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Un cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation normative en
vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Un cadre conceptuel doit
préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels ainsi que les principes qui
doivent présider à leur établissement.
- la résolution des questions comptables n’ayant pas été traitée par les normes.
Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs de l'entité et fait apparaître de façon distincte les
capitaux propres et, le cas échéant, les autres fonds propres.
Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l'exercice, sans qu’il soit tenu compte de
leur date de paiement ou d’encaissement.
La comptabilité, moyen d'information, se fonde sur des principes généraux énoncés par le Code de
commerce et repris par le Plan comptable général.
Ces principes sont particulièrement importants, car ils permettent d'atteindre un objectif de la
comptabilité, à savoir une présentation fidèle et conforme à la réalité des données comptables,
communiquées dans les documents de synthèse.
- la quatrième directive du 25 juillet 1978 qui concerne les comptes annuels de certaines formes
de sociétés ;
Ces sources du droit comptable sont constituées d'une part par le Code de commerce et, d'autre part par
le Plan comptable général (arrêté ministériel du 22/06/1999).
Le Plan comptable est mis à jour par les règlements de l'ANC publiés au JO après homologation par arrêté
ministériel pris après avis du garde des sceaux, ministre de la justice et du ministre chargé du budget.
Souvent, à l'occasion d'un litige portant sur le droit fiscal, les tribunaux sont amenés à préciser les règles
édictées par le CGI. Cette jurisprudence est faite par le Conseil d'Etat et les Cours Administratives d'appel
qui se prononcent en dernier ressort.
Le rapprochement avec les normes IAS/IFRS opéré par l’ANC introduit dans le PCG des améliorations mais
aussi des contradictions. En effet, en important des concepts issus des normes internationales dans le
PCG, l’ANC introduit également de manière indirecte en partie le cadre conceptuel de l’IASB dans un
contexte comptable français caractérisé par la grande diversité des sources de droit comptable et une
connexion avec les règles fiscales.
Ces particularités amènent l’ANC, à ne pas aller au bout de ses raisonnements de ses « innovations » et à
créer des contradictions : c’est-à-dire respecter les textes juridiques (Code de commerce)d atant de 1983
et 1985 d’un niveau supérieur au PCG et ne pas trop se déconnecter des règles fiscales, tout en
convergeant vers le référentiel international.
Les méthodes préférentielles sont celles considérées comme conduisant à une meilleure information par
l’organisme normalisateur.
Ce sont les méthodes préconisées par l’ANC lorsque plusieurs méthodes existent. Elles sont conformes aux
normes IAS IFRS.
Les autres méthodes ne peuvent être supprimées par un texte de niveau supérieur.
Une option comptable est un choix offert par les règles entre plusieurs méthodes comptables pour
enregistrer un certain type d'opérations ou d'informations. Certaines options sont dîtes préférentielles, car
considérées comme conduisant à une meilleure information financière.
La méthode préférentielle apportant une meilleure information et conformes au référentiel IAS/IFRS sont
recommandés par le normalisateur.
Dans un souci de clarté et de meilleure lisibilité des informations contenus dans les états financiers, l’IASB
a choisi de ne pas laisser de choix dans les différents traitements comptables, objets de ces normes.
Cet organisme s’est donc naturellement orienté dans un processus de limitation du nombre d’options
possibles offertes par les IAS.
L’IASB (International Accounting Standards Board) est organisation de droit privé, filiale à 100% d’une
fondation autonome, l’IFRS Foundation, gérée par un conseil de surveillance (Trustees).
- d’élaborer, dans l’intérêt du public, des normes comptables internationales qui devront être
respectées lors de la présentation des comptes annuels et des états financiers,
En France, fiscalité et comptabilité sont étroitement liées. En application de l’article 38 du CGI, le résultat
fiscal est déterminé à partir du résultat comptable.
Cette connexion est un frein à l’évolution des règles comptables françaises. La convergence du PCG vers
les normes IFRS est un exemple caractéristique des difficultés de modification de notre code comptable.
Compte tenu des profonds changements que connaît le PCG, l’administration fiscale se voit contrainte de
prendre des décisions sur les règles fiscales et d’adapter le droit fiscal actuel en intégrant les nouvelles
règles comptables.
Elles ont également contraint le normalisateur à introduire des écritures ou options incompatibles avec le
but recherché afin de maintenir certaines déductions (possibilité de constituer des provisions pour gros
entretiens ou grandes révisions ou d’enregistrer certains frais d’acquisition d’immobilisation en charge).
L’administration fiscale a annoncé que ces évolutions se feront dans le respect de trois principes de base :
- Simplicité, c'est-à-dire limitation des retraitements pour ne pas alourdir le coût administratif de
l’élaboration des documents fiscaux.
- Neutralité, c'est-à-dire maintien de la neutralité financière des opérations, à la fois pour l’État et
pour les entreprises.
Depuis 2005, la poursuite de cette convergence est quasiment stoppée essentiellement pour des raisons
fiscales. En effet, l’introduction de l’actualisation, de l’évaluation à la juste valeur ou l’activation des
contrats de location financement entraînerait d’importantes conséquences sur les bases imposables des
entreprises et les recettes fiscales de l’Etat.
9) Pourquoi existe-t-il des différences entre le droit comptable et le droit fiscal ? Comment
l’entreprise peut elle gérer ces différences ?
La loi fiscale établit un lien étroit entre le résultat fiscal et le résultat comptable : l’article 38 quater de
l’annexe III du Code général des impôts prévoit que, pour la détermination de leur résultat fiscal, les
entreprises doivent, sauf exception, respecter les règles du PCG. Par conséquent, il existe une très forte
imbrication entre les règles comptables et les règles fiscales.
Néanmoins, cette connexion n’est pas parfaite puisque des divergences entre ces deux résultats
requièrent des retraitements extracomptables.
Ce principe énoncé par l'IASB et le droit comptable anglo-saxon, n'est pas adopté en France.
Si l’information doit présenter une image fidèle des transactions et autres événements qu’elle vise à
présenter, il est nécessaire qu’ils soient comptabilisés et présentés conformément à leur substance et à
leur réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique. La substance des transactions et
autres événements n’est pas toujours cohérente avec ce qui ressort du montage juridique apparent.
Selon la norme de l'IASB," toutes transactions ou événements de la vie de l'entreprise doivent être
enregistrés et présentés conformément à leur nature et à la réalité finale sans s'en tenir à leur apparence
juridique. "
Le droit comptable français fait une large part dans les méthodes comptables retenues à la forme des
pièces comptables et des documents pour déterminer quelle en sera la retranscription dans les comptes.
Les IFRS, d'influence anglo-saxonne, retiennent principalement le fond des opérations pour leur
intégration dans les états financiers.
La juste valeur est définie par les normes lAS / IFRS comme étant le montant pour lequel un actif pourrait
être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées et consentantes dans le cadre d'une
transaction effectuée dans des conditions de concurrences normales (lAS 32).
Cette notion répond à l'optique financière des IFRS qui vise à satisfaire, en premier lieu, les besoins
informationnels des investisseurs. Elle survient suite aux nombreuses critiques adressées au coût
historique. En effet, les défenseurs du principe de juste valeur reprochent à la comptabilisation en coût
historique sa myopie vis-à-vis de l'évolution des marchés financiers et son incapacité à traduire la réalité
économique et l’image fidèle du patrimoine de l’entreprise.
Mise en place par une ordonnance du 28/09/1967, elle est chargée de veiller à la protection de l’épargne
publique et est ainsi habilitée à produire des règlements, instructions et textes à caractère incitatif
pouvant avoir des répercussions comptables.
Les règlements, homologués par arrêtés publiés au Journal officiel, concernent le fonctionnement des
marchés qui sont placés sous son contrôle mais aussi des règles de pratique professionnelle qui
s'imposent en particulier aux personnes faisant appel public à l'épargne.
Officiellement, aucun texte ne donne mission à l'OEC de fixer le contenu de la doctrine comptable.
Mais, il a été amené, à l'égard de ses membres, à formuler des recommandations dans trois domaines
différents: les principes comptables, les missions de l’expert comptable et le comportement professionnel.
Il donne aux entreprises des précisions sur l’application des règles comptables.
- des normes qui expriment l'opinion de la profession quant au comportement, dans l'exercice de
sa mission, d'un professionnel raisonnablement diligent ;
- des commentaires qui tendent à faciliter la mise en œuvre de la norme en donnant des
précisions utiles sur ses motifs, sa portée, ses modalités d'application. En principe, chaque norme
est accompagnée de commentaires.
L’International Federation of Accountants est une organisation internationale de droit privé dont le siège
social est basé à New York.
L’objectif de l’IFAC est de promouvoir et favoriser une profession comptable mondiale coordonnée et
appliquant des normes harmonisées de grande qualité. Son rôle est essentiel dans le processus de
normalisation de l’audit à l’échelle mondiale.
Elle regroupe actuellement 157 organisations professionnelles représentant 123 pays et 2,5 millions de
professionnels de la comptabilité et de l’audit exerçant en entreprise, dans la fonction publique, en libéral
ou dans l’enseignement.