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Le cadre comptable au Maroc

Le cadre comptable de référence au Maroc est principalement défini par le Code Général de la
Normalisation Comptable (CGNC), qui a été évoqué dans une précédente réponse. Le CGNC
établit les normes et les principes comptables à suivre par les entreprises au Maroc pour
l'établissement de leurs états financiers. Il comprend des règles comptables, des directives et
des normes spécifiques qui régissent la comptabilité des entreprises, qu'elles soient des
sociétés anonymes, des sociétés à responsabilité limitée, ou d'autres types d'entités
économiques.
CGNC
Le Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC) est décret ou on trouve un ensemble
de normes et de directives comptables qui régissent la comptabilité des entreprises au Maroc.
Voici un résumé des principaux points abordés dans le CGNC
Première Partie : Norme Générale Comptable
Champ d'Application : Cette section précise que le CGNC s'applique à toutes les entités
économiques au Maroc, indépendamment de leur taille, secteur d'activité ou forme juridique. Il
définit la comptabilité normalisée et ses dispositions.
Caractères Fondamentaux de la Norme : Cette partie énonce les objectifs principaux de la
norme, notamment fournir une base d'information et de gestion pour l'entreprise et offrir une
image fidèle de l'entreprise à tous les utilisateurs, qu'ils soient internes ou externes.
L'information doit être pertinente et fiable.
Principes Comptables Fondamentaux : Les principes comptables fondamentaux sont définis
dans cette section, notamment la prudence, la continuité d'exploitation, la permanence des
méthodes, la séparation des exercices, etc.
Organisation de la Comptabilité : Cette partie traite de l'organisation de la comptabilité au sein
de l'entreprise, y compris les obligations liées à la désignation d'un expert-comptable et la
tenue des journaux et registres comptables.
Caractéristiques des États de Synthèse : Les normes définissent comment les états financiers,
tels que le bilan, le compte de résultat et d'autres, doivent être présentés pour garantir la
transparence et la comparabilité.
Méthodes d'Évaluation : Cette section traite des méthodes d'évaluation des actifs, des passifs
et d'autres éléments comptables, y compris les immobilisations, les stocks, les créances, etc.
Deuxième Partie : Plan Comptable Général des Entreprises
Titre I : États de Synthèse
Ce titre traite principalement de la préparation des états financiers, y compris le bilan, le
compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie, et les notes annexes. Il détaille comment
ces états doivent être élaborés, présentés, et quelles informations spécifiques doivent être
incluses dans les notes.
Titre II : Modalités d'Application des Règles d'Évaluation
Chapitre I : Actif Immobilisé
Ce chapitre se concentre sur l'évaluation des actifs immobilisés, notamment les immobilisations
en non-valeur, les immobilisations corporelles et incorporelles, et les immobilisations
financières. Il explique comment évaluer ces actifs, les amortissements, les dépréciations
éventuelles, et les règles de réévaluation.

Chapitre II : Actif Circulant


Ce chapitre traite de l'évaluation des actifs circulants, y compris les stocks, les créances de
l'actif circulant, les titres et valeurs de placement, ainsi que la trésorerie. Il précise comment
évaluer ces éléments, les méthodes d'évaluation spécifiques, et les règles de présentation.
Chapitre III : Dettes du Financement Permanent et au Passif Circulant
Ce chapitre concerne l'évaluation des dettes, qu'elles relèvent du financement permanent ou
du passif circulant. Il détaille les règles d'évaluation des emprunts, des dettes fournisseurs, et
d'autres passifs.
Chapitre IV : Éléments dont la Valeur Dépend des Fluctuations de Monnaie Étrangère
Ce chapitre traite des éléments du bilan dont la valeur est susceptible de fluctuer en raison de
variations des taux de change. Il explique comment évaluer ces éléments, y compris les règles
de conversion des montants en monnaie étrangère en monnaie nationale.
Titre III : Contenu et Modalités de Fonctionnement des Comptes
Ce titre renvoie au Plan Comptable Général des Entreprises et spécifie le contenu des comptes
comptables ainsi que les modalités de leur fonctionnement. Il détaille les différents comptes,
leurs natures, et leur utilisation dans la comptabilité des entreprises.
Titre V : Dispositions Diverses
Chapitre I : Opérations Particulières
Ce chapitre traite de diverses opérations comptables spécifiques, notamment la tenue de
comptabilités autonomes des succursales et autres établissements, l'allocation d'intérêts
intercalaires aux associés, la tenue des comptes d'inventaire permanent en comptabilité
générale, l'utilisation de biens en crédit-bail, l'exécution de contrats à terme (prise en compte
d'un bénéfice à l'avancement des travaux), et les opérations faites pour le compte de tiers.
Chapitre II : Comptabilité Analytique
Ce chapitre renvoie au Plan Comptable Général des Entreprises pour la comptabilité analytique,
expliquant les principes comptables spécifiques à cette méthode d'analyse des coûts et des
performances.
Chapitre III : Comptes Spéciaux
Ce chapitre renvoie au Plan Comptable Général des Entreprises pour les comptes spéciaux
utilisés dans des cas particuliers.
Chapitre IV : Consolidation
Ce chapitre traite des règles comptables spécifiques à la consolidation des comptes, qui est
souvent nécessaire pour les groupes de sociétés.
Chapitre V : Terminologie Comptable
Ce chapitre définit la terminologie comptable utilisée dans le CGNC, offrant des explications sur
les termes techniques couramment utilisés en comptabilité.
La Loi n° 9-88
Également connue sous le nom de "Loi relative aux obligations comptables des commerçants"
au Maroc, fait partie intégrante du cadre comptable de référence du pays. Cette loi établit des
règles et des obligations spécifiques en matière de comptabilité pour les commerçants, qu'ils
soient des personnes physiques ou morales, et complète le Code Général de la Normalisation
Comptable (CGNC) en vigueur.
La Loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants au Maroc établit un cadre
réglementaire visant à garantir la transparence, la fiabilité et la conformité des pratiques
comptables des commerçants, qu'ils soient des personnes physiques ou morales. Voici les
avantages de cette loi :
Transparence Financière : La loi exige que les commerçants tiennent une comptabilité
complète et précise de leurs transactions. Cela favorise la transparence financière, permettant
aux parties prenantes, telles que les investisseurs, les créanciers et les autorités de régulation,
d'obtenir une image claire de la situation financière de l'entreprise.
Exactitude des Enregistrements : En imposant des normes comptables strictes, la loi veille à ce
que les enregistrements comptables soient tenus de manière méthodique et précise. Cela
réduit les risques d'erreurs et de fraudes comptables.
Conformité aux Normes Internationales : La loi encourage l'adoption de normes comptables
internationalement reconnues. Cela facilite la comparaison des entreprises marocaines avec
leurs homologues étrangers et renforce la crédibilité des états financiers à l'échelle
internationale.
Meilleure Gestion Financière : En imposant des états de synthèse annuels, la loi oblige les
entreprises à suivre et à évaluer leur performance financière. Cela favorise une meilleure
gestion financière, car les entreprises doivent analyser leurs résultats et leur situation
financière.
Responsabilisation des Commerçants : Les commerçants sont tenus de respecter les règles
comptables énoncées dans la loi. Cela renforce la responsabilisation des commerçants pour la
tenue de leurs comptes, garantissant qu'ils agissent conformément aux normes établies.
Protection des Créanciers et des Investisseurs : Les états de synthèse annuels, notamment le
bilan et le CPC, fournissent aux créanciers et aux investisseurs des informations essentielles
pour évaluer la santé financière d'une entreprise. Cela réduit les risques pour ces parties
prenantes.
Cohérence Comptable : La loi établit des principes comptables fondamentaux, tels que
l'obligation de tenir un livre-journal et de réaliser un inventaire annuel. Cela favorise la
cohérence comptable dans le pays, ce qui simplifie les comparaisons entre les entreprises.
Prévention de la Fraude Fiscale : La tenue de comptabilité conforme à la loi facilite le contrôle
fiscal. Les autorités fiscales peuvent vérifier la conformité des déclarations fiscales des
entreprises avec les enregistrements comptables, réduisant ainsi les risques de fraude fiscale.
Protection des Droits des Travailleurs : Les états de synthèse annuels contribuent à la
transparence des résultats financiers des entreprises. Cela peut être bénéfique pour les
travailleurs en garantissant que les entreprises respectent leurs obligations en matière de
salaires, d'avantages sociaux et de conditions de travail.
Harmonisation avec les Pratiques Internationales : En encourageant l'adoption de normes
comptables internationales, la loi permet aux entreprises marocaines de s'aligner sur les
meilleures pratiques internationales en matière de comptabilité et de présentation des états
financiers.
Voici un résumé des articles de la loi, du premier au dernier :
Article 1 : Cette disposition stipule que toute personne physique ou morale qualifiée de
commerçant est tenue de tenir une comptabilité conforme aux normes établies par la loi. La
comptabilité doit enregistrer toutes les transactions de manière chronologique et préciser leur
origine, leur contenu, leur affectation comptable, et conserver les pièces justificatives. Cette
obligation vise à assurer la transparence et l'exactitude des enregistrements comptables.
Article 2 : Les enregistrements comptables doivent se faire sous forme d'écritures dans un livre-
journal, et chaque écriture doit affecter au moins deux comptes, un débit et un crédit. Cela
reflète le principe fondamental de la comptabilité en partie double, qui garantit l'équilibre des
comptes.
Article 3 : Les commerçants ont la possibilité de tenir des journaux et des livres auxiliaires pour
détailler davantage leurs comptes. Ces journaux auxiliaires doivent être centralisés
périodiquement dans le livre-journal principal, ce qui facilite la gestion de la comptabilité.
Article 4 : Les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel dépasse dix millions de dirhams
doivent élaborer un manuel décrivant l'organisation comptable de l'entreprise. Cela contribue à
formaliser et standardiser les procédures comptables au sein de l'entreprise.
Article 5 : Au moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci, un inventaire de la valeur des actifs
et des passifs de l'entreprise doit être réalisé. Cela permet de déterminer la situation financière
de l'entreprise à la fin de chaque période comptable.
Article 6 : Un livre d'inventaire doit être tenu, dans lequel sont consignés le bilan et le compte
de produits et charges de chaque exercice. Ce livre d'inventaire résume les résultats financiers
annuels de l'entreprise.
Article 7 : La durée de l'exercice comptable est généralement de douze mois, mais des
exceptions peuvent être autorisées. Cette flexibilité permet aux entreprises de choisir la
période d'exercice qui leur convient le mieux.
Article 8 : Les livres comptables, tels que le livre-journal et le livre d'inventaire, doivent être
cotés et paraphés par le greffier du tribunal de première instance du siège de l'entreprise. Cela
ajoute de la légitimité et de la sécurité aux enregistrements comptables. Cependant, les
personnes physiques dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à deux millions de dirhams
sont exemptées de cette exigence.
Article 9 : Les entreprises sont tenues de préparer des états de synthèse annuels, comprenant
le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de
financement et l'état des informations complémentaires. Ces états de synthèse offrent une vue
d'ensemble complète de la situation financière de l'entreprise.
Article 10 : Les états de synthèse doivent donner une image fidèle des actifs, des passifs, de la
situation financière et des résultats de l'entreprise. Ils doivent refléter la réalité financière de
l'entreprise.
Article 11 : Les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément. Des informations
complémentaires sont fournies si nécessaire pour une meilleure compréhension des chiffres
comptables.
Article 12 : Les états de synthèse comportent des masses subdivisées en rubriques. Cette
subdivision facilite l'analyse et la comparaison des données financières.
Article 13 : La présentation des états de synthèse et les modalités d'évaluation ne peuvent pas
être modifiées d'un exercice à l'autre. Cette stabilité assure la cohérence des rapports
financiers au fil du temps.
Article 14 : Les biens acquis à titre onéreux, à titre gratuit ou produits sont enregistrés à leur
entrée dans l'entreprise à des valeurs spécifiques. Des amortissements et provisions peuvent
être appliqués pour refléter leur dépréciation ou leur usure au fil du temps.
Article 15 : Seuls les produits et charges qui sont définitivement acquis peuvent être pris en
compte dans les états de synthèse. Des amortissements et provisions sont établis lorsque
nécessaire pour refléter la réalité financière.
Article 16 : Les bénéfices ne peuvent être inscrits dans les états de synthèse qu'à la clôture de
l'exercice. Exceptionnellement, un bénéfice partiel peut être inscrit si certains critères sont
remplis.
Article 17 : Les états de synthèse doivent être établis au plus tard trois mois après la clôture de
l'exercice. Cela impose un délai pour la préparation des rapports financiers annuels.
Article 18 : Des dérogations à certaines règles comptables peuvent être autorisées sous
certaines circonstances exceptionnelles. Ces dérogations sont destinées à tenir compte de
situations inhabituelles ou d'urgence.
Article 19 : Les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à dix millions de
dirhams sont dispensées de certaines obligations comptables, telles que l'état des soldes de
gestion, le tableau de financement et l'état des informations complémentaires. Cette
exemption allège les exigences comptables pour les plus petites entreprises.
Article 20 : Lorsqu'une entreprise cesse son activité totale ou partielle, elle peut adopter des
méthodes comptables différentes. Cela permet une certaine souplesse pour les entreprises en
cessation d'activité.
Article 21 : Les documents comptables doivent être établis en monnaie nationale et doivent
être conservés pendant dix ans. Cette obligation de conservation des documents comptables
permet aux autorités de vérifier la conformité aux règles comptables sur une période
prolongée.
Article 22 : L'administration fiscale a le pouvoir de rejeter les comptabilités qui ne sont pas
tenues conformément à la loi. Cette disposition renforce l'importance de la conformité aux
normes comptables.
Article 23 : Les experts-comptables et comptables agréés sont tenus de se conformer à la loi
dans la tenue des comptabilités des entreprises qui les emploient. Cela souligne la
responsabilité professionnelle des comptables dans le respect des règles comptables.
Article 24 : Certains articles du Code de commerce datant de 1913 sont abrogés, et les renvois à
ces articles sont appliqués aux dispositions correspondantes de la nouvelle loi. La nouvelle loi
remplace les anciennes dispositions en matière de comptabilité.
Article 25 : La loi entrera en vigueur au début du deuxième exercice ouvert après sa
publication. Cela donne aux entreprises un délai pour se conformer aux nouvelles règles
comptables.
Article 26 : Les dispositions de la présente loi entreront en vigueur à compter du deuxième
exercice ouvert après la date de sa publication au Bulletin officiel. Cette disposition précise la
date d'entrée en vigueur de la loi comptable.

Generally Accepted Accounting


Principles aux États-Unis (USGAAP)
Generally Accepted Accounting Principles (GAAP)
Les Generally Accepted Accounting Principles (GAAP) aux États-Unis sont un ensemble
complexe de normes comptables, de principes et de réglementations qui gouvernent la
comptabilité et la présentation des informations financières. Voici un examen détaillé de tous
les principes fondamentaux, des composantes, des organismes et des lois qui composent les
GAAP aux États-Unis :

Principes fondamentaux des GAAP :


Principe du coût historique : Il stipule que les actifs et les passifs doivent être enregistrés à leur
coût d'acquisition initial plutôt qu'à leur valeur de marché actuelle. Cela garantit la fiabilité des
informations comptables.
Principe de la continuité d'exploitation : Il suppose que l'entité commerciale continuera de
fonctionner indéfiniment, sauf indication contraire. Cela justifie l'utilisation de méthodes telles
que l'amortissement et la dépréciation.
Principe de l'unité monétaire : Il exige que les transactions comptables soient exprimées en
termes d'une monnaie stable. Aux États-Unis, le dollar est utilisé comme unité de compte.
Principe de la période de temps : Il permet de diviser les activités financières d'une entreprise
en périodes comptables (annuelles, trimestrielles) pour faciliter la gestion et la communication
des résultats financiers.
Principe de la comptabilité d'exercice : Il stipule que les revenus doivent être enregistrés dès
qu'ils sont gagnés, quel que soit le moment où ils sont reçus. De même, les dépenses doivent
être associées à la période à laquelle elles se rapportent.
Composantes des GAAP :
Securities and Exchange Commission (SEC) : La SEC est l'organisme fédéral de réglementation
des marchés financiers aux États-Unis. Elle a le pouvoir d'émettre des règlements et des normes
comptables pour les sociétés cotées en bourse.
Financial Accounting Standards Board (FASB) : Le FASB est l'entité indépendante qui a le
mandat de développer et de maintenir les normes comptables aux États-Unis. Il gère
l'Accounting Standards Codification (ASC), qui est la source d'autorité pour les GAAP.
Generally Accepted Accounting Principles (GAAP) : Les GAAP eux-mêmes constituent la
composante centrale de la réglementation comptable aux États-Unis. Ils englobent l'ensemble
des principes et des directives comptables.
Accounting Standards Codification (ASC) : L'ASC est un recueil organisé de normes comptables,
géré par le FASB. Il rassemble toutes les normes comptables en un seul endroit pour faciliter la
recherche et la conformité.
American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) : L'AICPA émet des directives et des
normes comptables complémentaires. Il publie également des rapports, des guides et des
interprétations pour les comptables.
Lois régissant les GAAP :
Securities Act de 1933 : Cette loi réglemente les offres publiques initiales (IPO) et les émissions
de titres par les entreprises. Elle exige la divulgation d'informations financières précises aux
investisseurs.
Securities Exchange Act de 1934 : Cette loi réglemente le fonctionnement des marchés
boursiers et exige des entreprises cotées en bourse qu'elles présentent régulièrement des
rapports financiers complets.
Sarbanes-Oxley Act de 2002 : Cette loi a été adoptée en réponse aux scandales comptables
d'Enron et de WorldCom. Elle renforce la responsabilité des dirigeants d'entreprise, améliore la
gouvernance d'entreprise et renforce les normes comptables.
Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act de 2010 : Cette loi a été adoptée
en réponse à la crise financière de 2008. Elle réglemente divers aspects du secteur financier, y
compris la comptabilité des institutions financières.
Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB) : Le PCAOB a été créé par la Sarbanes-
Oxley Act et supervise la comptabilité des entreprises cotées en bourse. Il établit des normes
d'audit indépendantes.

Internal Revenue Code : Le Code des impôts internes régit la comptabilité fiscale aux États-
Unis, et il existe des divergences par rapport aux GAAP pour certaines transactions fiscales.
Organismes connexes :
Governmental Accounting Standards Board (GASB) :
Le GASB est un organisme indépendant qui a été créé pour établir et améliorer les normes
comptables pour les gouvernements locaux et d'État aux États-Unis. Voici quelques points clés
concernant le GASB :

 Création : Le GASB a été créé en 1984 en tant que successeur de l'Accounting Principles
Board (APB) pour traiter des besoins comptables spécifiques aux gouvernements locaux
et d'État.
 Mission : Sa mission principale est de développer des normes comptables adaptées aux
entités gouvernementales pour améliorer la transparence, la qualité et la cohérence de
l'information financière dans ce secteur.
 Normes comptables : Le GASB émet des normes comptables spécifiques aux
gouvernements, y compris des normes pour la présentation des états financiers, la
comptabilité de trésorerie, la comptabilité d'exercice et bien d'autres.
 Transparence : Le GASB contribue à rendre les finances des gouvernements locaux et
d'État plus transparentes, facilitant ainsi l'évaluation de la performance financière et la
prise de décisions informées.

Federal Accounting Standards Advisory Board (FASAB) :


Le FASAB est un organisme indépendant qui émet des normes comptables pour le
gouvernement fédéral américain. Voici quelques points clés :

 Création : Le FASAB a été créé en 1990 pour établir des normes comptables spécifiques
aux entités du gouvernement fédéral, y compris les agences fédérales.
 Membres : Le FASAB est composé de neuf membres représentant le Département du
Trésor, l'Office of Management and Budget (OMB) et le Government Accountability
Office (GAO). Ces membres travaillent ensemble pour élaborer des normes comptables
cohérentes pour le gouvernement fédéral.
 Normes comptables : Le FASAB émet des normes comptables spécifiques aux entités
fédérales, couvrant des domaines tels que la comptabilité budgétaire, la comptabilité de
l'exercice et la comptabilité de la trésorerie.
 Rapports financiers fédéraux : Les normes comptables du FASAB visent à garantir la
présentation transparente des finances du gouvernement fédéral, ce qui est essentiel
pour la responsabilité publique.

American Accounting Association (AAA) :


L'AAA est une organisation professionnelle qui se consacre à la promotion de la recherche et de
l'éducation en comptabilité. Voici quelques informations sur l'AAA :

 Objectifs : L'AAA a pour objectif de promouvoir l'avancement de la comptabilité grâce à


la recherche, l'éducation, la publication et la collaboration entre les professionnels
comptables.
 Membres : L'AAA rassemble des professeurs, des chercheurs, des professionnels
comptables et des étudiants intéressés par la comptabilité.
 Publications : L'AAA publie diverses revues académiques et professionnelles,
encourageant ainsi la diffusion des connaissances comptables.
 Conférences : L'AAA organise des conférences et des réunions annuelles pour favoriser
les échanges et la discussion sur les tendances et les développements de la
comptabilité.
 Éducation : L'association joue un rôle clé dans la promotion de l'éducation en
comptabilité, contribuant ainsi à former la prochaine génération de professionnels
comptables.

Financial Executives International (FEI) :


L'FEI est une association de dirigeants financiers qui s'engage à améliorer les pratiques
comptables et financières. Voici quelques détails sur l'FEI :

 Membres : L'FEI est composée de dirigeants financiers, de contrôleurs, de directeurs


financiers et d'autres professionnels financiers de haut niveau.
 Objectifs : L'association vise à promouvoir des normes comptables et financières
élevées, à partager les meilleures pratiques de gestion financière et à influencer les
politiques comptables.
 Réseautage : L'FEI offre des opportunités de réseautage entre les professionnels
financiers, ce qui permet de partager des idées et des expériences.
 Éducation : L'FEI propose des ressources éducatives pour aider ses membres à rester à
jour avec les développements comptables et financiers.
Institute of Management Accountants (IMA) :
L'IMA est une organisation qui représente les comptables de gestion et qui promeut les
meilleures pratiques en comptabilité de gestion. Voici des informations supplémentaires :

 Membres : L'IMA est composée de comptables de gestion, de professionnels de la


finance et de chefs de direction financière.
 Certification : L'IMA délivre la certification Certified Management Accountant (CMA), qui
est largement reconnue dans le domaine de la comptabilité de gestion.
 Formation : L'IMA propose des formations, des conférences et des publications pour
aider les professionnels de la comptabilité de gestion à perfectionner leurs
compétences.

Government Finance Officers Association (GFOA) :

 La GFOA est une association qui se consacre à la comptabilité gouvernementale et aux


meilleures pratiques pour les organismes publics. Voici quelques informations sur la
GFOA :
 Objectifs : La GFOA vise à promouvoir l'excellence en matière de gestion financière et
budgétaire dans le secteur public.
 Normes : Elle publie des normes comptables pour les gouvernements locaux et d'État,
ce qui contribue à améliorer la gestion financière dans le secteur public.
 Formation : La GFOA propose une variété de programmes de formation et de ressources
pour les professionnels de la comptabilité publique.
 Certification : La GFOA délivre la certification Certified Public Finance Officer (CPFO), qui
est reconnue pour les professionnels de la finance publique.

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