées de réaliser en Algérie.
Lorsque l’assujettit possède en même temps que son établissement principal, une ou
plusieurs unités, il doit souscrire une déclaration d’existence globale au niveau de
l’entreprise à l’inspection des impôts directs compétente.
Cette déclaration globale devra indiquer pour toutes les composantes de l’entreprise,
tous les
104 Section 5 bis : créé par l’article 10 de la loi de finances 2009.
105 Article 182 ter : créé par l’article 10 de la loi de finances 2009.
Renseignements susvisés. 106
Art. 183 bis. – Abrogé. 107
Section 7
Changement du lieu d’imposition
Art. 184 − Lorsqu’un contribuable a déplacé, soit le siège de la direction de son
entreprise ou exploitation, soit le lieu de son principal établissement ou de l’exercice
de sa profession, soit son domicile ou sa résidence principale, les cotisations dont il
est redevable au titre de l’impôt sur le revenu global ou de l’impôt sur les bénéfices
des sociétés, tant pour l’exercice au cours duquel s’est produit le changement que
pour les exercices antérieurs non atteints par la prescription, peuvent
Valablement être établis au lieu d’imposition qui correspond à la nouvelle situation.
Section 8
Réévaluation des actifs
Art 185 − La plus value résultant de la réévaluation d’immobilisations, à la date
d’entrée du nouveau système comptable financier, sera rapportée au résultat fiscal
dans un délai maximum de cinq (5) ans.108
Art. 186 − Le supplément des dotations aux amortissements dégagé des opérations de
réévaluation sera rapporté au résultat de l’année.
Section 9
Contrôle fiscal
39
Sous-section 1
Vérification des déclarations
Art. 187 − Abrogé. 109
Art. 188 − Les ingénieurs des mines peuvent aux lieus et place des agents des impôts
directs ou concurremment avec ces agents, être appelés à vérifier les déclarations des
contribuables exerçant une activité minière et des entreprises exploitant des carrières.
Art. 189 − Pour l’établissement de l’impôt sur les bénéfices des sociétés dus par les
entreprises qui sont sous la dépendance ou qui possèdent le contrôle d’entreprises
situées hors de l’Algérie, les bénéfices indirectement transférés à ces dernières, soit
par voie de majoration ou de diminution des prix d’achat ou de vente soit par tout
autre moyen, sont incorporés aux résultats accusés par les comptabilités. Il est procédé
de même à l’égard des entreprises qui sont sous la dépendance d’une entreprise ou
d’un groupe possédant également le contrôle d’entreprises situées hors d’Algérie.
106 Article 183 : modifié par l’article 14 de la loi de finances 2007.
107 Article 183 bis : créé par l’article 20 de loi de finances 1997 et abrogé par l’article 23 de la loi de finances
2009.
108 Articles 185 et 186 : modifiés par les articles 14 de la loi de finances 1996 et 10 de la loi de finances
complémentaire 2009.
109 Article 187 : modifié par l’article 15 de la loi de finances 1996 et abrogé par l’article 200 de la loi de
finances 2002 (dispositions transférées au code de procédures fiscales).
A défaut d’éléments précis pour opérer les redressements prévus à l’alinéa précédent,
les produits imposables sont déterminés par comparaison avec ceux des entreprises
similaires exploitées normalement.
Sous-section 2
Vérification des comptabilités
Art. 190 − Abrogé. 110
Art. 190.bis – Lorsque, à l’issue d’un contrôle effectué par les services fiscaux, d’un
contribuable bénéficiant d’avantages fiscaux, une insuffisance de déclaration est
constatée en matière de chiffre d’affaires, de résultat de salaires versés, les
rehaussements qui en résultent font l’objet d’un rappel des droits et taxes
correspondants, dans les conditions de droit commun et ce, nonobstant l’exonération
accordée. 111
Sous-section 3
Cas de rejet de comptabilité
Art. 191 − Le rejet de comptabilité, à la suite de vérification de déclaration fiscale ou
de comptabilité, ne peut intervenir que dans les cas ci-après :
− Lorsque la tenue des livres comptables n’est pas conforme aux dispositions des
articles 9 à 11 du code du commerce et aux conditions et modalités d’application du
plan comptable national ;
− Lorsque la comptabilité se trouve privée de toute valeur probante, par suite de
l’absence de pièces justificatives ;
− Lorsque la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes graves et
répétées liées aux opérations comptabilisées. 112
40
Art. 28. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 43 du code des procédures fiscales
sont modifiées comme suit : L/F 2014
« Art. 43. — Le rejet de comptabilité, à la suite d’une vérification de comptabilité, ne
peut intervenir que dans le cas où l’administration démontre son caractère non probant
lorsque :
— la tenue des livres, documents comptables et pièces justificatives n’est pas
conforme aux dispositions des articles 9 à 11 du code de commerce, au système
comptable financier et autres législations et règlementations en vigueur ;
— la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes répétées liées aux
opérations comptabilisées ».
Art. 29. —L/F 2014 L’article 43 du code des procédures fiscales est supprimé du
chapitre 2 « Procédure d’imposition d’office » (Titre III : Les procédures de
redressement) et repris au niveau du chapitre 1er, « Procédure contradictoire de
redressement » du même titre III.
Commentaires : Les procédures de redressement article 43, cet article est repris au
niveau du chapitre 1er « Procédure contradictoire de redressement » du même titre III.
Cette suppression dissocie le rejet de comptabilité des procédures d’imposition
d’office et les reclasse avec les procédures contradictoires de redressement.
Art. 30. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 44 du code des procédures fiscales
sont modifiées et complétées comme suit : L/F 2014
« Art. 44. —Du CPF Il est procédé à l’évaluation d’office des bases d’imposition du
redevable sans préjudice des autres sanctions prévues par ailleurs :
1) lorsque le contrôle ….… (sans changement) ….… ;
2) s’il ne détient pas de comptabilité ….… (sans changement) ….…;
3) dans le cas où il n’a pas souscrit des relevés de chiffre d’affaires prévus par l’article
76 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, au moins un (1) mois après que le
service l’ait mis en demeure, par lettre recommandée avec accusé de réception, de
régulariser sa situation ;
4) s’il n’a pas fait sa déclaration et dont le revenu net déterminé comme il est dit aux
articles 85 à 98 du code des impôts directs et taxes assimilées dépasse le total exonéré
de l’impôt.
5) s’il s’est abstenu de répondre aux demandes d’éclaircissements et de justifications
de l’inspecteur et du vérificateur.
41
6) lorsque la comptabilité n’est pas présentée après expiration du délai de huit (8) jours
prévu dans l’article 20-9 du code des procédures fiscales, sauf cas de force majeure.
7) dans le cas où les dépenses personnelles ostensibles et notoires et les revenus en
nature dépassent le total exonéré et qui n’a pas fait de déclaration ou dont le revenu
déclaré après défalcation faite des charges énumérées à l’article 85 du code des impôts
directs, est inférieur au total des mêmes dépenses, revenus non déclarés ou dissimulés
et revenus en nature.
En ce qui concerne ….… (sans changement) ….… ;
8) lorsqu’il s’agit d’entreprise étrangère ne disposant pas d’installation
pprofessionnelle en Algérie qui, passible de l’impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés s’est abstenue de répondre à la demande du service des Impôts,
l’invitant à désigner un représentant en Algérie.
En cas de désaccord avec l’inspecteur ou le vérificateur, le contribuable taxé d’office
ne peut obtenir par la voie contentieuse la décharge ou la réduction de la cotisation qui
lui a été assignée qu’en apportant la preuve de l’exagération de son imposition ».
Ancienne disposition
Article 44 : Du CPF IL est procédé à l’évaluation d’office des bases d’imposition du
redevable sans préjudice des autres sanctions prévues par ailleurs :
1/ Lorsque le contrôle, l’enquête ou le droit de visite ne peut avoir lieu de
son fait ou du fait des tiers ;
Alinéa 7 Dans le cas visé au présent paragraphe, l’inspecteur, préalablement à
l’établissement du rôle, notifie la base de taxation au contribuable qui dispose d’un
délai de vingt (20) jours pour présenter ses observations.
42
Majorations d’impôt − amendes fiscales
110 Article 190 : modifié par les articles 16 de la loi de finances 1997, 17 de la loi de
finances 1999, 7 de la loi de finances pour 2000 et abrogé par l’article 200 de la loi de
finances 2002 (dispositions transférées au code de procédures fiscales).
111 Article 190 bis : créé par l’article 5 de la loi de finances 2002.
112 Article 191 : modifié par l’article 18 de la loi de finances 1999.
113 Article 191 bis : créé par l’article 16 de la loi de finances 1996 et modifié par
l’article 10 de la loi de finances 2006.
Sous-section 1
Majorations pour défaut ou retard de déclaration
Art. 192 : – 1) Le contribuable qui n’a pas produit la déclaration annuelle, selon le
cas, soit à l’impôt sur le revenu, soit à l’impôt sur les bénéfices des sociétés est imposé
d’office et sa cotisation est majorée de 25 %.
Cette majoration est ramenée à 10% ou 20% dans les conditions fixées par l’article
322.
Si la déclaration n’est pas parvenue à l’administration dans un délai de trente (30)
jours à partir de la notification par pli recommandé avec avis de réception d’avoir à la
produire dans ce délai, une majoration de 35% est applicable.
2) Le contribuable qui n’a pas fourni dans les délais prescrits ou à l’appui de sa
déclaration, les documents et renseignements dont la production est exigée par les
articles 152, 153 et 180 du code des impôts directs et taxes assimilées est passible
d’une amende fiscale de 1.000 DA autant de fois qu’il est relevé d’omission ou
d’inexactitude dans les documents produits.
Dans le cas où les documents en cause n’ont pas été fournis dans un délai de trente
(30) jours à compter de la mise en demeure adressée à l’intéressé par pli recommandé
avec avis de réception, il est procédé à une taxation d’office et le montant des droits est
majoré de 25%.
Les déclarations spéciales prévues aux articles 18, 28, 44, 53 et 59 ainsi que leurs
documents annexes, qui servent au contrôle du revenu dégagé par la déclaration de
l’impôt sur le revenu global sont assimilées, pour l’application des dispositions des
alinéas 1 et 2 du présent paragraphe, à des pièces justificatives.
Les dispositions du présent article sont applicables à l’impôt forfaitaire unique.
3) Le défaut de production ou la production incomplète de la documentation, exigée en
vertu des dispositions de l’article 169 bis du code des procédures fiscales, dans le
délai de trente (30) jours à partir de la notification, par pli recommandé avec avis de
réception, entraîne l’application d’une amende d’un montant de 500.000 DA. Si
l’entreprise n’ayant pas respecté l’obligation déclarative est contrôlée, il est procédé en
plus de l’amende citée précédemment, à l’application d’une amende supplémentaire
égale à 25% des bénéfices indirectement transférés au sens des dispositions de l’article
141 bis du code des impôts directs et taxes assimilées. 114
Sous-section 2
Majorations pour insuffisance de déclaration
Art 193 − 1) Lorsqu’un contribuable, tenu de souscrire des déclarations comportant
l’indication des bases ou éléments à retenir pour l’assiette de l’impôt, déclare ou fait
43
apparaître un revenu ou un bénéfice insuffisant ou inexact, le montant des droits éludés
ou compromis est majoré de:
- 10%, lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à cinquante mille
dinars algériens (50.000 DA);
114 Article 192 : modifié par les articles 9 de la loi de finances 2000, 38 de la loi de
finances 2001, 22 de la loi de finances 2003, 11 de la loi de finances 2006, 15 de la loi
de finances 2007, 9 de la loi de finances 2009, 6 de la loi de finances complémentaire
2010 et 2 de la loi de finances 2013.
- 15%, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à cinquante mille dinars
algériens (50.000DA) et inférieur ou égal à deux cent mille dinars algériens (200.000
DA) ;
- 25%, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à deux cent mille dinars
algériens (200.000 DA).
2) En cas de manœuvres frauduleuses, une majoration correspondant au taux de
dissimulation observé par le contribuable, est applicable.
Ce taux correspond à la proportion des droits dissimulés par rapport aux droits dus au
titre du même exercice.
Cette majoration ne saurait être inférieure à 50 %. Lorsqu’aucun droit n’a été versé, le
taux applicable est arrêté à 100%.
Le taux de 100% est également appliqué lorsque les droits éludés concernent des droits
devant être collectés par voie de retenue à la source.115
Sont notamment considérées comme manœuvres frauduleuses:
a) La dissimulation ou la tentative de dissimulation par toute personne, des sommes ou
produits auxquels s’appliquent la taxe sur la valeur ajoutée dont elle est redevable et,
plus particulièrement, les ventes sans facture;
b) La production de pièces fausses ou inexactes à l’appui de demandes tendant à
obtenir, soit le dégrèvement, la remise, la décharge ou la restitution de la taxe sur la
valeur ajoutée, soit le bénéfice d’avantages fiscaux en faveur de certaines catégories
de redevables.
c) Le fait d’avoir sciemment omis de passer ou de faire passer des écritures ou d’avoir
passé ou fait passer des écritures inexactes ou fictives, au livres journal et au livre
d’inventaire prévus par les articles 9 et 10 du code de commerce ou dans les
documents qui en tiennent lieu. Cette disposition n’est applicable que pour les
irrégularités concernant des exercices dont les écritures ont été arrêtées;
d) Le fait pour un contribuable d’organiser son insolvabilité ou de mettre obstacle par
d’autres manœuvres au recouvrement de tout impôt ou taxe dont il est redevable;
e) Tout acte, manœuvre ou comportement impliquant l’intention manifeste d’éluder ou
de retarder le paiement de tout ou partie du montant des impôts et taxes tel qu’il
ressort des déclarations déposées.
f) Le fait de se livrer à une activité informelle, est définie comme telle, toute activité
non enregistrée et /ou dépourvue de comptabilité formelle écrite, exercée à titre
d’emploi principal ou secondaire.
3) Les majorations prévues au premier paragraphe du présent article se cumulent, le
cas échéant, avec celles prévues à l’article 192 (premier et deuxième alinéa).
44
115 Article 193 : modifié par les articles 17 de la loi de finances 1996, 10 de la loi de
finances 2000, 38 de la loi de finances 2001, 6 de la loi de finances 2002, 12 de la loi
de finances 2006 et 8 de la loi de finances 2012.
4) La déclaration du contribuable qui s’est rendu coupable d’infraction à la
réglementation économique au cours de l’année précédant celle de l’imposition, peut
être rectifiée d’office. Dans ce cas, les majorations prévues au paragraphe 1 ci-dessus
sont appliquées aux droits correspondants au rehaussement.
5) Les majorations prévues au présent article et à l’article 192 sont également
applicables dans les cas de cession, cessation d’entreprise ou de l’exercice de la
profession.115
Sous-section 3
Amendes fiscales
Art. 194 −1) − Le contribuable qui n’a pas souscrit dans les délais requis, la
déclaration d’existence, prévue à l’article 183 du présent code, est passible d’une
amende fiscale dont le montant est fixé à 30.000 DA, sans préjudice des sanctions
prévues audit code.
2) Les sociétés et autres personnes morales passibles de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés qui, directement ou par l’entremise de tiers, versent à des personnes dont elles
ne révèlent pas l’identité dans les conditions prévues à l’article 176, les sommes
visées audit article sont soumises à une pénalité fiscale calculée en appliquant au
montant des sommes versées ou distribuées le double du taux maximum de l’impôt sur
le revenu global.
3) Sont passibles d’une amende de cinq mille dinars (5.000 DA), les contribuables
relevant du régime du forfait ou de l’évaluation administrative qui ne tiennent pas les
registres côtés et paraphés prévus par les articles 15−12° et 30 du présent code. 116
Art. 194 bis. –Lorsque les investissements énumérés dans les décisions d’octroi
d’avantages fiscaux ne sont pas exécutés ou lorsque les conditions auxquelles l’octroi
de ces décisions ont été subordonnées ne sont pas remplies, cette inexécution entraîne
le retrait de l’agrément et les personnes physiques ou morales à qui des avantages
fiscaux ont été accordés du fait de l’agrément, sont déchues du bénéfice desdits
avantages. Les droits, taxes et redevances dont elles ont été dispensées deviennent
immédiatement exigibles, nonobstant toutes dispositions, contraires, sans préjudice des
pénalités de retard de paiement prévues à l’article 402 du code des impôts directs et
taxes assimilées et décomptées à compter de la date à laquelle elles auraient dû être
acquittées.
Les dispositions du paragraphe précédent s’appliquent également lorsque le
bénéficiaire des avantages fiscaux se rend coupable postérieurement à la date de
décision, de manœuvres frauduleuses au sens de l’article 193-2 du code des impôts
directs et taxes assimilées et que cette infraction est sanctionnée par une décision
judiciaire ayant autorité de la chose jugée. 117
Art. 194 ter − En cas de constat de flagrance dont la procédure est prévue par les
dispositions de l’article 20 quater du code des procédures fiscales, il est fait
application par l’administration fiscale, au titre des contribuables verbalisés, d’une
amende de 600.000 DA.
Ce montant est porté à 1.200.000 DA, si, à la date d’établissement du procès-verbal de
flagrance
45
Fiscale, le chiffre d’affaires ou les recettes brutes excédent la limite de 5.000.000 DA
prévue en matière de régime de l’impôt forfaitaire unique par l’article 282 quinquiès
du code des impôts directs et taxes assimilées.
Ce montant est porté à 2.000.000 DA, si à la date d’établissement du procès-verbal de
flagrance fiscale, le chiffre d’affaires ou les recettes brutes excèdent 10.000.000 DA
prévue en matière du régime du réel simplifié par l’article 20 bis du code des impôts
directs et taxes assimilées.
Outre les sanctions prévues précédemment, le délit de flagrance fiscale soustrait le
contribuable du bénéfice des garanties prévues aux articles 19, 156 et 158 du code des
procédures fiscales.
Si le contribuable encourt, au titre de la même période, des sanctions pour d’autres
motifs, celles-ci se rapportent à des infractions distinctes de celles constitutives de la
flagrance fiscale. Le contribuable encourt alors une pénalité pour chaque infraction et
les sanctions s’appliquent indépendamment de l’amende prévue par le présent
article.118
115 Article 193 : modifié par les articles 17 de la loi de finances 1996, 10 de la loi de
finances 2000, 38 de la loi de finances 2001, 6 de la loi de finances 2002, 12 de la loi
de finances 2006 et 8 de la loi de finances 2012.
116 Article 194 : modifié par les articles 27 de la loi de finances complémentaire 1992
et 19 de la loi de finances 1999.
117 Article 194 bis : créé par l’article 15 de la loi de finances 2009.
118 Article 194 ter : créé par l’article 7 de la loi de finances complémentaire pour 2010
et modifié par l’article 9 de la loi de finances 2012.
46
Art. 196 −1) − Les personnes morales et les personnes physiques imposées d’après
leur bénéfice réel sont tenues de produire dans le délai de dix (10) jours prévu à
l’article précédent, outre les renseignements visés audit article, leur déclaration de
cession ou cessation au niveau de l’entreprise à l’inspecteur des impôts directs du lieu
d’implantation du siège social ou de l’établissement principal, selon le cas, dans les
formes fixées à l’article 152.
2) Pour la détermination du bénéfice réel, il est fait application des dispositions de
l’article 173. À cet effet, les redevables doivent indiquer dans leur déclaration le
montant net des plus−values visées audit article et fournir à l’appui toutes justifications
utiles.
3) Si les contribuables ne produisent pas les renseignements et la déclaration visés
respectivement à l’article précédent et au présent article ou si, invités à fournir à
l’appui de la déclaration de leur bénéfice les justifications nécessaires, ils
s’abstiennent de les donner dans les dix (10) jours qui suivent la réception de l’avis qui
leur est adressé à cet effet, les bases d’imposition sont arrêtées d’office et il est fait
application de la majoration de droits prévus à l’article 192.
En cas d’insuffisance de déclaration ou d’inexactitude dans les renseignements fournis
à l’appui de la déclaration du bénéfice, l’impôt est majoré ainsi qu’il est prévu à
l’article 193.
4) En cas de cession, qu’elle ait lieu à titre onéreux ou à titre gracieux, qu’il s’agisse
d’une vente forcée ou volontaire, le cessionnaire peut être rendu responsable
solidairement avec le cédant du paiement des impôts afférents aux bénéfices réalisés
par ce dernier pendant l’année ou l’exercice de la cession jusqu’au jour de celle−ci
ainsi qu’aux bénéfices de l’année ou de l’exercice précédent lorsque la cession étant
intervenue pendant le délai normal de déclaration, ces bénéfices n’ont pas été déclarés
par le cédant avant la date de cession.
Toutefois, le cessionnaire n’est responsable que jusqu’à concurrence du prix du fonds
de commerce si la cession a été faite à titre onéreux ou de la valeur retenue pour la
liquidation du droit de mutation entre vifs si elle a eu lieu à titre gratuit, et il ne peut
être mis en cause que pendant un délai d’un (01) an qui commence à courir du jour de
la déclaration prévue à l’article précédent si elle est faite dans le délai imparti par le dit
article, ou du dernier jour de ce délai à défaut de déclaration.
5) La transformation d’une société par actions ou à responsabilité limitée en une
société de personnes est considérée comme une cessation d’entreprise au sens des
dispositions du présent article.
6) Les dispositions de l’article précédent et du présent article sont applicables dans le
cas de décès de l’exploitant soumis au régime d’imposition du réel. Dans ce cas, les
renseignements nécessaires pour l’établissement de l’impôt sont produits par les
ayants droit du défunt dans les six (06) mois de la date du décès.
Art. 9. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 169 du code des impôts directs et
taxes assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :L/F 2014
« Art. 169. — 1- Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal
— les dépenses, charges et loyers ….… (sans changement jusqu'à) affectés à
l’exploitation ;
47
— les cadeaux de toute autre nature, à l’exclusion de ceux ayant un caractère
publicitaire lorsque leur valeur unitaire ne dépasse pas 500 DA, les subventions et les
dons à l’exception de ceux consentis en espèces ou en nature au profit des
établissements et associations à vocation humanitaire, lorsqu’ils ne dépassent pas un
montant annuel d’un million de dinar 1.000.000 DA.
— les frais de réception ….… (sans changement jusqu'à) directement à l’exploitation
de l’entreprise.
2) ….… (sans changement ) ….…
3) ….… (sans changement ) ….…».
COMMENTAIRES
Relèvement du seuil annuel de déductibilité fiscale des subventions et dons, passe de
200.000.00 DA à 1.000.000.00 DA consentis en espèces ou en nature au profit des
ETS et associations à vocation humanitaire.
ANCIENNE.DISPOSITION
Art. 169 - 1) Du CIDTA Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice
net.fiscal.:
— les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne
sont pas directement affectés à l’exploitation;
— les cadeaux de toute autre nature, à l’exclusion de ceux ayant un caractère
publicitaire lorsque leur valeur unitaire ne dépasse pas 500 DA, les subventions, les
libéralités et les dons à l’exception de ceux consentis en espèces ou en nature au profit
des établissements et associations à vocation humanitaire, lorsqu’ils ne dépassent pas
un montant annuel de 200.000 DA;
— les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d’hôtel et de spectacle, à
l’exception de ceux dont les montants engagés sont dûment justifiés et liés
directement à l’exploitation de l’entreprise.
2) Toutefois, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des
activités sportives et de la promotion des initiatives des jeunes sont admises en
déduction pour la détermination du bénéfice fiscal, sous réserve d’être dûment
justifiées à hauteur de 10% du chiffre d’affaires de l’exercice des personnes morales
et/ou physiques et dans la limite d’un plafond de trente millions de dinars (30.000.000
DA).
Bénéficient également de cette déductibilité, les activités à vocation culturelle ayant
pour objet :
. La restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation
et la mise en valeur des monuments et sites historiques classés;
. La restauration et la conservation des objets et collections de musées ;
. La vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui
se rapporte au patrimoine historique matériel et immatériel ;
. La revivification des fêtes traditionnelles locales.
. Les festivals culturels institutionnalisés ou dans le cadre des activités
concourant à la mise en valeur du patrimoine culturel, à la diffusion de la
culture et à la promotion des langues nationales.
Les modalités d’application de la dernière disposition sont fixées par voie
réglementaire.
48
3) Les frais préliminaires inscrits en comptabilité, antérieurement à l’entrée en
vigueur du système comptable financier, sont déductibles du résultat fiscal
suivant le plan de résorption initial.
La résorption est opérée sur la déclaration fiscale annuelle correspondante.
Art. 26. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 20 bis du code des procédures
fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme suit : L/F 2014.
« Art. 20 bis. — 1 - Les agents de l’administration fiscale peuvent procéder à la
vérification ponctuelle de comptabilité d’un ou de plusieurs impôts, à tout ou
partie de la période non prescrite, ou un groupe d’opérations ou données
comptables portant sur une période inférieure à un exercice fiscal.
Il est également procédé à cette vérification lorsque l’administration fiscale
remet en cause la sincérité des actes ou des conventions, conclus par des
contribuables, dissimulant la portée véritable d’un contrat à l’aide de clauses
tendant à éluder ou atténuer les charges fiscales.
Lors de cette vérification, il peut être exigé des
contribuables...........................................(Le reste sans changement) …».
Commentaires : L’article 20 bis est institué dans une optique de lutte contre l’évasion
fiscale, il introduit la programmation de vérification ponctuelle de comptabilité, des
contribuables usant d’acte ou de convention dissimulant leur portée véritable afin
d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales.
49
Art. 27. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 20 ter du code des procédures
fiscales sont modifiées et complétées comme suit : L/F 2014
« Art. 20 ter. — Au cours des vérifications prévues aux articles 20 et 20 bis ci-dessus,
les agents de l’administration fiscale doivent, en présence d’éléments faisant présumer
des transferts indirects de bénéfices au sens des dispositions de l’article 141 bis du
code des impôts directs et taxes assimilées, demander à l’entreprise des informations et
documents précisant la nature des relations entre cette entreprise et une ou plusieurs
entreprises situées hors d’Algérie, la méthode de détermination des prix de transfert
liés aux opérations industrielles, commerciales ou financières
avec les entreprises situées hors d’Algérie, le cas échéant, les contreparties consenties,
les activités exercées par les entreprises situées hors d’Algérie liées par des opérations
industrielles, commerciales ou financières à l’entreprise vérifiée ainsi que le traitement
fiscal réservé à ces opérations.
Pour les entreprises membres d’un groupe de sociétés, la documentation est identique
à celle exigée, en vertu des dispositions de l’article 169 bis du code des procédures
fiscales, aux sociétés apparentées visées à l’article 160 du code des procédures
fiscales.
Les demandes écrites doivent ….… (le reste sans changement) ….…».
Art. 28. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 43 du code des procédures fiscales
sont modifiées comme suit : L/F 2014
« Art. 43. — Le rejet de comptabilité, à la suite d’une vérification de comptabilité, ne
peut intervenir que dans le cas où l’administration démontre son caractère non probant
lorsque :
— la tenue des livres, documents comptables et pièces justificatives n’est pas
conforme aux dispositions des articles 9 à 11 du code de commerce, au système
comptable financier et autres législations et règlementations en vigueur ;
— la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes répétées liées aux
opérations comptabilisées ».
50
Commentaires : Le présent article identifie les motifs de rejet de comptabilité à la
suite d’une vérification qui démontre le caractère non probant de la comptabilité.
La non tenue des livres obligatoires conformément aux dispositions des articles 9,
10, 10 bis et 11 du code de commerce
Le non respect de la loi 07/11 et des textes pris pour son application du nouveau
système comptable financier, des autres législations en vigueur.
Art. 29. —L/F 2014 L’article 43 du code des procédures fiscales est supprimé du
chapitre 2 « Procédure d’imposition d’office » (Titre III : Les procédures de
redressement) et repris au niveau du chapitre 1er, « Procédure contradictoire de
redressement » du même titre III.
Commentaires : Les procédures de redressement article 43, cet article est repris au
niveau du chapitre 1er « Procédure contradictoire de redressement » du même titre III.
Cette suppression dissocie le rejet de comptabilité des procédures d’imposition
d’office et les reclasse avec les procédures contradictoires de redressement.
Art. 30. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 44 du code des procédures fiscales
sont modifiées et complétées comme suit : L/F 2014
« Art. 44. —Du CPF Il est procédé à l’évaluation d’office des bases d’imposition du
redevable sans préjudice des autres sanctions prévues par ailleurs :
1) lorsque le contrôle ….… (sans changement) ….… ;
2) s’il ne détient pas de comptabilité ….… (sans changement) ….…;
3) dans le cas où il n’a pas souscrit des relevés de chiffre d’affaires prévus par l’article
76 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, au moins un (1) mois après que le
service l’ait mis en demeure, par lettre recommandée avec accusé de réception, de
régulariser sa situation ;
4) s’il n’a pas fait sa déclaration et dont le revenu net déterminé comme il est dit aux
articles 85 à 98 du code des impôts directs et taxes assimilées dépasse le total exonéré
de l’impôt.
5) s’il s’est abstenu de répondre aux demandes d’éclaircissements et de justifications
de l’inspecteur et du vérificateur.
6) lorsque la comptabilité n’est pas présentée après expiration du délai de huit (8) jours
prévu dans l’article 20-9 du code des procédures fiscales, sauf cas de force majeure.
7) dans le cas où les dépenses personnelles ostensibles et notoires et les revenus en
nature dépassent le total exonéré et qui n’a pas fait de déclaration ou dont le revenu
déclaré après défalcation faite des charges énumérées à l’article 85 du code des impôts
directs, est inférieur au total des mêmes dépenses, revenus non déclarés ou dissimulés
et revenus en nature.
En ce qui concerne ….… (sans changement) ….… ;
8) lorsqu’il s’agit d’entreprise étrangère ne disposant pas d’installation professionnelle
en Algérie qui, passible de l’impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les bénéfices des
51
sociétés s’est abstenue de répondre à la demande du service des Impôts, l’invitant à
désigner un représentant en Algérie.
En cas de désaccord avec l’inspecteur ou le vérificateur, le contribuable taxé d’office
ne peut obtenir par la voie contentieuse la décharge ou la réduction de la cotisation qui
lui a été assignée qu’en apportant la preuve de l’exagération de son imposition ».
Ancienne disposition
Article 44 : Du CPF IL est procédé à l’évaluation d’office des bases d’imposition du
redevable sans préjudice des autres sanctions prévues par ailleurs :
1/ Lorsque le contrôle, l’enquête ou le droit de visite ne peut avoir lieu de
son fait ou du fait des tiers ;
Alinéa 7 Dans le cas visé au présent paragraphe, l’inspecteur, préalablement à
l’établissement du rôle, notifie la base de taxation au contribuable qui dispose d’un
délai de vingt (20) jours pour présenter ses observations.
Art. 36. — L/F 2014 Les dispositions de l’article 123 du décret législatif n° 93-18 du
29 décembre 1993 portant loi de finances pour 1994, modifiées par l’article 54 de
l’ordonnance n° 10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour
2010, par l’article 27 de la loi n° 11-11 du 18 juillet 2011 portant loi de finances
complémentaire pour 2011 et par l’article 71 de la loi n° 11-16 du 28 décembre 2011
portant loi de finances pour 2012, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 123. — 1- Sauf dispositions contraires, est autorisé le dédouanement pour la
mise à la consommation des chaines de production rénovées et les articles
d’équipements neufs, .............
(Sans changement jusqu’à) dérogation exceptionnelle du ministre chargé de
l’investissement.
Par dérogation aux dispositions précédentes et jusqu’au 31 décembre 2015, est autorisé
l’importation et le dédouanement des équipements usagés de moins de deux (2) ans
d’âge d’utilisation et dont la production ou la gamme n’est pas réalisée en Algérie.
Ces équipements usagés seront importés par les entrepreneurs et les producteurs pour
leurs besoins propres et doivent être conservés dans leur patrimoine pendant au moins
cinq (5) ans.
Le dédouanement est subordonné à la production d’une attestation de prix et d’état de
l’équipement établie par le vendeur et validé par l’autorité habilitée de son Etat.
52
A la mise en production d’un nouvel équipement ou gamme d’équipements en Algérie,
ceux-ci sont immédiatement exclus de la liste ci-après.
La liste des équipements autorisés et son actualisation seront assurées par le ministère
chargé de l’industrie et transmis aux différents services concernés.
Les modalités d’application des présentes dispositions sont précisées, en tant que de
besoin, par voie réglementaire.
2- Les importations de biens .... (le reste sans changement) .... ».
Commentaires : Par dérogation aux dispositions de l’article 123 de la loi des finances
pour 1994, modifiée et complétée , il est dorénavant autorisé pour une durée de 2 ans ,
l’importation et le dédouanement des équipements usagés de moins de 2 ans d’âge
d’utilisation et dont la production ou la gamme n’est pas réalisée en Algérie .
Leur importation doit être effectuée par les entrepreneurs ou les producteurs pour leurs
besoins propres sur la base d’une attestation de prix et d’état de l’équipement établi
par le vendeur et validé par l’autorité habilité de son état et doivent être conservés dans
leur patrimoine pendant 5 ans
Une liste des équipements autorisés et son actualisation seront assurés par le ministère
de l’industrie et transmises aux différents services concernés.
Dispositions domaniales
Art. 37. — L/F 2014 La loi n° 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles relatives à
l’expropriation pour cause d’utilité publique, est complétée par un article 12 quater
comme suit :
« Art. 12 quater. —Les opérations de réalisation des projets intéressant la production,
Art. 51. — L/F 2014 L’importation de véhicules de tourisme ou utilitaires ainsi que
les engins roulants, en vue de leur revente en l’état ne peut être effectuée que par les
seules personnes exerçant l’activité de concessionnaire automobile dûment agréés
établies en Algérie, telle que définie par la réglementation en vigueur.
Commentaires : La revente en l’état des véhicules (neufs non signalés par la loi)
importés, ne peut être effectuée que par les seules personnes exerçant l’activité de
concessionnaire automobile dûment agréé établi en Algérie.
Art. 52. —L/F 2014 Les concessionnaires automobiles ne sont autorisés à vendre les
véhicules importés qui doivent répondre aux normes de sécurité reconnues à l’échelle
53
mondiale que dans le cadre du réseau de distribution pour lequel ils sont dûment
agréés par les services habilités du ministère chargé de l’industrie.
Il est interdit aux concessionnaires automobiles d’importer des véhicules pour le
compte
d’autres concessionnaires en dehors de leur propre réseau de distribution, pour lequel
ils sont dûment agréés par les services habilités du ministère chargé de l’industrie.
Les concessionnaires automobiles sont tenus, à compter de la date de publication de la
présente loi au Journal officiel, d’installer une activité industrielle et/ou semi-
industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie
automobile, dans un délai maximum de trois (3) ans. Le défaut d’entrée en production
à l’expiration de ce délai entraine le retrait de l’agrément.
Les investissements réalisés dans ce cadre peuvent bénéficier des avantages consentis
dans le cadre de l’ANDI.
Les modalités d’application du présent article sont définies par un arrêté du ministre
chargé de l’industrie.
Art. 73. —L/F 2014 Les concessionnaires automobiles sont tenus, lors de la
souscription de leurs cahiers des charges des importations, d’inclure des quotas de
véhicules roulant au GPL/C et GNL.
Les concessionnaires doivent, lors de la souscription de leurs cahiers des charges des
importations, dans un cadre contractuel les engageant, commercialiser un quota de
véhicules équipés en Algérie pour rouler au GPL/C et GNL avant leur mise en
circulation.
Le non-respect de cet engagement, entraine la suspension temporaire des opérations
d’importation. Les quotas ainsi que les modalités d’application de cet article sont
définis par un arrêté interministériel pris par le ministre chargé de l’industrie et le
ministre chargé de l’énergie.
54
l’origine et à la finalité de l’opération, à condition qu’il faut codifier le compte tiers au
même titre que le code client.
EXEMPLE
Client X 411001 son compte débours 467001
Client Y 411002 son compte débours 467002
Cette démarche est indispensable puisque les deux cas sont dans la même facture,
client et débours.
Facture société TLSI N° 122 du 3 Mars 2014 concernant le client SARL MAG
Enregistrement comptable
411001 clients SARL MAG 43.385.51
706 autres prestations 20.000.00
442 TVA TCA 17% 3.400.00
467001 autres comptes débiteurs ou créditeurs débours 19.985.51
Constatation facture de prestations 122
------------------- ---------------------
512 Banque 43.385.51
411001 clients SARL MAG 43.385.51
Règlement facture 122
------------------- ---------------------
467001 autres comptes débiteurs ou créditeurs débours 19.985.51
512 banque 19.985.51
Règlement débours de la facture 12
-------------------- --------------------
Art. 55. — L/F 2014 Tout investissement étranger en partenariat, qui contribue au
transfert du savoir-faire vers l’Algérie et/ou produit des biens dans le cadre d’une
activité déployée en Algérie, avec un taux d’intégration supérieur à 40%, bénéficie
d’avantages fiscaux et parafiscaux, décidés par le conseil national de l’investissement
dans le respect de la règle de répartition du capital 51/49 %.
La demande de bénéfice des avantages fiscaux et parafiscaux formulée par
l’investisseur étranger et/ou en partenariat est déposée auprès des services habilités du
ministère chargé de l’industrie et de l’investissement.
La contribution au transfert du savoir-faire et la production des biens avec un taux
d’intégration supérieur à 40% ainsi que les modalités d’octroi des avantages fiscaux et
parafiscaux, par le conseil national de l’investissement, sont fixées par voie
réglementaire.
Commentaires : Par cette mesure l’état encourage les investissements étrangers ou
en partenariat qui contribuent au transfert du savoir faire qui produit des biens avec un
taux d’intégration supérieur à 40 %.
Cet encouragement qui sera traduit par l’octroi des avantages fiscaux et parafiscaux
est décidé par le CNI dans le respect de la règle 51/49%. Les modalités d’octroi
seront fixées par voie réglementaire.
55
Art. 56. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 4 bis de l’ordonnance n° 01-03 du 20
août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 4 bis. — Les investissements étrangers réalisés ….… (sans changement jusqu’à)
l’addition de plusieurs partenaires.
Nonobstant les dispositions du précédent alinéa, les activités d’importation en vue de
la revente des produits importés en l’état ne peuvent être exercées par des personnes
physiques ou morales étrangères que dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnariat
national résident est égal au moins à 51% du capital social.
— Les dispositions de l’alinéa ci-dessus, entrent en vigueur à compter du 1er janvier
2014.
Toute modification ….… (sans changement jusqu’à) le changement d’adresse du siège
social.
Les investissements étrangers directs ou en partenariat sont tenus de présenter une
balance en devises excédentaire au profit de l’Algérie…. (le reste sans changement.».
ORDONNANCE 01-03 DU 20/08/2001 J.O 47 DU 22/08/2001 Relative au développ
des inv
Commentaires : A titre indicatif les activités du commerce extérieur ne peuvent pas
être exercées par des personnes physiques ou morales que dans le cadre du partenariat
dont l’actionnariat national résidant est égal au moins à 30% du capital social.
Dans le cadre de la loi 2014 l’article est rédigé comme suit.
Les activités d’importation en vue de la revente des produits importés en l’état ne
peuvent être exercées par des personnes physiques ou morales étrangères que dans le
cadre d’un partenariat dont l’actionnariat national résident est égal au moins à 51% du
captal social.
Par conséquent la même proportion de 51% et plus du capital social sera appliqué au
profit des résidents nationaux dans l’ensemble des secteurs d’activités.
56
En cas de délivrance de l’attestation, l’Etat conserve, pendant une période d’une (1)
année, le droit d’exercice du droit de préemption tel que prévu par le code de
l’enregistrement en cas d’insuffisance du prix.
Le défaut de réponse par les services compétents pendant ce délai de trois (3) mois
vaut renonciation à l’exercice du droit de préemption, sauf dans …… (le reste sans
changement) …… ».
57
Art. 59. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 9 ter de l’ordonnance n° 01-03 du 20
août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement sont
rédigées comme suit :
« Art. 9 ter. — Les investissements dont le montant est égal ou supérieur à
1.500.000.000 DA ne peuvent bénéficier des avantages du régime général que dans le
cadre d’une décision du conseil national de l’investissement ».
Art. 60. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 12 ter de l’ordonnance n° 01-03 du
20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement,
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 12 ter. — Les avantages susceptibles ….… (sans changement jusqu’à)
avantages suivants :
1) En phase de réalisation :
….… (sans changement) ….…
En phase d’exploitation :
Pour une période maximale
….… (sans changement) ….…
2) Sans préjudice des règles de concurrence, ….… (sans changement jusqu’à) activités
industrielles naissantes.
Les modalités d’application des dispositions du paragraphe précédent, sont définies
par décision du conseil national de l’investissement.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie règlementaire ».
Art. 63. —L/F 2014 Est exonéré des droits de douane et soumis au taux réduit de 7%
en matière de TVA, le produit (intrants) destiné à la production nationale ci-après
désigné :
58
Art. 64. —L/F 2014 Sont exonérés des droits de douane et soumis au taux réduit de
7% en matière de TVA, les produits (intrants) destinés à la production nationale
relevant des sous-positions tarifaires ci-après désignées
Art. 66. — L/F 2014 Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse
bénéficieront d’une réduction de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au
taux d’ouverture de son capital social en bourse pour une période de cinq (5) ans, à
compter du premier janvier 2014.
Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en bourse bénéficieront d’une
réduction d’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égal au taux d’ouverture du
capital social en bourse pour une période de 5 ans , à compter du 1er/01/2014
ANCIENNE DISPOSITION
Art. 63. —L/F 2003 J.O 86 Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global, pour une
période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2003, les produits des actions et titres
assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés d’une maturité égale ou
supérieure à cinq (5) ans cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, ainsi
que ceux des actions ou parts d’organismes de placements collectifs en valeurs
mobilières.
Sont également exonérés de l’impôt sur le revenu global ou de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés, pour une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2003,
les plus-values résultant des opérations de cession à titre onéreux des actions et titres
assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés d’une maturité égale ou
59
supérieure à cinq (5) ans, cotés en bourse ou ayant fait l’objet de négociation sur un
marché organisé.
Sont exemptées des droits d'enregistrement, pour une période de cinq (5) ans, à
compter du 1er janvier 2003, les opérations portant sur des valeurs mobilières cotées
en bourse ou négociées sur un marché organisé.
Commentaire
L’article prévoit la reconduction des dispositions de l’article 63 de la loi/F 2003
modifié et complété portant sur l’exonération de L’IRG et de L’IBS pour une période
de 5 ans les produits et les plus values de cession des titres cotés en bourse ou dans un
marché organisé.
Le marché organisé n’est pas apparent, il s’apparente au marché actif qui doit obéir
aux 3 conditions impératives, la disponibilité du produit en qualité et en quantité, la
péréquation des prix, la convenance entre deux contractants bien informés.
Art. 75. —L/F 2014 Les dispositions de l’article 84 de la loi n° 06-24 du 6 Dhou El
Hidja 1427 correspondant au 26 décembre 2006 portant loi de finances pour 2007,
modifiées par l’article 64 de l’ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430 correspondant
au 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009 et par l’article 43
de l’ordonnance n° 10-01 du 16 Ramadhan 1431 correspondant au 26 août 2010
portant loi de finances complémentaire pour 2010, sont modifiées et rédigées comme
suit :
« Art. 84. — L’exportation de certains produits, notamment le cuir et le liège, est
préalablement soumise à un cahier des charges type ….… (sans changement jusqu’à)
l’exportation des déchets de métaux ferreux et non ferreux et des déchets et débris de
plomb et des batteries usagées ainsi que les peaux brutes est suspendue, y compris
dans le cadre d’un perfectionnement passif.….… (Le reste sans changement) ….…».
Art. 80. —L/F 2014 La redevance annuelle exigible au titre de la concession des
terrains relevant du domaine privé de l’Etat destinée à la réalisation de projets
d’investissement est fixée par application du prix minimum de la fourchette des prix
observés au niveau du territoire de la commune.
Bénéficient également de ces dispositions les concessions consenties antérieurement
par décision du conseil des ministres au profit des projets d’investissement.
Commentaires
Application du prix minimum de la fourchette des prix observés au niveau du territoire
de chaque commune pour le calcul de la redevance annuelle exigible au titre de la
concession des terrains relevant du domaine privé de l’état. Cette décision s’applique
aux concessions consenties antérieurement par le conseil des ministres.
Art. 81. — L/F 2014 Les dispositions de l’article 69 de l’ordonnance n° 09-01 du 29
Rajab 1430 correspondant au 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire
pour 2009 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 69. — Le paiement des importations destinées à la vente en l’état ne peut
s’effectuer qu’au moyen du crédit documentaire ou de la remise documentaire.
Les entreprises productrices de biens et services … (le reste de l’article sans
changement) ».
60
Ancienne disposition
Art. 69. L/F/C 2009 J.O 44 Le paiement des importations s’effectue obligatoirement
au moyen du seul crédit documentaire.
L’autorité monétaire et le ministre chargés des finances préciseront, en tant que de
besoin, les modalités d’application des dispositions du présent article.
Commentaires : Pour les opérations achats pour la revente et dans le souci de faciliter
les procédures du commerce extérieur la loi 2014 prévoit en plus du mode de
règlement existant (crédit documentaire) la possibilité d’utiliser le mode de payement
par la remise documentaire avec tout ce que cela puisse comporter comme difficultés
61
121-24. Lorsque la réévaluation d’un actif fait apparaître une perte de valeur
(réévaluation négative), cette perte de valeur est imputée en priorité sur l’écart de
réévaluation antérieurement comptabilisé en capitaux propres au titre de ce même
actif. Le solde éventuel (écart de réévaluation net négatif) est constaté en charge.
121-25. Toute perte de valeur d’un actif réévalué est traitée comme une réévaluation
négative et vient donc en diminution de la réserve de réévaluation à concurrence de
cette dernière.
121-26. Toute reprise de perte de valeur d’un actif réévalué est enregistrée comme une
réévaluation lorsque la constatation de la perte de valeur a été antérieurement
enregistrée comme une réévaluation négative.
121-27. Une immobilisation incorporelle ayant fait l’objet d.une comptabilisation
initiale sur la base de son coût peut également être comptabilisé postérieurement à sa
comptabilisation initiale sur la base de son montant réévalué, aux mêmes conditions
que les immobilisations corporelles. Cependant, ce traitement n.est autorisé que si la
juste valeur de l’immobilisation incorporelle peut être déterminé par référence à un
marché actif.
EXEMPLE
COMPOSANT AU 31/12/N VALEUR ECART
REEVALUE REEVALUATION
Terrain 300.000.00 330.000.00 30.000.00
Bâtiment 450.000.00 495.000.00 45.000.00
Amortissement 22.500 24.750.00 2.250.00
62
Cession avec plus value
Valeur d’acquisition 807.000.00
Amortissements 227.000.00
Cédé 680.000.00
63
Etaler sur la durée de l’emprunt les frais de mobilisation selon les dispositions de
l’article 126-2 de l’arrêté du 26/07/2008.
126-2. Les coûts accessoires encourus pour la mise en place d’un emprunt et les
primes de remboursement ou d’émission d’emprunt sont étalés de manière actuarielle
sur la durée de l’emprunt. Les coûts d’emprunt incluent
Les intérêts sur découverts bancaires et emprunts ; l’amortissement des primes
démissions ou de remboursement relatives aux emprunts ainsi que l’amortissement
des coûts accessoires encourus pour la mise en place des emprunts ;
Les charges financières correspondant à des opérations de location-financement ;
Les différences de change résultant des emprunts en monnaies étrangères, dans la
mesure où elles sont assimilées à un ajustement des coûts d’intérêt.
Les coûts d’emprunt sont comptabilisés en charges financières de l’exercice au cours
duquel ils sont encourus, sauf à ce qu’ils soient incorporés dans le coût d’un actif
conformément au point suivant.
CHARGES A PAYER CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
Les charges à payer sont à ajouter aux charges de l’exercice. Les charges constatées
d’avance sont à déduire des charges de l’exercice. Dans les deux cas, il s’agit de
charges et de produits non encore comptabilisés, qui ont pris naissance dans l’exercice
Les charges à payer sont une catégorie de passif.
486 charges constatées d’avance
Article 22 D/E 08-156 Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité
résultant d’évènements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par
une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques.
Un passif est classé comme passif courant lorsque :
Il est attendu qu’il soit réglé dans le cadre du cycle normal d’exploitation ;
Ou il doit être payé dans les douze mois qui suivent la date de clôture.
Tous les autres passifs sont classés en tant que passifs non courants.
Par exemple , les charges du 4ième) trimestre 2015 dont les factures ne sont pas
parvenues au 31/12/2015 , tel que les quittances de téléphone de l’avant dernier et du
dernier bimestre de l’exercice , les quittances d’électricité , les quittances de
consommation d’eau potable , il en est de même pour les intérêts à payer .
Modèle d’écritures des opérations de clôture en fin d’exercice à enregistrer dans le
journal auxiliaire des opérations diverses.
Pour les factures non parvenues, d’un fournisseur, du commissaire aux comptes, de
l’avocat, du notaire éventuellement. Pour l’enregistrement de l’opération de clôture il
y a lieu de passer les écritures suivantes.
Compt Libellé Débits Crédits
64
e
622 Rémunération tiers et honoraires X
607 Achats non stockés X
408 Fournisseurs factures N/P X
65
------------------- -----------------
Au 31/12/2015 il reste en stock des rames de papier d’une valeur de 10.000.00DA
486 charges constatées d’avance 10.000.00
607 achat non stocké M/F 10.000.00
------------------- -------------------
PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
Les produits constatés d’avance sont des produits comptabilisés avant que les
prestations et fournitures les justifiant ont été effectuées ou fournies.
Les factures envoyées au client alors que le bien n’a pas été livré ou la prestation
exécutée.
Les produits perçus, tels que les loyers ou intérêts dont une partie concerne l’exercice
en cours et l’autre partie l’exercice suivant.
EXEMPLE
Une entreprise a reçu le 1er octobre 2015 le loyer d’un local donné en location pour les
6 prochains mois pour un montant de 600DA.
512 banque 600.00
708 produits des activités annexes 600.00
------------------ ------------------
66
EXEMPLE
Une entreprise comptabilise une provision pour congé dans l’année N 2014, elle n’est
pas déductible l’année de sa constitution. Mais elle le deviendra au moment du
versement des droits dans l’année N+1 2016. Nous avons une différence temporaire
qui donne lieu à un impôt différé actif.
Constatation des salaires des congés au 31/12/2015
------------------------ ------------------------
638 Autres charges du personnel 378.000.00
428 personnel charges à payer P/Rec 300.000.00
438 Organismes sociaux charges à payer 78.000.00
300.000.00x26%= 78.000..00
------------------------ ------------------------
Au 31/12/2014
------------------- Constatation de l’impôt différé ----------------
133 impôts différés actif congé payé 42.180.00
692 impôts différés actif 42.180.00
300.000.00 - 78.000.00 = 222.000.00 x 19% = 42.180.00
------------------------ ------------------------
EN 2016
Réouverture. Au titre de l’intangibilité on reprend le 428 et 438 par un produit
428 Personnel charges à payer 300.000.00
438 Organismes sociaux charges à payer et P/R 78.000.00
757 produits exceptionnels sur opération de gestion 378.000.00
reprise de la provision du congé payé
------------------------- ----- ---------------------
Le mois de juillet 2016 on constate le congé payé réellement constitué de toute l’année
du congé du 1/7 au 30/6/ de l’année du congé
------------------------- --------------------------
63101 Rémunération du personnel indemnité de congé 600.000.00
421 Personnel rémunération due congé 540.540.00
431 Sécurité sociale congé 54.000.00
447 Autres impôts IRG salaire congé 5.460.00
Constatation salaire congé
------------------------- ---------------------------
635 Autres charges du personnel 156.000.00
438 Organismes sociaux charges à payer et P/R 156.000.00
Constatation de la charge patronale 600.000.00 x 26 = 156.000.00
-------------------------- --------------------------
Le compte 133 se solde à la fin de l’exercice en contre partie du même compte page
112 de l’arrêté du 26 juillet 2008.
LES AVANTAGES AUX PERSONNELS
Avantages au Personnel IAS 19
67
Dispositions réglementaires :
Les avantages octroyés au personnel pour le départ en retraite, sont prévus par les
textes suivants.
68
136-1 : Les avantages accordés par une entité à son personnel en activité ou non actif
sont comptabilisés en charges dès que le personnel a effectué le travail prévu en
contrepartie de ces avantages, ou dès que les conditions auxquelles étaient soumises
les obligations contractées par l’entité vis-à-vis de son personnel sont remplies.
IAS 37- Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels article 125-1à 125-4 arrêté
du 26/07/2008
125-1 : Une provision pour charges est un passif dont l’échéance ou le montant est
incertain. Elle est comptabilisée lorsque : *
une entité a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement
passé ; * il est probable
qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette obligation ;
* une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
125-2 : Les pertes opérationnelles futures ne font pas l’objet d’une provision pour
charges.
125-3 : Le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d’exercice
correspond à la meilleure estimation des dépenses à supporter jusqu’à l’extinction de
l’obligation concernée. Les provisions font l’objet d’une nouvelle estimation à la
clôture de chaque exercice.
125-4 : Une provision pour charges ne peut être utilisée que pour les dépenses pour
lesquelles elle a été comptabilisée à l’origine.
Introduction à la norme IAS 19 : Avantages du personnel
De quoi traite la norme IAS 19 ? APERCU A TITRE INDICATIF
IAS 19 : Définition avantages du personnel : Tout engagement de l’entreprise
(avantage au personnel) dans le domaine social, au profit de ses salariés, comporte
une charge comptable. Souvent cet engagement est différé dans le futur.
Quelques exemples :
Indemnités de Départ à la Retraite (IDR).
69
Droit Individuel à la Formation (DIF).
L’objet de la norme IAS 19 est de définir d’une part les règles de comptabilisation
de ces passifs (dit sociaux), d’autre part les méthodes d’évaluation.
Pourquoi cette norme est-elle importante ?
Les passifs sociaux, de par leur nature, peuvent faire courir un risque financier (risque
de liquidité) important aux entreprises. En effet, ils sont différés dans le futur
(avantages à long terme et avantages postérieurs à l’emploi) et ils ne sont pas connus
avec précision (valeur dite actuarielle reposant sur des hypothèses).
Jusqu’à l’avènement des normes IFRS, leur comptabilisation n’était pas obligatoire
d’où l’absence de provision dans les comptes des entreprises.
70
Par conséquent, le calcul du montant de l’engagement de retraite à payer suppose de
faire un certain nombre d’hypothèses probabilisées ou non. On parle d’hypothèses
actuarielles.
Engagement de retraite :
Constatation des engagements de retraite
Les entités peuvent décider d’inscrire au bilan, sous forme de provision, le montant
correspondant à tout ou partie de ces engagements, le SCF a prévu à cet effet le
compte « 153 Provisions pour pensions et obligations similaires ».
Estimation du montant des engagements de retraite
71
L’engagement n'est pas couvert par les placements financiers, cette actualisation est
retenue pour exprimer la préférence pour une liquidité immédiate par rapport à une
liquidité future,
Pour les autres, elle doit être estimée, par exemple en actualisant les cash-flows
futurs attendus.
Le taux d’actualisation à utiliser pour ce calcul est fonction du risque de l’actif en
question. qu'elle détermine le montant total des écarts actuariels et la partie de ces
écarts qu'elle doit enregistrer ;
Etant donné qu’à long terme, ces écarts peuvent se compenser, il n’est pas
forcément pertinent de les répercuter intégralement dans les comptes.
72
La norme IAS 19 a donc défini une marge à l’intérieur de laquelle les variations de
l’obligation peuvent ne pas être comptabilisées.
Informations à fournir :
Pour les régimes à cotisations définies, l'entité doit notamment indiquer le montant
comptabilisé en charges.
Pour ses régimes à prestations définies, l'entité doit fournir, entre autres, les
informations suivantes :
Sa méthode de comptabilisation des écarts actuariels ;
Une description générale du type de régime ;
Un rapprochement des actifs et passifs comptabilisés au bilan ;
Un rapprochement montrant les mouvements au cours de l'exercice du passif (ou de
l'actif) net comptabilisé au bilan ;
La charge totale comptabilisée dans le compte de résultat ;
Les principales hypothèses actuarielles utilisées à la date de clôture.
Elles sont indiquées au bilan dans le compte 15 Provisions pour charges passifs non
courant.
Qui se ventile comme suit :
Compte 153 provisions pour pensions et obligation similaires. Engagement sur les
compléments de départ en retraite.
Comptabilisation de la provision:
Constitution provision exercice N
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686 Dot.amt.prov/pertes valeur élément fi x
153000 Prov.p/pensions et oblig.simil X
Augmentation de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686000 Dot amort prov et perte val élément x
finan
153000 Prov.p/pensions et oblig.simil X
Diminution de la provision
73
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédi
t
153000 Prov. p/pensions et oblig. similaire x
781 Rep d ‘expl./pertes val.et prov.Actif n. courant X
EXERCICE
Calcul des avantages du régime de retraite
74
La convention collective de l’entreprise X prévoit les indemnités de départ en retraite
suivantes
1 mois de salaire pour 10 ans d’ancienneté
2 mois de salaire pour 20 ans d’ancienneté
3 mois de salaire pour 30 ans d’ancienneté
Le salarié Monsieur DJAAFER est présent dans la société depuis 15 ans, il perçoit un
salaire mensuel de 20.000.00 DA, il prendra sa retraite dans 10 ans.
La société décide de calculer l’engagement, en calculant le salaire de fin de carrière de
Monsieur Djaaffer. Elle fait alors l’hypothèse d’une progression de salaire de 4% par
an.
Le taux d’actualisation est fixé à 5%
Monsieur Djaaffer a une probabilité de 85% d’appartenir encore à l’entreprise le jour
de son départ à la retraite. Sa probabilité d’être encore en vie est estimée à 95%.
Calculer l’engagement de retraite de la société à la clôture de l’exercice.
LES PROVISIONS
75
— les extraits de comptes des opérations comptables tels qu'ils sont fixés par les lois et
règlements en vigueur et notamment un résumé de leur compte de résultats, une copie
de leur bilan, le relevé par nature de leurs frais généraux, de leurs amortissements et
provisions constitués par prélèvement sur les bénéfices avec l'indication précise de
l'objet de ces amortissements et provisions ;
— un état des résultats permettant de déterminer le bénéfice imposable ;
— un relevé des versements en matière de taxe sur l'activité professionnelle
visée.
L’article 5 alinéa 5 de la loi des finances complémentaire de l’exercice 2009 J.O 44
Art. 5. — Les dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit : « Art. 141. - 1) et 2)
….(sans changement)……….……
3) Les amortissements réellement effectués … (sans changement jusqu’à) de
commerce ou d'exploitation prévus par voie réglementaire, et conformément aux
dispositions de l’article 174 du C.I.D
5) Les provisions constituées en vue de faire face à des charges et des pertes de
valeurs sur compte de stocks et de tiers nettement précisées et que des événements
encours rendent probables, à condition qu’elles aient été effectivement constatées dans
les écritures de l’exercice et figurent au relevé des provisions prévu à l’article 152.
Les établissements de banque ou de crédit … (sans changement jusqu'à) s’est produite
la transformation de la société.
L’arrêté du 26 juillet 2008 a fixé les dispositions suivantes pour les provisions pour
risques et charges
Provisions pour risques et charges
125-1. Une provision pour charges est un passif dont l’échéance ou le montant est
incertain. Elle est comptabilisée lorsque :
* une entité a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement
passé
* il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette
obligation ;
* une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
125-2. Les pertes opérationnelles futures ne font pas l’objet d’une provision pour
charges.
125-3. Le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d’exercice
correspond à la meilleure estimation des dépenses à supporter jusqu’à l’extinction de
l’obligation concernée. Les provisions font l’objet d’une nouvelle estimation à la
clôture de chaque exercice.
125-4. Une provision pour charges ne peut être utilisée que pour les dépenses pour
lesquelles elle a été comptabilisée à l’origine.
Les dispositions des provisions sont détaillées dans L’IAS 37. Les provisions pour
risques et charges sont des passifs dont l’échéance ou le montant sont incertains. Les
modifications du référentiel comptable vers une normalisation internationale rendent
plus stricte les conditions de constitution des provisions.
Une telle approche nécessite 02 conditions.
76
1er) condition Un engagement avant la date de clôture
2iéme) condition sortie de ressources
En ce qui concerne la première condition
Une provision ne peut être constituée que si l’entreprise a l’engagement de la dette
avant la clôture de l’exercice, mais dont l’échéance ou le montant sont incertains.
La dette doit résulter d’un engagement externe et non pas d’une simple décision
interne
Le critère d’obligation limite certaines provisions et les situe entre la date de clôture de
l’exercice et la date d’établissement des comptes
Ces nouvelles règles vont entrainer un lien entre l’approche comptable et les règles
fiscales.
En ce qui concerne la deuxième condition.
Il en résulte que des charges ne peuvent plus être approvisionnées, même s’il s’agit
d’une décision de fin d’exercice.
Il est indispensable de distinguer les provisions relatives à des activités arrêtées et
celles relatives à des activités poursuivies.
Elles sont indiquées au bilan dans le compte 15 Provisions pour charges passifs non
courant.
Qui se ventile comme suit :
Compte 153 provisions pour pensions et obligation similaires. Engagement sur les
compléments de départ en retraite.
COMPTABILISATION
Constitution provision exerce N
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686 Dot.amt.prov/pertes valeur .actif x
courant
153000 Prov.p/pensions et x
oblig.simil
Augmentation de la provision
77
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686000 Prov.p/pensions et oblig.simil x
153000 Prov.p/pensions et oblig.simil X
Diminution de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
153000 Prov. p/pensions et oblig. similaire x
781 ou Rep.d ‘expl./pertes val.et prov.Actif non X
785 courant
Rep.d ‘expl./pertes val.et prov.Actif
courant
Compte 155 provisions pour impôts, qui constate la charge probable de l’impôt
rattaché à l’exercice, différé dans le temps, et dont le dénouement dépendra des
résultats futurs.
COMPTABILISATION
Constitution
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
686 Dot aux prov passif n/ courant x
155 Provision pour impôts X
Réajustement :
1-Augmentation de la provision
PRESENTATION AU BILAN
Le compte 155 : « Provisions pour impôts » :
78
En fin d’exercice, le solde créditeur du compte est inscrit au passif du bilan en ligne
de Passifs non courants.
Réajustement (augmentation de la provision)
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
682 Dot aux amortis prov et perte val des biens x
mis en concession
156 Prov p/ renouvelle. des immob en concession X
Diminution de la provision
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
156 Provision p/ renouvellement des x
immobilisations en concession
786 Reprise financière s/ perte de valeur et X
provision
PRESENTATION AU BILAN
79
DEFINITION
Le compte 158 " Autres Provisions pour charges passif non courant enregistre toutes
les autres provisions non reprises ci-dessus. Ce compte peut être subdivisé en :
COMPTABILISATION
Constitution
DEFINITION
Les provisions sont effectuées par des prélèvements sur le résultat de l’entité pour
faire face à des pertes ou des charges que des événements en cours rendent probables.
Il s’agit de déduire par anticipation, des charges ou des pertes qui vont normalement se
produire.
NB : Si nous avons des pertes, elles vont entrer dans la catégorie des charges et non
des provisions.
80
Les provisions ne peuvent se réaliser que dans le cadre d’une procédure préétablie,
conformément aux dispositions de l’article 11 de la loi 07-11 qui stipule que
« — L'entité détermine sous sa responsabilité les procédures nécessaires à la mise en
place d'une organisation comptable permettant un contrôle à la fois interne et externe »
« Art. 17. — Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et
l'imputation de chaque donnée, ainsi que la référence de la pièce justificative qui
l'appuie »
« Art. 19. Loi 07-11
— Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir
l'intangibilité des enregistrements doit être mise en œuvre ». Et l’article 14 du décret
09-110
« Art. 29. — Les états financiers fournissent des informations permettant d'effectuer
des comparaisons avec l'exercice précédent. Chacun des postes de bilan, compte de
résultats et tableau des flux de trésorerie comporte l'indication du montant relatif au
poste correspondant de l'exercice précédent. L'annexe comporte des informations
comparatives sous forme narrative descriptive et chiffrée .Lorsque, par suite d'un
changement de méthode d'évaluation ou de présentation, un des postes chiffrés d'un
état financier n'est pas comparable à celui de l'exercice précédent, il est nécessaire
d'adapter les montants de l'exercice précédent afin de rendre la comparaison possible.
L'absence de comparabilité, du fait d'une durée d'exercice différente ou pour toute
autre raison, le classement ou les modifications apportées aux informations chiffrées
de l'exercice précédent pour les rendre comparables sont expliqués dans l’annexe »
Provision = passif dont l’échéance ou le montant sont incertains.
La perte de valeur n’est pas une provision
La perte de valeur = montant de l’excédent de la valeur comptable d’un actif sur sa
valeur recouvrable. Ci-joint cas de pertes de valeur
81
Reprise de la perte de valeur
A la sortie de l’actif
Mise au rebut des concessions et droits similaires, brevets,licences,
marques dont la valeur nette comptable est égale à zéro
Sortie de l’immobilisation
82
2805 Amortissements concessions et droits X
similaires, brevets, licences, marques
2905 Pertes de valeur sur concessions et X
205 droits similaires, X
brevets, licences, marques
Concessions et droits similaires,
brevets, licences, marques
Régime
Les conditions générales de déduction des provisions.
1) Les conditions de fond
- Les pertes et les charges provisionnées doivent être elles mêmes déductible du
bénéfice imposable (car il s’agit d’une déduction anticipée)
- Les pertes et les charges provisionnées doivent être nettement précisées. Elles
doivent être individualisées et elles doivent être précisées quant à leur montant (ce qui
exclut les provisions forfaitaires, les provisions doivent être calculées à partir des
éléments réels).
- La perte ou la charge doit être probable .Si la perte ou la charge est certaine, elle sera
déductible mais non pas au titre des provisions.
Une provision doit être justifiée par des circonstances particulières. Il faut pour chaque
provision que l’entité établisse précisément les risques de survenance de la charge ou
de la perte.
2) Les conditions de forme
- Les provisions doivent être constatées dans les écritures comptables.
- Les provisions doivent être expliquées en détail dans les annexes.
Les modalités de déductions
Les événements probables se réalisent
-Si le montant de la perte ou de la charge provisionnée est égal au montant de la perte
ou de la charge survenant dans les années suivantes, la déduction est définitive.
-Mais si le montant de la perte ou de la charge définitive est supérieur à la provision
déduite.
On effectue une déduction complémentaire faite au titre de l’exercice pour lequel
survient la perte ou la charge définitive.
Les événements probables ne se réalisent pas
-La provision devient sans objet
Elle est réintégrée dans les bénéfices de l’exercice durant lequel la provision est
devenue sans objet
Les provisions irrégulièrement constituées (des provisions qui au moment de leur
constitution ne remplissaient pas toutes les conditions de fond) elles pourront être
réintégrées dans les résultats de l’exercice ou du dernier exercice non prescrit.
83
-Les provisions spéciales ou réglementées (dispositions particulières de la loi fiscale)
Exceptions
84
L’entité peut juger que les informations peuvent porter un préjudice grave à l’entité.
Dans ce cas rare, l’information n’a pas à être publiée. Mais l’entité doit publier la
nature du litige.
Pour comptabiliser une provision il faut réunir les trois conditions suivantes
-Il existe une obligation actuelle, résultante d’un événement passé.
-Il est probable qu’une sortie d’avantages économiques futurs se réalisera.
-Une estimation fiable peut être faite.
Si ces trois conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne peut être constituée.
133-2. Les charges et les produits concernant une opération effectuée dans le cadre
d’un contrat à long terme sont comptabilisés au rythme de l’avancement de l’opération
de façon à dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de
l’opération (comptabilisation selon la méthode à l’avancement).
85
L’avancement indépendamment de la méthode adoptée par l’entreprise en la matière,
et ce, quel que
soit le type de contrats, contrat à forfait ou contrat en régie. Est requise, à ce titre,
l’existence d’outils de gestion, de système de calcul de coûts et de contrôle interne
permettant de valider le pourcentage d’avancement et de réviser, au fur et à mesure de
l’avancement, des estimations de charges de produits et de résultats.
Le bénéfice des entreprises de promotion immobilière est dégagé suivant la méthode
de comptabilisation des charges et produits des opérations à l’avancement. 74
72 Article 138 bis : créé par l’article 14 de la loi de finances 1997 et modifié par les
articles 7 de la loi de finances 2008, 3 de la loi de finances complémentaire 2009 et 6
de la loi de finances 2012.
73 Article 138-ter: créé par l’article 10 de la loi de finances 2005
74 Article 140-3 : créé par l’article 4 de la loi de finances complémentaire 2005
Art. 141 ter − Les entreprises doivent respecter les définitions édictées par le système
comptable financier, sous réserve que celles-ci ne soient pas incompatibles avec les
règles fiscales applicables pour l’assiette de l’impôt.78
78 Article 141 ter : créé par l’article 6 de la loi de finances complémentaire pour 2009
Méthodes de comptabilisation
De ce qui précède, il ressort que la seule méthode de comptabilisation et de suivi des
contrats à long terme soit exclusivement la (méthode à l’avancement).
Cette méthode indique que :
1) les charges et les produits sont comptabilisés au rythme de l’avancement de
l’opération de façon à dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la
réalisation de l’opération (comptabilisation selon la méthode de l’avancement)
2) Une provision à hauteur de la perte totale du contrat non encore mis en évidence
par les enregistrements comptables, est constatée à la date de l’inventaire s’il est
probable que le total des coûts du contrat sera supérieur au total des produits du contrat
(perte prévisible à l’achèvement)
3) Cette façon de faire, fait apparaitre sur chaque exercice, la part de résultat qui le
concerne, et permet en plus un suivi continu des opérations engagées.
EXEMPLE
La société Y présente à la clôture de l’exercice les situations suivantes :
86
Méthode de l’avancement
Couts constatés mouv Chantier A Chantier B Chantier
C
335 travaux en cours débit 280.000 2.800.000 1.200.000
723 variation stock en cours crédit 280.000 2.800.000 1.200.000
A LA FIN DE L’EXERCICE N
Calcul du degré d’avancement de chaque projet
Chantier A Chantier B Chantier
C
Couts constatés sur l’exercice N 280.000 2.800.000 1.200.000
Couts totaux prévisionnels 700.000 3.500.000 3.600.000
Taux d’avancement 40% 80% 1/3 ou
33.33%
Le C/A
partiel à la
clôture de
850.000 X l’exercice N 2.000.000
Chiffre d’affaires partiel estimé à la 40/100 = est limité X 1/3 =
clôture de l’exercice N 340.000 au montant 666.667
des charges
constatées
soit
2.800.000
FACTURATION
418 CLTS PROD NON Débits 397.800 3.276.000 780.000
ENCORE FACTURES
704 VENTES DE TRAVAUX Crédits 340.000 2.800.000 666.667
44500 ETAT TAXE SUR Crédits 57.800 476.000 113.333
CHIFFRE D’AFFAIR
SITUATION DES Bénéficiaire Rien à Contrat
CONTRATS signaler déficitaire
87
Traitement à la clôture du contrat déficitaire
Charges enregistrées au 31/12/N 1.200.000
Chiffre d’affaires enregistré au 31/12/N 666.667
Perte à l’avancement prévisible déjà prise en compte en 533.333
comptabilité
Perte à terminaison prévisible 3.600.000 – 2.000.000 = 1.600.000 1.600.000
Différence entre perte à terminaison et perte à l’avancement 1.066.667
134-1. L’imposition différée est une méthode comptable qui consiste à comptabiliser
en charges la charge d’impôt sur le résultat imputable aux seules opérations de
l’exercice.
134-2. Un impôt différé correspond à un montant d’impôt sur les bénéfices payables
(impôt différé passif) ou recouvrable (impôt différé actif) au cours d’exercices futurs.
Sont enregistrées au bilan et au compte de résultat les impositions différées résultant :
* du décalage temporaire entre la constatation comptable d’un produit ou d’une charge
et sa prise en compte dans le résultat fiscal d’un exercice ultérieur dans un avenir
prévisible ;
* de déficits fiscaux ou de crédits d’impôt reportables dans la mesure où leur
imputation sur des bénéfices fiscaux ou des impôts futurs est probable dans un avenir
prévisible ;
* des aménagements, éliminations et retraitements effectués dans le cadre de
l’élaboration d’états financiers consolidés.
A la clôture de l’exercice, un actif ou un passif d’impôt différé est comptabilisé pour
toutes les différences temporelles dans la mesure où ces différences temporelles
donneront probablement lieu ultérieurement à une charge ou à un produit d’impôts.
88
Au niveau de la présentation des comptes, les impôts différés actif sont distingués des
créances d’impôt courantes. Les impôts différés passif sont distingués des dettes des
impôts courantes.
134-3. Les impôts différés sont déterminés ou revus à chaque clôture d’exercice sur la
base de la réglementation fiscale en vigueur à la date de clôture ou attendue sur
l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sans calcul
d’actualisation. Des informations concernant ces impôts différés figurent dans
l’annexe (origine, montant, date d’expiration, méthode de calcul, enregistrement en
comptabilité).
Le compte 133 « impôts différés actif » est débité par le crédit du compte 692 «
impositions différées actif »pour les montants d’impôts sur les résultats recouvrables
au cours d’exercices futurs (cas d’une charge comptabilisée dans l’exercice et dont la
déductibilité sur le plan fiscal se fera au cours d’exercices futurs).Le compte 134 «
impôts différés passif » est crédité par le débit du compte 693 « imposition
différée passif » ou d’un compte de capitaux propres, selon le cas, pour les montants
d’impôts payables au cours d’exercices futurs (cas d’un produit comptabilisé mais
imposable sur les exercices futurs).
A chaque fin d’exercice, les impôts différés actifs et passifs sont réajustés en
contrepartie des mêmes comptes.
89
Dispositions communes aux deux comptes
Les comptes impôts différés sont destinés à recevoir le montant calculé d’impôt
différé. Ils enregistrent les impositions différées actives et passives déterminées à
chaque clôture d’exercice sur la base de la réglementation fiscale en vigueur à la date
de clôture, sans calcul d’actualisation et résultant.
- d’un décalage temporaire entre la constatation d’un produit ou d’une charge en
comptabilité et sa prise en compte dans la base fiscale.
– de déficits fiscaux ou de crédits d’impôts reportables dans la mesure ou leur
imputation sur des bénéfices fiscaux ou des impôts futurs est probable.
– des éliminations et retraitements effectués dans le cadre de l’élaboration d’états
financiers consolidés.
Les impôts différés correspondant à chaque catégorie de différence temporelle ou à
chaque catégorie de pertes fiscales ou de crédits d’impôt non utilisés sont enregistrés
distinctement.
Une compensation est possible au niveau de la présentation du bilan et du compte de
résultats uniquement lorsque.
- Les débits et les crédits relèvent de la même administration fiscale pour la même
entité imposable
- Il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser compte tenu de la nature et
de l’origine de l’impôt concerné.
Comme l’en constate la compensation n’est pas autorisée entre les éléments d’actif et
passif conformément aux dispositions de l’article 15 de la loi 07/11 sauf si elle obéit
à des bases légales ou contractuelles
Par contre en matière d’impôt la compensation est permise
90
638 Autres charges du personnel congé 4.497.857.04
438 org sociaux charges à payer et prod à recevoir 4.497.857.04
-------------------- ---------------------------
A ce titre il faut calculer un impôt différé actif
133 impôt différé actif 14.019.420.15
692 impôt différé actif 14.019.420.15
51.579.823.56 x 25% = 12.894.955.89
4.497.857.04 x 25% = 1.124.464.26
-------------------- -------------------------------
91
A chaque fin d’exercice, les impôts différés passifs sont réajustés en contre partie des
mêmes comptes en vertu des dispositions de l’arrêté du 26 /07/2008 page 112 du
document système comptable financier regroupant l’ensemble des textes promulgués
pour l’application des normes
Si nous supposons que la plus value a été totalement réinvestie, l’écriture suivante doit
être passée
--------------------- -------------------------
134 impôt différé passif 750
693 impôt différé passif 750
---------------------- -----------------------------
Quand comptabiliser un impôt différé ?
Dés lors qu’un actif ou un passif a une valeur fiscale différente de sa valeur comptable,
l’écart est qualifié de différence temporelle et doit donner lieu, à une comptabilisation
d’impôt différé. Cette notion intègre les écarts temporaires entre les bases comptables
et fiscales, mais aussi ce que la doctrine considère habituellement comme constitutif
d’écarts latents dans le langage général. Qui n'est pas apparent. Une désaffection
latente s'était emparée du peuple. Des dangers latents.
(Cet écart latent, qui figure à l'actif et au passif, correspond aux comptes 666 et 766
qui enregistrent les gains et les pertes latentes sur les dettes et les créances libellées en
monnaies étrangères. Ces dettes et ces créances, comptabilisées en devise, sont en
effets actualisées, en fin d'exercice, aux taux de change à cette date, et l'écart de
conversion vient rétablir l'équilibre du bilan.
Les gains latents n'interviennent pas dans la formation du résultat.
Les pertes latentes entraînent, en revanche, la constitution d'une provision pour risque
(perte de change). Mais lorsque l'opération traitée en devises est assortie par
l'entreprise d'une opération parallèle de couverture de change, la provision n'est
constituée qu'à concurrence du risque non couvert).
CAS PRATIQUE
1er ) cas
92
70 ventes 1.000.00
445 tva /ventes 170.00
2iéme cas
Facture Algérie tél a été comptabilisée 2 fois en 2013
628 frais PTT 2000.00
442 TVA / services 340.00
530 caisse 2340.00
------------------------- ------------------
En 2014 correction d’erreur
530 caisse 2.340.00
118 Report à nouveau correction d’erreur 2.000.00
442.TVA./prestation 340.00
------------------ ----------------
93
En 2014 on corrige
118 2000.00
4451 340.00
401 fournisseurs 2340.00
--------------------- --------------------
On calcul l’impôt différé
133 500.00
118 500.00
--------------------- --------------------
« La convention de croupier est un contrat par lequel, un titulaire de droits sociaux
(désigné sous le nom de "Cavalier") s'engage, en contrepartie de diverses prestations,
envers une personne (désignée sous le nom de "Croupier"), tiers à la société dont le
cavalier est associé (ou actionnaire), à partager profits et risques financiers, sur le
totalité ou une fraction, de ses droits sociaux »
Les engagements hors bilan peuvent être définis comme « tous droits et obligations de
l’entité autres que ceux qui doivent être exprimés au bilan ou au compte de résultats
ou qui n’y sont traduits que de façon incomplète »
Le problème rencontré le plus souvent consiste à mettre ç à jour ces engagements, si
les entités attendent la fin de l’année, pour recenser les engagements hors bilan, il y a
de fortes probabilités pour que cet inventaire soit incomplet.
Pour éviter les risques d’omission d’un recensement ponctuel en fin d’exercice, il est
possible de proposer deux démarches rationnelles pour cerner les engagements de cette
nature.
Suivi permanent, tout au long de l’exercice, matérialisé par la mise en place d’un
registre ou d’un document extra comptable de recensement dés l’obtention de
l’information.
94
Mise en place d’une comptabilité hors bilan, sur la base de l’ouverture d’un journal
auxiliaire des engagements hors bilan.
95
* les avantages procurés aux utilisateurs par la diffusion d’une information détaillée ;
* les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette information que pour
l’utiliser.
210-3. Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des dirigeants de l’entité.
Ils sont émis dans un délai maximum de six (6) mois suivant la date de clôture de
l’exercice. Ils doivent être distingués des autres informations éventuellement publiées
par l’entité. Chacun des composants des états financiers est clairement identifié et les
informations suivantes sont mentionnées de façon précise :* dénomination sociale,
nom commercial, numéro de registre de commerce de l’entité présentant les états
financiers; * nature des états financiers (comptes individuels, comptes consolidés ou
comptes combinés) ;
* date de clôture ;
* monnaie de présentation et niveau d’arrondi.
D’autres informations permettant d’identifier l’entité sont également mentionnées :
* adresse du siège social, forme juridique, lieu d’activité et pays d’immatriculation ;
* principales activités et nature des opérations effectuées ;
* nom de la société mère et éventuellement dénomination du groupe auquel est
rattachée l’entité ;
* nombre moyen d’employés au cours de la période.
Article 210-4. Les états financiers sont obligatoirement présentés dans la monnaie
nationale. Les montants figurant sur les états financiers peuvent être arrondis au millier
d’unités.
Article 210-5. Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer
des comparaisons avec l’exercice précédent.
Ainsi :
— chacun des postes de bilan, compte de résultat et tableau des flux de trésorerie
comporte l’indication du montant relatif au poste correspondant de l’exercice
précédent — l’annexe comporte des informations comparatives sous forme
narrative, descriptive et chiffrée.
Lorsque, par suite d’un changement de méthode d’évaluation ou de présentation, un
des postes chiffrés d'un état financier n’est pas comparable à celui de l’exercice
précédent, il est nécessaire d’adapter les montants de l’exercice précédent afin de
rendre la comparaison possible. L’absence de comparabilité (du fait d’une durée
d’exercice différent ou pour toute autre raison), le reclassement ou les modifications
apportées aux informations chiffrées de l’exercice précédent pour les rendre
comparables sont expliqués dans l’annexe.
LE BILAN
Article 220-1. Le bilan décrit séparément les éléments d’actif et les éléments de passif.
Il fait apparaître de façon distincte au moins les rubriques suivantes lorsqu’il existe des
opérations concernant ces rubriques :
— A l’actif :
* les immobilisations incorporelles ;
96
* les immobilisations corporelles ;
* les amortissements ;
* les participations ;
* les actifs financiers ;
* les stocks ;
* les actifs d’impôt (en distinguant les impôts différés) ;
* les clients, les autres débiteurs et autres actifs assimilés (charges constatées
d’avance); * la trésorerie positive et équivalents de trésorerie positive.
Au passif :
* les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la date de
clôture, en distinguant le capital émis (dans le cas de sociétés), les réserves, le résultat
net de l’exercice et les autres éléments ;
* les passifs non courants portant intérêt ;
* les fournisseurs et autres créditeurs ;
* les passifs d’impôt (en distinguant les impôts différés) ;
* les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés d’avance) ;
* la trésorerie négative et équivalents de trésorerie négative. Dans le cas de bilan
consolidé :
* les participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence ;
* les intérêts minoritaires.
Article 220-2. La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan fait
ressortir la distinction entre éléments courants et éléments non courants.
Article 220-4. Le bilan des banques et des institutions financières assimilées regroupe
les actifs et les passifs par nature et les présente dans un ordre correspondant à leur
97
liquidité et exigibilité relative. En plus des informations mentionnées aux points
précédents et nonobstant les réglementations spécifiques relatives à ce secteur
d’activité, il fait apparaître au minimum :
* A l’actif :
— la situation de trésorerie vis-à-vis de la banque centrale ;
— les montants de bons du Trésor et autres effets pouvant être mobilisés auprès de la
banque centrale ;
— les titres d’Etat et autres titres détenus à titre de placement ;
— les placements auprès d’autres banques, les prêts et avances accordés à d’autres
banques ;
— les autres placements monétaires ;
— les autres placements monétaires ;
* Au passif :
— les dépôts reçus d’autres banques ;
— les autres dépôts reçus du marché monétaire ;
— les montants dus à d’autres déposants ;
— les certificats de dépôts ;
— les billets à ordre, lettres de change et autres passifs attestés par document ;
— les autres fonds empruntés.
LE COMPTE DE RESULTATS
Article 230-1. Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par l’entité au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou de décaissement. Il fait apparaître, par différence, le résultat net de
l’exercice : bénéfice/profit ou perte.
Article 230.2. Les informations minimales présentées au compte de résultat sont les
suivantes :* analyse des charges par nature, permettant de déterminer les principaux
agrégats de gestion suivants : marge brute, valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation
; * produits des activités ordinaires ;
* produits financiers et charges financières ;
* charges de personnel ;
* impôts, taxes et versements assimilés ;
* dotations aux amortissements et pertes de valeur concernant les immobilisations
corporelles;
98
* résultat des activités ordinaires ;
* éléments extraordinaires (produits et charges) ;
* résultat net de la période avant distribution ;
* pour les sociétés par actions, résultat net par action.
Dans le cas de compte de résultat consolidé :
* la quote-part dans le résultat net des entités associées et des co-entreprises
consolidées selon la méthode de mise en équivalence ;
* la part des intérêts minoritaires dans le résultat net.
Article 230-4. Les produits et charges résultant de l’activité ordinaire qui sont d’une
taille, d’une nature ou d’une incidence telles qu’ils nécessitent d’être mis en évidence
pour expliquer les performances de l’entité pour la période sont présentés sous des
rubriques spécifiques du compte de résultat (exemple : coût de restructuration,
dépréciation exceptionnelle des stocks, coûts résultant d’un abandon partiel
d’activité…)
99
Article 230-7. Des éléments de produits et de charges sont compensés, et le solde net
est présenté au compte de résultat :
— s’ils sont liés à des actifs et des passifs qui font eux-mêmes l’objet d’une
compensation conformément aux dispositions du point 220-5 ;
— s’ils résultent d’un ensemble de transactions ou d’évènements identiques ou
similaires et que leur importance, leur nature ou leur incidence ne nécessite pas une
information séparée (exemple : profits et pertes sur instruments financiers détenus dans
un portefeuille de transactions) ;
— si une telle compensation est imposée ou autorisée par la réglementation (exemple :
profits et pertes dégagés sur la sortie d’actifs non courants, conformément au
point121-12, ou opérations de couverture de change telles que prévues au point 137-
5).
Article 230.8. Le résultat tient compte des charges ou des produits qui ont pris
naissance au cours de l’exercice même s’ils sont connus entre la date de clôture de
l’exercice et celle de l’établissement des états financiers. Ainsi les événements
survenus postérieurement à la date de clôture mais liés à des circonstances existant à la
date de clôture donnent lieu à des ajustements dans la mesure où ils contribuent à
fournir des informations permettant une meilleure estimation des actifs ou passifs
existant à la clôture de l’exercice.
Article 240-1. Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs
des états financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie, ainsi que des informations sur
l’utilisation de ces flux de trésorerie.
Article 240.2. Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de
disponibilités intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
* flux générés par les activités opérationnelles (activités qui génèrent des produits et
autres activités non liées à l’investissement et au financement) ;
* flux générés par les activités d’investissement(décaissements sur acquisition et
encaissements sur cession d’actifs à long terme) ;
* flux générés par les activités d’investissement (décaissements sur acquisition et
encaissements sur cession d’actifs à long terme) ;
* flux générés par les activités de financement (activités ayant pour conséquence de
modifier la taille et la structure des fonds propres ou des emprunts) ;* flux de trésorerie
provenant des intérêts des dividendes, présentés séparément et classés de façon
permanente d’un exercice à l’autre dans les activités opérationnelles, d’investissement
ou de financement.
Article 240.3. Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont
présentés soit par une méthode directe soit par une méthode indirecte. La méthode
100
directe qui est recommandée consiste :
— à présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie de trésorerie brute (clients,
fournisseurs, impôts…) afin de dégager un flux de trésorerie net ;
— à rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant impôt de la période
considérée. La méthode indirecte consiste à ajuster le résultat net de l’exercice en
tenant compte : — des effets des transactions sans influence sur la
trésorerie (amortissements, variations clients, stocks, variations fournisseurs…) ;
— des décalages ou des régularisations (impôts différés…) ;
— des flux de trésorerie liés aux activité d’investissement ou de financement (plus ou
moins-values de cession…), ces flux étant présentés distinctement.
Article 240-5. Les flux de trésorerie suivants peuvent être présentés pour un montant
net : — les liquidités ou quasi-liquidités détenues pour le compte de clients ;
— les éléments dont le rythme de rotation est rapide, les montants élevés et les
échéances courtes.
L’ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Article 250-1. L’état de variation des capitaux propres constitue une analyse des
mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les capitaux propres de
l’entité au cours de l’exercice.
Les informations minimales à présenter dans cet état concernent les mouvements liés :
* au résultat net de l’exercice ;
* aux changements de méthode comptables et aux corrections d’erreurs dont l’impact
est directement enregistré en capitaux propres ;
* aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres dans
le cadre de correction d’erreurs significatives ;
* aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement…)
* aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l’exercice.
MODELES D’ETATS FINANCIERS
Ces modèles d’états financiers constituent des modèles de base qui doivent être
adaptés à chaque entité afin de fournir des informations financières répondant à la
réglementation (création de nouvelles rubriques ou sous-rubriques ou suppression de
rubriques non significatives et non pertinentes au regard des utilisateurs des états
financiers).La colonne “note” figurant sur chaque état financier permet d’indiquer face
à chaque rubrique le renvoi aux notes explicatives figurant éventuellement dans
l’annexe.
101
Modèles d’états financiers
COMPTE DE RESULTAT (PAR NATURE)
102
103
104
105
Modèles d’états financiers
BILAN
Exercice clos le
N N N N
-1
N
ACTIF B A N N
ote
rut mort./Pro et et
v.
ACTIFS NON
COURANTS
Ecarts d’acquisition
(ou goodwill)
Immobilisations
incorporelles
Immobilisations
corporelles
Immobilisations en
cours
Immobilisations
financières
Impôts différés Actif
TOTAL ACTIFS
NON COURANTS
ACTIF COURANT
Stocks et en cours
Créances et emplois
assimilés
Disponibilités et
assimilés
Placements et
autres actifs financiers courants
Trésorerie
TOTAL ACTIF
106
COURANT
TOTAL GENERAL
ACTIF
BILAN
Exercice clos le
N N N
PASSIF ote -1
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Ecarts de réévaluation
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
107
Emprunts et dettes financières
PASSIFS COURANTS
Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif
108
109
Cas pratique
SARL D & B
Balance après inventaire
Bilan comptable
Bilan fiscal
Le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable, en tenant compte des
réintégrations (à rajouter) et des déductions (à déduire) y compris les reports
déficitaires déductibles fiscalement pendant 4 ans.
Réintégrations tableau 9 de la liasse fiscale
Pour aboutir à cette opération de clôture il y a lieu de tenir compte des dispositions
réglementaires suivantes.
Article 169 du CID TA avec tous ses alinéas
Article 140 du CID TA
110
Article 141 du CID TA pour la déduction des provisions
Article 174 du CID TA tableau 5 de la liasse fiscale pour la déduction des
amortissements
Article 27 de la loi des finances pour 2010 déduction loyer crédit preneur.
Article 26 LFC 2010 immatriculés VP – 5 ans d’âge taxe N/Déduc
Article 173 du CID TA plus ou moins valus
Article 138 bis du CIDTA + VALUE entre stés d’i même grpe N/D
Article 63 de la loi 02-11 L/F 2003 exo IRG ET IBS sur 5 ans à/c du 01/01/2009 sur
+ VAL cessions des actions et titres
Article 46/8 du CIDTA est abrogé par l’article 4 de L/F pour 2012 Le report à
nouveau n’est imposable qu’au moment de sa distribution.
L’impact sur les capitaux propres. Application de l’article 138-4 de l’arrêté du
26/07/2008
Il faut tenir compte des dispositions du code de commerce pour les résultats
déficitaires notamment article 715 BIS 20
Les réserves, hors réserves légales, sont imposable articles 46 et 140 du CID
111
L’ANNEXE AUX ETATS FINANCIERS
L’annexe est un état comptable qui fait partie des états financiers annuels dont l’objet
est de compléter et de commenter l’information donnée par les états financiers,
l’annexe doit être narrative, explicative et chiffrée.
L’annexe obéit aux stipulations de l’arrêté du 26 juillet 2008
CONTENU DE L.ANNEXE AUX ETATS FINANCIERS
L’annexe est un document de synthèse, faisant partie des états financiers. Elle fournit
les explications nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte
de résultat et complète autant que de besoin les informations utiles aux lecteurs des
comptes.
Les éléments d’information chiffrés de l’annexe sont établis selon les mêmes
principes et dans les mêmes conditions que ceux figurant sur les autres documents
constituant les états financiers.
Une inscription dans l’annexe ne peut cependant en aucun cas se substituer à une
inscription dans un des autres documents des états financiers.
L’annexe comporte des informations portant sur les points suivants, dès lors que ces
informations présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension
des opérations figurant sur les états financiers :
1. règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers
2. compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, du
compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de variation des
capitaux propres ;
3. informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants ;
4. informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d.une image fidèle.
Deux critères essentiels permettent de déterminer les informations à faire figurer dans
l’annexe :
. le caractère pertinent de l’information ;
. Son importance relative.
En effet, l’annexe ne doit comprendre que les informations significatives, susceptibles
d’influencer le jugement que les destinataires des documents peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.
112
* en matière d’évaluation des titres de participation correspondant à des détentions
d’au moins 20% du capital ;
* en matière d’évaluation des provisions ;
* en matière d’évaluation et de suivi des stocks ;
* en matière d’évaluation des actifs et des passifs, dans le cas de dérogation à la
méthode d’évaluation au coût historique ;
c) la mention des méthodes d’évaluation retenues ou des choix effectués lorsque pour
une opération plusieurs méthodes sont admises ;
d) les explications sur l’absence de comparabilité des comptes ou sur les
reclassements ou modifications apportées aux informations chiffrées de l’exercice
précédent pour les rendre comparables ;
e) l’incidence sur le résultat des mesures dérogatoires pratiquées en vue d’obtenir des
allègements fiscaux ;
f) les explications sur la mise en .œuvre de changement de méthode ou de
réglementation : justification de ces changements, impact sur les résultats et capitaux
propres de l’exercice et des exercices précédents, méthode de comptabilisation ;
g) l’indication d’éventuelles erreurs significatives corrigées au cours de l’exercice :
nature, impact sur les comptes de l’exercice, méthode de comptabilisation,
retraitement des informations comparatives de l’exercice précédent (compte pro-
forma).
Compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, du
compte de résultats, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de variation des
capitaux propres.
L’annexe comporte les compléments d’information suivants relatifs au bilan, au
compte de résultat, au tableau des flux de trésorerie et à l’état de variation des
capitaux propres :
h) état de l’actif immobilisé en indiquant pour chaque poste : les entrées, les sorties et
les virements de poste à poste ;
i) état des amortissements et des pertes de valeur avec indication des modes de calcul
utilisés, des dotations et des reprises effectuées au cours de l’exercice.
j) indication relative aux engagements pris en matière de crédit-bail : nature des biens,
traitement comptable, échéance et montants.
k) précisions sur la nature, le montant et le traitement comptable des dettes
particulières à durée indéterminée ;
l) état des provisions avec indication de la nature précise de chaque provision et de
son évolution ;
m) en cas de comptabilisation de valeurs réévaluées :
* variation au cours de l’exercice et ventilation de l’écart de réévaluation ;
* mention de la part du capital correspondant à une incorporation de l’écart de
réévaluation ;
* indication des informations en coûts historiques pour les immobilisations
réévaluées, par la mise en évidence des compléments de valeur et des amortissements
supplémentaires qui s’y rapportent ;
n) montant des intérêts et des frais accessoires éventuellement inclus dans le coût de
production d’immobilisations et de stocks fabriqués par l’entreprise ;
113
o) état des échéances, des créances et des dettes à la date d.arrêté des comptes, (en
distinguant les éléments à moins d’un an d’échéance, à échéance comprise entre un et
cinq ans, et à plus de cinq ans d’échéance) ;
p) méthode de détermination de la valeur comptable des titres, méthode de traitement
des changements de valeur de marché pour les placements comptabilisés à la valeur
de marché ;
q) indication, pour chaque poste d’éléments fongibles de l’actif circulant (stocks, titres
de placement, instruments financiers dérivés) de la différence, lorsqu’elle est d’un
montant significatif, entre :
* d.une part, leur évaluation suivant la méthode pratiquée ;
* d’autre part, leur évaluation sur la base du dernier prix de marché connu à la clôture
des comptes ;
r) précisions sur la nature, le montant, les évolutions, les pertes de valeur ou
amortissements et le traitement Comptable :
* du fonds commercial ou « goodwill »,
* des écarts de conversion en monnaie nationale d’éléments chiffrés en devises,
* des produits à recevoir et charges à payer au titre de l’exercice,
* des produits et charges imputables à un autre exercice (charges et produits constatés
d’avance),
* des éléments extraordinaires,
* des dettes et créances d.impôts différés,
* des provisions pour engagements de retraite et indemnités assimilées,
* ses quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun,
s) ventilation du chiffre d’affaires :
* par catégories d’activités ;
* par marchés géographiques ;
t) nature et objet de chacune des réserves figurant en capitaux propres ;
u) description des produits et charges résultant de l’activité ordinaire mais nécessitant,
du fait de leur importance ou de leur nature, d’être mis en évidence pour expliquer les
performances de l’entité pour la période.
Exemple :
* coût de restructuration,
* perte de valeur exceptionnelle des stocks,
* abandon partiel d’activité,
* cessions d’immobilisations,
* règlements de litiges.
Informations concernant les entités associées et les transactions ayant eu lieu
avec ces entités ou leurs
Dirigeants.
v) en ce qui concerne les entités détenues à plus de 20 % ou sur lesquelles l’entreprise
exerce une influence notable : indication du nom, du siège social, du montant des
capitaux propres du dernier exercice clos et de la fraction de capital détenue.
w) pour les membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance,
montant global, pour chaque catégorie :
* des avances et crédits alloués avec indication des conditions consenties et des
remboursements opérés pendant l’exercice, ainsi que le montant des engagements
114
pris pour leur compte ;
* des rémunérations brutes globales allouées au titre de l’exercice ;
* du montant des engagements contractés pour pensions de retraite à leur profit ;
* des stocks options.
x) indication de la fraction des immobilisations financières, des créances et des dettes
ainsi que des charges et produits financiers concernant :
. La maison mère,
. Les filiales,
. Les entités associées au groupe,
. Les autres parties liées (actionnaires, dirigeants.)
y) nature des relations, types de transaction, volume et montant des transactions,
politique de fixation des prix concernant les transactions effectuées au cours
de l’exercice avec les entités associées ou leurs dirigeants.
Dans le cadre de comptes consolidés :
z) explications sur les entités laissées en dehors du champ d’application de la
consolidation :
* entités pour lesquelles des restrictions sévères et durables remettent en cause
substantiellement le contrôle ou l’influence exercée sur elles par l’entité
Consolidante ;
* entités dont les actions ou parts ne sont détenues qu’en vue de leur cession ultérieure
: situation financière de ces entités, justification de l’absence de consolidation,
méthode de comptabilisation des titres.
aa) Les informations à caractère significatif permettant d’apprécier correctement le
périmètre, le patrimoine, la situation financière et le résultat de l’ensemble constitué
par les entités incluses dans la consolidation, notamment tableau de variation du
périmètre de consolidation précisant les modifications ayant affecté ce périmètre, du
fait de la variation du pourcentage de contrôle des entités déjà consolidées, comme du
fait des acquisitions et cessions de titres ;
bb) affectation des écarts de première consolidation et méthode d’amortissement des
écarts d’acquisition positif (ou goodwill).
4. Informations à caractère général ou concernant certaines opérations
particulières.
cc) Dans le cadre des sociétés de capitaux, et pour chaque catégorie d’actions :
* nombre d’actions autorisées, émises, non entièrement libérées ;
* valeur nominale des actions (ou indication de l’absence de valeur nominale) ;
* évolution du nombre d’actions entre le début et la fin de l’exercice ;
* nombre d’actions détenues par l’entreprise, ses filiales ou les entités associées ;
* actions réservées pour une émission dans le cadre d’options ou de contrats de vente ;
* droits, privilèges et restrictions éventuelles concernant certaines actions ;
dd) montant des distributions de dividendes proposées, montant des dividendes
privilégiés non comptabilisés (sur l’exercice et en cumul), description des autres
engagements financiers vis-à-vis de certains actionnaires à payer et à recevoir ;
ee) indication des parts bénéficiaires, obligations convertibles, échangeables, bons de
souscription, et titres similaires émis par la société avec indication par catégorie
de leur nombre, de leur valeur nominale et de l’étendue des droits qu.ils confèrent ;
115
ff) effectif moyen employé pendant l’exercice (ventilé par catégorie). L’effectif moyen
employé s’entend de l’effectif moyen, salarié d.une part, et mis à la disposition de
l’entité pendant l’exercice d’autre part ;
gg) analyse des éléments significatifs sectoriels par secteur d’activité et par secteur
géographique.
hh) montant des engagements financiers non inscrits au bilan :
* assortis de sûretés réelles ;
* concernant les effets de commerce et assimilés escomptés non échus ;
* résultant d’opérations ou de contrats de « portage » ;
* consentis de manière conditionnelle ;
ii) montant des engagements pris en matière de pensions, compléments de retraite et
indemnités assimilées non comptabilisés à la clôture de l’exercice.
jj) informations sur l’ensemble des transactions effectuées au cours de l’exercice sur
les marchés de produits dérivés, dès lors qu’elles représentent des valeurs
significatives.
kk) risques et pertes non mesurables à la date d’établissement des états financiers et
n’ayant pas fait l’objet d.une provision.
ll) événements survenus postérieurement à la clôture de l’exercice, n’affectant pas la
situation de l’actif ou du passif de la période précédant la clôture, mais susceptible,
par leur importance et leur influence probable sur le patrimoine, la situation financière
ou l’activité de l’entité, d’affecter le jugement des utilisateurs des états financiers ;
mm) aides publiques non comptabilisées du fait de leur nature mais présentant un
caractère significatif ; par exemple, mesures prises par l’Etat destinées à fournir un
avantage économique spécifique et bien défini à une entité ou à une catégorie
d’entités : octroi de garanties, mise à disposition d’études, octroi de prêts à taux
bonifié, mise en place d.une politique d’achat visant à soutenir les ventes.
Lors des dernières assises de la chambre nationale des commissaires aux comptes, à
Annaba en 2013 un modèle, état conçu pour le contrôle de l’annexe a été adopté et
mis en pratique pour permettre aux commissaires aux comptes d’auditer les annexes
du bilan, l’annexe qui constitue un élément des états financiers prévus par l’article 25
de la loi 07-11 du 25 novembre 2007.
116
parts (article 23 loi 10/01 du 29/06/2010) il est également tenu de rédiger des rapports
spéciaux ( article 25 loi 10/01) sur
Les cinq rémunérations annuelles les plus élevées
Les avantages accordés au personnel.
Le rapport de gestion est un document de synthèse donnant l’ensemble des
informations significatives portant sur l’aspect de la gestion de la société ou du
groupe.
L’économique Le juridique Le social
Première partie plan type
Présentation de la société
Faits caractéristiques de l’exercice
Evénements postérieurs à la clôture de l’exercice
Fonctionnement des organes sociaux
AGO/ AGEX
CONSEIL D4ADMINISTRATION
Activités d’audits et de contrôles internes
Deuxième partie
Situations économiques et financières
L’exposé de la partie économique et financière repose sur un certain nombre de
principes relatifs à la gestion
Principe 1 : gérer c’est prévoir
Principe 2 : prévoir
Principe 3 : La mesure des résultats atteints
117
DE LA FACTURE
Art. 2. Toute vente de biens ou prestation de services effectuée entre les agents
économiques doit faire l’objet d.une facture.
Le vendeur est tenu de délivrer la facture et l’acheteur de la réclamer. Elle doit être
délivrée dès la réalisation de La vente ou de la prestation de services.
Dans ses relations avec le consommateur, le vendeur doit obligatoirement délivrer la
facture si celui-ci en fait la demande.
Art. 3 La facture doit comporter les mentions, ci-après, se rapportant à l’agent
économique :
1) Mentions relatives au vendeur :
. Nom et prénom (s) de la personne physique ; Dénomination ou raison sociale de la
personne morale ;
. Adresse, numéros de téléphone et de fax ainsi que, le cas échéant, l’adresse
électronique ;
. Forme juridique de l’agent économique et nature de l’activité ;
. Capital social, le cas échéant ;
. Numéro du registre du commerce ;
. Numéro d’identification statistique ;
. Mode de paiement et date de règlement de la facture ;
. Date d’établissement et numéro d’ordre de la facture ;
. Dénomination et quantité des biens vendus et/ou des prestations de services réalisées
.prix unitaire hors taxes des biens vendus et/ou des prestations de services réalisées ;
. Prix total hors taxes des biens vendus et/ou des prestations de services réalisées ;
. Nature et taux des taxes et/ou droits et/ou contributions dus, suivant la nature des
biens vendus et/ou des prestations de services réalisées. La taxe sur la valeur ajoutée
n.est pas mentionnée si l’acheteur en est exonéré ;
. Prix total toutes taxes comprises, libellé en chiffres et en lettres.
2) Mentions relatives à l’acheteur :
. Nom et prénom (s) de la personne physique ;
. Dénomination ou raison sociale de la personne morale ;
. Forme juridique et nature de l’activité ;
. Adresse, numéros de téléphone et de fax ainsi que, le cas échéant, l’adresse
électronique ;
. Numéro du registre du commerce ;
. Numéro d’identification statistique.
Si l’acheteur est un consommateur, la facture doit mentionner son nom, prénom (s) et
adresse.
Art. 4. La facture doit être revêtue du cachet humide et de la signature du vendeur,
sauf lorsqu’ ‘elle est établie par voie télématique tel que prévu par les dispositions de
l’article 11 ci-dessous, étant entendu que ce dernier
Procédé ne peut être utilisé lorsqu.il s’agit de règlement de dépenses publiques.
Toutefois, les agents économiques qui exercent des activités de service public et qui
délivrent un nombre important de factures les mettant dans l’impossibilité pratique de
respecter l’obligation prévue à l’alinéa 1er du Présent article, sont autorisés à
conserver la forme en usage de leur facture.
118
Art. 5. Le prix total, toutes taxes comprises, comprend, le cas échéant, tous rabais,
remises ou ristournes accordés à l’acheteur et dont les montants sont déterminés lors
de la vente et/ou lors de la prestation de services, quelles que soient leurs dates de
règlement.
Art. 6. Il est entendu au sens des dispositions de l’article 5 ci-dessus par :
. Remise : toute réduction de prix accordée par le vendeur en raison notamment de
l’importance de la quantité des biens commandés ou achetés et/ou de la qualité ou des
spécificités de la profession de l’acheteur ou du prestataire de services ;
. Rabais : toute réduction de prix octroyée par le vendeur pour compenser un retard de
livraison et/ou un défaut de qualité d’un bien vendu ou la non-conformité d’une
prestation de services ;
. Ristourne : toute réduction commerciale accordée par le vendeur pour récompenser
la fidélité d’un acheteur.
Elle se calcule sur le chiffre d’affaires hors taxes réalisé avec ce dernier au cours
d.une période donnée.
Art. 7. Lorsque les frais de transport ne sont pas facturés séparément ou ne constituent
pas un élément du prix unitaire, ils doivent être énumérés expressément en marge de
la facture.
Art. 8. Sont énumérés expressément sur la facture, les suppléments de prix et
notamment les intérêts dus pour vente à terme et les frais constituant une charge
d’exploitation pour le vendeur tels que la rémunération d’intermédiaires, les
commissions, les courtages et les primes d’assurance lorsqu.ils sont payés par le
vendeur et facturés à l’acheteur.
Art. 9. Les sommes perçues au titre de la consignation de l’emballage récupérable
ainsi que les frais avancés pour le compte d’un tiers doivent figurer sur la facture
lorsqu.ils ne font pas l’objet d.une facture séparée.
Art. 10. La facture doit être lisible et ne comprendre aucune tâche, rature ou
surcharge.
La facture est réputée régulière lorsqu’elle est extraite d’un carnet à souches dénommé
facturier quelle que soit sa forme ou établie sous la forme dématérialisée à travers le
recours à un procédé informatique.
Le facturier est un carnet à souches comprenant une série ininterrompue et
chronologique de factures sur lesquelles devront figurer, lors de la réalisation de la
transaction, les mentions définies au niveau des articles 3 et 4 ci-dessus.
Un facturier ne peut être entamé sans que le précédent ne soit totalement épuisé.
La facture régulièrement annulée doit faire l’objet d’une mention « facture annulée »
inscrite clairement en diagonale.
Art. 11. Par dérogation aux dispositions du présent décret, il est permis
l’établissement et la transmission de la facture par voie télématique, qui constitue un
système de télétransmission de factures comportant un ensemble de matériels et de
logiciels permettant à une ou plusieurs personnes d’échanger des factures à distance.
L’utilisation du procédé visé à l’alinéa précédent doit intervenir conformément aux
modalités et procédures définies par arrêté conjoint des ministres chargés du
commerce, des finances et des télécommunications.
119
CHAPITRE II
DU BON DE TRANSFERT
Art. 12. Lorsque l’agent économique procède au transfert de ses biens à destination de
ses unités de stockage, de transformation, de conditionnement et/ou de
commercialisation sans qu.il y ait transaction commerciale, il est tenu de justifier le
mouvement de ses produits par un bon de transfert.
Art. 13. Le bon de transfert, daté et numéroté, doit accompagner les biens durant leur
transfert et être présenté à la première réquisition des officiers de police judiciaire et
des agents de contrôle habilités.
Il doit comporter les mentions ci-après se rapportant à l’agent économique :
. Nom et prénom (s), dénomination ou raison sociale ;
. Adresse, numéros de téléphone, fax et, le cas échéant, l’adresse électronique ;
. Numéro du registre du commerce ;
. Nature et quantité des biens transférés ;
. Adresses du lieu d.expédition et du lieu de destination des biens transférés ;
. Signature et cachet humide de l’agent économique ;
. Nom, prénom (s) du livreur ou du transporteur et toute pièce justifiant sa qualité.
DU BON DE LIVRAISON ET DE LA FACTURE
RECAPITULATIVE
Art. 14. Il est admis l’utilisation du bon de livraison en remplacement de la facture
pour les transactions
Commerciales répétitives et régulières portant sur la vente de biens à un même client.
Une facture récapitulative des transactions effectuées est établie conformément aux
dispositions de l’article 17
Ci-dessous.
Art. 15. Le bon de livraison doit comporter, outre le numéro et la date de la décision
autorisant l’utilisation du bon de livraison visée à l’article 16 ci-dessous, le nom,
prénom (s), numéro de la carte d’identité du livreur ou du transporteur et les mentions
visées aux articles 3 et 4, (alinéa 1er) ci-dessus.
Il obéit aux mêmes conditions de validité édictées par les dispositions de l’article 10
ci-dessus.
Art. 16. L’autorisation d’utilisation du bon de livraison est accordée expressément aux
agents économiques par décision de l’administration chargée du commerce.
Art. 17. La facture récapitulative visée à l’article 14, (alinéa 2) ci-dessus doit
comporter les ventes réalisées par le vendeur avec chaque client, durant une période
d’un (1) mois et ayant fait l’objet de bons de livraison dans les conditions visées aux
articles 14 à 16 ci-dessus.
Elle est établie dès l’expiration de la période mensuelle précitée.
La facture récapitulative doit faire référence aux mentions obligatoires prévues par les
articles 3 et 4 (alinéa 1er) ci-dessus ainsi qu’aux numéros et dates des bons de
livraison établis.
Art. 18. Toute infraction aux règles fixées par le présent décret est sanctionnée
conformément aux dispositions de la loi n04-02 du 23 juin 2004, susvisée.
Art. 19. Les dispositions du présent décret entrent en vigueur six (6) mois après sa
publication au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
120
Art. 20. Sont abrogées les dispositions du décret exécutif n95-305 du 7 octobre 1995
fixant les modalités d’établissement de la facture.
Art. 21. Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Ahmed OUYAHIA.
121
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N78 du 31
décembre 2014
Loi n14-10 du 30 décembre 2014 portant loi de finances pour 2015.
Promulgue la loi dont la teneur suit :
DISPOSITIONS PRELIMINAIRES
Article 1er. . Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts
directs et taxes assimilées, des impôts indirects, des contributions diverses, ainsi que
tous autres revenus et produits au profit de l’Etat continuera à être opérée pendant
l’année 2015 conformément aux lois et textes d’application en vigueur à la date de
publication de la présente loi au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Continueront à être perçus en 2015, conformément aux lois, ordonnances, décrets
législatifs et textes d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi
au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, les divers
droits, produits et revenus affectés aux comptes spéciaux du Trésor, aux collectivités
territoriales, aux établissements publics et organismes dûment habilités.
PREMIERE PARTIE
VOIES ET MOYENS DE L’EQUILIBRE FINANCIER
Chapitre Premier
Dispositions relatives à l’exécution du budget et aux opérations financières du
Trésor
Dispositions fiscales
Section 1
Impôts directs et taxes assimilées
Art. 2. Les dispositions de l’article 2 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
Nouvelle disposition
« Art. 2. Le revenu net global est constitué par le total des revenus nets des catégories
suivantes :
. bénéfices professionnels ;
. revenus des exploitations agricoles ;
. (le reste sans changement) ....».
Ancienne disposition
Art. 2 − Le revenu net global est constitué par le total des revenus nets des catégories
suivantes:
− Bénéfices industriels, commerciaux et artisanaux ;
− Bénéfices des professions non commerciales ;
− Revenus des exploitations agricoles ;
− Revenus de la location des propriétés bâties et non bâties, tels qu’énoncés par
l’article 42 du code des impôts directs et taxes assimilées ;
− Revenus des capitaux mobiliers ;
− Traitements, salaires, pensions et rentes viagères ; (1)
Commentaires sur l’article 2
Réaménagement du régime de L’IRG
122
Les articles 2 à 5 de la loi des finances de 2005 ont respectivement modifié les
dispositions des articles 2, 12,13 et 17du CIDTA, à l’effet :
De substituer la catégorie des bénéfices professionnels, à la catégorie des bénéfices
industriels, commerciaux et artisanaux. Et à la catégorie des bénéfices des professions
non commerciales.
D’intégrer les gains en capital réalisés par les personnes physiques, à l’occasion de la
cession à titre onéreux de valeurs mobilières et des droits sociaux, dans la catégorie
des bénéfices professionnels de L’IRG.
De maintenir l’exonération de L’IRG, des sommes perçues sous formes d’honoraires,
cachets, droits d’auteur.
De consacrer le régime du bénéfice réel, comme seule et unique mode de
détermination du bénéfice imposable à L’IRG dans la catégorie des bénéfices
professionnels
Nouvelle disposition
Art. 3. Les dispositions de l’article 12 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 12 Présentent également le caractère de bénéfices industriels et commerciaux
(sans changement jusqu’à) personnes physiques qui :
1) se livrent à des opérations............................... (sans changement) .....................
2) étant bénéficiaires .......................................... (sans changement) .....................
3) donnent en location ........................................ (sans changement) .....................
4) exercent l’activité ........................................... (sans changement) .....................
Ancienne disposition
Art. 12 − Présentent également le caractère de bénéfices industriels et commerciaux,
pour l’application de l’impôt sur le revenu, les bénéfices réalisés par les personnes
physiques qui :
1) se livrent à des opérations d’intermédiaires pour l’achat ou la vente des immeubles
ou des fonds de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes
biens en vue de les revendre ;
2) étant bénéficiaires d’une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble
cèdent à leur diligence, lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le
bénéfice de cette promesse de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot ;
3) donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou
du matériel nécessaire à son exploitation, que la location comprenne, ou non, tout ou
partie des éléments incorporels du fonds de commerce ou d’industrie ;
4) exercent l’activité d’adjudicataires, concessionnaires et fermiers de droits
communaux ;
123
5) tirent des profits des activités avicoles et cuniculicoles lorsqu’elles ont un caractère
industriel.
L’activité ayant un caractère industriel sera définie, en tant que de besoin par voie
réglementaire ;
6) réalisent des produits provenant de l’exploitation de salins, lacs salés ou marais
salants,
7) abrogé,4
8) les revenus des marins pêcheurs, patrons pécheurs, armateurs et exploiteurs de petits
métiers.(4bis)
Nouvelle disposition
Art. 4 Les dispositions de l’article 13 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 13 : 1). Les activités exercées par les jeunes ............... (sans changement)
2) Bénéficient de l’exonération totale ....................................... (sans changement)
3) Bénéficient d.une exonération permanente ........................... (sans changement)
4) Ne sont pas compris dans la base de l.impôt sur le revenu global, les sommes
perçues, sous forme d’honoraires, cachets de droits d’auteur et d’inventeurs au titre
des œuvres littéraires scientifiques, artistiques ou cinématographiques, par les
artistes, auteurs compositeurs et inventeurs ».
Ancienne disposition
EXEMPTIONS ET EXONERATIONS :
Art. 13 − 1) Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements,
d’activités ou de projets, éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi
des jeunes » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit » ou de la « Caisse
nationale d’assurance-chômage », bénéficient d’une exonération totale de l’impôt sur
le revenu global, pendant une période de trois (3) ans, à compter de la date de sa mise
en exploitation.
Lorsque ces activités sont implantées dans une zone à promouvoir dont la liste est
fixée par une voie réglementaire, la période de l’exonération est portée à six (6) années
à compter de la mise en exploitation.5
Cette période est prorogée de deux (2) années lorsque les promoteurs
d’investissements s’engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée
indéterminée.
4 Article 12-7 : abrogé par l’article 2 de la loi de finances 2003.
(4bis) Article 12-8 : créé par l’article 2 de la loi de finances complémentaires 1992.
5 Article 13 : modifié par les articles 3 de la loi de finances 1997, 4 de la loi de
finances 2009, 2 de la loi de finances complémentaire 2009, 2 de la loi de finances
pour 2010, 2 de la loi de finances pour 2011 et 4 de la loi de finances complémentaire
pour 2011.
Le non-respect des engagements liés au nombre d’emplois créés entraîne le retrait de
l’agrément et le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, éligibles à
l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou de la « Caisse
nationale d’assurance chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit »,
sont implantées dans une zone bénéficiant de l’aide du « Fonds spécial de
124
développement des régions du Sud », la période de l’exonération de l’impôt sur le
revenu global est portée à dix (10) années à compter de la mise en exploitation.1
2) Bénéficient de l’exonération totale de l’impôt sur le revenu global, pour une période
de dix (10) ans, les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité
d’artisanat d’art.
3) bénéficient d’une exonération permanente au titre de l’impôt sur le revenu global :
− Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que
les structures qui en dépendent ;
− Les montants des recettes réalisées par les troupes théâtrales ;
− Les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiné à la consommation en
l’état.
Nouvelle disposition
Art. 5. Les dispositions de l’article 17 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 17. Le bénéfice entrant dans l’assiette de l’impôt sur le revenu global est
obligatoirement fixé d’après le régime du bénéfice réel ».
Ancienne disposition
Imposition d’après le régime du bénéfice réel :
Art. 17 − Pour les contribuables qui ne relèvent pas du régime simplifié énoncé par
l’article 20 bis, le bénéfice entrant dans l’assiette de l’impôt sur le revenu global est
obligatoirement fixé d’après le régime du bénéfice réel.5
5 Article 17 : modifié par les articles 4 de la loi de finances 1995, 3 de la loi de
finances 1996 et abrogé par l’article 200 de la loi de finances 2002 et recréé par
l’article 3 de la loi de finances 2003 et modifié par l’article 3 de la loi de finances
2011.
Nouvelle disposition
Art. 6. Les dispositions des articles 20 bis à 20 quater, et des articles 22 à 29 ainsi que
l’article 32 du code des impôts directs et taxes assimilées sont abrogées.
Commentaire article 6
De supprimer le régime simplifié de détermination du bénéfice imposable à L’IRG
De supprimer la catégorie des bénéfices des professions non commerciales du
champ d’application de L’IRG.
Nouvelle disposition
Art. 7. Les dispositions de l’article 81 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 81. Les dispositions relatives aux conditions d’imposition et d’exonération des
plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l’actif
immobilisé dans le cadre d.une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole
ou dans l’exercice d’une activité professionnelle, sont également applicables aux
personnes physiques ».
125
Ancienne disposition
PLUS-VALUES REALISEES DANS LE CADRE D’UNE ACTIVITE
COMMERCIALE,
ARTISANALE, AGRICOLE OU LIBERALE :
Art. 81 − 1). Les dispositions relatives aux conditions d’imposition et d’exonération
des plus−values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l’actif
immobilisé dans le cadre d’une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole
ou dans l’exercice d’une activité professionnelle prévues par l’article 22 de la présente
loi, sont également applicables aux personnes physiques.
2). En ce qui concerne les contribuables soumis au régime de l’évaluation
administrative, la plus−value est calculée sur la différence entre le prix de réalisation
et le prix de revient de l’élément cédé suivant les modalités prévues à l’article 173.
Nouvelle disposition
Art. 8. Les dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 104. L.impôt sur le revenu global est calculé .............. (Sans changement
jusqu’à) leur montant global annuel excède deux millions de dinars (2.000.000 DA).
Les plus-values de cession d’actions ou de parts sociales... (Le reste sans
changement) ... ».
Ancienne disposition
Cette retenue est libératoire sauf dans le cas de rémunérations provenant des activités
occasionnelles à caractère intellectuel lorsque leur montant global annuel excède deux
millions de dinars (2.000.000 DA).
Les revenus nets réalisés par les contribuables relevant des centres des impôts (CDI) et
suivis aux régimes d’imposition visés à article 17 du présent code, sont soumis à une
taxation provisoire au taux proportionnel de 10% ouvrant droit à un crédit d’impôt.
Commentaire article 8
L’article 8 modifie les dispositions de l’article 104 du CIDTA à l’effet de supprimer
La taxation provisoire de 10% applicable sur les revenus nets réalisés par les
contribuables relevant des centres des impôts et suivis sous le régime d’imposition du
bénéfice réel.
Le taux proportionnel de 20% relatif au régime simplifié.
Nouvelle disposition L/F 2015
Art. 9. Les dispositions de l’article 67 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 67. Sont considérées comme des salaires pour l’établissement de l’impôt :
1- les revenus alloués aux associés et gérants des sociétés à responsabilité limitée, aux
associés de sociétés de personnes, des sociétés civiles professionnelles et des
membres des sociétés de participation,
2- les sommes perçues ..... (Le reste de sans changement) ..... ».
Commentaire article 9
Modification à l’effet d’intégrer dans la catégorie de L’IRG , traitements, salaires ,
pensions et rentes viagères , les rémunérations allouées à tous les associés et gérants
126
des sociétés à responsabilité limitée , ainsi qu’aux associés de sociétés civiles
professionnelles et des membres de sociétés de participation .
Nouvelles dispositions 2015
Art. 10 Il est créé au sein du code des impôts directs et taxes assimilées, un article 107
bis, rédigé comme suit :
« Art. 107 bis. . Sous réserve des dispositions de l’alinéa 2 de l’article 54 du présent
code, les distributions faites au profit des actionnaires ou détenteurs de parts sociales
des sociétés relevant de l’impôt forfaitaire unique, sont exonérés de l.impôt sur le
revenu global ».
ANCIENNE DISPOSITION
Art. 54. −Les produits visés aux articles 45 à 48 donnent lieu à l’application d’une
retenue à la source dont le taux est fixé par l’article 104 du code des impôts directs et
taxes assimilées.
Sont également soumis à la retenue à la source prévue au paragraphe précédent, les
bénéfices répartis entre les personnes physiques ou morales non résidentes en
Algérie.30
Nouvelles dispositions 2015
Art. 11 Les dispositions de l’article 136 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 136. Sont soumises à l’impôt sur les bénéfices des sociétés :
1) Les sociétés quels que soient leur forme et leur objet, à l’exclusion :
a) ..... (Sans changement) .....
b) ..... (Sans changement) .....
c) ..... (Sans changement) .....
d) Les sociétés et coopératives soumises à l’impôt forfaitaire unique.
2) Les établissements ..... (Le reste sans changement) ..... ».
Ancienne disposition
Art. 136 − Sont soumises à l’impôt sur les bénéfices des sociétés :
1) les sociétés quels que soient leur forme et leur objet, à l’exclusion :
a) des sociétés de personnes et des sociétés en participation au sens du code de
commerce, sauf lorsque ces sociétés optent pour l’imposition à l’impôt sur les
bénéfices des sociétés. Dans ce cas, la demande d’option doit être annexée à la
déclaration prévue à l’article 151. Elle est irrévocable pour toute la durée de vie de la
société.
b) des sociétés civiles, qui ne sont pas constituées sous la forme de sociétés par actions
à l’exception de celles ayant opté pour l’assujettissement à l’impôt sur les bénéfices
des sociétés.
Dans ce dernier cas, la demande d’option doit être annexée à la déclaration prévue à
l’article 151. Elle est irrévocable pour la durée de vie de la société.
c) Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs mobilières (OPCVM) constitués
et agréés dans les formes et conditions prévues par la législation et la réglementation
en vigueur.
2) les établissements et organismes publics à caractère industriel et commercial.
Sont également passibles dudit impôt :
1) les sociétés qui réalisent les opérations et produits mentionnés à l’article 12.
127
69 Article 134 −2) : modifié par les articles 12 de la loi de finances 1995, 5 de la loi de
finances pour 2000 et 38 de la loi de finances pour 2001.
2) Les sociétés coopératives et leurs unions, à l’exclusion de celles visées à l’article
138. 70
Nouvelle disposition
Article 12 Les dispositions de l’article 150 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 150 : 1) Le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés est fixé à 23%.
2) Les taux des retenues à la source de l.impôt sur les bénéfices des sociétés sont
fixés .....
(le reste sans changement) ..... ».
Nouvelle disposition
Art. 13 Les dispositions des articles 282 bis, 282 ter, 282 quinquies, 282 sexies et 282
septies du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 282 bis. . Il est établi un impôt unique forfaitaire en remplacement de l’impôt
sur le revenu global et de l.impôt sur les bénéfices des sociétés. Il couvre outre l’IRG
ou l’IBS, la TVA et la TAP ».
« Art. 282 ter. . Sont soumis au régime de l.impôt forfaitaire unique les personnes
physiques ou morales, les sociétés et coopératives exerçant une activité industrielle,
commerciale, artisanale ou de profession non commerciale dont le chiffre d’affaires
annuel n.excède pas trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Le régime de l’impôt forfaitaire unique demeure applicable pour l’établissement de
l’imposition due au titre de la première année au cours de laquelle le chiffre d’affaires
limite prévu pour ce régime est dépassé. Cette imposition est établie compte tenu de
ces dépassements.
Sont également soumis à l.impôt forfaitaire unique, les promoteurs d’investissement
exerçant des activités ou projets, éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à
l’emploi des jeunes » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit » ou de la «
Caisse nationale d’assurance-chômage ».
« Art. 282 quinquies. . Lorsqu’un contribuable exploite simultanément, dans une
même localité ou dans des localités différentes, plusieurs établissements, boutiques,
magasins, ateliers, autres lieux d’exercice d.une activité, chacun d’entre eux est
considéré comme une entreprise en exploitation distincte faisant dans tous les cas
l’objet d.une imposition séparée, dès lors que le chiffre d’affaires total réalisé au titre
de l’ensemble des activités exercées n’excède pas le seuil de trente millions de dinars
(30.000.000 DA).
Dans le cas contraire, le contribuable concerné peut opter pour l’imposition d’après le
régime
128
réel ».
« Art. 282 sexies. . Le taux de l’impôt forfaitaire unique est fixé comme suit :
. 5 %, pour les activités de production et de vente de biens ;
. 12 %, pour les autres activités. ».
« Art. 282 septies. . Le produit de l.impôt forfaitaire unique est réparti comme suit :
. budget de l’Etat : 49% ;
. chambres de commerce et d’industrie : 0,5% ;
. chambre nationale de l’artisanat et des métiers : 0,01 % ;
. chambres de l’artisanat et des métiers : 0,24 % ;
. communes : 40,25% ;
. wilayas : 5% ;
. Fonds commun des collectivités locales (FCCL) : 5% ».
Nouvelle disposition
Article 14 Les dispositions de l’article 282 octies du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 282 octies. . Sont exemptés ..... (Sans changement jusqu’à) dont les
prescriptions
Sont fixées par voie réglementaire.
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, d’activités ou de
projets, éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou du
« Fonds national de soutien au micro-crédit » ou de la « Caisse nationale d’assurance-
chômage », bénéficient d’une exonération totale de l.impôt forfaitaire unique,
pendant une période de trois (3) ans, à compter de la date de sa mise en exploitation.
Lorsque ces activités sont implantées dans une zone à promouvoir dont la liste est
fixée par une voie réglementaire, la période de l’exonération est portée à six (6)
années à compter de la mise en exploitation.
Cette période est prorogée de deux (2) années lorsque les promoteurs
d’investissements
S’engagent à recruter, au moins, trois (3) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d’emplois créés entraîne le retrait de
l’agrément et le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
Toutefois, ils demeurent assujettis au payement d’un minimum d’imposition
correspondant à 50% du montant de celui prévu à l’article 365 bis du code des impôts
directs et taxes assimilées.
Nouvelle disposition
Article 15. Les dispositions de l’article 365 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées est rédigées comme suit :
« Art. 365. Nonobstant toutes dispositions contraires, les contribuables ... (sans
changement Jusqu’à) du forfait précédent.
Les contribuables relevant du régime de l’impôt forfaitaire unique (IFU), peuvent
opter pour le paiement annuel de l.impôt. Dans ce cas, ils peuvent s’acquitter du
montant total annuel à compter du 1er septembre et jusqu.au 30 du même mois, sans
avertissement préalable.
129
Le défaut de paiement de la totalité du montant total annuel dans ces délais est
considéré comme maintien du régime de paiement trimestriel et rend immédiatement
les parts exigibles échues majorées des pénalités réglementaires ».
Nouvelle disposition
Article 16. Les dispositions de l’article 365 bis du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art 365 bis. Le montant de l.impôt dû ... (sans changement jusqu’à) et quel que soit
le chiffre d’affaires réalisé, à 10.000 DA.
Nonobstant les dispositions de l’article 282 quater ... (le reste sans changement) ... ».
130
pour 2010, 2 de la loi de finances pour 2011 et 4 de la loi de finances complémentaire
pour 2011.
Le non-respect des engagements liés au nombre d’emplois créés entraîne le retrait de
l’agrément et le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
Lorsque les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, éligibles à
l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou de la « Caisse
nationale d’assurance chômage » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit »,
sont implantées dans une zone bénéficiant de l’aide du « Fonds spécial de
développement des régions du Sud », la période de l’exonération de l’impôt sur le
revenu global est portée à dix (10) années à compter de la mise en exploitation.1
2) Bénéficient de l’exonération totale de l’impôt sur le revenu global, pour une période
de dix (10) ans, les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité
d’artisanat d’art.
3) bénéficient d’une exonération permanente au titre de l’impôt sur le revenu global :
− les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que
les structures qui en dépendent ;
− les montants des recettes réalisées par les troupes théâtrales ;
− les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiné à la consommation en
l’état »
131
Enregistrement
Nouvelle disposition
Article 18. Les dispositions de l’article 73 du code de l’enregistrement sont modifiées
et rédigées comme suit :
« Art. 73. Les bureaux de l’enregistrement sont ouverts ......................... (Sans
changement
Jusqu’à) à l’exception :
. du vendredi et samedi ;
. des jours fériés ... (le reste sans changement) ... ».
Nouvelle disposition
Article. 19. Les dispositions de l’article 208 du code de l’enregistrement sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 208. Sont soumis au droit fixe de 1.500 DA, tous les actes qui ne se trouvent
tarifiés par aucun article ................. (Le reste sans changement) ................ ».
Nouvelle disposition
Article. 20. Les dispositions de l’article 213 du code de l’enregistrement sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 213 : I . Il est institué une taxe judiciaire d’enregistrement qui couvre :…………
(le reste sans changement) ...
II - ..... (Sans changement) .....
III- Abrogé ;
IV- Les actes ci-dessous cités dressés par les greffiers, sont assujettis à la taxe
judiciaire
D’enregistrement qui est acquittée à la recette des impôts et perçus sur les minutes,
attestations ou originaux :
1) Abrogé.
2) Abrogé.
3) ..... (Le reste sans changement) ..... ».
Nouvelle disposition
Article 21 Il est créé au sein du code de l’enregistrement, un article 244 bis rédigé
comme suit :
« Art. 244 bis. . Les droits des actes judicaires portant homologation de partage
judiciaire, peuvent faire l’objet de paiement différé par voie de titres de perception
individuels ou collectifs.
Un arrêté du ministre chargé des finances fixera, en tant que de besoin, les modalités
d’application du présent article ».
Nouvelle disposition
Article. 22 Les dispositions de l’article 305 du code de l’enregistrement sont modifiées
et rédigées comme suit :
« Art. 305 Les échanges d’immeubles ruraux ... (sans changement jusqu’à) communes
Limitrophes.
132
En dehors de ces limites, ... (sans changement jusqu’à) à titre héréditaire. Dans tous les
cas, le Contrat d’échange renferme l’indication de la contenance, du numéro de la
section du lieu-dit, de la classe, de la nature et du revenu du cadastre de chacun des
immeubles échangés, un extrait de la matrice cadastrale desdits biens, est déposé au
bureau de l’enregistrement.
A défaut du cadastre, ... (le reste sans changement) ... ».
Nouvelle disposition
Article 23. Les dispositions de l’article 353-2 du code de l’enregistrement sont
modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 353-2 La taxe prévue à l’article 353-1 ci-dessus, est appliquée comme suit :
1) ..... (sans changement) .....
2) ..... (sans changement) .....
3) ..... (sans changement) .....
4) ..... (sans changement) .....
5) Des droits fixes au titre d’une immatriculation définitive consécutive à une
immatriculation provisoire des immeubles cadastrés au livre foncier, fixés comme suit
:
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
a) Lots bâtis compris dans un immeuble en copropriété :
Inférieure à 100 m2 2.000.00
De 100 m2 à 200 m2 3.000.00
Supérieure à 200 m2 4.000.00
b) Terrain nus ou construits :
Superficie Nus Construits
Inférieur à 1.000m2 2.000 DA
4.000DA
De 1000 à 3.000m2 3.000 DA
6.000DA
Supérieur à 3.000 m2 4.000 DA
8.000DA
133
De limiter l’habilitation la délivrance de l’extrait de la matrice cadastrale aux seules
services du cadastre, désormais le Directeur des impôts de la wilaya ou le Président
de L’APC ne sont plus habilités à délivrer l’extrait considéré.
L’article 21 de la loi 2015 a créé un article 244 bis au sein du code de l’enregistrement,
à l’effet de prévoir la possibilité d’un paiement différé par voie de titres de perception
individuels ou collectifs, des droits des actes judiciaires portant homologation de
partage judiciaire
Timbre
Nouvelle disposition
Article 24 Les dispositions de l’article 52 du code du timbre sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 52 L’administration de l’enregistrement débite des papiers timbrés dans les
dimensions ci-après :
a) Lots bâtis compris dans un immeuble en copropriété
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 100 m2 500 DA
De 100 m2 à 200 m2 1.000 DA
Supérieure à 200 m2 1.500 DA
b) Terrain nus ou construits :
c) terres agricoles :
6) Des droits fixes au titre d.une immatriculation définitive des immeubles cadastrés
au livre foncier, opérée directement au bénéfice du titulaire du titre de propriété
préexistant dûment publié, fixés comme suit :
Papier registre :
Papier normal :
Demi-feuille de papier normal :
Article 25 Les dispositions de l’article 134 du code du timbre sont modifiées et
rédigées comme
suit :
« Art. 134 Tout connaissement créé en Algérie et non timbré donne ... (sans
changement
Jusqu’à)
Les contraventions sont constatées par les agents des douanes, par ceux des
impôts .........
(le reste sans changement) ..... ».
Art. 26 Les dispositions de l’article 136 du code du timbre sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Article 136 Le passeport ordinaire délivré en Algérie est soumis pour chaque période
légale de validité, à un droit de timbre de six mille dinars algériens (6000 DA) destiné
à couvrir tous les frais.
Le paiement de ce droit est acquitté par quittance à la recette des impôts.
Le passeport spécial établi en vue du pèlerinage... (Le reste sans changement) ... ».
Commentaires articles 25 et 26 de la loi 2015
Ont modifié respectivement les dispositions des articles 136 et 140 du code du timbre
à l’effet :
134
De relever le montant du droit de timbre sur les passeports de deux milles dinars à
6.000.00DA
De substituer le mode de paiement du droit de timbre sur les passeports, par quittance
auprès de la recette des impôts, au mode de paiement par apposition d’un timbre
mobile.
De supprimer le droit de timbre sur la carte d’identité nationale qui était de 100 DA.
De substituer le mode de paiement par quittance auprès de la recette des impôts , au
mode de paiement par opposition d’un timbre mobile , en ce qui concerne
l’acquittement du droit de timbre sur la carte d’identité professionnelle de représentant
et sur les cartes d’identité Maghrébine
Nouvelle disposition
Article 27 Les dispositions de l’article 140 du code du timbre sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 140 La carte d’identité est assujettie quelle que soit l’autorité qui la délivre, soit
lors de sa délivrance, soit lors de son visa, de sa validation ou de son renouvellement,
lorsque ces formalités sont obligatoires d.après les règles en vigueur, à un droit de
timbre de la quotité ci-après :
. 500 DA pour la carte d’identité professionnelle de représentant ;
. 100 DA pour les cartes d’identité maghrébine.
Le paiement de ce droit est effectué par quittance auprès de la recette des
impôts ..............
(Le reste sans changement) ..... ».
Nouvelle disposition
Article 28 Les dispositions de l’article 147-10 du code du timbre sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 147-10 Le droit de timbre gradué est acquitté au moyen de l’apposition par les
Compagnies d’assurances, ..... (Le reste sans changement) ..... ».
Nouvelle disposition
Article 29 Les dispositions de l’article 194 du code du timbre sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 194 Les copies certifiées conformes par le requérant, ..... (Sans changement
jusqu’à) des dispositions relatives à l’organisation judiciaire prévues par la loi
organique n05-11 du
17 juillet 2005 et concernant la procédure ...................(le reste sans changement) ......».
Section 4
Taxes sur le chiffre d’affaires
Nouvelle disposition
Article 30 Les dispositions de l’article 8 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 8 Sont exclues du champ d’application de la taxe sur la valeur ajoutée :
1) ..... (sans changement) .....
135
2) Les affaires faites par les personnes dont le chiffre d’affaires global est inférieur ou
égal à
30.000.000 DA.
Pour l’application des dispositions du présent paragraphe ... (le reste sans changement)
... ».
Commentaire sur l’article 30
L’article 30 modifie les dispositions de l’article 8 du CIDTA , à l’effet d’exclure les
affaires faites par les personnes dont le chiffre d’affaires global est inférieur ou égal à
30.000.000.00, du champ d’application de la TVA , les services fiscaux sont tenus
d’informer les redevables concernés d’établir une situation des stocks éventuellement
existant au 1er janvier 2015 à 00 heure.
Nouvelle disposition
Article 31 Les dispositions de l’article 15 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 15 Le chiffre d’affaires imposable comprend le prix des marchandises, des
travaux ou
des services tous frais, droits et taxes inclus à l’exclusion de la taxe sur la valeur
ajoutée elle-même.
Il est constitué :
1) pour les ventes, par le montant total des ventes ;
2) pour les opérations d’échange de marchandises .... (le reste sans changement) ... ;
3) Pour les livraisons à soi-même :
a) et b) ..... (sans changement) .....
4) Pour :
a) ..... (Sans changement) .....
b) ..... (Sans changement) .....
c) ..... (Sans changement) .....
d) les marchands de biens meubles et assimilés, la base d’imposition à la TVA sur la
marge est constituée par la différence entre le prix de vente TTC et le prix d’achat
(prix facturé à l’assujetti revendeur) ».
Ancienne disposition code taxe sur le chiffre d’affaires
Art. 15 - Le chiffre d’affaires imposable comprend le prix des marchandises, des
travaux ou des services, tous frais, droits et taxes inclus à l’ exclusion de la taxe sur la
valeur ajoutée elle-même.
Il est constitue :
1) pour les ventes, par le montant total des ventes ;
2) pour les opérations d’échange de marchandises ou de biens taxables, par la valeur
des biens ou marchandises livres en contrepartie de ceux reçues, majorée
éventuellement de la soulte, et ce, entre les mains de chaque coéchangiste.
Entrent dans le montant de la vente et de l’échange, vises aux paragraphes 1 et 2 ci–
dessus, les droits de consommation a la charge de la marchandise et ce, alors même
que ces droits ne seraient pas encore acquittes a l’occasion de l’opération donnant
ouverture a l’exigibilité de la taxe sur la valeur ajoutée.
136
Dans le cas ou les ventes seraient effectuées par une société qui est filiale d’une société
assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée ou dont celle-ci est la filiale, la taxe due est
assise non sur le prix de vente de la société redevable a la société acheteuse, mais sur
le prix de vente applique par cette dernière qu’elle soit non assujettie ou exonérée de
la taxe sur la valeur ajoutée.
Commentaire article 31
L’article 31 a modifié les dispositions de l’article 15 du code TCA, à l’effet de
modifier l’assiette de la TVA en matière de vente de biens d’occasion, exercée par
les marchands de biens meubles et assimilés, la TVA est désormais calculée sur la
marge , la base d’imposition est constituée entre le prix de vente TTC et le prix
d’achat (prix facturé à l’assujetti revendeur), pour précision la TVA ne concerne
que les assujettis d’où aucune nouvelle taxe n’a été instituée sur les biens.
Nouvelle disposition
Article 32 Les dispositions de l’article 23 du code des taxes sur le chiffre d’affaires,
sont modifiée, compétées et rédigées comme suit :
« Art. 23 Le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée est fixé à 7 %.
Il s’applique aux produits, biens, travaux, opérations et services cités ci-après :
1) Les opérations de vente portant sur les produits ou leurs dérivés désignés ci-après :
NDU TARIF DOUANIER DESIGNATION DES PRODUITS
01-01 Chevaux, ânes, mulets .......... (sans changement jusqu’à)
10-05 Maïs
10-06 Riz .............. (sans changement jusqu’à)
Ex. 23-02 Sons
23 03 10 00 Résidus d’amidonneries et résidus similaires
EX 23 03 30 00 Drèches de maïs et déchets de brasserie ou distillerie
23 04 00 00 Tourteaux et autres résidus solides mêmes broyés ou agglomérés sous
Formes de pellets de l’extraction de l’huile de soja.
23 09 90 40 Concentré minéral vitaminé et/ou azoté
23 09 90 90 Autres
28-27-39-10 Chlorure de chaux .......... (sans changement jusqu’à)
2) Les opérations réalisées ................ (sans changement jusqu’à)
27) Les livres édités et diffusés en version numérique.
28) Le poulet de chair et les .œufs de consommation produits localement ».
Est créé un marché de céréales destiné à l’alimentation animale par l’Autorité de
régulation.
L’organisation, le fonctionnement et les missions de cette instance sont fixés par voie
règlementaire.
Dans l’attente de l’installation de cette instance, le ministre chargé de l’agriculture
peut charger l’office national interprofessionnel des céréales de réguler le marché des
céréales destiné à l’alimentation animale.
Les modalités d’application de cette procédure sont fixées par voie réglementaire.
137
Commentaire article 23 loi 2015
Cet article a soumis également le poulet de chair et les œufs de consommation
produits localement à la TVA taux réduit 7%
Il est signalé qu’en vertu de ces mêmes dispositions, il est créé une autorité de
régulation du marché de l’aliment de bétail
Nouvelle disposition
Article 33 Les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 25 Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d.une part fixe
et d’un
taux proportionnel applicable aux produits suivants et selon les tarifs ci-après :
PRODUITS TABAGIQUES PART FIXE DA / Kg) TAUX
PROPORTIONNEL
(sur la valeur du produit)
ET ALLUMETTES
1- Cigarettes :
a) de tabacs bruns 1.040 10 %
b) de tabacs blonds 1.260 10 %
2- Cigares 1.470 10 %
3- Tabacs à fumer (y compris à narguilé) 620 10 %
4- Tabacs à priser et à mâcher 710 10 %
5- Allumettes et briquets 20 %
La part fixe, est assise sur le poids net de tabac contenu dans le produit fini.
Le taux proportionnel est assis sur le prix de vente hors taxe.
Pour les produits constitués partiellement de tabac, la TIC est applicable sur la totalité
du produit.
Pour les cigarettes et produits à fumer ne contenant pas de tabac, seul le taux
proportionnel est
Applicable sur le prix des produits hors taxes.
Pour les allumettes et briquets, la TIC due est assise sur le prix sortie usine. A
l’importation, elle est applicable sur la valeur en douane.
Sont également soumis à la Taxe intérieure de consommation... (Le reste sans
changement) ».
138
acquittée. Elle ne peut être effectuée lorsque le montant de la facture excédant cent
mille dinars (100.000 DA), par opération taxable, est acquitte en espèces.34
34 Article 30 : modifie par les articles 7 de la loi de finances complémentaire pour
2006,19 de la loi de finances pour 2008, 24 de la loi de finances 2009, 16 de la loi de
finances complémentaires pour 2010 et 32 de la loi de finances 2011.
Nouvelle disposition
Article 35 Les dispositions de l’article 41-14 du code des taxes sur le chiffre
d’affaires sont
Abrogées.
Ancienne disposition
Article 41-14. - les objets, biens et produits revendus dans les conditions de gros tels
que définis a l’article 5 ci-dessus, pour lesquels l’état des clients prévu a l’article 224 -
1 du code des impôts directs et taxes assimilées n’a pas été annexe a la déclaration
annuelle des revenus.
La réintégration de la taxe s’effectue à la diligence du contribuable dans le délai de
dépôt de
déclaration annuelle, a défaut, la régularisation est opérée par l’administration fiscale
assortie d’une majoration de 25%.
Nouvelle disposition
Article 36 Les dispositions de l’article 42-4 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 42 Sous réserve de se conformer aux dispositions des articles 43 à 49 du présent
code,
peuvent bénéficier de la franchise de la taxe sur la valeur ajoutée :
1) ..... (sans changement) .....
2) ..... (sans changement) .....
3) Abrogé.
4) Les acquisitions de biens d’équipement et services entrant directement dans la
réalisation de l’investissement de création ou d’extension lorsqu’elles sont effectuées
par des entreprises exerçant des activités réalisées par les promoteurs soumis à cette
taxe et éligibles au « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou au « Fonds
national de soutien au micro crédit » ou à la « Caisse nationale d’assurance chômage
».
139
Les véhicules de tourisme ne sont concernés par cette disposition que lorsqu.ils
représentent
L’outil principal de l’activité.
Nonobstant les ..... (sans changement jusqu’à) accordée par la loi de finances ou par
une loi
Spécifique ».
Ancienne disposition
4) Les acquisitions des biens d’équipement et services fabriques et rendus localement
et entrant directement dans la réalisation de l’investissement de création ou
d’extension lorsqu’elles sont effectuées par les entreprises exerçant des activités
réalisées par les jeunes promoteurs éligibles au
≪Fonds national de soutien a l’emploi des jeunes
≫ ou au
≪ Fonds national de soutien au microcrédit
≫ ou a ≪ la caisse nationale d’assurance-chômage.
Les véhicules de tourisme ne sont concernes par cette disposition que lorsqu’ils
représentent l’outil principal de l’activité.
Les dispositions de ce paragraphe sont précisées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire. 42
Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 a 4 ci-dessus, les acquisitions de biens,
de
marchandises, matières et services dont la liste est fixée par arrête du ministre charge
des finances n’ouvrent pas droit a la franchise de taxe. Ces acquisitions donnent lieu,
après paiement et contrôle de la destination, au remboursement de la taxe.
Les dispositions du paragraphe précédent s’appliquent également dans le cas de
franchise accordée par la loi de finances ou par une loi spécifique.
Nouvelle disposition
Article 37 Les dispositions de l’article 50 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 50 Lorsque la TVA déductible, dans les conditions visées à l’article 29 et
suivants, ne
peut être entièrement imputée sur la TVA due, le crédit de TVA restant est
remboursable dans sa totalité, dans les cas ci-après :
1- D’opérations exonérées ci.après :
. ..... (sans changement) ..... ;
140
. Les opérations de commercialisation de marchandises, de biens et services
expressément
exonérés de la TVA, ouvrant droit à déduction ;
. ......... (sans changement) .....
2- ......... (sans changement) .....
3- ......... (sans changement) ..... ».
Commentaire article 37 loi 2015
L’article 37 a modifié l’article 50 du code TCA , à l’effet de subordonner l’exercice
du droit au remboursement du crédit TVA , au titre des opérations de
commercialisation de marchandises de biens et services expressément exonérées de
cette taxe , aux seules opérations ouvrant droit à déduction .
Nouvelle disposition
Article 38 Les dispositions de l’article 50 bis du code des taxes sur le chiffre
d’affaires sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 50 bis. . L’octroi ............. (sans changement jusqu’à) ci-après :
. La tenue d.une comptabilité ..... (sans changement) ..... ;
. La production ............................ (Sans changement) ..... ;
. La mention du précompte .......... (Sans changement) ..... ;
. Les demandes de remboursement de crédit de TVA doivent être introduites dans un
délai de douze (12) mois à compter du dernier jour du trimestre au titre duquel s.est
constitué le crédit de TVA. Les demandes formulées hors délai seront définitivement
irrecevables au titre du droit au remboursement, mais le crédit en question ouvrira
droit au report aux fins de déduction sur les opérations ultérieures.
Toutefois, lorsque le montant du crédit est égal ou supérieur à 5% du montant du
chiffre d’affaires réalisé au titre du mois civil, les demandes de remboursement
peuvent être introduites dans les vingt premiers jours du mois qui suit celui durant
lequel le crédit a été constitué.
. Le crédit de la TVA ..... (Sans changement) .....
. Le crédit de la taxe ..... (Sans changement) .....
. Le montant du crédit de la taxe ..... (le reste sans changement) ..... ».
Commentaire article 38
L’article 38 a modifié l’article 50 bis du code TCA à l’effet de supprimer la
prescription quadriennale en matière de remboursement du crédit TVA et de
prévoir :
Un délai de douze mois à compter du dernier jour du trimestre au titre duquel s’est
constitué le crédit de la TVA, pour l’introduction des demandes de remboursement de
crédit de cette taxe.
Que les demandes formulées hors délai sont définitivement irrecevables au titre du
droit de remboursement, toutefois le crédit en question ouvre droit au report aux fins
de déduction sur les opérations ultérieures.
La possibilité d’introduire dans les 20 premiers jours du mois qui suit celui durant
lequel le crédit de TVA à été constitué, des demandes de remboursement mensuelles
141
lorsque le montant du crédit est égal ou supérieur à 5% du montant du chiffre
d’affaires réalisé au titre du mois civil.
Nouvelle disposition
Article 39 Les dispositions de l’article 50 quater du code des taxes sur le chiffre
d’affaires sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 50 quater. . Les entreprises ayant introduit des demandes de remboursement de
précompte TVA, peuvent bénéficier, en vertu des dispositions de l’article 53 de la loi
n84-17 du 7 juillet 1984 relative aux lois de finances, d.une avance financière après
le dépôt de la demande et la vérification de la validité des documents et des pièces
présentées.
Les entreprises ..... (Sans changement jusqu’à) confirmé formellement par le service
Gestionnaire du dossier et sous sa responsabilité.
Cette avance doit être versée par le receveur, conformément aux sûretés qu’exige le
principe de sauvegarde des intérêts du Trésor, à l’issue du contrôle formel de la
demande.
Le versement du reliquat ..... (Le reste sans changement) ..... ».
Nouvelle disposition
Impôts indirects
Article 40 Les dispositions de l’article 274 du code des impôts indirects sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 274 Nonobstant les obligations ..... (Sans changement jusqu’à)
a) la qualité du planteur ; ..... (Le reste sans changement) ..... ».
Ancienne disposition
Art. 274 - Nonobstant les obligations qui seraient mises a leur charge par les lois et
règlements en matière de culture du tabac et du contrôle de sa qualité, les personnes
désirant se livrer a la culture des tabacs doivent se conformer aux dispositions de
l’article 4 du présent code.
Nouvelle procédure
Article 41 Les dispositions de l’article 524 du code des impôts indirects sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 524 : A - 1) (sans changement) .....
2) - ..... (Sans changement) .....
3) En cas de détention ou de vente par un fabricant, marchand ou importateur
d’ouvrages de
Platine, d’or ou d’argent, importés en dépit des dispositions des articles 359 et 378 du
présent code, l’amende prévue au paragraphe A-1ci-dessus, est fixée au quadruple
des droits fraudés, sans pouvoir être inférieur à 100.000 DA. ... (Le reste sans
changement) ... ».
142
Nouvelle disposition
Procédures fiscales
Article 42 Les dispositions de l’article 3 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 3 Les contribuables relevant du régime de l.impôt forfaitaire unique peuvent
opter pour l’imposition d.après le régime du bénéfice réel.
Dans le cas où, pendant la période d’imposition au régime du bénéfice réel, le
contribuable n’a pas atteint le chiffre d’affaires de 30.000.000 DA, il est
automatiquement reversé au régime de l.impôt forfaitaire unique ».
Nouvelle disposition
Art. 43 Il est créé au sein du code des procédures fiscales, un article 17 bis rédigé
comme suit :
« Art. 17 bis. . Les nouveaux contribuables, ne sont pas tenus au paiement de l’impôt
durant la première année d’exploitation.
L’évaluation du chiffre d’affaires des nouveaux contribuables, couvre la période allant
du 1er jour de l’exploitation jusqu’au 31 décembre de la même année.
Nonobstant les dispositions de l’alinéa premier de cet article, les nouveaux
contribuables sont tenus au respect des dispositions de l’article 1er du code des
procédures fiscales en matière de souscription de déclaration.
Durant le mois de janvier de l’année suivant celle du début de l’exploitation,
l’administration fiscale procède à l’évaluation du chiffre d’.affaires des nouveaux
contribuables.
Dès l’évaluation du chiffre d’affaires et lorsque le chiffre d’affaires n’excède pas le
seuil de 30.000.000 DA, l’administration fiscale adresse conformément aux
dispositions de l’article 2 du code des procédures fiscales, la notification de l’avis
d’évaluation pour chacune des années de la période forfaitaire.
Nonobstant le montant du chiffre d’affaires, les nouveaux contribuables peuvent, dès
le début de l’exploitation, opter pour l’imposition suivant le régime du réel ».
143
Nouvelle disposition
Article 44 Les dispositions de l’article 40 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art 40 Toute omission, erreur ou insuffisance d’imposition découverte à la suite d’un
contrôle fiscal de quelque nature qu’il soit, peut sans préjudice du délai fixé à l’article
39 ci-dessus, être réparée avant l’expiration de la première année qui suit celle de
la notification de la proposition de rehaussement pour l’exercice venant à prescription
».
Nouvelle disposition
Article 45 Les dispositions de l’article 41 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 41 Les opérations, indications et charges ... (le reste sans changement jusqu’à)
au titre seulement des années non prescrites ».
Ancienne disposition
Délais Exceptionnels
Article 41 : Les opérations, indications et charges se rapportant à des exercices
prescrits ayant néanmoins une incidence sur des exercices non prescrits peuvent faire
l’objet de contrôle et de régularisation au titre seulement des années non prescrites.
Le délai de quatre (04) années cité à l’article 39 ci-dessus, ne commence à courir,
s’agissant des résultats en instance d’affectation, qu’à l’expiration du délai de trois ans,
prévu à l’article 46 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Nouvelle disposition
Article 46 Les dispositions de l’article 77 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 77.1). Sans préjudice des dispositions de l’article 79 ci-dessous, le directeur des
impôts de wilaya statue sur les réclamations contentieuses et les demandes de
remboursement de crédits de TVA, introduites par les contribuables relevant de sa
compétence territoriale.
2) Sous réserve des dispositions de l’article 78 du présent code, le chef du centre des
impôts statue au nom du directeur des impôts de wilaya sur les réclamations
contentieuses et les demandes de remboursement de crédits de TVA introduites par
les contribuables relevant de son centre.
Le pouvoir du chef du centre des impôts s’exerce pour prononcer des décisions
contentieuses portant sur des affaires dont le montant est inférieur ou égal à cinquante
millions de dinars
(50.000.000 DA), ainsi que sur des demandes de remboursement des crédits de TVA
dont le montant est inférieur ou égal à cinquante millions de dinars (50.000.000 DA).
3) Sous réserve des dispositions de l’article 78 du présent code, le chef du centre de
proximité des impôts statue au nom du directeur des impôts de wilaya sur les
réclamations contentieuses, introduites par les contribuables relevant de son centre.
144
Le pouvoir du chef du centre de proximité des impôts s’exerce pour prononcer des
décisions contentieuses portant sur des affaires dont le montant est inférieur ou égal à
vingt millions de dinars (20.000.000 DA).
4) Les seuils de compétence repris aux alinéas 1, 2 et 3 du présent article, s’entendent
droits, amendes et pénalités d’assiette comprises, découlant d.une même procédure
d’imposition.
Pour les demandes de remboursement des crédits de TVA, ces seuils sont appréciés
par demande de remboursement introduite selon la périodicité prévue à l’article 50 bis
du code des taxes sur le chiffre d’affaires.
5) Les décisions rendues respectivement par le directeur des impôts de wilaya, le chef
du centre des impôts et le chef du centre de proximité des impôts, doivent, quelle que
soit la nature, indiquer les motifs et les dispositions des articles sur lesquels elles sont
fondées.
La décision contentieuse doit être adressée au contribuable contre accusé de réception.
Nouvelle disposition
Article 47 Les dispositions de l’article 78 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art 78 Le directeur des impôts de wilaya peut déléguer son pouvoir de décision aux
agents placés sous son autorité. Les conditions d’octroi de cette délégation sont fixées
par décision du directeur général des impôts.
Le chef du centre des impôts et le chef du centre de proximité des impôts peuvent
déléguer leur pouvoir de décision aux agents placés sous leur autorité.
Les conditions d’octroi de leurs délégations respectives sont fixées par décision du
directeur général des impôts.
Les délégations de signature suscitées s’exercent, selon le cas, sur les réclamations
contentieuses ainsi que sur les demandes de remboursements des crédits de TVA ».
Nouvelle disposition
Article 48 Les dispositions de l’article 79 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 79 L’avis conforme de l’administration centrale est requis, sur saisine du
directeur des Impôts de wilaya, à l’égard de toute réclamation contentieuse ou
demande de remboursement des crédits de TVA dont le montant excède cent
cinquante millions de dinars (150.000.000 DA).
Le seuil de compétence de l’administration est apprécié suivant les critères définis par
les dispositions de l’article 77-4 ci-dessus ».
Nouvelle disposition
Article 49 Les dispositions de l’article 81 bis du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 81 bis. . Il est institué les commissions de recours suivantes :
1) ..... (Sans changement) ...
2) ... (Sans changement jusqu’à) par les articles 65 et suivants du code des procédures
fiscales.
La commission est appelée à émettre un avis sur :
145
. Les demandes portant sur les affaires dont le montant total des droits et pénalités
(impôts directs et TVA) est supérieur à deux millions de dinars (2.000.000 DA) et
inférieur ou égal à soixante-dix millions de dinars (70.000.000 DA) et pour lesquelles
l’administration a préalablement rendu une décision de rejet total ou partiel ;
. Les demandes ... (sans changement jusqu’.à) la compétence des centres des impôts.
La commission .... (Sans changement jusqu’à) des travaux de la commission.
3) ... (Sans changement jusqu’.à) Ses membres sont désignés par le directeur général
des impôts.
La commission centrale de recours est appelée à émettre un avis sur :
. Les demandes ..... (Sans changement) ..... ;
. Les affaires dont le montant total des droits et pénalités (impôts directs et TVA)
excède
Soixante-dix millions de dinars (70.000.000 DA) et pour lesquelles l’administration a
préalablement rendu une décision de rejet total ou partiel.
La commission ... (sans changement jusqu’à) la date de clôture des travaux de la
commission
Nouvelle disposition
Article 50 Les dispositions de l’article 172 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 172 1) ..... (Sans changement) .....
2) ..... (Sans changement) .....
3) ..... (Sans changement) .....
4) ..... (Sans changement) .....
5) Le directeur des grandes entreprises statue sur toutes les réclamations et les
demandes de remboursement des crédits de TVA introduites par les personnes
morales visées à l’article 160 du présent code, dans un délai de six (6) mois à compter
de leur présentation.
Lorsque ces réclamations portent sur des affaires dont le montant total des droits et
pénalités excède trois cent millions de dinars (300.000.000 DA), le directeur des
grandes entreprises est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration centrale
(direction générale des impôts). Dans ce cas, le délai pour statuer est de huit (8) mois
Lorsque les demandes de remboursement des crédits de TVA portent sur des montants
excédant trois cent millions de dinars (300.000.000 DA), le directeur des grandes
entreprises est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration centrale.
6) Le directeur des grandes entreprises peut déléguer son pouvoir de décision pour
statuer sur les réclamations contentieuses et les demandes de remboursement des
crédits de TVA, aux agents placés sous son autorité. Les conditions d’octroi de cette
délégation sont fixées par décision du directeur général des impôts.
7) ..... (Sans changement) .....
8) Abrogé ».
146
Nouvelle disposition
Dispositions fiscales diverses
Article 51 Les dispositions de l’article 51 de la loi n11-16 du 28 décembre 2011
portant loi de finances pour 2012 sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 51 Sous réserve des dispositions législatives en matière de répression de la
fraude, les sommes versées au titre de l’acquittement des rôles exigibles dont leur
recouvrement est dévolu aux receveurs des impôts, sont considérées comme destinées
au paiement, en premier lieu, du principal des rôles quand celui-ci est acquitté en un
seul versement suivi d’une demande de remise de pénalités de recouvrement.
Lorsque les pénalités de recouvrement, exigées à la date du paiement, ne sont pas
acquittées en même temps que le principal des rôles, leur règlement peut s’opérer
après examen par la commission chargée du recours gracieux.
Les contribuables qui procèdent au paiement, en un seul versement, de l’intégralité du
principal de l’ensemble des rôles dont la date de leur exigibilité dépasse les quatre ans
d’âge, à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de leurs mise en recouvrement,
sont dispensés de la pénalité de recouvrement.
Une instruction du ministre chargé des finances précisera, en tant que de besoin, les
modalités D’application du présent article ».
NOUVELLE DISPOSITION
Article 52 Les dispositions de l’article 46 la loi n05-16 du 31 décembre 2005
portant loi de finances pour 2006 sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 46 Le montant de l’impôt dû ... (sans changement jusqu’à) et quel que soit le
résultat réalisé, à 10.000DA.
Ce minimum forfaitaire doit être acquitté, ..... (Le reste chans changement) ..... ».
Nouvelle disposition
Article 53 Les recours pendants auprès de la commission centrale de recours des
impôts directs et de TVA sont transférés aux commissions de recours de wilaya
territorialement compétentes, suivant les seuils de compétence prévus à l’article 81 bis
du code des procédures fiscales.
Nouvelle disposition
147
Article 55 Les dispositions de l’article 133 du chapitre VII de la loi n79-07 du 21
juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées et
complétées comme suit :
« Art. 133 Avant l’expiration du délai fixé, l’entrepositaire doit ... (sans changement
jusqu’à) assigné.
A défaut, mise en demeure est faite à l’entrepositaire d’assigner un régime douanier
autorisé à ces marchandises. Si dans les quarante-cinq (45) jours, la mise en demeure
reste sans effet, L’administration des douanes procède à la vente des marchandises
dans les mêmes conditions que celles qui régissent la vente des marchandises en dépôt
».
Nouvelle disposition
Article 56 Les dispositions de l’article 149 du chapitre VII de la loi n79-07 du 21
juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, sont abrogées.
Art. 57. Les dispositions de l’article 319 de la loi n79-07 du 21 juillet 1979, modifiée
et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et rédigées
comme suit :
« Art. 319. Constitue une contravention de première classe ... (sans changement
jusqu’à) plus sévèrement réprimée par le présent code.
Constituent notamment des contraventions de première classe :
a) ..... (Sans changement) ..... ;
b) ..... (sans changement) ..... ;
c) ..... (sans changement) ..... ;
d) ..... (sans changement) ..... ;
e) ..... (sans changement) ..... ;
f) ..... (sans changement) ..... ;
g) ..... (sans changement) ..... ;
h) l’inexécution d’un engagement souscrit lorsque le retard constaté excède le délai de
trois (3) mois et que les droits et taxes sont totalement acquittés ou totalement
suspendus.
Indépendamment des sanctions ............. (Sans changement jusqu’à) vingt-cinq mille
dinars (25.000 DA).
Indépendamment de l’amende fixée pour l’infraction prévue à l’alinéa « d » du présent
article,
L’inexécution d’un engagement souscrit prévue à l’alinéa « h » est sanctionnée d.une
amende de vingt-cinq mille dinars (25.000 DA) pour chaque mois de retard, à
concurrence du montant des droits et taxes totalement acquittés ou totalement
suspendus.
Toutefois, l’amende pour défaut de dépôt dans les délais de la déclaration en détail
prévue à
L’alinéa « g » est fixée à cinquante mille dinars (50.000 DA) pour chaque mois de
retard.
Sont dispensées de l’amende ... (le reste sans changement) .... ».
Nouvelle disposition
Article 58 Il est créé un article 336 bis au niveau de la loi n79-07 du 21 juillet 1979,
148
Modifiée et complétée, portant code des douanes rédigé comme suit :
« Art. 336 bis. . L’administration des douanes peut accorder aux personnes poursuivies
pour
Infraction douanière, qui font la demande en matière de transaction, la restitution aux
conditions légales et réglementaires, des marchandises moyennant le paiement de leur
valeur sur le marché intérieur, pour tenir lieu de confiscation, calculée à la date de
commission de l’infraction, à l’exclusion du matériel roulant »
Nouvelle disposition
Article 59 Les dispositions de l’article 123 du décret législatif n93-18 du 29
décembre 1993 portant loi de finances pour 1994 modifiée par l’.article 54 de
l’ordonnance n10-01 du 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour
2010 et l’article 27 de la loi n11-11 du 18 juillet 2011 portant loi de finances
complémentaire pour 2011 et l’article 71 de la loi n11-16 du 28 décembre 2011
portant loi de finances pour 2012 modifié par l’article 36 de la loi n13-08 du 30
décembre 2013 portant loi de finances pour 2014, sont modifiées et rédigées comme
suit :
« Art. 123 1- Sauf dispositions contraires, est autorisé le dédouanement pour la mise à
la consommation, des chaînes de production rénovées et les articles d’équipements
neufs....
(sans changement jusqu’à) dérogation exceptionnelle du ministre chargé de
l’investissement.
Par dérogation aux dispositions précédentes et jusqu.au 31 décembre 2016, est autorisé
L’importation et le dédouanement des équipements usagés de moins de deux (2) ans
d’âge
D’utilisation et dont la production ou la gamme n.est pas réalisée en Algérie. Ces
équipements usagés seront importés par les entrepreneurs et les producteurs pour leurs
besoins propres et doivent être conservés dans leur patrimoine pendant au moins cinq
(5) ans.
L’opération du dédouanement dépend d’un certificat affichant le prix et l’état de
l’article, délivré par le vendeur et adopté par l’autorité compétente de l’Etat de
délivrance.
Lors de la mise à la production en Algérie d’un article ou d.une chaîne d’.articles, ces
équipements sont immédiatement supprimés de la liste désignée ci-après.
Le ministère chargé de l’industrie élabore une liste d’équipements, assure son
actualisation et L’envoie aux différents services concernés.
Les modalités d’application de ces mesures sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.
2- La délivrance se fait ... (sans changement jusqu’à) ».
Nouvelle disposition
Dispositions domaniales
Article 60 Les actes administratifs établis par les services des domaines et portant
concession des biens immobiliers bâtis et non bâtis octroyés dans le cadre de
l’ordonnance n08-04 du 1er septembre 2008, modifiée et complétée, fixant les
conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l’Etat
149
destinés à la réalisation des projets d’investissement, sont exonérés des droits
d’enregistrement, de la taxe de publicité foncière et de la rémunération domaniale
sous réserve de déclaration d’investissement auprès de l’agence nationale de
développement de l’investissement.
Art. 138 ter CIDTA Bénéficient de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices
des sociétés, pour une période de cinq (05) ans, à compter du début de leur
activité, les sociétés de capital risque. 72
Le taux de l’IBS est fixé à :(3) trois taux article 12 LFC 2015
- 19 % pour les activités de production de biens,
- 23% le bâtiment et les travaux publics, hydraulique, ainsi que les activités
touristiques et stations thermales, sont exclus les agences de voyage.
- 26 % pour les activités de commerce et de services ;
- 26 % pour les activités mixtes lorsque le CA réalisé au titre du commerce et des services
n’est pas déterminé comptablement d’une manière séparée.
Par ailleurs, il est signalé que les taux de l’IBS dû par voie de retenue à la
source sont de :
- - 10% pour les revenus des créances, dépôts et cautionnements, la retenue y
relative constitue un crédit d’impôt imputable sur l’imposition, définitive ;
- 50% pour les revenus provenant des bons de caisses anonymes. Cette retenue
est libératoire ;
- 20% pour les sommes perçues par les entreprises dans le cadre de contrat de
management. Cette retenue revêt un caractère libératoire.
- 24% pour :
a- les sommes perçues par les entreprises étrangères n’ayant pas
d’installations professionnelles permanentes en Algérie dans le cadre
de marchés de prestations de services ;
b- les sommes payées en rémunération de prestation de toute nature
fournies ou utilisées en Algérie ;
c- les produits versés à des inventeurs situés à l’étranger au titre, soit de
la concession de licence de l’exploitation de leur brevets, soit de la
150
cession ou concession de marque de fabrique , procédé ou formule
fabrication .
- 10 % pour les sommes perçues par les sociétés étrangères de transport maritime,
lorsque leur pays d’origine imposent les entreprises Algériennes de transport
maritime.
Toutefois, dés lors que lesdits pays appliquent un taux supérieur ou inférieur, la
règle de réciprocité s’applique.
Exigibilité de l'IBS
L'IBS est un impôt personnel émis par voie de rôle la liquidation du montant des
acomptes et du solde d'imposition est préalablement établie par les services de l'administration
fiscale et son portés à la connaissance du contribuable par le biais de document appelé
avertissement (pour les acomptes) let rôle d'imposition (pour le solde de liquidation).
151
EXERCICE PRATIQUE I.B.S : CAS DE SYNTHESE
Travail à faire :
2°/ Le contribuable s’est engagé à réinvestir 50% de ce bénéfice. Quel est le montant
de l’IBS à payer ?
152
Le taux de la taxe est ramené à un pour cent (1%), sans bénéfice des réfactions pour
les activités de production de biens. Ce taux est réparti comme suit :
Part de la wilaya Part de la commune Fonds commun des collectivités locales
0,29 % 0,66 % 0,05 % = 1%
Pour les activités du bâtiment et des travaux publics et hydrauliques, le taux de la taxe
est fixé à deux pour cent (2%), avec une réfaction de 25% ».
Ancienne disposition
Pour le reste des activités le taux de 2% est maintenu
Article 222 du code CIDTA
153
06-affectation du bénéfice net déduction faite de l’IRG de toutes les affectations
précédentes :
Le bénéfice net restant et soumis à d’autres déductions :
11000 résultât 2013 en instance d’affectation
40920 CASNOS (selon le cas)
10600 réserves légales (ne dépasse pas 10% du capital)
42300 prime du gérant (suivant PV de l’AGO)
45500 comptes courants des associés(en attendant le règlement)
Affectation du bénéfice net restant
154
Soutien des collectivités locales : Octroi d’un taux de 50 % de la
Art. 222bis quotepart de la TAP des communes autres que celles constituant
4 CIDTA les arrondissements urbains de la Wilaya d’Alger au profit de
celle-ci.
Art. 261g Majoration de la taxe foncière pour les terrains constructibles non
5 CIDTA exploités.
Enregistrement
(Pour mémoire)
Timbre
Art. 300 et 309 du
9 CT.
Relèvement des tarifs de la Vignette automobile.
Mesure d’ordre : renvoi à un arrêté du ministre des finances pour
Art. 147 sexiès du
10 CT.
la définition de certains caractères d’engins roulants. [Arrêté du
Ministre des Finances]
Soutien à l’investissement et protection de l’environnement :
11 Art. 302 du CT. Exemption de la vignette d’automobile pour les véhicules roulant
au Gaz Naturel Carburant (GNC).
Fixation à 12.000 DA, le tarif du droit de timbre applicable sur le
12 Art. 136 du CT.
passeport comportant 50 pages
Art. 136 bis du Détermination du taux de change du dinar, applicable pour droit
13 CT. de timbre de 12.000 DA sur le passeport comportant 50 pages.
155
15 Art. 28bis CTCA Réaménagement de la taxe sur les produits pétroliers (TPP).
Impôts indirects
20
Art. 485bis, 485 Réaménagement de certains termes en matière de taxe pour
21 sexièes et 485 usage des appareils récepteurs de radiodiffusion et de télévision
septiès du CII et ce, suite au réaménagement du statut du groupe SONELGAZ.
22
Procédures fiscales
Extinction du contrôle sur pièces postérieurement à une
23 Art. 20-8 CPF
vérification de comptabilité.
Extinction de la procédure du contrôle sur pièces
24 Art. 21 CPF postérieurement à une vérification de situation fiscale d’ensemble
(VASFE).
Mesure d’ordre : Abrogation des dispositions de l’article 36 du
code des procédures fiscales définissant les actes frauduleux, du
25 Art. 36 CPF
fait que ces derniers sont énumérés au niveau des autres codes
fiscaux.
Assouplissement du dispositif des commissions de recours des
26 Art. 81 et 81 bis impôts directs et de la TVA (compétence, composition,
CPF fonctionnement et nature juridique des avis rendus par ces
27 commissions).
Date d’effet de la mise en œuvre du nouveau dispositif des
28 - Commissions de Recours des Impôts Directs et TVA, prévu par
les articles 26 et 27 ci-dessus..
Mesure d’ordre : Précision des modalités de prise en charge des
29 Art. 95 CPF
mutations de cotes en matière de taxe foncière et des modalités
156
de correction des omissions et insuffisances en matière de cette
taxe
Mesures d’ordre :
30 Art. 160 CPF
- Correction des renvois des articles 160 à 163 du CPF, afin de
tenir compte des changements intervenus au niveau de la
31 Art. 161 CPF législation pétrolière.
32 Art. 162 CPF - Suppression du tiret « impôt sur les bénéfices miniers » au
niveau de l’article 162 du CPF, pour tenir compte des
33 Art. 163 CPF dispositions de la nouvelle loi minière (loi 14-05 du 24 février
2014 portant loi minière).
Renforcement des garanties des contribuables : Institution de
l’obligation pour le Directeur des Grandes Entreprises de motiver
34 Art. 172 CPF
ses décisions contentieuses, en indiquant les articles de loi sur
lesquels elles sont fondées.
Dispositions Fiscales Diverses
Renforcement des moyens légaux d’intervention et de contrôle
des acteurs intervenant dans le circuit commercial du «
rechargement de la téléphonie mobile » en élargissant le droit de
35 Art. 45 LF 2005.
communication exercé par l’administration fiscale aux
opérateurs et distributeurs ainsi que les grossîtes de la
téléphonie mobile
Mesure d’ordre : Application de la règle d’arrondissement au
36 -
dinar supérieur ou inférieur en matière de recouvrement.
Mesure d’ordre : Harmonisation des règles régissant le
37 Art. 67 LF 2003. recouvrement de la taxe d’habitation avec les changements
intervenus au niveau du groupe SONELGAZ.
Dispositions douanières
Assouplissement du régime de l’admission temporaire :
- Institution d’une autorisation globale pour effectuer de
multiples opérations d’importation de marchandise à placer
Art. 182_code sous ce régime.
38 des douanes. - Fixation du délai à partir duquel la mission du contrôle de
l’administration des douanes est engagée.
157
équipements spécifiques acquis par les services du Premier
1992
Ministère. [Texte réglementaire, au besoin]
Encouragement de la filière industrielle de fabrication des
43 -- couches adultes à travers l’imposition des produits finis de même
catégorie.
Allègement des procédures douanières : Institution d’une
44 autorisation de mise à la consommation des équipements
temporaires.
Dispositions domaniales
Réaménagement des autorisations de la pêche du corail par les
45 Art. 55 LF 2006.
navires corailleurs.
Inscription des biens au tableau général des immeubles du domaine
national : Possibilité donnée aux institutions, services, organismes
46 -- ou établissements publics à caractère administratif de l'Etat ou
des collectivités locales, d’engager les dépenses portant sur les
immeubles qu’ils occupent (réhabilitation, entretien, …).
Dispositions diverses
Fixation d’une quotepart égale à 30% des bénéfices devant être
réinvesti et correspondant aux avantages (exonérations ou
51 Art. 57 LFC 2009.
réductions) accordés dans le cadre des dispositifs de soutien à
l‘investissement.
Institution d’un régime fiscal et douanier préférentiel à titre de
52 -- mesures de sauvegarde des productions relevant des filières
industrielles naissante. [texte réglementaire]
Mesure d’ordre : Affectation des recouvrements des recettes
53 -- parafiscales dédiées aux comptes d’affectation spéciale en cas de
leur clôture, au budget de l’Etat.
Exonération des droits de douane, l’essence et le gasoil
réimportés dans le cadre des opérations de traitement du pétrole
54 -- brut algérien à l’étranger, réalisées par la SONATRACH, sous le
régime économique douanier de l’exportation temporaire pour
perfectionnement passif.
Soutien à l’investissement : Institution de la possibilité de
recours aux financements extérieurs, indispensables à la
55 -- réalisation des investissements stratégiques par des entreprises
de droit algérien, après autorisation du gouvernement.
[texte réglementaire]
158
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des
impôts et taxes effectués mensuellement : Dissocier l’acte de
56 --
déclaration de celui du paiement dans le cadre de la déclaration
mensuelle effectuée par le biais de l’imprimé série « G n°50 ».
Art. 52_loi 05-
57 07 Réaménagement de la taxe de torchage.
(hydrocarbures)
Soutien à l’investissement : possibilité offerte aux personnes
physiques et morales de statut privé de procéder à la création,
58 -- l’aménagement et la gestion de zones d’activités ou de zones
industrielles, sur des terrains à vocation non agricole constituant
leur propriété. [cahier des charges]
Mesure d’ordre : Désignation de l’agence nationale de gestion
59 Art. 173 LF 1996. intégrée des ressources en eau (AGIRE) pour la collecte des
redevances d’économie de l’eau et de protection de la qualité de
l’eau en raison de l’utilisation du DPH pour tous types d’usages,
60 Art. 174 LF 1996. par la modification des articles 173 et 174 de la LF 1996. [texte
réglementaire, au besoin]
Art. 79_ loi n°
10-01 du
Mesure d’ordre : Prorogation des délais relatifs à l’organisation, a
29/06/2010
61 (experts
titre transitoire, des examens en vue de l’obtention du titre
d’expert comptable.
comptables et
C. Comptes).
Réaménagement des règles et conditions de l’ouverture du
capital social des entreprises publiques économiques faites en
62 --
direction de l’actionnariat national résident. [texte
réglementaire]
Soutien à l’investissement : Application de droits de douane à
63 -
hauteur de 15% aux matériels informatiques importés.
Redevance d’utilisation du domaine public hydraulique par
Art. 100 LF prélèvement d’eau pour son injection dans les puits pétroliers ou
64 2003. pour d’autres usages du domaine des hydrocarbures. [texte
réglementaire]
Redevance d’utilisation du domaine public hydraulique pour les
65 Art. 99 LF 2003. usages industriel, touristique et de services. [texte
réglementaire]
Le mode de réalisation des investissements étrangers (règle
66 --
51/49%).
Art. 22_loi 84-
Instauration d’un mécanisme de maintien de l’équilibre
67 17 (lois de
budgétaire.
finances).
Soutien à l’investissement : application du taux réduit de la TVA
(7%), pour les matières premières entrant dans la fabrication du
68 --
concentré minéral vitaminé (CMV) et ce, jusqu’au 31 décembre
2017.
Art. 59 LF 1979 Réaménagement des dispositions de l’article 59 de la loi de
69 (modifiée par finances pour 1979, relatives à l’autorisation accordée aux
art. 67 LF 1989 personnes atteintes à titre civil, d’un handicap moteur, d’acquérir
159
& art. 5 LFC tous les cinq (05) ans, un véhicule automobile spécialement
2000) aménagé. [arrêté conjoint, au besoin]
Art. 1er_loi 06-
11 (société de
Mise en place des sociétés de gestion dans les activités de capital
70 capital
investissement. [texte réglementaire]
investissement)
.
Autorisation accordée aux associations sportives nationales
reconnues d’utilité publique et d’intérêt général disposant de
71 moyens financiers, pour réaliser des investissements dont les
bénéfices sont consacrés exclusivement au financement de leurs
missions statutaires. [texte réglementaire, au besoin]
Institution de l’obligation faite à chaque étranger, à l’occasion de
son départ du territoire douanier algérien, de présenter une
quittance bancaire justifiant le change d’une partie ou de la
totalité du montant des devises étrangères auprès d’une banque
nationale.
72
Fixation du seuil des sommes concernées par les déclarations des
devises étrangères à l’occasion de leur introduction ou de leur
départ du territoire douanier, à 1000 € ou un montant équivalent
correspondant d’autres devises étrangères.
Recouvrement des primes d’adhésion à l’assurance de
rapatriement de corps des ressortissants algériens résidents et
assurés à l’étranger, au niveau des représentations consulaires
73 algériennes à l’étranger à l’occasion de la délivrance ou le
renouvellement des cartes d’immatriculation consulaires. [texte
réglementaire]
Budget général de l’Etat et divers budget.
Evaluation des recettes, produits et revenus applicables aux
74 --
dépenses définitives du budget général de l’Etat.
Dotations budgétaires pour le financement des charges
75 -- définitives du budget général de l’Etat (dépenses de
fonctionnement & dépenses d’équipement).
160
Art. 195 LF Correction du taux de la quotepart du produit de la TIC affecté
80 1996 au profit du « Fonds spécial pour la promotion des exportations».
Correction de l’erratum qui s’est glissé au niveau de l’article 115
Art .115 LF
81 2015
alinéa 3 de la LF pour 2015. Il y a lieu de lire « Fonds National de
l’Eau » au lieu du « Fonds National de l’Eau Potable ».
Clôture du CAS n° 302-096, intitulé « Fonds pour les urgences et
82 --
les activités de soins médicaux ». [texte réglementaire]
Clôture du CAS n° 302-105 intitulé : « Fonds du patrimoine
83 public minier ». [texte réglementaire]
Clôture du CAS n° 302-128, intitulé « Fonds d’appropriation des
84 usages et du développement des technologies de l’information et
de la communication ». [texte réglementaire]
Clôture du CAS n° 302-129, intitulé « Fonds national de
85 préparation et d’organisation de la manifestation, Tlemcen
capitale de la culture islamique 2011 ». [texte réglementaire]
Réaménagement de la nomenclature des des recettes et de des
Art. 143 LF
86 1995
dépenses du CAS n°302-079 intitulé « Fonds National de l’Eau »
[texte réglementaire]
CAS n° 302-101 : Soutien en vue de promouvoir l’investissement
Art .108 LF
87 2015
dans le secteur des énergies renouvelables. [texte
réglementaire]
Mise en conformité du contenu de l’article 33 de la loi de finances
pour 1984 avec les dispositions de la loi n° 04-20, relative à la
88 Art. 33 LF 1984
prévention des risques majeurs et la gestion des catastrophes
dans le cadre du développement durable.
2015).
Ouverture d’un CAS n° ……… ……., intitulé « Fonds de
92 Solidarité de la Communauté Algérienne ». [texte
réglementaire]
Dispositions diverses applicables aux opérations financières de l'Etat.
161
Fixation à 3% au maximum dans la limite de cinq (05) ans au
maximum, des bonifications par le Trésor, des taux d’intérêts
des crédits accordés par les banques et les établissements
financiers pour le financement de projets d’investissement
94 réalisés par les entreprises de droit algérien, à l’exception des
investissements réalisés dans les zones des hauts plateaux et
du sud et des dispositifs d’aide à la création d’emplois
(ANSEJ, CNAC et ANGEM). [texte réglementaire, au
besoin]
162