Vous êtes sur la page 1sur 49

Sommaire

Introduction

Chapitre I :Présentation du système comptable financier Algérienne (SCF).


Section 1 : La normalisation comptable.
Section 2 : Les objectifs de La normalisation comptable.
Section 3 : La mise en place du système comptable.
Section 4 : Cadre conceptuel.
 Les principes comptables fondamentaux.
 Les principes convention utilisé par SCF.
 L’application du SCF.

Chapitre II: Les principes comptables


Chapitre III : La tenue de la comptabilité
Section 1 : Système classique
Section 2 : Système centralisateur
Cas pratique
Conclusion

1
Introduction

La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière.


Elle permet de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées et
présentées dans des états reflétant une image fidèle de patrimoine de la situation
financière et du résultat de l’entité à la date de clôture.

Longtemps considérée uniquement comme une technique auxiliaire de l’économie


ou du droit, la comptabilité fait l’objet depuis trois décennies de réflexions critiques
et de recherches théoriques ou épistémologiques qui posent le problème de son
statut entant que discipline scientifique. Néanmoins, elle demeure encore souvent
définie par référence à son rôle ou son utilité sociale.
Aussi la première étape d’une présentation de la comptabilité consiste d’abord à
tenter de définir ce qu’elle est ensuite à en préciser les finalités.

Compromis entre les exigences diverses, la comptabilité met en jeu de nombreux


acteurs aux intérêts parfois contradictoires.

2
Chapitre I :Présentation du système comptable financier Algérienne (SCF).

Section 1 : Présentation du système comptable financier Algérien


Le nouveau système comptable financier est plus complet que le PCN de 1975
parce qu'il est constitué d'une loi qui fixe des principes et des règles pour la tenue
comptable, d'un décret qui fixe le cadre conceptuel devant servir de guide
d’élaboration des états financiers (donnant notamment les définitions des concepts
et fixe les principes et conventions comptables), d'un arrêté qui fixe les normes
comptables, la nomenclature des comptes et les règles de leur fonctionnement avec
les modèles des états financiers et d'un glossaire qui donne la définition de tous les
termes utilisés pour faciliter la compréhension pour chaque lecteur.
1.1 La normalisation comptable : Base de l’élaboration du SCF
La mondialisation de l’économie, s’est faite ressentir du besoin d’une normalisation
internationale qui permet en particulier la comparaison des performances des
grandes entreprises appartenant à des pays différents.
Cette normalisation internationale a été prise en charge par un organisme de droit
privé, International Accounting Standards Board (I.A.S.B), auquel un certain
nombre d’états ou d’organisations interétatiques ont sous-traité tout ou partie de
l’élaboration de leurs normes comptables. Le comité exécutif (The Board) est
désigné sous le sigle IASB (International Accounting Standards Board) et
principalement chargé d’apporter son expertise technique pour établir les normes
comptables et d’adopter les IFRS.
D’où le système comptable financier algérien a été inspiré de ces normes
internationales et dicté avec son cadre conceptuel.
1.2. Les objectifs de la normalisation comptable
Les objectifs du comité des normes internationales, formalisées dans la constitution
de l’IASC/IASB (approuvée en mai 2000 et révisée en mars 2002, juin 2005,
janvier et octobre 2007), sont les suivants :
 Améliorer les méthodes de tenue comptable en vue d'améliorer l'image fidèle et
réaliste apportée par les états financiers ;
 Apporter une meilleure compréhension des comptabilités et de leur contrôle ; 
 Permettre la comparaison des informations comptables dans le temps et
l'espace ;
 Faciliter la consolidation des comptes;
 Élaborer des statistiques ;
 Développer dans l’intérêt public, un ensemble unique de normes comptables de
haute qualité, compréhensible et applicable en pratique, requérant une information
de haute qualité, transparente et comparable dans les états financiers afin d’aider les

3
acteurs des marchés de capitaux mondiaux dans la prise des décisions économiques
 Promouvoir l’usage et l’application rigoureuse de ces normes ;
 Contribuer à la convergence des normes comptables nationales et des normes
comptables internationales vers des solutions de haute qualité ;
 Améliorer la transparence et la comparabilité des états financiers élaborés par les
sociétés cotées ;
 Permettre la comparaison des entreprises de différents pays ;
 Faciliter la cotation boursière des entreprises sur les places du monde entier ; 
 Obtenir et restaurer la confiance des investisseurs ;
 Offrir un référentiel comptable aux pays qui en sont dépourvus.
L'objectif de la normalisation est donc de mettre en place un langage comptable
unifié dans un cadre plus large d'unification des marchés de capitaux, derrière la
modification des systèmes comptables propres à chaque pays, l’enjeu principal est
l'apparition d'un langage financier mondial applicable aux états financiers de toutes
les entreprises.
1.3. La mise en place du système comptable financier en Algérie
Le nouveau référentiel comptable introduit des changements très importants au
niveau des définitions, des concepts, des règles d’évaluation et de comptabilisation
ainsi que dans la nature et le contenu des états financiers que devront produire les
entités soumises à la tenue d’une comptabilité financière.
L'économie nationale a évolué au fil des années et le PCN ne répond plus à cette
évolution. Une décision relative à la réforme de système comptable algérien était
prévue en 1996, afin de mettre à jour le plan comptable national par rapport aux
changements de l'environnement économique ; Cette mission a été confiée au
Conseil National de la Comptabilité (CNC). Dans ce contexte, le CNC a décidé de
mettre en place un nouveau système comptable financier (SCF). De ce fait, un
projet de ce système a été élaboré en 2001 conformément aux normes IAS/IFRS,
dans le cadre d'un programme financé par la banque mondiale. Le SCF est formé de
son cadre conceptuel, les normes comptables et la nomenclature des comptes.
1.4. Cadre conceptuel
Selon l’article 6 de la loi no 07-11 « Le système comptable financier comporte un
cadre conceptuel de la comptabilité financière, des normes comptables et une
nomenclature des comptes permettant l’établissement des états financiers sur la
base des principes comptables généralement reconnus et notamment : la
comptabilité d’engagement, continuité d’exploitation, Intangibilité, Pertinence,
Fiabilité, Comparabilité, Cout historique, prééminence de la réalité économique sur
l’apparence juridique » Selon l’article 7 de la loi no 7-11 « Le cadre conceptuel de
la comptabilité financière constitue un guide pour l’élaboration des normes
comptables, leurs interprétations et la sélection de la méthode comptable approprié

4
lorsque certaines transactions et autres évènements ne sont pas traités par une
norme ou une interprétation »
Le cadre conceptuel définit :
 Le champ d’application ;
 Les principes et conventions comptables ;
 Les actifs, les passifs, les capitaux propres, les produits et les charges ;
 Le cadre conceptuel de la comptabilité financière est défini par voie
règlementaire.
1.4.1. L’application du SCF
Les états financiers représentent un ensemble complet de documents comptables et
financiers permettant de donner une image fidèle de la situation financière, de la
performance et de la trésorerie de l’entreprise à la fin de l’exercice.Ils
comprennent:
 Un bilan ;
 Un compte de résultat ;
 Un état de variation des capitaux propres ;
 Un tableau des flux de trésorerie ;
 Une annexe.
Les présentes dispositions s’appliquent à toute personne physique ou morale
astreinte à la mise en place d’une comptabilité destinée à l’information externe
comme à son propre usage, sous réserve des dispositions qui leur sont spécifiques.
Sont astreintes à la tenue d’une comptabilité :
 Les entreprises soumises au Code de Commerce ;
 Les entreprises publiques, parapubliques ou d’économie mixte ;
 Les coopératives ;
 et plus généralement les entités produisant des biens ou des services marchands
ou non marchands, dans la mesure où elles exercent des activités économiques qui
se fondent sur des actes répétitifs.
Les très petites entités qui remplissent les conditions de chiffre d’affaires et
d’activité fixées par l’autorité compétente peuvent être autorisées à ne tenir qu’une
comptabilité de trésorerie.
1.4.2. Les principes et conventions utilisés par le SCF
Le SCF énonce deux hypothèses sous-jacentes à la préparation des états financiers
et utilise les principes comptables fondamentaux :
1.4.2.1. Méthodes comptables, comptabilité et états financiers
Les méthodes comptables sont traduites par : Les bases, conventions, règles et
pratiques spécifiques appliquées par une entité pour établir et présenter ses états
financiers. Elles sont appliquées de façon permanente d’un exercice à un autre.

5
Les normes comptables définies par le présent règlement résultent d’un cadre
cohérent et acceptable de principes fondamentaux. Ce cadre conceptuel :
 Introduit les concepts qui sont à la base de la préparation et de la présentation des
états financiers : conventions et principes comptables à respecter et caractéristiques
qualitatives de l'information financière,
 Constitue une référence pour l’établissement de nouvelles normes,
 Facilite l’interprétation des normes comptable et l’appréhension d’opérations ou
d’événements non explicitement prévus par la réglementation comptable.
 La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière
permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées, et
présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’entité à la date de clôture.
La comptabilité permet d’effectuer des comparaisons périodiques et d’apprécier
l’évolution de l’entité dans une perspective de continuité d’activité.
La comptabilité de chaque entité :
 Respecte une terminologie et des principes directeurs communs à l’ensemble des
entités ;
 Met en oeuvre des conventions, des méthodes et des procédures normalisées ;
 S’appuie sur une organisation répondant aux exigences de tenue, de contrôle, de
collecte et de communication des informations à traiter.
L’objectif des états financiers est de fournir des informations utiles sur la situation
financière (bilan), la performance (compte de résultat) et les variations de la
situation financière (tableau des flux de trésorerie) d’une entité afin de répondre
aux besoins de l’ensemble des utilisateurs de ces informations.
Les états financiers permettent de garantir la transparence de l’entité à travers une
information complète et de fournir une présentation fidèle de l’information utile
pour les besoins de la prise de décision.
Les états financiers constituent le principal moyen de communication de
l’information financière aux différents utilisateurs, internes et externes à
l’entreprise :
 Les dirigeants, les organes d’administration et de contrôle et les différentes
structures internes de l’entreprise ;
 Les fournisseurs de capitaux (propriétaire, actionnaires, banques et autres
bailleurs de fonds) ;
 L’Administration et autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de
contrôle (autorités fiscales, statistiques nationales et autres organismes ayant un
pouvoir de planification, de réglementation et de contrôle) ;
 Les autres partenaires de l’entité tels que les assureurs, les salariés, les
fournisseurs ou les clients ;

6
 Les autres groupes d’intérêt, y compris le public de façon général.

1.4.2.2. Les hypothèses sous-jacentes à la préparation des Etats financiers


Le cadre conceptuel précise que les états financiers sont préparés sur la base d’une
comptabilité d’engagement, il précise aussi que les états sont préparés selon
l’hypothèse suivant laquelle l’entité est en situation de continuité d’exploitation.

 Comptabilité d’exercice :(ou comptabilité d’engagement - comptabilité des


droits constatés)
La comptabilité d’engagement est une méthode d’enregistrement comptable par
laquelle les recettes et les dépenses sont comptabilisées lorsqu’elles sont acquises
(recettes) ou engagées (dettes) même si elles se rapportent à des opérations qui ne
se sont pas dénouées sur le plan financier (payées). Elle s’oppose à la comptabilité
de trésorerie, méthode dans laquelle les opérations ne sont comptabilisées que
lorsqu’elles ont généré un flux financier, c’est-à-dire lorsqu’elles ont été encaissées
ou payées.
 Continuité d’exploitation
La continuité de l’exploitation est un principe fondamental en comptabilité et une
norme comptable internationale. Le principe de continuité d’exploitation implique
que les amortissements continuent de manière habituelle et sur le long terme. Les
actifs sont évalués à leur valeur d’usage et non leur éventuelle valeur liquidative.
Les provisions sont comptabilisées normalement et les reports de produits et de
charges sont établis dans les conditions normales.
1.4.3. Les principes comptables fondamentaux
Les états financiers doivent être élaborés dans le respect des principes comptables
fondamentaux suivant :
 Périodicité
Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l’année
civile ; une entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre
date que le 31décembre dans la mesure où son activité est liée à un cycle
d’exploitation incompatible avec l’année civile.
Dans les cas exceptionnels où l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et
notamment en cas de création ou de cessation de l’entité en cours d’année ou en cas
de modification de la date de clôture, la durée retenue doit être précisée et justifiée.
 Indépendance des exercices
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui
qui le suit ; pour sa détermination, il convient donc de lui imputer les événements et
opérations qui lui sont propres, et ceux-là seulement.

7
Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et
prépondérant avec une situation existant à la date d’arrêté des comptes d’un
exercice, est connu entre cette date et celle de l’établissement des comptes dudit
exercice, il convient de rattacher cet événement à l’exercice clos. Ce rattachement
s’effectue sur la base des informations connues à la date d’établissement des
comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte pas la
situation de l’actif ou du passif de la période précédant la clôture, aucun ajustement
n’est à effectuer. Cependant cet événement fait l’objet d’une information dans
l’annexe s’il est d’une importance telle qu’il pourrait affecter les décisions des
utilisateurs des états financiers.
 Convention de l’entité
L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte
de ses propriétaires.
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs,
charges et produits de l’entité et ceux des participants à ses capitaux propres ou
actionnaires.
Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte que les transactions de
l’entreprise, et non celles des propriétaires.
 Convention de l’unité monétaire
La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une
entreprise a été à l’origine du choix de la monnaie (dinar algérien) comme unité de
mesure de l’information véhiculée par les états financiers.
Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés monétairement
sont comptabilisés. Cependant les informations non quantifiables mais pouvant
avoir une incidence financière sont également mentionnées dans les états
financiers.
 Principe d’importance relative
Les états financiers mettent en évidence toute information significative, c’est à dire
toute information pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs
de l'information peuvent porter sur l’entité.
Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature ou de fonction similaires.
L’image fidèle des états financiers s’apprécie par rapport à la traduction de la
connaissance que les dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des
événements enregistrés.

8
Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans
importance significative.
 Principe de prudence
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions
d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges
ne doivent pas être sous-évalués.
Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la
création de réserves occultes ou de provisions excessives.
 Principe de permanence des méthodes
La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des
périodes successives impliquent une permanence dans l'application des règles et
procédures relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des
informations.
Toute exception à ce principe n’est justifiée que par la recherche d'une meilleure
information ou par un changement de la réglementation.
 Méthode d’évaluation : convention du coût historique
Sous réserve des dispositions particulières concernant certains actifs et passifs, les
éléments d’actifs, de passifs, de produits et de charges sont enregistrés en
comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique, c’est à dire sur
la base de leur valeur à la date de leur constatation sans tenir compte des effets de
variations de prix ou d’évolution du pouvoir d'achat de la monnaie.
Cependant des actifs et passifs particuliers tels que les actifs biologiques ou
certains instruments financiers sont valorisés à leur juste valeur.
 Intangibilité du bilan d’ouverture
Le bilan d’ouverture d’un exercice correspond au bilan de clôture de l’exercice
précédent.
 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans les états
financiers conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique,
sans s’en tenir uniquement à leur apparence juridique.
 Non-compensation
Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de passif au bilan ou entre
éléments de charges et éléments de produits dans le compte de résultat, ne sont pas
autorisées sauf si cette compensation est imposée ou autorisée par le présent
règlement.

9
Des charges et produits liés résultant de transactions et d’événements similaires et
ne présentant pas de caractère significatif peuvent être compensés.
 Image fidèle
Les états financiers doivent donner une image fidèle de la situation financière de
l’entité. L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs
qualités, et dans le respect des règles comptables, les états financiers de l’entité qui
sont en mesure de donner des informations pertinentes sur la situation financière, la
performance et la variation de la situation financière de l’entité.
L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes
comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle
impropre à donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l’annexe aux états financiers les motifs
de cette dérogation.
Les traitements comptables inappropriés ne sont corrigés ni par l’indication des
méthodes comptables utilisées, ni par des informations en annexe ou d’autres textes
explicatifs
1.4.4. Caractéristiques qualitatives de l’information financière
Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la
transparence sur la réalité de l’entité en présentant une information complète et
utile. L’information doit répondre aux caractéristiques qualitatives suivantes :
 La pertinence : une information est pertinente dans la mesure où elle peut
influencer des utilisateurs dans leurs décisions économiques en les aidants à évaluer
les événements passés, présents et futurs. La pertinence d’une information est liée à
sa nature et a son importance relative.
 La fiabilité : une information possède la qualité de fiabilité quand elle est
exempte d’erreurs et de préjugés significatifs et que les utilisateurs peuvent lui faire
confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter ou de
ce qu’on pourrait s’attendre raisonnablement à la voir présenter.
 La comparabilité : une information est comparable lorsqu’elle est établie et
présentée de manière suffisamment cohérente pour permettre à son utilisateur de
faire des comparaisons significatives dans le temps et entre les entreprises.
 L’intangibilité : une information intelligible est une information facilement
compréhensible par tout utilisateur ayant des connaissances de base en gestion, en
économie et en comptabilité, et ayant la volonté d’étudier l’information.
1.5. Définition des actifs, des passifs, des capitaux propres, des produits et des
charges
Le cadre conceptuel identifie dans les états présentant la situation financière et la
performance de l’entité un certain nombre d’éléments essentiels.

10
Font l’objet d’une définition et de commentaires approfondis les cinq notions
suivantes : actifs, passifs et capitaux propres pour le bilan, produits et charges pour
le compte de résultat.
1.5.1. L’actif
Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique
positive pour l’entité, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité
contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques
futurs. Le SCF distingue deux sortes d’actifs :
 Les actifs non courants : ces actifs sont destinés à être utilisés d’une manière
continue pour les besoins des activités de l’entreprise tels que les immobilisations
corporelles ou incorporelles, les actifs détenus à des fins de placement à long terme
ou qui ne sont pas destinés à être réalisés dans les 12 mois à compter de la date de
clôture.
 Les actifs courants : ceux sont les actifs que l’entité s’attend à pouvoir réaliser
(ou vendre ou consommer) dans le cadre du cycle d’exploitation (créances clients),
Les actifs détenus essentiellement à des fins de transaction ou pour une durée
courte que l’entité s’attend à réaliser dans les 12mois (stocks).
1.5.2. Le passif
Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour
l'entité, c'est-à-dire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable
ou certain qu'elle provoquera une sortie des ressources au bénéfice de ce tiers, sans
contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. L'ensemble de ces éléments
est dénommé passif externe., le SCF distingue deux sortes de passif :10
 Les passifs courants : il s'agit des passifs réglés dans le cadre du cycle
d'exploitation normal de l'entreprise ou réglés dans les douze mois suivant la
clôture de l'exercice ;
 Les passifs non courants : le passif non courant comprend tous les éléments de
passif qui ne constituent pas des passifs courants.
1.5.3. Les capitaux propres
Les capitaux propres, les fonds propres ou capital financier correspondant à
l’excédent de l’actif de l’entité sur ses passifs courants et non courants.
1.5.4. Les produits
Un produit désigne aussi bien un objet matériel qu'un bien intangible ou un service.
1.5.5. Les charges
Les charges d’un exercice correspondent aux diminutions des avantages
économiques au cours de l’exercice sous forme de sortie ou diminutions d’actifs,
ou augmentation de passifs.
1.6. Les normes comptables du SCF
Les normes comptables fixent :

11
 Les règles d’évaluation et de comptabilisation des actifs, des passifs, des charges
et des produits ;
 Le contenu et le mode de présentation des états financiers :
 Les normes comptables sont définies par voie réglementaire.
La comptabilisation est le processus qui consiste à incorporer au bilan et au compte
de résultat un élément satisfaisant aux définitions et aux critères de
comptabilisation.
L’évaluation est un processus qui consiste dans la détermination des montants
monétaires.
Auxquels les éléments des états financiers sont comptabilisés et inscrits au bilan et
au compte de résultat.

Chapitre II : Les principes comptables

La comptabilité est une technique qui est née et qui s’est développée en vue se
traduire des situations fiscales, juridiques ou économiques, car il y a une
multiplicité de personnes intéressées présentées, ce qui a rendu indispensable une
systématisation qui a conduit à l’élaboration des principes fondamentaux.

Parmi les principes généralement admis, les plus importants sont :

1/ L’annualité :

L’annualité, c’est l’obligation faite aux commerçants de contrôler par inventaire, au


moins une fois tous les douze mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et
passifs de leurs patrimoines. Il en résulte l’obligation de calculer un résultat.

La généralisation de cette règle est relativement récente (début du 20 ème siècle).


A l’origine la comptabilité qui avait pour objectif principal d’informer le
propriétaire sur son patrimoine, aucune périodicité n’était requise. L’arrêté des
comptes intervenaient lorsque le propriétaire en ressentait le besoin. A la fin d’une
opération, d’une association avec un tiers, à l’occasion d’un partage.

Cette obligation de présenter au moins tous les douze mois, un bilan entraîne une
série d’opérations dites « Travaux d’inventaire » ayant pour objectif de figer, à date
fixe, l’état du patrimoine de l’entreprise dans le respect de l’ensemble des principes
définis par le plan comptable.

12
La durée de l’exercice comptable est fixée à douze mois, mais la date d’arrêté des
comptes est libre et peut être changée, cependant cela ne doit pas remettre en cause
l’annualité, ni pour le passé, ni au regard du futur.

L’annualité est, on le comprendra aisément, fondamentale pour la comptabilité des


situations successives.

Pour atteindre cet objectif, il faut de plus que les comptes soient toujours établis de
la même façon : c’est le principe de la performance des méthodes.

2/ La permanence des méthodes :

Pour garder lettre de noblesse, la comptabilité doit éditer des documents dont
lesquels l’analyste tel qu’il soit puisse avoir confiance, le principe assure la fiabilité
de l’ensemble comptable, il postule l’utilisation de règles professionnelles
susceptibles d’assurer une bonne comparabilité des résultats avec ceux des autres
tant aux niveau national qu’au niveau de la branche ou du secteur d’activité et
surtout assurer une comparaison homogène des comptes de l’entreprise d’une
année sur l’autre.

Cette comparaison étant significative en raison d’une unification des procédures


d’enregistrement et de circulation d’informations.

Le plan comptable national s’efforce de mettre en œuvre une normalisation des


techniques et procédures dans le but de faciliter un certain nombre de travaux tel
que :
1. L’enregistrement et traitement de l’information
2. Elaboration des documents de synthèse.

3/ La non – compensation :

Le principe de non compensation s’ajoute au principe de la performance des


méthodes pour produire des informations les plus transparentes, possibles dans
l’esprit de l’image fidèle.

Ce principe stipule que tous les éléments d’actif et de passif doivent être évalués
séparément, aucune compensation ne peut être opérée entre les postes d’actif et de
passif du bilan ou entre les postes de charges et de produits du compte de résultat.

13
Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de
l’exercice précédent.
Toute compensation a pour conséquence directe une perte de variété d’informations
et dons une réduction de la fiabilité de l’image.

4/ La continuité d’exploitation et l’indépendance des exercices :

Les règles de comptabilisation à respecter se complètent les unes les autres. La


règle de continuité pour sa part requiert des entreprises qu’elles présentent des états
financiers établis en admettant qu’elles n’ont ni l’intention ni l’obligation de se
mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l’étendue de leurs activités.
Le principe de continuité implique qu’il y ait des exercices futurs et il en résulte
que les comptes présentés pour un exercice à venir. C’est le principe de
l’indépendance des exercices dit encore principe d’autonomie de spécialisation.

C’est le principe à la base de la détermination du résultat. La norme n°1 de l’IASC


(IASC : International Accounting Standard Commission) l’énonce de la façon
suivante : « les produits et les charges sont comptabilisés au fur et à mesure qu’ils
sont acquis et qu’ils sont engagés et enregistrés dans les états
financiers de la période considérée ».

Il en résulte l’obligation pour les entreprises d’enregistrer en comptabilité, à la


clôture de chaque exercice ; les charges de l’exercice qui seront payées au cours de
l’exercice suivant, les produits de l’exercice non encore perçus et à l’inverse de
diminuer les comptes de charges de l’exercice des charges payées au cours de
l’exercice mais se rapportant à l’exercice suivant et, de la même façon, de diminuer
les comptes de produits des produits perçus concernant un autre exercice.

Ce dernier principe est particulièrement à rattacher au principe plus général de


prudence défini par la loi comptable.

5/ Principe de prudence :

C’est un principe que les comptables considèrent comme fondamental, en ce sens


qu’il est à la base de nombreux enregistrements effectués au moment de
l’inventaire.

Il est défini comme étant « l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le
risque de transfert sur l’avenir d’incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine et le résultat de l’entreprise ».

14
Le principe de prudence conduit à enregistrer toutes les moins values latentes
résultant de fait existant et n’enregistrer aucune plus-value latente aussi faible que
puisse être son degré d’incertitude.

6/ Principe d’évaluation à la valeur historique :

C’est enregistrer les éléments d’actif à leur coût d’achat ou de production au


moment de la transaction conférée incontestablement un caractère simple et
objectif à l’enregistrement, c’est la raison pour laquelle le principe du coût
historique est unanimement reconnu et adopté par la plus part. Toutes les tentatives
d’estimation monétaire se sont heurtées et se heurtent encore à de nombreuses
difficultés.

A leur date d’entrée dans le patrimoine, les biens acquis sont comptabilisés à leur
coût d’acquisition.

Ce principe, en période de forte inflation, retire à la comptabilité une part plus au


moins importante de sa signification économique.

Le principe du coût historique est appelé à être modifié par l’introduction du


nouveau plan comptable national, qui prend en compte les normes nationales,
l’IFRS (valeur économique).

7/ Le principe de la partie double :

L’origine de cette méthode qui actuellement est appelée « partie double » remonte
jusqu’au 15ème siècle en Italie, jusque là il existait des comptes de tiers clients,
comptes des fournisseurs … etc. Sans qu’il y ait un système comptable organisé.

L’organisation comptable s’est effectuée progressivement dans le but de rendre


plus facile l’établissement d’une situation donnée, et repose sur l’équilibre entre le
total des débits et des crédits, ainsi tout mouvement d’un élément du bilan est
accompagné d’un mouvement inverse de la même importance sur d’autres éléments
ou un seul élément de telle sorte que : Total débit = Total crédits.

Par convention, on enregistre du coté gauche du bilan appelé actif les emplois de
fonds, et du côté droit du bilan appelé passif l’origine de ces fonds (ressources).

15
1. Les emplois de fonds figurant à l’actif comprennent soit : des biens
(matériels), soit des créances sur un client par exemple.
2. L’origine des fonds (les ressources) figurent au passif et comprennent
l’ensemble des dettes de l’entreprise (le capital est une dette de l’entreprise
envers son ou ses propriétaires).

*Les caractéristiques qualitatives de l’information financières :

Les caractéristiques qualitatives sont les attributs qui rendent utile pour les
utilisateurs de l’information fournie dans les états financières .ils sont au nombre de
quatre :

Intangibilité : facilement compréhensible par tout utilisateur ayant une


connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques, et ayant la
volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement diligente.

Pertinence : l’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle influence les


décisions économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements
passées, présents ou futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations
passées.

Fiabilité : l’information possède la qualité de fiabilité quand elle est exempte


d’erreur et de biais significatifs et que les utilisateurs peuvent lui faire confiance
pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter ou de ce qu’on
pourrait s’attendre raisonnablement la voir présenter. Sur la base :

-de la recherche d’une image fidèle ;


-de la prééminence de la réalité sur la forme ;
-de la neutralité ;
-de la prudence ;
-de l’exhaustivité.

La comparabilité : une information est comparable lorsqu’elle est établie et


présentée de manière suffisamment cohérente pour permettre à son utilisateur de
faire des comparaisons significatives dans le temps et entre entreprises.

16
Chapitre III : La tenue de la comptabilité

Section 1 : Système classique

1. JOURNAL :

Dans les comptabilités classiques ; on inscrit d’abord les opérations au


jour le jour ; ou suivant l’ordre chronologique dans un registre appelé « journal ».

Le journal mentionne pour chaque opération le compte débité à côté du compte


crédité. Les sommes sont reportées de là dans le grand livre ce qui diminue les
risques d’erreurs dues à l’oubli d’un débit ou d’un crédit. L’inscription des faits
dans l’ordre chronologique ne permet pas au comptable d’intercaler une opération
supplémentaire entre deux écritures.

Pour éviter toute fraude de ce genre ; le journal est tenu sans laisser de blanc. Le
code de commerce oblige les commerçants à tenir un journal enregistrant ; jour par
jour ; les opérations de l’entreprise le journal est donc un livre obligatoire ; il est
numéroté ; coté est parafé par un juge du tribunal donc il est interdit :

1. D’arracher des pages ;


2. De laisser des blancs ;
3. De porter des inscriptions en marges ;
4. De faire des ratures.

Le journal comme tous les livres légaux doit être conservé dix ans après la date de
la dernière opération.

1. La forme du journal :

Le journal se présente sous forme d’un registre comportant sur chaque page de
gauche à droite :

1. Une marge ;
2. Une ou deux petites colonnes destinées à recevoir les numéros des comptes ;
3. Un espace important ou seront notées la date, les noms des comptes
mouvementés, le libellé relatif à chaque opération ;
4. Deux colonnes de sommes dont une destinée à l’inscription des débits et l’autre à
l’inscription des crédits.

17
5. Totaux :

Le journal est totalisé à la fin de chaque page, les totaux sont inscrits de
nouveau au début de la page suivante :

1. On les fait alors précéder de la mention « Report ».


2. Le total de la colonne « Débit » doit toujours être égal à celui de la colonne «
Crédit ».

3. Rédaction des libellés :

Le libellé diffère suivant que l’opération est instituée ou non par une pièce
comptable.

1. L’opération est basée sur un document comptable ; le libellé comprend : la


nature de document, son numéro d’ordre et ; s’il y a lieu, l’échéance du
paiement correspondant à l’opération.

2. L’opération n’est pas basée sur un document spécial (cas plus rare). Le libellé
doit fournir l’explication de l’article d’une manière claire et précise.

3. GRAND LIVRE :

1. Définition :

Le grand livre est un registre qui renferme tous les comptes de l’entreprise ou
on appelle grand livre le volume constitué par la réunion de tous les comptes
ouverts dans une entreprise.

2. Forme du grand livre :

1. Grand livre sur feuilles cousus : le grand livre peut être un registre relié, comme
le journal, son maniement est alors souvent difficile en raison de ses
dimensions imposantes et de son poids.

2. Grand livre à feuilles mobiles : chaque compte est tenu sur un feuillet
indépendant, tous les feuillets son fixés dans une reliure démontable, un système
de blocage permet de maintenir solidement les feuillets de cette reliure.

18
3. Grand livre sur fiches : la tenue du Grand Livre sur fiche ou rectangle de carton
présente de nombreux avantages. Les fichiers peuvent renfermer un nombre de
fiches très élevés, la manipulation des fiches est encore plus facile que celles des
feuillets mobiles.

1. Report du Journal au Grand Livre :

L’inscription du Grand Livre comprend essentiellement :

1. La somme placée suivant le cas au débit ou au crédit ;


2. La date de l’opération ;
3. Le nom de compte qui joue en contre partie ;
4. La page du Journal ou l’opération se trouve inscrite ; le numéro de cette page
permet de trouver facilement le libellé dans le journal.

5. BALANCE :

1. Définition :

La balance est un tableau récapitulatif des totaux débites et crédites et des


soldes de tous les comptes ayant joué simultanément du faits des opérations
comptables effectuées au cours d’une période comptable déterminée. Ce tableau
comporte en général six colonnes destinées à recevoir respectivement :
1. Les numéros de comptes ;
2. Les titres des comptes ;
3. Le total des débits et crédits ;
4. Les soldes débiteurs et créditeurs.

Les comptes sont déposés suivant l’ordre adoptés au Grand Livre, la Balance a
pour but :

- De vérifier que toute les sommes figurant au Journal ont été reportées, sans erreur
dans les comptes du Grand Livre ;
- De donner, à intervalles de temps réguliers ; la situation générale de l’entreprise.

5. Etablissement de la Balance :

19
Pour établir la Balance, il y a lieu de suivre le processus suivant :

1. On additionne au crayon sur le Grand Livre le total des débits et le total des
crédits de chaque compte ;
2. Après avoir inscrit sur la Balance le numéro du compte et son titre, on reporte
pour chaque compte le total des débits et le totale des crédits dans les colonnes «
totaux » de la Balance ;
3. On tire le solde des comptes sur la Balance et on l’inscrit dans une des colonnes
« soldes » : dans la colonne « débit » si le solde est débiteur, dans la colonne «
crédit » si le solde est créditeur ;
4. Puis on additionne les colonnes de la Balance (colonnes des totaux et colonnes
des soldes).

5. Perfectionnement du système classique :

Deux techniques ont sensiblement modifié, depuis une trentaine d’années, les
conditions du travail comptable.

6. La préparation de travail d’enregistrement comptable :

1. Principe de pré comptabilisation :


L’enregistrement comptable dans le journal n’est plus guère effectué par le teneur
des livres à partir des documents comptables eux-mêmes. Il est en général ;
préparé de la manière suivante pour chaque opération élémentaire ; un imputeur
indique par écrit au teneur des livres ou au mécanographe ; le compte débité et le
compte crédité (ou les numéros dans le plan comptable).

Lorsque plusieurs opérations élémentaires figurent dans un même document


(exemple : achats, produits financier frais de port), le travail d’imputation
concerne alors un ou plusieurs débits, un ou plusieurs crédits. Les
enregistrements en y gagnent :

1. En sécurité : l’imputation ne commettant pratiquement pas d’erreur en raison de


sa compétence.
2. En rapidité : le teneur de livres ou de mécanographe n’hésitant pas sur les
inscriptions qu’ils doivent faire.

3. Les procédures utilisées :

20
1. L’imputation peut être faite sur le document comptable lui-même.
2. L’imputeur utilise les documents spéciaux appelés feuilles d’imputation ou
milles d’imputation ou pièces comptables multiples.
3. le premier est joint au document de base.
4. Le second est classé chronologiquement, ce qui permet la vérification jour par
jour ; des opérations.
5. Les autres, un par compte donnant lieu à un débit ou un crédit, sont utilisés pour
effectuer les enregistrements dans les comptes intéressés.

6. L’emploi du décalque :

1. Le décalque est de plus en plus utilisé en comptabilité ; le principe


d’enregistrement au moyen du décalque :

2. Dans la comptabilité à décalque, grâce à l’emploi des feuilles de papier


Carbonne, les écritures sont enregistrées, simultanément, dans deux ou plusieurs
documents comptables, c’est ainsi qu’on passe une même écriture à la fois dans
le journal (relié ou en feuilles détachées) et dans un compte d’un grand livre à
feuilles mobiles.

1. La comptabilité à décalque permet la « suppression des reports » plus


exactement, les reports sont effectués sur décalque de l’écriture de base.

2. La comptabilité à décalque n’est donc pas une méthode nouvelle ; elle constitue
simplement une technique particulière d’enregistrement dans laquelle le principe
de redoublement des écritures (passées, par exemple une première fois dans le
journal ; une seconde fois dans le Grand Livre) qui caractérise la comptabilité à
report n’est plus observé. Mais il faut toujours débiter un compte ou créditer un
autre ; c’est-à-dire appliquer le principe de la partie double. On remarquera
qu’une opération simple donne toujours lieu à deux lignes d’écritures dans le
Journal.

3. La méthode :

En comptabilité par décalque, la notion de compte est essentielle ; c’est le compte


et non dans le Journal ; que s’opère la traduction comptable de la donnée à
enregistrer.

21
Le Journal obtenu par décalque, présente seulement l’intérêt d’être un élément
important de contrôle des écritures inscrites dans les comptes du Grand Livre.

Appareils utilisés pour la tenue des comptabilités à décalque :

1. La plaque à décalque (comptabilité à la main) :

Si le Journal est à feuille de papier mobiles ; l’appareil se compose d’une


plaque métallique et d’un important dispositif permettant le blocage de la fiche de
compte sur le Journal pendant l’enregistrement de l’opération.

2. La machine à écrire :

La feuille de Journal et la feuille de papier Carbonne sont introduites normalement


par l’arrière du cylindre et sont bloquées au moyen d’un levier.

Au contraire, l’introduction du compte est faite par l’avant, grâce à un système


d’ouverture frontale.

Le compte vient alors se placer sur la feuille de papier Carbonne donc sur le
Journal, le Journal et le papier Carbonne montent d’un cran à chaque retour de
chariot.

3. La machine comptable :

Les machines comptables sont des machines qui écrivent des textes et des
nombres et effectuent des calculs, elles sont spécialement conçues pour la tenue de
la comptabilité à décalque.

4. Le papier Carbonne :

On utilise soit des feuilles de papier Carbonne ordinaire soit des feuilles doubles
face (Carbonne recto verso) dans le journal à la main, pour éviter la salissure des
imprimés résultant de l’appui du poignet sur la feuille du Carbonne. Celle-ci est
réduite en hauteur à quelques centimètres (6 à 8) ; sa bordure droite est
généralement fixée à un rectangle de carton qui permet de la prendre sans se salir
les doigts.

22
5. Schéma du système classique

1. Journal

N° COMPTE Date Débit Crédit

2. Grand livre :

Date Libellés des opérations Débit Crédit

3. Balance

N° compte Libellés du compte Cumuls solde

Débit Crédit Débit Crédit

Section 2 : Système Centralisateur.

1. Caractéristiques du système centralisateur :

L’idée essentielle du système centralisateur provient à la fois d’une extension


et d’une généralisation de la méthode du Journal unique. Elle consiste ; en effet,
dans l’inscription préalable et méthodique des opérations à partir des pièces

23
justificatives de base sur des registres spécialisés. Ces registres sont appelés dans ce
système, des journaux auxiliaires.

Les journaux auxiliaires, qui sont tenus à parties doubles, remplacent entièrement
ici le Journal unique, toutefois, en vue de réaliser dans une certaine mesure l’unité
de la comptabilité de permettre les reports dans les comptes ; ils sont regroupés ou
centralisés globalement, à la fin d’une période comptable déterminée (généralement
le mois).

2. Présentation des journaux auxiliaires :

Les journaux auxiliaires doivent, par une présentation judicieuse, faciliter le


travail comptable et en augmenter la rapidité d’exécution. Ils comportent à cet effet
diverses colonnes permettant de noter pour chaque opération ;

- La date ;
- Le libellé et s’il y a lieu, toutes références utiles : numéros des pièces comptables
… etc.
- Les sommes à porter au débit et au crédit du compte correspondant aux journaux
auxiliaires.
- Les sommes à porter au débit ou au crédit de comptes mouvementés en
contrepartie selon le principe de la partie double.

3. Le compte support :

Les écritures étant regroupées dans les journaux auxiliaires par nature d’opérations
chacun de ces journaux est lié à un type d’opération schématisé au point de vue
comptable par leur écriture type. Un journal auxiliaire fait intervenir pour chaque
enregistrement.

4. Un même compte qui toujours débité ou toujours crédité – suivant le cas –
Que nous appellerons le compte support de ce journal. Il donne en général son nom
au journal auxiliaire intéressé.

5. En contre partie du compte support, ou un plusieurs comptes crédités (ou


débité).
6. Nombre et nature des journaux auxiliaires :

24
Le nombre des journaux auxiliaires varie selon l’organisation et l’importance
de l’entreprise, la nature des opérations couramment traitées ; nous adapterons
comme base d’étude ; les études des journaux suivants :

Le journal auxiliaire de caisse – recettes ;


Le journal auxiliaire de caisse – dépenses ;
Le journal auxiliaire de banque – débit ;
Le journal auxiliaire de banque – crédit ;
Le journal auxiliaire des achats ;
Le journal auxiliaire des ventes ;
Le journal auxiliaire des opérations diverses.

Sur ce dernier journal auxiliaire s’inscrivent les opérations qui n’ont pas pu prendre
place ailleurs.

7. Centralisation des journaux auxiliaires :

Les journaux auxiliaires sont centralisés en fin de période, le mois par


exemple au journal général. Le journal général qui se présente comme le journal
ordinaire du système classique ; intervient en au temps qu’organe centralisateur des
faits comptables répartis entre les différents journaux auxiliaires lors de leur
enregistrement préalable.

L’égalité de totaux du journal général permet de contrôler l’exactitude arithmétique


des journaux auxiliaires. Les sommes inscrites au journal général sont
ultérieurement reportées dans les comptes appropriés, groupés dans un grand livre
général. La mise en œuvre du système de centralisation conduit en effet à utiliser
des grands livres auxiliaires notamment pour les clients et les fournisseurs.

8. Application du décalque au système centralisateur :

On peut très bien concevoir l’application du procédé à décalque combinée avec


l’emploi du système centralisateur, pour la tenue simultanée des comptabilités
auxiliaires et éventuellement de certains documents comptables, les relèves
mensuelles envoyées aux clients, par exemple.

25
Pratiquement, quatre journaux auxiliaires sont alors utilisés dans les moyennes
entreprises :

Un journal des ventes, un journal de trésorerie (groupant la caisse, les banques et


les chèques postaux) ; et un journal d’opérations diverses.

Un tracé adéquat de ces journaux permet de passer simultanément :

9. Les achats et les rendus aux fournisseurs, à la fois sur le journal des achats et
les comptes des fournisseurs ;
10. Les ventes et les rendus des clients, à la fois sur le journal des ventes et les
comptes des clients.
11. Les règlements des fournisseurs, à la fois sur le journal de trésorerie, les
comptes des fournisseurs et le comptes financiers intéressés.

12. Libelle des écritures de centralisation :

Le libellé des écritures de centralisation au journal général est simple.


Il suffit en effet de rappeler le nom et le numéro du folio du journal auxiliaire
intéressé par une formule telle que :

13. Schéma du journal auxiliaire :

ligne date montants solde contre partie

Cas pratique :

Chapitre IV : CAS PRATIQUE

Le cas pratique que nous avons dû traiter à fin d’enrichir le présent Rapport est
relatif à une exploitation du secteur privé à caractère : ETB TCE consistes-en :

26
-présentation des journaux achats ventes, caisses, la banque, stocks du mois de
mai année 2020

- centralisation des opérations mois de mai 2020

-Présentation des états financiers :

- Bilan au 31/12/ 2020.

1. Tableau de compte de résultat au 31/12/ 2020.


2. Tableau des flux de trésorerie au 31/12/2020.-
3. Tableau de variation des capitaux propres au 31/12/2020

27
L’ENREGISTREMENT AU JOURNAL:

JOURNAL ACHATS SARL TRECON MAI/2020

Débit Crédit 02/05/2020 Mt Débit Mt Crédit

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 492 307,20

4453 TVA SUR ACHATS 83 692,22

6451 DROIT DE TIMBRE 2 500,00

40102 SPA CARRIERE SI CHERIF - AIN D 578 499,42

FACTURE N°09/10

06/02/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

4453 TVA SUR ACHATS 17 436,56

40103 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 120 004,56

FACTURE N°995

09/02/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

4453 TVA SUR ACHATS 17 436,56

40103 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 120 004,56

FACTURE N°1123

13/02/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

4453 TVA SUR ACHATS 17 436,56

40103 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 120 004,56

FACTURE N° 1350

15/02/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 588 034,01

4453 TVA SUR ACHATS 99 965,78

6451 DROIT DE TIMBRE 2 500,00

40104 SARL KACIMI SKIP 690 499,79

28
FACTURE N° A8 0071

15/05/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 541 017,26

4453 TVA SUR ACHATS 91 972,93

6451 DROIT DE TIMBRE 2 500,00

40104 SARL KACIMI SKIP - 635 490,19

FACTURE 0043

22/05/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 574 940,55

4453 TVA SUR ACHATS 97 739,89

6451 DROIT DE TIMBRE 2 500,00

40104 SARL KACIMI SKIP 675 180,44

FACTURE 0054

24/05/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 587 494,07

4453 TVA SUR ACHATS 99 873,99

6451 DROIT DE TIMBRE 2 500,00

40104 SARL KACIMI SKIP - 689 868,06

FACTURE 0401

24/05/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 587 065,35

4453 TVA SUR ACHATS 99 801,11

6451 DROIT DE TIMBRE 2 500,00

40104 SARL KACIMI SKIP - 689 366,46

FACTURE 0402

28/05/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 4 482 505,02

4453 TVA SUR ACHATS 517 495,09

40104 SARL KACIMI SKIP - 5 000 000,11

29
FACTURE 0426

28/05/2020

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 5 287 469,19

4453 TVA SUR ACHATS 712 530,83

40104 SARL KACIMI SKIP - 6 000 000,02

FACTURE 0427

28/05/2018

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

4453 TVA SUR ACHATS 17 436,56

40103 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 120 004,56

FACTURE 0116

15 438 15 438
TOTAUX 922,73 922,73

Conclusion : un équilibre entre le débit et le crédit

JOURNAL DE STOCKS

débit crédit 02/05/2020 Mt Débit Mt Crédit

3103 GRAVIER 492 307,20

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 492 307,20

bon d'entrée N° 27

02/05/2020

3105 CIMENT 102 568,00

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

bon d'entrée N° 28

08/05/2020

3105 CIMENT 102 568,00

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

bon d'entrée N° 29

30
09/05/2020

3105 CIMENT 102 568,00

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

bon d'entrée N° 30

13/05/2020

3105 CIMENT 102 568,00

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 102 568,00

bon d'entrée N° 31

15/05/2020

3102 BOIS ROUGE 588 034,01

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 588 034,01

bon d'entrée N° 32

17/05/2020

3105 CIMENT 541 017,26

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 541 017,26

bon d'entrée N° 33

22/05/2020

3102 BOIS ROUGE 574 940,55

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 574 940,55

bon d'entrée N° 34

24/05/2020

3102 BOIS ROUGE 587 494,07

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 587 494,07

bon d'entrée N° 35

24/05/2020

3102 BOIS ROUGE 587 065,35

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 587 065,35

bon d'entrée N° 36

28/05/2020

3102 BOIS ROUGE 2 037 197,42

31
3106 FER ROND A BETON 2 445 307,60

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 4 482 505,02

bon d'entrée N° 37

28/05/2020

3102 BOIS ROUGE 1 234 291,10

3105 CIMENT 2 189 788,79

3106 FER ROND A BETON 1 863 389,30

3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET F 5 287 469,19

bon d'entrée N° 38

TOTAUX 13 551 104,65 13 551 104,65

Conclusion : toujours le même stock.( les entres et les sorties équilibre).

JOURNAL DE VENTE

DEBIT CREDIT 15/05/2020 Mt Débit Mt Crédit

4111 176 LOGTS MEFTAH 18 877 183,96

7040 VENTES DE TRAVAUX 17 642 228,00

4457 TVA SUR VENTE 1 234 955,96

SITUATION N° 04

TOTAUX 18 877 183,96 18 877 183,96

Conclusion : le mouvement des ventes est stable.

JOURNAL DE BANQUE

DEBIT CREDIT 06/05/2020 Mt Débit Mt Crédit

5121 BANQUE EL BARAKA 480 000,00

5810 VIREMENT DE FONDS 480 000,00

VIREMENT DE FONDS

32
06/05/2020

4013 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 480 018,24

5121 BANQUE EL BARAKA 480 018,24

CHEQUE N°8121004

09/05/2020

6421 TAP 280 374,00

5121 BANQUE EL BARAKA 280 374,00

CHEQUE N° 0446887

09/05/2020

5121 BANQUE EL BARAKA 290 000,00

1681 EMPRUNT SARL ETRTGF 290 000,00

CHEQUE N°0446885

13/05/2020

5810 VIREMENT DE FONDS 300 000,00

5121 BANQUE EL BARAKA 300 000,00

CHEQUE N°0446888

13/05/2020

5121 BANQUE EL BARAKA 2 000 000,00

4111 176 LOGTS MEFTAH 2 000 000,00

ENCAISSEMENT CHEQ N°6386687

13/05/2020

4013 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 480 018,24

5121 BANQUE EL BARAKA 480 018,24

REG SPA SODISMAC CHEQ8121072

13/05/2020

4321 CACOBATPH 56 376,00

5121 BANQUE EL BARAKA 56 376,00

REG CACOBATPH CHEQ0446884

17/05/2020

581 VIREMENT DE FONDS 500 000,00

33
51201 BANQUE EL BARAKA 500 000,00

CHEQUE N°0446891

20/05/2020

5810 VIREMENT DE FONDS 400 000,00

5121 BANQUE EL BARAKA 400 000,00

CHEQUE N° 0446892

23/05/2020

5810 VIREMENT DE FONDS 250 000,00

5121 BANQUE EL BARAKA 250 000,00

CHEQUE N° 0446896

27/05/2020

5810 VIREMENT DE FONDS 700 000,00

5121 BANQUE EL BARAKA 700 000,00

CHEQUE N°0446898

27/05/2020

6680 AUTRES CHARGES FINANCIERES 4 840,00

5121 BANQUE EL BARAKA 4 840,00

COMMISSION MOIS DE MAI

27/05/2020

4013 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C 480 018,24

5121 BANQUE EL BARAKA 480 018,24

REG SPA SODISMAC CHEQ 8121200

27/05/2020

5121 BANQUE EL BARAKA 6 936 470,89

4112 118 LOGT LSP AL AFFROUN 6 936 470,89

ENCAISSEMENT CHEQ6386722

27/05/2020

34
4014 SARL KACIMI SKIP 2 000 000,00

5121 BANQUE EL BARAKA 2 000 000,00

REG SARL KACIMI CHEQ 446895

27/05/2020

4014 SARL KACIMI SKIP 3 000 000,00

5121 BANQUE EL BARAKA 3 000 000,00

REG SARL KACIMI CHEQ 446897

TOTAUX 18 638 116,49 18 638 116,49

JOURNAL DE CAISSE

DEBIT CREDIT 02/05/2020 Mt Débit Mt Crédit

1681 EMPRUNT SARL ETRTGF 1 600 000,00

5310 CAISSE 1 600 000,00

06/05/2020

5810 VIREMENT DE FONDS 480 000,00

5310 CAISSE 480 000,00

13/05/2020

5310 CAISSE 300 000,00

5810 VIREMENT DE FONDS 300 000,00

17/05/2020

5310 CAISSE 500 000,00

5810 VIREMENT DE FONDS 500 000,00

20/05/2020

5310 CAISSE 400 000,00

5810 VIREMENT DE FONDS 400 000,00

23/05/2020

5310 CAISSE 250 000,00

35
5810 VIREMENT DE FONDS 250 000,00

24/05/2020

1681 EMPRUNT SARL ETRTGF 500 000,00

5310 CAISSE 500 000,00

27/05/2020

5310 CAISSE 700 000,00

5810 VIREMENT DE FONDS 700 000,00

31/05/2020

4210 PERSONNEL, REMUNERATIONS DUES 313 950,00

5310 CAISSE 313 950,00

TOTAUX 5 043 950,00 5 043 950,00

JOURNAL LES OPERATIONS DIVERS

DEBIT CREDIT 31/05/2020 Mt Débit Mt Crédit

6311 SALAIRE DE BASE 276 000,00

6312 PRIME 27 600,00

6313 IND NUISSANCE 41 400,00

43101 CNAS 31 050,00

4210 PERSONNEL, REMUNERATIONS DUES 313 950,00

CONSTATATION SALAIRES MAI

31/05/2020

6351 C N A S 26% 89 700,00

6352 OPREBAT 0.13% 448,50

4311 CNAS 90 148,50

CONSTATATION SALAIRES MAI

31/05/2020

6353 CACOBATPH 12.96% 44 712,00

4321 CACOBATPH 44 712,00

36
CONSTATATION SALAIRES MAI

31/05/2020

4457 TVA SUR VENTE 584 629,00

4453 TVA SUR ACHATS 584 629,00

CONSTATATION TVA G50 MAI 2020

TOTAUX 1 064 489,50 1 064 489,50

4-2-GRAND LIVRE

3105 CIMENT

Date Jo Libelle Montant DB Montant CR Solde

Solde au : 30/04/2020 55 602 710.05

05/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

05/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

09/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

12/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

16/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

17/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

18/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

19/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

19/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

20/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

26/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

26/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568

Total Cumulé ------------- 6 833 526,05 6 833 526,05

Conclusion : suivant le cahier journal , banque et grande livre les déclaration sont juste.

37
3810 ACHATS MATIERES PREMIERES ET FOURNITURES STOCKEES

Date Jo Libelle No Doc Montant DB Montant CR Solde

05/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC06318 102 568,00

05/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC 06296 102 568,00

05/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

05/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

09/05/2020 JA SPA SODISMAC FACّ06370 102 568,00

09/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

12/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC06713 102 568,00

12/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

16/05/2020 JA SPA SODISMAC FACّ 07120 102 568,00

16/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

17/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC 07257 102 568,00

17/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

18/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC07373 102 568,00

18/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

19/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC 07412 102 568,00

19/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC 07490 102 568,00

19/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

19/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

20/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC ّ07637 102 568,00

20/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

22/05/2020 JA SARL KACIMI PFAC 1728 1 709 401,75

22/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 1 709 401,75

26/05/2020 JA SARL KACIMI - FAC08030 102 568,00

26/05/2020 JA SPA SODISMAC FACّ08135 102 568,00

26/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

26/05/2020 ST ENTREE EN STOCK 102 568,00

Total Cumulé
------------- 2 940 217,75 2 940 217,75 -

38
4013 SPA SODISMAC - G.L.C - E.R.C.C

Date Jo Libelle No Doc Montant DB Montant CR Solde

05/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC06318 - 120 004,56

05/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC 06296 - 120 004,56

06/05/2020 JB REG SODISMAC 8121004 480 018,24 -

09/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC06370 - 120 004,56

12/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC06713 - 120 004,56

13/05/2020 JB REG SODISMAC 8121072 480 018,24 -

16/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC07120 - 120 004,56

17/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC ّ07257 - 120 004,56

18/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC ّ07373 - 120 004,56

19/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC ّ07412 - 120 004,56

19/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC 07490 - 120 004,56

20/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC Nّ07637 - 120 004,56

26/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC Nّ08030 - 120 004,56

26/05/2020 JA SPA SODISMAC FAC Nّ0813 - 120 004,56

27/05/2020 JB SPA SODISMAC 8121200 480 018,24 -

Total
Cumulé ------------- 1 440 054,72 1 440 054,72 -

Centralisation dans le journal général par journaux

Libelle Période Montant Débit Montant Crédit

JOURNAL D'OUVERTURE Janvier 2020 15 514 406,07 15 514 406,07

JOURNAL D'ACHAT Janvier 2020 1 024 915,51 1 024 915,51

JOURNAL DE BANQUE Janvier 2020 9 866 852,38 9 866 852,38

JOURNAL DE CAISSE Janvier 2020 7 991 934,47 7 991 934,47

JOURNAL DE VENTE Janvier 2020 5 288 719,50 5 288 719,50

JOURNAL D'OPERATION DIVE Janvier 2020 2 282 285,81 2 282 285,81

JOURNAL DE STOCK Janvier 2020 873 859,42 873 859,42

39
TOTAL DU MOIS Janvier 2020 42 842 973,16 42 842 973,16

JOURNAL D'ACHAT Février 2020 15 438 922,73 15 438 922,73

JOURNAL DE BANQUE Février 2020 31 411 543,58 31 411 543,58

JOURNAL DE CAISSE Février 2020 11 160 504,48 11 160 504,48

JOURNAL DE VENTE Février 2020 33 833 475,44 33 833 475,44

JOURNAL D'OPERATION DIVE Février 2020 1 918 193,50 1 918 193,50

JOURNAL DE STOCK Février 2020 13 551 104,65 13 551 104,65

TOTAL DU MOIS Février 2020 150 156 717,54 150 156 717,54

JOURNAL D'ACHAT Mars 2020 17 368 803,39 17 368 803,39

JOURNAL DE BANQUE Mars 2020 31 947 723,96 31 947 723,96

JOURNAL DE CAISSE Mars 2020 10 091 581,75 10 091 581,75

JOURNAL DE VENTE Mars 2020 6 936 470,89 6 936 470,89

JOURNAL D'OPERATION DIVE Mars 2020 1 586 349,50 1 586 349,50

JOURNAL DE STOCK Mars 2020 15 859 029,98 15 859 029,98

TOTAL DU MOIS Mars 2020 233 946 677,01 233 946 677,01

JOURNAL D'ACHAT Avril 2020 1 847 549,63 1 847 549,63

JOURNAL DE BANQUE Avril 2020 2 468 014,48 2 468 014,48

JOURNAL DE CAISSE Avril 2020 5 176 699,47 5 176 699,47

JOURNAL DE VENTE Avril 2020 16 747 018,87 16 747 018,87

JOURNAL D'OPERATION DIVE Avril 2020 166 908,00 166 908,00

JOURNAL DE STOCK Avril 2020 1 576 965,50 1 576 965,50

TOTAL DU MOIS Avril 2020 261 929 832,96 261 929 832,96

JOURNAL D'ACHAT Mai 2020 3 440 054,77 3 440 054,77

JOURNAL DE BANQUE Mai 2020 18 638 116,49 18 638 116,49

40
JOURNAL DE CAISSE Mai 2020 5 043 950,00 5 043 950,00

JOURNAL DE VENTE Mai 2020 18 877 183,96 18 877 183,96

JOURNAL D'OPERATION DIVE Mai 2020 1 064 489,50 1 064 489,50

JOURNAL DE STOCK Mai 2020 2 940 217,75 2 940 217,75

TOTAL DU MOIS Mai 2020 311 933 845,43 311 933 845,43

Conclusion : les opérations enregistre des cahiers journaleux pour les 04 opérations.

4-3-LE TABLEAU DES COMPTES RESULTATS :


RUBRIQUE NOTE N N-1

Ventes et produits annexes 122 335 857 0

Prestations de transport - 0

Variation stocks produits finis et en cours - 2 000 000 0

Production immobilisée - 0

Subventions d'exploitation - 0

Cessions matières premières - 0

Cessions produits finis - 0

I - PRODUCTION DE L'EXERCICE 120 335 857 0

Achats consommés 96 714 817 0

Cessions matières premières - 0

Cessions produits - 0

Services extérieurs et autres consommations 729 211 0

II- CONSOMMATIONS DE L'EXERCICE 97 444 028 0

III- VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 22 891 829 0

Charges de personnel 7 833 699 0

Impôts , Taxes et Versements Assimilés 2 228 288 0

IV- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 12 829 842 0

Cessions produits - 0

41
Autres produits opérationnels 0 0

Autres charges opérationnelles 330 506 0

Cessions charges - 0

Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 2 347 660 0

Reprises sur pertes de valeur et provisions - 0

V - RESULTAT OPERATIONNEL 10 151 676 0

Produits financiers 28 0

Charges financières 82 073 0

VI - RESULTAT FINANCIER - 82 044 0

VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT (V + VI) 10 069 632 0

Impôts exigibles sur résultats ordinaires - 0

Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires - 0

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 120 335 886 0

TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 110 266 254 0

VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 10 069 632 0

Eléments extraordinaires (produits) (… préciser) - 0

Eléments extraordinaires (charges) (… préciser) - 0

IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE - 0

X- RESULTAT NET DE L'EXERCICE 10 069 632 0

Bilan SARL TRECONS AU 31/12/2020

ACTIF N_BRUT N_AMORT.PROV N_NET

ACTIFS NON COURANTS - - -

Ecart d'acquisition (ou goodwill) - - -

Immobilisations incorporelles - - -

Immobilisations corporelles - - -

Terrains - - -

Bâtiments - - -

Autres immobilisations corporelles 11 875 385 3 200 192 8 675 193

42
Immobilisations en concession - - -

Immobilisations encours - - -

Immobilisations financières - - -

Titres mis en équivalence - entreprises associe - - -

Autres participations et créances rattachées - - -

Autres titres immobilisés - - -

Prêts et autres actifs financiers non courants 5 538 206 - 5 538 206

Impôts différés actif - - -

TOTAL ACTIF NON COURANT 17 413 591 3 200 192 14 213 398

ACTIF COURANT - - -

Stocks et encours - - -

Créances et emplois assimilés - - -

Clients 16 033 431 - 16 033 431

Autres débiteurs - - -

Impôts 4 356 308 - 4 356 308

Autres actifs courants - - -

Disponibilités et assimilés - - -

Placements et autres actifs financiers courants - - -

Trésorerie 2 378 935 - 2 378 935

TOTAL ACTIF COURANT 22 768 673 - 22 768 673

TOTAL GENERAL ACTIF 40 182 264 3 200 192 36 982 072

PASSIF NOTE Montant N Montant N-1

CAPITAUX PROPRES 0

Capital émis (ou compte de l'exploitant) 100 000 0

Capital non appelé 0

RESERVES 0

Résultat Net 10 069 632 0

Autres capitaux propres - Report à nouveau - 199 152 0

Liaisons inter-unités - 0

43
TOTAL I 9 970 480 0

PASSIFS NON COURANTS - 0

Emprunts et dettes financières 5 000 000 0

Impôts (différés et provisionnés) - 0

Autres dettes non courantes - 0

Provisions et produits comptabilisés d'avance - 0

TOTAL PASSIFS NON COURANTS II 5 000 000 0

- 0

PASSIFS COURANTS - 0

Fournisseurs et comptes rattachés 15 317 601 0

Impôts 1 746 715 0

Autres dettes 4 947 276 0

Trésorerie passif - 0

TOTAL PASSIFS COURANTS III 22 011 592 0

TOTAL GENERAL PASSIF 36 982 072 0

Conclusion : un équilibre entre passif et actif.

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE AU 31/12/2020

N N N-1

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles

Encaissements reçus des clients 115 616 077.85

Sommes versées aux fournisseurs et au personnel -109 959 361.44

Intérêts et autres frais financiers payés -1 082 301.53

Impôt sur les résultats payés

Virement de fonds -2 892 000.00

44
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires

Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires -2 593 419.00

Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) -911 004.12

Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement

Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles ou incorporelles

Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles ou incorporelles

Décaissements sur acquisitions d'immobilisations financières

Encaissements sur cessions d'immobilisations financières

Intérêts encaissés sur placements financiers

Dividendes et quote-part de résultats reçus

Flux de trésoreries net provenant des activités d'investissement ( B )

Flux de trésorerie provenant des activités de financements

Encaissements suite à l'émission d'actions

Dividendes et autres distributions effectuées

Encaissements provenant d'emprunts 290 000.00

Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilées

Flux de trésorerie net provenant des activités de financement ( C ) 290 000.00

Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi liquidités

Variation de trésorerie de la période (A + B + C) -621 004.12

Trésorerie ou équivalent de trésorerie au début de la période 2 999 939.12

Trésorerie ou équivalent de trésorerie à la fin de la période 2 378 935.00

Variation de la trésorerie de la période -621 004.12

Résultat 10 069 632.25

Rapprochement avec le résultat comptable -10 690 636.37

45
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Note Capital social Prime émission Ecart Ecart réévaluation Réserves/


évaluation Résultat

Solde au 31 décembre 2008

Changement method computable 2009

Correction d'erreurs significatives 2009

Réévaluation des immobilisations 2009

Profits ou pertes non comptabilisés dans le


compte de résultat N-1

Dividendes payés 2009

Augmentation de capital 2009

Résultat net de l'exercice 2009

Solde au 31 décembre 2008

Changement method comptable 2020

Correction d'erreurs significatives 2020

Réévaluation des immobilisations 2020

Profits ou pertes non comptabilisés dans le


compte de résultat N-1

Dividendes payés 2020

Augmentation de capital 2020

Résultat net de l'exercice 2020

Solde au 31 décembre 2020

Conclusion :
La tenue de la comptabilité est jugée primordiale du moment que les données
comptables sont essentielles sur le plan réglementaire et économique.

46
Donc, il faut également noter que la tenue d’une comptabilité est une obligation
juridique et fiscale :

1. La comptabilité est un moyen de preuve à l’égard des tiers.


2. Le code du commerce pose le principe que tout commerçant a l’obligation de
tenir une comptabilité.
3. De nombreux impôts ont pour assiette des sommes mises en avant par la
comptabilité.

Elle permet aux gestionnaires de :

1. Vérifier le fond des décisions prises ou prendre, à cet égard c’est un très bon
outil de gestion ou de prévision.
2. Connaître le résultat de leur activité à tout moment.

47
La tenue de la comptabilité consiste à enregistrer toutes les pièces comptables (factures
d'achat ou de vente, reçus, quittances, notes de frais…) de l'entité, suivant la norme du
plan comptable.

Afin de tirer le maximum de sa comptabilité, celle-ci doit obéir à l’objectif de sincérité,


c’est-à-dire elle doit refléter la réalité du patrimoine de l’entreprise.
L’atteinte de cet objectif passe par le respect des étapes essentielles.
Les règles suivantes peuvent mener à une bonne tenue de la comptabilité.
 Assurer l’exhaustivité des enregistrements :
La comptabilité se base essentiellement sur l’enregistrement des documents, et
l’exhaustivité de ces derniers, passe obligatoirement par la disponibilité de
l’ensemble des documents. Cela suppose le déploiement d’un bon système
d’information permettant la circulation efficace des documents au sein de l'entité.
La comptabilité doit constituer le point d’atterrissage de l’ensemble des documents
(à caractère financier) au sein de l’entité.
Par exemple : le fait d’omettre une ou plusieurs factures établies par le service
commercial peut avoir un impact négatif sur la réalité des comptes de produit et
sur le chiffre d’affaires déclaré avec tous les risques qui en découlent.
Le rassemblement des pièces doit se faire sur la base d’une procédure permettant
la transmission de l’ensemble des documents à la comptabilité.
 Mettre en place un échéancier de travail
Le comptable doit planifier ses travaux de saisie, d’analyse et de présentation.
Un calendrier mensuel permettra de suivre l’ensemble des étapes clés du processus
de comptabilisation.
Ne pas hésiter à le mettre à jour et à l’adapter à chaque besoin.
Le calendrier doit être avec les échéances fiscales.
 Procéder à la comptabilisation périodique des opérations
La saisie ou la comptabilisation proprement dite doit se faire d’une manière
périodique, ce qui permettra d’alimenter le système en permanence et d’éviter les
encombrements. Ceci facilitera l’étape d’analyse.
 Procéder à l’analyse périodique des comptes
Comptabiliser ne signifie pas de déverser l’information dans le système, c’est un
travail basé plus sur l’analyse.
Ce travail va consister à analyse comptabilisée compte par compte et approcher
avec les éléments d’autres comptes.
 Établir des clôtures périodiques

48
Attendre la clôture annuelle peut s’avérer lourde de conséquences, car cela peut
révéler des lacunes et des erreurs dans les opérations qui n’ont pas été éludées
auparavant.
Établir des clôtures périodiques permettra de préparer la clôture annuelle. Ceci
permettra de rassembler au maximum les documents et les pièces justificatives de
chaque période et d’éviter la recherche de fin d’année. Aussi cela va permettre
d’avancer sur l’analyse des comptes, et d’alléger l’opération d’analyse annuelle.
Il faut y aller sur des clôtures trimestrielles d’abord puis des clôtures mensuelles
ensuite. Ceci permettra de préparer la clôture finale.
 Procéder au rapprochement avec les services de gestion
Pour atteindre l’objectif de réalité des comptes, il est très important de procéder au
rapprochement périodique des soldes comptables avec ceux de la gestion.
Il faut noter que la réglementation exige la conservation de certains documents
comptables et administratifs.
Le type de document à garder et la période de conservation doivent être définis.
Aussi, pour les entités de taille importante, il est évident de codifier tout ce
processus à travers une procédure interne, au risque de voir l’interférence des
différents services de l’entité impacter la qualité de la tenue des comptes.

Le but de la tenue comptable est double :

 justifier de l'utilisation des fonds de l'entité et attester des opérations comptables


(achat, paiement des salaires, vente de biens ou services…)
 répondre aux obligations légales de l'administration fiscale : TVA, déclaration des
bénéfices, déclaration sur le revenu et de certaines caisses sociales.

49

Vous aimerez peut-être aussi