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Cadre conceptuel
Cadre conceptuel
Un référentiel comptable international : une
Normes IAS
nécessite, une solution
Importance relative
Prudence
Permanence des
méthodes
Impact des normes IAS sur les comptes
Normes IAS
consolidés
De nouvelles règles et méthodes applicables aux comptes consolidés ont fait l’objet du
Règlement 99-02 du 29 avril 1999, homologué par l’arrêté du 22 juin 1999.
La méthodologie des comptes consolidés selon le Règlement 99-02 du CRC constitue une
dérogation à l’application des règles du PCG aux comptes consolidés et donne les moyens
aux sociétés françaises de présenter leurs comptes consolidés selon des règles proches de
celles en vigueur au niveau international.
Elle est largement inspirée par les normes IAS, même si quelques divergences subsistent
avec ces dernières.
Le Règlement CRC 99-02 :
intègre le principe de prééminence du fond sur la forme, celui de la “juste valeur”,
adopte les règles internationales en vigueur dans le référentiel de l’IAS telles que celles concernant les
impôts différés, les contrats à long terme, le crédit-bail, …,
propose des nouveaux modèles d’états de synthèses et exige une plus grande information à fournir en
annexe (résultats par action, information sectorielle, tableau des flux de trésorerie, méthodes préférentielles non
appliquées, …).
Normes IAS Les textes régissant les normes IAS/IFRS
Le règlement portant adoption des IFRS a été publié au Journal Officiel de l’Union
Européenne (JOUE) le 13 octobre 2003.
Publication en IFRS des comptes consolidés
Normes IAS des sociétés cotées européennes à compter du
1er janvier 2005
Pour être applicables dans l’Union, les normes définies par l’IASB doivent suivre une
procédure précise.
Elles doivent être examinées par le Comité européen de réglementation comptable CRC
et par l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group), avant d’être approuvées par la
Commission, et enfin d’être publiées au Journal officiel des Communautés européennes
dans la langue de chaque État membre.
A compter du 1er janvier 2005, les 25 États membres de l’Union européenne devront
publier leurs comptes consolidés des sociétés cotées conformément aux normes
comptables internationales (IFRS) et non plus selon les principes comptables nationaux.
Mais, en plus, pour qu’une comparaison puisse être établie, les comptes 2004 eux-
mêmes devront être retraités en IFRS.
En France, pendant une période de transition de trois années, deux référentiels
vont coexister: les IFRS, obligatoires, pour les comptes consolidés des sociétés
cotées (et pour les non cotées qui l’auront choisi), et le régime traditionnel pour les
autres entreprises.
Normes IAS Objectifs des normes IAS/IFRS
Les normes sont en constante évolution. L’IASB continue son travail de normalisation. Initialement, 45
normes ont été publiées :
IAS 1 à 41 – certaines ayant été annulées ou remplacées – et
IFRS 1 à 5.
A ces normes, doivent être ajoutées les interprétations, dénommées SIC, qui ont pu en être faites.
Les normes IAS représentent 34 normes internationales basées sur un ensemble de principes tels que :
la “juste valeur” (fair value), la gestion positive des risques ou le principe de prudence.
Les entreprises devant adoptées les normes IAS/IFRS sont les entreprises cotées en bourse. Une exemption
est possible, si les comptabilités sont déjà standarisées sur des normes équivalentes (US GAAP).
Objectifs de l’adoption des normes comptables internationales :
meilleure évaluation de la valeur réelle d’une entreprise par rapport à sa valeur de marché,
meilleure gestion des risques,
amélioration de la comparabilité des résultats en terme de valeur, mais aussi de performance,
augmentation de la transparence,
amélioration de protection des investisseurs en donnant une meilleure visibilité sur les entreprises et leurs enjeux,
facilité les transactions et opérations transfrontalières par l’adoption de normes mondialement reconnues,
préalable à l’unification des marchés de capitaux.
Normes IAS
Pour répondre à la définition d'un actif, l'entreprise doit en attendre des flux
économiques futurs, c'est-à-dire des flux de trésorerie.
actif) peut résulter du caractère séparable de l'immobilisation par rapport aux autres
activités de l'entreprise ou d'un droit légal ou contractuel.
Bien que ne répondant pas à la définition d'un actif, peuvent toujours être comptabilisés
comme tels :
les écarts de conversion-actif ;
Les charges à répartir n’étant pas une ressource pour l’entreprise, elles ne doivent plus
apparaître au bilan.
Ecritures : Ce changement comptable doit être imputé sur les capitaux propres au
niveau du report à nouveau.
Risque : L’imputation sur les capitaux propres peut entraîner un risque non
négligeable pour les entreprises, les capitaux propres pouvant ainsi mécaniquement
devenir inférieurs à 50 % du capital social.
Impact fiscal : Il n’y a aucun impact fiscal puisque les charges doivent être déduites
au cours de l’année où cette charge est engagée.
Cependant, 4 exceptions existent :
Frais d’établissement
Frais d’acquisition d’immobilisation
Frais de R&D
Frais d’émission d’emprunt
Ainsi, pour tenir compte des incidences fiscales, les charges à répartir ne seront pas
directement imputés sur les capitaux propres. L’annulation de ses charges se fera par la
contrepartie d’une dotation exceptionnelle aux amortissements (compte 687).
Comptabilisation à compter du 1er janvier 2005
Normes IAS
des frais d’établissement
• Dans les comptes individuels, possibilité d'inclure les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais
d'actes liés à l'acquisition dans le coût d'acquisition de l'immobilisation (le traitement alternatif est la constatation en
charges de ces dépenses). Dans les comptes consolidés, inclusion obligatoire de ces frais.
• Possibilité d'utilisation du taux de couverture pour la conversion du coût d'une immobilisation acquise en
devise étrangère.
Normes IAS … à la clôture de l’exercice …
Nouvelle définition : les biens inscrits à l’actif doivent être évalués à leur valeur actuelle
(avant : VNC).
• Il faut désormais vérifier, à la clôture de l’exercice, s’il existe un indice de perte de valeur.
• S’il existe un tel indice, il sera nécessaire de calculer la valeur vénale et la valeur d’usage pour déterminer
la dépréciation.
Nouvelle définition du calcul de la base amortissable : constituée par la valeur d’achat diminuée par
la valeur de revente probable (= prix de cession attendu – frais de commercialisation).
Donc à l’actif nous aurons un bien inscrit au coût d’achat, en revanche le plan d’amortissement tiendra
compte de la base amortissable.
Nouvelle définition de la durée d’amortissement : la durée d’amortissement doit être pratiquée sur la
durée de consommation des avantages économiques attendus (avant la durée de vie).
C’est désormais aux caractéristiques propres de l’entreprise qu’il convient de se référer pour déterminer la
durée et le mode d’amortissement d’une immobilisation. Ces nouvelles règles comptables ne sont pas
toujours compatibles avec les principes fiscaux actuels de déductibilité des amortissements. Les évolutions
des textes et de la doctrine fiscale en ce domaine sont très attendues des entreprises.
• Pour une même immobilisation, plusieurs plans d’amortissement peuvent se révéler nécessaires
(ventilation de l’immobilisation en composants).
• La détermination de l’existence ou non d’une valeur résiduelle doit être systématiquement envisagée.
• La durée d’amortissement doit se référer aux caractéristiques propres à l’entreprise et non à des
durées résultant des usages.
• Les causes de modification du plan d’amortissement deviennent plus fréquentes (constatation d’une
dépréciation, renouvellement d’un composant pour une valeur différente de celle d’origine, …).
Les autres évolutions
Normes IAS
interdiction d’activer les dépenses de création interne de marques, titres de journaux, de magazines et
autres éléments similaires.
Coût d’entrée d’un stock : la nouvelle rédaction conserve les principes actuels, sauf pour
la déduction des escomptes du prix d’acquisition et les modalités de prise en compte des
coûts d’emprunts.
Biens acquis à titre gratuit : l’avis définit un traitement comptable spécifique pour les
biens acquis à titre gratuit, échangés ou apportés de façon isolée. L’actif est alors enregistré
à sa valeur vénale.
Les autres évolutions
Normes IAS
Information reflétant les effets des variations suppression de la norme car son application est
IAS 15
de prix actuellement peu répandue
Effets des variations des cours des monnaies différences de change sur des actifs monétaires parfois
IAS 21
étrangères incorporées au coût de l'actif
Champ S’applique à tous les stocks qui n’en sont pas spécifiquement
d'application de la exclus.
norme
Stocks exclus du champ d’application : les travaux en cours
générés par des contrats de construction y compris les contrats
directement connexes de fournitures de services, les instruments
financiers, les actifs biologiques liés à liés à l’activité agricole et la
production agricole au moment de la récolte
Stocks exclus uniquement du champ d’application des
dispositions de la norme relatives à l’évaluation, inclus dans le
champ d’application de toutes ses autres dispositions : les produits
agricoles et forestiers, la production agricole postérieure à la récolte,
les minéraux et les produits miniers si ils sont évalués à leur valeur
nette de réalisation. Et, les stocks détenus par les courtiers ou
commissaires en marchandises s’ils sont évalués à leur juste valeur
nette des coûts nécessaires à la vente.
Provision pour Précision sur la distinction entre les notions de valeur de réalisation nette et
dépréciation des de juste valeur nette des coûts nécessaires à la vente. La première valeur
stocks est spécifique à l’entité et la seconde ne l’est pas, ces deux valeurs
pourraient être différentes.
La valeur de réalisation nette correspond au montant net que l’entité s’attend à
obtenir de la vente des stocks dans le cours normal de l’activité.
La juste valeur nette des coûts nécessaires à la vente correspond au montant auquel
ces stocks pourraient être échangés sur le marché entre acheteurs et vendeurs bien
informés et consentants.
Principaux impacts Informations relatives aux montants des ajustements pour chaque rubrique
sur les des états financiers impactée. Lesdites informations ne sont obligatoires
informations à que pour l’exercice d’ajustement et n’ont pas à être répétées dans les états
fournir
financiers suivants.
Quand Dès lors qu’un actif ou un passif a une valeur fiscale différente de sa valeur
comptabiliser un comptable, l’écart est qualifié de différence temporelle et doit donner lieu,
impôt différé? sauf exception, à comptabilisation d’un impôt différé. Cette notion intègre
les écarts temporaires entre les bases comptables et fiscales, mais aussi ce
que la doctrine française considère habituellement comme constitutifs
d’écarts latents.
Le ou les taux à retenir est celui ou ceux résultant des textes en vigueur à
Comment évaluer
la clôture de l’exercice et qui seront applicables lorsque la différence future
les impôts
différés? se réalisera.
Impôts différés Comptabilisation d’un impôt différé considéré comme non identifiable à la
liés à un date d’acquisition. Cet actif d’impôt différé serait ultérieurement
regroupement
comptabilisé en résultat consolidé, mais l’écart d’acquisition ne serait
d'entreprises
corrigé de manière rétrospective :
que si l’actif d’impôt différé est comptabilisé avant expiration du délai d’affectation
et si le changement de probabilité de recouvrement de l’impôt différé n’est pas lié à
un événement postérieur à la date d’acquisition.
Impacts sur Comptabilisation obligatoire en résultat des produits et charges liés à des
l'évaluation et la activités accessoires à la production d’une immobilisation (que ces produits et
comptabilisation charges soient générés avant ou pendant la période de production).
Classification d’un actif non courant ou groupe d’actifs en “actifs (ou groupe
Immobilisations d’actifs) destinés à être cédés” lorsque la valeur nette comptable sera
corporelles principalement recouvrée par une vente ou un échange et si tous les critères
destinées à être
cédées suivants sont remplis :
la direction, ayant autorité pour approuver la vente, est engagée dans un plan de
cession,
l’actif (ou le groupe d’actifs) est disponible pour une cession immédiate dans son état
actuel,
un programme actif de recherche d’un acquéreur et de réalisation des conditions
nécessaires pour réaliser la cession a été engagé,
la cession est hautement probable et l’entreprise s’attend à ce qu’elle intervienne dans
un délai maximal d’un an à partir de la date de classement en actifs destinés à être
cédés,
l’actif (ou groupe d’actifs) a été mis en vente de manière active à un prix raisonnable
par rapport à sa juste valeur actuelle,
les actifs nécessaires à la réalisation de la cession rendent improbables un
changement significatif du plan ou son abandon.
Les actifs destinés à être cédés sont présentés dans une rubrique distincte au bilan.
Normes IAS IAS 17 : Contrats de location
Autres avantages à long terme : désignent les avantages qui ne sont pas
dus intégralement dans les douze mois suivant le service rendu.
Normes IAS IAS 19 : Avantage aux salariés
Selon les normes IFRS, les écarts de change latents doivent être
Normes IFRS inscrits dans le résultat
Les écarts résultant du règlement d’éléments monétaires doivent
être comptabilisés en produits ou en charges de l’exercice.
L’approche générale retenue est fondée sur la variation des actifs
et passifs.
Selon les textes français, seules les pertes latentes doivent être
inscrites dans le résultat
Exclusion du Sont exclus de la norme IAS 36, les actifs destinés à être cédés et les actifs
champ d’assurance relevant de la future norme contrats d’assurance (IFRS 4).
d'application
Nouvelle définition Les actifs éventuels seraient des droits conditionnels résultant d’événements
des actifs et passés qui pourraient aboutir à une entrée future de trésorerie ou autres
passifs éventuels avantages économiques, en fonction de la survenance (ou non) d’un ou
plusieurs événements futurs incertains, qui ne sont pas totalement sous le
contrôle de l’entreprise.
Un passif éventuel correspondrait à une obligation conditionnelle résultant
d’événements passés dont le dénouement dépendra de la survenance (ou non)
d’un ou plusieurs événements futurs incertains, qui ne sont pas totalement
sous le contrôle de l’entreprise.
Parmi les différents projets en cours, certains révisent et modifient les normes IAS existantes, alors que
d’autres ont déjà donné, vont ou devraient donner naissance à de nouvelles normes appelées
International Financial Reporting Standards (IFRS), c’est-à-dire les normes d’informations financières
internationales. Concrètement, il n’existe pas de réelle différence entres normes IAS et IFRS. Les IAS sont
les normes comptables adoptées avant 2001 par l’IASC.
Les normes IFRS sont les normes adoptées après 2001. Elles entrent en vigueur pour les premiers
adoptants pour les comptes au 1er janvier 2005.
ère
Annule et remplace l'interprétation SIC-8, 1
IFRS 1 Première adoption des IFRS application des IAS en tant que référentiel
comptable
Toutes transactions rémunérées par des paiements en actions et assimilés dans lesquelles l’entité acquiert
ou reçoit des biens (stocks, biens consommables, immobilisations corporelles ou incorporelles, autres actifs non financiers)
ou des services.
Évaluation de ces biens ou services reçus ou à recevoir à leur juste valeur. Détermination de la juste
valeur des instruments de capitaux propres octroyés sur la base de prix de marché. En l’absence de valeur
de marché, les modèles et les hypothèses retenus sont ceux que les acteurs du marché appliqueraient
pour estimer la juste valeur.
Date d’évaluation de la juste valeur correspond à la date à laquelle un accord de paiement en actions est
conclu entre l’entité et un bénéficiaire.
Comptabilisation des biens reçus ou des services rendus en charges, sauf s’ils satisfont aux critères
d’inscription à l’actif. La contrepartie de cette charge est :
une augmentation des capitaux propres, dans le cas de transactions de paiements en actions et assimilés dénoués par
remise d’instruments de capitaux propres ;
une dette, dans le cadre de transactions de paiements en actions et assimilés dénoués par remise de liquidités.
Nouveautés
introduites par ces Comptabilisation obligatoire de tous les regroupements
normes
d’entreprises selon la méthode de l’acquisition, c’est-à-
dire à la juste valeur ;
Restriction des possibilités de comptabilisation en passif
identifiable des coûts de restructuration de l’entité
acquise ; en conséquence, comptabilisation en coûts post-
regroupement (et donc en charges) ;
En cas d’acquisition d’immobilisations incorporelles :
comptabilisation séparée du goodwill si l’élément est
identifiable et si sa juste valeur peut être déterminée de
manière fiable ;
Interdiction d’amortissement des goodwills et des
Normes IFRS IFRS 4 : Contrats d’assurance
Les entreprises vont devoir se pencher sur les avantages non salariaux
Ressources
accordés à leurs employés. Les nouvelles normes vont probablement
humaines
influencer leur politique sociale.
bousculées
En effet, elles vont devoir dévoiler tous les avantages dont bénéficient les
salariés et leurs coûts. Deux dossiers sont sensibles :
les stocks-options IFRS 2,
Et celui des retraites d’entreprises IAS 19.