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ESCOMA

cadre conceptuel

Présenté par Melle BALIT Houa 16 JANIVER 2010


Objectifs de la formation IAS/IFRS

• La formation vise à apporter une connaissance sur le nouveau


Système Comptable et Financier Algérien remplaçant le Plan
Comptable National de 1975.

• Comprendre les changements introduits par les nouvelles normes


comptables internationales

• Travailler de manière pratique sur les principales nouvelles normes


comptables afin de mieux les comprendre

• Être capable de choisir les méthodes d’évaluation les plus


appropriées des postes du bilan et du compte de résultat

• La formation s’articulera autour de deux volets principaux :


 un volet théorique de présentation des concepts ;
 un volet opérationnel au travers de cas d’application.
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Contenu des séminaires

 SESSION 1 : CADRE CONCEPTUEL ET PRESENTATION


DES ETATS FINANCIERS

 Enjeux et historique
 Le cadre conceptuel
 Présentation des États financiers
 Bilan
 Compte de résultat
 Annexe
 Tableau de flux de trésorerie
 Tableau de variation des capitaux propres

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Contenu des séminaires

 SESSION 2 : LES IMMOBILISATIONS


 Les immobilisations incorporelles
 Les immobilisations corporelles
 Les immeubles de placement

 SESSION 3 : LES CHARGES, LES PRODUITS – DETTES


ET CREANCES COURANTES
 Les stocks
 Les contrats de location
 Les achats et les ventes
 Les opérations en devises
 Les salaires
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Contenu des séminaires

 SESSION 4 : LES AUTRES ACTIFS/PASSIFS


 Les actifs financiers
 Les emprunts
 Les contrats long terme
 Les provisions pour risques et charges

 Les états financiers consolidés


 Changement de méthode, changement d’estimations et
corrections d’erreurs
 Évènements postérieurs à la clôture de l’exercice

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SESSION 1 : CADRE CONCEPTUEL ET PRESENTATION DES
ETATS FINANCIERS
 Le cadre conceptuel
 Présentation générale des états financiers
 Le cadre conceptuel : présentation des méthodes et principes comptables
 Nomenclature des comptes
 Bilan
 Règles de présentation
 Exemple et cas pratique
 Compte de résultat
 Règles de présentation et exemple
 Cas pratique
 Annexe
 Règles de présentation et exemple
 Tableau de flux de trésorerie
 Règles de présentation et exemple
 Tableau de variation des capitaux propres
 Règles de présentation et exemple

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Approche historique de la comptabilité
Les origines de la comptabilité remontent très loin dans le temps, des
traces de comptabilité primitive dans les anciennes civilisations du
Pérou, de Mésopotamie, d’Égypte, de Palestine et de Grèce ont été
découverte.
Toutefois, la comptabilité dans sa forme actuelle semble être la
création des Romains. En effet, le développement de grandes
entreprises agricoles peut expliquer l’origine d’une comptabilité
détaillée
C’est au XIV Siècle que la forme moderne caractérisée par l’abandon de
la partie simple et l’instauration des premiers principes sur lesquels
repose le système comptable sont crées, la partie double fut
développée en 1494 par un moine appelé LUCA PACIOLI
La première encyclopédie de gestion et un traité des comptes et
écritures furent alors élaborés, et ce dans le but de fournir une
description des techniques quantitatives commerciales et
comptables internes et internationales dont la genèse s’est déroulée
sur au moins deux siècles.
La comptabilité ne cessera de se généraliser et de se développer à
travers les siècles, non seulement grâce a l’influence de différents
auteurs, véritables précurseurs de la comptabilité moderne, ou du
législateur, mais également en raison des différents besoins de
l’économie et de l’apparition de nouvelles technologies.

C’est au XIXe siècle que l’on assistera à la naissance de plusieurs principes


et conventions comptables toujours en vigueur à l’heure actuelle pour
l’élaboration des documents de synthèse.

La dimension historique permet de rappeler la dynamique et l’évolution du


modèle comptable et d’expliquer comment la comptabilité est devenue
l’instrument des conventions qu’on lui reconnaît aujourd'hui.
CADRE
CONCEPTUEL
Cadre conceptuel : méthodes comptables,
comptabilité et états financiers

Le cadre conceptuel :
 introduit les concepts qui sont à la base de la
préparation et de la présentation des états financiers :
conventions et principes comptables à respecter et
caractéristiques qualitatives de l'information
financière,
 constitue une référence pour l’établissement de
nouvelles normes,
 facilite l’interprétation des normes comptables et
l’appréhension d’opérations ou d’événements non
explicitement prévus par la réglementation comptable.
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Les méthodes comptables sont les principes, bases,
conventions, règles et pratiques spécifiques appliquées par
une entité pour établir et présenter ses états financiers

Elles sont appliquées de façon permanente d’un exercice à un


autre

La comptabilité est un système d’organisation de l’information


financière permettant de saisir, classer, évaluer,
enregistrer des données de base chiffrées, et présenter
des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entité à la date de
clôture

La comptabilité permet d’effectuer des comparaisons


périodiques et d’apprécier l’évolution de l’entité dans une
perspective de continuité d’activité

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La comptabilité de chaque entité :

 respecte une terminologie et des principes directeurs


communs à l’ensemble des entités
 met en œuvre des conventions, des méthodes et des
procédures normalisées
 s’appuie sur une organisation répondant aux exigences de
tenue, de contrôle, de collecte et de communication des
informations à traiter

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Les états financiers sont un ensemble complet de documents
comptables et financiers permettant de donner une image
fidèle de la situation financière, de la performance et de
la trésorerie de l’entreprise à la fin de l’exercice. Ils
comprennent:
 un bilan
 un compte de résultat
 un état de variation des capitaux propres
 un tableau des flux de trésorerie
 une annexe

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L’objectif des états financiers est de fournir des
informations utiles sur :

 la situation financière (bilan) ;


 la performance (compte de résultat) ;
 les variations de la situation de trésorerie (tableau des
flux de trésorerie)
 Les variations détaillées des capitaux propres (tableau
de variation des capitaux propres)

d’une entité afin de répondre aux besoins de l’ensemble


des utilisateurs de ces informations

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Les états financiers permettent de garantir la
transparence de l’entité à travers une information
complète et de fournir une présentation fidèle de
l’information utile pour les besoins de la prise de
décision

Ces états comptables dont la qualité est attestée par des


professionnels indépendants (commissaires aux
comptes), doivent contribuer à satisfaire les besoins
d’informations exprimés par les différents partenaires
de la vie économique (internes et externes), qui sont :

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 les dirigeants, les organes d’administration et de
contrôle et les différentes structures internes de
l’entreprise

 les fournisseurs de capitaux (propriétaires, actionnaires,


banques et autres bailleurs de fonds)

 l’Administration et autres institutions dotées de


pouvoirs de réglementation et de contrôle (autorités
fiscales, statistiques nationales et autres organismes
ayant un pouvoir de planification, de réglementation et
de contrôle)

 les autres partenaires de l’entité tels que les assureurs,


les salariés, les fournisseurs ou les clients

 les autres groupes d’intérêt, y compris le public de façon


générale
Cadre conceptuel : méthodes comptables, comptabilité et états
financiers

Utilisateurs Besoins d’information

Investisseurs Risque & rentabilité

Salariés Stabilité & solvabilité

Probabilité de règlement des montants des


Prêteurs prêts & intérêts à leur échéance.

Clients Continuité de l’entreprise

Etats & organismes Répartition des ressources et respect des


publics obligations d’information

Contribution à l’économie locale, emplois


Public générés, évolutions & prospérité des entreprises
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La communication aux parties prenantes de la valeur
patrimoniale de l’entreprise et du résultat de la gestion
à la clôture de chaque exercice, exige que l’entreprise,
collecte, enregistre et mémorise l’ensemble des
informations relatives aux opérations réalisées tout au
long de cette période. La mise en place d’une
organisation Comptable est, non seulement garante de la
qualité des imputations, mais permet également
d’ordonner la complexité des opérations qui affecte
l’image de l’entreprise.
Le corpus des normes IAS/IFRS

•Historique des IAS/ IFRS


•Structure opérationnelle
• Définitions
•Objectifs et enjeux de la normalisation
• Liste des normes IAS/ IFRS
Historique de l’ IAS IFRS

• 1973. Création de l'IASC à Londres par les instituts comptables de 9


pays, dont la France.
• 1975. Publication des deux premières normes IAS 1 et IAS 2.
• 1987-1993. Processus d'amélioration des normes: «
comparabilité des états financiers ».
• 1989. Publication du cadre conceptuel : « cadre pour la préparation et la
présentation des états financiers ».
• 2001. Réforme de l'IASC : création de l'IASCF, de l'IASB, de l'IFRIC
et du SIC.
• 2002. Règlement européen pour l'application des normes comptables
internationales (applicable 01.01.2005).
• 2003-2007. Révision des normes existantes. Nouvelles normes IFRS 1 et
IFRS 8. Élaboration d'une norme spécifique applicable aux PME.
STRUCTURE OPÉRATIONNELLE
IASCF
22 membres (trustées)
Chargé de la stratégie, de l'organisation et du financement

L IASB (ou Board)


14 membres
Chargé de l'élaboration des normes comptables
internationales

SIC
39 membres
Chargé de conseiller et informer
l'IASB
IFRIC
12 membres
Chargé de l'élaboration des
interprétations posées pour l'application
de certaines normes
Définitions
Le terme de référentiel IFRS représente les normes et interprétations
adoptées par l’IASB :

-Lesnormes comptables internationales (dites IAS International


Accounting Standard ) existant actuellement,

-Les(nouvelles) normes internationales d’information financière (IFRS


International Financial Reporting Standard ),

-Les interprétation s’y rapportant (SIC & IFRIC),

-Les modifications ultérieures de ces normes,

- Les futures interprétations.


Objectifs et enjeux de la normalisation :

La nécessité d’un référentiel unique et l’interdépendance des marchés


financiers mondiaux est l’élément principal qui a rendu nécessaire une
harmonisation des règles comptables.

En effet, le constat a été le suivant :

Un manque de comparabilité de l’information financière dans le temps


(pour une même entreprise) et dans l’espace (entre différentes
entreprises) ;

Un niveau de subjectivité important dans l’établissement des comptes;

Une information financière très hétérogène et marqué parfois par un


manque de transparence des comptes et une faible qualité de
l’information fournie.
L’adoption des règles et méthodes comptables uniformes pose le problème
des systèmes comptables des principaux pays dans le monde, qui ont tous
des conceptions théoriques différentes.
En pratique, il est d’usage d’opposer :
Une approche anglo-saxonne fondée sur la réalité économique ;
Une approche européenne (et japonaise) fondée sur les textes de lois

Mais plusieurs scandales ont illustrés ce besoin d’avoir un référentiel


comptable objectif, connu et admis par tous. Dés lors, cette harmonisation,
a intéressé tous les acteurs économiques et tous les pays : les
investisseurs, les analystes financiers, les salariés des entreprises, les
banques, les pouvoirs public…
Les objectifs d’un référentiel unique:

 Améliorer la transparence et la comparabilité des états


financiers,

 Permettre la comparaison d’entreprises de différents


pays,

 Faciliter la cotation boursières sur l’ensemble des places


financières,

 Obtenir et restaurer la confiance des investisseurs,

 Offrir un référentiel compatible aux pays qui en sont


dépourvus.
L’enjeu :le langage financier des entreprises

L’objectif d’un référentiel unique est donc de mettre en


place un langage comptable unifié dans un cadre plus large
d’unification des marchés de capitaux (notamment en
Europe).

Derrière la modification des systèmes comptables propres à


chaque pays, l’enjeu principal est l’apparition d’un langage
financier mondial applicable aux états financiers de toutes
les entreprises.
Référentiel IASB

 Référentiel d’inspiration Anglo-Saxonne établi à l’intention


des investisseurs,

 Elaboration du référentiel à partir d’une approche reflétant


la réalité de l’activité économique et de l’entreprise par
rapport au marché,
 Traitement comptable à partir de principes comptables
identiques (cadre conceptuel) et non de règles (pas de
règles sur la façon de tenir la comptabilité, ni de plan de
comptes avec N° des intitulés),
 Déconnexion de tout environnement juridique et fiscal,
 Normalisation globale à la fois des règles comptables et
des éléments d’information financières,
 Application obligatoire de toutes les normes et de toutes
les interprétations.
Normes IASB/IFRS
IAS 1 : Présentation des états financiers
IAS 2 : Stocks
IAS 7 : Tableau des flux financiers
IAS 8 : Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et
erreurs
IAS 10 : Evènements postérieurs à la date de clôture
IAS 11 : Contrats de construction
IAS 12 : Impôts sur les résultats
IAS 14 : Information sectorielle
IAS 15 : Information reflétant les effets de variation de prix
IAS 16 : Immobilisations corporelles
IAS 17 : Contrats de location
IAS 18 : Produits des activités ordinaires
IAS 19 : Présentation des états financiers
IAS 20 : Avantages du personnel
IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères
Normes IASB/IFRS
IAS 23 : Coûts d’emprunt
IAS 24 : Information relative aux parties liées
IAS 26 : Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
IAS 27 : Etas financiers et consolidés
IAS 28 : Participation dans des entreprises associés
IAS 29 : Information financière dans les économies hyper inflationniste
IAS 31 : Participation dans des coentreprise
IAS 32 : Instruments financiers : présentation
IAS 33 : Résultat par action
IAS 34 : Information financière intermédiaire
IAS 36 : Dépréciation d’actifs
IAS 37 : Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
IAS 38 : Immobilisations incorporelles
IAS 39 : Instruments financiers : comptabilisation et comptabilisation
IAS 40 : Immeubles de placement
IAS 41 : Agriculture
Normes IASB/IFRS

IFRS 1 : Première application des normes d’information financière


internationales
IFRS 2 : Paiement en actions et assimilés
IFRS 3 : Regroupement d’entreprises
IFRS 4 : Contrats d’assurance
IFRS 5 : Actifs non courants destinés à être cédés et abandon d’activités
IFRS 6 : Prospection et évaluation de ressources minières
IFRS 7 : Instruments financiers : information à fournir

Les normes IAS 3, 4, 5, 6, 9, 13, 15, 22, 25, 30 et 35


on été supprimées ou remplacées
Normes IASB / IFRS

 Primauté du bilan sur le compte de résultat,

 Introduction du concept de « juste valeur »,

 Mesure de la perte de valeur et de la


dépréciation des actifs,

 Pertinence du fonds sur la forme,

 Application rétrospective,

 Importance des notes annexes.


Notion de juste valeur

La juste valeur est définie par les normes IAS / IFRS comme
étant le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un
passif éteint, entre des parties bien informées et consentantes
dans le cadre d'une transaction effectuée dans des conditions de
concurrences normales (IAS 32).
Mesures de la juste valeur

L'évaluation fiable de la juste valeur repose sur quatre


méthodes :

 Une cotation reconnue sur un marché organisé,

 Un calcul destiné à actualiser les cash flows futurs générés par un


actif,

 Une valeur déterminée par un modèle statistique créant les


conditions d'un marché organisé; les données et hypothèses
constituant le modèle doivent être fiables.

 Une analyse comparative à partir d'une évaluation d'actif


similaire.
Contenu du cadre conceptuel

Il définit :

- La nature et les objectifs des états financiers,


- Les hypothèses de base,
- Les caractéristiques qualitatives qui déterminent l’utilité de
l’information contenue dans les états financiers,
- La définition, la comptabilisation, et l’évaluation des éléments à
partir desquels les états financiers sont construits,
- Les concepts de capital et de maintient du capital.
Eléments du cadre conceptuel

Hypothèses de bases
- Comptabilité d’engagement,
- Continuité d’exploitation.

Caractéristiques qualitative des états financiers


- Intelligibilité,
- Pertinence,
- Fiabilité,
- Comparabilité.

Contraintes
- Célérité,
- Rapport coût / avantage,
- Equilibre entre les caractéristiques qualitatives,
- Présentation fidèle.
Cadre conceptuel : hypothèses sous-jacentes à la
préparation des états financiers

Deux hypothèses sous-jacentes à la préparation des états


financiers :

 Comptabilité d’exercice ; et

 Continuité d’exploitation

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Comptabilité d’exercice (ou comptabilité d’engagement -
comptabilité des droits constatés)

Les effets des transactions et autres événements sont


comptabilisés sur la base des droits constatés, c’est-à-dire au
moment de la survenance de ces transactions ou événements, et
non quand interviennent les flux monétaires correspondants

Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels
ils se rattachent

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Continuité d’exploitation

Les états financiers sont établis sur une base de continuité


d’exploitation, c’est à dire en présumant que l’entité poursuivra ses
activités dans un avenir prévisible, à moins que des événements ou des
décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation d’activité
(bilan en valeur liquidative)

Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur la base de la


continuité d’exploitation :

 les incertitudes quant à la continuité d’exploitation sont indiquées et


justifiées
 la base de valorisation est précisée

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Cadre conceptuel : caractéristiques qualitatives
de l’information financière

L’information doit répondre aux caractéristiques


qualitatives suivantes :

 la pertinence
 la fiabilité
 la comparabilité
 l’intelligibilité

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La pertinence

Une information est pertinente dans la mesure où


elle peut influencer ses utilisateurs dans leurs
décisions économiques en les aidant à évaluer les
événements passés, présents ou futurs.

La pertinence d’une information est liée à sa nature


et à son importance relative.

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La fiabilité

Une information est fiable lorsqu’elle est exempte


d’erreurs et de préjugés significatifs, et lorsque son
élaboration a été effectuée sur la base des critères
suivants :
 recherche d’une image fidèle,
 prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique,
 neutralité,
 prudence,
 exhaustivité.

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La comparabilité

Une information est comparable lorsqu’elle est


établie et présentée de manière suffisamment
cohérente pour permettre à son utilisateur de
faire des comparaisons significatives dans le
temps et entre entreprises.

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L’intelligibilité

Une information intelligible est une information


facilement compréhensible par tout utilisateur
ayant des connaissances de base en gestion, en
économie et en comptabilité, et ayant la volonté
d’étudier l’information.

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Caractéristiques qualitative des états financiers

A) Intelligibilité B) Pertinence C) Fiabilité D) Comparabilité


Importance relative Image fidèle
Prééminence du fond
sur la forme
Neutralité
Prudence
Exhaustivité

Conditions à respecter pour une information pertinente &


fiable
•Célérité : nécessité de trouver un équilibre entre pertinence &
fiabilité,
• Équilibre entre avantages & coûts : les avantages d’une information
doivent être supérieurs aux coûts de sa production,
• Équilibre entre les caractéristiques qualitatives

Image fidèle / Présentation fidèle


Présomption simple si application des caractéristiques et des dispositions normatives
comptables appropriées.
Conséquences des caractéristiques

 Importance du jugement professionnel,

 Information financière orientée ver la mesure


de la performance
L’objectif des états financiers est de fournir une
information sur:

• La situation financières : Afin d’évaluer la capacité de l’entreprise à


générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que de
leur échéance et de leur assurance de leur concrétisation.

•La performance : afin d’évaluer les changements potentiels de


ressources économiques qu’elle est susceptible de contrôler dans l’avenir

•l’évolution de la situation financière : Afin d’apprécier ses activités


d’investissement, de financement et opérationnelles au cours de
l’exercice.
Objectif des états financiers
Fournir une information sur :

La situation financière La performance La variation de la


situation financière
Mesurer la capacité de Mesurer la capacité de Apprécier les activités
l’entreprise à générer de la l’entreprise à générer des d’investissement, de
trésorerie, flux de trésorerie sur la financement et
base des ressources opérationnelles au cours de
-Évaluer les besoins
existantes, l’exercice,
d’emprunt futurs et la
répartition des flux de - Élaborer des jugements - Apprécier la capacité
trésorerie, sur l’efficacité avec de l’entreprise à générer
laquelle l’entreprise de la trésorerie et des
- Mesure la capacité de
pourrait employer des équivalents de trésorerie
l’entreprise à respecter
ressources et déterminer les besoins
ses engagements
supplémentaires. de l’entreprise d’utiliser
financiers à échéance.
ces flux de trésorerie.

Principalement dans Principalement dans le Principalement dans le


le bilan compte de résultat tableau des flux
financiers
Cadre conceptuel : principes comptables
fondamentaux

 Périodicité
 Indépendance des exercices
 Convention de l’entité
 Convention de l’unité monétaire
 Principe d’importance relative
 Principe de prudence
 Principe de permanence des méthodes
 Méthode d’évaluation : convention du coût historique
 Intangibilité du bilan d’ouverture
 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
 Non-compensation
 Image fidèle

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Périodicité

Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant


l’année civile.

Une entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une


autre date que le 31 décembre dans la mesure où son activité est liée
à un cycle d’exploitation incompatible avec l’année civile (clôture au
30/06 pour des activités agro-alimentaires)

Dans les cas exceptionnels où l’exercice est inférieur ou supérieur à 12


mois et notamment en cas de création ou de cessation de l’entité en
cours d’année ou en cas de modification de la date de clôture, la
durée retenue doit être précisée et justifiée (lors de la création,
l’exercice est souvent > ou < à 12 mois)

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Indépendance des exercices

Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède


et de celui qui le suit ; pour sa détermination, il convient donc de lui
imputer les événements et opérations qui lui sont propres, et ceux-
là seulement.

Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et


prépondérant avec une situation existant à la date d’arrêté des
comptes d’un exercice, et connu entre cette date et celle de
l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher
cet événement à l’exercice clos.

Ce rattachement s’effectue sur la base des informations connues à la


date d’établissement des comptes (évènements postérieurs à la
clôture)

50
Indépendance des exercices

Si un événement se produit après la date de clôture de


l’exercice et n’affecte pas la situation de l’actif ou du passif
de la période précédant la clôture, aucun ajustement n’est à
effectuer.

Cependant cet événement fait l’objet d’une information dans


l’annexe s’il est d’une importance telle qu’il pourrait affecter
les décisions des utilisateurs des états financiers.

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Convention de l’entité

L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable


autonome et distincte de ses propriétaires.

La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les


actifs, passifs, charges et produits de l’entité et ceux des
participants à ses capitaux propres ou actionnaires.

Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte


que les transactions de l’entreprise, et non celles des
propriétaires.

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Convention de l’unité monétaire

La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les


transactions d’une entreprise a été à l’origine du choix de la monnaie
(Dinar Algérien) comme unité de mesure de l’information véhiculée
par les états financiers.

Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés


monétairement sont comptabilisés.

Cependant les informations non quantifiables mais pouvant avoir une


incidence financière sont également mentionnées dans l'annexe.

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Principes d’importance relative

Les états financiers mettent en évidence toute information significative,


c’est à dire toute information pouvant avoir une influence sur le
jugement que les utilisateurs de l'information peuvent porter sur
l’entité.

Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature ou de fonction similaires.

L’image fidèle des états financiers s’apprécie par rapport à la traduction


de la connaissance que les dirigeants ont de la réalité et de
l’importance relative des événements enregistrés.

Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans
importance significative.

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Principe de prudence

La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des


conditions d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur
l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine ou le résultat de l'entité.

Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les


passifs et les charges ne doivent pas être sous-évalués.

Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas


conduire à la création de réserves occultes ou de provisions
excessives.

55
Principe de permanence des méthodes

 La cohérence et la comparabilité des informations comptables


au cours des périodes successives impliquent une permanence
dans l'application des règles et procédures relatives à
l’évaluation des éléments et à la présentation des informations.

 Toute exception à ce principe n’est justifiée que par la


recherche d'une meilleure information (changement volontaire
de méthode) ou par un changement de la réglementation

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Méthode d’évaluation : convention du coût historique

Sous réserve des dispositions particulières concernant certains actifs


et passifs, les éléments d’actifs, de passifs, de produits et de
charges sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états
financiers au coût historique, c’est à dire sur la base de leur valeur à
la date de leur constatation sans tenir compte des effets de
variations de prix ou d’évolution du pouvoir d'achat de la monnaie.

Cependant des actifs et passifs particuliers tels que les actifs


biologiques ou certains instruments financiers sont valorisés à leur
juste valeur.

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Intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d’ouverture d’un exercice correspond au bilan de clôture


de l’exercice précédent.

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Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique

Les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans


les états financiers conformément à leur nature et à leur réalité
financière et économique, sans s’en tenir uniquement à leur
apparence juridique.

La propriété n’est pas nécessaire pour la reconnaissance au bilan

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Non Compensation

Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de


passif au bilan ou entre éléments de charges et éléments de
produits dans le compte de résultat, ne sont pas autorisées
sauf si cette compensation est imposée ou autorisée par un
texte comptable.

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Image fidèle

Les états financiers doivent donner une image fidèle de la situation


financière de l’entité.

L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs
qualités, et dans le respect des règles comptables, les états financiers
de l’entité qui sont en mesure de donner des informations pertinentes
sur la situation financière, la performance et la variation de la
situation financière de l’entité.

L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes


comptables. Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une
règle comptable se révèle impropre à donner une image fidèle de
l’entité, il doit y être dérogé. Il est alors nécessaire de mentionner
dans l'annexe aux états financiers les motifs de cette dérogation.

Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent


garantir la transparence sur la réalité de l’entité en présentant une
information complète et utile
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